Que Libé soit devenu un journal pour midinettes n’est pas mon affaire. La mort de Claude Lanzmann leur a inspiré un article sur son « amour absolu » pour Beauvoir, et ils en ont demandé la substance et le texte à une certaine Manon Garcia, une spécialiste auto-proclamée qui forcément travaille aux Etats-Unis, cette Mecque de l’intelligence — hier Harvard, aujourd’hui Chicago, ça en impose. Notre brillante universitaire (pur pléonasme, n’est-ce pas…) se fend donc d’une quarantaine de lignes que j’aurais attendues dans Elle : sans doute le mettra-t-elle dans son CV, à la rubrique « articles savants ».
Cette philosophe a soutenu l’année dernière une thèse qui a fait du bruit à Libé (mais la rue Béranger est dans un quartier bruyant, alors on ne l’a pas entendu ailleurs) intitulée « Consentir à sa soumission. Un problème philosophique ». Elle y plaide une réforme du Droit français, coupable de reconnaître, en matière d’amour, le « consentement tacite » alors qu’il faudrait s’aligner sur le « consentement positif » des Américains, où vous avez intérêt à garder la trace écrite du « Oui » de la dame si vous ne voulez pas être accusé de viol. Du coup, « ce n’est plus à la victime de prouver qu’il y a eu harcèlement mais à l’agresseur d’amener les preuves d’un consentement affirmatif ». En clair, c’est à l’accusé de faire la preuve de son innocence, pas à l’accusation de démontrer sa culpabilité. C’est un renversement de toutes les règles du Droit, mais qu’importe, si la liberté des femmes est à ce prix, j’y consens. Appliqué à tous les domaines judiciaires, ça va nous faire du changement. Hier, c’étaient les femmes qui se baladaient avec une « lettre écarlate » sur le front. Désormais, les hommes seront stigmatisés a priori. C’est à ce genre de mutations que l’on comprend qu’une civilisation évolue sainement…
Que notre philosophe n’ait rien compris à la relation unique qui liait Beauvoir à Sartre est une autre affaire. Comme le dit très bien Sylvie Le Bon, la fille adoptive de Beauvoir, à la fin de l’excellent Album Pléiade consacré au « Castor » (1), « en vérité, c’est de la mort de Sartre qu’elle meurt », en 1986. Que Claude Lanzmann fût toujours en vie à cette époque (il venait de finir Shoah) n’a pas convaincu Beauvoir, qui se portait globalement bien, de rester encore un peu parmi nous — elle qui savait pourtant que sa mort « ne les réunirait pas » : une saine déclaration d’athéisme qu’on aimerait entendre plus souvent.

Rétablissons les faits. Comme aurait dit René Girard, Lanzmann a été le troisième du triangle dont la relation Beauvoir-Sartre constituait la base. Comme Nelson Algren ou Dolorès Vanetti, — « M » dans les écrits de Beauvoir — pour Sartre en leur temps. Des amours fortes, mais contingentes, pendant que la liaison Sartre / Beauvoir était un amour nécessaire, un amour de cinquante années traversé de crises et de combats, comme toutes les vraies grandes complicités : c’est le seul critère pour juger de la vie sentimentale de ces deux grands fauves de l’intellect. Je t’en foutrais de « l’amour absolu » ! D’ailleurs, les images mentent moins que les mots : sur la photo,simonedebeauvoiretjacqueslanzmann c’est à côté de Sartre que se tient Beauvoir — face à Lanzmann. C’est à côté de lui qu’elle marche — et Lanzmann suit, caniche heureux des Temps modernes.sartrebeauvoirlanz

Mais ce n’est pas le plus irritant dans cet article pour courrier du cœur.
Le plus irritant, c’est le conformisme politiquement correct de son auteur et du journal qui l’héberge. Que Libé présente ainsi la rédactriceCapture d’écran 2018-07-09 à 16.58.12n’étonne pas celles et ceux qui savent depuis longtemps que le quotidien jadis fondé par Sartre, et pour lequel je me suis battu (au sens viril du terme) quand il était hébergé rue Christiani est devenu un journal de merde. Mais qu’une « spécialiste » de Beauvoir écrive
ça,Capture d’écran 2018-07-11 à 04.44.45 c’est profondément choquant.

Parce que Beauvoir n’en avait rien à faire, des dysorthographies imposées par des pétroleuses. Comme le note Danièle Sallenave dans son très beau Castor de guerre (Gallimard, 2008), « elle refusera toujours la féminisation imposée des noms de profession ou, plus encore, la définition d’une « écriture féminine ». « Je pense, dit Beauvoir, que la femme libérée serait aussi créatrice de l’homme. Mais qu’elle n’apporterait pas de valeurs neuves. » (interview au Nouvel observateur 14 février 1972).
Cela va bien plus loin que ce que les féministes coincées d’aujourd’hui imaginent — mais bon, elles n’arrivent pas à la cheville de Beauvoir. L’auteur du Deuxième sexe avait une sainte horreur de toutes les essentialisations — quitte à expliquer à Olga Kosakiewicz (l’une des occupantes du troisième siège, si je puis dire, qui permet au couple de base de continuer à exister), alors qu’Hitler a déjà commencé à faire des siennes : « Les juifs, ça n’existe pas, il n’y a que des hommes. ». Elle le regrettera un peu, par la suite : « Nous étions terriblement abstraits », se moquera-t-elle. Elle qui a combattu pour l’indépendance de l’Algérie serait accablée d’y voir la montée de l’islam, alors quelle avait pensé œuvrer pour le matérialisme dialectique (au passage, le calibre des erreurs que nous commettons mesure moins nos défaillances intellectuelles que l’audace de notre pensée : qui ne pense rien ne prend aucun risque de se tromper). Beauvoir, qui n’existait que pour écrire, aurait rougi d’entendre tant de crétines et crétins parler d’« écrivaines » et d’« auteures ». Parce que c’est en s’imposant sur le terrain de la langue commune, pas en s’inventant un jargon « genré » (le mot l’aurait bien fait rire), qu’un auteur, quel que soit son sexe, est reconnu. On n’écrit ni avec sa verge (mot curieusement féminin, hein !) ni avec son clitoris — mot étrangement masculin, n’est-ce pas… Il n’y a pas d’écriture féminine — ni masculine. Wilde ne se revendiquait pas homosexuel en littérature, il essayait juste de bien écrire : « Il n’y a pas de livre moral ou immoral. Un livre est bien écrit ou mal écrit, c’est tout. » Et croyez-moi, Beauvoir écrit très bien.
Mais c’est là le cœur de ce que nos féministes modernes lui reprochent. Judith Butler, la papesse du « genre » en général et du lesbianisme en particulier, l’égérie des facs américaines, ne supporte pas Beauvoir : pour Beauvoir, dit-elle, « les femmes sont les pendants négatifs des hommes, le manque contre lequel l’identité masculine se différencie elle-même. » (Trouble dans le genre, 1990). Et combien nos vaillantes combattantes qui n’ont jamais risqué que leur vernis à ongles ont pu reprocher à Beauvoir de ne pas avoir insisté, dans ses Mémoires, sur ses amours saphiques ! Ma foi, elle ne se pensait pas le droit de mettre en cause des gens vivants qui n’avaient pas forcément envie que l’on étalât leur vie privée. Bianca Bienenfeld (Louise Védrine dans les écrits autobiographiques de Beauvoir : il a fallu attendre la biographie de Deirdre Bair, en 1990, pour que son identité soit révélée — une belle initiative typiquement américaine) n’avait pas eu à se plaindre de ce que Beauvoir avait écrit d’elle — jusqu’à ce que la correspondance avec Sartre soit publiée, après leur mort à tous deux. Et ça l’a troublée, de lire ce que ces deux complices pensaient des amours contingentes, troublée au point d’écrire des Mémoires d’une jeune fille dérangée en 1993. Bernard Pivot, qui l’avait invitée à Apostrophes, n’en revenait pas, d’avoir face à lui une fille qui avait couché avec les deux plus grands fauves de la littérature contemporaine.
Aujourd’hui, si vous n’entrez pas dans des petites cases pré-formatées (lesbienne, féministe, « genrée » ou « racisée », comme disent les racistes qui ont exigé de défiler en tête de la Gay Pride parisienne il y a huit jours), vous n’existez pas — alors que c’est cette entrée même, cette reductio ad tribadem, si je puis dire, qui vous anéantit. Beauvoir heureusement a laissé une œuvre, et elle se moque bien des pseudo-féministes qui hantent les rédactions. L’intelligence n’a pas de sexe — en tout cas, pas celui de Manon Garcia.

Jean-Paul Brighelli

PS. Je ne saurais finir cette chronique sur cette note désagréable. Je voulais initialement vous conseiller d’acheter le dernier numéro de l’excellente revue Eléments,Ddd313xWkAAn0iV où Alain de Benoist — un vrai philosophe, celui-là, une intelligence vraiment brillante sous sa barbe de buveur de juliénas et de saint-julien — a organisé un beau dossier sur Marx, qui n’est pas du tout celui que vous croyez, ni celui qu’on nous dit. Et de nous expliquer que « le marxisme n’est que la somme des contresens commis sur Marx » : le cher vieux Karl reste et restera moins pour le concept de lutte des classes comme moteur de l’Histoire (une illusion scientiste qui était bien de son temps) que pour son analyse toujours actuelle du fétichisme de la marchandise » : « Le renversement du rapport entre l’homme et ses propres productions, explique Alain de Benoist : les choses désormais dirigent les hommes ». Le dernier numéro couvre juin et Juillet, il doit encore se trouver dans les kiosques. Au passage, pourquoi le cher Alain ne consacrerait-il pas un numéro de rentrée à la disparition programmée de l’homme, annoncée par toutes les gazettes où des créatures mi-chair mi-poisson se répandent en confidences ? Parce que des hommes, des vrais, des qui ne se définissent pas par leur quéquette mais par leur seuil d’humanité, il en reste quand même quelques-uns.

(1) Pour ceux qui ne le sauraient toujours pas, ce surnom est venu d’un jeu de mots foireux et drôle entre « Beauvoir » et « beaver » lancé par René Maheu, l’un des comparses d’Ulm de Sartre, futur directeur général de l’UNESCO. Et par ailleurs — mais je ne garantis pas que Maheu et ses amis le sussent à cette époque…

241 commentaires

    • Oui, d’ailleurs, je n’arrive pas à tout suivre. Il doit écrire à quatre mains, ce n’est pas possible.

      • Même en plaisantant ! Il y en a qui finiraient par le croire !

        D’ailleurs il suffit de peu dormir.

  1. Que serait donc, la Simone de Beauvoir d’aujourd’hui ? ou qui serait-elle ? Moi, je vous propose « Chris ». Comment vous ne connaissez pas ? et pourtant, Normalienne elle-t-aussi, « en 2016, l’édition française du magazine Vanity Fair la classe comme la Française la plus influente du monde » excusez du peu …
    Et aujourd’hui, elle se revendique « femme phallique », et « questionne une société machiste, phallocentrée »! ça en jette, non ? Alors moi je la vois bien comme Castor 2.0 😉
    http://www.lefigaro.fr/musique/2018/07/10/03006-20180710ARTFIG00182-christine-and-the-queens-se-donne-un-nouveau-genre.php

  2. Sartre et ses hégéries, des moralisateurs qui se trompèrent sur tout, tout le temps; des adeptes de la géométrie variable de l’aile gauche, qui précipitat leur chute.
    Concernant Marx…très à la mode chez certains, les idées idéalistes d’un bon bourge revanchard auront trop servi d’alibi – boira- à tous les tarés dictatoriaux du globe pour que j’y accorde un quelconque crédit.
    Aussi dépassé que les justifications colonialistes des socialo de l’époque, sous couvert de science.
    Je fréquente trop la nostalgie pour m’y noyer.

  3. Vous ne voulez donc pas qu’on parle du chocolat-foot ?

    Pourtant Sartre et Beauvoir qui fréquentaient les clubs de jazz de Saint-Germain des Prés après 1945 ont eu cette parole immortelle : « Le jazz c’est comme les bananes ça se consomme sur place ! »
    Il leur sera beaucoup pardonné grâce à cet éclair de génie dans la nuit noire de la politique …

  4. Vous devriez informer vos lecteurs non-anglophones que “beaver” en argot américain désigne la foufoune. Pour pouvoir apprécier toute la subtilité du “Beauvoir/beaver/castor”

    • Voilà, c’est fait — avec une légère restriction d’usage…
      Mais j’ai essayé d’être drôle sur la restriction.

      • Il Maestro doute que René Maheu ait songé à ce sens du mot lorsque il donna à Simone Ernestine…De B.ce surnom.

        Le dictionnaire d’argot Cassell donne les années 20 comme première occurrence aux Etats Unis de cette acception…
        Donc historiquement pas impossible mais…

        Mitterrand « vécut » dans une belle maison rue de Bièvre (c’est à dire rue du Castor);la foufoune de Madame fut souvent honorée en ce lieu par d’autres que François;je crois que le professeur de gymnastique des enfants Mitterrand fréquentait beaucoup l’endroit;il arrivait que François,sa femme ,l’amant,les enfants prissent ensemble le petit déjeuner.

        Amusant de savoir que « beaver » en argot américain ait pu désigner la barbe et le barbu.( L’image qui a fait naître le sens argotique ,c’est la toison féminine;je pense nez en moins que les pornographes qui font des « beaver shots » c’est à dire des photos rapprochées de sexes féminins -le plus souvent glabres- se soucient d’étymologie;une fois lancé le mot vit sa propre vie,affranchie de l’image qui a pu le faire naître.)

        A l’UNEF,paraît-il, les chefs recommandaient de « castoriser »…comme si les castors travaillaient avec leur queue !

    • Mais quel est le rapport entre une « foufoune » et un castor. Peut-on m’expliquer ?

      • La fourrure…
        A Beaver est une foufoune abondante, qui déborde du maillot, si je puis ainsi m’exprimer.

  5. Libé journal de merde suivi de la promotion de Éléments.
    On dirait que dans la provocation d’une certaine bien-pensance vous avez choisis de franchir un cap.

  6. Comme disait Marcel Paul : « Il y a en France un noyau révolutionnaire indestructible. »
    Voilà la fraction-armée bonnet rouge est glorieusement représentée à ENS Saint-Cloud par J.P. Brighelli el brigante qu’on ne présente plus !

  7. Sans vouloir obligatoirement faire pleurer dans les chaumières de la rue d’Ulm, je dois bien reconnaître que l’orphelin-prolétaire Marcel Paul a plus combattu entre 1939 et 1945 que le couple bourgeois d’intellectuels Sartre-Beauvoir !

    Ceci dit la pensée politique de Marcel Paul est un peu courte à mes yeux malgré sa vertu combative ! C’est Marcel Paul qui a sauvé à Buchenvald Marcel Bloch devenu Dassault après-guerre.

    • Certes, mais avant la dénonciation du pacte germano-soviétique, le journal l’humanité considérait l’occupant comme un allié voire comme un ami!

      • Normal Moscou était la Mecque du communisme ! Et Marcel Paul obéissait perinde ac cadaver à son église : le parti communiste français !

  8. Autre chose aujourd’hui.

    http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2018/07/10/31003-20180710ARTFIG00273-fraternite-avec-les-migrants-illegaux-lecoup-d-etat-du-conseil-constitutionnel.php

    « la fraternité n’a jamais eu la moindre définition ni donc de contenu normatif ; d’autre part »

    Ce n’est que le troisième mot de notre devise nationale. Nous voilà bien.

    « La fraternité est précisément ce qui distingue les citoyens des étrangers dans le cadre du nationalisme révolutionnaire. »

    Alors, là il va falloir m’aider un peu. Il me semble que l’esprit de la Révolution, en tout cas de la déclaration des droits de l’Homme et du citoyen, est de considérer l’Humanité au sens large, même si on comprend que les seules décisions effectives que le législateur peut prendre ne concerneront que la France. Si la décision du conseil constitutionnel se limite à empêcher les poursuites des citoyens français qui aideraient par fraternité quelques malheureux, il ne me semble pas qu’il y ait péril en la demeure. La lecture que cette dame a des textes me semble éminemment orientée, quoi qu’elle s’en défende. On pourrait dire froidement positiviste, ce qui est dans un certain air du temps mais certainement pas conforme au temps de la Révolution et de celui des Lumières.

    Ps: Oui. Ok. DIonYsiaque.

    • C’est vrai et authentique ! Le père de l’écrivain Paul de Kock (La laitière de Montfermeil) le banquier hollandais Jean Conrad de Cock fut guillotiné tout comme n’importe quel Français !
      « Fraternité et la Mort » devise de notre république guillotineuse …

  9. « La Fraternité ou la Mort » c’est un peu bourgeois, ça laisse un choix ! Pol-Pot lui avait tranché c’était le bourgeois aux champs comme les paysans à qui on collait une balle dans le nuque dans un fossé … c’est comme cela que le photographe Gilles Caron a fini ! Vous savez celui qui fit la célèbre série de photos de Cohn-Bendit en mai 68.

  10. HS : Maître, ô Maître JPB, connaissez vous l’édition des livres de Mme de Beauvoir par la Pléiade ? comme il s’agit de ses œuvres complètes*, c’est un gros pavé qu’il est recommandé de lire allongé : oui, il faut lire le Beauvoir épais, couché !

    *on l’appelle le « castor-rama, comme le panorama du castor … 😉

      • J’ai une longue pratique, commencée dès le collège, pour m’occuper l’esprit et faire rire les copains … J’ai gardé depuis ce côté potache. 😉

        Quand j’ai passé l’examen d’entrée en 6 ème (j’avais passé 2 ans en école privée), j’ai brillé lors de la dictée : dans une description de montagnes, « deux vallées l’enserrent » est devenu « deux valets lancèrent », et je voyais dans mon esprit, deux laquais, en livrées Louis XV avec perruque poudrée, esquissant le mouvement du discobole … je crois que le trac et l’émotion, avaient mis mon cerveau hors circuit ! 😀

        • ?
          Pareil. Notre prof. de 6ème nous dictait des extraits de classiques tous les lundis; et donc, nous eûmes un jour ce passage de la Recherche du temps perdu  » …Elle ne parlait jamais qu’assez bas parce qu’elle croyait avoir dans la tête quelque chose de cassé et de flottant qu’elle eût déplacé en parlant trop fort …  » . Interrogations, perplexité de ma part : j en tendais  » qu à ses bas « , tout en me disant qu en effet cette pauvre dame était un peu dérangée. J ai eu droit à  » contresens amusant  » dans la marge !

        • J’ai eu une ouïe dégradée très jeune, mais personne ne s’en est aperçu, et je pense que pour compenser, mon cerveau a procédé par identifications et analogies, très tôt. Mon esprit facétieux a fait le reste, et c’est devenu quasi automatique, que d’imaginer d’autres interprétations, et donc des jeux de mots …
          Ce n’est qu’à la quarantaine, quand la surdité s’est aggravée, que j’ai réalisé que j’avais toujours eu une ouïe défaillante.

          • Avez-vous lu Deaf Sentence (la Vie en sourdine — le titre anglais est génial, mais intraduisible) de David Lodge ? À vous donner envie d’être sourd !

      • Ben il va les chercher dans les mots.
        Ils sont là, pas de raison de ne pas jouer avec eux.

  11. Pour Marx, comme j’ai la flemme, que ça me fatigue de répéter encore une fois, tout le mal que je pense de l’inspirateur du communisme, cette idéologie pleine de bonnes intentions qui comptabilise quand même près de 100 millions de morts, je vous recopie un passage lu « ailleurs ».

    « Et l’on s’attriste de voir qu’en 2018, 45 ans après la parution de L’Archipel du Goulag, la pensée européenne mainstream se calque sans recul sur la riposte de la gauche à l’époque, à savoir que les crimes de Staline (auxquels il a fallu ensuite rajouter ceux de Lénine, Mao, … la liste est longue) ne sont que des « erreurs », des « déviations » d’un projet politique qui reste à leurs yeux tout aussi immaculé que son père fondateur.

    Car comme l’a souligné André Glucksmann dans le Nouvel Observateur en 1975, si Soljenitsyne a tellement tétanisé la gauche, c’est parce qu’il a mis en évidence que non seulement « le ver est dans le fruit », mais que « le ver, c’est le fruit ». Que non seulement il y a eu les camps, mais que « Staline était déjà dans Marx ». Profanation insupportable ! »

    • Clavel a dit un jour: »le goulag était dans Marx »; j’aurais aimé lui demander et « Auschwitz dans saint Thomas d’Aquin? »

      On peut penser ce qu’on veut de Marx;dire « le goulag était dans Marx,c’est adopter une position philosophique singulière: c’est penser que les idées ont en elles-mêmes le pouvoir de se réaliser;c’est au fond rndre un grand hommage à la pensée.

  12. « Nous étions terriblement abstraits »

    « abstraits », une coquetterie de poule de luxe (Castor et poule de luxe, deux faces obscures de la bourgeoise du Grand-Penseur)

    En se cachant derrière un voile d’auto-dérision, elle a pu éviter d’utiliser le seul adjectif qui convenait. Trois lettres au lieu de huit, une économie de moyen qui a tout l’air d’une pirouette.

    • 🙂 allez, c’est ce sont les vacances, on se lâche un peu !
      Tiens justement, il se dit que le Maître parmi les Maîtres, est au Pérou, en mission éducative, et avec sa faconde toute marseillaise, il décrit les rencontres de foot aux petits enfants défavorisés : il raconte le match aux pitchounes … 😉

  13. Tiens d’ailleurs c’est pas à l’université de Chicago que les economistes néolibéraux de Pinochet qui ont dépouillé le people chilien ont été forms?

  14. Et si on interdisait le football ? Je sais : on va dire que je suis tombé dans la marmite du stalinisme tout petit … mais enfin si le salut de la civilisation est à ce prix ne devons-nous pas faire ce sacrifice ?

      • Arrêtez vos conneries, il est gentil, Pogba !

        « Même quand je vous vois vous [les journalistes], il y a plusieurs origines, répond Paul Pogba. C’est ça qui fait la France ! La France est pleine de couleurs, mais on se sent tous français ! La France est belle et je suis fier d’être français. »

        • Là, désolé, je ne peux pas passer à côté, c’est trop tentant !
          « La France est pleine de couleurs » ,oui, « 50 shades of grey » surtout ! 😉

    • Ah, le grand Staline, 20 millions de morts, des déportés en veux-tu en voilà …
      Comme on le dit bien : le petit père dépeuple !

      • Staline était un sentimental ! Une montagne fondante de douceur et d’exquise urbanité …

    • Dans la Rome antique et déjà sur le déclin, d’aucun se plaignaient que les dieux du stade et des arènes soient gavés de largesses fiscales et gagnent quarante fois plus qu’un avocat…
      L’histoire ne repasse pas les plats?

  15. Je suis de plus en plus Hibernatus : on m’a réveillé trop tard ans un monde trop vieux !

  16. JPB dit : »Au passage, pourquoi le cher Alain ne consacrerait-il pas un numéro de rentrée à la disparition programmée de l’homme, annoncée par toutes les gazettes où des créatures mi-chair mi-poisson se répandent en confidences ? Parce que des hommes, des vrais, des qui ne se définissent pas par leur quéquette mais par leur seuil d’humanité, il en reste quand même quelques-uns. »

    Non, je ne ferai aucun commentaire sur le possible seuil d’humanité chez un bonhomme selon qu’il accorde ou non une importance à sa quéquette, je souhaitais seulement suggérer à Monsieur de Benoist de proposer une version numérique d »éléments » à ses lecteurs- il n’imagine pas le nombre de ventes qu’il perd.

      • Messire,
        Pour votre gouverne, mon bon seigneur : un kiosque ou un libraire ne disposant que de peu de place, ne peut proposer tous les titres de presses à la vente. Il sélectionne donc que ceux qui lui sont régulièrement demandés, « éléments » est introuvable dans mon coin.
        Le numérique à l’avantage de faire la triple pirouette sur : les NMPP, les frais d’imprimeurs et de routage. Enfin, il n’est pas nécessaire d’avoir des annonceurs pour en amortir la fabrication ; mieux, il n’est jamais en rupture de stock.

          • le fait de savoir que mon argent aille subventionner ce que des politiques et des hauts fonctionnaires choisissent sans que je puisse y dire quoi que ce soit me dérange, pas vous ?
            Si ça ne vous gêne pas que l’on subventionne l’Huma, Lutte Ouvrière, et pas Minute ou pire VA, et cela, au nom du pluralisme, alors vous avez une indignation bien sélective …

            Mon pauvre monsieur, vous ne haïssez pas le libéralisme, parce que vous ignorez ce que c’est, que vous ne prenez pas la peine de chercher à savoir ce que c’est, vous rejetez une caricature bien commode, qu’on vous a vendue comme telle.

            Et je ne vois pas en quoi, la citation d’un lien officiel estampillé « data.gouv.fr » mérite votre mépris … A ce stade, c’est pathologique, je vous conseille de consulter ! 😉

          • Vapeurs actuelles, pas besoin subventions. Eux trop forts provocation à la haine contre les Roms.

            Ksss

  17. N’y aurait-il pas un message bloqué que j’aurais posté il y a quelques jours JPB?

    Pas que ce soit le message de l’année, mais c’était pour blaguer.

    • Pas vu — mais le robot élimine tout seul au bout de quelques heures ce qu’il a mis d’instinct dans la poubelle (sur des critères qui lui appartiennent), si je n’ai pas le temps de récupérer (et il m’arrive de ne pas être devant l’écran…). Really sorry.

    • il ne faut jamais écrire correctement peaurneaugraphie; Lussac passe mais pas la première partie du nom.

    • Merci !!
      Oui, je dis à mes connaissances que les petites vacances sont juste des journées « sans élèves ». Certains collègues partent vraiment en voyage à chaque « période sans élèves », je ne connais pas leur niveau de sérieux, ou leur nombre d’heures de sommeil lorsqu’ils ont cours le lendemain.
      La comparaison classique avec un art du spectacle : oui. C’est même un one-man show devant un public qui n’a pas envie (en grande généralité) et qui n’hésite pas à intervenir négativement.
      Normal que le système nerveux soit très sollicité.
      Et encore je ne suis qu’en lycée général ou techno.

      • Quant aux vacances de Toussaint tout à fait d’accord de les raccourcir. Elles cassent complètement le rythme de travail de la rentrée. On doit presque tout reprendre début novembre.

      • « les petites vacances sont juste des journées « sans élèves » »

        En profiter pour faire burnousuer les profs pendant ce temps en diverses taches qui ne sont pas sans noblesse : nettoyage des locaux, rebouchage de trous, petits travaux de peinture, travaux statistiques divers qui serviront à la moyenne prêtrise rectorale à justifier de nouvelles opportunités de progrès pour les profs dont la pratique rayonnante sera jugée insuffisante.

        • Franchement c’est plus intéressant que bien des cours. J’envie souvent les agents qui s’occupent de l’entretien des espaces verts … sans merdeux sur le dos.

          • Il serait amusant de faire défiler les enseignants pour qu’ils accrochent un objet à un mur. Ils auraient le choix des outils et un jury les observerait « faire ».

            Notamment les mathoïdeux à qui on a confié la (dé)charge du « réel ».

    • Mais non, c’est au contraire parce que vous écrivez des choses comme ça qu’on vous aime !

      « c’est un art du spectacle….
      Au bout de deux heures de spectacle, un comédien rôdé est épuisé. Allons donc ! Je mets au défi quiconque critique aujourd’hui les vacances des enseignants de venir faire cours, dans un collège standard, pendant une semaine. « 

      ( c’est exactement ce que je répondais aux benêts qui osaient devant moi critiquer les profs et leur vacances scandaleuses; j’ajoutais que les spectateurs non seulement n’avaient pas payé, mais n’étaient pas du tout volontaires pour assister au spectacle et par conséquent pas du tout conquis d’avance)

  18. Les malins disent : il n’y a que des circonstances. L’idéaliste compte sur son passéisme pour durer … ô doux et dur passé qu’on voudrait voir ressembler si fort à un futur !

    • Demain Macron se déguise en chauvin avec béret et casquette et entonnera des chants grossiers pour avoir une place dans la photo qui ressemblera à une bévue – mais si française que c’en est à se pâmer !

      Macron la bavure française.

  19. Moins de vacances, journées plus courtes ou – surtout- plus de pauses entre les cours, plus de fric.
    Remotivé.

  20. Depuis que la devise de la France est « Liberté, Egalité, Football » je respire en Adidas et en Nike !

  21. Pour revenir à votre, bel, article JPB.

    J’écrivais que j’avais vu la g*a*y pride à Marseille ces jours-ci et que j’y avais vu davantage un défilé dionysiaque de gens réjouis venus festoyer au grand jour…qu’un défilé d’extrémistes pétris de ressentiment et « d’envie de pénal » comme dirait Muray.

    Il y avait bien quelques banderoles un peu de ce style, mais bon. En tout cas c’était réjouissant de voir la population marseillaise, parfois hébétée, globalement souriante et de voir les fossilisés du slip emportés par le mouvement.

    Peut-être que Spinoza gagnera contre les pères-la-morale de toutes farines? Espérons.

  22. Petite annonce du cru LGBT :

    « Echange paradis armée avec 80 vierges mecquoises contre paradis tropical avec DJ, gogo-dancer et coke à gogo – annonce sérieuse – faire proposition honnête ».

  23. J’ai remporté un « Mickey Award » dans ma jeunesse mais je jure n’avoir pas couché avec Walt Disney à l’âge de quatre ans !

  24. Même Mickael Jackson l’idole blanchâtre ou grisâtre a eu des ennuis avec les autorités policières et judiciaires pour avoir un peu trop serré de jeunes garçons à Neverland, sa vaste propriété californienne !

    Quand mon grand-oncle publie en 1932 sous le pseudonyme de Gerrard Bassigny « Island Girls I loved » à New York, il sait bien qu’il est en Amérique ! Et qu’on brise une carrière universitaire pour moins que cela chez les Puritains – vous imaginez bien qu’il n’a pas demandé aux jeunes Tahitiennes leurs pièces d’identité avant de les entreprendre sous les cocotiers ! Ni une autorisation dûment paraphée pour déflorer leurs parfums d’exotisme …

  25. J’ai trouvé un job d’été pour Dugong :

    « Le Sri Lanka cherche d’urgence un bourreau, ont indiqué aujourd’hui les autorités pénitentiaires après la fin du moratoire sur la peine de mort pour les trafiquants de drogue annoncée par le président du pays. Une annonce pour un poste de responsable qui exécutera des prisonniers par pendaison va être publiée la semaine prochaine, a précisé Thushara Upuldeniya, porte-parole du système pénitentiaire. Le candidat choisi touchera 35,000 roupies (environ 200 euros) par mois, a-t-il ajouté. »

    Cela va lui permettre de mettre du beurre dans ses épinards qui sont un peu rances !

    • Il pourra faire de savants calculs sur l’action de la gravité sur le corps du condamné, calculer accélération initiale et décélération finale !

  26. Ce qui est choquant chez les gens comme Dugong c’est leur petit laïus : la morale et la loi est partout la même chez tous les hommes de tous les peuples qui sont tous les mêmes !
    Eh ben non ! absolument pas de même qu’il n’y a pas deux hommes semblables il n’y a pas deux peuples identiques !
    Chez les uns on est pendu haut et court chez les autres on est hissé sur un pavois pour le même geste !

    • Quatre points d’exclamation dans le dernier rendu de Driout. Il peut encore mieux faire.

      https://www.7sur7.be/7s7/fr/1522/Societe/article/detail/1690545/2013/08/21/La-bangorrhee-vous-guette.dhtml

      En ce qui concerne la pendaison, je lui suggère de contacter un nipéaire pour lui suggérer d’en faire le thème d’un exercice qui sortirait de celui, très rebattu, du saut à l’élastique. Il trouvera sur glouglou des anecdotes accessibles à son faible niveau sur les expérimentateurs * Minovici et Stapp qui ont travaillé un peu sur le sujet mais n’ont pas osé aller jusqu’au bout.

      Petits joueurs…

      * est-il nécessaire de compléter par « fous » ?

  27. « J’irai cracher sur la logorrhée de Dugong avec une pluie d’exclamations ! » citation célèbre de Boris V. comme vengeur.

  28. « Cracher, dit-elle, sur lui ou sur un autre, c’est un barrage contre le Pacifique ! » autre citation très célèbre de Marguerite D. comme dur de la feuille.

  29. Je viens d’inventer un jeu d’été : écrire à la manière d’auteurs célèbres pour invectiver Dugong !

    « L’enfer c’est Dugong ! » comme disait Jean-Paul S. le salaud.

      • Wooaaooow, les pare-chocs (avant ET arrière … ) ! Pfff ! C’est sûr que MLP, Ségolène, Dufflot, Cosse, Béloubet … à côté, supportent pas la comparaison.
        Et surtout pas Najat, avec ses faux airs de communiante de chez Dorcel 😀

    • après vérifications c’est un fake, les photos en bikini sont celles de Coco Austin, compagne du rappeur/acteur Ice T

      • On s’en doutait, merci.
        En revanche, si vous tapez Driout peaurnau sur google images, vous atterrissez presque exclusivement sur Bonnet d’âne.
        ça lui fera le(s) pied(s )!

      • Je ne vous raconte pas le commentaire moqueur de Mme Pheldge, quand je lui ai dit que je m’étais laissé prendre par cette supercherie … 😀

        • Qu’attendre d’autre d’un thuriféraire béat des « généreuses idées libérales » à trois balles qu’il nous assène ad nauseam ?

          • Mon pauvre monsieur, sont-ce vos années de service qui vous ont rendu aigri, méprisant et arrogant à ce point ?

          • Je n’ai pas besoin d’ikonalakhon pour exprimer, en ce qui vous khoncerne, le mépris goguenard que m’inspirent vos propots de chambre que je compisse allègrement sans, croyez-le bien, aucune trace d’aigreur.

          • personne ne vous oblige à me lire, encore moins à me répondre ! c’est vous qui venez me chercher querelle à tout propos, et faute d’arguments m’insultez !
            Ignorez moi, si vous le pouvez, ça sera plus simple pour tout le monde, et allégera les commentaires de ces échanges stériles.

          • « le mépris goguenard que m’inspirent vos propots de chambre que je compisse allègrement »

            Joli !

  30. Mon opinion après un mois de coupe du monde de football : c’est très pénible de retomber en enfance !

  31. Connaissez-vous Eugénie Guillou (1861- après 1916) ? Daniel Grojnowski lui a consacré un livre à partir de rapports de police.
    Issue de la petite bourgeoisie parisienne, elle rentre chez les Dames de Sion, s’en fait expulser et commence à Paris une carrière de mère maquerelle et de prostituée spécialisée dans les sévices corporels.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Eugénie_Guillou

    • Elle m’avait échappé, celle-là. Un vrai personnage pour la collection Orties blanches…

    • Il se dit qu’elle avait mis au point une procédure « bondage » dirait-on aujourd’hui, procédure faite de raffinements divers, qui était fameux dans la haute société de l’époque, sous le nom de « protocole des Dames de Sion » …
      Et que Sa Majesté l’Empereur soi-même, le réclamait en suppliant « Eugénie, mon p’tit jeu ! » 😉

  32. Mais n’êtes-vous pas fou de citer Alain de Benoist et faire de la pub à Marsault ? Cela risque de vous coûter votre chronique au Point (tiens, d’ailleurs, on ne vous lit plus)

    Pour Lanzmann, j’ai souvenir d’un type désagréable, bourré alors que je le ramenais en voiture à son hôtel, à Strasbourg, et qui m’accusait d’antisémitisme alors que je ne disais rien…
    Il m’avait l’air c.. et parano.

    • Ben oui, à force de citer les bons auteurs, ils m’ont dégagé en force.
      D’où mes chroniques sur Valeurs Actuelles. On rebondit où l’on peut.

      • Au moins Valeurs Actuelles vit de ses recettes propres et ne dépend pas du biberon étatique pour survivre comme tous les autres titres… Vous devriez y être peinard. C’est également le seul hebdo dont les ventes progressent, ce qui devrait faire réfléchir les autres (le Figaro, le Point …) quant aux contenus qu’ils proposent à leurs lecteurs, et qui visiblement ne les contentent pas, puisqu’ils s’en vont peu-t-à peu !
        De toutes façons, vous étiez déjà marqué du sceau d’infamie, alors un peu plus …
        J’attends de voir la chronique de Libération, à la sortie de votre prochain livre*, dans le style « Zemmour » : »l’école rance de Brighelli » 😉

        *pourquoi pas un recueil de vos « meilleures chroniques », ici et ailleurs : c’est déjà écrit, y’a pu rien à faire, et ça aidera à payer les pensions diverses qui vous plombent à ce que j’ai cru comprendre 😀

        • Je ne suis pas sûr qu’il y ait un prochain livre — sous mon nom en tout cas. Le dernier, déjà, sur la langue française, a bénéficié d’une absence d’intérêt médiatique sidérant — compte-tenu du fait que je suis plutôt un bon client pur les médias, et que ce n’était pas un mauvais livre. Comme vous dites, le sceau de l’infamie…
          Je ne suis pas le seul. Le dernier livre de Polony a été blacklisté tout autant — et c’est pourtant une personnalité médiatique de premier plan. Je ne suis pas loin de penser qu’une liste circule de gens dont « on » préfère ne pas entendre parler.
          Je suis en train de rédiger les Mémoires de Jennifer Cagole — ça m’amuse et ça fait passer le temps. Mais qui ça intéressera ?

        • Vous avez une étiquette, polémiste, pamphlétaire, qui vous a été attribuée grâce à « la fabrique du crétin ». Donc désormais, on attend de vous, que vous « fassiez du Brighelli » ! Un livre sur la langue, ou la littérature, ce n’est pas ce qu’on attend de vous, critiques et public.
          J’avoue, à ma grande honte, kiffer grave quand vous taillez des costards aux pédagos, mais nettement moins, quand vous parlez d’art de vivre, de cinéma ou de littérature, bienque ça m’instruise. Mais c’est moins rigolo que de vous voir distribuer baffes et mornifles … 😉

          Pour les mémoires de Jennifer Cagole, ça peut cartonner si vous y mettez le ton et l’humour, avec des chapitres genre « Jennifer chez les frapadingues » quand elle se rend au rectorat par exemple … Si c’est « la complainte de la pauvre Jennifer », pas sûr que ça attire les foules !

          • Je ramène encore ma fraise mais savez-vous que l’Insoumise député de l’Ariège,Bénédicte Taurine, a porté plainte contre 4 commentateurs de Riposte Laïque. L’un avait écrit qu’elle était une « cagole ».
            Et le pire, c’est que le procureur de Foix accède à sa demande et envoie un lieutenant de Gendarmerie réclamer les adresses IP des odieux terroristes du net !

            Non mais où allons-nous ?

            Il faudra bientôt se cacher, comme au XVIIIe siècle, pour publier des pamphlets !

      • Tentez le Bondy Blog, jugé « fiable » par le decodex du Monde, contrairement à Valeurs Actuelles.

        Bon, la France a gagné. J’entends déjà les pétards et les klaxons. Je me calfeutre chez moi en espérant qu’ils ne crament pas ma voiture ! Courage à tous pour ce moment difficile.

        • La ville est littéralement soulevée par les pétards, les klaxons, es vrombissements de moteurs et les clameurs.
          n ne tirera as grand)chose de ce peuple-là.

  33. Aujourd’hui, en fin d’après-midi, partout en France, beaucoup de disponibilités pour des 5 à 7 de circonstance où des amateurs pourront brosser avec des balles dont la pression variera de façon joyeuse.

    Scènes de liesses et prolongations si affinités.

    • Détrompez-vous. En 98, les annonceurs s’étaient plantés grandiose en négligeant la part extraordinaire de public féminin pour la finale.

        • Détrompez-vous encore ; elles se feront baiser après le match. Beaucoup sont invitées à regarder le match au domicile de ces messieurs.

          • A une époque antique de la Grèce, j’ai oublié l’endroit situé dans bassin méditerranéen (Syrie ?) où il était fréquent que la veille d’un grand combat, des hétaïres (vierges) se consacraient par l’offrande de leur corps à une divinité. Elles se tenaient à la disposition des futurs combattants dans un lieu sacré et ne pouvaient en sortir, en interdiction absolue, qu’une fois le devoir accompli…
            Se peut-il que certaines d’entre elles soient restées plusieurs mois enfermées dans cet endroit ?

  34. Vous êtes excellent, cogneur et pertinent dans vos chroniques.
    Mais votre polar noir, que j’ai acheté, s’il n’a pas été suivi, c’est parcequ’il était assez quelconque, une histoire convenue, un MAL attendu etc…
    Vous n’êtes pas seul dans ce cas, en France; les Uséiens, les Nordiques font mieux, beaucoup mieux.
    C’est la chose la plus difficile au monde: inventer une histoire et savoir la raconter.

          • Je sens que j’apprends les langues vernaculaires sur ce blog.

            Je connaissais le Hervéien qui faisait urk ! urk ! urk ! quand il bichait …

    • Bah, j’en ai une bonne d’histoire sous le coude, toute écrite, estimée telle par un lecteur professionnel auquel l’avait envoyé l’éditeur — et qui ne ser apas éditée, parce que, dit le cher homme, ton public n’est pas là.
      Mais je veux en changer, de public 8 Tant pis, je ferai comme autrefois, recours aux pseudos.

      Quant aux polars nordiques, il y a de tout. Indridason, que j’ai beaucoup aimé, a perdu la main, Mankell est mort, Jo Nesbo m’a toujours gonflé, Millenium m’est tombé des mains.
      En ce moment je suis plutôt chez Camillieri — le polar sicilien. Par atavisme peut-être.

  35. Il y en a des qui ont besoin de redécouvrir ce que n’importe qui ayant un minimum de jugeote sait : . Que ce soit publié dans Le Point, ce ne m’étonne qu’à moitié, mais à Libé ! voilà qui est nouveau…

    Extraits qui n’iront pas dans des ESPE rances (parce que faut pas dékhonner non plus, hein !) :
    « Le voyage a toutefois ébranlé ses convictions. Partie en rêvant d’une pédagogie horizontale, centrée sur l’enfant, elle revient en accordant une légitimité nouvelle aux méthodes verticales, basées sur le professeur. Grâce notamment à un « choc » vécu aux États-Unis.
    […]
    À New York, elle a découvert le réseau « Uncommon Schools ». Formé d’écoles publiques implantées dans des quartiers difficiles, il obtient des résultats impressionnants grâce à des méthodes « quasi-militaires ».
    « L’enseignement vient entièrement du prof. Mais les gamins ne sont jamais passifs: les activités sont courtes, chronométrées et il n’y a jamais de stigmatisation négative, il y a une vraie déconstruction des erreurs », s’enthousiasme l’enseignante. »

    Je me demande si je ne vais pas me mettre en disponibilité et me faire financer par d’autres mon voyage pédagogique…

  36. Travaux d’écriture – joindre le Conseil constitutionnel – pour boucler les fins de mois (normaliens nécessiteux seulement).

    Il est essentiel de réécrire les textes sacrés de la politique française.

    Je propose article 1 : Au nom de la Sainte-Bêtise Universelle tous les mots dérangeants du dictionnaire sont bannis des lieux publics et déclarés infames au regard de la bonne conscience politique française.

  37. Un handicapé mental sera considéré comme un contrarié malgré lui. Il veut s’exprimer comme tout un chacun, voter pour le premier imbécile venu (par exemple Emmanuel Macron) mais quelque chose l’en empêche – qu’à cela ne tienne : on lui fournira une assistance pour glisser le bulletin dans l’urne !

    Avant – dans les temps anciens – on pensait chez les Grecs que pour être un bon citoyen il fallait être en pleine possession de ses moyens ! Vieille habitude de penser par soi-même …

    • Le même Emmanuel Macron n’a d’ailleurs toujours pas compris pourquoi celui qui est condamné à une peine infamante de prison n’a pas le droit de voter – parce que justement c’est un honneur de voter – et qu’un homme en état de déshonneur n’y a pas droit.

  38. Je ne crois pas que la place des Trisomiques 21 soit dans les bureaux de vote – malgré toute l’aura de sympathie qu’ils dégagent.

        • Deux qui se chamaillent assez souvent s’entendent à merveille pour taper ensemble sur un troisième…Encore un triangle.

          On sait depuis Sartre que les garçons de café aiment jouer le rôle de garçon de café.

          Je m’imagine fort bien Dugong et abcmaths dans une salle des profs jouant leurs rôles respectifs.
          abcmaths se gausse des physiciens (idignes de leur discipline; »on peut mépriser les physiciens mais pas la physique ») et DDugong ricane sur les amateurs de devinettes à la mormëlle: quelle est le 4036ième chiffre de…?

          Mais les deux compères s’entendent fort bien pour échanger des considérations moqueuses sur les fesses rebondies et gélatineuses de la essevétiste en chef.

  39. Si tous les ratés de la Terre se tenaient la main cela ferait une grande farandole avec Dugong en tête de gondole !


  40. Ayant vécu à l’hôpital de Garches dans ma prime jeunesse je sais faire la différence entre handicap mental et handicap physique ! Mais visiblement certains ici ne connaissent pas l’art de la nuance essentielle …

  41. Macron veut noyer les honnêtes gens parmi la canaille – c’est son idéologie du renversement des valeurs. Celle des grands totalitarismes du XXe siècle (notamment l’idéologie Nazie, la force prime le droit en toutes circonstances).
    Comme il veut noyer la musique au milieu des DJ-énergumènes !

    • Macron veut que la grande musique, la musique classique, la musique savante, soit avilie au milieu de la cacophonie !

  42. Voyez-vous la différence ? De Gaulle a fait du Pitau Marcel Paul – l’orphelin en patois de la Sarthe où il a grandi dans une famille d’accueil avant 1914 – un ministre de la reconstruction de la République.
    Il voulait élever le peuple français à son sommet.

    Ad astra per aspera !

  43. MUSIQUE, Macron, islam…
    ================

    … « Je suis un homme rouge et je ne comprends pas. J’ai vu les herbes rougies par le sang des bizons dans les plaines, j’ai entendu le vacarme de l’homme blanc…
    l’Homme mourra d’une grande solitude de l’Esprit ».

    Theattle, Prophète.

    • Et pourtant certains disent : il n’y a qu’une seule espèce humaine !

      Sur le plan biologique certes – mais on ne peut pas réduire l’homme à la biologie ! L’homme n’est pas juste le support d’un ruban d’ADN.
      La civilisation indienne des Amériques s’était développée pendant des milliers d’années sous des formes diverses – pas la même chose dans les plaines d’Amérique du Nord qu’en Amérique centrale et du sud. Sa rencontre avec la civilisation européenne lui a été fatale.
      Que vient foutre la biologie là-dedans ? Les Américains européens ont arasé les sociétés indiennes au nom d’une culture et notamment d’une société de sédentaires, d’agriculteurs alors que les Indiens du Nord étaient des chasseurs-cueilleurs nomades.

  44. En 1960 les Kennedy invitaient Pablo Casals à faire de la musique à la Maison-Blanche – c’était du dernier chic pour des Américains que ce réfugié anti-franquiste considéré comme une grande conscience de la musique honore l’Amérique de cette manière !

    Pablo Casals n’était pas un défroqué du violoncelle !

  45. Bisons.
    Seattle. 1854.

    … » peut être est ce parceque je suis un homme sauvage que je ne comprends pas.
    Le vacarme semble insulter les oreilles….je suis un homme rouge et je ne comprends pas.
    L’air est précieux à l’homme rouge car toutes choses partagent le même souffle.
    L’homme blanc ne semble pas remarquer l’air qu’il respire. Comme un homme qui met plusieurs jours à expirer…. j’ai vu un millier de bisons pourrissant sur la prairie…
    l’homme mourra d’une grande solitude de l’esprit. »

  46. Dans une fausse lettre-chronique littéraire datée de Palerme le 27 août 1832 où il parle de Paul-Louis Courier – Stendhal dit qu’on s’ennuie à mourir à New-York – où il n’est jamais allé pas plus qu’à Palerme – alors que la Rome des papes de la Renaissance, sous Alexandre Farnèse notamment, était un délice pour les sens et les arts !

    Mais Stendhal apprécie le « confort » anglais du XIXe siècle – et n’aurait pas goûté une vie moins bourgeoise ! Certes les « catins » faisaient parfois la fortune des familles nobles mais au 19e siècle les Lola Montès elles aussi faisaient et défaisaient les grandes fortunes !
    Les variations de la morale en Europe au travers des siècles se tissent sur un fond commun de la société.

    • Le pape Paul III écrit à François 1er roi de France pour protester parce qu’il fait brûler vif les parpaillots en place Maubert à Paris ! C’est le même d’ailleurs qui proteste contre la mise en esclavage des Indiens d’Amérique. L’effet sera nul …

      Je ne suis pas sûr que le dilettante Stendhal aurait apprécié d’être brûlé pour mauvaises opinions religieuses !

  47. Stendhal apprécie l’esthétisme de la Renaissance, son exaltation des valeurs personnelles contre l’esprit bourgeois de son temps qui arase les différences et donne à la valeur moyenne de l’homme valeur de diapason naturel de l’humanité.
    Mais il n’aurait pas vécu à l’époque des holocaustes de peuples entiers ! N’oublions pas que tous les totalitarismes du XXe siècle se sont bâtis contre l’esprit petit-bourgeois que déplore déjà Stendhal circa 1830 !

  48. Camille Desmoulins disait que toute sa génération – après la fermeture des collèges jésuites – avait été élevé dans le culte de la république romaine et qu’ils voyaient Louis XVI comme un tyran voulant abattre les libertés du peuple ! Cet anachronisme politique a été fatal à la révolution française … a mis à bas toutes les libertés et a jeté le pays dans les bras d’un général-sabreur !

    • Je dois dire que Camille Desmoulins est peut être le seul des révolutionnaires pour qui j’ai de la sympathie – non tant que cela pour le côté rubrique « people » et carnet rose de son amour pour sa femme Lucile qui le rejoignit sur l’échafaud à 24 ans – mais parce qu’il avait un regard critique sur sa carrière et donc de l’humour et de l’ironie sur les évènements historiques dont il fut l’acteur et aussi la victime – rien de tel chez Robespierre son condisciple à Louis-le-Grand ! Celui-ci se prenait pour le pape …

      • « le seul des révolutionnaires pour qui j’ai de la sympathie  »
        Vous avez choisi l’indicatif-ce qui signifie que vous êtes certain d’éprouver de la sympathie pour Camille Desmoulins.
        Mais comme vous pratiquez le doute méthodique,vous ajoutez « peut-être » à votre phrase…

        Pourquoi écrivez-vous évènement » avec un accent grave (ce que l’Académie accepte depuis quelque temps ) alors que les partisans de la grande tradition française (dont vous êtes) préfèrent l’ancienne orthographe ?

        J’ai lu quelque part que l’élève Robespierre avait été choisi pour prononcer un « compliment au roi » et que ce dernier ne l’avait pas écouté. Pouvez-vous confirmer ou infirmer ?

    • Je suis désolé de disconvenir courtoisement, ô très magistral Maître : d’abord, n’importe qui d’autre, en aurait fait autant, de Mélenchon à Flamby (que les vers le rongent ! ) en passant par MLP, NDA et Fillon … peut-être Poutou, et encore !
      Ensuite, le moment est mal choisi, même ceux qui n’aiment pas le foot, se laissent entraîner par cette liesse populaire et contagieuse … alors, « seule contre le reste du monde », elle a peu de chance de l’emporter.

  49. Et soudain, Mbappé mit 5 (cinq) doigts à une Pussy Riot qui passait par là :

    https://media.nouvelobs.com/referentiel/633×306/16576598.jpg

    La plus belle action du match *.

    Ceci dit, les socioscientologues ne tentent plus de nous faire le coup de la France fraternelle 3B tel Michel Wieviorka qui s’essaie à une sorte de toufriquietisme qui ne manquera pas d’être décliné à toutes les sauces dans les jours qui viennent : « La définition des Bleus de 2018 est juvénile et sociale, pas ethnique ».

    * avec, bien sûr, la toile ridicule du goal probablement dominé par son cerveau reptilien.

  50. Pluie opportune de cordes moscovites pour Toufriquet qui, en l’absence de Trump, a tenté de bâtir à la hâte un storytelling du premier-de-cordée-qui-mouille-le-maillot tout en refusant le parapluie (nucléaire) du tsar à talonettes :

    http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2Fa743c0d9bc2d5ab67ebb590f60cfd470%2F206528610%2Fpresident-gianni-infantino-president-of-russia-valdimir-putin-and-picture-id999516506&client=a1acac3e1b3290917d92&signature=a1a24240c353e8f57ba11b837ac7f32c58618416

    Remarquez, au fond, les galonnés de l’armée rouge déguisés en bombasses des Pussy Riot. C’est assez malin.

  51. Dans le roman d’Hawthorne (La lettre écarlate),la femme adultère est contrainte de porter une robe sur laquelle une lettre écarlate est cousue;la fiction est peut-être dépassée par la réalité « t qui sait s’il n’y eut point de femmes tatouées chez les Puritains ?

    https://www.britannica.com/topic/The-Scarlet-Letter-novel-by-Hawthorne

    Autre pratique dans les villages anglais:le « charivari » pour dénoncer les pratiques honteuses.

    • Le charivari se pratiquait en France dès le Moyen Age.

      http://expositions.bnf.fr/bestiaire/grand/09_04_bnf.htm

      Dans le Roman de Fauvel,un cheval parvenu à la célébrité prétend épouser une femme…C’en est trop,les villageois se mobilisent (ah il ferait Beauvoir qu’un cheval baisât une de nos femmes !) et organisent un charivari.

      Dans l’illustration fournie par la BNF, on peut regretter la présence d’une couverture sur le cheval.

      Une femme un peu perfide vendit un jour un cheval appartenant au Maître…c’était un hongre.

  52. Il Maestro a écrit

    « le quotidien jadis fondé par Sartre, et pour lequel je me suis battu (au sens viril du terme)… »
    et aussi
    « combien nos vaillantes combattantes qui n’ont jamais risqué que leur vernis à ongles… »

    Rapprocher ces deux phrases,c’est amorcer un questionnement:

    Existe-t-il un sens non viril du verbe « se battre »
    Les combattantes féministes mettent-elles du vernis à ongles ?
    Peut-on être courageux si l’on n’a pas de couilles ?

    J’ai découvert (un peu tardivement ) que la femme la plus courageuse est mille fois plus courageuse que l’homme le plus courageux.

    • Une histoire en guise d’élément de projet de brouillon d’esquisse de réponse :

      Alors qu’une fille a ses premières règles, sa cadette s’inquiète de toute cette ébauche sanguinolente.
      L’aînée tente de la rassurer : « C’est pas grave. C’est naturel, qui, que, dont et patati et ragnagna… »
      La petite, pas vraiment convaincue, répond : « C’est pas grave, c’est pas grave, on t’a quand même coupé les couilles ! »

      On peut ainsi trancher la question de base : oui, il faut des couilles pour être courageux mais des couilles virtualisées que les femmes peuvent ressentir comme des amputés ressentent leurs membres absents mais présents.

      • Couilles et prostate(s)

        Une femme n’a pas de couilles,on le sait;cela ne l’empêche nullement d’être courageuse.

        Naguère,Flo m’enseignait que les femmes n’ont pas de prostate.

        Or, elles ont deux glandes (jadis désignées sous le nom de glandes de Skene) ;en 2001 la FICAT (Federative InternationalCommittee on Anatomical Terminology ) a décidé de proscrire les termes de « glandes de Skene » ou de « glandes para-uréthrales » et d’adopter celui de prostates féminines.

        La femme a DEUX prostates.

        Le premier à avoir écrit sur ces glandes n’est pas Skene mais De Graaf (en 1672).

        cf:GRAAF, Reinier de (1641–1673)
        De mulierum organis generationi inservientibus tractatus novus: demonstrans tam homines & animalia caetera omnia, quae vivipara dicuntur, haud minus quàm ovipara ab ovo originem ducere.
        Lugduni Batav., Ex officina Hackiana, 1672.

        https://hagstromerlibrary.ki.se/books/18216

  53. « le seul des révolutionnaires pour qui j’ai de la sympathie  »
    Vous avez choisi l’indicatif-ce qui signifie que vous êtes certain d’éprouver de la sympathie pour Camille Desmoulins.
    Mais comme vous pratiquez le doute méthodique,vous ajoutez « peut-être » à votre phrase…

    Pourquoi écrivez-vous évènement » avec un accent grave (ce que l’Académie accepte depuis quelque temps ) alors que les partisans de la grande tradition française (dont vous êtes) préfèrent l’ancienne orthographe ?

    J’ai lu quelque part que l’élève Robespierre avait été choisi pour prononcer un « compliment au roi » et que ce dernier ne l’avait pas écouté. Pouvez-vous confirmer ou infirmer ?

    • Vous savez comment fut renversé Robespierre ? Fou de jalousie il avait fait enfermer Thérézia Cabarrus, la muse de Tallien à la Force ; à Thermidor elle lui envoya un billet ainsi rédigé : « C’est demain qu’on me tue, n’êtes-vous donc qu’un lâche ? » ce qui lui donna le courage de saisir au col Maximilien et de l’entraîner au bas de la tribune pour le faire taire – on connaît la suite.

  54. En l’occurrence c’est une catin la Cabarrus qui a défait le règne de la Terreur ! Courier et Stendhal n’ont pas tort de dire : cherchez la femme !

  55. Les vacances d’été,instaurées pour permettre aux élèves de participer aux moissons ?

    Dans Valeurs actuelles,le Maître écrit:

    « Je supplie … les parents de ne plus être jaloux des « grandes vacances » de leur progéniture. Jadis, c’étaient trois mois — précocement en juillet, pour les moissons, et jusqu’à tard en septembre, pour les vendanges. La France agricole pèse moins désormais que les industriels de la neige. »

    Je déteste (naturellement) Claude Lelièvre-qui ,du temps de Hollande,faisait de la basse propagande;mais quand il s’en tient aux faits et cites ses sources,il est lisible.

    (Et aujourd’hui,comme il est contre Blanquer,il ment beaucoup moins.)

    « En définitive, au XIX° siècle, les enfants de la bourgeoisie et de l’aristocratie ( qui étaient alors pratiquement les seuls à fréquenter les collèges et les lycées ) rejoignaient … leurs familles en été pour participer non pas aux ‘’travaux des champs’’ ( ! ), mais aux réseaux de sociabilité qui se nouaient alors en particulier autour de la chasse ( la chasse est d’origine ‘’noble’’ ; c’était même un privilège sous l’Ancien Régime ). »

    https://blogs.mediapart.fr/claude-lelievre/blog/261211/aux-origines-des-vacances-scolaires

        • Merci Pierre, je rectifie.
          Mais au XIXème les réseaux relationnels se faisaient par la chasse à COURRE et on ne chasse pas tout court en ETE.

          • Selon les escrologiste, et le Grand Livre de l’Apocalypse du réchauffement, si l’hiver est la période de l’effroi, l’été est la saison du frais frai …

  56. Au sujet de chasse avez-vous remarqué l’effet de meute hier soir avec les pillards et les casseurs des bandes islamo-africaines qui désolent nos belles villes ? Ces bandes nomades se regroupent pour détruire la civilisation – prolongez encore quelques décennies et il ne restera rien de l’Europe livrée à ces mentalités de hordes !
    C’est un substance ce que disait Donald Trump à Bruxelles l’autre jour.

  57. Le 16 juillet 2018 à 11 h 10 min,Dugong a dit :

    « On peut ainsi trancher la question de base : oui, il faut des couilles pour être courageux mais des couilles virtualisées que les femmes peuvent ressentir comme des amputés ressentent leurs membres absents mais présents. »

    Mais un amputé (d’une jambe par exemple) qui ressent des douleurs dans cette jambe a bel et bien eu deux jambes;les femmes n’ont pas été amputées de leurs couilles !

    Les oulipiens ont inventé le concept de plagiat par anticipation…

    Voudriez-vous inverser la flèche du temps ?

  58. A-t-on vu à Dubrovnik les supporters de l’équipe de football de Croatie s’en prendre aux commerces et aux voitures dépités de la défaite ?

    • A Zagreb la fête était au rendez-vous et les Croates s’apprêtent à recevoir leurs joueurs en grande pompe ! Il y a là une leçon de dignité …

  59. J’imagine bien le sentiment de honte de ceux qui il y a un an votèrent pour Emmanuel Macron et le voient aujourd’hui sauteur à Moscou !

      • Il me semble que dans The Cannibal Galaxy,roman extraordinaire d’une grande prosatrice (et essayiste) américaine (Cynthia Ozick), la devise complète du directeur d’école Brill est « Ad astra per ardua ».

        Cynthia Ozick est octogénaire, plus proche de 90 que de 80;nous aurons droit sans doute bientôt à des nécrologies,certaines pour midinettes…

        Le Maître s’intéressera-t-il à l’oeuvre?

  60. A quel moment passe-t-on d’une augmentation continue de la criminalité à une organisation mafieuse des sociétés ? Et à quel moment le substrat politique qui change devient révolutionnaire ?
    « Le Figaro » du jour fait un article sur Toronto capitale du crime au Canada ; on pourrait faire de même avec Marseille capitale du crime en Europe.
    Trudeau et Macron sont donc les phénomènes-miroirs politique de cette montée de la criminalité liée à l’immigration intensive.

  61. Qu’est-ce qui a émergé de soixante-dix ans de soviétisme en Russie quand le communisme s’est effondré ? Une société mafieuse d’une extrême violence politique. Ce n’était pas le fruit du hasard … et ce n’était pas un bruit insignifiant !

  62. A l’inverse à New York Rudy Giuliani a pris à bras-le-corps le crime dans une ville en faillite ; Donald Trump new-yorkais de souche s’est directement inspiré de cette politique et a été élu sur un programme de restriction de l’immigration et de remise en ordre de l’économie. Sécurité+Prospérité = America First !

  63. Tiens, Driout, au lieu de perdre le peu de temps qu’il vous reste dans votre pauvre vie à patauger dans la fange des néo-flippeurs, méditez plutôt ce discours hilarant tant il est gazeux. Pour le moment… Le jour où, une fois condensé, ce branlât entrera à l’école, ce sera nettement moins drôle.

    « Pour se tailler une place au soleil dans ce monde où l’innovation se shoote à l’intelligence artificielle, il va falloir apprendre à tout disrupter : les entreprises, les modèles d’organisation, les modes de travail, les mentalités, les valeurs et aussi soi-même ! Bref, on n’innove pas tout seul dans son coin ni avec les idées d’hier. Et allumer les moteurs de la fusée innovation réclame de « changer de logiciel » en recourant à la créativité de l’intelligence collective ainsi qu’à des écosystèmes agiles et performants. Une chose est sûre : même les grandes entreprises sont capables de se disrupter elles-mêmes. À l’instar de Gefco (4,4 milliards d’euros de CA en 2017 ; 13 000 salariés dans 43 pays). Créé il y a 75 ans, ce groupe opère dans la logistique industrielle globale et internationale. « En 2015, alors que la société se portait bien, mes collaborateurs se demandaient qui nous étions et où nous allions, se souvient Luc Nadal, le président du directoire de Gefco. Nous avons passé toute l’année 2016 à « décoder notre ADN », notre raison d’être. Et nous avons trouvé notre « inaccessible étoile » : Infinite Proximity. C’est-à-dire une entreprise logistique qui dit à ses clients, salariés et partenaires : ensemble, partout, de façon illimitée. » Au rythme de 12 réunions sur un an, la direction est allée voir ses 2 000 cadres dans le monde pour prêcher la bonne parole. « En partageant cette vision, on peut accorder une grande autonomie à nos collaborateurs. L’entreprise n’est plus tirée par les ordres de la hiérarchie mais par sa raison d’être » »

    https://www.latribune.fr/technos-medias/innovation-et-start-up/pour-disrupter-les-disrupteurs-il-faut-jouer-l-intelligence-collective-des-ecosystemes-785104.html

  64. Savez-vous quelle est la première nationalité d’immigration à New York depuis 1990 ? La nationalité chinoise !
    Giuliani est le fils d’un mafieux italien et il connaît l’influence de l’immigration italienne dans le développement du crime à New-York, entre 1940 et 1990 c’est d’Italie que venait le plus gros contingent d’immigrés !

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Démographie_de_New_York

    Cette période 1940/1990 est une période de relatif déclin pour la grosse pomme !

    • L’apogée de New-York c’est l’après 14/18 ; quand mon grand-oncle René arrive à New-York en 1921 venant du Havre et après avoir passé la période 1916-1920 en Angleterre, il est ébloui par la prospérité américaine alors qu’il a quitté un continent européen en ruines. Il était à Paris pour ses études avec son frère entre 1907 et 1916 mais Montmartre et Montparnasse n’avaient pas l’agitation éclectique et électrique de Broadway en 1920 !

  65. En ce qui concerne Marseille Brighelli est certainement plus compétent que moi mais tout le monde sait que pendant longtemps c’est la mafia corse qui a dominé à Marseille avant d’être remplacée par un mafia maghrébine.

    • « En ce qui concerne Marseille Brighelli est certainement plus compétent que moi … »

      Vous allez l’avoir votree paire de baffes,si vous continuez.

  66. Lu sur google actualités:

    « le DAB du président. »
    Violences sur les Champs-Elysées : « Ce QU’IL s’est passé, ce n’est pas quelques incidents, c’est gravissime »
    Entendu lors des matchs:
    « Le public pousse »
    « Ils vont au pressing avec plus d’agressivité, c’est bien »

    Je ne comprends plus parfaitement la langue de mon pays.
    Que puis-je faire, quelle nationalité demander ?

    • D’un commentateur de TF1, ce questionnement quasi lamatinien : « le ballon est-il heureux ? »

      Si les objets animés ont une âme peut-on dire pour autant que les ballons de foot ont du libre arbitre ?

  67. Juste une petite réflexion en passant, sur ce remake de 2018 du film de 1998…et je m’en vais.
    On a tous en tête le scénario du premier long métrage de 1998 qui avait ému les foules, le fantastique film d’aventures « Tous Blacks-Tous Blancs-Tous Beurs » tourné dans la joie pour des spectateurs adorant les romans-photos où la bergère transgenre épouse le trader, beau, riche et intelligent. Gageons, vingt ans après, que ce remake aura autant de spectateurs préférant le rêve à la réalité.
    Car il doit y avoir quelques belles enclumes ce matin dans les crânes des français à l’esprit « réveillé » aux hormones. Perso, je navigue entre consternation et inquiétude. Consternation parce que je croyais que quelques une de nos caractéristiques collectives étaient la narquoiserie, la distance ou l’ironie. Toutes « qualités » qui ont un revers, bien entendu, qui est le cynisme, mais qui permettent normalement de ne pas tomber dans l’idéologie de masse.
    Or, hier, le peuple français est sorti en masse, justement, crier sa joie –authentique, inutile de le nier– avec en tête de gondole un Président hurleur, toute réserve et narquoiserie disparues, devant un Vlad aux anges, qui lui, tout en retenue, n’en demandait pas tant.
    Alors quoi ? Avons-nous tant que cela subi l’étau de la réalité, ces dernières années, que la première occasion nous fasse tant péter les boulons ?
    Qu’est-ce que cette explosion dit de nous ? Que nous serrons les fesses, courbons la tête devant un destin dont nous nous sentons à la fois coupables et victimes, au point de vouloir tout oublier dans l’ivresse d’une victoire éphémère (car quoi de plus éphémère qu’une victoire sportive) ?
    Ou bien, et c’est hélas le plus probable, nous sommes tous devenus tellement conditionnés aux média que voilà, nous sommes médiatisés tel un cabot répondant aux appels de son maître. Média de masse, délire de masse..
    Et j’ai eu beau chercher et fouiller, je n’ai pas éprouvé le plus petit sentiment de fierté, de contentement, de grandeur ou de nationalisme à porter en plastron ce matin face à mes collègues anglo-saxons, pas la moindre émotion parce que onze types dont je ne connaissais même pas les noms ont marqué quatre buts hier, sur un terrain dont je ne connais ni les dimensions ni la signification, en jouant à un jeu dont j’ignore les règles. Et je pense que parmi « les contents » dehors d’hier soir, pas mal étaient en réalité comme moi… La seule différence qui me classe à part –avec quelques autres–, c’est cet étonnement incrédule mêlé d’inquiétude, à voir comment une foule est finalement si facilement manipulable.
    Nous devrions en fait rigoler narquoisement au regard de cette manipulation des foules, appelées à se réjouir sans penser ni aux causes ni aux procédés ni aux conséquences « voulues » de l’effet Mondial 2018.
    Cette liesse atroce d’un peuple entier cornaqué par ses media indigènes veules et minables pour une célébration de victoire sans aucun intérêt, nous rappelle curieusement qu’il est facile de conduire les moutons où l’on veut.
    Abattoir compris.

    Réjouis-toi coco, d’avoir quitté ce pays engrisaillé et oublie –jusqu’au prochain Mondial– la chute inexorable d’une nation devenue folle.

  68. A oui , Pincemi? … Bin vrai Hervé ? Bin ça alors Victor!
    On navet rien vu venir! On nous Avé pas dit! On nous a pas averti!
    On est pas responsable Constable!
    Car c’est du rude Gertrude!

    Y va falloir y aller à c’t’heure
    car faut pas faire attendre, mon tendre,
    Les SACRIFICATEURS.

  69. Pour augmenter, autant que faire se peut, la compréhension footballistique des betas-zéros du blog bourrés de moraline, voici un article simple basé sur la théorie marxienne de la valeur à propos la spécificité de la coupe du monde de foot

    https://www.jetdencre.ch/pourquoi-aiment-ils-le-football-seulement-lors-du-mondial-critique-marxiste-de-la-valeur-appliquee-au-football

    Et n’oublions pas ce profond fragment sartrien : « Au football, tout est compliqué par la présence de l’équipe adverse ».

    • Fragment qui prend tout son sens en comparant la finale de la coupe du monde de foot avec ça :

      https://www.youtube.com/watch?v=cdRyOusOmpY

      Certes, à Nuremberg, il y avait de nombreux petits goaleiters pleins de potentiel et un leader « inspiré » mais

      – à Nuremberg, pas de ballon ni d’objet de valeur *

      – à Nuremberg, pas de dribbles ni de trajectoires compliqués ; on marchait au pas et tout droit

      – à Nuremberg, pas d’équipe adverse si ce n’est celle, symbolique et bigarrée des « ennemis » de tout poil qui ont « justifié » ce déploiement populaire

      – à Nuremberg, les défenseurs tendaient systématiquement le bras droit car ils savaient qu’ils ne pas risquer le penalty

      * au sens sémiotique, certains commentateurs désignent l’épée de Charlemagne comme objet de valeur. Ceux là devraient tenter une reprise de volée avec un tel objet, ils auraient alors moins la tête aux bêtises…

  70. Et pour rester dans l’esprit de cette vivifiante espièglerie qui est la marque de l’orchestre des pinçons et pinçonettes d’ici,
    à savourer sous peu, cela ne saurait tarder,
    ce poème de Zalman! ( GRADOWXSKY).

    《Chaque jour je traverse une mer, une mer de sang.
    La nuit noire est ma compagne,
    Les pleurs et les cris, mes poémes,
    Le feu consumant les victimes est ma lumiere,
    L’odeur de la mort est mon arôme,
    L’enfer est ma demeure.》

  71. Les images de l’idylle naissante entre Toufriquet et la présidente croate sont évidemment particulièrement storytellisés nos media…

    http://i.f1g.fr/media/figaro/1280x580_crop/2018/07/16/XVM0ec41166-88e8-11e8-b8b4-8c07df39ac28.jpg

    … qui surnotent le fait que la dame a pris un congé sans solde pour assister aux matches. La pauvre ignore que le jouvenceau est de l’autre bord et que Toufriquette ne se sent aucunement en danger.

    Question week-end à dubrovniquer sans entrave, c’est râpé.

  72. Je loue le sort ou la divinité qui vous sied de m’avoir permis d’échapper à la plèbe hurlante en ce beau Dimanche: j’étais au repos à la campagne, ce fut un bonheur.
    Tempéré par l’obligation de revenir dans les pénates centro-marseillaises, ces trop courtes heures passées loin des barbares me font l’effet d’un taulard en permission…ou lorsque le remède est pire que le mal.
    In vino duvar veritas!

    • In vino veritas; qu’est-ce que duvar vient foutre là ?
      Je ne comprends plus le français d’aujourd’hui, soit; laissez moi le latin, merde !

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