Avertissement liminaire, à l’intention des crétins et crétines, de plus en plus nombreux dans le ciel français depuis qu’on les met en orbite : ce qui suit est une interview fictive, qui m’a été inspirée par une émission écoutée samedi 22 février sur France-Inter. Natacha Polony y était opposée à Iris Brey, à propos de la sortie du livre de cette dernière, le Regard féminin – une révolution à l’écran (Editions de l’Olivier). Ce que j’ai entendu m’a incité à interviewer — ou à faire semblant d’interviewer — cette dame, dont les positions sur le cinéma sont d’une imbécillité si consternante que je me demande encore comment Polony a fait pour garder un ton de voix uni et poli, face à la Bêtise à front de taureau.

« Vous dites qu’il faut inverser le regard que nous portons sur les images… »

« Oui ! Bien sûr je n’invente rien, tout part d’Aristote et de la mimesis, bien sûr… Ce que je dis n’a absolument aucune originalité… Le spectateur s’identifie à ce qui lui est le plus proche — les petits garçons au prince charmant, et les petites filles à la belle princesse… Un truc d’hommes, ça, la belle princesse ! Quand je suggère de changer le regard en imposant des quotas de films de femmes, quelle que soit la qualité intrinsèque du film, c’est parce que je suis une femme avant d’être une spectatrice ou une critique de cinéma… Par exemple, j’adore les films de Chantal Ackerman, je cite systématiquement Jeanne Dielman, où — il faut bien le reconnaître — Delphine Seyrig nous faisait chier pendant 201 minutes, dans sa belle robe de chambre d’un bleu passé, mais une femme qui filme une femme qui se fait chier, ce n’est pas comme un homme qui filme une femme qui se fait chier — Anna Karina chez Godard, par exemple… L’ennui vu par Godard est drôle, alors qu’il est chiant chez Ackerman, et c’est cela qu’il faut filmer : le chiant.
« Quant au sexe… Les scènes d’amour filmées par les hommes sont des scènes de pénétration : ma bite, ton vagin. Inversez le regard : mon vagin, ta bite… Vous saisissez la différence, n’est-ce pas… Dans un film d’homme, une bite ne reste jamais longtemps à l’air, l’actrice est sommée de la mettre tout de suite dans sa bouche… D’abord elle est sous l’homme, et quand elle se relève, c’est pour le sucer… Une horreur idéologique… Quand deux femmes font l’amour dans un film de femmes, il ne leur vient pas à l’idée de sucer des bites, non ? Alors que deux lesbiennes dans un film d’homme, chez Kechiche par exemple, elles ont quand mêle l’air de sucer des bites… Mais bon, je fais une exception quand même pour Kechiche, il est arabe et au nom de l’intersectionnalité des luttes, on ne peut pas l’accabler…

« Pour un homme, un vagin est un espace à investir. Pour une femme, c’est l’endroit de son corps d’où s’écoule du sang chaque mois. N’instrumentalisons plus le vagin, menstrualisons-le ! Il faut des plans de vagin saignant ! Réhabilitons le tampax ! Je n’en reviens toujours pas que ce soit un homme, José Pinheiro, qui ait adapté les Mots pour le dire, le très beau roman de Marie Cardinal sur les règles sans fin !
« D’ailleurs, qu’est-ce qu’un corps de femme dans un film d’homme ? Un objet de désir. Une bouche de femme dans un film d’homme, c’est une autre cavité à remplir. Une bouche, une bite — paf ! Alors que dans un film de femmes, c’est une parole de femme — et plus elle sera maladroite, plus elle sera authentiquement féminine, car vous nous avez coupé la parole, n’est-ce pas, depuis des millénaires… Une femme dans un film de femmes, c’est une femme et rien d’autre… Non soumise au regard désirant, pas même celui du spectateur… Adèle Haenel, ma coqueluche actuelle, n’est pas très jolie, elle a les seins qui tombent, elle n’articule pas — elle ne fait pas la star ! Elle ne fait pas Ava Gardner ! Elle est une vraie femme qui se bat pour toutes les femmes ! Et j’espère bien que son Portrait de la jeune fille en feu — un film exemplaire sur l’amour de deux femmes, fait par une femme qui aime les femmes — décrochera tous les César et écrasera J’accuse, le film trop bien léché (c’est significatif, hein, de la part d’un homme, ce « léché » !), trop réussi, de ce violeur de Polanski ! Un hétérosexuel blanc, je vous demande un peu !
« Quoi, la « qualité » ? Quoi, la « belle » image ? En tant que femme, nous devons faire un vrai cinéma-vérité, avec des images ordinaires, comme l’est la vie des femmes ! Des images creuses dans un film nul, ça, c’est la vie des femmes !
« Et en littérature, c’est encore pire ! Dans un livre d’homme, les femmes sont des victimes ! Toutes ! On incite les petites filles à s’identifier à des victimes — ou à des salopes. Regardez, les Liaisons dangereuses par exemple : Tourvel ou Cécile, des victimes ; Merteuil, une salope. Alors que dans les Mandarins, Beauvoir brosse le portrait d’une vraie femme libérée, qui choisit ses amants, tout comme Beauvoir laissait Sartre pour se taper Nelson Algren. Echange des rôles : c’est la femme qui devient prédatrice ! Et Beauvoir montre très bien comment Henri (Camus, hein…) séduit une jeune fille — Josette, si je me souviens bien… C’est tout ce qui reste aux écrivains vieillissants, les jeunes filles… Voire les très jeunes ! Matzneff, hein… Vous connaissez beaucoup d’héroïnes qui se tapent des gosses de 14 ans…
« Ah oui, le Diable au corps… Mais justement : c’est écrit par un homme ! C’est filmé par des hommes ! Horreur ! Horreur ! Horreur !

« Il faut des quotas. Imposer au moins 50% de films de femmes, partout. Peu importe qu’ils soient « bons » — le « bon » est un critère mâle ! L’égalité sera réalisée quand des femmes auront le droit de faire des films nuls avec des héroïnes qui ont leurs règles ! Ce sera ça, l’histoire : un flux menstruel filmé en gros plan pendant deux heures ! Ressuscitons Chantal Ackerman ! Ressuscitons Duras ! Exaltons Céline Sciamma, une lesbienne qui dirige sa compagne dans un film de femmes qui s’aiment ! Vous avez lu le Monde sans femmes de cet écrivain fasciste, Virgilio Martini ? Eh bien, allons vers le monde sans hommes !

« Et des films sans trop de dialogues, s’il vous plaît, comme dans Hiroshima mon amour. Parce que la parole a été confisquée par les hommes, depuis des siècles, et que faire parler les femmes, c’est un truc d’hommes : nous, nous nous taisons, nous avons l’habitude… Ou alors si ça parle, ça parle entre ses dents, comme Adèle Haenel…

« Comment ça, c’est chiant, Duras ? Depuis qu’elle a fait jouer à un semi-remorque le rôle de Gérard Depardieu, mon regard sur les routiers a changé. Grâce à elle, chaque fois que je vois un camion, j’entends une parole de femme qui passe ! Comment ça, elle est nulle, Haenel ? Mais enfin ! Elle plaît à Libé et aux Inrocks !

« Renversons le regard ! Finissons-en avec le talent, cette invention bien masculine pour interdire aux femmes de créer à leur tour ! Comment ça, le talent n’a pas de sexe ? Mais vous n’avez rien compris, mon pauvre ami ! C’est au sexe de parler ! Après tout, ce n’est pas un hasard si le sexe féminin a des lèvres, n’est-ce pas… L’amour entre deux femmes, c’est le croisement de deux monologues ! »

pcc Jean-Paul Brighelli

303 commentaires

  1. « Grâce à elle, chaque fois que je vois un camion, j’entends une parole de femme qui passe ! »

    C’est la lutte de Man, l’horrible macho, contre Mercedes, la turbo-lesbienne, pour conquérir la falote Berliette qui est à la femme ce qu’un cric est à l’élévation spirituelle.

    Combien de temps faudra-t-il pour enfin mesurer les camionneuses en juments-vapeur ?

    • Tu sais quoi ? Toi et Jennifer Cagole, vous êtes les seuls à me comprendre !
      Encore que « comprendre » soit un verbe ambigu, hein… Parce que comprendre, c’est prendre le con… Encore un truc d’hétérosexuel blanc…

      • Cet interview, plus vrai que nature, est accablant
        (hétérosexuel machiste, naturellement, le blanc de l’accablant !)

        • Ecoutez l’émission de France Inter donnée en intertitre, c’est encore plus accablant (cassé) parce que c’est totalement VRAI.

        • ce qui est désolant c’est de voir qu’on offre des tribunes à ces harpies !
          sinon, merci pour ce moment comme aurait dit l’autre, merci pour ce billet tellement spirituel qu’on dirait du moi 😉

  2. Kate Mulgrew qui fut Madame Columbo-le-fiasco sur son personnage dans Star Trek : « Derrière le self-control extraordinaire du capitaine Janeway se cache une vulnérabilité et une sensibilité profondes. Elle est la quintessence de la femme du futur, à la fois décideuse et compréhensive ».
    Ca vous écrase un homme dans son fauteuil sous 8G !

  3. Les femmes sont moins créatives que les hommes, cinéma compris.
    Depuis la préhistoire ce sont toujours les hommes qui inventent et qui créent.
    C’est valable pour la technique, les sciences, la cuisine, la philosophie, les arts.
    La femme reste dans l’émotion, la séduction, la sentimentalité de la pensée.
    Au concours Lépine on ne voit que des hommes et tout ce qui nous arrive de nouveau et nous surprend nous vient des hommes. D’ailleurs remarquez que cet excellent blog
    créatif ne reçoit que des commentaires masculins.
    Je ne vois qu’une exception c’est Marie Curie.
    Donc si on met des quotas dans l’art le niveau va baisser, l’évolution aussi et on va se faire chier encore plus en allant voir des films français.

    • Il me semble que vous avez une mauvaise vue.
      Deux noms que vous pouvez chercher Emmy Noether et Sofia Kovalevskaya.

    • Marie Curie était un travelo réussi….
      Mais aussi un metteur en scène remarquable. J’ai adoré son long métrage : « Quand tu m’enfiles ton isotope radioactif, je rayonne soyeusement … »

    • Brindamour, c’est n’importe quoi. Ce sont des propos comme lrs vôtres qui cristallisent la haine des dingues sus-parodiées. Les femmes ont autant de genie créatif que les mecs

      • Marie Curie avait une façon très intériorisée d’irradier. Son apport à la physique théorique est bien mince pour une binobel.

      • En fait, hommes ou femmes, il y a très peu de génies. Surtout rapporté au nombre de connards (j’explique dans la chronique que je suis en train d’écrire que « connard » doit être vu comme un mot épicène — inutile de le mettre au féminin).

    • Et bien expliquez-nous comment une oeuvre peut se départir de « sentimentalité » : de séduction, de haine, de passion, de spleen, de colère ? Quelle émotion doit générer une oeuvre qui ne fasse pas dans la « sentimentalité » selon vous ?
      Que la politique ne laisse aucune place à l’affecte, personne ne vous l’opposera mais on parle de création.
      Je veux bien que « Jean-Paul En-même-temps »* affiche un mépris pour la sentimentalité sans se priver pour autant de vouer une admiration pour un John Wick rongé par une sentimentalité le rendant cruel justement, ou de se marier (par obligation plutôt que par sentiment ? Mystère et boule de gomme) mais vous dépassez peut-être les bornes.

      * D’accord avec le dernier commentaire de Lormier : J-P.B. En-même-temps est bien plus macroniste que ne l’est Blanquer.

      PS : Salut Mu !

  4. C’est un texte shakespearien :
    La mégère est toute colère, car aucun Petruchio ne se profile à l’horizon, et l’horloge continue de tourner.
    Mon conseil gratuit :
    Au lieu de fréquenter le Café de Flore, elle devrait fréquenter le Bar des Routiers.
    Elle trouverait plus facilement la bonne pointure.

    Vous lancez des leurres grossiers avec des insinuations qui n’attraperont que les niais :
    Vous connaissez beaucoup d’héroïnes qui se tapent des gosses de 14 ans…

    • « Vous connaissez beaucoup d’héroïnes qui se tapent des gosses de 14 ans…  » bin suffit d’attendre un peu, là c’est encore trop tôt, mais après les prochaines présidentielles, genre 2023, le biopic sur Macron … y’aura tout ce qu’il faut, le glamour en plus !

  5. Séducteurs dépités écoutez mes conseils ! N’essayez le viol qu’en dernière extrémité quand vos raisons n’ont pas réussi à faire fléchir la femme de vos vœux !

    J’ai regardé de nouveau quelques instants « Le bébé de Rosemary » ; c’est l’histoire d’un viol conjugal et d’une grossesse non désirée sur fond gothique de sorcellerie !

    Est-ce un grand film ? De bons et beaux acteurs, Mia Farrow jeune, désirable et indécise dans sa féminité à la garçonne, John Cassavetes ambigu et ambitieux, Ruth Gordon la sorcière qui dénoue l’aiguillette de Cassavetes et matrone qui accouche l’épousée rétive.

    Maintenant je comprends certaines réticences !

    • Le terme de sorcière montre bien que vous êtes un vieux fossile, irrémédiablement dépassé par la marche du monde.
      Maintenant les éveillés (woke), dont vous ne faites pas partie, ne disent plus sorcière, mais :
      Directrice des Ressources Humaines, ou DRH

  6. La femme reste dans l’émotion, la séduction, la sentimentalité de la pensée.
    Vrai.
    La femme par nature accueille. Tranquille, facile. Même si, de temps en temps, elle peut aussi partir à la pêche. Au mieux elle prépare le nid pour y placer de façon stratégique trois petits monstres gourmands. L’homme lui, doit dès le départ viser juste. Au moins. Trouver l’entrée. Technique, contrôle, toute une organisation, et quelle pression! Pauvres mecs. Déjà dès le début, mine de rien, c’est l’angoisse – sauf pour ceux qui comme Jean-Paul qui n’ont jamais eu de problèmes d’orientation grâce au magnétisme incandescent de cette fameuse verge. D’où le développement précoce de l’esprit de maîtrise. Viser juste, calculer, cartographier, élaborer, prévoir, anticiper, placer ses pions et ses petits soldats, mettre son feutre droit, puis pourfendre, soutenir, persévérer, augmenter, optimiser, faire ses preuves, varier, inventer, surprendre, secouer, hisser haut etc …
    Je file, le gigot attend.

  7. J’espère que ce petit pensum littéraire a rapporté des sous à son auteur.
    En effet, je n’y trouve aucun intérêt, ni ludique, ni pédagogique.
    Juste de l’agacement !

    • Je me suis permis de corriger une grossière impropriété syntaxico-orthographique.
      Sans rancune, ça m’arrive aussi…

  8. Voici ce que la femme qui est en moi vous dirait :
    « J’ai pour ma part toujours pensé que Léa c’est tout doux, entre autres, articulait mieux avec sa chatte qu’avec le reste. A force de vouloir jouer la profondeur de pensée sans qu’il y en ait eu une en amont (en fait), le cerveau automatiquement descend dans le vagin par un chemin sacré naturellement consacré à la recherche de cette fameuse intuition toute féminine pour y trouver comme ça, à tâtons, cette indicible profondeur qui vous est nettement supérieure (à vous hommes grotesques stupides et orgueilleux menés par le bout du gland) justement parce qu’elle est impalpable, et c’est alors le pouvoir caché de la chatte intérieure qui se met à parler, cette vaste vague venue de loin et qu’on a tant de mal à exprimer autrement qu’en ouvrant grand sa chatte et ne pipant plus mot. Oui, c’est la revanche du trou.
    Weinstein avait bien compris la nature de l’enjeu, ainsi que l’enjeu de la nature, et vice il versa.
    Ce que je viens de dire a-t-il du sens, je ne saurais vous dire, mais enfin d’une pensée plus fouillée la richesse de mon trou naturellement me dispense »
    Amen.

  9. La côte d’amour – mais les bons côtés de l’amour font-ils du viol par le regard une valeur baissière ou haussière ?

    • L’objet de vos flammes – mais les instruments mystérieux de vos désirs ont-ils une âme ?

      Dans l’onomastique chrétienne toute femme innommée voulait ressembler à la Vierge et périr d’amour pur pour son maître très là-haut dans les cieux – dans les faits elle épousait de force un ogre, accouchait grâce à une matrone dans la souffrance et nourrissait des monstres qui suçaient son lait maternel.
      Etonnez-vous après cela que la sorcellerie et l’hérésie règnent en ce bas-monde !

      • L’âme est une création de confesseur … aucune dissection, aucune autopsie, n’a permis de photographier cet objet délirant.

  10. DISPUTATIO
    On me provoque :
    « Les femmes sont des hommes ratés »

    Je me défend comme je peux :
    « Euh …c’est pas faux, et souvent sympa »

  11. J.P. Brighelli a soulevé un lièvre : le regard féminin jette-t-il des sorts sur les hommes ?

  12. il est bien loin le temps des beautés que furent la Horde sauvage ou… Ava Gardner !
    la (presque unique) à m’avoir épatée c’est Kathryn Bigelow, dans toutes ses oeuvres, et son magistral portrait de femme dans Three bill boards ;
    les bonnes réalisatrices seront à l’égal des bons réalisateurs – on ne ferait d’ailleurs plus la différence de genre – le jour où elles seront plus nombreuses à parler d’autres choses, par ex. que de menstrues… (qui n’intéressent personne… que les publicitaires ) !

  13. Selon Ghost-Hervé cf post supra : « P’tain, z’êtes la dernière entité coincée dans la Matrice, Jean-Paul ! » C’est quoi la matrice ? L’œuf dont le poulet n’est pas sorti ? Le petit qui pousse le ballon ovale dans la mêlée ouverte ?
    C’est mi-jeu cochon mi-jeu de société ? La matrice n’est ni féminine ni masculine elle est formellement ambigüe !

  14. Avertissement liminaire, à l’intention des crétins et crétines… »

    Comment distingue-t-on le « liminaire » du « préliminaire »?

    C’est surtout dans les cours de mathématiques qu’on trouve des remarques « liminaires »;si c’est liminaire,c’est en fait que vous êtes déjà dedans.

    En matière de coït,il y a les préliminaires…mais sont-ils suivis de « liminaires » ?

    Si vous êtes avec une nouvelle (ou une récente ) conquête, le risque est grand d’être observé,évalué;innovez,efforcez vous de ne pas être prévisible.(mais vous le serez quand même.)

    Alexandra de Taddeo n’a pas eu que des contacts « virtuels » avec Grovit;il est venu chez elle;nous savons,grâce à Piotr, qu’elle ne fit pas contente de la prestation.

  15. « Une bouche de femme dans un film d’homme, c’est une autre cavité à remplir.  »

    Pas seulement pour les cinéastes.

    Voyez Il Maestro:on lui présente la photographie d’une bouche (au palais perforé par la bite d’acier de JC); il voit un vagin;et comme il a tout de même remarqué les dents,il décide que c’est un « vagin denté. »

    Le 11 février 2020 à 14 h 53 min,Brighelli a dit :

    « Belle image de vagin denté ! »

    https://encrypted-tbn0.gstatic.com/images?q=tbn%3AANd9GcTgtqQnqjmyb-dKOCfkGCCzAsjKatYBJQ7ZvKRbMRZFW6frzSwm

  16. Cher Savonarole,

    Il a toujours été très difficile d’être un jeune fossile ! Maintenant je m’essaye au Lego pour tenter de me rajeunir. Malgré les apparences le Lego est un jeu d’avenir – garantie 100% sans sexe !

    • LEGO

      Conférence grand public le 12 mars 2020

      Une nouvelle conférence organisée par les Amis de l’IHES aura lieu le jeudi 12 mars 2020 à 17h dans le Centre de Conférences Marilyn et James Simons.

      Slava RYCHKOV (IHES) donnera une conférence intitulée :

      « Contre la logique du Lego »

      https://www.ihes.fr/conference-organisee-par-les-amis-de-lihes-a-linstitut/

      C’est en banlieue sud;allez-y,vous y rencontrerez peut-être votre ami Dugong,venu se recueillir en ce lieu que sanctifia René Thom

  17. Le mot et l’image;qu’est-ce qu’une Berliette ?

    https://blog.causeur.fr/bonnetdane/files/2019/08/68893895_474215116693577_382905830611091456_n.jpg

    Le 30 août 2019 à 8 h 29 min,Dugong a dit :

    Laissez-la vivre ! Elle s’appelle Berliette et possède le permis poids lourd.

    Le 6 septembre 2019 à 7 h 56 min,

    Dugong a dit :Freaks (suite)

    Berliette dont la photo a été sciemment mise en exergue de cette note par un pervers polymorphe a probablement les fesses nichonneuses. On peut donc se risquer à la qualifier de biroutière à 2 voies.

    • post-liminaire

      Le 23 février 2020 à 9 h 46 min, Dugong a dit :
      « Grâce à elle, chaque fois que je vois un camion, j’entends une parole de femme qui passe ! »

      C’est la lutte de Man, l’horrible macho, contre Mercedes, la turbo-lesbienne, pour conquérir la falote Berliette qui est à la femme ce qu’un cric est à l’élévation spirituelle.

      Combien de temps faudra-t-il pour enfin mesurer les camionneuses en juments-vapeur ?

      • J’ai un souvenir très vif d’une très belle scène dans Identification d’une femme, d’Antonioni. Mais ma mémoire embellit peut-être le film.

  18. « Les scènes d’amour filmées par les hommes sont des scènes de pénétration … » oui, et je m’étonne que dans Son immense Sagesse, Sa Magistralitude n’ait pas ajouté « dignes des annales » bicauze qu’après s’être vanté d’être diplômé de la faculté du Bondage et de la pénétration anales …

    • Une femme qui sort d’en prendre en rencontre une autre qui monte chez Brighelli;cette dernière demande: »Alors ? ».

      « Je vais faire la sieste:rien qu’avec les préliminaires,j’étais déjà laminée. »

  19. J’ai bien un livre à vous proposer de François Solesmes « La Non pareille – poétique de la femme » !

  20. Jamais entendu d’émission aussi chiante que celle de FI. J’ai arrêté d’écouter au bout de quinze minutes. Bien sûr Polony avait toutes les raisons d’être dépitée de devoir attraper toutes les perches que lui tendait I.Brey et moi aussi j’aurais sans doute gardé ce « ton de voix uni et poli » sous l’oeil défiant d’Ali Baddou pour conserver ma place de chroniqueuse émargeant à je ne sais combien de k€/mois. Sincèrement, j’ai mieux à faire que me compromettre à donner un avis sur cette querelle entre bourgeoises du sixième arrondissement.
    Néanmoins, puisqu’on ne me demande pas mon avis sur I.Brey, je vais le donner quand même.
    C’est vrai que le cinéma est un milieu hyper macho où les filles sont juste bonnes à apporter les cafés et j’aurais volontiers pris son parti si je n’avais lu les bonnes feuilles de son livre sur Médiapart. Notamment son attaque en règle contre « Les Cahiers du Cinéma ». J’en mets un passage ici:

    « Évidemment, les Cahiers du Cinéma ont soutenu de nombreuses réalisatrices contemporaines et ce n’est pas parce qu’ils font un numéro sur les femmes (1 sur les 757 publiés, plus un autre intitulé « Où sont les femmes ? » en 2012) qu’ils vont se mettre à défendre tous les films de femmes. Ce que l’on ne souhaite pas. Néanmoins, dire de manière répétée qu’une femme est trop bête pour réfléchir à son geste de cinéaste est d’une misogynie insupportable, surtout à propos de films qui ne font que réfléchir aux représentations, à leur renouvellement et aux codes du genre2. Sciamma retravaille le film de « banlieue », Winocour le film d’action, Corsini la romance. Bande de filles, Maryland et La Belle Saison troublent les représentations des femmes noires, hystériques3 et lesbiennes, qui, dans la majorité des œuvres filmiques, se résument à des stéréotypes.
    Ne pas voir que ces cinéastes inventent des images, c’est décider de détourner le regard. Réduire leurs films à une démarche impensée, c’est ne pas questionner sa propre misogynie ni son propre manque d’intérêt, voire sa peur du féminin. Il suffit de jeter un coup d’œil à la critique de Portrait de la jeune fille en feu (n° 758 des Cahiers du Cinéma) pour se rendre compte que cette rédaction n’a rien compris aux enjeux du female gaze puisque c’est bien la mise en scène de Sciamma qui crée un regard féminin et non « la distribution d’un simple et opportuniste programme4 ». De plus, ce qui est nommé comme « un simple programme » se réfère sans doute à un imaginaire lesbien, à un endroit de liberté où le désir féminin peut se déployer loin de la bêtise masculine, loin d’un patriarcat muselant. Un programme terrorisant pour certains puisque le film n’existe pas pour plaire aux hommes. »

    S’ensuit un long charabia où elle procède à un long passage en revue de tout un tas de films, scènes, traités au mieux en deux lignes. On voit que la précision n’est pas son fort et qu’au fond, le cinéma ne l’intéresse pas plus que ça. Je plains la spectatrice qu’elle est, restrictive et in fine sans yeux ni oreilles.
    D’autant que ce qu’elle dit sur les Cahiers est très injuste. Depuis des décennies, les Cahiers font la part belle aux réalisatrices. Dans les années 90, Claire Denis, Catherine Breillat, Danièle Dubroux, Brigitte Rouan, Pascale Ferrand, et d’autres ont été systématiquement célébrées, sans parler de quelques réalisatrices étrangères comme J.Campion ou J.Foster. Et la subjectivité active des personnages féminins toujours notée et saluée. C’était presque devenu un cliché critique qui commençait à me gonfler.
    Brey a donc fait un bon calcul en s’installant dans cette niche lucrative. Mediapart qui a le flair du tapir et sait prendre le sens du vent lui ouvrira ses colonnes autant qu’elle le voudra. Bref, je ne crois pas très utile de dialoguer avec ces gens.
    Polony a perdu son temps et m’a fait perdre le mien. La prochaine fois que j’irai au ciné avec elle, elle me le paiera en seaux de popcorn dans lesquels je plongerai ma main droite tandis que l’oeil gauche de mon male gaze plongera dans sa poitr…Non, j’lai pas dit !

    • plutôt d’accord, en tout cas, en ce qui concerne ‘l’interview’ : 60 mns à se taper une ‘Berliette’ – quand on voit que Lormier est allé retrouver les comments de Dugong à son encontre, faut vraiment avoir rien d’autre à faire ! – face à une Polony, dont certes la finesse intellectuelle n’est pas à remettre en cause, mais qui, en effet, (soyons médisante) gagne bcp mieux sa vie depuis les années qu’elle fait partie de l’intelligentsia médiatique et qu’elle a laissé tomber l’EN… et, last but not least, fait beaucoup fantasmer ces messieurs, quoique, franchement, plate comme une limande, m’enfin, comme dirait l’autre, c’est une histoire de mec ;
      ceci, étant, depuis les années ’90, ce qui fait quand même pas mal, et même bcp, ! pas grand chose du côté féminin, tant en France, qu’aux US, à se mettre sous la dent, non ? j’ai pensé à Bigelow, que j’apprécie, mais bon…
      peut être qu’il y a de moins en moins de choses à narrer, de tous les côtés d’ailleurs : musique, littérature, peinture, et tutti quanti ; tout est dit, ou presque ; les images Brighelliennes ne font-t’elles pas en général références aux siècles passés ? et pour cause !

      • Il est heureux que Polony fasse « encore » partie du paysage médiatique et qui, contrairement à Médiapart, apporte une contradiction aux discours lénifiants, qui plus est sur France Inter. Ce n’est pas rien. (Laisser tomber l’EN ne signifie pas nécessairement s’assurer des revenus soumis à l’ISF, il n’y aurait plus de profs à ce jour, ça demande quand même un certain talent). Elle est rémunérée sur les audiences qu’elle ramène à l’antenne, ses interventions sont toujours de qualité.

        Je regrette seulement que JPB s’entête à accorder à la marquise de Griveaux (parce que grillée à la manière de… ou est-ce Benjamin de Merteuil ?) un statut qui revient de droit à une Lou Andréa Salomé, à une Marie Curie ou encore bien plus loin de nous, une femme afghane, juste avant l’arrivée des Talibans, qui face caméra, accroupie devant un feu à préparer des chapatis tance le journaliste qui l’interroge sur sa vie sexuelle et à qui elle répond l’oeil noir et d’un ton sec : « Je couche avec qui je veux ». La Nabilla à particule de JPB est très loin derrière dans la cause féministe…

        Pstt, mes amitiés à Bling Bling.

        • Je ne comprends rien à ce qui est écrit. Quelle marquise de Griveaux ? Quelle Nabilla à particule ? De quoi parlez-vous ?

          • Une femme/homme grillé(e) pour avoir eu des liaisons dangereuses ; Nabilla à particule = une « belle » dont la seule ambition est de ne savoir faire que ça mais qui porterait une particule, une Merteuil quoi…

          • Non, désolé, je ne comprends rien. Quel rapport entre Nabila et Merteuil, une pouf et une femme d’exception ?

          • Une femme d’exception ? Vous en trouvez quinze à la dizaine à St Barth en ce moment même, c’est la pleine saison.
            Tenez, cadeau, une baronne comme vous les aimez, actuellement sur le marché, qui correspond en tous points à ce summum de la perfection. Vous croiserez cette richissime veuve jamais remariée à Monaco, attardez-vous sur la légende. Oh, m’opposeriez-vous que la Merteuil a une certaine culture ? Mais cette femme n’est pas en reste, elle est trilingue, fut mariée à un diplomate et sait tenir une conversation !

            https://www.20minutes.fr/people/diaporama-228-photo-237870-pour-eux-cest-tous-les-jours-halloween

      • « peut être qu’il y a de moins en moins de choses à narrer, de tous les côtés d’ailleurs »

        C’est peut-être ça, le signe de l’étroitesse d’esprit, chez une femelle.

        • l’étroitesse d’esprit femelle permet à l’esprit mâle d’exprimer toute sa suffisante profondeur ; c’est ce qui compte ici !

    • « l’éplucheur à lame pivotante, une grande invention »
      C’est bien vu de rendre hommage au Docteur Guillotin, l’inventeur philantrope de la Révolution Raccourcissante.

  21. « Jeanne Dielman, où — il faut bien le reconnaître — Delphine Seyrig nous faisait chier pendant 201 minutes … »

    Chantal Ackerman souligne qu’un mari est aveugle à tous ces gestes;il ne voit pas sa femme faire le lit,éplucher les pommes de terre,faire la vaisselle…
     »
    Faire jouer ce rôle par une actrice qui n’a pas « le physique de l’emploi »,c’est rendre une visibilité à tous ces gestes (qui pour une Juive d’Europe centrale ont tout d’un rituel.)

  22. Le sol du blog est boueux, ce matin…! Va falloir appeler une femme/homme de service pour faire le ménage !

  23. Toute cette chirurgie inesthétique : ça fait peur et mal au ventre. J’en ai vomi mon Panettone sur mon clavier de computer. Dé-gueu-lasse !

    • CHIRURGIE INESTHÉTIQUE (ta-mère)
      En marche vers la Sagesse, serviteur de l’Humilité qui ne fût jamais ma compagne de route, j’ai décidé de m’enlaidir afin d’y parvenir. Déjà bête, inculte, blanc, hétéro, raciste, xénophobe et athée, une fois opéré de la face, j’ajouterai à mes précédentes qualités l’exigeante humilité, née de ma laideur vertueuse.

    • Hervé Bourges aurait tant aimé monter au ciel dans une fusée de nègres ! Caramba encore raté ..

  24. Le SLURP(*) a adopté le 23 février 2020 à 9 h 46 min une nouvelle unité , le Jument-vapeur(abr. juv), correspondant à la puissance fournie par les bouffées de chaleur nocturnes de Georgette et nécessaire à Mimile pour la faire grimper en haut de l’armoire en faisant l’hélicoptère avec sa zigounette(**).

    (Source: Revue « Thermodynamique et Ménopause », Février 2020)

    (*)Système(pas trop)Légal d’Unités Régionales Péri-gourdin
    (**)Beaucoup de crashes au décollage (Source: Georgette)

  25. Brighelli,Rorschah et Shakespeare.

    On a fait passer le test de Rorschah au Maestro;invariablement,il répondait: »un vagin,un vagin! »

    “Do you see yonder cloud that’s almost in shape of a camel?
    Polonius: By the mass, and ‘tis like a camel, indeed.
    Hamlet: Methinks it is like a weasel.
    Polonius: It is backed like a weasel.
    Hamlet: Or like a whale?
    Polonius: Very like a whale.”
    Hamlet Acte III,sc 2 (38-44)

    [HAMLET. – Voyez-vous ce nuage là-bas qui a presque la forme d’un chameau?.
    POLONIUS. – Ma parole,on dirait un chameau, vraiment.
    HAMLET. – Je le prendrais pour une belette.
    POLONIUS. – Oui, il est tourné comme une belette.
    HAMLET. – Ou comme une baleine.
    POLONIUS. – Tout à fait comme une baleine.]

  26. Le 24 février 2020 à 6 h 18 min,
    Jean Paul Brighelli a dit :

    La plus belle image subliminale de vagin denté, c’est dans Blanche-Neige — à 1mn20

    Remarque et question liminaires:l’image subliminale,c’est l’image fugitive que l’on n’a pas le temps de voir mais qui, paraît-il, influe tout de même sur nous.

    Dans Blanche Neige,l’image (que le Maestro interprète comme « vagin denté ») est-elle subliminale ?

    https://sciencetonnante.wordpress.com/2013/06/03/les-images-subliminales-mythe-ou-realite/

  27. Citation de Landau sur Emmy Noether :
    I can testify that she is a great mathematician, but that she is a woman, I cannot swear.

    Je peux témoigner qu’elle est une grande mathématicienne, mais qu’elle soit une femme, je ne peux pas le jurer.

    • C’est un propos rapporté (en anglais) par Littlewood.
      Questions:Landau a-t-il vraiment dit ça ? En allemand,ça donne quoi ?
      Quelques misogynes patentés ont pu critiquer le physique d’Emmy Noether,mais:
      i) jeune,Emmy n’était pas du tout moche
      ii) la féminité,ce n’est pas que l’aspect physique.

      Plutôt que de me repaître de ragots misogynes,je préfère lire l’hommage de Paul Alexandrov:

      « …her feminine psyche came through in the gentle and delicate lyricism that lay at the foundation of the wide-ranging but never superficial relationships connecting her with people, with her avocation, with the interests of all mankind. She loved people, science, life with all the warmth, all the joy, all the selflessness and all the tenderness of which a deeply feeling heart — and a woman’s heart — was capable. »

      https://celebratio.org/Noether_E/article/543/

      • Mais quand vous savez parler une autre langue, surtout ne la parlez pas sur BdA à moins que ce ne soit de l’anglais cf. Lormier un peu plus haut ou du russe. Et nous en eûmes des kilomètres.
        Marrant de voir citer Montaigne un peu après.

        • Oui,je suis paresseux;j’aurais dû donner la traduction de l’hommage d’Alexandrov à Emmy Noether.

          Un petit bout:
          « She loved people, science, life with all the warmth, all the joy, all the selflessness and all the tenderness of which a deeply feeling heart — and a woman’s heart — was capable. »

          [Elle aimait les gens,la science,avec toute la chaleur,toute la joie,toute la générosité dont était capable un coeur profondément sensible-un coeur de femme. »]

  28. Le 23 février 2020 à 17 h 09 min,Pheldge a dit :
    bin, liminaire, ça lime…

    | Il faut voyager]… pour frotter et limer nostre cervelle contre celle d’aultruy …
    Les Essais

    • Montaigne:ne soyez pas qu’unilinguistes:

      A cette cause, le commerce des hommes y est merveilleusement propre, et la visite des pays estrangers, non pour en rapporter seulement, à la mode de nostre noblesse Françoise, combien de pas a Santa Rotonda, ou la richesse des calessons de la Signora Livia, ou, comme d’autres, combien le visage de Neron, de quelque vieille ruyne de là, est plus long ou plus large que celuy de quelque pareille medaille, mais pour en raporter principalement les humeurs de ces nations et leurs façons, et pour frotter et limer nostre cervelle contre celle d’autruy. Je voudrois qu’on commençast à le promener des sa tendre enfance, et premierement, pour faire d’une pierre deux coups, par les nations voisines où le langage est plus esloigné du nostre, et auquel, si vous ne la formez de bon’ heure, la langue ne se peut plier.

  29. Préliminaire ,liminaire,limes,imperium romanum:

    Nous retrouvons une vieille problématique:celle de la fontière.

    Pour certains le « limes » c’est l’ensemble de fortications qui délimitent l’empire romain…
    Une frontière n’ayant pas dépaisseur,on ne peut y construire des forts.

    Une remarque ne peut être liminaire,pour la même raison.

    « La langue française… ne dispose que d’un mot courant pour dire la frontière moderne, où sont rassemblées en un concept unique, les modalités différentes, linéaire ou territoriale, de la délimitation et de la confrontation. Le latin, en revanche, offre le choix entre quatre termes principaux qui peuvent être regroupés deux par deux par des rapports de métonymie ou d’exclusion : finis et terminus d’une part, limes et ripa d’autre part. Bien loin de converger pour aboutir à une conception cohérente de la frontière,ces quatre termes s’inscrivent dans des registres radicalement hétérogènes. »

    in La frontière romaine et ses contradictions
    Séminaire de recherche sous la direction d’Yves Roman
    Pol Trousset

    https://www.persee.fr/doc/mom_0766-0510_1993_sem_21_1_1805

      • C’est la Province dans toute sa fausseté ! Celle qui considère l’autre derrière ses persiennes et ses rideaux à percale.

        En général on compare les hommes politiques à des animaux – qui à un renard comme le Mazarin, qui à un loup comme Richelieu qui déchiquetait ses ennemis.

        Pour le Fillon on songe à une bête obscure qui vit mi dans un terrier mi la nuit dans les sous-bois – une espèce de fouine.

  30. Il est impossible d’éliminer les frontières – car il y a toujours un dehors et un dedans – d’ailleurs l’excellent professeur Lormier nous fera un cours là-dessus dès que la luxation de son corps caverneux se sera réparée – il était allé un peu trop loin à l’aventure !

    • Attention, en mathématiques, un ensemble peut être à la fois ouvert et fermé ;
      ou même encore ni ouvert, ni fermé.

  31. Il y a eu la semaine passée un article assez « complet » dans le Monde, sur les frasques des Fillon au sortir duquel, on se dit, une fois de plus, que la politique est d’abord et avant tout un moyen pour nombre de personnes de se faire un fric qu’il n’aurait jamais eu autrement.
    On comprend comment n’importe quel député minable s’accroche au cocotier quand, petit cadre à 3000 euros avant son intronisation, il se retrouve avec 4 fois son salaire s’il se garde les indemnités de ci et de ça., plus les logements « facilités » et tout le reste. Cela doit leur changer la vie, incontestablement.
    Quand on lit cet article, on voit très bien comment les Fillon et tous ceux qui sont dans le même cas, finissent par ne même plus avoir l’impression de détourner de l’argent. Tout est devenu si « naturel » entre gens de pouvoir et journalistes qui les couvrent ( ou qui les dénoncent ) et qui sont souvent aussi payés qu’eux voire plus pour certains.
    Et que dire des Insoumis qui prônent la bonne parole anti-capitaliste et qui lorsqu’ils sont députés tirent sur toutes les ficelles pour râcler les fonds de tiroir et s’en mettre un peu plus dans les poches : Alexis Corbière et sa compagne Raquel Garrido se sont montrés exemplaires dans l’art d’utiliser l’argent public. Il faut dire que la délicieuse dame est affublée d’un prénom qui est tout un programme financier à lui seul.
    Il y a certes des salauds de patrons, mais il y en a qui méritent plus le fric qu’ils gagnent parfois durement que ces pingouins de la politique en costume-cravate qui leur donne l’illusion d’être des personnes importantes.

    • Cela dit je ne crois pas que la vie d’un homme politique soit de tout repos. Je suis de ceux qui pensent ingénument que c’est plutôt la gégenne et préfère de loin le fond de ma campagne avec ses taupinières, ses fouines et ses blaireaux. Me retrouver nez à nez en plein pique nique avec la mafia locale des sangliers me bouleverserait moins que de me voir sans arrêt assailli par une horde de journalistes enragés à la moindre occaz, au moindre geste, ou à la moindre branlette. ça et les jaloux, les envieux, les lèche-bottes et les autres. L’enfer. Je préfère de loin mon fumier et ma chaumière, et ne les échangerais pas pour tout l’or du monde. Qu’ils s’étouffent avec leur pognon.
      « une femme dans mon lit, l’obtiendrai-je par des prières, le dévouement, la vertu ? Il me suffit d’entr’ouvrir ce coffre et de dire ce petit mot : « Combien ? » (cf Si Pagnol analysait l’affaire Fillon …)
      Les pauvres ! S’ils savaient ce que l’argent n’achète pas, ils viendraient tous en stage chez moi. Stage de dépouillement.

  32. S’il faut lire l’actualité à l’aune de la littérature, je suggère en ce moment deux romans : Le Hussard et La Peste.

    • Pour un Scientifique :
      le Huassrd := Cholera morbus
      la Peste := Yersinia pestis
      Dans les deux cas, ce sont des maladies bactériennes et non virales.
      Dans les deux cas, la maladie est propagée par des médecins.
      A bonne entendeuse ……

  33. Je ne sais si l’on assistera à des scènes similaires à celles qui ont lieu en Italie en ce moment, mais j’ai des amis qui me disent que c’est épique !
    On imagine qu’on aura le droit à la même chose.

  34. Mais bon, nous sommes rassurés TdeN se montre martial, une fois de plus : nous sommes prêts, clame-t-il à qui veut l’entendre.
    Imaginons un peu : allez, avec un peu de chance, cela va permettre de réduire le nombre de profs et de résoudre le problème des suppressions de postes ; comme ce sont les vieux qui trinquent en premier, cela allègera aussi le problème des retraites. Quelques élèves, en moins, ils finiront bien par être touchés, les d’jeuns, il va bien falloir qu’elle mute cette saleté de virus et dans l’EN, c’est tendance, les mut. Et hop, moins d’effectif par classe.
    Puisqu’il nous claironne qu’il est prêt !
    Moi, je vous le dis, tout ça, c’est un coup de TdeN. D’ailleurs, vous ne lui trouvez pas un air bridé ?

  35. « Non, la vraie censure dans le cinéma français, c’est l’invisibilisation. Où sont les gens racisés dans le cinéma ? Les réalisateurs racisés ? »

    « On doit aussi croire toutes les femmes qui parlent. Dès qu’une femme a moins de pouvoir qu’un homme, on la soupçonne de vouloir se venger. »

    « Distinguer Polanski, c’est cracher au visage de toutes les victimes. »

    « À la sortie de « J’accuse », on a entendu crier à la censure alors qu’il ne s’agit pas censurer mais de choisir qui on veut regarder. Et les hommes riches, blancs, rassurez-vous : vous possédez tous les moyens de communication. »

    Adèle Haenel

    https://www.nytimes.com/fr/2020/02/24/movies/adele-haenel-metoo-francais.html?fbclid=IwAR1lKqGu5HdrccOttywiblE1XU0dI896Rks-sXyjFntQAg13hZM_3hhp9zw

    Les réactions, sur la page Yahoo relayant l’article, ne se sont pas faites attendre et sont dans leur majorité en défaveur de l’actrice. Ils ont depuis retiré l’article de la page d’accueil de Yahoo.

    • Je me permettrais une leçon de nature lexicale :
      l’invisibilisation peut être avantageusement remplacée par l’annulation.
      Équivalent Français de l’Anglais cancellation.
      Une personne annulée sera détribunée.
      détribunée := Équivalent de l’Anglais de-platformed.
      Par exemple :
      le Prix Nobel Maurice Allais a été détribuné par les gauchistes.
      JPB sera détribuné s’il pense hors des clouds (out-of the box)

        • JPB sera détribuné s’il pense hors des clouds (out-of the box)

          Je ne suis pas d’accord avec votre traduction de « out-of-the-box »;penser « out-of-the-box »,c’est se montrer créatif,sortir des sentiers battus,s’éloigner des vieilles recettes pour trouver des solutions efficaces aux problèmes nouveaux qui nous assaillent.

          Alors que « rester dans les clous » c’est obéir à des règles morales ou légales plus ou moins figées,plus ou moins contestables.

          • @ Docteur Penis

            Junctis viribus, l’esprit transcendant transcende sans forcément contester, de même que sans conteste le castor tronçonne sans forcément bondir. Attention, ce raisonnement est tortueux.

  36. Pendant ce temps-là

    1) Le correcteur automatique a encore frappé et c’est assez drôle (devine-t-il les sentiments de l’auteur ?)

    « Quinze balayeuses, trente plaques dégoût, dix douzaines de crachoirs émaillés — le jeu n’en vaut pas la chandelle. »

    2) On ne parle plus …des rémunérations largement fictives versées à… Pénélope par la Revue des Deux Mondes.

    Le propriétaire a payé une amende.

    3) comment mettrait-il de l’essence dans les voitures de course au volant desquelles, les soirs de mélancolie, il parcourt à fond la caisse les petites routes de la Sarthe ?
    i) Il me semble qu’il va plutôt sur des circuits
    ii) Le Maestro a,lui aussi, des moments de mélancolie:alors il regarde le feu dans l’âtre et déguste un whisky.

    Tous les hommes sont frères.

      • Je ne suis pas d’accord avec votre traduction de « out-of-the-box »;penser « out-of-the-box »,c’est se montrer créatif,sortir des sentiers battus,s’éloigner des vieilles recettes pour trouver des solutions efficaces aux problèmes nouveaux qui nous assaillent.

        Alors que « rester dans les clous » c’est obéir à des règles morales ou légales plus ou moins figées,plus ou moins contestables.

        Aucune notion morale ou juridique dans « out-of-the-box ».

        PS Quand j’entends dire « couper les cheveux en quatre » (je ne crois pas que ce soit vous qui ayez employé cette expression ici…) je pense toujours:que font les mathématiciens avec leurs epsilons ?

        • Je me demande si vous avez une vague connaissance du métier de traducteur :
          Le terme out-of-the-box se traduit littéralement par hors de la boite, ou hors du cadre.
          Ces termes sont laids.
          La license poétique, que vous semblez méconnaitre, m’autorise à traduire par hors-des-clouds.
          Vous pouvez refuser cette traduction, c’est votre droit.
          Au public de juger !

          • Vous pouvez refuser cette traduction, c’est votre droit.
            Pas une question de droit.

            Au public de juger !
            Non.

            Consultez des dictionnaires.

            Examinez des corpus d’exemples.

          • Voici un mini-corpus,sur lequel vous pourriez exercer votre réflexion

            But looking at what is happening in this very moment, in our
            economies, it is necessary to think « out of the box » and look at all possibilities.
            banquecentrale.eu
            Mais si l’on observe ce qui se produit actuellement au sein de nos économies, il est
            nécessaire de penser sans idées préconçues et d’examiner toutes les possibilités.
            banquecentrale.eu

            […]
            corporations are beating down the
            door at Emily Carr because the people who are being schooled there think out of the box, and they have a skill set that people who were schooled the way I
            was, which was in logic
            […]
            www2.parl.gc.ca
            […]
            Institute, car les gens
            qui sont formés là savent sortir des sentiers battus et possèdent un ensemble de compétences que les gens qui ont suivi une formation comme la mienne, axée
            sur la logique et ces choses-là…
            […]
            www2.parl.gc.ca

            You have to think out of the box for transportation.
            internationaltransportforum.org
            En matière de transport, il faut laisser libre
            cours à son imagination.

            internationaltransportforum.org

            […]
            met, the intention is to stimulate innovation, inspire
            personnel to think « out of the box », and demonstrate
            clear commitment on the part of the organization.

            oag-bvg.gc.ca
            […]
            précisée, leur intention est de stimuler l’innovation, d’inspirer le personnel pour
            qu’il sorte des sentiers battus et de montrer un engagement clair.
            oag-bvg.gc.ca

            What also we have not done, as African governments, financiers or other
            local private stakeholders is to ‘think out of the box’ and become active players in the
            energy sector, » he said.

            afdb.org
            […]
            parties prenantes privées
            locales est de sortir des sentiers battus en matière d’innovation capable de nous permettre
            de devenir des acteurs actifs dans le secteur de l’énergie », a-t-il déclaré.

            afdb.org

            This question was meant to
            invite the national experts to think out of the box, and beyond the ordinary boundaries.
            cite.gov.pt
            La question
            visait à inviter les experts nationaux à réfléchir en dehors du cadre, et au-delà des
            limites habituelles.

            cite.gov.pt

            The programme also seeks to develop a creative and innovative approach to the
            business, by encouraging participants to think out of the box.
            pernod-ricard.com
            Elle vise également à développer la créativité et l’innovation
            dans l’approche du Métier, en amenant à penser différemment.
            pernod-ricard.com

            […]
            year’s Presidents to overcome
            the long-time impasse in the CD required thinking out of the box about the problems experienced by the CD.
            daccess-ods.un.org
            […]
            les présidents de
            l’année dernière de sortir la Conférence de sa paralysie prolongée appelait une réflexion sur les problèmes
            rencontrés.

            daccess-ods.un.org

            This very sophisticated packaging
            enticed our engineers to think «out of the box».
            swissprimepack.com
            Cet emballage très
            complexe n’a pas manqué de solliciter nos équipes
            techniques.

            swissprimepack.com

            What makes these webmasters different from the other kind is that they
            are different and they think out of the box.
            welcometomyinternet.com
            Ce qui rend ces webmasters différents du l’autre sorte est qu’ils
            sont différents et ils pensent hors de la boîte.
            welcometomyinternet.com

            You have to know how to think out of the box to allow the germination
            of innovative, sometimes radical, ideas, the ideas
            […]
            lvmh.com
            Il faut savoir casser les codes pour que jaillissent les idées innovantes,
            parfois radicales, celles qui feront la différence,
            […]
            lvmh.fr

            And to bring about the
            changes, we will need to think out of the box.
            rotary.org
            Le changement requiert de sortir des sentiers battus.
            rotary.org

            Dyslexics are over represented in the top ranks of people who are unusually insightful, who
            bring a new perspective, who think out of the box.
            dyslexiaassociation.ca
            […]
            les personnes exceptionnellement perspicaces, qui apportent une nouvelle
            perspective et qui pensent en dehors du cadre.
            dyslexiaassociation.ca

            Not leveraging existing technology would be insane, but to find
            innovative solutions, we always try to think out of the box.
            web.cryptolog.com
            Nous pensons qu’il est important de s’appuyer sur l’existant mais, pour
            trouver des solutions innovantes, il faut sortir du cadre.
            web.cryptolog.com

            These newsletters are mailed out to your
            employees to continuously inspire them and help them learn to think out of the box.
            creax.com
            Les newsletters sont alors envoyées par e-mail à vos
            employés pour les inspirer continuellement et les aider à penser différemment.
            creax.com

            […]
            that ‘the time has come for Indian science to once
            again think big; think out of the box; and think ahead of the times’.
            unesco.org
            […]
            que « Le moment est venu pour la science de voir grand
            de nouveau en Inde, d’être créatrice et en avant sur son temps ».
            unesco.org

            We wholeheartedly embrace the concept that a successful person is one that is
            encouraged to think out of the box, from a very
            early age.

            mubabil.com
            Les activités proposées par Mubabil visent donc à
            stimuler et éduquer l’enfant en encourageant sa créativité
            naturelle.

            mubabil.com

            How to motivate people to think out of the box?
            progressinmind.be
            Comment motiver les gens à réfléchir ‘out
            of the box’ ?

            progressinmind.be

            […]
            promoting initiative and giving
            people responsibility are now, like the ability to think out of the box and come up with new solutions, major resources in
            adapting swiftly to change.

            mazars.com
            […]
            et la
            responsabilisation, comme la faculté de penser « out of the box » pour faire émerger des solutions nouvelles, sont devenues des ressorts majeurs
            de l’adaptation rapide aux changements.

            fre.mazars.com

            […]
            level software design he is always ready to reconsider what
            is regarded as « the way to do things » and think out of the box.
            rodanotech.ch
            […]
            que toutes sortes de langages de script jusqu’aux
            environnements les plus évolués et les conceptions les plus modernes.
            rodanotech.ch

            […]
            and some details about many clubs that
            help to make our students think out of the box when confronted to everyday issues.
            esabirambo.net
            […]
            encore les multiples clubs organisés
            afin d’éveiller et de sensibiliser les élèves à diverses causes chères à notre pays.
            esabirambo.net

            In early 2010, seven new social programs have
            been launched and a « Well Being at Work » council will be implemented with the aim to think out of the box and: >> Imagine a new way of working >> De?ne the future work relationships within
            the company >> Challenge
            […]
            forms.atosorigin.com
            […]
            sera chargé de mener
            une ré?exion originale et : >> d’imaginer de nouvelles méthodes de travail ; >> de dé?nir les relations professionnelles de demain au sein de l’entreprise ; >> de pousser la communauté
            scienti?que de la société
            […]
            forms.atosorigin.com

            Business people have been capitalizing on
            creative minds for years, using the ones who think out of the box to keep the rest in the box.
            insightfulvision.com
            Le monde des affaires a accumulé des fortunes et
            continue de capitaliser sur le dos des esprits créatifs, en utilisant la pensée non-conventionnelle
            pour maintenir la
            […]
            insightfulvision.fr

            Participants
            were challenged to « think out of the box » and to perceive the
            role of the higher education sector in a new light.

            iau-aiu.net
            Il a été demandé aux
            participants de «sortir des sentiers battus» et d’envisager
            le rôle du secteur de l’enseignement supérieur sous un nouveau jour.

            iau-aiu.net

            https://www.linguee.fr/anglais-francais/traduction/think+out+of+the+box.html

  37. « C’est la Province dans toute sa fausseté ! Celle qui considère l’autre derrière ses persiennes et ses rideaux à percale. »

    J’aime bien ce que vous dites, là. J’aurais dit « rideaux de percale ou en percale ». Mais Lormier saura sûrement dire le « vrai » grammatical.

    • « J’aurais dit « rideaux de percale ou en percale » »
      Moi aussi (je préfère ici « de percale »
      ).
      Comme « Driout n’est jamais sympa » (je vous cite),je vous ai laissé le soin de faire la remarque.

      Vous en profitez pour m’asticoter un peu:tant mieux.

      « D’une grande souplesse, la percale est confectionnée avec les fibres les plus longues du coton peigné et tissée très serré ce qui lui confère une tenue parfaite.  »

      (lu sur le site de Linvosges).

      Cela dit,j’ai une grande méfiance envers les prépositions,éléments putassiers de la langue française.

      Un sac de pomme de terres,ce n’est pas pareil qu’un sac à pommes de terre;et le « à » de cette dernière expression n’a rien à voir avec le « à » de « sac à dos ».

      Fillon se faisait faire des costumes SUR mesures;un cadre,lorsque il atteint un certain niveau peut s’offrir des costumes AUX mesures.

      Pour le sur-mesure il faudra être PDG.

      La fille aux cheveux de lin.
      En français , »lin » désigne aussi bien la plante que le tissu fini; deux mots en anglais.

      La fille aux cheveux de lin.
      traduction anglaise:
      The girl with the flaxen hair.

      https://www.youtube.com/watch?v=uGAhj23zQBg

      • Lormier vous me ravissez ! Je n’avais pas pensé à ce distinguo entre « aux mesures » et « sur mesures ». Et donc, il y a abus de langage quand on voit sur ces vitrines : costume sur mesure. Surtout qu’actuellement, c’est plutôt du demi-mesure dans le sens où les pièces sont déjà pré-taillées et ajustées à la fin, en Roumanie, of course.
        Ah, la belle époque, où le tailleur se déplaçait chez vous !
        Pour ma part, je suis toujours très contente quand Auguste m’annonce l’arrivée de ma couturière ou de ma modiste. 🙂
        Cela dit, je me souviens d’un « cordonnier » à Florence qui faisait des chaussures incroyables, recouvertes d’une soie ancienne époustouflante.

    • « Adieu les daims, adieu les lièvres
      Et les rouges perdrix ! Je veux
      Baiser le lin de tes cheveux,
      Presser la pourpre de tes lèvres ! »

  38. Aujourd’hui c’est Mardi Gras et demain c’est Carême ! Conclusion : il faut en profiter !

  39. À Mardi gras, qui n’a pas de viande tue son coq. Qui n’a pas de coq tue sa femme –

    Attention ! tuer toutes ses femmes peut vous faire passer pour Barbe-Bleue aux yeux du public mal intentionné.

  40. Si Lormier a un peu de temps, j’aimerais bien quelques éclaircissements sur le statut différent du « à » de sac à p.de.t et le « à » de sac à dos.
    Grammaticalement, c’est la même chose ?

    • Il faut un peu mettre en train Lormier si on veut qu’il débute bien la journée !

      Mon cher maître,

      Parlez-nous du « sac à pétasse » à dos ou à main autrement appelé « baise-en-ville ».

  41. Qu’est-ce qu’un métier ? C’est quelque chose qu’on apprend durement voire rudement !

    Ainsi Antonin Carême fut jeté sur le pavé de Paris par ses parents à l’âge de huit ans muni d’un simple baluchon et comme viatique « Débrouille-toi mon fils ! » en pleine révolution française en 1792. Il fit ses classes comme apprenti chez un cabaretier puis un pâtissier et s’éleva dans sa profession grâce à son assiduité.

  42. Le problème vient souvent de la confusion des métiers ! Par exemple Carlos Ghosn pour la façade était le grand patron d’un conglomérat franco-japonais mais en fait était un braconnier des finances de Renault et Nissan ! Mélange des genres qui finit par lui être fatal …

  43. Si ton métier c’est de gruger les honnêtes gens … alors félicitations pour ta réussite exemplaire ô fripouille non-pareille qui échappe à la prison !

  44. Je m’immisce un instant entre deux inepties à durit pour signaler qu’une expression du genre « avoir les patates au fond du filet » est ambiguë à souhait car elle peut s’interpréter comme l’état d’un déprimé qui en a plein de dos mais aussi comme une métaphore de l’ataraxie atteinte par le détenteur de burnes (sacs) bien vidées après une partie de bête à deux dos, occupant un état de repos au fond d’une cuvette de potentiel.

    Rappelons aussi le fameux exemple du grand linguiste Boby L. : « Dis, à m’aimer, consens, va » et « dis à mémé qu’on s’en va »

  45. Dugong pratique la drague en eau profonde : son chalut racle le fond des mers et me ramasse par la même occasion ! Ce n’est pas très écologiste mais je reconnais une certaine efficacité au procédé …

  46. Je me fais souvent du souci pour Dugong ! Il n’a plus de métier … si je n’étais pas là pour faire contrepoids à sa vacuité je craindrais qu’on ne le retrouve un jour pendu au fond de sa grange !

  47. Qu’est-ce qu’il faut pour être tout-puissant ? Il faut commencer par démoraliser le peuple – lui faire abandonner toute prétention à se gouverner lui-même en lui montrant d’abord et avant tout, constamment, sa faiblesse voire sa nullité profonde. Tout est bon pour démoraliser ! Drogue, religion, discours creux, images vaines, tout ce qui aliène !

    Lui faire perdre le sentiment de son métier est un axe majeur de l’entreprise de démoralisation des peuples. Tout apprentissage long et difficile qui demande un recours accru à la mémoire nerveuse – un auto-renforcement des capacités neuronales – doit être prohibé !

    • Connaissez-vous une mémoire qui n’est pas nerveuse ?
      Vraiment, vous êtes un petit maitre dans l’art insignifiant de la provocation.
      Si cela vous donne une raison de vivre, c’est votre problème.
      Vous devriez en parler à un bon thérapeute.
      Mais, ils sont rares.

      • Je connaissais Sarkozy l’homme aux sept cerveaux plus un !

        Mais au fait Savonarole n’étiez-vous pas l’homme au couteau et à la bite ? Deux cervelles si je compte bien …

        • Je n’ai rien inventé :
          C’est vieux comme le Monde.
          Lisez les Mémoires de Casanova.
          Vous allez découvrir qu’avec une bhite et un couteau (Opinel) on peut faire plein de trucs jouissifs !
          Ce n’est pas une nouveauté ! No news !

  48. Savonarole prétend que seuls les neurones ont de la mémoire ! Ben c’est essentiellement faux … par exemple le système immunitaire a une grosse mémoire qui n’est pas nerveuse.

  49. On parle aussi des matériaux à mémoire de forme ! En fait la mémoire que nous connaissons le plus souvent en référence à notre mémoire consciente a diverses formes dans la nature !
    Une bonne part de notre mémoire vivante est inscrite dans l’ADN au cœur de nos cellules ! On dit même que vingt grammes d’ADN pur suffirait à contenir toute la mémoire du Web !

    • En conclusion : il faut se méfier de l’usage courant d’un mot – car dès que la science s’approfondit on se rend compte qu’un mot peut recouvrer diverses significations beaucoup plus riches que le point d’origine du dit mot ! Alors le mot courant devient mot savant …

      • Le but de la Science est de clarifier les faits.
        DONC, une terminologie rigoureuse est nécessaire.
        Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, etc …

      • Généralement, les mots ne veulent rien dire : ni pour l’emetteur, ni pour le récepteur. Moins on cause, plus on se parle…

  50. à Sanseverina:
    Un sac “à pommes de terre »,c’est un sac destiné à recevoir des pommes de terre ;un « sac à dos »,ce n’est pas un sac où l’on met des dos.

    Un sac « à » fermeture par enroulement,c’est un sac qui comme son nom l’indique…

    J’ai sans doute eu tort de braquer la lumière sur la préposition « à » ;elle change de sens selon le contexte.

    Je ne sais pas si vous lisez les critiques gastronomiques du Figaro.

    (Dans la presse française,les critiques gastronomiques sont à peu près les seuls à cultiver un style ;jadis Le Monde avait un vrai poète du culinaire.)

    Le style du critique gastronomique du Figaro actuel se remarque ;il n’est pas toujours mauvais,il y a une certaine invention MAIS je lui reproche un recours excessif à la préposition « à » .

    La maison Samson dit sur son site faire du sur mesure ;cela est abusif,il faudrait dire du « aux mesures ».
    En anglais le (vrai) sur-mesure se dit « bespoke »-fin du brouillard et du brouillage.

    Je n’ai rien contre les techniques modernes-tant qu’on ne cherche pas à les faire passer pour ce qu’elles ne sont pas…

    La maison allemande Hanwag a remporté un prix en 2011 pour une innovation majeure :la prise de mesures du pied par Laser 3D et la fabrication subséquente d’une forme,sur laquelle est bâtie une chaussure sur mesure.

    Cela dit,si vous allez voir le site d’Hanwag,vous ne trouverez pas de proposition de chaussures sur mesure ;peut-être n’ont-ils pas eu assez de clients.

    http://award.messe-friedrichshafen.de/uploads/legacyaward-3/converted/145-image1.jpg

    PS Je reste fidèle à Hanwag (faute de mieux) mais aujourd’hui,bon nombre de leurs chaussures sont fabriquées en Croatie et ne valent pas celles d’antan,fabriquées en Allemagne.

  51. « Parlez-nous du « sac à pétasse » à dos ou à main autrement appelé « baise-en-ville ».

    Pierre Driout.

    Je doute fort qu’on parle de « sac à pétasse »;on dit sans doute « sac de pétasse »,c’est-à-dire,le genre de sac qu’affectionnent les pétasses.

    Je me souviens avoir entendu cette remarque,un jour que je flânais dans la capitale: »Non ,mais t’as-vu ça,ces fringues de pédé !  » (devant une vitrine de vêtements pour:était-ce le propos d’un provincial ?)

    Un bar à putes:un bar fréquenté par des putes (en dehors des heures de travail ?)

    Dans les bars à gouines ça baragouine sec.

  52. « C’est la lutte de Man, l’horrible macho, contre Mercedes, la turbo-lesbienne, pour conquérir la falote Berliette… »

    Une Berliette n’est pas nécessairement falote ;en voici une qu’on peut difficilement qualifier ainsi.

    https://blog.causeur.fr/bonnetdane/files/2019/08/68893895_474215116693577_382905830611091456_n.jpg

    La Berliette éberluée:une bite lui a chatouillé la luette ;elle a cru étouffer.

    Pour Dugong,c’est une « biroutière ».La berliette éberluée & biroutière se désigne d’un mot-valise :c’est une esperberluette.

  53. Le 25 février 2020 à 12 h 25 min, Dugong a dit :

    « …une expression du genre « avoir les patates au fond du filet » est ambiguë à souhait… »

    Ambiguë,quadribiguë peut-être

    Pour les uns avoir les patates au fond du filet signifie être chaud comme une baraque à frites, pour les autres, avoir les patates au fond du filet signifie qu’elles ont déjà été passées à la casserole (rissolées vraisemblablement).

    https://www.mots-surannes.fr/?p=20194

    • Avoir les patates au fond du sac : s’utilise pour un homme qui ressent un énorme besoin de faire l’amour. Exemple : « Etienne ? Il a peut-être les patates au fond du sac … ». Synonyme de : avoir faim, être sur la quille.

      Je vous quitte, j’ai les patates au fond du sac et je compte bien y remédier avec une fille de joie ce soir. — (Charles BERNET et Pierre REZEAU, On va le dire comme ça – Dictionnaire des expressions quotidiennes, Éditions Balland, 2008, ISBN 9782353150441)

      Dérivé : avoir du fromage blanc dans le col roulé
      http://welovewords.com/blog/topword-n-degrees-3

  54. L’ordre des mots:

    « Toi et Jennifer Cagole, vous êtes les seuls à me comprendre ! »
    Si Jennifer Cagole lit cette phrase,sera-t-elle mécontente de ne pas être citée en premier ?

    « ma bite, ton vagin. Inversez le regard : mon vagin, ta bite… Vous saisissez la différence, n’est-ce pas… »

    Le slogan de Griveaux: Paris m’habite.
    En réalité,il pensait: Ma bite,Paris.

  55. Il est question d’offrir l’asile psychiatrique en France à une dame qui conteste le Coran ! Des médecins qui font semblant de soigner le coronavirus on en trouve mais des politiques qui guérissent les adeptes du Coran on en cherche !

    • Bientôt la France sera un grand asile à ciel ouvert où tous les opposants au Coran seront soignés gratuitement par l’Etat français – un vrai pays de cocagne !

      • Avez-vous essayé la peinture pour canaliser votre psychose ?

        Vous pouvez même le faire avec les doigts.

  56. fashion-week : une photo du décor pour le défilé Dior, dit décor choc, avec des slogans, en anglish, of corse, dont « we are all clitoridian women » ; ça vous coupe la chique

  57. Fressoz, éditorialiste consternante au Vespéral, nous fabrique un triumféminat pour Lutèce :

    « ce sont désormais trois femmes, Anne Hidalgo, Rachida Dati et Agnès Buzyn, qui se disputent les faveurs des Parisiennes et des Parisiens, confirmant le rôle somme toute avant-gardiste de la capitale. En 2014, déjà, le match opposait deux représentantes de la gent féminine : Anne Hidalgo et Nathalie Kosciusko-Morizet. Cette fois, elles sont trois. »

    Les services techniques parviendront-ils à les hybrider ?

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/02/25/le-match-hidalgo-dati-et-buzyn-pour-la-mairie-de-paris-confirme-le-role-avant-gardiste-de-la-capitale_6030698_3232.html

  58. Le 25 février 2020 à 17 h 16 min,
    Dugong a dit :
    Je (re)signale l’invective très turlutte des classes « Pute à chirurgiens ! » lancée par un taxi marseillais à une cagole en gros suv très cher.

    Pute(a) à chirurgiens (b).
    Mémère (a’) à chien-chien (b’)

    Le rapport qu’établit la préposition à entre a et b est fort différent de celui établi entre a’ et b’.

    Scie à chantourner: elle sert à chantourner.

    Pâte à tartiner:elle est faite pour qu’on la tartine.

    Delenda est Carthago. (Caton)
    Penetranda est vagina; (Brighelli).

  59. – Grand Bond en avant – Le timonier Mao
    – Grand Bond en arrière – Le timonier Macron

    Je me méfie des grands bonds où l’on fait du sur-place en sautant en l’air – heureusement que nous avons Cendra Motin qui heureuse comme un chamois de l’Iseran fait de grands bonds en arrière toute !

    • Y-a-t-il un bouquetin sur ce blog qui voudrait nous faire une démonstration de grand bond en arrière ? C’est pour voir …

  60. Lormier, je ne vois pas la différence. Un sac à dos, pour le dos, un sac à p.de.t, un sac pour les pommes de terre. Une sorte de « à » de destination. Enfin, bref.
    C’est juste, vous, locuteur, ( éminent, certes) qui décidez de mettre l’accent sur le contenu.
    Bon, je pense que nous sommes dans un cul-de-sac avec ces histoires 🙂

    • Si vous substituez à la préposition « à » une préposition tout aussi vague (sinon davantage) -« pour »- vous parvenez bien sûr à votre équivalence:sac pour le dos,sac pour les pommes de terre.

      Il n’en reste pas mons que dans un sac à dos on ne met pas des dos,alors que dans un sac à pommes de terres on met des pommes de terre.

      Un sac à main se tient à la main,un sac à dos se porte sur le dos.

      « Le spectre de « à »‘ est très ouvert.

      Et sur « pute à chirurgiens » vous auriez un commentaire à faire ?

      Cela nous sortirait peut-être du « cul-de-sac » où nous nous débattons…

      Quand vous achetez des patates au marché,on vous les emballe vaguement dans un sac en papier;il n’est pas rare que quelques unes s’en échappent.

      Invariablement,elles se retrouvent au fond du sac;cela tient sans doute à leur forme.

      De là à les comparer à des testicules…il faut toute l’imagination d’un Algonquin un peu coquin.

        • Quel sac de queues en or.

          PS Mon primeuriste se plaint parfois de douleurs dorsales;je lui dis : »évidemment quand on a des couilles en or,à la fin de la journée,ça tire. »

    • Il se décarcasse pendant qu’il se décarcasse.

      C’est un décarcassage qui se nourrit de lui-même,un décarcassage exponentiel.

      Une dame sortant de chez le Maestro en croise une,qui y monte et lui demande: » Alors ? ».

      « Alors,il m’a tuée;rien qu’avec les préliminaires,j’étais laminée;alors les liminaires,j’te dis pas… »

      « Et moi et moi ? »

      « T’inquiètes,le Popaul est incroyable;tu crois qu’il va débander…ben non;à peine qu’il t’a enculée qu’il te reprend par le devant;plus qu’il y va ,plus qu’il est dur.* Bon,j’te laisse, je vais faire une sieste;amuse-toi bien,ma grande. Avec lui,on n’est jamais déçue du voyage. »

      * progressions parallèles;en anglais: « the more… the more « 

      • « C’est un décarcassage qui se nourrit de lui-même, un décarcassage exponentiel. »

        Comme un virus ?
        Bel essai de vulgarisation de la difficile notion de bandage exponentiel.

        « Une des plus grandes faiblesses de la race humaine, c’est son incompréhension de la fonction exponentielle »
        Albert A Bartlett, physicien.

  61. Le 25 février 2020 à 19 h 34 min,
    JC…..
    a dit :
    Je rentre volontiers dans les contenants, pas dans les contenus…

    Considérez-vous votre urètre comme un contenant ou un contenu ?

    Si une dame (pétasse ou pas) munie d’une sacoche,valisette,baisenville ou porte-documents se présente à ma porte et me dit: »Bonjour,auriez-vous une heure à me consacrer,c’est pour un sondage »,je décline poliment.

    Que des couples avant-gardistes se sondent l’urètre,grand bien leur fasse,mais très peu pour moi.

    Et si,comme cela arrive parfois, on me traite de dinosaure,ma réponse est prête:puisse l’humanité durer aussi longtemps que les dinosaures,ce sera déjà pas mal. »

  62. Au fait, il fait quoi Blanquer pour la rentrée ? Il dit quoi ?
    A 37, confinés dans des salles exiguës avec des élèves qui rentrent de vacances dont ne sait où, il est sûr que c’est une manière spéciale de prendre des précautions.
    Vous avez des lumières, Ô, Brighelli, le grand manitou ?

      • Ont-ils conscience là-haut que « sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur »?

        De manière plus générale, savez-vous qui a mis le Mariage de Figaro au programme? Parce qu’en travaillant là-dessus pendant les vacances, je me suis dit que d’autres que moi tireront sans doute des parallèles avec la situation présente. Et peut-être que ça risque de leur donner des idées.

        « Je ne connais pas d’autre bombe qu’un livre », disait Mallarmé.

  63. Poésie et mécanique(ta mère) des fluides

    « Tout cela est un peu gluant »(*)

    Je pense pouvoir dire que pour dudu, qui n’a pas eu d’éducation, « Tout cela est un peu gluant » ne sous-entend pas une dégradation de l’objet touché.
    Bien au contraire c’est une louange..Là il est au top de son lyrisme.
    C’est vous dire..

    (*)C’est Georgette qui doit être contente.

  64. Quand Dugong n’est pas là ça manque un peu de fiel sur ce blog ! Et puis ce sont un peu les enfants de Dugong qui officient maintenant dans le système scolaire – s’ils sont nuls il doit bien y être pour quelque chose !

  65. D’après Eric Zemmour quand un métier se féminise à l’extrême comme l’enseignement c’est qu’il est dévalué !
    Il doit y avoir dans ce fond de sauce réac quelque chose de substantiel !

  66. – Femme
    – Noire
    – Matheuse

    On parle en ce moment de ces femmes « noires » de la Nasa comme Mary Jackson, Katherine Johnson et quelques autres.
    Il faudrait y revenir en effet – pour distinguer le réel de l’idéologie politique !

  67. « Les élèves qui reviennent des zones à risque sont priés de… »
    C’est incroyable ! Comme si tous les élèves allaient gentiment obéir ! Comme si les parents allaient se taper la garde des gamins à la maison !
    La lâcheté ordinaire de nos responsables politiques.

    • Ben l’alternative, c’est de les interner dans des clubs de vacances réquisitionnés, comme ils ont fait à Marseille.
      Les p’tits cons ne seraient pas contre…

  68. Est-ce que les hommes – et les femmes – peuvent vivre sans aucune idéologie politique ? Cela se saurait depuis le temps !
    Nous dirons donc que l’idéologie est un mal nécessaire – mais que les esprits avisés ne doivent pas s’y arrêter.

  69. Je suis en train de chercher mon animal-totem … je crois que je vais choisir un Monstervirus pour faire peur aux petits et aux grands !

      • Une sœur de ce blog aura t elle le courage de dire, aveu douloureux mais estimable : « Pour moi, c’est le Maestrovirus » !!!

        • Oui, je l’avoue, j’ai maestroviré, suis viranomaestralisée, maestratimissimisée, maestroviracinée, virassignée, virassassinée, mastrobonnettifièe, masturbanistisiée, anusteasée, maestrodominée, masturbanalgomorrhisée, hypnovirmaestroridicultivée, hyperridiculinée, et aussi culinarisée, megaridicunilinguée, intramaestrovirilisée, manytimesmaestroviribusforcée, oui, meetoo, viribusphallusmaestralissimliminarisée, et total laminée. Eliminez-moi, je n’en puis plus, la cadence cardiaque est exponentielle, je suis en centre de réanimation caprine au sommet de l’Everest. Voici ma dernière volonté : puisse cet animal totem petit et costaud m’emmener tout de suite au firmament. J’ai chaud, j’étouffe. Et toute cette neige qui n’en fini pas de fondre.

          • masturbanalgomorrhisée

            mais,heureusement, pas maestrogonorrhéisée

            Avez-vous examiné votre bouche ? Pas de pétéchies vélo-palatines ?

          • Heureusement pas maestrogonorrhéisée, et puis quoi encore ?! Mais bien maoussostrogovisigothée et parlegrandvizirligotée. Je suis déminéralisée! Logorrhant.

    • Quel était le couturier qui dans les années 70 (ce me semble) avait créé des robes avec des microbes et des virus agrandis comme motif ?

  70. L’armée Mexicaine :
    L’armée Mexicaine est une métaphore d’une organisation où le nombre de généraux est sensiblement égal au nombre d’hommes du rang.
    JPB fait partie de l’armée Mexicaine de l’EducNat, où il rencontre un léger problème existentiel :
    Il n’est certainement pas un général, mais il n’est pas non plus un homme du rang.
    Il se retrouve assis avec le khul entre deux chaises.
    Situation inconfortable !

    • Ces khons de sociologues, qui redécouvrent l’eau tiède à chaque matin, renomment le syndrome de l’armée Mexicaine avec le vocable de structure en sablier de la société.

      • On peut à la rigueur parler d’armée mexicaine à propos du MARCHE du travail (et encore dans certains contextes),mais s’agissant de la société dans son ensemble,l’idée de structure en sablier n’est absolument pas rendue par « armée mexicaine. »

        NB Une « taille de guêpe »,c’est généralement considéré comme beau chez une femme;cela se dit souvent « hourglass shape » [silhouette de sablier].

        • Le sablier est une image intéressante pour les littéraires, comme illustration du temps qui passe et flétrit le visage des femmes.
          C’est un des célèbres symboles de la vanité des choses terrestres.

          Personnellement, je me moque du sablier, car mon étalon de temps est une horloge atomique !
          Je suis un moderne, mais attaché aux traditions :
          Trouvez la contradiction !

          • Vous mettez le doigt sur un aspect intéressant de cette image;précisément ceux qui parlent de la « hourglass society » ne retiennent,du sablier que l’aspect extérieur…

            (the queezed middle: la partie médiane resserrée)

  71. un enseignant de collège mordu par le corona – origine inconnu – à (enfin bientôt sous) terre ; la faute à Blanquer ? si les fondements de la République commencent à être touchés (et coulés), où va t’on ? sus aux masques – déjà en vente sur Amazon – y compris dans les classes

  72. Le coronavirus s’attaque aux derniers enseignants mâles encore en vie – après le passage du rouleau-compresseur de la féminité.

    • Je suis en train de le lire, j’en ferai un compte-rendu demain. C’est court et bien informé.

  73. Je sors de Dark Waters, qui est vraiment du grand cinéma américain politique comme on l’aime !

    • Allez voir « Richard Jewell » de l’increvable Clint qui ne partira en retraite que si le COVID-19 le prie de le faire(*). Si j’ai le temps (et si mes messages de plus de dix lignes ne sont plus sucrés par la Haute Autorité du blog) j’en dirai ce que j’en ai pensé.

      A propos de biopic, j’expérimente avec « Qui a tué Malcolm X » (Netflix) que la série-docu peut être aussi pipeau que la série-fiction.
      Hyper-scénarisation, personnification, sur-dramatisation. Toutes les recettes de merde y sont. Et les 6 épisodes auraient pu tenir en 2 voire en 1.
      Et pas beaucoup de documents là-dedans, à part quelques moments du grand Malcolm lui-même.

      ps: vous ne m’avez pas dit (supra) si le couturier dont vous cherchiez le nom était bien Courrèges.

      (*)Alors que moi j’ai quand même plus de chance de me faire niquer ma retraite que de chopper le coronavirus, statistiquement parlant, même en vivant avec une Chinoise.

      • J’aimerais savoir surtout pourquoi, à votre avis, le film s’est vautré au hit parade américain. Qu’est-ce qui a déplu à ses concitoyens dans le film de Eastwood ?

  74. Comme disait Sylvie Vartan :

    « Comme un garçon j’ai les cheveux longs
    Comme un garçon je porte un blouson
    Un médaillon, un gros ceinturon, comme un garçon
    Comme un garçon moi je suis têtue
    Et bien souvent moi je distribue
    Des corrections faut faire attention
    Comme un garçon
    Pourtant je ne suis qu’une fille
    Et quand je suis dans tes bras
    Je ne suis qu’une petite fille
    Perdue, quand tu n’es plus là »

  75. JPB veut incarner le Chief Happiness Officer de l’EducNat, ou Directeur du Bonheur des Enseignants.
    Son histoire va foirer, car il trouvera sur son chemin un magicien doté d’un plus grand pouvoir logique que le sien.
    Quiconque se trouve en travers de ma trajectoire, en subira les conséquences !

  76. Le vi(ru)ssage de la populace prend un tour nettement idéologique : isolationnisme vs mondialisation. Le Vespéral, conscient de son rôle d’éclaireur des masses plongées dans les ténèbres, y va de son petit couplet appelant au « bon sens » et à l’esprit de « responsabilité » face aux manipulations d’extrême-droite :

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/02/26/coronavirus-la-responsabilite-de-chacun_6030912_3232.html

    La caissière qui s’y connaît en post(naz)illons ouaibeux y va franco de son bavement sur le thème de l’efficacité des fermetures de frontières. Nous en saurons plus quand durit aura reçu ses khon signes.

    En attendant les barbares, j’y vais de mon khonseil de bon sens : continuez à manger des nems, plat vietnamien, faisant largement appel aux chiens qui ne sont strictement pour rien dans la propagation du virusse.

    • Qu’il est doux de lire ces belles paroles Mondieuses ! Quel ton ! Quel ton ! Non mais quels tons…..

      • Moquez-vous, moquez-vous, rira bien qui rira le dernier, ce qui ne veut pas dire qu’il mourra en dernier celui qui rira le dernier, car il n’est pas dit du tout du tout que le dernier à vivre rira beaucoup.
        Un sage parmi les singes, qui fait du hors-piste sur un muret pour faire joli. Public, touriste, je ne suis que de passage, n’en faites aucun cas, je raconte n’importe quoi.

        • Le singe de Pétain ! Il ne manquait plus que « Viral nous voilà ! » comme lugubre refrain de circonstance.

    • Ca ne ressemble pas à du pilou;d’ailleurs,si le pilou est abondamment utilisé pour la confection de pyjamas,je ne crois pas qu’on trouve facilement des robes de cambre faites dans cette matière.

      Bien sûr,il faudrait voir de près et toucher pour être sûr…mais je pencherais plutôt pour de la laine…

      Pas de la laine des Pyrénées certes.

      (NB:la grand-mère de Driout lui en a légué plusieurs.
      Anecdote:quand elle allait chez Brighelli,Mamie Driout avait tendance à rester en robe de chambre jusqu’à midi-ce qui déplaisait à celui qu’on n’appelait pas encore « Maestro » .)

    • En arrière-plan la voirie municipale du pôle Nord a mis un panneau « Attention ! danger de glissades ! » ; en effet un mot de trop et c’est la chute assurée …

  77. J’admire l’esprit d’à-propos avec lequel les commentateurs mélangent tout avec tout pour nous en faire un ragoût pour toutou qui vote !

  78. Le 26 février 2020 à 7 h 03 min,
    Jean Paul Brighelli
    a dit :
    Le ministère a très mal pris ma critique des E3C. Alors les contacts…

    i) Votre avis importe à Tête de Noeud
    ii) On raconte que Toufiquet aurait « remis en place » Tête de Noeud (il n’aime pas les têtes qui dépassent);comme vous êtes plus macronien que Blanquer,votre cote auprès du président pourrait monter.

  79. N’oubliez pas pour les municipales : il faut sauver la galaxie !

    Ne soyons pas comme le maire de Clochemerle avec son urinoir-pissotière de derrière les fagots destiné à faire braire les bigots … voyons grand !

    • L’art consommé avec lequel nous allons créer un mot d’ordre pour ces municipales ! Voyez et admirez …

  80. Ma carte préférée au jeu des « Milles bornes » : le coup fourré !

    Griveaux ne sait pas jouer au coup fourré …

  81. Jack Lang ou le nouveau Portrait de Dorian Gray

    Jack Lang, cet ancien prof de droit, feignant notoire à la faculté de Nancy, ne vieillit pas, grâce à la chirurgie et à la cosmétique.
    Mais je pense que dans un grenier de la place des Vosges, une peinture vieillit à sa place (des Vosges)
    Une des réalisations de Jack Lang fut la maison de la magie à Blois.
    Mais à magicien, magicien et demi !

    • Une autre réalisation magistrale de Jack est le festival mondial du théâtre de Nancy.
      (Les étudiantes en droit de Nancy adoraient passer l’oral avec Jack L.)

    • PS sur le site de l’Assemblée Nationale:

      Question N° 26982de M. Cédric Villani (La République en Marche – Essonne )Question écrite

      Il n’est plus adhérent de LAREM (a dit son chef)-autrement dit,il a été exclu,mais pour l’Assmeblée Nationale,il est toujours membre de ce parti.

  82. Ben vous savez que le grand luminaire de le pensée Jacques Chirac avait introduit le « principe de précaution » dans la Constitution – principe tellement vague qu’il devrait être sorti de temps en temps du formol pour en faire usage !

    • Ce sont des fragments d’UN coronavirus;il n’est pas dit que c’est LE coronavirus.
      (collection Linda Stannard.)

      https://www.sciencephoto.com/media/249310/view

      PS apparence:question d’échelle;on peut projeter toutes sortes de choses sur une image scientifique;voyez par exemple JP Brighelli;on lui présente une photo de palais perforé,issue d’archives médicales;il s’écrit:vagina dentata,vagina dentata !

  83. fortes rafales de vent ici ; de quoi chasser le corona, ou le laisser à loisir s’infiltrer par les interstices et les trous de serrure ; parce que : « il circule parmi nous », « il faudra l’affronter » (Manu à la Salpê), « la surveillance se complique », … et je n’ai toujours pas le masque ; est-il sage d’aller encore manger un bo bun ?
    Polanski, lui, a fait le bon choix : à son âge, mieux vaut éviter les postillons doublement virulents de la Foresti

  84. Le web est grippé ou quoi ?

    Ben voilà ! Macron a refusé de sortir de la naphtaline « le principe de précaution » de Chirac – maintenant il est seul face au dragon chinois !

    • « Lorsqu’une fois le fanatisme a gangrené un cerveau, la maladie est presque incurable. Que répondre à un homme qui vous dit qu’il aime mieux obéir à Dieu qu’aux hommes, est sûr de mériter le ciel en vous égorgeant ? Ce sont d’ordinaire les fripons qui conduisent les fanatiques, et qui mettent le poignard entre leurs mains ; ils ressemblent à ce Vieux de la Montagne qui faisait, dit-on, goûter les joies du paradis à des imbéciles, et qui leur promettait une éternité de ces plaisirs dont il leur avait donné un avant-goût, à condition qu’ils iraient assassiner tous ceux qu’il leur nommerait. »
      (Voltaire / 1694-1778 / Dictionnaire philosophique)

      • Voltaire avait déjà tout dit dans cet article intitulé « fanatisme » du Dictionnaire Philosophique. A compléter par la pièce « Le fanatisme ou Mahomet le prophète », pièce qu’on ne peut plus jouer.

  85. Trajectoire nominale ! Je répète : trajectoire nominale de la fusée France qui est partie pour mettre en orbite le satellite Allah-1 dans la constellation du Croissant !
    Il s’agit d’un vaste projet conjoint du Qatar et de la France Macronnienne : la surveillance par un réseau de satellites de l’application de la Charia à la population résiduelle de souche.

    • Qui est inquiet de voir que durit déraisonne de plus en plus tôt dans la journée ?

      Avant hier, par exemple, il n’a eu ses vapeurs coraniques que vers 19h (heure de Rueil).

  86. Je voudrais rendre ici hommage à feu mon Grand-Père qui déclama un jour ainsi plein de raison :
    Mieux vaut un pet qui franchement résonne qu’un doux souffle qui traître m’empoisonne.

    Les syllabes manquantes sont laissées, à mon avis, au souffle et à la résonance.

    Grand-Père si tu m’entends, ton Kiki !
    Car c’est ainsi qu’il m’appelait: « Alors Kiki, toujours aussi bâton merdeux ?  »
    Oui !

    Vivement la fin, que je le rejoigne, ce grand homme.

  87. Etrangeté !

    Je viens d’envoyer « La bataille de Dien Bien Phu » de Jules Roy à une célèbre abbaye de l’ordre trappiste – certes ses bâtiments sont dans une cuvette mais enfin cela ne ressemble pas à la cuvette de Dien Bien Phu !

    Jules Roy a fini ses jours à Vézelay sur cette colline inspirée par Sainte-Marie Madeleine en adoration devant la pécheresse !

  88. Jean-Paul, pour répondre à vos interrogations sur l’insuccès du film auprès du public américain, j’ai du mal à me faire une religion. Il faut peut-être se placer au niveau des propres hypothèses réflexives que peut mener le public de Clint Eastwood à s’identifier et à aimer un type comme Richard Jewell. Lui accorder le respect qu’il méritait avant même d’avoir fait quelque chose d’héroïque reviendrait à s’identifier à ce type à la personnalité décalée et légèrement paranoïaque. Peut-être même à refuser, dans un phénomène de déclassement généralisé de toutes les classes sociales blanches américaines, de lui ressembler.
    Mais il n’y a pas que ça, bien sûr. Il y a le fait que le film est sorti pour son malheur le vendredi 13 décembre…et plus sérieusement qu’il a fait l’objet d’une certaine controverse anticipée, en raison de la façon dont il traite Kathy Scruggs, la journaliste de l’Atlanta Journal-Constitution qui a été la première à rapporter l’histoire selon laquelle Jewell était le suspect. Elle est interprétée par la sublime Olivia Wilde…(je dis sublime non pas pour de vulgaires raisons sexuelles mais parce qu’elle a des jambes magnifiques)
    https://i.pinimg.com/236x/7e/0f/d5/7e0fd5770a5f1254882e75d2a83e75e1–wilde–olivia-wilde.jpg

    …qui est montrée en train de séduire un agent du FBI pour l’information qui a conduit à cette nouvelle. Les amis, les collègues et la famille de Scruggs affirment que cela ne s’est jamais produit et ils sont indignés au nom de la journaliste, qui est morte en 2001 et ne peut donc pas se défendre surtout par le fait que Clint n’a pas pris de gants avec le personnage et n’a pas jugé nécessaire de changer son nom.
    Maintenant tout le monde sait que Clint est une sorte de conservateur ou de libertaire. Certains, ayant vu « Richard Jewell », ont considéré que la critique implicite de la presse et du FBI dans ce film était inopportune, compte tenu du rôle important que ces deux institutions jouent actuellement dans la vie nationale de ce pays. Mais tout comme les conservateurs pourraient voir dans « Richard Jewell » la confirmation de leur vision du monde, les progressistes pourraient tout aussi bien le voir comme une critique des médias qui ont donné Donald Trump et du FBI qui a donné l’affaire Comey.

    BàV

  89. Au nom du principe de précaution doit-on interdire la déraison ou seulement mettre un petit panneau indicateur sur chaque « Coran » : « Attention ! la lecture ou l’écoute du Coran peut introduire de graves troubles mentaux chez les gens à l’esprit étroit, à la comprenette imbibée de vapeurs de haschich, en général chez tous les analphabètes et mêmes chez les ex-agrégés de physique du secondaire ».

    Je sais : l’avertissement est un peu long – mais si cela évite l’asile coranique au plus grand nombre !

  90. La prophylaxie seule voie raisonnable ! Car si on laisse galoper l’imagination des peuples qui sait jusqu’à quel délire elles pourraient se laisser dériver.

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