La Troisième République a eu besoin de héros, et elle a inventé l’école publique pour se les procurer. Il fallait fabriquer les guerriers de la reconquête de l’Alsace et de la Lorraine — là où s’était tenue la « dernière classe » d’Alphonse Daudet.
« Nationalisme insupportable ! » pensent aujourd’hui les profs d’Histoire (qui curieusement se disent « historiens », quand aucun prof de maths n’ose se dire « mathématicien »). « L’Histoire ne se résume pas aux exploits du grand Ferré et de Jeanne Hachette — ou de Jeanne d’Arc, instrumentalisée par la gauche radicale dans les années 1880 ». Oui, et alors ? Est-il bien sûr que nous n’ayons plus besoin de héros ?
Petit crochet par mon histoire personnelle.
J’avais sept ans, mon père de loin en loin m’amenait voir des westerns, le grand genre des années 1950-60. C’était d’autant plus, simple qu’il y avait alors près de vingt salles de cinémas dans le centre-ville de Marseille — il en reste une, les autres sont devenues, des fast-food et des entrepôts d’import-export. Cette année-là, nous avons vu Rio Bravo, où Dean Martin et John Wayne affrontaient une bande de salopards qui régissaient une petite ville. Puis, l’année suivante, Alamo.Et là, John Wayne meurt. Stupéfaction dans la salle. John Wayne meurt ! Il était supposé indestructible ! Il meurt en défendant une ruine contre une armée entière, avec trois cents hommes qui se sacrifient tous.
L’identification marchait à fond. L’Histoire aussi : quelques mois plus tard je vis la source d’Alamo — la Bataille des Thermopyles, version Rudolph Maté. Ou comment une poignée d’hommes défendait la liberté grecque contre les barbares. Evidemment, les défenseurs d’Alamo avaient en tête le vieil exemple grec au moment de décider de mourir. Tout comme les révolutionnaires de 1793, grâce à David, se prirent pour le jeune Bara et trouvèrent le courage d’affronter l’Europe coalisée contre eux. Cette même année, je revis John Wayne dans l’Homme qui tua Liberty Valance. Et j’y découvris ce qui pour moi est le principe fondateur des vrais cours d’Histoire : « When the legend becomes fact, print the legend ! »
(Ici, hurlements d’effroi et soupirs de commisération des « historiens »… Mais je t’emmerde, coco !).
Le film n’exalte pas forcément la loi de la frontière, mais l’arrivée de la loi dans une ville de la frontière, où un salopard (Lee Marvin) est au service des grands capitalistes locaux.
Là aussi, John Wayne meurt — en fait, il est mort dès le début du film. Les héros sont faits pour mourir — et pas d’un cancer, dans une chambre miteuse, mais le colt à la main : ça, je l’ai saisi un peu plus tard, en regardant, en 1976, le Dernier des géants.
Je ne parlais pas encore anglais, à l’époque, et la version française de Liberty Valance m’a suffi : « Quand la légende dépasse la réalité, on imprime la légende » — et on a bien raison. À vrai dire, on a toujours fait ça — j’avais lu l’Odyssée peu auparavant, j’ai vu Kirk Douglas incarner Ulysse (ici en entier) et anéantir les quarante prétendants à lui tout seul, je devais être tout enfant, mon père avait une fascination pour Silvana Mangano.
En cette même année 1962, ma mère, qui avait une dévotion pour Daniel Sorano, acheta en disques microsillons 33 tours l’adaptation montée pour la télévision de Cyrano de Bergerac. « Je sais que vous aimez vous battre un contre cent, dit cet enfoiré de Comte de Guiche, Vous ne vous plaindrez pas de manquer de besogne » (c’est , au bout d’1h46 de merveilles).
Un contre cent — et même contre cinq cents : j’avais quinze ou seize ans quand j’ai vu pour la première fois la Horde sauvage, où quatre truands revenus de tout et de leur dernière bouteille choisissent de mourir en décimant une armée mexicaine. « Let’s go ! » « Why not ? » Sublime !

J’entends d’ici les cris de certaines historiennes — celles d’Aggiornamento par exemple. « John Wayne ! Quelle horreur ! Un type qui collaborait avec McCarthy ! »
Tu ne penses tout de même pas m’apprendre quelque chose, sinistre imbécile ? Parmi mes westerns préférés, il y a High noon, où Gary Cooper affronte quatre ordures qui ressemblent à une commission des activités anti-américaines : Wayne (magnifiquement décrit comme un sur-américain dans Dalton Trumbo) avait si bien compris de quoi il était question qu’il laissa le rôle à Gary Cooper — bonne idée. Il est évident que les Mexicains d’Alamo sont des Rouges — mais assez distingués pour faire jouer le mélancolique et mortel Deguello durant la dernière nuit avant l’assaut. Comme j’ai adoré Geronimo (avec Chuck Connors dans un rôle d’Apache), vu en 1963 aussi — et je n’étais pas du côté des Tuniques bleues, va ! Ou les Cheyennes — à voir absolument par ceux qui croient que Ford est un enthousiaste de l’esprit pionnier. Ou la Flèche brisée. Ou…Qui sont les ennemis d’aujourd’hui, hein… Les chefs d’œuvre parlent au-delà d’eux-mêmes.

Tous ces films où l’on se bat « à un contre cent ». Nous avons besoin de légendes — ou nous mourrons de froid.

Ne pas plier ! Ne pas se rendre ! Et se battre jusqu’au bout !

La génération qui bat (faiblement) le pavé en ce moment, et qui geint dès qu’un CRS lui casse un ongle, a été décérébrée par des pédagogues fous, mais surtout ramenée au niveau le plus bas de l’humanité : l’individualisme du selfie, du spring break et du binge drinking — trois concepts écrits en anglais, le français étant mort sans tambours ni trompettes. Sens du combat, néant. Sens du risque,  néant. Sens du sacrifice, néant. Et pendant ce temps, nous sommes en guerre et ils ne s’en sont pas aperçus, parce que les « historiens » ne les y ont pas préparés. Crime d’Etat. Comptez sur moi, si j’en ai l’occasion, pour vous faire passer en conseil de guerre. Parce que ça suffit, la culture de l’impunité. Comme dit un autre western : Pendez-les haut et court !

Jean-Paul Brighelli

194 commentaires

  1. Pour rebondir sur Hervé qui est inquiet pour la prochaine palme de Ken Loach – à 90 ans il aura bien droit à une palme d’honneur pour compléter son trident – je dois dire que l’héroïsme du type qui se branle solitairement dans une « beautiful laundrette » parce qu’à 59 ans chômeur en fin de droits – tiens une jolie invention socialiste ça ! – les tops-models ne sont pas dans sa bourse – ça m’excite vachement !
    Mourir d’un infarctus du myocarde après une branlette dans une laverie automatique en fantasmant sur les slips de la dame d’à côté …

  2. Le français est mort. Vive l’arabe…

    http://abonnes.mobile.lemonde.fr/idees/article/2016/05/25/ramener-la-langue-arabe-au-sein-de-l-ecole-de-la-republique_4925828_3232.html

    Tenez c’est cadeau :

    « Il est temps de ramener l’enseignement de l’arabe à l’école de la République »
    LE MONDE | 25.05.2016 à 06h42 • Mis à jour le 25.05.2016 à 14h23

    Par Marwan Lahoud, directeur général délégué, international, stratégie et affaires publiques d’Airbus Group ; et Hakim El Karoui, ancien conseiller à Matignon et fondateur du Club XXIe siècle

    « Il est temps de ramener l’enseignement de l’arabe à l’école de la République »
    LE MONDE | 25.05.2016 à 06h42 • Mis à jour le 25.05.2016 à 14h23
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    Par Marwan Lahoud, directeur général délégué, international, stratégie et affaires publiques d’Airbus Group ; et Hakim El Karoui, ancien conseiller à Matignon et fondateur du Club XXIe siècle

    Cour de langue arabe à l’IHESS de Saint-Léger-de-Fougeret ( Nièvre) en 2012. | JEFF PACHOUD / AFP
    Annus horribilis, 2015 restera dans les mémoires des Français comme l’année de la violence commise au nom de la religion, du meurtre perpétré au nom de l’islam. Face au danger terroriste, des mesures de sécurité ont été prises, qui doivent être assumées sur le long terme : nous nous en félicitons. Vient maintenant le temps des réponses, qui doivent viser à prévenir la radicalisation de certains jeunes Français, tentés par une idéologie totalitaire et meurtrière : le djihadisme terroriste.

    Les causes de cette dérive sont multiples : malaise identitaire, séparatisme social, questionnement ontologique adolescent, acculturation à marche forcée qui déstabilise les repères familiaux, absence d’autorité de parents ayant perdu leur légitimité, dans une société d’accueil qui a utilisé leur force de travail quand elle en avait besoin, et n’a plus su que faire d’eux quand la désindustrialisation a commencé.

    Parmi les multiples explications données jusqu’à présent, une manque souvent à l’appel : l’inculture. La méconnaissance de la culture d’origine permet en effet à toutes sortes de charlatans de l’idéologie terroriste de se présenter comme les « vrais tenants » de l’islam, comme les « savants de la religion », comme les vrais maîtres de la culture arabe.

    9 000 ÉLÈVES EN LANGUE ARABE
    Aucune solution miracle n’existe, bien sûr, mais nous pensons qu’il faut s’attaquer à la racine de ce mal : l’ignorance, que peut combattre l’enseignement de la langue arabe. Pourquoi ? Parce que l’école de la République est encore le meilleur lieu pour transmettre à ceux qui n’ont pas pu la recevoir la culture de leurs parents, des perspectives sur l’histoire de l’islam, des éléments pour mesurer la profondeur de leurs identités multiples. Et puis, évidemment, l’arabe est un atout dans la mondialisation, vu le poids pris par les pays du Golfe et le Maghreb dans nos échanges économiques. Mais, malheureusement, la réalité est très loin de cette exigence.

    Argument ultime : l’arabe favoriserait le « communautarisme », ce qui fait franchement sourire (…). Pas besoin de classes d’arabe pour avoir des écoles-ghettos.
    L’éducation nationale rechignait à enseigner l’arabe aux enfants d’origine arabe : l’enseignement secondaire compte seulement 9 000 élèves en cours d’arabe. Au nom de l’assimilation républicaine probablement : « On a empêché les Bretons d’apprendre le breton au début du XXe siècle, on ne va pas permettre aux “Arabes” d’apprendre l’arabe ! » Les proviseurs renâclaient par ailleurs à ouvrir des classes d’arabe dans leur établissement, car ils craignaient d’attirer des enfants d’immigrés… et donc, selon eux, des problèmes.

    Enfin, argument ultime, l’arabe favoriserait le « communautarisme », ce qui fait franchement sourire quand on connaît la surreprésentation des enfants d’immigrés dans les banlieues. Pas besoin de classes d’arabe pour avoir des écoles-ghettos.

    Et pourtant, la demande est là. Et si l’éducation nationale n’y répond pas, qui en profite, depuis longtemps déjà ? Les pays d’origine, d’abord, qui financent des professeurs détachés (les ELCO), qui viennent hors temps scolaire apprendre la « langue et la culture d’origine » aux enfants venus du Maroc, d’Algérie, de Tunisie, de Turquie.

    Cette politique, conçue au moment où l’on pensait que les travailleurs immigrés allaient rentrer chez eux, est devenue obsolète : les enfants et petits-enfants des travailleurs venus reconstruire la France dans les années 1950 et 1960 sont français et bien français. L’éducation nationale a heureusement pris conscience du problème, a professionnalisé cet enseignement avec des professeurs mieux formés, plus contrôlés et bientôt intégrés à l’enseignement général par la création d’une filière « internationale ». Mais, cela ne suffit pas. D’autant que le nombre d’enfants qui apprennent l’arabe au primaire (environ 50 000) dépasse très largement l’offre proposée dans les collèges.

    LES MOSQUÉES NE SONT PAS DES LIEUX DANGEREUX
    Les mosquées sont les autres institutions qui répondent à la demande d’enseignement de l’arabe. On estime à plus de 60 000 le nombre de jeunes Français qui apprennent l’arabe dans des mosquées, des associations cultuelles ou caritatives, ou des instituts liés à des centres religieux. Aucun contrôle n’est opéré sur le contenu des formations, les valeurs qui sont transmises, la qualité des manuels, les méthodes d’apprentissage. Nous ne tomberons pas dans le piège qui consisterait à faire d’une mosquée un lieu dangereux : la très grande majorité des mosquées en France ne sont pas des lieux de radicalisation. On y prône la paix du croyant et le respect de l’environnement politique.

    Mais, faute de manuels français d’apprentissage de l’arabe, les jeunes apprennent la langue avec les livres des pays d’origine, dont la pédagogie, souvent fondée sur l’apprentissage par cœur, ne favorise pas l’esprit critique. Les valeurs transmises par les manuels sont celles des pays maghrébins et de la Turquie, qui ne sont pas toujours les mêmes que celles de la République.

    Enfin, l’imbrication de la langue et de la religion est telle dans l’islam, a fortiori quand on enseigne l’arabe dans les mosquées, que l’apprentissage de la langue est évidemment une occasion de prosélytisme, notamment dans les mosquées salafistes. Sauf que l’arabe existe indépendamment du Coran, c’est une langue vivante, une langue de culture, une langue des affaires.

    En laissant le champ libre aux associations religieuses, la République leur donne des moyens, puisque l’enseignement de l’arabe est devenu pour elle une source importante de revenus. En n’assumant pas l’enseignement de l’arabe, elle envoie ses enfants dans les mosquées : c’est une drôle de conception du projet laïc et républicain. Il est temps de ramener l’enseignement de l’arabe à l’école de la République.

    • Heureuseent que le maître connaît la vie;autreent toutes ces déclarations pourraient le lasser.

  3. Sanseverina, vous m’avez devancée !
    Le petit problème, c’est que les sujets de révolte ne manquent pas et que je ne suis pas sûre de la hiérarchie à laquelle je les soumets ! Non, pas de la hiérarchie, de l’urgence d’intervention ! D’autant plus que je n’ai qu’un bulletin de vote pour protester.
    Je suis toujours décontenancée de voir la réaction de mes congénères devant une possibilité de pénurie d’essence. Ça illustre, même en raccourci un peu faussé, le niveau de compréhension et surtout de vision étriquée ! L’instinct grégaire dans toute sa monstruosité ! Ah, il y a un article intéressant dans « Atlantico » sur le prétendu libre arbitre ! Bonne discussion à midi !
    Mais la colère saine de JP Brighelli fait du bien, de toutes façons. On se sent un peu moins seul.

  4. Maître,
    Souffrez que j’appelle votre attention sur une coquille: « spring break » et non » breack » .

    • Et le Véreux qui continue encore et toujours, se voilant à grand peine derrière des pseudos plus lourds les uns que les autres. Non content de donner ses leçons de morale habituelles ou de vomir des injures et des attaques systématiques à la gent féminine de passage, dès qu’elle dit quelque chose et quoi qu’elle dise, il fait maintenant le correcteur orthographique en anglais depuis qu’il est parti chez les wasp. Autant de bêtise m’étonne. Un vrai sujet d’analyse pour les psy.

      • Vous ne me convainquez pas, le Véreux, mais peu importe. On s’en fout totalement. Cela n’enlève rien à ce que vous faites à longueur de temps sur ce blog, avec ou sans pseudo. Dès que « Allons bon » ou moi-même écrivons, nous en prenons plein la tête. Vous ne voulez quand même pas que je reprenne les derniers posts que vous avez envoyés sur le dernier billet ? On ne cherche en aucun à vous provoquer. On vous laisse dire vos conneries. Rien à faire. Vous ne pouvez pas vous empêcher de revenir à la charge. Vous êtes un pauvre type, un zéro, qui s’acharne sur les deux nanas qui écrivent ici et vous le faites à la manière d’un dingue complet. Un macho. crétin et cinglé qui relève de la psychiatrie et qui essaie de faire taire à tout prix le peu de nanas qui sont sur ce blog.
        Donc, je vais me résoudre à faire ce que Dugong a fait : la moulinette pour faire disparaître vos insultes. Voilà, le Véreux. Pffft ! Sparito lo stronzo !

  5. Les Thermopyles et Alamo, certes. Mais n’oublions pas Camerone, à 80 contre 2000 Mexicains : pas mal non plus…

    • Je n’en ai entendu parler que beaucoup plus tard — quand je me suis intéressé à la guerre mexicaine de Napoléon III à travers Vera Cruz d’Aldrich — ah, le sourire de Burt Lancaster et la classe de Gary Cooper !
      Mais idéologiquement, vus avez raison, c’est ejusdem farinae.

      • Merci Chirhughy pour ce rappel
        Et puisqu’ils sont morts pour la France et qu’ils étaient étrangers; ce sont les plus grands…

        Merci à vous M’sieur,
        Un papier aux petits oignons (Arghhh… damned !, le lien d’Ulysse ne fonctionne pas !)

  6. à propos de votre article:SURMUSULMANE
    JPB quel naÏf êtes-vous!… ou bien, des éléments très profonds vous manquent!
    Il y a mille et une raison concernant la culpabilité de l’Islam et son intenable position intellectuelle et spirituelle! L’une étant qu’il a repris, copié, il faut dire les choses, (de manière assez » simpliste »,… comme l’église Catholique d’ailleurs) tout ce qui avait été dit dans la THORA, des siècles auparavant.
    Et ce qui rend la posture intenable, creusée de failles et de mensonges,
    c’est que l’Islam veut se poser comme CELUI QUI A RECU LA PAROLE TRANSCENDANTE ET QUI L’ A ECRITE!!! ET QU’ Vous pouvez donc imaginer tous les remugles qui le traversent…

    • Bonjour,

      – Vous n’apprendrez rien à JPB concernant l’évolution historique des textes religieux.
      – Le fait que l’Islam ait repris les textes des livres religieux précédents, ne prouve pas qu’il n’existe pas de culpabilité propre à l’Islam, mais simplement qu’il existe une culpabilité religieuse générale. D’ailleurs en islam, vous qui mentionnez la Torah, il n’existe pas de Maïmonide, ni de coups à se donner sur la poitrine pour se punir et se laver de ses péchés, ni de grande ou de petite confession.
      – L’article, parlait de la dérive exégétique du Coran, l’absence de rédemption certaine, permettant les manipulations et justifiant les actes les plus extrêmes. Je le sais, je fait partie de cette génération éduquée à la faute musulmane constante.
      – Votre commentaire parait plutôt remettre en cause la véracité de l’islam, ce qui n’est en aucun cas lié à l’article de la surmusulmane.
      – On écrit pas THORA mais TORAH.

      Je vous invite à mieux vous renseigner et à exprimer vos idées avec plus de clarté.

      Bien à vous,
      N

      • a néphertiti:
        votre remarque à propos de TORAH.
        Le H (souffle divin : « rouhah ») se place, se déplace, ou ne se place pas. TORAH s’écrit aussi bien TORA que THORA.

  7. suite de mon message à propos de la culpabilité de l’islam:
    ET QU’IL NIE PAR CONSEQUENT « LA SOURCE PREMIERE » (HUGO).
    Vous pouvez donc imaginer les remugles qui le traversent.

  8. Je me demande parfois si Sanseverina n’est pas la n-ième réincarnation de Jeanne d’Arc ou de son pot de chambre, à entendre ma voix partout et nulle part. Très chère, il ne faut crier à l’imbécile (ou au loup) que lorsqu’il y a lieu.
    Pour la dernière fois, je ne suis pas:
    – abcmaths
    – Lormier
    etc…ou tout autre analyste syntaxique de la langue anglaise qui viendrait ici pour usurper mon prestige.
    Faites-moi l’honneur de croire que j’ai mieux à faire que d’effectuer de pointilleux repérages de mauvais tours stylistiques ou orthographiques (je laisse cela aux experts) n’ayant que peu de goût pour les méta-discours.

  9. Ah Brighelli, la testostérone bout dans ce texte! C’est un plaisir de vous lire.

  10. Moi, j’allais à l’Odéon et au Capitale et de temps en temps au Madeleine (en face du stade Vallier…)

    • Capitole !
      Le Madeleine existe toujours. Avec le Variétés, c’est bien le seul. Le reste est excentré — Le César à Castellane, le Prado pas loin, le Chambord (où je vis la version Gérard Barray des Trois mousquetaires, en deux époques sur deux semaines — une expédition !) est au Rond-Point du Prado.
      Le reste dans des centres commerciaux lointains. Il y en a davantage à Aix-centre.

  11. Au sujet des abus sexuels musicaux vous connaissiez l’étonnement de Mstislav Rostropovitch, le célébrissime violoncelliste russe quand il apprit qu’en Français son instrument fétiche était du genre masculin alors qu’en russe il était féminin : si j’avais su que je serrais entre mes cuisses un instrument de sexe masculin j’aurais changé de profession !

  12. C’est bon la colère, et surtout avec ceux qu’on aime, elle termine en rires réciproques. Evidemment, en face de bubons qui parlent, difficile de rire, Sanseverina, je vous comprends ! Causeur est un site qui aborde des sujets sérieux et JP Brighelli également, alors La Morve n’est qu’une sorte de puceron comme celui qui vient se mettre sur ma tablette éclairée et que j’écarte de l’index, gentiment. Je ne crois même pas qu’il existe, finalement.

    • Oui, Allons bon, mais il me gâche BdA, cet abruti. Parce qu’enfin, il dépare. On discute globalement de manière plutôt courtoise et agréable. Dugong nous fait bien rire et l’atmosphère est assez sympathique jusqu’à ce que ce taré, se prenant pour le centre du monde, ne débarque pour cracher son fiel sur tout le monde ( sauf sur le propriétaire du blog évidemment en bon lâche qu’il est ) et sur la gent féminine en particulier. Alors, voyez-vous, on a déjà assez de violence à l’extérieur dans ce monde de fous pour n’en pas subir aussi ici dans le salon de Brighelli. Et puisqu’on m’a gentiment proposé de faire les opérations techniques sur mon ordi pour monter cette moulinette, je ne vois pas pourquoi je ne profiterai pas de l’occasion de faire disparaître les cons. Aux oubliettes le Véreux, suivi de son grand copain. Che bello, un po’ d’aria !

  13. Après le monde du far west et de ses héros chers au cœur de Brighelli est apparu le monde des super-héros – qui aujourd’hui envahit l’écran avec les studios Marvel.
    Il n’y a plus beaucoup de westerns mais il y a par contre pléthore d’Avengers et de Spiderman, de Batman et Captain America ..; alors qu’on admettra que l’Amérique de 2016 est plus policée – voire efféminée – que l’Amérique de 1930 !

    • Superman est apparu dans les années trente en réponse à l’Übermensch de Nietzsche et Hitler réunis. Ce sont souvent des juifs qui ont créé ces personnages si propres sur eux dans l’Amérique de Disney.
      Aujourd’hui en politique on retrouve le mythe de l’homme invincible : Ronald Reagan, Arnold Schwarzenegger et Donald Trump mais aussi Barack Obama distingué par sa couleur de peau spéciale.
      La confusion entre Hollywood et La Maison Banche bat son plein … le superhomme aux superpouvoirs c’est déjà la télé-réalité de demain !

  14. Lei ha ragione ! Vous me faites penser à une lionne très patiente mais qui brusquement envoie une patte griffue à souhait sur le nez du lion qui n’en revient pas ! Et puis, ça va dans le sens de l’article de JPB ! On respire, oui !

  15. Il n’y a pas d’Hollywood européen ; ce qui explique l’absence de ciment imaginaire à l’Europe … les grands cinéastes style Bergmann, Visconti, Rossellini ou Fellini sont misérabilistes, leurs héros sont sans qualités, tirés du quotidien le plus banal, même quand Visconti veut faire une fresque historique sur le Risorgimento ou l’Empire d’Allemagne renaissant il nous montre des héros désabusés et lassés de leurs pouvoirs !
    Ken Loach est dans cette veine et plus petitement encore …

    • Quand Robert de Niro incarne un « taxi driver » métier banal s’il en fut il devient le Zorro de la ville de New York plongée dans les abysses du crime … chose impossible en Europe !

  16. « Pendez-les haut et court ! »
    Encore un concept réintroduit…
    Nous nous contenterons (dans tous les sens) de notre bonne vieille, bien que révolutionnaire, guillotine!

  17. Il existe un article entier de wikipedia consacré à la célèbre réplique de Robert de Niro : You talkin’ me ?

    https://fr.wikipedia.org/wiki/You_talkin%27_to_me%3F

    Qui a mis en scène le « moi » de manière si incandescente ?

    P.S Aucun rapport avec Sansévérina qui répète sans cesse sur ce blog : « C’est à moi que tu causes ? » d’un air outragé de duchesse prise au pied du lit.

  18. Les deux guerres mondiales ont plié les nations européennes ; ces guerres perdues collectivement par l’Europe ont profondément démoralisé les ressorts nationaux.
    Or l’Europe est une collection de différences, de divergences qui tendent vers l’unité ou s’en écartent selon le génie national. La concurrence était l’âme de cette Europe qui évitait le systématisme des rassemblements forcés.
    L’islam cette oumma imbécile est l’antithèse parfaite de l’Europe des similitudes qui tendent vers le haut et des gradients de tempéraments nationaux.
    L’Europe était davantage l’Europe en 1900 voire en 1930 qu’en 2016 ! Ce paradoxe mérite d’être éclairé …. le sentiment européen était plus fort que tout !

  19. Et celui-là nous met des accents aigus sur un prénom italien ! Prof de quoi au fait ? Oui, oui, c’est à toi que je cause ! La meute se réveille, on dirait ! J’ai vu dernièrement quatre ou cinq chiens se déchaîner après que le chef a eu attaqué un autre chien. C’était pour jouer, au début, il a fallu calmer toute la bande mais ce qui était intéressant à regarder, c’est qu’on les voit se mettre en rogne, non à cause de l’animal attaqué mais pour calquer leur comportement sur celui qui commence. Ça a un sens pour les clebs, pour certains hommes aussi, apparemment !

    • « après que le chef a eu attaqué un autre chien » : mon petit doudou d’amour je ne suis prof’ de rien du tout !

      Je cause, je cause … dans le vide ou dans mon miroir comme Robert de Niro !
      Pas le temps de m’admirer dans un public captif d’adolescents !
      Je suis tout à ma monomanie …

  20. C’est quoi la grande histoire ? C’est ce qui nous dépasse ..; c’est pourquoi on éprouve le besoin d’inventer le mythe du héros qui incarne l’histoire collective de peuples entiers qui se comptent par millions d’individus – rien que des individus mais qui forment l’humanité.
    Va faire comprendre cela … et porte ce message à Athènes !

  21. Ça s’appelle le temps surcomposé, Patate ! Apprendre, apprendre, il n’y a que ça !

    • Celui-là, Allons Bon, faute de se prendre le centre du monde, prend le centre du blog, et tout le reste d’ailleurs. Fort neutre à mon égard pendant de nombreuses années, ( je ne lui parlais pas , il ne me parlait pas, tout allait bien ) s’est mis à m’aboyer dessus depuis qu’il a trouvé un acolyte/alcoolique ( qui sait ? ) totalement crétin et du coup, il fait de la surenchère. Cela semble procéder du principe que vous évoquiez tout-à-l’heure : la meute de clebs qui s’agite et se jette sur les gens qui ne leur demandent rien sans qu’on sache pourquoi. Le petit manège qui consiste à hurler avec le maître de la meute m’a fait sourire plus d’une fois.Typique des mecs, enfin des pauvres mecs qui ne veulent pas être de reste. Voilà pourquoi le triste sieur D que je laisse bien tranquille dans son coin mais qui cherche à m’emmerder pour complaire à son petit copain, va passer également à la moulinette avec l’autre Véreux. Voili, voilà. Jamais je n’aurai autant attendu une moulinette pour faire taire les t…. ( la rime serait juste pour respecter la chanson de Boris Vian, évidemment.

  22. Aurora Sansévérina duchesse de Lorenzana (dictionnaire des femmes de 1779) femme de Nicolas Gaëtan fut un des ornements de Naples sa patrie par son esprit, son savoir et ses talents.

  23. J’aime vous lire Monsieur Brighelli, c’est drôle et surtout original. Pour ce qui concerne le western spaghetti du jour : gare à ceux qui embêtent Calamity Jane ou Ma Dalton. Vite, du goudron et des plumes !

  24. Pour en revenir à la Maréchale du Chevalier à la Rose il s’agit d’une grande dame princesse de son état qui vit dans son palais de Vienne sous Marie-Thérèse ; son cousin de province le Baron Le Bœuf vient l’importuner alors qu’elle est tout à ses amours avec le jeune chevalier Octave et qu’elle se sent vieillir délaissée par son mari jamais présent.
    Elle fera le sacrifice de son amant Quinquin pour remettre de l’ordre et de la morale dans une société qui se dissout à ses yeux dans la laideur … elle prend le parti de la beauté et de la jeunesse !

    P.S Le temps surcomposé c’est vraiment un provincialisme bon pour les barons Ochs !

    • Le Rosenkavalier date de 1911 ; ce qu’on appelle l’apothéose de la Belle époque.
      Le mariage heureux de la grande musique symphonique, de la valse populaire et du climat hors du temps et des luttes sociales. Avant que la grande fureur mécanique de 14 se déclenche !
      A la fin de la seconde guerre mondiale ultime catastrophe européenne, Richard Strauss composera Les Métamorphoses & les 4 derniers lieders crépusculaires.

  25.  » « Let’s go ! » « Why not ? » Sublime ! « . Ouaip, moi aussi j’aime les films ‘à texte’ où l’acteur n’hésite pas à empiler des couches de complexité sur son personnage tout en distribuant une bonne ration de mandales, mais je tique sur: « Ne pas plier ! Ne pas se rendre ! Et se battre jusqu’au bout ! »; il faut de tout pour faire un monde aussi informe et tourmenté que celui-ci qu’on peut schématiquement partager en deux catégories:
    – des bénévoles d’O.N.G. ou des héros qui viennent en aide à la terre entière,
    – des autres qui n’en en rien à battre.
    Je ne suis pas peu fier d’appartenir à cette deuxième catégorie, car étant de passage rapide sur cette terre, je ne me sens d’aucune manière concerné par les autres humanoïdes dont le destin personnel est éloigné de ma frêle carcasse à durée de vie limitée.
    Et puis alors, ce Léonidas de David semble tout droit sorti d’une lecture des Thermopyles revue par Dominique Fernandez, on est plus près de Rock Hudson que de John Wayne.

  26. Oui, c’est vrai que la horde sauvage ça déménage , ce n’est pas un truc de bobos (qui ne se révolterons jamais).
    Sam Peckinpah qui utilise :
    – des gueules de l’emploi (Borgnine et consorts)
    – le ressort qui va bien ;dézinguer à partir d’une infériorité numérique flagrante au départ (les bobos s’enfuient à ce moment-là) une armée d’immondes salopards.
    (là tout le monde est d’accord ; l’adhésion du public est garantie).

    Les bobos s’était juste pour illustrer ; désolés pour ceux qui lisent.

    • Les princes de Salerne – en Sicile – sont une branche de cette famille ; je suppose que le prince Salina du Guépard est juste un nom démarqué.

  27. On a les héros qu’on peut !

    Bruce Wayne-Cantona :

    26/05/2016 – LONDRES (NOVOpress) : Dans un entretien au quotidien britannique The Guardian, Eric Cantona déverse une haine antifrançaise rarement vue ! Le footballeur à la retraite accuse Didier Deschamps d’avoir refusé de sélectionner Karim Benzema et Hatem Ben Arfa dans l’équipe de France de football qui jouera l’Europe 2016 sur des critères raciaux. Pire encore : il reproche à Deschamps d’avoir un nom trop français ! « Eric Cantona believes Didier Deschamps may have left out France players on racial grounds », titre d’ailleurs le journal, soit « Eric Cantona soupçonne Didier Deschamps d’avoir laisse de côté des joueurs sur des critères raciaux ».

    Morceau choisi : « Benzema est un grand joueur, Ben Arfa est un grand joueur, mais Deschamps, il a un nom très français. Peut-être qu’il est le seul en France à avoir un nom vraiment français. Personne dans sa famille ne s’est mélangé avec quelqu’un. Comme les Mormons aux Etats-Unis. Donc je ne suis pas surpris qu’il se soit servi de la situation de Benzema pour ne pas le prendre. Surtout après que Valls ait dit qu’il ne devrait pas jouer pour la France. Ben Arfa est peut-être le meilleur joueur en France aujourd’hui. Mais ils ont des origines. Je suis autorisé à m’interroger à propos de ça. »

    Au fait il ne serait pas un peu Corse sur les bords le gugusse ?

  28. Ce qui est terrible, c’est d’être obligé de se défendre alors que ce n’est pas le lieu mais finalement ça m’amuse beaucoup. S’accrocher ainsi à un accent, gna gna gna, et aller chercher des références je ne sais où, c’est presque triste. Ces deux-là illustrent bien la formule : « Ce que vous devez être malheureux pour être aussi méchants ».

  29. Les chiens médiatiques aboient et la caravane de la réforme passe.
    Noyés dans les marécages nauséabonds du populo, les derniers cow-boys de l’enseignement ne peuvent même plus tirer leur coup ( six).
    Les lendemains, demain les chiens, ne rient pas: les progs de 6e sont particulièrement délirants, le fruit de névrosés qui n’ont pas vu d’élèves réels depuis trente ans. Et nous ferons avec, avant de finir en congé longue maladie: la bérézina n’est franchissable qu’une fois, et pas cinq fois par jour.
    LABIZ!

  30. Rêvez un instant d’un western où un zigen, look Toshiro Mifune, sortirait de Grenelle en défouraillant tous azimuts en hurlant « Vive le Socle Commun ! » et aussitôt truffé de 157 balles dans la peau par le Comité Populaire Citoyen qui passait par là.
    C’est évidemment là que vous vous réveillez au contact froid de la kalash qui ne vous quitte plus depuis que vous avez pris le maquis pour rejoindre ce qui reste du grip réfugié du côté de la Khyber Pass.
    C’est votre tour de monter la garde.
    La nuit sera longue.

    • Très drôle, Dugong. Nous fûmes plusieurs ce soir à bien rire. Comme vous le voyez, j’élargis votre audience. Vous allez bientôt être célèbre 🙂

      • Il était temps !

        Dans un mois, je passe d’une retraite à l’autre.

        Et ce n’est pas de l’anticipation.

  31. David à l’heure de Poussin, ‘l’enlèvement des Sabines’ ou ‘À nous les petits éphèbes !’ (enfin seulement ceux qui ont des fesses gonflées à l’hélium de préférence avait prévenu Xerxès). Léonidas semble débattre intérieurement des mérites respectifs de l’amour et de la guerre, amours et délices ne valent-ils pas mieux qu’honneurs et conquêtes ? Enfin, l’amateur de bon goût s’évanouira sous les cimaises du Louvre le temps d’apprécier la stupéfiante kitscherie de la scène.
    Bon, je vais me coucher (avec une amazone de non-droit), mais avant je vais me passer une vidéo d’un discours de Donald Trump sous-titré en arabe, une merveille d’aphrodisiaque !

  32. Comme aurait pu le souligner le grand philosophe Zao, effrayé par la mort des passions et l’ataraxie généralisée qui en découle : « tout le monde il est lutherisé ».

    https://www.youtube.com/watch?v=3uKdgf0tu2c

    En écho au texte de JPB, ce long extrait, une fois n’est pas coutume, de « Après l’Histoire » où Philippe Muray nous dévoile les dégâts de la « pulsion de Nord » qui nous tue :

    Extrait de « Après l’Histoire », pages 431 à 434

    Malheur à un monde où prolifèrent ceux qui se sont donné pour mission d’assainir la vie des autres ; et d’éradiquer cette « corruption » dont personne ne semble plus capable d’imaginer qu’elle est indispensable à la vie, comme osait encore le dire Blondet, un des personnages de La Maison Nucingen : « Un grand politique doit être un scélérat abstrait, sans quoi les Sociétés sont mal menées. Un politique honnête homme est une machine à vapeur qui sentirait, ou un pilote qui ferait l’amour en tenant la barre : le bateau sombre. » Et aussi : « Tuer les passions, ce serait tuer la Société, qui, si elle ne les engendre pas, du moins les développe. » II semble que l’on tienne beaucoup, de nos jours, à achever de tuer la société. Et cet assainissement, en général plutôt regardé comme un bienfait par ceux mêmes qui gouvernent la société, est aussi considéré comme une nécessaire victoire de l’Europe du Nord et des « valeurs protestantes » sur le catholicisme et l’Europe du Sud. C’est ce qu’il y a déjà un certain temps Alain Duhamel, éditorialiste potelé à Libération, exposait à la faveur de la mise en congé de Roland Dumas et de la démission d’Edith Cresson. Sous un titre qui déjà, par lui-même, constituait tout un programme de réjouissances, « Luthérisés » (est-ce un nouveau synonyme de « sodomisés » ?), il écrivait que nous nous trouvions au début d’une nouvelle ère : « La France suit des cours de rattrapage sur le bon fonctionnement de la démocratie, sur l’éthique de la responsabilité, sur la dialectique des pouvoirs et des contre-pouvoirs. » Et il insistait : « Le laxisme, l’arrogance, l’insouciance, l’impunité des pouvoirs politiques refluent face aux austères contrôleurs en robe noire et rabat blanc venus de Scandinavie, de Saxe ou de Prusse qui exigent le respect des textes et l’observance de l’éthique. » On ne saurait mieux dire ; ni mieux exprimer l’un des traits les plus saillants du cauchemar actuel et de la soumission de tous à ce qu’il faudrait désormais nommer la pulsion de Nord. «L’Europe du Nord luthérienne, poursuivait-il justement, est en train de convertir l’Union des Quinze tout entière à ses exigences et à ses normes, autrement plus strictes que les très cavalières traditions des pays catholiques romains ou orthodoxes du sud de l’Europe. » Quelques semaines plus tard, dans le ciel des Balkans, une forme de conversion encore plus énergique battait son plein ; et, si l’on en croit un « grand sondage international », cette mise aux normes otanienne faisait l’objet, en effet, d’approbations sans mélange de la part de ces populations majoritairement protestantes, Allemands, Norvégiens, Américains, Anglais, Danois, etc., chez lesquelles la transparence et le contrôle (mais Gibbon, plus franchement, parlait de l’« inclination contre-nature à la servitude des protestants », et l’opposait à la « tendance irrégulière des papistes à la liberté ») sont, depuis longtemps déjà, une seconde nature; on peut ajouter que c’est la tendance à la liberté, si toutefois elle existe encore, qui est devenue antinaturelle.
    D’innombrables œuvres romanesques, par le passé, mirent en scène ces êtres sordides que l’on appelait généralement des grenouilles de bénitier ou des punaises de sacristie. Dans bien des romans d’autrefois, on trouve ce genre de personnages cachés derrière leurs rideaux, embusqués dans l’obscurité et la méchanceté, épiant les allées et venues de leurs victimes, mesurant leurs écarts, notant leurs déviances, propageant des rumeurs malfaisantes et détruisant des vies. La plupart de ces créatures agissaient, nuisaient, se mêlaient de ce qui ne les regardait pas, au nom de la religion. Dans Madame Bovary, en revanche, c’est au nom du progrès que le pharmacien Homais, vers la fin du livre, exerce son droit d’ingérence, et c’est au nom des Lumières qu’on le voit se transformer, à lui tout seul, en groupe de pression. C’est bien à tort que l’on fait généralement de ce personnage de provincial voltairien le prototype de l’abruti scientiste : il est beaucoup plus moderne que cela. Aux dernières pages du roman, on le voit composer un livre et commencer à se préoccuper de « grandes questions » : « problème social, moralisation des classes pauvres, pisciculture, caoutchouc, chemins de fer, etc. ». Dans le journal local, il mène une campagne acharnée contre un vagabond, un malheureux aveugle qu’il a pris en grippe et qu’il parvient à faire interner définitivement. Et Flaubert conclut :
    « Ce succès l’enhardit; et dès lors il n’y eut plus dans l’arrondissement un chien écrasé, une grange incendiée, une femme battue, dont aussitôt il ne fit part au public, toujours guidé par l’amour du progrès et la haine des prêtres. Il établissait les comparaisons entre les écoles primaires et les frères ignorantins, au détriment de ces derniers, rappelait la Saint-Barthélémy à propos des abus, lançait des boutades. C’était son mot. Homais sapait ; il devenait dangereux. »
    Nous en sommes là. Homais festivus se mêle de ce qui ne le regarde pas. Il lutte, réclame, dénonce, manifeste, pétitionne, bombarde, contrôle, assainit et demande des lois. Et tout le monde l’applaudit. Il fait entendre ses exigences de citoyenneté. C’est un acteur essentiel de la vie locale. Pour lui, la morale commence par l’attention de tous à la vie de chacun.
    Homais festivus sape. C’est sa raison d’être. Elle aura raison de tout. »

  33. Un professeur de latin peut se dire latiniste,un professeur d’allemand germaniste.
    Faut-il avoir démontré quelque théorème pour pouvoir se dire mathématicien ?
    Comment le professeur de lettres peut-il se définir? Il n’y a pas d’adjectif.

    • Dans le temps on disait de certaines personnes qu’elles étaient des érudits !

      P.S Hier c’était pas la fête des voisins sur le blog Bonnet d’âne !

  34. Pascal opposait l’esprit de géométrie à l’esprit de finesse ; on pourrait dire tout autant les gens de bonne compagnie qui tiennent salon et les érudits qui approfondissent les questions fondamentales.

    Il paraît qu’à Béziers se tient ce week-end un symposium où les gens se fâchent avant même de se connaître !

    • J’étais invité. J’ai trouvé plus urgent de voir ma fille patiner dans son gala de fin d’année.
      Je veux bien avoir l’air de droite de temps en temps, mais pas tut le temps.

  35. Connaissez-vous Jean Maillet parfait érudit ? Enseignant l’Anglais puis musicien de l’époque baroque et enfin auteur !

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Maillet

    Ses dernières œuvres :

    Langue française, arrêtez le massacre ! éditions de l’Opportun, septembre 2014, 304 p., réédité en collection « poche » en septembre 2015.
    Messieurs les Anglais, pillez les premiers !, éditions de l’Opportun, mars 2016, 476 p.
    100 anglicismes à ne plus jamais utiliser, éditions du Figaro Littéraire, mars 2016, 160 p.

  36. Sur le même sujet, je ne saurais trop vous recommander De quel amour blessée d’Alain Borer (Gallimard). Je suis en train de le lire. À vrai dire, j’écris quelque chose sur le français — non pas dans l’axe maintes fois labouré des anglicismes triomphants, mais d’une langue qui ne s’enseigne plus.

  37. Je ne sais pas très bien à quoi servirait aujourd’hui la langue française telle qu’on ne l’enseigne plus aujourd’hui, à l’heure où le dialogue même des intellectuels se réduit à un divertissement télévisuel du niveau des mangas ou des jeux vidéos. Pourtant pas si loin, en ce qui me concerne, le temps où un prof de collège nous avait dit que le français était la langue de l’écrit, l’anglais la langue de l’oral, et l’allemand, la langue de la pensée. J’ai vérifié ce dernier point récemment dans un dictionnaire de la philosophie européenne où les trois-quarts des entrées sont des noms germaniques.

  38. Beaucoup des jeunes qui manifestent aujourd’hui se sont vu interdire l’accès au lycée d’enseignement général, où ils auraient pu se confronter pacifiquement à notre culture et à nos valeurs ….Il faut ouvrir largement nos Lycées !….Mais je crois que monsieur Brighelli est plutôt partisan d’en restreindre l’accès .

    • C’est une idée très étrange. Je suis partisan, comme vous dites, du maximum de culture pour tout le monde, afin que chacun puisse aller au plus haut de ses capacités. Avec des systèmes de remédiation permanente, afin d’amener chacun au meilleur de ce qu’il peut donner. Oui, très étrange. Vous vous faites une bizarre idée de moi.

  39. A tous ceux qui occupent intelligemment leur ouikhaine avec leur déclaration de revenus :

    Ô cher Trésor Public, funeste gestionnaire
    Des sous du contribuable, et abîme sans fond
    De ses économies, toi qui nous exonères
    Si généreusement de ce que nous gagnons,

    J’ai à te dire ceci : ta redistribution
    En faveur des plus pauvres, des damnés de la terre
    Et autres cas sociaux ne fait plus illusion
    Que parmi les croyants du dogme égalitaire,

    Sectateurs fanatiques de la foi socialiste,
    Niveleurs acharnés, ennemis du mérite,
    Amoureux du tiers monde et immigrationnistes,
    Partisans d’un pays ultra-cosmopolite.

    Ton génie ne s’illustre que par une gabegie
    Qui a fait de la France un État bananier,
    Le cancre de l’Europe, un cas d’anthologie,
    Un objet de risée pour tous les chansonniers.

    Tu t’échines à creuser tes profonds déficits
    En gavant de prébendes les tendeurs de sébile,
    Les feignants du showbiz et autres parasites,
    Les pitres bien-pensants de la télé débile,

    Tous ces intermittents de l’art subventionné,
    En fait, ces permanents de l’aimable glandouille
    Qui renvoient l’ascenseur en larbins forcenés
    Et dont beaucoup ne sont que d’ignobles fripouilles.

    Force est de mentionner aussi les sinécures
    Qui nichent çà et là dans notre « ripoublique »
    Et que d’autres États ont jetées aux ordures
    Car ils ont, eux, le sens de la chose publique.

    Là où notre pays recrute deux ministres,
    Nos voisins d’outre-Rhin n’ont besoin que d’un seul.
    Quant à nos députés, sénateurs, sous-ministres,
    On ne pourrait en faire l’économie d’un seul !

    Tous ces gens se gobergent, s’engraissent sans vergogne,
    Tandis qu’à côté d’eux, la pauvreté augmente.
    Partout, en Normandie, en Bretagne, en Sologne,
    La paysannerie paraît agonisante.

    On se pend dans les granges, la mort est dans le pré
    Tandis que la racaille d’importation plastronne.
    Mieux vaut être dealer, « sans-papiers », désœuvré
    Que Français qui toujours sème et moissonne.

    Souviens-toi, cher Trésor, des farouches milices
    Dont tu es l’héritier et dont les descendants
    Pourraient bien, tôt ou tard, reprendre du service
    Pour purger la nation de ses maux obsédants.

  40. Je ne suis pas certain que les dernières lignes de conclusion soient absolument exactes:
    Tous les jeunes ne sont pas enfermés dans un monde égocentrique, certains utilisent intelligemment les moyens de communication contemporains. Je suis même certain qu’ils seront nombreux à aller voter en 2017… et que nous risquons (ou aurons la chance, c’est selon) d’avoir des surprises.

  41. Western Desunion à propos des elco d’arabe et de turc, « enseignements » qui avaient fait l’objet d’une note ici-bas mi-mars.

    « Enseignements » où toutes les facilités ont été mises en place pour de bonnes petites dérives communautareuses et religiosantes

    Bâton merdeux forcément mal posé qui permet à Belsacom de s’offusquer en lâchant un grand pet de fumée

    Evidemment, la grande misère c’est le recrutement de profs titulaire du Moloch. Jetez un coup d’oeil sur les listes d’admissibilité au capes et à l’agreg d’arabe 2016 *.

    http://aracapag.hypotheses.org/

    Et puis, quelle crédibilité halal peut bien avoir la député-maire d’une ville qui a bâti sa réputation sur du jesu rempli de porc ?

    * C’est tout frais d’avant hier. Jeu : trouver les noms différents dans les deux listes (et surtout pas de statistiques ethniques sur un aussi faible échantillon)

  42. Félicitations Arthur pour ce pamphlet contre le fisc impôt-pulaire.
    Souffrez que je remette deux de vos alexandrins sur leurs douze pieds:
    ligne 2 : remplacez ‘du contribuable’ par ‘de l’imposé’
    ligne 13 : remplacez ‘une gabegie’ par ‘la gabegie’

    • Merci Hervé de vos corrections, je ne suis pas poète, loin s’en faut, et seul un formidable soutien à la viticulture locale me permet de tenir. Alors, il faut corriger… ce que j’ai plus que moins emprunté à un ami.

  43. 86 °F prévus aujourd’hui à NYC. Soit rester dans le métro climatisé soit me faire chiller chez moi, uhuhu…

  44. Les arbres attirent la foudre … c’est bien connu ! Voir le parc Monceau hier où les jeunes galopins se sont fait électriser gratuitement sans que la CGT puisse rien y dire.

  45. A propos de l’Histoire, comment commémorer Verdun sans mémoire… Que vient faire Merkel dans cette commémoration ? Par un tour de passe-passe, on transforme tout le monde en gentils et en victimes : soldats français et soldats allemands, même combat ! Tous victimes d’un sort funeste tombé on ne sait d’où. On a fait la même chose au Japon avec le discours d’Obama pour un monde sans armes nucléaires, alors que les Etats-Unis placent de nouveau des missiles nucléaires sur le sol européen, en flagrant viol des traités internationaux… Et cerise sur la gâteau, la réponse de Black M : « Je les invite à venir me voir, qu’ils aiment ou pas ma musique, on va s’amuser » ? S’amuser en commémorant Verdun ? Imaginez-vous Brel ou Brassens disant pareille bêtise ? Non, bien sur que non. Parce que, tout antimilitaristes qu’ils aient pu être ils étaient, eux, des chanteurs « populaires » et des hommes cultivés. Mais justement, nos politiques ne veulent pas de tragique ou du cultivé. Ils veulent du léger, du bonheur, du « djeune », des paillettes, de « l’entertainment ». Le même projet est imposé à l’école. C’est cela qui conduit à servir Black M sur un plateau au Front National. Parce qu’il ne faut pas se tromper, c’est pour le FN un cadeau de roi, une opportunité de montrer que l’establishment culturel est complètement coupé des réalités. Surtout que la « gauche culturelle » va se sentir obligée de défendre l’indéfendable au prétexte de combattre l’extrême droite. Cela a d’ailleurs commencé : pour le secrétaire d’Etat aux anciens combattants l’annulation du concert de Black M est « un premier pas vers le fascisme », rien que ça. Le plus amusant est que si la gauche officielle est unanime à condamner, il n’y a personne pour assumer la décision qui a mis le feu aux poudres. Car qui a décidé d’inviter Black M pour clôturer les festivités ? La mairie de Verdun (PS) affirme que ce n’est pas elle. Même chose à la mission pour la commémoration du centenaire. Le secrétaire d’Etat aux anciens combattants dédouane le gouvernement et l’Elysée. Tout le monde se cache derrière une « décision collective ». Courageux mais pas téméraires… On retrouve le même comportement dans l’administration d’un collège ou d’un lycée…. C’est souvent dans les choses en apparence secondaires qu’une société se révèle.

    • Enfin, Nicolas, vous débarquez dans le monde du Bien ? Nous nous aimons tus, enfin…
      Cela dit, qu’aurait dit mon grand-père, ex-poilu, qui vomissait les Boches, comme il disait ? Et ma mère, qui a vécu 1940 dans une famille qui n’était pas riche, leur doit, comme elle me l’a dit ce matin, le souvenir du goût du rutabaga. Presque plus grave qu’Auschwitz, pour elle, à ce que je comprends.
      Mais tout cela disparaît dans la grande Fraternité universelle…

  46. L’usage du pot-de-vin est endémique dans les pays de culture musulmane et notamment dans les pays arabes du Proche-Orient et du Maghreb.
    La langue arabe – cette langue toute orale – n’a pas la vertu normative chevillée au corps.

    • Un corps de fonctionnaires intègres c’est un privilège de pays hautement développé ; on peut en retracer l’historique en France depuis la révolution et l’instauration de l’ordre napoléonien.
      Le recul de la moralité publique va de pair avec l’accaparement de nos institutions par deux partis (P.S et L.R) qui se partagent les dépouilles de l’Etat dans un contexte de dénationalisation aiguë.
      C’est aussi cela la globalisation alias mondialisation …

  47. « Si quelqu’un ici est abonné au Monde »

    L’avouera-t-il autrement que sous la torture ?

    • JPB : du col Mao à l’uniforme kaki ou tout le monde a été, est ou sera gaulliste.

      De Gaulle; un caractère , un physique et une mémoire d’éléphant !

  48. Le parfait pendant du western et du choix d’Achille qui dédaigne la longévité au profit de la gloire, c’est le cinéma de Melville : l’Armée des ombres et surtout, le Samouraï.

  49. Hollande aime tellement le travail qu’il ne veut pas y toucher : le respect on vous dit !
    Alors que Denis Baupin est un touche-à-tout émérite … c’est une fleur bleue qui aime presser les boutons et les tétons ! L’amour …

      • Le problème avec la « Loi Travail » c’est peut-être justement le mot ‘travail’. Un premier pas vers l’apaisement social et la sortie du conflit serait d’enlever carrément ce mot de la loi.

        • Oui je sais il y a des malentendus !
          Par exemple le STO (service du travail obligatoire) pendant la seconde guerre qui était en fait l’organisation de grandes vacances en Allemagne !
          André Rousselet qui vient de mourir a passé 18 mois gay comme un pinson dans des baraquements d’une jolie et pimpante usine allemande !
          « Kraft durch Freude » alias la petite Coccinelle en français !

          • Le camarade feu Georges Marchais avait moins de problèmes, il fut, sur le conseil de son parti, volontaire pour soutenir l’effort de guerre allemand et passait donc ses vacances -comme vous dites- aux usines Messerchmitt, avant de devenir le grand donneur de leçons que l’on sait.

  50. J’ai lu le programme « d’Oz ta droite » (sur Boulevard Voltaire) : un vrai catalogue à la Leporello !

    En ce qui concerne l’école j’ai repéré :

    – Mise en place du « chèque scolaire » pour donner aux familles le libre choix de l’école.

    • Plaisantons, mais dans les années 30, le gouvernement avait interdit la parution en France de ce charmant guide touristique sur demande de son auteur… Un éditeur dit de droite (il me semble lié à l’AF) avait en effet prévu d’alerter contre les dangers germaniques de l’époque en faisant connaitre le programme plus ou moins exposé dans cet ouvrage.

  51. Moi je n’ai rien contre le « chèque-éducation » en théorie ; mais Robert Ménard et ses amis ont-ils songé que c’est la porte ouverte à une filière d’éducation musulmane entièrement séparée de l’éducation à la française ?

    • Certes, mais actuellement, ils islamisent l’école… Cela homogénéiserait peut-être les écoles… mais cela ne se fera pas, l’OCDE ne le permettrait pas.

  52. L’Osservatore Pedago publie une longue cagade intitulée « Nouveaux savoirs, vieilles disciplines : Quel aggiornamento ? »

    http://www.cafepedagogique.net/LEXPRESSO/Pages/2016/05/30052016Article636001891415329413.aspx

    Rarement étalage de khonfiteries alignées comme des évidences n’a été aussi complet et on sort rincé : L’école compétentielle pour Betas zéro est vraiment là, à nos pieds.

    Lui pisser dessus ne servira à rien sinon à la faire pousser encore plus vite mais ça soulage.

    Goudron et plumes. Subito !

  53. Au vu des années que je devrai encore subir au sein de ce bordel sans libido qu’est devenue l’EN, et en appliquant – en façade- cette réforme de merde, avec la conscience de faire le mal, je recherche des recettes pour pour pouvoir supporter sans trop souffrir:
    – l’apolitesse,
    – l’irrespect,
    – l’ aculture,
    – la vulgarité,
    – la paresse,
    – les névroses et psychoses,
    – les multi-dys,
    – le mensonge,
    – l’agressivité,
    – la bêtise…

    de nos élèves.

  54. « – l’apolitesse,
    – l’irrespect,
    – l’ aculture,
    – la vulgarité,
    – la paresse,
    – les névroses et psychoses,
    – les multi-dys,
    – le mensonge,
    – l’agressivité,
    – la bêtise… »

    « Pratiquer l’humour est à mon sens le seul moyen de tenir dans cet océan de bêtise »
    Mais de quoi parlez-vous tous les deux, de l’espace des commentaires de ce blog ?

    • Oh eh , crétin de mes deux. Hervé le khon. T’as pas vu que c’était l’exact résumé de tes commentaires, abruti de première, qui a encore fait dégager les filles de ce blog ? Pauvre abruti, y’a des coups dans les burnes qui se perdent, sale khonnard.

  55. Allez hop, à la soupe ! Fin de la récrimination, tous en rang pour acquérir la compétence « savoir (re)mettre un bulletin Nigo dans l’urne tout en étant douloureux du fondement » et, bien sûr, c’est le « grand journal chrétien du soir » qui en assure l’Annonciation pour tous :

    http://www.lemonde.fr/education/article/2016/05/31/les-pistes-du-gouvernement-pour-revaloriser-le-salaire-des-professeurs_4929292_1473685.html

    « A compter de 2017, tous accéderont à la hors-classe. De plus, un nouvel étage supérieur sera créé : une « classe exceptionnelle », accessible en priorité à ceux ayant exercé en éducation prioritaire, ou ayant occupé des responsabilités (directeur d’école, formateur, conseiller pédagogique…) pendant au moins huit ans. « Ce troisième grade, c’est un peu l’agrégation pour tous », salue Frédéric Sève, du SGEN-CFDT. »

    Le pire, c’est que ça va marcher.

  56. Il est question d’une petite prime ; l’année de l’érection pestilentielle. Ca sent l’assassinat de Jesse James.

  57. C’est sans rapport avec l’article mais :
    « L’enseignement de l’arabe pourra se faire à partir du CP, dès qu’on aura les moyens pour le faire », a-t-elle ensuite ajouté. Pour enseigner l’arabe, des intervenants étrangers seront sollicités et contrôlés par l’Education nationale, assure le ministre, pour qui « l’arabe n’est pas une langue rare ».
    Pourquoi étrangers ? En admettant qu’il soit nécessaire d’enseigner la langue arabe dès le CP, n’y a t-il pas assez de Français capables d’ enseigner l’arabe ?

  58. C’est un Verdun-sur-Vichy perpétuel !

    Les deux François – Mitterrand et Hollande – c’est l’apothéose de la collaboration dans ce qu’elle a de plus vil et qui veut se faire passer pour la résistance à l’ultime heure !

  59. Que pèse un individu lambda face à un multi-milliardaire ? En ce moment aux Etats-Unis le milliardaire Peter Thiel finance à hauteur de dix millions de dollars les frais d’avocats de Hulk Hogan – le catcheur – contre un site web qui avait diffusé un sex-tape privé.
    Dans ce cas-là il s’agit d’un chevalier blanc on dira – quoiqu’en fait Thiel se venge de son outing par ce site web !

    C’est ok corral ! en quelque sorte …

    Maintenant la perspective d’un « soleil vert » n’est pas si lointaine … Jacques Attali est partisan de l’euthanasie des plus de 70 ans !

  60. Ce sont les libertés politiques publiques qui sont garantes non seulement de votre bon droit mais aussi de votre droit à l’existence tout court !

    Si vous échangez vos libertés fondamentales contre un plat de lentilles on aura tôt fait de vous retirer aussi le plat de lentilles !

    On dira : ce sont des asociaux, des terroristes – dixit Pierre Gattaz – on développera tout un discours « rationnel » pour expliquer qu’un homme improductif est un poids mort et une charge !

    Avec le développement de la robotique jusqu’où peut aller l’élimination physique des improductifs et des « malades » qui s’ignorent ? Car enfin en théorie le diagnostic génétique peut indiquer que nous sommes tous potentiellement porteurs de maladies graves …

    Faites-vous confiance à l’honnête François Hollande pour dire qui est un bon Français ?

    • N’est-ce pas l’honnête François Hollande qui voulait retirer la nationalité française aux terroristes et l’honnête Pierre Gattaz qui désigne comme terroristes les syndicalistes ?
      CQFD !

  61. Sous Vichy on désignait nommément les bons français et les mauvais français : on faisait des listes !

    François Mitterrand qui faisait des listes reçut la Francisque du Maréchal Pétain : c’était un bon Français !

  62. Le 31 Mai 2016 à 15 h 34 min a dit:
    « y’a des coups dans les burnes qui se perdent, sale khonnard! »
    Caramba, encore raté ! Il faudra viser beaucoup plus haut pour me prendre à parties et me faire rendre gorge sur ce blog car pour notre part, nous n’avons pas de burnes mais des amygdales externes. Uhuhu…

  63. J’ajoute pour ceux qui ne sauteraient pas les commentaires de ce pauvre ‘Jim’ que je ne perdrais évidemment pas mon temps à signaler à qui que ce soit un invité de bout de table dont personne sur le moment ne remarquera la présence, et que tout le monde aura oublié le lendemain.

  64. « Allez hop, à la soupe ! Fin de la récrimination, tous en rang pour acquérir la compétence « savoir (re)mettre un bulletin Nigo dans l’urne tout en étant douloureux du fondement » et, bien sûr, c’est le « grand journal chrétien du soir » qui en assure l’Annonciation pour tous :

    http://www.lemonde.fr/education/article/2016/05/31/les-pistes-du-gouvernement-pour-revaloriser-le-salaire-des-professeurs_4929292_1473685.html

    « A compter de 2017, tous accéderont à la hors-classe. De plus, un nouvel étage supérieur sera créé : une « classe exceptionnelle », accessible en priorité à ceux ayant exercé en éducation prioritaire, ou ayant occupé des responsabilités (directeur d’école, formateur, conseiller pédagogique…) pendant au moins huit ans. « Ce troisième grade, c’est un peu l’agrégation pour tous », salue Frédéric Sève, du SGEN-CFDT. »

    Le pire, c’est que ça va marcher. »

    J’ai eu un collègue, plus de 20 ans de ZEP-sensible-zone rouge et coetera, jamais absent, vrai prof à l’ancienne qui a inculqué le sens de l’effort et du travail à des milliers de gosses du 13e…résultat: a dû batailler très ferme pour accéder à la HC des certifiés à trois mois de la retraite.
    Une honte, lorsqu’on voit certains opportunistes.
    L’EN, c’est maintenant la mentalité chauvebiznes ( café): faut coucher sinon t’es barré, inscrit en liste blanche sur celle des moutons noirs.
    Allez en paix et INRI!

  65. La FCPE a gentiment manipulé sn congrès à Mareille — contre le président local, Jean-Philippe garcia.

    Pétition de soutien :
    https://www.change.org/p/tous-soutien-%C3%A0-jean-philippe-garcia?source_location=petitions_share_skip

    Et explications sur
    http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-paul-brighelli/brighelli-les-basses-manoeuvres-de-la-fcpe-pour-soutenir-najat-vallaud-belkacem-31-05-2016-2043346_1886.php

    Et comme le texte est réservé aux abonnés seuls, mais que je n’ai pas de secrets pour vous, ô mes féaux…

    Le congrès de la Fédération des Parents d’Elèves FCPE s’est tenu à Marseille à la mi-mai. Un congrès qui a condamné la réforme du collège du bout des lèvres, et a tenté de discréditer ceux de ses membres qui s’y opposaient — au besoin par la diffamation. Récit.

    Jean-Philippe Garcia, le président de la FCPE des Bouches-du-Rhône, n’est pas content du tout, et le fait savoir. Je l’ai rencontré il y a quelques jours, il sortait de chez son avocat, qui portera plainte auprès du procureur de la République. Intimidations, diffamations, manipulations : rien n’a été trop beau pour maintenir les troupes sagement rangée derrière l’étendard d’un ministre cajolé par la FCPE, courroie de transmission de la rue de Solférino en général et de Cambadélis en particulier, me dit mon interlocuteur. Il s’y connaît : lui-même a été secrétaire fédéral PS jusqu’en 2012 —il n’en a démissionné que pour éviter de mélanger ses convictions politiques avec son engagement dans une importante fédération de parents. Il a voté Hollande en 2014, convaincu par sa promesse de « faire de la jeunesse sa priorité ».
    Et la jeunesse, constate-t-il, « est aujourd’hui dans la rue ».

    Des méthodes de voyous

    « En 2015, j’ai postulé pour entrer au Conseil Supérieur de l’Education » — une instance consultative dont la FCPE est membre de droit. « ma candidature n’a pas été retenue par les institutionnels de la Fédération : faire entrer le président d’un CDPE (Conseil Départemental des Parents d’Elèves) dans cette instance n’était pas dans les mœurs de la direction, qui préfère y faire siéger des employés, des chargés de mission , des techniciens — pas même des parents. »
    Pour lui, ce congrès était « une occasion de porter sur la place publique les problèmes des établissements déshérités des Quartiers nord de Marseille (récemment venus dans l’actualité), qui sont au fond ceux de tous les établissements des Bouches-du-Rhône, et probablement de France, Jean-Claude Gaudin n’ayant pas le privilège du déni en matière d’infrastructures à la dérive. « Nous voulions faire de Marseille un enjeu national, et un symbole. »
    « À la demande de Liliana Moyano [la présidente de la FCPE], je me suis présenté au poste d’administrateur national — et j’en ai été écarté : un bel exemple de double langage ! On me passait la main dans le dos en public, et en sous-main on me descendait. Dans les couloirs des proches de Moyano faisaient campagne contre moi. Et de la façon la plus dégueulasse. »
    Et là, la voix de ce solide garçon se brise. « Ils ont inventé un faux compte Twitter sur lequel ils ont balancé des accusations graves, issues du procès qui m’a opposé à mon ex-femme. Et ce sont mes enfants, à qui j’avais confié la garde télématique pendant le congrès, qui sont tombés sur ces courriels agressifs et mensongers, qui ont réactivé des souvenirs douloureux. Ils m’ont même accusé d’avoir contribué à avoir fait passer, à certains endroits, des candidats FN… Moi ! Alors que je me suis toujours opposé aux principes et aux décisions de ce parti — à Tarascon par exemple… »

    Les parents avec les enseignants

    Mais enfin, que lui reprochait-on ? « D’éditer une revue mensuelle, Regards de parents, dont la devise est « Nous disons ce que nous allons faire, et nous faisons ce que nous avons dit ». Et d’y avoir interviewé le responsable FCPE de Corse-du-Sud, Pierre-Vincent Ortoli, qui partage mes convictions sur la nocivité de la réforme du collège ». Il s’agissait de flinguer le soldat Garcia. Et tous les moyens ont été bons — mots doux sur le pare-brise, et petits dessins de cercueil dans la boîte à lettres. On n’est pas plus explicite. Mais, ajoute-t-il, « dans les Bouches-du-Rhône on marche au milieu de la route, celui qui voudra nous écraser devra le faire devant tout le monde ». Moyennant quoi il avertit ses proches désormais de l’heure de son départ quand il prend sa voiture, afin qu’ils s’alertent si jamais il ne rentrait pas dans les temps : on n’est jamais trop prudent, dans une région où l’on préfère discuter avec des cadavres qu’avec des opposants.
    « Tous les congressistes, précise mon interlocuteur, peuvent témoigner de ces manœuvres. Comme ils peuvent témoigner de la manipulation des votes, par exemple le double comptage sur la motion sur le collège —parce que la direction n‘admettait pas d’être contestée dans sa politique de béni-oui-oui du ministère. » La motion finalement votée (de peu) au congrès de la FCPE réclame assez sagement plus de moyens pour une vraie réforme. Mais c’est toute une philosophie qu’il faut changer.

    Pour une annulation du congrès

    Nombre de congressistes, écœurés par la diffamation et les méthodes utilisées, lui ont apporté leur soutien, y compris des parents a priori peu favorables aux idées qu’il défend. Nombre de conseils d’écoles — le niveau premier de l’organisation — l’ont épaulé. Et Jean-Philippe s’est fendu d’un communiqué de presse envoyé aux journalistes présents — et à quelques absents : « Ces méthodes répugnantes issues des caniveaux sont à la hauteur de leurs auteurs qui ne reculent devant rien pour arriver à leurs fins… La FCPE n’est pas une organisation démocratique et l’expression libre y est réservée à quelques-uns… Mes prises de position contre la réforme du collège ont probablement poussé les auteurs de ces agissements à franchir la ligne de l’intolérance, du mépris et de la haine. »
    Même si ces manœuvres ont effectivement franchi un cap, la FCPE n’en était pas à son coup d’essai en matière d’intimidation. Lors de la manifestation nationale contre la réforme du 10 octobre dernier, les parents qui avaient cru de leur devoir et de leur conscience de défiler aux côtés des enseignants ont été assimilés à des militants d’extrême-droite, et menacés d’exclusion s’ils ne suivaient pas la ligne de la direction nationale.
    On sait que c’est le leitmotiv de la Gauche au pouvoir en général et de Mme Vallaud-Belkacem en particulier : nous sommes le camp du Bien, tout ce qui s’oppose à nous appartient au côté obscur de la force — une stratégie destinée à faire croire à l’électorat que le PS est le seul rempart contre la prochaine résurrection d’Hitler.
    La direction de la FCPE est d’autant plus aux abois que nombre de fédérations départementales ont rallié les rangs des adversaires de cette réforme. J’avais déjà souligné il y a peu que les parents d’élèves de l’Enseignement libre avaient fini par comprendre ce que leur faisait Mme Vallaud-Belkacem, qui ponctionne les heures de langues, de latin, de français, de maths et du reste dans les établissements privés comme dans les établissements publics. « Et les 45 000 enseignants promis ? Ils ont où ? Partis au Japon avec la ministre ? Les parents veulent remettre leurs enfants à un enseignant le matin, et le récupérer auprès de lui le soir. Et savoir qu’ils ne seront pas 30 par classe en REP ! Nous, on veut des faits. On veut des moyens. Les écoles sont délabrées depuis des années. On interpelle le recteur depuis des années. Ils sont les uns et les autres dans des postures électoralistes. Les parents ne sont pas dupes : ce n’est pas parce que les politiques font des promesses qu’ils voteront pour eux. Ils veulent des actes. Ils veulent voir. Comme saint Thomas. Mais pour le moment, ils sont pris en otages, par leur propre direction. »
    Et de conclure, avec plus de colère que de perfidie : « Faire de la politique, ce n’est pas passer à la télé avec un joli sourire, c’est aller sur le terrain là où les parents et les enfants sont en souffrance. Je veux bien porter le cartable de mes minots, mais pas les valises d’un ministre, quel qu’il soit. Et j’irai au bout. »

    http://laupies-valerie.fr/tag/jean-philippe-garcia/

    http://www.fcpe13.asso.fr/images/journal-pdfs/regards-de-parents-avril-2016-compressed.pdf

    http://www.fcpebaudelaire.org/spip.php?article278

    http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-paul-brighelli/brighelli-l-ecole-privee-s-effare-enfin-de-la-reforme-du-college-29-04-2016-2035863_1886.php

  66. Depuis que Macron fait de l’ombre à Hollande il a des ennuis avec le fisc ; auparavant personne ne s’intéressait à sa fortune … comme c’est étrange !

  67. http://www.vousnousils.fr/2016/05/31/nouvelle-caledonie-5-blesses-legers-lors-dune-experience-dans-un-lycee-588725

    Fustigeons ce « professeur » qui fait encore des « expériences » au lieu de mettre les élèves sous écran devant de pseudo-simulations débiles.

    Découvrir que « le feu brûle » justifie-t-il des activités aussi délétheres ?

    Je pose la question.

    PS : pour occuper certains personnels toujours un peu désœuvrés de nos eple, on pourrait mettre en place une cellule psychologique chaque fois qu’un enseignant qui fait encore la vérité des prix rend un contrôle. Il en reste, malheureusement. On pourrait, par exemple, brûler, symboliquement, des figurines représentant les grands méchants qui osent encore traumatiser les enfants.

  68. Comment les idéologues des crap bullsheets pillent une activité balbuscientiste pour se parer d’atours scientifoïdes :

    http://www.cahiers-pedagogiques.com/Neurosciences-et-pedagogie

    Disons-le tout net, utiliser les « neurosciences » pour justifier ses projections sur les méthodes d’enseignement * est, en 2016, un bon exemple de forfaiture.

    * c’est valable aussi pour certains « antipédagos »…

    • Oui mais un masturbateur peut créer une rupture d’anévrisme … voir cette jeune fille allemande de 24 ans que son petit ami retrouve morte dans sa salle de bains auprès d’un sex-toy !

  69. La femelle de l’homme doit être légèrement battue ..; ce sont de savants oulémistes qui nous le disent !

    « Les membres du Conseil de l’Idéologie islamique (CII) du Pakistan souhaitent accorder aux hommes le droit de « battre légèrement » leurs épouses. Dans une proposition de loi rendue publique cette semaine, ces responsables religieux répondaient ainsi à une législation progressiste adoptée en février au Pendjab accordant plus de droits et de protection aux femmes de cette province, la plus peuplée du Pakistan.

    « Un homme devrait être autorisé à battre légèrement sa femme si elle refuse ses ordres et refuse de s’habiller tel qu’il le souhaite, décline des demandes de relations sexuelles sans justification religieuse, ou ne prend pas de bain après un rapport sexuel ou lorsqu’elle a ses règles », proposent ainsi ceux qui affirment parler au nom de la religion au Pakistan, géant musulman de près de 200 millions d’habitants (…) »

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/05/des-musulmans-veulent-autoriser-%C3%A0-battre-l%C3%A9g%C3%A8rement-les-femmes-1.html

    Franchement que demande le peuple femelle ? Des sex-toy aussi ?

      • Les petites Allemandes n’ont plus de tout confiance en la qualité des vibromasseurs made in Germany – elles demandent à de vigoureux Turcs de secouer leur motte !

  70. Quand je pense qu’Emmanuel Macron a épousé une vieille pour se consacrer à sa carrière et n’avoir pas à battre sa jeune femme le soir en rentrant épuisé du travail quotidien !
    Quelle abnégation … dans le devoir conjugal !

  71. Ca y est : les Suisses ont percé le Mont Saint-Gothard pour la deuxième fois !

    En France on devait repercer le Mont-Cenis pour la seconde fois mais finalement on a préféré se concentrer sur les élections présidentielles !

    Vous ne pouvez pas savoir à quel point le percement de Valérie Trierweiler et Julie Gayet est coûteux !

  72. « Présidentielle : Hollande ne recueille que 14 % des intentions de vote
    LE MONDE | 01.06.2016 à 11h53 |  »

    C’est très méchant ! Je suis sûr qu’au promenoir de Fleury-Mérogis il aurait un meilleur score et que ses co-détenus lui feraient des avances à ce petit père dodu !

    • Je vous parie que si on met dans une back-room Renaud Camus et François Hollande c’est le père François à qui on demande une pipe !
      Camus ressemble trop à Don Diègue sur le tard avec son « Ô rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie ! N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ? »

  73. Communiqué de la FCPE A2

    « L’union sacrée du 28 mai 2016 »

    Ajaccio, le 31 mai 2016

    A la veille du Conseil d’administration National de la FCPE du 28 mai 2016, celui-ci était composé de 24 administrateurs nationaux : 11 regroupés derrière Liliana Moyano, 7 « Ambitions FCPE » et 5 issus de la deuxième force d’opposition menée par Philippe Dussert. En refusant toute alliance avec « Ambitions FCPE », Philippe Dussert a offert la présidence à Liliana Moyano.

    Durant près de dix jours, nous avons travaillé au rassemblement de l’opposition en proposant un projet politique de rassemblement pour notre fédération avant toute discussion pour l’attribution des postes au Bureau national. Philippe Dussert nous a opposé un refus total. Ce dernier a justifié sa position en arguant qu’il était impossible que Tabia Maynou, candidate « Ambitions FCPE », accède à la présidence. Les motifs invoqués plus saugrenus les uns que les autres ne méritent pas d’être cités. Pourtant le compte était bon 7 + 4 + 1 = 12 ; Tabia Maynou aurait pu devancer Liliana Moyano à la différence d’âge.

    Philippe Dussert en a décidé autrement, pourtant lui et ses amis avaient en octobre 2015 sollicité les administrateurs « Ambitions FCPE » pour soutenir leur motion de défiance contre Liliana Moyano et son bureau. Ces derniers n’avaient eu leur salut qu’à la voix prépondérante de la présidence.

    Alors pourquoi Philippe Dussert, qui par ailleurs est premier secrétaire fédéral du Parti Socialiste des Hautes-Pyrénées, a-t-il rejeté la candidate présentée par le courant Ambitions FCPE ?

  74. Horresco referens !

    Donald Trump dit vouloir transformer le parti républicain en parti des travailleurs (The Workers’ Party) d’ici cinq ans ! The grant old party le parti de l’éléphant …

    Mais que va dire Nicolas Sarkozy ? Lui qui a tout fait pour ressembler à un Américain en France !

  75. De passage en diagonale dans la presse hexagonale comme on visite des latrines pour en vérifier l’hygiène, j’apprends que la France est encore en grève (elle est même sous l’eau parait-il) jusqu’aux commentateurs de ‘bonnet d’âne’, mais le silence est-il une grève ? Plus de traces notamment des deux filles du blog dont on m’a récemment reproché la disparition, oserais-je dire que le blog sans elles n’est qu’un vain milieu sous les mémères, sans aggraver mon cas, uhuhu.
    Toutefois, les femmes, ces merveilleux membres du Deuxième Sexe, doivent être admirées avec circonspection et modération par ceux du Premier, nous les Hommes.
    Je fulmine d’admirer Sanseverina et Allons Bon sans modération, suis-je donc un traitre à la cause masculine ? Palsambleu, soudain l’angoisse m’étreint !

    • « Travailleurs, travailleuses du sexe : je vous ai sucé jusqu’à la moelle ! » clamait notre Hervé Laguiller d’outre-Atlantique !

  76. http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20160602.OBS1759/mexique-des-enseignants-tondus-pour-trahison-par-leurs-collegues.html

    « En plein centre-ville d’un village de l’Etat du Chiapas, un groupe de quinze enseignants s’est fait tondre. Les enseignants ont aussi été forcés à défiler pieds nus, munis d’un panneau sur lequel était inscrit : « Traîtres de la patrie ».
    La raison invoquée : ils avaient dévoilé aux autorités la liste des noms de leurs collègues qui avaient refusé de travailler, en guise de protestation contre la réforme du système éducatif engagé en 2013 par le président mexicain. »

    C’est pas ici qu’on verrait une chose pareille…

    • Les Anglais souhaitent quitter l’organisation de Bruxelles ; peut-être que les Arabes veulent massivement devenir Européens pour échapper à leur culture d’origine ?

      Dans ce cas-là leur chance serait d’oublier l’Arabe littéraire ou pas !

  77. Pour qu’une langue soit dite langue de culture il faut qu’elle ouvre l’esprit ; il faut donc qu’elle soit philosophique, scientifique, technique, littéraire, esthétique et politique !
    Je ne vois aucune de ces composantes dans l’Arabe classique ou moderne !
    Il ne suffit pas de se référer à un quelconque mantra du style « dieu seul est grand », « allah est allah » et de le répéter cent fois par jour pour ouvrir l’esprit et le sortir de sa superstition naturelle !

  78. J.P. Brighelli cite Antoine Galland le premier traducteur des « Mille et Une Nuits ».
    D’abord ce sont des contes persans à l’origine pas des contes arabes ; ensuite Galland a fait un véritable travail de recréation (il a notamment expurgé le côté érotique et rajouté des contes de la tradition orale).
    Enfin – the last but not the least – ces contes ont été imprimés en France au 18e siècle puis dans toute l’Europe alors que le monde arabo-musulman a toujours refusé l’imprimerie !
    Le renfermement de l’Orient magique – aux yeux des voyageurs occidentaux – ne date pas d’hier !

    Pourquoi cet enfermement de la pensée musulmane ? Sinon parce que tout se tient dans un seul livre – le Coran – aux yeux des savants érudits de l’islam. L’imprimerie qui multiplie les sources du savoir est haram.

  79. Ne faut-il pas s’offusquer, mais n’est-il pas déjà trop tard, que dans les écoles de France, les professeurs de mathématiques, soutenus par les rectorats, utilisent à l’insu des parents d’élèves les chiffres arabes notamment pour enseigner l’algèbre. Oeuvrons pour revenir à la vraie numération digitale, celle de Bède le Vénérable, dont j’illustre dans le lien ci-dessous quelques positions des unités.
    Notez la représentation du chiffre cinq, mon emblème, mon totem, ma signature, quand je m’adresse à certains membres du blog, uhuhu…
    http://wp.unil.ch/allezsavoir/files/2015/01/maths_suite_59_1.jpg

  80. Trève de plaisanterie ! Hervé peut bien noter en arabes les mauvaises notes de ses élèves si ça lui chante … d’ailleurs a-t-il des élèves ou des patients c’est toute la question ?

    Le problème fondamental c’est celui de la diffusion des connaissances.
    Ce problème a été résolu en Occident par Gutenberg et ses émules ; Gutenberg fut formé à Strasbourg.
    Toutes les lignées d’imprimeurs en France et ailleurs sont des lignées bourgeoises ; installées dans de grandes villes elles répandirent le savoir et la culture comme on sème à tout vent.
    La noblesse fut de facto interdite de cette profession. Les rares métiers autorisés en France pour l’ordre noble sont le travail du métal et du verre (le métal donne les épées et le verre les vitraux d’église).
    Les érudits et les savants furent donc presque tous de lignée bourgeoise depuis le 15e siècle hors exception singulière comme Descartes.

    En Europe on a longtemps tenu à conserver une différence entre les arts nobles (les beaux arts) et les arts industriels (arts mécaniques) comme l’imprimerie ou la photographie.
    En Amérique il n’y eut pas de séparation entre eux et c’est ainsi que le premier laboratoire de recherche industrielle fut celui d’Edison alors qu’en Europe les Académies répugnaient à mêler technique et science ! Ce qu’on appelle aujourd’hui technologie …

    Donc se pose bel et bien la question du soubassement philosophique de l’organisation politique de nos sociétés.
    Si l’on se réfère à un ordre figé – de type religieux – avec la subdivision en ordres et en archétypes – il n’y a pas de progrès possible de la connaissance.

    Je renvoie dos à dos les tenants de l’ordre chrétien, de l’ordre musulman et de l’ordre juif : ils sont les ennemis du progrès et des connaissances qui évoluent sans cesse.

  81. http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/06/03/01016-20160603ARTFIG00159-crue-de-la-seine-parisiens-et-touristes-se-pressent-sur-les-quais.php

    Mais quels crétins ces parisiens, bientôt faudra leur greffer des branchies si ça monte encore. Comment ne pas pouffer de rire ou être inquiet pour ces humains intermittents du spectacle, comment ne pas être pour l’eugénisme ou le retour au suffrage censitaire ? N’auraient le droit de vote à 100% que les diplômés des disciplines scientifiques, à 60% les littéraires-ulmiens, à 30% les veuves de guerre, à 15% les vierges consacrées et à 5% les syndicalistes.

  82. Quittons-nous sur un faux problème:
    pendant que l’eau coule à Paris, Juppé inaugure sa Cité du vin à Bordeaux, pour rameuter sous sa bannière tous les français de souche.

  83. Ce qu’il est intéressant de noter c’est que le chevalier Descartes a rompu avec ses origines :
    – Il a rompu avec sa patrie française pour s’installer en Allemagne, au Danemark, en Hollande, en Suède etc ;
    – Il a rompu avec la culture chrétienne dispensée dans les écoles petites ou grandes à La Flèche ou en Sorbonne ;
    – Il a rompu avec toute tradition noble de service de son ordre pour s’engager dans la voie de la recherche libre et dégagée de tout lien d’apparentement.

    Descartes devient un homme libre et un bourgeois vagabond entre Amsterdam et Stockholm où il finit sa vie.
    Péguy disait : « Le cavalier Descartes qui partit d’un si bon pas … » ; cela résume bien l’allure de la pensée et de la vie de cet homme qui rompit ses engagements héréditaires.

  84. Descartes a évité l’erreur qui fut presque fatale à Galilée : dépendre de l’ordre ancien ! Rester attaché par mille liens à une société qui s’accroche à des formes périmées ; or il se trouve que toutes les sociétés arabes dépendent d’un livre saint : le Coran !
    Pas une jusqu’à présent n’a eu le courage de rompre le lien avec ce livre !
    La Turquie qui n’est pas arabe avait grâce à Ata Turk essayé de se détacher du Coran avant de retomber dans les vieilles ornières … les ornières sont les ennemies des lumières !

  85. Vousnousils nous assène un publi-reportage sur les « classes inversées » :

    http://www.vousnousils.fr/2016/06/03/la-classe-inversee-est-une-revolution-mais-pas-celle-que-lon-croit-588975

    « Que répondez-vous à l’argument selon lequel la classe inversée, avec ses capsules à visionner chez soi, serait inégalitaire ?
    Il y a des inégalités, mais elles sont moindres qu’avec le système classique. Des devoirs sont aujourd’hui donnés à la maison, et les élèves sont en inégalité devant eux. Certains ont leurs parents en soutien, d’autres non… La capsule permet de réduire ces inégalités : on ne peut pas être bloqué devant une vidéo, contrairement à un exercice. »

    Voilà un argument renversant et définitif. Nul ne saurait rompre impunément le flot héraclitéen des images magiques.

    En vérité, je vous le dis : le bétacam isole.

  86. Retour aux gens totalement à l’Ouest.

    Toujours dans le peloton de tête, Yama Rade qui, soucieuse de consolider sa position de leader de la déclaration dékhonnante *, vient de proférer ceci :

    « Moi, présidente, je ne serai pas la reine de France »

    http://videos.lexpress.fr/actualite/politique/video-rama-yade-moi-presidente-je-ne-serai-pas-reine-de-france_1798456.html

    Elle ne sera pas non plus présidente mais la place très enviée de reine des cuistres est à prendre. Elle a le niveau.

    * se rappeler de sa proposition de STO pour vieux.

  87. Le Betacam isole, certes, mais il est mort. C’est l’époque du blue-ray du cul, qui ramène au stade anal ( non, pas Jean Boin).
    Pour YAma Rade, le troquet du coin conviendra fort bien.

  88. On dit que les héros ne meurent jamais deux fois : à voir !
    Mohamed Ali est mort deux fois : une première fois sous le nom de Cassius Clay et une seconde sous le nom de Mohamed Ali !

  89. Le mouvement noir-américain est plein de prophètes divers et variés ! Visiblement en France avec Rama Yade nous avons une nouvelle variété : la prophétesse-présidentiable !

    Wikipedia article Marcus Garvey :

    « En 1921, le révérend James Morris Webb prononce un discours cité par le quotidien conservateur Daily Gleaner : « Regardez vers l’Afrique, où un roi noir sera couronné, qui mènera le peuple noir à sa délivrance. » Garvey reprendra cette phrase qui lui sera par la suite attribuée, et considérée comme une prophétie par certains Rastas jamaïcains.
    La presse coloniale dénonce alors cette doctrine éthiopianiste « vulgaire » qu’ils attribuent à Garvey. Mais le 2 novembre 1930, en Éthiopie, Tafari Makonnen, le Ras Tafari, est coiffé de la couronne sacrée du negusä nägäst (roi des rois) sous le nom de Haïlé Sélassié Ier (« Puissance de la Trinité »). Il est le chef d’une des premières nations officiellement chrétiennes de l’histoire, l’Abyssinie. Selon le livre sacré Gloire Des Rois (Kebra Nagast), retraçant l’histoire de son antique dynastie, Sélassié serait le descendant direct du Roi Salomon et de la Reine Makeda de Saba. En raison de ses titres de « Roi des rois », « Seigneur des seigneurs » attribués au messie dans l’Apocalypse de Jean, il sera considéré comme le messie par les Rastafariens. »

    Ah ! les rastas les rois de la fumette …

    • Visiblement Obama avec son « Yes we can » reprit une des formules hyperboliques chères au peuple noir !

      « Peut-on le faire ? Nous pouvons le faire ! Nous le ferons ! ».

  90. On dit souvent que si les noirs américains usent de drogues psychotropes c’est à cause de la maltraitance dont ils sont victimes de la part de la société américaine !
    Prince qui vient de mourir à 57 ans d’un excès de fentanyl avait été plutôt gâté par la société américaine et de même que Michael Jackson mort à 51 ans (il avait été maltraité par sa famille mais pas par le système social et politique américain).
    Elvis Presley qui était blanc de blanc est mort lui aussi d’overdose médicamenteuse.
    Ce n’est donc ni la couleur de peau qui tue aux Etats-Unis, ni même la musique d’inspiration nègre qui tuent les musiciens mais plutôt les médecins …

  91. Annonce commerciale:
    À tous les Parisiens engloutis, aux derniers survivants de l’Atlantide, ou à tous ceux qui n’ont pas écouté leur femme leur disant: « Chéri, il vaut mieux rentrer je crois » ne faites pas comme lui, échoué dans le repli stratégique du myope qui manque de profondeur de vue:
    https://xkcd.com/731/
    En cas de déluge, faites appel à nous, achetez nos marcels militaires, nos bikinis léopard cousus main, nos bandeaux sur l’oeil en peau de loutre (possibilité de les nouer autour du genou) qui feront de vous un survivant du troisième type à la « Costa Connardia ». Faites confiance à ‘Long Beach Survival’
    (Lisez ce témoignage authentique et sincère)
    « Nous étions partis ma femme et moi à la pêche à la grenouille
    et j’avais de l’eau jusqu’aux genoux, tout allait bien,
    quand soudain l’eau est montée jusqu’à mes…(censuré)
    Ils sont venus me chercher en pédalo, ce sont des pros ! »
    (Monsieur veuf Noé, charpentier marin, ami des bêtes)

  92. Consolez-vous, Hervé, les chiffres arabes ne sont pas bannis de ce blog. D’abord parce qu’ils ne sont pas musulmans… et ensuite parce qu’on peut légitimement penser qu’ils ont simplement été transmis par les arabes…
    Reste à savoir s’il en est question dans le Coran puisque tout est dans le Coran (je n’ai pas (encore) tout lu, mais je n’y ai d’ailleurs pas trouvé Brighelli, j’en ai conclu qu’il n’existait pas).
    Un intello du genre celui-ci :
    https://www.youtube.com/watch?v=UHcgQdTQBFs
    mais au XIXe siècle avait déclaré en substance :  » l’électricité ? mais cela fait longtemps que c’est dans le Coran puisqu’on y parle de la foudre ».
    Ce qui me fait tout à coup penser que Brighelli existe finalement peut-être puisque dans le Coran, il est question de prophètes…

  93. http://www.lejdd.fr/JDD-Paris/Oui-les-inondations-ont-un-lien-avec-le-changement-climatique-Scientifiques-affirmez-le-788829

    Traduction : Il est de mon plus haut intérêt qu’il en soit ainsi donc il faut que tout le monde admette qu’il en est ainsi.

    Une telle surenchère pour obtenir le prix Lissenko, est ce vraiment raisonnable ? Un sérieux concurrent aussi pour Yama Rade en vue du prix de la Dékhonnante.

    Il faudrait légiférer pour qu’un politique ne puisse pustuler qu’à un seul prix à la fois.

  94. « Ah ! vous dirai-je, maman
    Ce qui cause mon tourment ?
    Papa veut que je raisonne
    Comme une grande personne
    Moi je dis que les bonbons
    Valent mieux que la raison. »

  95. A propos du « contrôle » de maths.

    Le vrai scandale est de livrer de la piteuse corned numeracy en guise de pitance à des élèves de 13-14 ans (apparemment « niveau » K8, équivalent en âge de nos 4èmes). Le fond mathématique sous-jacent des questions, une fois débarrassées de leur gangue de pseudo-réel, relève de l’école primaire.

    Et encore. Je connais des élèves de cm2 qui se vexeraient…

  96. « quelques mois plus tard je vis la source d’Alamo — la Bataille des Thermopyles, version Rudolph Maté »

    Pas si sûr… « Alamo » date de 1960 et « la Bataille des Thermopyles » (« The 300 Spartans » en V.O.) date lui de 1962.

    Sinon je suis d’accord avec vous sur cette génération de pseudo-contestataires à gel dans les cheveux et nombril à la place du cerveau.

    • Je parlais de « source » au sens héroïque (et historique) du terme — pas au sens artistique : les 300 Texans (et autres- réfugiés à Alamo avaient forcément en tête l’exemple grec.

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