La Bibliothèque nationale vient de retrouver un lot de cartes de lecteurs célèbres, aujourd’hui disparus — il ne reste d’eux que ce qu’ils ont écrit, ou produit, ou vécu, et le souvenir de leurs lectures, dont malheureusement il manque le détail.
Mais on peut toujours les reconstituer. D’autant que les dates inscrites sur les cartons jaunis donnent à penser qu’ils se sont fréquentés — au moins dans l’espace commun, sous les lampes toujours insuffisantes de la Bibliothèque de la rue Richelieu. Qu’ils ont communié au moins dans l’amour des livres, où ils venaient trouver de quoi en écrire, tant il est vrai que le lion est fait de mouton assimilé. Ils parlaient bien des langues, mais ils étaient tous francophones de cœur — à une époque où le français représentait encore quelque chose, autre chose que ce à quoi les imbéciles qui écrivent les programmes, rue de Grenelle, voudraient le réduire.
Il y avait même parmi eux des migrants — on disait « émigré », à l’époque. Pas même « immigrés ». Des gens venus d’ailleurs, comme Stefan Zweig, austro-hongrois, Hannah (avec deux « n ») Arendt, prussienne, ou Natalie (sans « h » à l’origine) Sarraute, « née Tcherniak » à Ivanovo-Voznessensk, de nationalité russe.
Peu de Parisiens pur jus là-dedans. Bachelard est né à Bar-sur-Aube, Breton à Tichebray — mais tous deux sont morts à Paris.

 

 

Seul Césaire, dans cette liste, est né à Basse-Terre et mort à Fort-de-France — Martinique un jour, Martinique toujours. C’est même là que j’avais eu l’honneur (si !) de le rencontrer. J’étais beau comme un soleil !Zweig a quitté l’Autriche en 1934 — mais sa carte de lecteur est de l’année 1932 : il venait déjà chercher à Paris une liberté qu’Hitler, qui se préparait à l’époque aux élections de 1933, ne risquait pas de lui procurer, lui dont les œuvres seront jetées au bûcher pour célébrer l’arrivée des nazis au pouvoir. En 1932, avait-il déjà le pressentiment qu’il mourrait dix ans plus tard au Brésil, main dans la main avec Lotte, sa secrétaire et désormais amante depuis qu’au début des années 1930, justement, sa relation avec son épouse se dissolvait fatalement ? Paris, loin de Friderike… Il n’écrivait plus de fiction, à cette époque — il s’intéressait à Erasme. La BN devait lui procurer tout ce qu’il fallait sur le Maître de Rotterdam.
A-t-il rencontré là André Breton, qui y avait été mis en carte dès 1931, et qui commençait sans doute à lire les textes qu’il aura l’idée de rassembler en 1935 et qui figureront cinq ans plus tard, juste avant son départ pour l’Amérique, dans l’Anthologie de l’humour noir ? L’un des mouvements les plus fréquents, dans les bibliothèques, consiste à jeter un regard, au passage, sur ce que lisent les autres — particulièrement quand ils se lèvent, laissant leurs livres ouverts, pour aller aux toilettes ou fumer une cigarette. Qu’est-ce que Zweig, grand polyglotte devant l’Eternel, pouvait penser de ce jeune trentenaire à la chevelure soigneusement rejetée en arrière qui accumulait sur sa table Swift, Sade, ou Thomas de Quincey ? « Des lectures curieuses, vraiment… » Souvenir — que me veux-tu ? — de la jeune fille qui lisait sagement l’Histoire de Juliette à la Bibliothèque Nationale, un jour, dans les années 1970…
Parce qu’il y avait à l’époque un Enfer — les livres qui y étaient exilés sont encore référencés ENF. Sade était en enfer — et sur la table de Breton. La jeune Nathalie Tcherniak épouse Sarraute (depuis 1925) y lisait peut-être Flaubert, qui alimenta vingt ans plus tard l’Ere du soupçon. Breton n’en parle pas — le « hasard objectif » des surréalistes, qui lui fit rencontrer Nadja dix ans auparavant, venait de l’associer à Jacqueline Lamba, ex-prof de français, danseuse au ballet aquatique du Coliseum, piscine transformée en music-hall. Breton a sans doute cru rencontrer Mélusine, il en a tiré l’Amour fou — et, après leur arrivée aux Etats-Unis, un certain nombre de déconvenues, quand elle le quittera en 1942 pour David Hare.
En 1936, autre rencontre possible, celle d’Aimé Césaire et d’Hannah Arendt. Le chantre de la négritude y venait probablement avec Senghor, alors tout jeune agrégé de grammaire, qui rentrait régulièrement à Paris — il avait été nommé au lycée Descartes, à Tours : arrivée à Montparnasse, direction Clignancourt — et changement à Châtelet pour descendre deux stations plus loin, au Palais-Royal — la station où se sont peut-être croisées dans l’escalier toutes ces belles intelligences.
En tout cas, les uns et les autres, tous nés au tournant du siècle (que s’est-il passé dans le ciel pour que vers 1895-1900 éclosent en Europe tant de génies, de Breton et Céline à Sartre ou Sarraute — épuisant le réservoir durablement ?) n’ont pas manqué de repérer la barbe de Bachelard, descendant presque jusque sur la table où le philosophe s’usait les yeux à décrypter la légende d’Empédocle et les textes de Novalis — qu’il utilisera dans la Psychanalyse du feu en 1938. Les surréalistes faisaient grand cas de Novalis — j’entends d’ici Breton pester parce que le professeur de l’université de Dijon lui aura piqué les Hymnes à la nuit… Quoique… Bachelard lisait l’allemand, et Breton, qui fut toujours nul en langues étrangères, devait pratiquer la traduction de 1833 de Xavier Marmier.
Dijon / Gare de Lyon — et là, c’est direct jusqu’au Palais-Royal. Cette ligne 1, avec ses voitures vertes (en seconde) ou rouges (en première) faisait un bruit infernal. Bachelard entendait-il le fracas des roues d’acier réverbéré par les voûtes noires où fugacement se lisait la « réclame » du Bo-du Bon-Dubonnet…
Dans un roman tout à fait angoissant, la Maison des damnés, Richard Matheson brode sur « l’énergie résiduelle », ce concept bien pratique, quand on écrit des contes fantastiques, selon lequel les grandes passions ont laissé dans les murs qui les ont abritées une source d’énergie susceptible de se revivifier de temps à autre. Imaginez-vous ce que ces grandes intelligences et ces puissants délires ont laissé de vitalité potentiellement active entre les murs de la Bibliothèque nationale ? Ah, si les idées pouvaient ressortir des murs…
C’est fini aujourd’hui. La consultation des ouvrages les plus rares se fait en ligne. Il n’y a plus d’Enfer — sinon sur le Web Sombre. Et maintenant que tout est informatisé, à la bibliothèque François Mitterrand qui domine la Seine et nos amours, faut-il qu’il m’en souvienne, que restera-t-il de nous, lecteurs itinérants, quand un crash aura anéanti la mémoire de notre passage ?

Jean-Paul Brighelli

167 commentaires

  1. Holà jpb, billet intéressant mais qui se termine en polyphonie de fausses notes nostalgiques !
    Deux conseils issus des riches heures de l’Institut St-Emilion-Bartabacs:
    Luxure, plutôt que lecture !
    Jouir plutôt que jaunir(*) !

    (*)sauf dans le pastis !

    • Quand un blanc-bec trempe trop souvent son nez dans le pastis il devient béjaune.
      les béjaunes plaisent-ils aux divines chinoises (comme,e.G. Gong Li)?

  2. Je viens de céder l’histoire de la littérature française de Paul Guth dédicacée à Alain Griotteray un des premiers étudiants-résistants du 11 novembre 1940 !
    Paul Guth en 1930 était certainement lecteur rue de Richelieu sous l’auguste poly-coupole de Labrouste.

    Wikipédia : « Il poursuit des études littéraires à Paris au lycée Louis-le-Grand avec comme condisciple Thierry Maulnier. Paul Guth l’appelle la « Khâgne des Années folles », qui réunissait Robert Brasillach, Maurice Bardèche, Étiemble, Paul Guth lui-même, Robert Merle, Henri Queffélec, Roger Vailland, Georges Pompidou, Léopold Sédar Senghor, Aimé Césaire, Louis Achille et le Vietnamien Pham Duy Khiem. »

    • Contrairement à ce qu’on peut croire le Quartier Latin en 1930 était dominé par les camelots du roi et autres gens de sac, de corde et d’épée !
      Les gauchistes qui fleuriront plus tard n’y tenaient pas le haut du pavé … les royalistes comme Griotteray étaient les rois estudiantins du temps.

    • C’est ce que je disais. Tous ces types sont nés dans un mouchoir de poche autour de l’année 1900. Tous trop jeunes pour s’être fait dézinguer.

    • « Thierry Maulnier »:nom de plume;il s’appelait,je crois,Jean Delagrand (ou quelque chose d’approchant).
      Une anecdote qui,je pense,nourrira votre ressentiment à l’égard des professeurs,des fonctionnaires et des jurys de concours.Thierry Maulnier prépare mollement l’agrégation des Lettres et est collé;l’année suivante,il ne se présente pas;le sujet de dissertation française cite un « critique contemporain » à propos de Racine.
      Vous avez deviné qui était le « critique contemporain »,bien sûr.

  3. Je ne dis pas cela pour faire de la peine à mon pauvre Jean-Paul (le doux poète) qui tient absolument à ce que ses ancêtres les gauchos soient de redoutables aventuriers de la pampa …

  4. « J’étais beau comme un soleil ! »
    Vends paire de lunettes de soleil marque ‘Vlad Țepeș’, faire offre !

  5. « Roger Vailland se dépense sans compter pour la revue. André Breton s’alarme de ce jeune homme insolent et turbulent, qui pourrait lui faire ombrage, et organise le 11 mars 1929, au Bar du Château, un procès dont Louis Aragon est le procureur, sous prétexte d’un article de Roger Vailland à l’éloge du préfet Chiappe. Le jeune homme, que ses Phrères ne défendent pas, est durablement anéanti et se retire. Lui parti, la revue s’effondre : il n’y aura que trois numéros du Grand Jeu. »

    Vailland avait beaucoup de talent ; Breton devait en être jaloux.
    Comparer l’essai allègre de Vailland sur Bernis avec le pensum de Sollers sur le même cardinal-festoyeur !

    • Plus précisément Sollers – qui est un reproducteur – a repris le thème de Vailland : confrontation entre Casanova et Bernis.
      C’est Jean-Marie Rouart qui a écrit un encore plus mauvais ouvrage sur Bernis.
      La littérature française tombée bien bas ! Comme son cinéma …

      • « La littérature française tombée bien bas ! Comme son cinéma… »
        Sincèrement Pierre, qui lit encore votre Paul Guth aujourd’hui dont les frémissements sur la littérature française m’intéressent encore moins que ceux de Kim Kardashian !?
        Il est bon que les rêveurs rêvent certes, mais il est sain que l’on ne s’en soucie guère; Je laisse ces gens-là à leur marotte langagière.
        A MORT PAUL GUTH !

        Qui c’est Alain Griotteray ?

        • Hypertrophie immature du Moi:
          « qui lit encore votre Paul Guth … »
          « dont les frémissements sur la littérature française m’intéressent encore moins »

          Moi Hervé,amant de Gong-Li,je ne lis pas Paul Guth;donc personne ne lit Paul Guth.
          Vous êtes sans doute déjà trop vieux pour goûter « Le naïf aux quarante enfants »;sachez cependant qu’il y a là de délicieuses scènes érotiques exemptes de tout larmoiement. Le professeur donne des leçons particulières à un élève;la mère,épouse d’un industriel,tombe amoureuse …et ce sont parties de jam

          • Hypertrophie immature du Moi:
            « qui lit encore votre Paul Guth … »
            « dont les frémissements sur la littérature française m’intéressent encore moins »

            Moi Hervé,amant de Gong-Li,je ne lis pas Paul Guth;donc personne ne lit Paul Guth.
            Vous êtes sans doute déjà trop vieux pour goûter « Le naïf aux quarante enfants »;sachez cependant qu’il y a là de délicieuses scènes érotiques exemptes de toute préoccupation moralisante. Le professeur donne des leçons particulières à un élève;la mère,épouse d’un industriel,tombe amoureuse …et ce sont parties de jambes en l’air sur parties de jambes en l’air.

  6. Après la lecture d’un aussi bel article, on aurait envie de vous appeler par votre prénom ! Merci Brighelli !

    • A moins que ce ne soit un double langage spirituellement signifiant en milieu élitiste de bolos bac+10…uhuhu !

      • De toute façon,cela vous dépasse;aviez-vous noté,un jour,le tutoiement du Maître s’adressant à la Grande Séverine.

        « Dans le fond des forêts allaient-ils se cacher ? »

    • Ta gueule khonnard qui parle des gonzesses qu’ils croient sauter et des spaghettis qu’il bouffe,et qui n’est pas capable d’écrire des billets aussi bons que ceux de JPB !
      Pauv’ tare;

      • Un petit con qui veut qu’on s’occupe de lui et qui tape des pieds parce que personne ne s’extasie sur les pauvres traces qu’il essaie de laisser ici. fais pitié, tiens; faut dire que ça brille pas beaucoup ce qu’il raconte; je suis ce qu’il dit depuis un bon moment et à part tomber sur le dos des profs qui écrivent cent fois mieux que lui. Il fait quoi au fait le 15h46 comme il dit ? ça aussi ça fait pitié.

  7. « Et maintenant que tout est informatisé, à la bibliothèque François Mitterrand /…/ que restera-t-il de nous, lecteurs itinérants, quand un crash aura anéanti la mémoire de notre passage ? »

    Certainement pas une carte jaunie dotée d’une photo NB, mais assurément la liste datée des emprunts et consultations, et c’est autrement plus révélateur et source d’information.

    La nostalgie de vos vingts ans vous égare : le flicage généralisé de tous nos faits et gestes et leur sauvegarde multiple sur clouds divers aura (parfois) des effets bénéfiques !

    En 2104, après le crash du système informatique et l’effondrement des tours pitoyables de la bibliothèque Mitterrand détruites à coup de fatwa, on retrouvera fortuitement dans un coin de serveur du « super internet » un fichier contenant la liste les ouvrages que vous avez consultés en 1995.
    Et par une analyse des données croisées de fréquentation on pourra faire des hypothèses fortes sur les noms et goûts littéraires de vos amantes d’alors !

  8. Ici on se croirait dans une bagarre entre surréalistes futuristes et dadaïstes de progrès !
    Allez-y les cognes ! Assommez-vous à coups de Larousse et de Littré !

    • Alfred Jarry tirait des coups de revolver quand la discussion s’envenimait dans les cafés de La Belle époque entre deux absinthes !

  9. La littérature sans passion c’est comme le café sans le marc juste de la lavasse !

    • Vous pourrez nous retrouver la nouvelle de Maupassant où deux dames parlent de baisers et de baise;l’une fait remarquer qu’un baiser avec moustachu est bien supriérieur à un baiser avec lèvre glabre-car quand il y a accouplement,il y a poils et donc… ?

      • Et voilà, Lormier, ce que c’est que de n’avoir jamais embrassé de moustachu! Pauvre de moi ! Et en plus, je ne vois pas à quel passage de Maupassant vous faites allusion.
        Mais bon, les moustachus, ça n’existe plus. Que dans les films ?

        • Merci pour votre aimable réponse.
          Il y a,j’en suis sûr, une nouvelle de Maupassant où il est question de moustachu. Mon souvenir est si vague…et je n’ai pas les oeuvres sous la main.
          Vous l’aurez remarqué,le Maître ne porte plus la moustache…et sur la photo de lui-même qu’il posta brièvement,il apparaissait torse nu,certes,mais le cadrage ne laissait pas entrevoir le moindre poil pubien.
          Jadis,vêtu d’une peau de bête afghane,et arborant une fière moustache bien drue,il fit des ravages;sans doute eût-il pu alors « du dieu des morts déshonorer la couche. »

        • Vraiment,c’est fastoche avec internet de retrouver le texte-qui s’intitule « La moustache »
          http://maupassant.free.fr/textes/moustach.html
          « Vraiment, un homme sans moustache n’est plus un homme. … jamais tu ne pourrais imaginer comme cette petite brosse de poils sur la lèvre est utile à l’oeil et… aux… relations entre époux. …
          Oh! ma chère Lucie, ne te laisse jamais embrasser par un homme sans moustaches ; ses baisers n’ont aucun goût, aucun, aucun ! Cela n’a plus ce charme, ce moelleux et ce… poivre, oui, ce poivre du vrai baiser. La moustache en est le piment.
          D’où vient donc la séduction de la moustache, me diras-tu ? Le sais-je ? D’abord elle chatouille d’une façon délicieuse. On la sent avant la bouche et elle vous fait passer dans tout le corps, jusqu’au bout des pieds un frisson charmant. C’est elle qui caresse, qui fait frémir et tressaillir la peau, qui donne aux nerfs cette vibration exquise qui fait pousser ce petit « Ah ! » comme si on avait grand froid.
          Et puis encore… vraiment, je n’ose plus ? Un mari qui vous aime, mais là, tout à fait, sait trouver un tas de petits coins où cacher des baisers, des petits coins dont on ne s’aviserait guère toute seule. Eh bien, sans moustaches, ces baisers-là perdent aussi beaucoup de leur goût… »

          Matière à réflexion, n’est-ce pas ?

  10. Landru était un homme très gaillard et très apprécié des dames ; la faute à la moustache ou à la barbe ?

    • Sur la barbe,voici ce qu’on peut lire chez Maupassant (ces opinions sont prêtées à une dame.)
      « Je n’aime pas beaucoup la barbe; elle donne presque toujours l’air négligé, mais la moustache, ô la moustache! est indispensable à une physionomie virile.  »
      « L’homme barbu, vraiment barbu, celui qui porte tout son poil (oh! le vilain mot) sur les joues n’a jamais de finesse dans le visage, les traits étant cachés. Et la forme de la mâchoire et du menton dit bien des choses, à qui sait voir.
      L’homme à moustaches garde son allure propre et sa finesse en même temps. »
      Sait-on comment Landru faisait l’amour aux femmes,avant de les mettre dans son poële ?
      N’existe-t-il aucun témoignage ?

  11. La moustache c’est la cavalerie légère ; la barbe c’est le cuirassier du poilu.

  12. Mes amis, je viens vers vous tardivement mais pour vous faire partager ma joie qui éclate. Après la découverte des cartes d’inscription de nos plus grands écrivains à la B.N. Richelieu qui viennent abonder nos armoiries culturelles, je vous informe que nous avons miraculeusement retrouvé dans les caves de l’Institut St-Emilion-Bartabacs le manuscrit de la pièce de Sophocle: « Oedipe Boit ». Première représentation de cet écrit viral courant janvier, dans la ferveur révolutionnaire de nos plus beaux organes pensants.

  13. Mes amis, c’est encore moi !
    J’avais pris connaissance un peu plus tôt de vos commentaires de l’après-midi. Terribles à supporter, insoutenables…j’ai défailli !
    Heureusement sur le chemin de ma promenade digestive, j’ai croisé un groupe de très jeunes infirmières scandinaves stagiaires en réanimation qui m’ont porté un secours que je recommande à tous les défaillants, qu’ils soient simulateurs ou authentiques.

    • chanceux !
      vous devriez avoir honte d’exhiber votre joie (légitime ; je ferais de même) ; infirmières,oui ; scandinaves, oui : très jeunes, à partir de quel âge ?
      Voilà les couples de vecteurs que je m’autorise pour me déplacer dans un espace à 2 dimensions (ce à quoi me renvoient les mots qui s’affichent sur un écran plat, ajouterais-je volontiers perfidement, d’ordinateur)
      je ne parlerai pas de la tablette (j’ai testé pour vous et surtout moi, pour tenter de comprendre ce que cela peut donner)

      Dans la vie de tous les jours c’est toujours (x,y,z) et même plus, si l’on tient compte du temps.
      Mais cela, il ne faut pas le dire à tout le monde.
      Notamment via le web

      Ravi d’apprendre que vous n’épuisez plus les belles et talentueuses (c’est un quasi pléonasme) chinoises.
      Vous êtes revenu au nord, c’est mieux que d’être à l’ouest.

      • Parmi les jeunes femmes qui consultaient les oeuvres cachées dans l’Enfer de la BN,il y eut la délicieuse Nancy Huston;elle le raconte,je crois, dans Nord Perdu-essai où elle fait remarquer qu’on dit « désorienté » (c’est-à-dire:ayant perdu l’Est) alors que ce qui est souhaitable, c’est de ne pas perdre le Nord!
        Est-ce cette belle canadienne que croisa un jour le Maître à la BN ? Pourquoi lui préféra-t-elle un bougre de Bulgare ?

        Et puis vous vous souvenez de cette femme à poils rencontrée sur la ligne Versailles-Montparnasse dont l’amant était passionné par les trains électriques;l’évocation de ces souvenirs amena le Maître à nous parler de la scène du tunnel dans…Mort aux trousses* en anglais North by North West;pourquoi donc Hitchcock a-t-il éprouvé le besoin de semondre Shakespeare ? (I am but mad north-north-west. When the wind is southerly, I know a hawk from a handsaw. Hamlet)

  14. Il convient de noter qu’il ne s’agit que de pointures, dans l’évocation des cartes de lectures exhumées des archives de la BNF.

    • Je précisais, par ce que (la compassion, l’empathie, …) il va être difficile de dire du mal et de ne pas être hors sujet.

      Si le sujet c’est la carte de lecture d’untel, (homme ou femme ; au sens générique) ; je sens que l’on (pronom imbécile) risque de bien rigoler quand certains essaieront de demander :
      – écrivaient-ils bien ….. ces Harendt, Sarraute, Breton …
      – n’y aurait-il pas des juifs dans le lot ?

      … alors la guerre commence (économique ou autre) :
      il faut bien des moutons pour nourrir des lions, ou comme dit dans ces parages des sots pour alimenter nos menus plaisirs.

      • Ce qu’il serait intéressant de connaitre, c’est le nom des auteurs que ces grands écrivains sont venus consulter à la B.N. et pas le fruit du hasard de leurs rencontres avec leurs pairs car je ne crois pas aux électrons porteurs d’esprit dans une salle commune de lecture . Savoir quelle sorte de reconnaissance ou d’allégeance ils sont venus leur prêter.
        Il y a un lien entre lecteur et auteur, par l’œuvre ou devant l’œuvre. Sans elle, ils n’existent ni l’un, ni l’autre, ni l’un sans l’autre.

        • Très juste et fine remarque ! Mais attention Hervé, vous parlez d’électron, ça va en déchaîner certains !

          • Et la bobonne grenobloise qui se donne des frissons en flattant la petite teigne du coin pour avoir un complice dans les lieux. A gerber;

        • Et en plus t’ a pas inventé l’eau tiède, khonnard ! Le lien entre le lecteur et l’auteur; ça c’est une découverte.

          • Qu’est-ce-que vous faites ici ? Vous ne dites jamais rien d’intéressant, vous ne connaissez que les insultes, heureusement, vous êtes seul dans la vie, ça limite un peu les dégâts, mais quelle calamité !

          • ben, cocotte au QI de poule, ma foi, tu te demandes ce que je fais ici ?
            Diantre, diantre, je rôde; je regarde, j’écoute et je vois, très chère, l’ombre de Madame Homais s’emparer de toi. Je suis un féru de belles-lettres qui n’aime pas la sottise et tu es une petite sotte entre les mains d’un khonnard. Prends garde au khonnard, méfie-toi, méfie-toi encore et toujours;

        • Le 10 Janvier 2017 à 11 h 55 min,
          hervé a dit :
          « Ce qu’il serait intéressant de connaitre, c’est le nom des auteurs que ces grands écrivains sont venus consulter à la B.N. »
          On ne peut qu’approuver ce propos.
          Il est des cas (rares,je crois) où par une espèce de miracle subsistent les traces de la lecture de tel ou tel ouvrage par tel ou tel auteur. L’exemple le plus éclatant que je connaisse est celui des notes écrites par Voltaire dans les marges des livres de sa bibliothèque.
          Cette bibliothèque qui compte quelque sept mille volumes fut achetée par Catherine II à la mort de l’écrivain.Elle est conservée à la Bibliothèque Nationale de Russie à Saint- Pétersbourg.
          Les Russes , dont on connaît l’immense tradition d’érudition, ont entrepris l’édition (aujourd’hui bien avancée) de toutes ces notes marginales-tâche colossale dans laquelle ils sont aujourd’hui secondés par Oxford.
          L’étude de toutes ces remarques a permis,entre autres choses ,de constater que Voltaire,dans ses propres oeuvres (Le siècle de Louis XIV en particulier) ne reconnaissait pas toujours la totalité de sa dette envers les auteurs lus ou consultés.
          Vous pouvez regarder ici un exemple des notes de Voltaire (sur le Contrat Social…)
          C’est assez caustique…cela plairait au Maître qui n’est pas le plus fervent des rousseauistes.

          http://www.nlr.ru/voltaire/marginals.php#prettyPhoto%5Bgal2%5D/3/

          Je crois savoir qu’il existe (ou a existé) au CNRS un fonctionnaire-savant spécialiste du fonds Voltaire de Léningrad alias Saint Pétersbourg! De quoi faire bondir et s’étrangler de rage Pierre Driout,s’il lit ces lignes: voyez-vous ça, la France verse un traitement à un fonctionnaire dont l’unique emploi est de répertorier et commenter des commentaires d’un écrivain mort bien avant le troisième millénaire! Et si maintenant notre homme est retraité,l’Etat lui verse une pension! Et ce jusqu’à sa mort!

          • J’ai certains talents, mais je ne lis pas le russe !
            Et sur ce coup, je m’en repens.

          • Mais il n’est pas nécessaire de lire le Russe!
            Cliquez sur les images:vous verrez alors l’écriture de Voltaire;vous pouvez agrandir à la taille de l’écran.

          • Suivez le lien;cliquez ensuite sur l’une des images de droite (Le contrat socila, c’est la sixième image en partant du haut).
            Pour agrandir,cliquer sur le petit pictogramme (deux flèches croisées) dans là l’aide de vos curseurse coin du haut à droite.
            Vous pourrez alors faire défiler à l’aide de vos curseurs;
            un jeu d’enfant et je vous garantis que ce n’est pas vérolé.

  15. Le Maître a le spleen, prière d’en tenir compte ! À mon avis, c’est une première partie, cet article, Il n’est pas terminé, la suite sera plus roborative, et sans moustaches ! C’est dégueulasse !
    moustaches, barbe, bouc, collier, miettes de pain, vin séché, etc… et puis, peut-être un bec de lièvre ?

  16. Entre de mauvaises mains, un papier comme celui-ci, pourrait devenir une apologie (ou approchant, parce que je sais que ce n’est pas exactement ce qui le soutient, ce papier comme l’on dit) ; avec quelques années de recul, du fichage.

    Où sont passés nos fiches d’antan ?

  17. Vous aurez remarqué que seule la carte du pileux bourguignon au langage fleuri porte la mention « permanente ». Il faut évidemment s’élever au-dessus de la surface des choses et substantiver ce qui ne peut pas simplement qualifier la validité du bout de carton.

    Tout un camaïeu de possibles s’ouvrent alors. L’un deux renvoie au personnel de la BN pour lequel l’inscription permettait d’éviter la situation défrisante de confondre le considérable poète avec un sosie germain, obscur lecteur mais naturellement frisé.

    • s’ouvre…

      Il y a tellement de possibles dans le camaïeu qu’on ne sait plus ce qui est singulier parmi eux…

  18. Le 13h04 nous donne une piste pour chercher dans les cheveux lus les franges d’interférence entre les pensées de Breton et de Bachelard .

    • « En attendant les primaires socialistes » de Samuel Beckett – c’est ce que lisait par prétérition tous nos rats de bibliothèque et nos souris de laboratoire.

  19. Le règne de Monsieur Moudugenou tirant à sa fin, nous nous plongeâmes avec avidité dans les aventures des sept lumignons de la sagesse éco-socialiste-citoyenne.

      • Merci.

        C’est une vengeance tardive * de la soupe qu’ado, on subissait à nos esgourdes défendantes. Qu’avions-nous alors ? Quelques rares émissions sur France cul et musique ? Idem le soir sur France inter, Europe1 ou RTL grandes ondes avec une qualité d’écoute encore plus merdique que sur nos tépaz.

        C’est dire si on en a chié…

        * à ne pas confondre avec des vendanges tardives

  20. Allons bon (16h14),
    ne vous laissez pas abuser par le démon polymorphe du blog aisément reconnaissable. On sent bien que la substitution mal maitrisée d’un pseudo brighellien par un autre pseudo, qu’elle soit provoquée ou hasardeuse, ne peut tourner qu’au fiasco ! L’ami « martin », que plus personne ne lit avec intérêt, éructe ses haines comme un cocher de diligence qui verrait la Wells Fargo réussir là où son coche se vide de voyageurs.

    • Je n’avais pas pensé à ça, il y aurait une Hydre de Bonnet d’Ane ici ? Vous en savez beaucoup plus que moi ! Il neige abondamment, magnifique !

      • Ma chère, ce n’est qu’une hypothèse.
        Les mots de ce « martin » sont-ils les conditions de sa vérité dans ses commentaires et quel rapport ont-ils vraiment avec la réalité de cet homme ? Que pense-t-il réellement en son for intérieur ?
        Je lui conseillerais l’abstinence intellectuelle, largement à sa portée, ou bien de (re)lire « « Le géant égoïste » d’Oscar Wilde.
        Bon hiver, cher géant, avec vos fantômes qui vous traquent.
        Onomastiquement vôtre !

        • Ils me traquent pour que je les rejoigne et parfois. À qui, à quoi, préférez-vous donner des noms ? On pourrait s’amuser à en donner ici ? En commençant par JPB, pour le faire rire. Et puis, Pierre Driout, là, j’ai une idée :  » il gufo » , pour sa grande culture, la sagesse qu’on entend derrière les mots et son côté intimidant.

  21. M’sieur, M’sieur !
    Vous n’auriez pas celle d’ Ecco ? Impossible qu’il ne soit pas venu.
    Rushdie ?

  22. Tous les écrivains en 1930 n’avaient pas une carte de lecteur de la BNF ! Par exemple Jean Genet préférait voler les livres …

  23. Ce ne sont pas des imbéciles qui écrivent les programmes, rue de Grenelle. Les qualifier d’imbéciles c’est leur donner une excuse, celle de la sottise, de l’irresponsabilité.
    Or, Florence Robine et ses sbires pédagogistes, hybrides monstrueux d’ex-stals et de néolibéraux, sont tout sauf des imbéciles. Ce sont des idéologues, des fanatiques animés d’une inébranlable volonté de créer « l’homme nouveau » rêvé par les régimes totalitaire: un con sot mateur dénué du moindre esprit critique (cf les Lumières quasiment supprimées des nouveaux programmes).

    Sinon, merci d’avoir évoqué l’immense Richard Matheson. Brighelli, vous êtes le Robert Neville de l’enseignement, assiégé par les hordes de vampires pédagos…

    • Une détraction cafie d’emphase comme celle-là peut, au mieux, constituer une distraction pour faire sourire les momies de Grenelle.

  24. Singes et biches font leur coming-out mais les rats et petites souris de bibliothèques restent discrets.

    D’où la question : où niquer dans les bibliothèques sans se faire piquer ?

    • Vous avez lu son bouquin, Dugong? Je suis en train de le finir. Je le trouve plein de bon sens, équilibré, intelligent avec des idées intéressantes. Les premières pages sur sa présentation sont même touchantes : élève de prépa, nourri de littérature, de philo, ayant une connaissance tant du public que du privé. Bref, quelqu’un qui a travaillé et réussi. Ce qui déchaîne la jalousie chez tous les aigris. Oui, quelques belles pages au début comme on n’en lit pas souvent sous la plume d’un politique ou sous celle d’un de ses nègres. Sur l’éducation, il entend donner plus à ceux qui ont moins, cela me va, et redonner l’école aux enseignants, cela me va aussi. Des propositions économiques intéressantes et il ne passe pas son temps à se lamenter et à critiquer ses petits concurrents. Bref, un peu d’air frais dans ce monde de vieux faisandés qui nous resservent les mêmes recettes depuis des années ou qui, pire encore, veulent nous ramener quelques années en arrière. Vous devriez le lire et le critiquer après…

      • Je répète avec distance que Macron sera élu s’il ne fait pas d’erreur.

        « redonner l’école aux enseignants » est une formule creuse qui ne mange pas de pain et fait l’économie de toute la technostructure du Moloch.

        Evidemment, il ne peut pas dire qu’il mettra personnellement une balle dans la nuque de toute cette malfaisaille. Elle sera là, en poste, le lendemain de l’élection et assurera efficacement la continuité de la nuisance.

        Mon conseil stratégique aux candidats albicans : ne surtout rien dire de précis sur l’éducation qui est un bâton merdeux de première grandeur et se contenter de formules creuses.

        Macron l’a compris.

      • Tiens, à propos de stechnostructure du Moloch :

        http://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/0211676953494-education-le-bac-technologique-sur-la-sellette-2055967.php

        « Le document propose deux scénario : soit le maintien de la voie technologique qu’il faudrait alors « déspécialiser », soit la recomposition globale des séries du lycée général et technologique dans un parcours modulaire où chaque lycéen choisirait ses options. »

        Traduction : Les bacs techno ont bien fonctionné un temps pour continuer à augmenter le nombre de bacheliers alors qu’on diminuait drastiquement les exigences de contenus. Aujourd’hui, ça commence vraiment à se voir : quelqu’un qui n’a rien dans le crâne non seulement ne comprend rien à l’analyse mathématique mais ne sait pas non plus tenir un marteau. Pour continuer à masquer le désastre, il faut mettre le paquet sur l’opiniologie oralisée des bienfaits de la veganouille dégoulinante et du développement durable. Y compris et surtout chez les « manuels » *.

        * les exigences de l’ancien bac E feraient défaillir n’importe quel bon élève d’aujourd’hui…

        • Cela fait un bout de temps qu’ils ont ça dans les cartons : tout le monde au lycée en sortant de 3ème. La seconde comme une immense plate-forme d’orientation et les profs qui enseignent indifféremment dans les lycées généraux et pros. Hummm! On peut imaginer l’ambiance dans les secondes de certains lycées. Déjà que…

  25. « L’un des mouvements les plus fréquents, dans les bibliothèques, consiste à jeter un regard, au passage, sur ce que lisent les autres — particulièrement quand ils se lèvent, laissant leurs livres ouverts ».
    C’est très vrai ! Mais pour expliquer l’inexplicable, càd corréler, théoriser, comprendre les ressorts cachés d’un livre par une tentative de le situer dans l’époque et les lieux où il a été écrit, c’est encore épaissir le mystère de l’oeuvre. Tant pis pour l’âne « martin » mais La lecture me parait le plus court chemin pour aller d’un livre à son auteur et partant, de cet auteur à son lecteur.
    Par exemple, en ce moment je lis « La Lucidité » de José Saramago. Je ne suis pas sûr de le terminer car j’en suis à moins de la moitié et je déjà trouve qu’il s’embourbe dans le récit.
    Je me demande si je ne vais pas terminer de l’écrire moi-même ce livre et je lui ferai livrer par drone au cimetière de son ile de Lanzarote, je suis sûr que ça lui fera plaisir !

    • Le 10 Janvier 2017 à 11 h 55 min,
      hervé a dit :
      « Ce qu’il serait intéressant de connaitre, [ce n’est] pas le fruit du hasard de leurs rencontres avec leurs pairs car je ne crois pas aux électrons porteurs d’esprit dans une salle commune de lecture .  »

      Vous faites de la prose du Maître une lecture bien trop sérieuse,ou plutôt desséchante; vous qui parfois avez fait preuve d’un don naissant pour l’écriture rêveuse- qui laisse l’intiative à l’image , vous semblez insensible à l’ art de l’entrelacs que maîtrise suprêmement nore Bienfaiteur !
      Il y a des faits,de l’histoire littéraire en quelque sorte, et puis par moments, le Maître semble (je dis bien « semble »-car tout est élaboré,pensé -d’où l’effet) semble lâcher la bride à l’imagination,à la rêverie:si ces auteurs se sont rencontrés, croisés,qu’ont-ils pensé,que se sont-ils dit ?
      Affleurent aussi les souvenirs personnels (cette jeune fille qui vers 1970 lisait l’Histoire de Juliette à la BN)… Comme les  » corps blancs des amoureuses » ,comme le corps nu de Jacqueline Lamba qui ne peut s’abandonner à l’attraction des profondeurs ,reviennent à l’air libre,dans la lumière, les « temps perdus ».

      Jeune homme, n’avez-vous pas remarqué les photographies ? les seins nus ?
      Dans le précédent billet, le décolleté de Natacha nous conviait à l’admiration et aussi à la méditation, nous incitait à relire Duns Scotus (le De Principio Individuationis); les photographies si étonnantes qui ornent le billet du jour sont une invitation au voyage.
      Si vous voulez en voir davantage et notamment une perspective frontale,regardez donc ce petit film, partuculièrement entre 1mn 58 et 2mn 10.

      http://www.mativi-marseille.fr/les-films/andre-breton-villa-air-bel.html,9,19,0,0,2506,2

  26. À midi j’ai mangé des coquilles Saint-Jacques avec une purée de panais relevée d’une pointe de céleri, puis j’ai filé à la B.U. où j’ai appris dans un livre d’entretiens que Sarraute effectivement adorait Flaubert et notamment « Bouvard et Pécuchet », ce qui donne une bonne idée de ses qualités de lectrice.
    Apparemment elle avait un foutu caractère bien trempé dans ses certitudes, la Nathalie et ne le cachait pas. Visiblement, dans ces années-là contrairement à aujourd’hui, on ne devait pas exiger des écrivains qu’ils produisent leur certificat de bienveillance à l’égard du genre humain pour être publiés.
    Bon, je vous quitte car j’ai sur le feu un petit article (sûrement nobélisable) à terminer.
    À demain et arrêtons de nous déchirer, brighelliens mes frères…uhuhu!

  27. La Corée du Nord fournit-elle également du plutonium 210, celui avec lequel le cuisinier d’Arafat relevait son couscous ? Je connais quelques recettes avec cet ingrédient dont je ferais obligeamment et gracieusement profiter certains membres du blog.

    • Kim Kardashian victime de Tony Cossu dit l’«Anguille», une icône de la pègre marseillaise … ceci dit nous sommes victimes de la famille Kardashian depuis si longtemps !

  28. « redonner l’école aux enseignants » est une formule creuse qui ne mange pas de pain et fait l’économie de toute la technostructure du Moloch. »
    Oui, si on veut. Notez que si on arrivait à faire l’économie de toute la technostructure comme vous dites, on s’en porterait mieux, on ferait des économies et il y aurait moins de conneries qui arriveraient aux oreilles des profs qui ont une fâcheuse tendance à se courber.

  29. Grave question qui agite les médias : doit-on croire que Donald a trumpé son biscuit dans une morue de la baltique alors qu’il a la même à la maison ?

    • Quand je pense qu’ici même, Brighelli vous disait il y a quelque temps que Macron, c’était une bulle qui allait éclater très vite. Je me gausse…

      • On dit un professeur,un gourou,une gourgandine.
        Alors peut-être faut il appeler ce jeune gandin que certains, et certaines surtout,prennent pour un gourou: gourgandin.

      • Mais vous savez qu’à part vous, je ne connais personne qui prenne ce garçon au sérieux — et les récits que l’on m’a faits récemment, du petit jeune homme demandant anxieusement à Maman son épouse, qui le cornaque et le rudoie à l’occasion, si tout va bien dans son maquillage-télé et « un bisou » pour la route (sic !) ne m’encouragent guère à penser qu’il est autre chose que la marionnette des banquiers.

  30. Le monde est une bulle qui va éclater très vite a dit le grand Will (Shakespeare pour les intimes) !

  31. Macron est le début d’ébauche de ce qui va remplacer le P.S qui est en voie d’effondrement intérieur et extérieur ; contrairement aux Etats-Unis où les partis républicains et démocrates sont quasiment constitutifs de la démocratie depuis ses origines, il n’y a pas en France d’identité forte entre le jeu politique naturel gauche-droite et tel ou tel parti … il y a de temps en temps des hommes ou femmes providentiels qui apparaissent tels Jeanne d’Arc, Henri de Navarre (IV), les deux Napoléon, la Restauration bourbonienne et orléaniste, Thiers et Gambetta, Clemenceau, Pétain, De Gaulle … c’est à dire des gens qui sauvent l’Etat et l’unité nationale au moment où tout semble perdu et où le peuple désespère !

    La France est toujours une nation à sa propre recherche ; c’est ce qui fait sa grandeur …

    • Thiers … Pétain

      Tiens! Le Maître enseigne au lycée Thiers,à Marseille et,pendant un certain temps ce lycée s’est appelé Lycée Pétain.
      le Maître doit être très fier.

  32. Ceci dit jusqu’au 20 janvier les Etats-Unis sont dans un inter-règne et il est visible que le camp démocrate a du mal à avaler la pilule de l’élection de Trump mais cela va se calmer nécessairement.

    Sauf le cas d’Abraham Lincoln qui a déchiré l’Amérique en deux, les institutions américaines sont bâties pour résister aux séismes politiques de grande ampleur.

  33. Beaucoup de dirigeants, comme Kim le Mickey qui fait fuiter son plutonium au bon moment, utilisent l’inter-règne pour tester Donald qui ne peut faire le canard en la circonstance.

    Surenchères à tous les étages, donc, pendant un moment. Sans compter que Daisy peut en avoir marre de faire la potiche et montrer de façon tonitruante son grand vide intérieur.

  34. Puis-je ajouter à la liste non exhautive de P.Driout, en ces heures médiocres, veules, où pontifient couardise et ventres mous, le nom de la belle et déterminée, de la belle et valeureuse, de la combattante toute seule , Charlotte CORDAY!! Son couteau est entré une seule fois dans le coeur du traître!

    • La vie de François-Marie Arouet :
      Le jour: écriture, correspondance, publication.
      La nuit: baise.
      Business as usual !

        • Enfin, Voltaire c’est toutefois beaucoup mieux que Paul Guth vendu par Driout, une littérature de chaisière grandiloquente…uhuhu !

          • « gefilte fish »
            Il paraît que certains séfarades (ou sépharades,comme vous préférez) peu respectueux affublent les ashkénazes de ce surnom.

    • « Amener 80 % d’une classe d’âge au niveau du baccalauréat »…
      Ce n’est pas Chevénement qui a commis ce slogan, en 1985 ?

      • Il l’ ,a dit. Il a dit « niveau », il n’a jamais dit « bac ». Le Bac pro ne devait pas, dans son esprit, ouvrir l’entrée en fac.
        Les pédagos du ministère ont interprété a posteriori.

  35. Oh, vous savez, nous commençons à être un certain nombre à prendre Macron au sérieux si l’on en juge par le nombre d’adhérents à son mouvement qui augmente chaque jour et par les personnes de poids qui se décident à le rejoindre. Et qui ne l’avaient pas fait jusqu’à présent. ( Tout n’est pas un complot des banques …)
    Vous déduisez d’un comportement privé, bien anodin et bien répandu ( dire au revoir à sa femme en l’embrassant ) qu’il serait en raison de ce comportement, que vous semblez mépriser,  » la marionnette des banques ». C’est un peu mince comme argument et c’est pour le moins un raccourci de pensée bizarre.
    Votre Fillon ferait bien plus l’affaire des banquiers que ne le ferait Macron et vous le savez très bien.
    Par ailleurs, quel mépris pour ce candidat sous prétexte qu’il est jeune :  » ce garçon » dites-vous. Vous savez que vous allez bientôt pouvoir faire des papiers pour Le Monde qui a traité Renzi de la même manière que vous le faites pour Macron pendant des mois : il était le bébé joufflu, l’enfant décidé etc… C’est bien, Brighelli, encore un effort, vous pourrez publier dans la Pravda. Même agacement vis à vis d’un jeune politicien qui réussit. C’est drôle.
    Oui, Macron est en train de faire ce que des tas de politiciens ont rêvé de faire et qu’ils n’ont pas réussi à faire. Ils en crèvent de rage : les Vals and co sont furieux. Et les vieux aussi, les vieux surtout. Eh, oui, il y a des jeunes talentueux qui arrivent et qui vous poussent.  » la nature, presque envieuse du bien qu’ elle nous a fait, nous déclare souvent et nous fait signifier qu’ elle ne peut pas nous laisser longtemps ce peu de matière qu’ elle nous prête, qui ne doit pas demeurer dans les mêmes mains, et qui doit être éternellement dans le commerce : elle en a besoin pour d’ autres formes, elle la redemande pour d’ autres ouvrages. »
    Son livre est intéressant et fort bien écrit. Il a une formation solide, de l’expérience dans le privé et comme ministre. Il souhaite développer la recherche et l’innovation et de fait, les start-up sont à fond avec lui. Et notre pays a bien besoin de cela plutôt que de recettes à l’ancienne ou ce qui serait pire avec le FN d’un recul catastrophique.
    Vous vous abaissez à colporter des ragots sur sa vie privée. Cela ne grandit ni vous qui les colportez ni le  » on » qui vous les rapporte, à supposer que ces ragots soient vérifiés.  » Maman son épouse » dites-vous. Venons-en au fait. Il vit avec une femme plus âgée que lui et alors ? Cela vous agace ? Qu’est-ce que cela peut nous faire ?
    Et puis ce n’est pas un bon vieux soixante-huitard, ouvert d’esprit, revendiquant l’amour libéré de toutes contraintes ( y compris celles de l’âge, j’imagine ), respectueux des femmes, ne les considérant pas que comme des objets sexuels à jeter après usage et pas macho pour un sou qui se permettrait de faire des remarques méprisantes sur cet état de fait ?

    • Bravo ! Pas mieux ! Vous êtes la seule personne ici que l’on peut fréquenter. Qu’y faites-vous, voyons…
      Et puis, Macron est un vrai littéraire, ce qui nous manque cruellement depuis des lustres.

      • Justement, Charbonnel, c’est là qu’il faut être. Il ne faut pas délaisser les déserts culturels, les territoires abandonnés de la République où règnent des petites frappes machistes. Et pour qui la violence verbale tient lieu de raisonnement. Et puis voyez-vous de temps à autre, trop rarement, Brighelli se sert intelligemment de sa culture, quand il parle d’autre chose que de politique ou de femmes, ces dernières étant réduites à une paire de fesses au service de ces machos frontistes.

        • Là, je rêve. Où m’avez-vousvu tenir de tels propos sur les femmes — et d’abord, je ne dis jamais « les » femmes !

    • Sanseverina
      Notre précédent fil ne me donne plus la possibilité de réponse.
      Je m’immisce dans celui pour vous préciser que mon dernier vote pour des présidentielles était en direction de Chevénement ; le seul profil que je connaisse, qui, au-delà de sa parfaite maîtrise des mécanisme étatique et européens ainsi que de leur indispensables sémantiques (homme est capable de faire la nuance entre un job et une charge ou qui, j’en suis certaine, même s’il le maîtriserait, ne s’exprimerait pas en anglais à Berlin) Il était le seul capable, à véritablement pouvoir fédérer la nation dans un projet souverainiste. MLP ne pourra jamais répondre à ce dernier point indispensable. Quant à Fillon et Macron, je perçois leurs électeurs comme de grands cocus en devenir. Je regrette seulement que J. Sapir ne fasse pas de politique et qu’il n’ait pas eu, lui, de le rôle de cornac auprès de Macron ; )

  36. Le FN s’indigne du fait que Macron ait fait son discours à Berlin en anglais. Les buses, à front bas ! Oui, un futur chef d’état qui sait parler anglais, on n’est pas habitué. Cela les hérisse, les incultes du FN qui ne savent déjà pas parler français. Un futur chef d’état cultivé, qui aime la littérature et la philosophie. ( Ce n’est pas la France ça ? ) Cela faisait bien longtemps. On ne va quand même pas se plaindre.

    • À Berlin, soit on parle français, parce qu’on est français, soit on parle allemand — par politesse. En aucun cas on ne parle anglais — ou alors, c’est de la servitude volontaire. Que ce soit devenu la langue la plus courante à Bruxelles et à l’ONU est le signe effarant de notre décadence — acceptée par Macron. Ce type me répugne.

      • Parler anglais pour un homme politique lorsqu’on est à l’étranger, ce n’est ni de la servitude volontaire ni l’acceptation d’une quelconque décadence. C’est au contraire une preuve de pragmatisme. Certes, quelle belle preuve de résistance que de haranguer en français, des foules qui ne le comprennent pas ? On peut aussi regretter la fin de la messe en latin que nos bons paroissiens ne comprenaient guère.
        Le français n’est plus la langue de la gent cultivée, c’est ainsi, mais on ne peut, vu son âge, imputer à ce candidat la responsabilité de cette prétendue « décadence ».
        C’est sûr que parler en anglais, cela ne risque pas d’arriver à MLP : à moins que ce soit pour cela que personne n’ait accepté de lui parler aujourd’hui. Enfin apparemment, elle a réussi à se commander un café …

      • Complètement d’accord avec vous, Macron est répugnant (s’il y avait un deuxième tour Macron contre MLP- je ne crois pas que ce sera le cas-je voterais MLP pou éviter Macron)

        • Pendant ce temps, Anne Hidalgo flingue à tout-va — Hollande, Valls et Macron. L’après-présidentielle sera animé.

          • Elle flingue les copains pour mieux se préparer pour les présidentielles d’après. Ah! Les ego de ces gens-là !

      • Ce qui compte, ce sont les signaux qu’on envoie. Macron fait un discours en tant que candidat à l’élection présidentielle française, il doit le faire évidemment en français ou en allemand, comme dit JPB, par politesse. S’il l’a fait en Anglais, c’est bien pour faire comprendre qu’il ne se présente pas pour les Deschiens, personnages qui ne m’ont jamais fait rire, parce qu’on se moque à peu de frais, les gens censés les représenter ne pouvant, sachant pas se défendre. Macron n’existe pas, il peut tenter de faire un discours en quechua, ça ne changera rien.

      • Et Trump, il ne te répugne pas ? Et Sarkozy ? Il ne t’a pas tellement répugné ! Et pourtant, en matière de vulgarité, d’inculture… Mais bien sûr, il y avait la Légion d’Honneur au bout.
        Petit bonhomme, va !

        • et pour les mêmes raisons, JPB défend l’extrême droite pour espérer obtenir un petit quelque chose ? la loose quoi. médiocre;

          • Quant à ceux qui défendent le PS, au moins, ils sont assurés de ne rien avoir du tout — pas même leurs yeux pour pleurer.
            Et en matière d’éducation, pour moi, l’extrême-droite, c’est Meirieu et Najat Vallaud-Belkacem. Parce qu’ils ont renforcé la machine à tuer le peuple. Si vous ne comprenez pas ça, allez planter des choux.

    • Question culture, il est vrai que MLP ne semble pas fortiche, mais vu de loin, elle n’est pas plus nulle que les politiciens de cette génération.
      Sur ce point, son père était et est encore très fort. Ses passés simples et autres sont d’un autre niveau que les « casse-toi » du président Sakozy.

    • Sanseverina,
      Le français est la langue officielle de l’UE, et ce n’est pas rien. Céder à l’anglais à Berlin est beaucoup plus significatif qu’il n’y paraît.
      Soyons logique jusqu’au bout : Est-ce que, par pragmatisme: devrions-nous céder, ou pire, par compromis, partager notre siège de l’ONU avec l’Allemagne ?

      • Flo, il était dans une fac à Berlin. Et dans ce contexte universitaire, je ne vois pas où est le problème. Je vois surtout que la droite et le FN montrent une fois de plus leur petitesse. Notez que cela permet à MLP en focalisant les gens là-dessus de ne pas parler de sa démarche pitoyable auprès de Trump. Les soutiens du FN qui voient leur leader « draguer » un porc pareil devraient y regarder à deux fois.
        Enfin, je doute qu’il fasse ses 4 ans, Trump. On en reparlera.

        • Et d’ailleurs, on pourrait aussi dire  » Pauvre France » lorsqu’on voit MLP rechercher le soutien du président des USA sans même y être invitée.
          Quel est le pire ? Parler anglais dans une fac à Berlin ou aller s’agenouiller devant Trump qui ne daigne même pas recevoir la caissière comme il est parfois dit, ici ?

        • Sanseverina
          Justement parce qu’il est dans une fac à Berlin, et pas seulement par correction; ça se doit d’être interprété comme une piqûre de rappel.
          L’anglais n’a strictement rien à faire dans sa bouche, de surcroit dans un contexte européen en tant qu’ex premier ministre potentiellement présidentiable.
          Quant à MLP, elle a été conviée par le Times en 2015, comme faisant partie des 100 personnalités les plus influentes de l’année au monde. Caissière* ou non, Trump la recevra. Et non pas par affinité mais par obligation.
          *(Dugong a qualifié mon idole de robot moulinex sous triphasé; je ne m’en suis jamais relevée).
          Bonne soirée à vous

          • Même si nous ne sommes pas d’accord, Flo, je vous remercie pour la courtoisie de votre ton. C’est si rare, ici.
            Je ne voterai jamais pour le front national, jamais, ( j’ai eu de bons profs d’histoire dans le secondaire qui m’ont immunisée à vie contre cette peste brune) ni pour un autre parti d’extrême droite, et pas davantage pour Fillon. Avant de m’intéresser de près à ce que disait Macron, je pensais bien ne pas aller voter.
            Il n’empêche que je continuerai de lire des gens qui ne pensent pas comme moi et de vous lire avec d’autant plus de plaisir que vous ne m’insultez pas. Bonne soirée à vous aussi.

          • La « peste brune », c’étaient les années 30, vous savez. Auriez-vous l’âge de votre arrière-grand-mère ?
            Quant à JMLP, je veux bien, il est resté confit dans ses amours bretonnes. Mais sa fille n’a rien — mais alors rien — à voir avec ce mode de pensée.

  37. Chers bonnedaniens, soyez généreux svp : Valérie Trierweiller est bientôt dans la misère.
    Pauvre Valérie ! En mai prochain, François Hollande cessera de payer son loyer. C’était convenu après leur rupture. Mais c’est dur pour elle.
    Dans son livre Merci pour ce moment, elle expliquait n’avoir pas assez de revenus pour gérer ses trois enfants ainsi que le loyer. « François sait que mon salaire de Paris-Match ne me suffira pas pour assumer seule à la fois le loyer de notre appartement et les dépenses de mes enfants, leur logement et leurs études ».

    Elle pourrait louer un appartement à Saint-Denis et y scolariser ses enfants.
    Cela lui fera des économies et elle pourra aussi y découvrir le vaste monde cher à ses amis…

  38. Très bien le petit film sur les surréalistes dans leur Thélème.
    Avec un peu de chance, vous serez encore au lycée Thiers quand il sera rebaptisé lycée de la Marine 🙂

  39. « Parler anglais (*) pour un homme politique…/…C’est une preuve de pragmatisme. » dixit l’autre tarte le 12 Janvier 2017 à 21 h 41 min.
    Plaignons les idiotes … mais savourons leurs idioties, sans modération !
    Pourtant, il suffit d’observer Mélenchon ou MLP pour comprendre le procédural d’une communication efficace sans être obligé d’employer la langue du grand Will.
    Est-ce qu’on trouve dans les pièces de Shakespeare
    des hommes politiques aussi veules et médiocres que des Macron, et des descriptions de pays qui ressemblent de près ou de loin à celles de pays aussi oublieux de leur mémoire que la France ?
    Je cauchemarde d’une statue de Macron à Bruxelles, bras tendu à la Lenine, affublé d’un beau nez rouge à la Ronald Mac Donald.

    (*) À berlin, précisons !

    • Ben voilà. 12h02 pour étayer 10h25.
      Quand l’intelligence s’y met on n’a plus besoin d’un rouleau à pâtisserie pour donner des coups sur la tête d’une naïve littéraire.

  40. L’école a réussi à retrouver une vocation : poser des devinettes aux facteurs avec des adresses burlesques ! Ce matin j’en ai une 75550 La Quinte au lieu de 72550 dans la Sarthe.

    P.S : 75 c’est l’ancienne Seine devenue la ville de Paris.

    • On n’apprend plus rien par cœur ; ni les départements, ni le reste d’ailleurs … n’importe quel élève ayant son certificat d’études en 1930 était capable d’écrire une adresse correctement.

  41. Au hasard d’une balade ay rayon sociologie à la Fnac, je tombe sur « Voltaire et le djihad » , lu en deux jours. Fébrile car déjà en manque de lire du Brighelli, je file sur Amazon acheter « Égalité, liberté, laïcité ». Idem, deux jours à le dévorer malgré ma vie active. Après avoir fermé le bouquin je me sentais comme….orpheline et un collègue me dit : Brighelli tient un blog. Et me voilà, après avoir parcouru Tous les articles et Tous les commentaires. Je me sens comme philosophiquement chez moi ici. Brighelli est un Sacré Bonhomme !!!! Quelqu un sait si par hasard il écrit un autre livre actuellement ?

        • Tiens, Savannah, la version féminine de Lormier, pour flatter le taulier, en mode plus populaire si l’on en croit les fausses fautes d’orthographe. Quand les gens non habitués à écrire font des fautes, ce ne sont jamais celles-là.

        • Vous avez raison d’être fière:une réponse directe du Maître,c’est une étape cruciale-que certains ont dû attendre longtemps.

        • Si vous ne voulez pas déplaire,écrivez plutôt M.Brighelli que Mr Brighelli…(Mr étant,bien sûr,l’abréviation anglaise.)

    • Entre sauter sur la « Voltaire et le djihad » ou sur « Égalité, liberté, laïcité », et sauter sur ma voisine d’à côté, la caissière du Monoprix, ou sur toutes filles un peu charnues du blog à la sexualité aqueuse, à la disposition généreuse, à la créativité fusionnelle, mon choix est vite fait !
      Tout le monde n’est sociologue…uhuhu!

  42. « Quant à JMLP, je veux bien, il est resté confit dans ses amours bretonnes. Mais sa fille n’a rien — mais alors rien — à voir avec ce mode de pensée. »

    C’est vrai ni l’un l’autre ne pensent. Et que dire d’un parti qui partage le pouvoir entre le père, la fille, la nièce, le gendre. Une démocratie…familiale.

  43. Toujours frappant d’entendre des gens coincés dans un tel immobilisme mental alors que tout, autour d’eux, crie de changer. C’est particulièrement vrai dans leurs idées politiques. Leur intelligence ne leur sert qu’à tenter de prouver, à tout prix, et de préférence avec morgue, qu’ils ont raison de continuer à penser comme il y a quarante ans, et surtout qu’ils ne se sont pas trompés. Mais se rendent-ils compte qu’en réalité ils renient celui ou celle qu’ils étaient ? Ces gens-là sont terriblement ennuyeux car tellement prévisibles, ils aiment la courtoisie, pour eux, pas pour les autres, s’autorisent l’originalité culinaire , la seule dont ils sont capables et tournent sur eux-mêmes, à l’infini, pauvres petites toupies !

  44. @Lormier du 15 Janvier 2017 à 1 h 51 min

    Lormier,
    On s’en fout des réponses perso du taulier à nos commentaires pour flatter notre ego; ce qui compte c’est que notre travail de trolleux, même s’il n’est pas convenablement rémunéré, soit honnêtement fait. Être jaloux comme le « 14 Janvier 2017 à 21 h 04 min », c’est être laid comme un pou qui se gratte parce qu’il se fait peur.
    Ce blog ? Un peu de conversation, beaucoup de monologues, beaucoup de citations, de disputes, de solitudes…rien de plus !

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