9782366583878« Le cri d’alarme d’un ancien principal de Marseille », titrait la Provence du samedi 26 août, rendant compte du livre de Bernard Ravet, tout récemment paru (éd. Kero). Et le reste de la presse, du Figaro à l’Express en passant par Valeurs actuelles, a fait chorus (et il est invité sur BFM.TV à l’instant même où je mets en ligne cet article, mercredi 30, 19h et des broutilles) Curieusement (non, je blague), je n’ai rien trouvé dans les journaux de gauche, ce qui doit peiner l’auteur, qui n’a guère de sympathies pour la Droite — sans doute sans l’étonner. La Gauche serait-elle dans le déni ? Je ne peux le croire.

Je me suis souvent demandé ce qui fait qu’un livre arrive à l’heure — à l’heure où il sera lu. Il ne faut pas arriver trop tôt, c’est sûr — sinon on entre a posteriori dans la catégorie du « prémonitoire », sous-rubrique « Cassandre » : ceux qui parlent mais que l’on n’entend pas. Depuis les Territoires perdus de la République (2002 — quinze ans déjà, coucou les revoilà !), combien d’oiseaux de malheur ont dénoncé la mainmise de l’islam sur la société française en général et l’Ecole en particulier ? Le rapport Obin, dont Bernard Ravet parle longuement parce que le collège dont il était alors principal (« qui porte ce nom totalement improbable, « Versailles » — dans le IIIème arrondissement de Marseille) a été visité par Jean-Pierre Obin, avait été enterré par François Fillon, et il avait fallu toute une équipe, sous la direction de mon ami Alain Seksig, pour l’éditer (l’Ecole face à l’obscurantisme religieux, 2006) en l’étayant d’articles qui corroboraient le propos alors « inaudible » (dit Ravet) de l’Inspecteur général — dont un essai sur les filles musulmanes à l’école, paru peu avant sur Bonnet d’âne. Des filles dont Bernard Ravet fait grand cas (« la seule bouée de secours dont s’emparent certaines de ces jeunes filles, dit-il des jeunes Comoriennes, c’est la réussite scolaire »), mais dont il a vu, au fil de sa carrière, les minois obscurcis par les voiles : pour ne pas être emmerdées par les suppôts d’Allah qui font régner l’ordre, c’est-à-dire le désordre, et aussi pour grignoter le terrain. Leurs voiles les protègent et nous assiègent.
Parce que tout est question de territoire — les islamistes accroissent leur empire, les caïds (qui sont parfois les mêmes) définissent leur secteur de vente (où la police n’entre pas), et même le Principal, présent à la grille le matin, « marque son territoire, tous les jours ». « Le sas matérialise le fait qu’on pénètre dans un territoire où prévalent d’autres règles que celles du quartier ». Fort bien. Demandons-nous comment envahir l’espace des caïds et du wahhabisme. Comment les éradiquer.

Mais on peut arriver trop tard, et c’est le cas du bon livre de Bernard Ravet, auquel Emmanuel Davidenkoff, jadis pilier journalistique du pédagogisme triomphant, mais revenu pour l’essentiel des meirieuseries de sa jeunesse, a donné un coup de main. Ce qu’il dénonce, parce qu’un Principal retraité a récupéré son droit de parole, c’est ce qui est dénoncé depuis plus de quinze ans — y compris par moi-même avec Une école sous influence (2007). Le cri d’alarme est un dernier cri de détresse.
Que dit notre beau moustachu ? Qu’« il y a urgence » — c’est la première phrase. Ah oui ? Il y avait urgence il y a quinze ans — et tout ce que nous avons déduit de cette urgence, c’est une loi sur les signes religieux ostensibles mi-chèvre mi-chou, conçue pour ne pas empêcher la déferlante islamiste dans les universités (ou dans les hôpitaux). Comme le remarquait il y a quelques jours notre envoyée spéciale en Pédagolie, Jennifer Cagole, le personnel de l’Education nationale est soumis à la neutralité la plus stricte. Mais les élèves, les parents, le quartier, Marseille tout entier et le reste de la France ont le droit de proférer des menaces ou d’éructer des mots d’ordre, de boycotter les minutes de silence, de manifester leur fanatisme et d’étaler leurs superstitions. De voiler Voltaire.XVM0c14f7b6-8cd9-11e7-8851-28a86c911c0f Notre Principal moustachu se voit en « défenseur du territoire ». À ses côtés, des enseignants débordés, régulièrement agressés parce que certaines osent porter une jupe ou avoir les bras nus, le Conseil général de Jean-Noël Guerini (comme quoi on peut être un homme politique aux finances douteuses et un élu responsable), et des flics, ses seuls interlocuteurs pendant toutes ces années de violence sociale et confessionnelle (dans cet ordre). Parce que de l’institution Education Nationale, rien à attendre. Il a consciencieusement signalé tous les faits et méfaits, des années durant, quitte à faire passer ses collèges successifs pour des refuges de terroristes en devenir, sans que cela n’émeuve qui que ce soit au rectorat ou plus haut. « Pas de vagues » est le leitmotiv de tous ces couards écouillés qui occupent la hiérarchie du système éducatif.

Il y a des propositions dans ce livre. Raser ces collèges « enkystés dans des zones impossibles à réhabiliter ». J’ai adopté cette solution il y a 12 ans, lorsque dans la Fabrique du crétin je parlais des Zones d’Exclusion Programmée, et des ces ghettos éducatifs élevés au milieu des ghettos sociaux (mais il a fallu « attendre dix ans pour qu’un Premier ministre, Manuel Valls, ose appeler un chat un chat et parler d’apartheid »). « On y vieillit deux fois plus vite qu’ailleurs, J’allais découvrir qu’à Versailles, on vieillissait quatre fois plus vite. » Il faut réorganiser le premier cycle à l’intérieur des lycées de centre-ville, en organisant une carte scolaire en tranches d’orange — comme autrefois. Sinon, on continuera à avoir, à Versailles, à « Izzo » ou à Manet, des collèges sociologiquement purs — 100% barbares. Sinon les familles (maghrébines ou comoriennes) les mieux informées continueront à exfiltrer leur progéniture dans le privé — qui fonctionne bien mieux, figurez-vous, parce qu’il rassemble des enfants qui ont choisi, et non la lie de la boue.

On y vieillit d’autant plus vite que, comme je l’ai expérimenté dans mes 12 années de ZEP aux Ulis et à Corbeil-Tarterêts, le turn-over des enseignants, d’une année sur l’autre, est impressionnant. « 30 à 40% », dit Bernard Ravet. Il subsiste un noyau dur de missionnaires en terrain hostile, mais les p’tits jeunes capotent rapidement. Alors cessons d’imaginer que des enseignants expérimentés viendront spontanément se faire caillasser (c’est l’anecdote de départ du livre) dans ces sites de gestion des désastres. Il faut envoyer les mômes là où sont les profs — et les y noyer. Evidemment, sur une ville comme Marseille qui est déjà une wilaya algérienne, c’est compliqué — mais c’est faisable. Parce que l’auteur témoigne de la difficulté à constituer des îlots de savoirs dans des quartiers perdus. Ce qu’un élève gagne dans la journée, il le perd en 10 minutes en chouffant (faire le guet, je précise pour les puristes) pour les dealers du coin. Ou en remettant leurs voiles. S’obstiner à concentrer dans le même collège « 700 piles électriques, des gamins incapables de se parler autrement qu’en hurlant, hypersensibles à la moindre critique, éruptifs, impulsifs, imprévisibles ». Oui, il faut les noyer — non pas comme des petits chats, mais en les immergeant dans un grand bain de culture — avec une tolérance zéro : notre Principal de gauche (c’est évident) invoque Rudolf Giuliani et la façon dont il a remis de l’ordre à New York. Il faut décontextualiser les élèves, si l’on veut qu’ils cessent de dire, quand on évoque des études longues et complexes, « Ce n’est pas pour nous ».
Certaines anecdotes sont susceptibles d’une double lecture. Ainsi, un casse a permis de débarrasser le collège de tous les ordinateurs flambant neufs dont on venait de l’équiper. Bonne idée, pédagogiquement parlant. Les pays qui arrivent en tête dans le classement PISA ne laissent pas leurs élèves jouer avec l’intelligence artificielle : ils préfèrent qu’ils développent la leur, tout comme les ingénieurs de la Silicon Valley inscrivent leurs loupiots dans des établissements sans informatique. L’ordinateur devrait être un cadeau de fin d’études.

L’un des points intéressants de l’ouvrage est l’analyse psychologique de ces enfants perdus de la République. Ils sont au premier stade de l’état d’esprit du terroriste : ils se sentent victimes. Ce qu’ils font n’est, dans leur esprit, que réaction à une violence antérieure. Le discours sur le colonialisme n’a fait qu’accentuer ce sentiment (et l’islam, n’a-t-il pas colonisé des territoires gigantesques en réglant la question religieuse par le fer et par le feu ? N’a-t-il pas mis en esclavage plus d’Africains que la traite atlantique ? Que des enseignants collaborent avec la déviation des faits est intolérable). Les savoirs que l’on tente — difficilement — de faire passer sont pour eux la culture de l’ennemi. Darwin, Voltaire, Molière, Corneille, tous pourris. Et les obligations d’EPS aussi. N’importe quel enseignant sait désormais que les garçons, en classe, opèrent une auto-ségrégation vis-à-vis des filles — toutes impures, toutes des salopes sauf ma mère et ma sœur qui sont des saintes. Ce qui autorise l’oncle et le cousin d’une gamine à la violer consciencieusement, raconte Ravet, parce qu’elle a déjà fauté, selon eux — et qu’elle n’est plus qu’un hangar à bites : sachons-lui gré d’avoir collaboré avec la police pour faire tomber ces salopards.

J’ai pris pas mal de notes sur ce livre, mais finalement, je préfère que vous le découvriez vous-mêmes (il est déjà en réimpression, m’a dit mon libraire). J’ai pris contact avec l’attachée de presse de l’auteur, en demandant un rendez-vous pour préciser certains points — après tout, nous habitons l’un et l’autre Marseille. On verra bien — auquel cas, je vous en imposerai une deuxième tranche.

Jean-Paul Brighelli

PS. Comme l’a remarqué l’un des fidèles de Bonnet d’Âne, la couverture reprend, dans le contraste des couleurs / valeurs et des graphismes, celle de mon livre sur Voltaire ou le jihad.voltaire-ou-le-jihad-de-jean-paul-brighelli-1102286446_ML Bah, soyons généreux, accordons-lui le bénéfice du doute, puisqu’après tout nous défendons la même école, et le même savoir-vivre (non, non, pas le « vivre ensemble » !).

94 commentaires

  1. Qu’on envoie ces dégénérés casser des cailloux sur la 66.
    Qu’on mette aussi dans le camion tous les rappeurs avec leurs dentiers en cuvettes de gogues.
    La donne est à trèfle. Bourbon.

  2. Félicitations !
    Je viens à peine moi-même de terminer le livre, votre premier commentaire est excellent ( votre capacité de travail m’impressionnera toujours; vous dormez parfois?)

    « Que dit notre beau moustachu ? Qu’« il y a urgence » — c’est la première phrase. Ah oui ? Il y avait urgence il y a quinze ans  »

    Il y avait urgence, effectivement je suis entièrement d’accord, il y a quinze ans et même avant et c’est quand même très regrettable, à mon sens, que les « chefs » d’établissement se soient tous tus ( à ma connaissance) comme un seul homme .

    • Et désormais ils protestent contre le bouquin de Ravet — voir le Figaro d’aujourd’hui où notre auteur occupe deux pages pleines, en sus de la une. À les en croire, tout va bien.
      Des claques !

      • Peut être protestent ils sur la part de fantasme de Monsieur Ravet. Qui a été vérifier toutes les anecdotes racontées ? Je ne nie d’aucunes manières les problèmes religieux dans les établissements scolaires. J’accorde du crédit à vos ouvrages à celui de Monsieur Ravet un peu moins. Je pense que vous n’avez pas les mêmes objectifs. Car celui de notre moustachu fait un peu trop dans le sensationnel avec certaines expériences non vérifiables et un peu dans le sens de ce que l’on veut entendre. Sinon le collège Versailles est dans le 3eme pas dans le 14eme.

        • Disons que je me fie à Emmanuel Davidenkoff, qui vient de l’école opposée à celle que je défends, et qui est un très honnête journaliste.

          • Davidenkoff l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’homme qui lui a dit que le numérique était la solution pour réduire les inégalités scolaires. Il y a plus crédible comme journaliste. Je suis devenu athée après avoir suivi les cours d’un brillant prof de français qui a su me tirer vers le haut en me faisant lire de grands auteurs. Il n’y a pas de solutions miracles mais ne pouvons nous pas commencer par repenser l’instruction et arrêter d’écouter ces pompiers incendiaires. Combien de génération abrutis par le projet ordina13 par exemple.

  3. « Il faut envoyer les mômes là où sont les profs — et les y noyer »

    L’immersion, yakeça. Bien sûr, il faudra discrètement s’assurer que tous les chefs d’établissement ont bien compris le sens profond de la consigne.

    Pour l’heure, une sage précaution consistera à s’assurer que tous les mômes peuvent faire un 50 m dans une piscine publique pleines de bactéries et virus aux noms exotiques, poings liés dans le dos et les pieds dans une bassine remplie à ras bord de béton.

    • pleine…

      PS le collège Izzo, non loin du port (pas le vieux, le vrai) arborait de magnifiques conteneurs peints à l’entrée. Histoire de rappeler aux mômes qu’ils ne seront jamais dockers ?

    • les bougres savent suffisamment nager pour te pourrir une classe, même à deux contre 26.
      J’ai le prurit qui ressort en entendant les mots « mixité sociale » et « hétérogénéité ».

      • même prurit que vous j’ai enseigné 13 ans en lycée ZEP de la RP

        lu tous les livres cités
        depuis 20 ans je savais voyais ce qui arrivait
        moi je suis convaincue que tout cela est volontairement programmé mais je ne comprends toujours pas dans quel but .

        enfin je suis en retraite depuis un an .. et me marre quand j’entends parler de manque crucial de profs ds certaines zones …

        • « moi je suis convaincue que tout cela est volontairement programmé mais je ne comprends toujours pas dans quel but »

          Avez-vous lu le rapport de Terra Nova « Gauche : Quelle majorité électorale pour 2012 » ? http://tnova.fr/system/contents/files/000/000/704/original/Rapport_Terra_Nova_Strat_gie__lectorale.pdf?1436783291

          Celui-ci préconise à la gauche d’aller chercher son électorat dans la « France de demain » – constitué entre autres par « les minorités et les quartiers populaires » – en mettant l’accent sur « les valeurs culturelles » et en ayant « un discours d’ouverture sur les différences, une identité nationale intégratrice… « . Et elle prône, dans un autre rapport (http://tnova.fr/notes/musulmans-de-france-pour-une-citoyennete-inclusive), l’émergence d’une « puissante citoyenneté musulmane » et « l’avènement rapide d’une classe politique d’origine musulmane », affirmant que « le rôle du politique est (…) d’accompagner au mieux cette mutation en cours (…) et d’en définir les nouveaux équilibres culturels.»

          Ces rapports me semblent apporter un éclairage sur le but de ce que vous indiquez percevoir comme « volontairement programmé ».

    • Ne restera plus ensuite à ouvrir quelques centres de déradicalisation pour zintellectuels de gauche épris de grandes envolées révolutionnaires, qui ces derniers temps comptaient beaucoup sur la Repentance pour se refaire la cerise, et ne lâcheront pas le morceau comme ça. Pas plus d’ailleurs que leurs chouchous des minorités.

      • Réinvestissons les îles de Poulo-Zeudore, paradis des dugongs, pour y instaurer le fameux internat d’excellence cher au taulier sur les rogatons de l’ancien bagne. Les autorités locales, encore éprises de culture française, adoreront y placer leurs mouflets. On y rapatriera la non moins fameuse petite taule de Biên Hòa en plein dans le parc national.

        • S’ils n’aiment pas la France, à tort ou à raison, il est préférable qu’ils cultivent leur détestation chez eux plutôt qu’ici.

          Donc, par quelque côté qu’on aborde vos « ‘idées »…

  4. « De l’audace, toujours de l’audace ! »

    C’est mon grand-père qui disait : Il ne faut pas croire, il faut savoir !
    L’audace aujourd’hui c’est de s’en tenir aux choses sues par cœur et d’écarter d’un geste large les croyances et les on-dit.
    Relève ta tête fier Sicambre du savoir !

  5. Vous vous souvenez de cette somptueuse ânerie de Roland Barthes ? « La langue est fasciste ! »

    Eh bien oui ! le langage sert à ordonner les connaissances et la classification de notre savoir est un atout majeur de notre intelligence ; il économise la mémoire et forme l’arsenal de l’esprit comme aurait dit Napoléon Bonaparte.

  6. Un journaliste soupçonneux (car c’est le coeur de son boulot, autant qu’aux flics somme toute) traque les « relents coloniaux » et se fourre le doigt dans l’oeil :

    http://www.ina.fr/video/CAB7500480901

    C’est, semble-t-il, le triste lot des enfants gâtés révolutionnaires, et autres fonctionnaires anarchistes.

  7. P.S. : Je souhaite une bonne rentrée à tous les professeurs…! (un peu de fayottage ne nuit jamais… !)

  8. http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2017/08/31/31003-20170831ARTFIG00109-interdiction-d-autant-en-emporte-le-vent-jusqu-o-ira-la-guerre-culturelle-aux-etats-unis.php

    Au vent mauvais…
    Bientôt pas sur vos écrans.

    Sur le bouquin du principal retraité – que je ne lirai pas, because souvenirs trop frais- que dire sinon qu’il y a 25 ans c’était déjà presque trop tard.
    L’EN est un alchimiste, qui transforme en merde tout l’or qui y rentre. On ne pourra dire, comme les cheminots en 40, qu’on ne savait pas. On savait, on a fermé notre gueule, on a fait semblant.

    • Ne mettez pas tout le monde dans le même panier svp; il y a des profs qui ont parlé, j’en connais; il en est même qui ont écrit.

      • merci abc maths
        j’en fais partie .. dès les années 85 – 86 j’ai commencé à comprendre , à voir ce qui se passait, à réagir , prévenir ..pour finalement fuir
        ( bien sûr je me suis fait traiter de tous les noms par la majorité de mes collègues puisque j’adhérais à un syndicat non politisé ni financé par aucun parti et qui disait -assez haut -déjà à cette époque- ce qui se passait et annonçait ce qui se passe malheureusement )

        • Vous avez raison: Les gros problèmes de discipline et parallèlement la montée progressive des violences de toute sorte- car presque tout vient de là – ont commencé dès les années 80 et les « autorités »( je suis obligé de mettre des guillemets car le mot est ici incongru) étaient très bien informées.

  9. « il faut les noyer…en les immergeant dans un grand bain de culture »
    On pourrait espérer que, les progrès techniques réduisant les distances intellectuelles et physiques, les hommes cesseraient de croire à ces religions toutes plus simplistes les unes que les autres et réussiraient à vivre en paix intelligemment. Il n’en est rien !
    Une religion stupide en remplace toujours une autre plus bête encore. Nécessité fait loi. Les Barbares –« les suppôts d’Allah qui font régner l’ordre, c’est-à-dire le désordre, et aussi pour grignoter le terrain »– eux aussi en ont besoin pour structurer leur imbécillité et leur pouvoir temporel. C’est dans la nature même de l’Homme: plus il se civilise, plus il s’humanise, plus il s’affaiblit…et les Barbares le remplacent, se civilisent, et ainsi de suite…
    On pourrait facilement désespérer si on prenait la vie au sérieux, mais je sais bien qu’il ne s’agit que d’un mauvais moment à passer entre crétins se rêvant immortels, se croyant importants et se pensant faits à l’image de Dieu…Foutaises éternelles, divines folies !
    En vérité je vous le dis, n’importe quel terrien ne vaut rien. Il se prend pour une fleur rare, mais, foi de squatteur stagiaire d’Observatoire, il n’est au mieux qu’un brin d’herbe d’un gazon mal entretenu dérivant dans le cosmos.

    • Salut à toi Grand Brin d’Herbe illuminant la Prairie céleste où les chevaux de l’immortalité vont paître !

      Je vais écrire l’hymne à GBH … après Walt Whitman mon maître es-immortalité.

      • Houlala Pierre ! Me mettre dans ton Panthéon aux côtés de W.W…il est peut-être temps de changer de cognac !
        Ai découvert W.W. par le biais d’un vieux film de Jarmusch, « Down By Law » qui passait à la TV où Roberto Benigni récitait en italien des passages de Whitman et de Robert Frost. Superbe !
        J’adore cette manière de poésie qui surgit sous la prose des jours; elle ne mange pas de pain mais a partie liée avec l’éphémère et l’amour peut-être.

        • Flo
          « Tout le paradoxe de ce sentiment, la certitude qu’il vous est éternel. »

          Beau sujet de dissert,comme dirait le Maître: »Certitude et croyance ».

    • Lisez donc l’histoire des cents prochains siècles, vous y apprendrez la différence entre les Court-vivants (hédonistes, c’est nous) et les long-vivants (c’est l’Islam par exemple) . A terme nous perdrons , puisque nous n’avons de valeurs que l’individu et non l’espèce

  10. « Ce qui autorise l’oncle et le cousin d’une gamine à la violer consciencieusement… parce qu’elle a déjà fauté, selon eux — et qu’elle n’est plus qu’un hangar à bites ».

    Ami JPB, vous n’avez pas idée de la curiosité des fillettes de moins de 9 ans, l’âge légal islamique, qui considèrent à juste titre les vieux branlants comme d’excellents branleurs.
    L’Enfer n’inquiète que les crédules, les hommes libres chérissent la mère…et ses filles !

    • Je ne sais pas quelle herbe mon roseau pensant préféré fume mais c’est certainement de la bonne !

  11. On ne devrait jamais quitter Montauhauban ni Albi et encore moins pour sillonner les mers du sud.

    Tout ça pour finir en gueuleton aux naturels et aux autres poissons.

  12. Mais qu’est-ce que c’est que cette obsession des crouilles ? On finirait par croire que Brighelli aime leurs enfants , aux ratons ! Et qu’il en a pitié en plus !
    Faut être plus dur que ça , BriBri , on ne fait rien de grand sans être dur .
    Les chouffeurs sont parqués dans des écoles-ghettos , donc ils n’emmerdent personne , sauf des enseignants dont c’est le boulot de souffrir , comme les éviscéreuses de poulets .

  13. C’est marrant comme des commentaires d’une banalité extrême peuvent ne pas être publier pendant que d’autres à la limite du nazisme peuvent passer.

    • C’est idiot. Personne n’est censuré sur Bonnet d’âne, sauf offense manifeste à la loi (2 fois en 12 ans).
      Mais le robot met de côté les posts des nouveaux venus, en attendant que je les valide.
      Et je bosse, parfois — je ne suis pas à l’affût derrière mon écran.

  14. L’immersion ?
    Vous savez bien qu’un élève perturbateur peut pourrir la vie d’une classe. D’autre part, comment faire ? obliger les établissement scolaire à prendre des élèves dont personne ne veut ?

    • Pertinent.
      Peut-être au contraire les mettre ensemble dans des collèges-prisons-armée.
      Pas très sexy ni vendeur politico-médiatiquement, mais règles précises et tolérance zéro, sanctions expliquées et appliquées, encouragements à la moindre réussite et à tout progrès, créer petit à petit une classe de « récupérables »…

  15. Inventions du Maître;subtilités du vocabulaire:

    « Pas de vagues » est le leitmotiv de tous ces couards écouillés qui occupent la hiérarchie du système éducatif. »

    « couards écouillés »:belle assonance.

    Un arbre étêté eut un jour une tête;un « couard écouillé » eut un jour des couilles.

  16. Tout cela me fait penser à un plan concerté peut-être pas depuis le départ mais depuis que nombre d’élites essaient de cacher tout ce qu’ils ont croqué. La gauche s’est bien servie la droite un peu moins mais chut pas d’amalgame.

  17. Le fait religieux et la vérité scientifique font très mauvais ménage !

    Comme vous le savez sans doute Pierre Teilhard de Chardin (1881-1955) était à la fois prêtre et géologue – il avait suivi un enseignement au Museum de Paris avant guerre. Après 14/18 il donna des cours à l’institut catholique de Paris et des causeries pour les grandes écoles en tant que paléontologue. Il écrivit quelques pages qui transpirèrent jusqu’au Vatican et il fut immédiatement muté hors de Paris jusqu’à … Tientsin !

    Son œuvre écrite sera posthume.

  18. Ravet va être accusé -si ce n’est déjà fait- d’islamophobie et lepénisé par les inquisiteurs islamo-gauchistes du Monde, de Libération et de Médiapart. Après cette excommunication médiatique valant mort sociale, son discours sera inaudible.
    Et c’est ainsi qu’Allah est grand écrivait Vialatte…

    • C’est incroyable ! Je viens de parcourir ce document, je croyais le rapport sur les territoires perdus… perdu justement sur les rayonnages de quelque administration. Mais non, il est en ligne bien officiellement sur le site du gouvernement.
      Hallucinant !

      • Et il a été publié par une maison d’édition sérieuse en 2007 — avec des commentaires nombreux et judicieux.

  19. Les « couards écouillés » n’occupent pas que « la hiérarchie du système éducatif ». Ils sont face à la meute : parce qu’on les y a mis. S’ils avaient une once de respect pour eux-mêmes, pour leur profession (i.e, aimer réellement sa discipline), pour leurs élèves, la meute s’appellerait encore une classe. Mais non… Les profs d’aujourd’hui (entre 30 et 50 ans) sont tout aussi légers, festifs, narcissiques que la meute. Elle le sait et se régale…

  20. Le grand chef politique, vainqueur de la belle alliance, vous rétorquerait que vous êtes drogués aux faits divers ou aux anecdotes.

  21. Les islamistes de tout poil ne pourront rien contre les promesses des xénotransplantations :

    http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/en-chine-la-greffe-d-organes-de-porc-ogm-sur-l-homme-de-plus-en-plus-tentante_1939274.html

    Les émirs du Golfe se feront transplanter les premiers pour gagner quelques années suscitant l’envie du bas peuple. Il est même possible que certains d’entre eux pourront être transplantés directement sans bidouilles CRISPR-Cas9 particulières tant les deux espèces semblent parfois incroyablement proches.

  22. Mais Jean-Paul Brighelli, pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple, et pourquoi faire appel à son attachée de presse pour contacter Bernard Ravet, alors qu’il vous suffit de consulter les «pages jaunes» de Marseille où cet auteur figure comme tout un chacun…

    • Parce que je veux établir un dialogue, et non le harceler. D’ailleurs, en ce moment, il ne doit plus décrocher…

    • Remarquez que le fabricant est qualifié de « géant » et, circonstance aggravante, ils s’y sont mis à deux (Johnson et Johnson) pour designer le zimbrec. On ne s’étonnera donc pas de la transformation d’une honnête foufoune en un hangar venté occupé par un géant doubleXL.

      Une &évidence pour clore (?) cette affaire : si ces femmes n’avaient pas renoncé à la sodomie, elles ne se seraient pas retrouvées avec un polichinelle dans le tiroir suivi d’un engin painien * dans le pelvis (presley).

      * de l’anglais pain, bien sûr.

  23. bonjour à tous,
    le colonel KADHAFI n’a t’il pas évoqué l’islamisation de la France en disant, lors d’un colloque, nous n’avons pas besoin d’armée pour coloniser l’Europe :
    , la fécondité de nos femmes y pourvoira, elles enfantent entre 4 et 8 fois sinon plus lorsque les Européennes font péniblement 1 à 3 enfants. conclusion : à ce rythme, dans trois générations, l’Europe sera arabanisée
    tant par la religion que par l’aspect. Ceci n’est pas du racisme mais un fait mathématique indéniable.
    Je ne parle pas du coût des cotisations sociales ainsi distribuées, grâce à nos impôts, à tous les migrants illégaux.
    Bravo à l’Equipe Africaine de France , 4 à 0 contre les Hollandais : Où donc est la parité dans nos équipes sportives au regard de la représentativité des différentes couleurs de peau
    PAUVRE FRANCE

    • Difficile de faire plus concentré dans le genre concaténation bas de gamme.

      Ceci dit, la référence à « l’arabanisation » montre à l’évidence comment tout ce pastis se résorbera de lui-même par l’effet intégrateur du militantisme des familles Ricard/ Duval/Pernod/Bardouin et al.

      Le péril jaune, tu parles !

    • Ce n’était pas Khadafi, mais Boumediene, si ma mémoire est bonne :

      « Un jour, des millions d’hommes quitteront l’hémisphère Sud pour aller dans l’hémisphère Nord. Et ils n’iront pas là-bas en tant qu’amis. Parce qu’ils iront là-bas pour le conquérir. Et ils le conquerront avec leurs fils. Le ventre de nos femmes nous donnera la victoire.» Houari Boumediene (dans son discours à l’ONU en 1974)

    • Mais depuis, notre équipe de « France d’aujourd’hui » a été tenue en échec par le très modeste Luxembourg, qui compte 3 fois moins d’habitants que nous comptons de… licenciés !

  24. On n’a pas toujours sous la main un casque de moto pour donner une vigoureuse impulsion au dialogue inter-sexuel ! On fait avec ce qu’on a … une paume un peu empruntée et mal-armée !

    Sinon je conseille le rouleau à pâtisserie aux députés en marche du bataillon de choc !

  25. Je suis tahitien, j’ai vecu 16 ans en métropole ( Toulon et autres ports)
    Je suis atterré de voir l’évolution de la société française, et heureux qu nous n’ayons pas à la subir . Mais nous ne la subissons pas parce que nous ne le voulons pas.
    Nous somme un peuple imprégné de valeurs séculaires
    -nos généalogies qui agrègent nos familles,
    -notre dimension » religare » qui uni notre communauté
    oui nous sommes religieux, et nous avons phagocyté, « tahitianisé », la religion chrétienne qui nous a été imposé au milieu 19eme siecle et aujourd’hui Catholiques protestants mormons adventistes pentecôtistes et juifs vivent en parfaite harmonie, mais la plupart d’entre nous cultivons en parallèle nos références à notre » mana » a nos ancêtres. » Corps âme esprit coexistent en nous » donc aucun besoin de combler un vide existentiel de l’ordre du « qui »
    Nous somme renommés pour notre sens de l’accueil Mais « Comment pourrais-je te dire bienvenu chez moi si chez moi tu es chez toi »
    Celui qui débarque chez nous est accueilli mais seuls ses enfants nés a Tahiti ou y ayant grandi pourront (et il le feront) se targuer d’être tahitien. Car pour nous tous c’est une fierté de l’être.
    Et si quelqu’un commence a déblatérer sur Tahiti et les tahitiens il se prendra en plaine gueule « mon gars si tu n’es pas content de vivre ici rentre chez toi » et aucune asso ne viendra porter plainte.
    Un Imam s’est aventuré chez nous il y a 3/4 ans il a commencé a prôner ses valeurs, la totalité de la population s’est levée, aucune asso philo bobo n’a pris sa défense , il est reparti
    Il ny a pas de mosquée chez nous  » serions nous par dérision de l’histoire les derniers gaulois  »
    bonne chance a vous

    • « Il ny a pas de mosquée chez nous » serions nous par dérision de l’histoire les derniers gaulois » ?
      dites-vous…
      C’est très drôle — Papeete comme petit village gaulois résistant encore et toujours à l’envahisseur… Vous devriez en faire un roman uchronique.

    • Les liens organiques de la Polynésie Française avec les pays du Golfe ont pourtant été décrits depuis lurette :

      https://www.cairn.info/load_pdf_do_not_index.php?ID_ARTICLE=HERM_065_0056

      « … Restent donc les dépenses de l’État pour alimenter le circuit économique. Hors dispositifs de défiscalisation, elles ont régulièrement augmenté, de 107 milliards de FCP en 1990 à 140 en 2000 et 179 en 2010. La protection qu’offre cet énorme matelas de sécurité a pu faire comparer la Polynésie française à un émirat pétrolier et, de fait, en données par habitant, le montant de la manne métropolitaine en 2008 était comparable à celui des exportations d’hydrocarbures du sultanat d’Oman. Par contre, cette ressource n’a jamais été économisée pour alimenter l’équivalent d’un fonds souverain utile au développement. »

      Tant que le mana circule…

  26. La victimisation est au coeur du mahométanisme! Le prophète Mahomet et ses « sabres d’allah » conquièrent et tuent parce qu’ils se sentent trahis…en premier lieu par les juifs de Yahtrib (Médine) qui n’auraient pas respecté la charte! Depuis, on apprend à psalmodier (selon les règles du tajwid) le coran et au moins 17 fois par jour la sourate La vache (sic!) qui prêche la haine des « égarés » i.e tous les non-soumis à allah (ne pas traduire par dieu!) Si on renie (apostasie) ce projet politique (dîn) on risque la peine de mort dans tous les pays qui ont la charia dans leur constitution et les mahométans se privent d’un paradis rempli de 72 vierges et les mahométanes d’un jeune homme en érection permanente! La messe est dite et ce n’est pas la peine d’ergoter!

  27. M.Ravet parle de son vécu et cite des faits réels. Voila un Homme de terrain. C’est beaucoup plus important et ,surtout, plus crédible, que les grandes théories plus ou moins partiales de certains intellectuels.

    je regrette de ne pas arriver à le contacter pour l’encourager et le remercier.

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