9782746747579Le dernier opus de Philippe Meirieu, dont j’ai rendu compte par ailleurs, valait le coup que j’y revinsse. Bien sûr, il mérite tout le mal que j’ai déjà pu en dire. Mais en fait, il en mérite davantage.
D’autant qu’être insulté par Brighelli fait partie de ses attentes esthétiques. Non seulement parce que je suis sa Némésis, qu’il convoque avec gourmandise (« « On attend impatiemment que le polémiste Jean-Paul Brighelli, passé du Point à Valeurs actuelles, toujours en avance d’une insulte sur ses petits camarades, publie, après la Fabrique du crétin, un pamphlet au vitriol sur la Fabrique des ravis de la crèche »), mais surtout parce que la position de persécuté lui sied.
Ne pas y voir une quelconque trace de masochisme personnel. Meirieu est un pervers polymorphe qui prend des poses de grand persécuté. Cela lui permet de s’identifier avec Rousseau, le grand ancêtre — une attitude dont j’avais retracé l’origine dans l’un des très rares articles que m’a jadis demandé le Monde. On voudra bien m’excuser de me citer :

« Puis vint Rousseau, un protestant genevois, foncièrement hostile à la notion de progrès, qui théorisa la bonté intrinsèque de l’homme, perverti par la civilisation. À rebours de tous ceux, Voltaire en tête, qui pensaient, contre la religion, que la civilisation est un progrès en soi, et qu’il valait mieux vivre au XVIIIe qu’au(x) siècle(s) précédent(s). La religion, si présente — et sous sa forme calviniste — chez le plus célèbre Genevois, s’accordait merveilleusement avec ces billevesées. « Bon sauvage » cessait d’être un oxymore, et devenait un pléonasme.(…)
« Emile, l’élève de Rousseau, n’en recevait pas moins une éducation religieuse sévère, teintée de protestantisme genevois. Rien d’étonnant à ce qu’il ait séduit des gens — Philippe Meirieu par exemple — qui venaient des Jeunesses Ouvrières chrétiennes, et des ministres (Jospin) qui étaient des trotskystes protestants, ou des socialistes protestants (Rocard) — ou l’inverse.
« Rousseau voit donc l’enfant comme un être bon par principe, tant qu’on ne le gâche pas. Tout part de ce postulat, qui n’a d’autre évidence que d’aller à l’encontre du principe classique selon lequel le petit homme est un être de chaos, d’instincts et d’appétits (« Cet âge est sans pitié », dit La Fontaine) auxquels l’éducation justement donne forme en les bornant sévèrement. Deux idées de l’homme, deux pédagogies.(…)
« Nos « pédagos » modernes sont lecteurs de Rousseau. Ils ont importé au XXe siècle des concepts du XVIIIe. »

L’article faisait pendant à un article de Meirieu — c’est cela, la démocratie selon le Monde, équilibrer la vérité avec le mensonge, et les faits avec l’idéologie (qui est, selon Hannah Arendt que Meirieu n’arrête pas de citer, dans la Riposte, « ce qui n’a aucun point de contact avec le réel »). Mais le cher Philippe, qui l’a lu, n’en a pas tiré d’enseignement — c’est normal, c’est lui qui enseigne aux autres.
Du coup, le voici qui en remet une couche dans la victimitude, comme dirait Ségolène :

« Depuis que Rousseau a ouvert la voie, le pédagogue est fasciné par la figure du persécuté. Jean-Jacques, il est vrai, avait quelques raisons de se considérer et de se comporter comme tel : banni, expulsé, pourchassé, caillassé, accablé de sarcasmes et d’attaques, courant de refuge précaire en asile éphémère, l’auteur du Contrat social et de l’Emile ne trouvera guère qu’un fugace repos quelques mois avant sa mort à Ermenonville. »

Je dois compter parmi les caillasseurs de pédagogues — moi qui suis la tendresse même, la qualité première du pédagogue, selon Saint Philippe :

« Comme Gepetto, le pédagogue essuie parfois une larme : c’est un sentimental et c’est là à la fois sa fragilité et sa force. Sa fragilité car, tout comme Rousseau face à l’humour ravageur d’un Voltaire, il apparaît vulnérable, quand ce n’est pas pleurnicheur. Sa force, car il suscite l’empathie de tous ceux et de toutes celles qui ont, un jour, eu un enfant dans les bras… avant de l’avoir très vite sur les bras. »

C’est beau — c’est une synthèse étrange de Sacha Guitry et d’Yves Duteil. Ecrasons une larme.hqdefault

Juché sur son piédestal rousseauiste, exhibant ses stigmates et ses cicatrices, Meirieu dès lors peut attaquer de face. Il a la sympathie du lecteur, surtout si le lecteur est au SGEN :

« On aimerait aussi que Jacques Julliard ou Natacha Polony, qui se sont fait une spécialité de dénoncer les errances du pédagogisme, s’attaquent enfin à cette « pédagogie horticole » de l’épanouissement spontané de l’enfant — dernier avatar de l’individualisme lénifiant qui s’étale dans toute la littérature du développement personnel… »

Et de flinguer les émules de Montessori (il crucifie Céline Alvarez et il a bien raison) et tous les « hyper-pédagogues » qui l’ont dépassé sur sa droite, enfants adultérins de Freinet, A.S. Neill, l’admirable Janusz Korczack, et tous les gourous des « écoles alternatives ». Steiner, Decroly, Montessori, Hattemer, toutes mises dans le même sac des pédagogies centrées sur la construction personnelle, où les petits princes sont faits petits rois, sont donc des repères d’hyperpédagos. J’en connais à qui ça va faire plaisir !
D’autant que notre pédagogue en chef fait du choix scolaire un symptôme de classe : « On se doutait bien que les parents qui mettaient leurs enfants dans une « école alternative » étaient plutôt socialement favorisés et de bon niveau culturel (…) Ainsi, à regarder les choses de près, on s’aperçoit que le discours hyperpédago est profondément lié à ce qu’on pourrait nommer le courant éducatif familialiste. »
Et c’est là que la référence à Rousseau prend tout son sens.

Meirieu et moi ne nous aimons pas. Mais il ne me viendrait jamais à l’idée de le prendre pour un imbécile, ni pour un inculte. Il sait très bien ce qu’il fait, et ce qu’il dit. Et ses références font sens.

L’Emile, si vanté par tant de pédagogues imbéciles (pas Meirieu, comprenons-nous bien) qui croient que Rousseau est partisan du laisser-faire et de la bride flottant sur le cou de l’élève (que l’on n’élève plus mais que l’on regarderait s’élever) est en fait le pendant du Contrat social. Et du Contrat social est sortie la Terreur.
Le laxisme prôné par tant de pédagos est aux antipodes de la Pensée Meirieu. Ce n’est pas pour rien que notre ayatollah de la pédagogie note le « caractère très ambigu des pratiques de groupe non régulées… » : il est pour une régulation de chaque instant, une réflexion permanente sur la pratique (ce qu’un marxiste appellerait une auto-critique permanente), aux antipodes du laisser-faire enseigné dans les ESPE aujourd’hui et magnifié par tant de (dé)formateurs et d’inspecteurs ravis du « papotis » qui dans les classes, selon eux, témoignent de la belle créativité des élèves. Meirieu, revenu dans les années 2000 devant des élèves, a constaté la difficulté de se faire entendre — et ça ne l’amuse pas du tout.
La pédagogie selon lui consiste à codifier toute pratique, à l’exécuter comme on exécute une partition ou un condamné, et à en tirer une expérience qui enrichira la pratique du lendemain. Issu de courants libertaires, il est l’anti-anar par excellence. D’ailleurs, un protestant, ça ne plaisante guère. Son horreur évidente de l’élitisme (républicain ou autre) vient de son goût pour les manœuvres militaires où chacun avance du même pas de l’oie. Le pédagogisme, loin d’être permissif, est un carcan rigoureux.
Le droit à la parole, inscrit dans la loi Jospin à l’époque où Meirieu conseillait de près le ministre, n’est pas du tout ce que vous pensez. Elle est liberté au sens rousseauiste du terme, c’est-à-dire répression de la licence. On se rappelle la haine que Rousseau éprouvait envers les libertins, je me demande parfois si celle que Cher Philippe éprouve pour moi ne vient pas de ce qu’il a flairé de libertinage en moi. « La spontanéité, dit-il, n’est, le plus souvent, que la reproduction à l’économie des clichés les plus éculés. » Une sentence que je contresignerais volontiers.

Mais alors, si Meirieu le pédagogue n’est pas responsable de la gabegie actuelle, saluée malgré tout par les épigones de Saint Philippe, d’où vient-elle ? Et la réponse fuse — une réponse qui ne plaira ni à l’actuel ministre, ni à Gérard Collomb, qui autrefois offrit Lyon à Meirieu, qui y dirigeait l’IUFM, avant de l’en chasser lors des élections de 2012 — avec des procédés de truand, dois-je dire. « On ne rappellera jamais assez, explique notre didacticien en chef, que l’enfant-tyran n’est pas un produit de Mai 68, encore moins de l’Education nouvelle et des « pédagogies actives », mais bien celui du capitalisme pulsionnel promu par le néo-libéralisme triomphant. »
Et c’est là que l’analyse demande un peu de subtilité.

Ce que Meirieu refuse de voir — et je le comprends, parce qu’il n’y survivrait pas — c’est que les crétins qu’il a recrutés, mis en place, installés aux commandes du système (et qui après lui avoir léché les bottes ne doivent même plus savoir qu’il existe) n’ont aucunement la capacité de mettre en place l’enseignement rigoureux et coercitif dont il rêvait — tout comme les suivants de Montessori, Freinet, Neill et autres très grands pédagogues ne leur arrivèrent jamais à la cheville, tant leur réussite dépendait de l’identification quasi freudienne de l’enfant à son enseignant. La nature suivant la pente au lieu de la remonter, ils ont fait du laxisme leur modus operandi, et c’est la combinaison de ce laxisme (libertaire, pour le coup) et des enjeux libéraux (transformer le citoyen en consommateur ravi) qui a fabriqué l’enfant-roi, celui qui crache à la gueule de ses parents et de ses profs, qui n’apporte pas une feuille ni un stylo en classe, pense que le rap est la forme la plus achevée de la poésie (et combien de pédagogues médiocres l’ont conforté dans cette croyance !), arrive en cours avec une attitude strictement consumériste et s’insurge si l’on insinue qu’il pourrait envisager peut-être de se mettre au travail…c3a9cole-de-merde Alors bien sûr que ce n’est pas avec des neuro-sciences et du numérique généralisé que nous remonterons la pente, et je partage entièrement sur ce point l’extrême méfiance de Meirieu envers ces gadgets qui au mieux enfoncent des portes ouvertes et au pire programment un transhumanisme entre Orwell et Zamiatine. Notre primat des Gaules tente de se placer au-dessus des partis et lance : « Entre les pédagogues jacobins de l’école unique et les pédagogues girondins des écoles alternatives, je refuse de choisir. »
Mais il va bien falloir choisir ! Parce que les enfants décérébrés par les disciples de Meirieu, quand ils en ont marre de jouer avec des objets frappés d’obsolescence dans leur conception même, ou de se crétiniser devant Cyril Hanouna, privés de transcendance, choisissent la voie des armes. Nous n’avons encore rien vu, dans ce domaine. Demain, les chiens.

Interdire les portables en classe est un gadget pédagogique. Restaurer un grand service public d’éducation est une urgence — et là, franchement, je ne compte pas sur des Marcheurs hantés de mondialisation pour réaliser cet objectif. L’opposition entre école jacobine et école girondine est évidente — évidente aussi la tendance centrifuge qui, via l’autonomie et les projets d’établissement, via la marchandisation et la ludification de savoirs remplacés par des « compétences », démantèle toute ambition collective.
C’est étrange : on ne cesse de me reprocher mon élitisme, et je crois fermement qu’il y a dans ma pédagogie parfois brutale plus de tendresse réelle, d’altruisme et de sens de la collectivité que dans toutes les pleurnicheries compatissantes et narcissiques des pédagogues. On peut trouver le sergent Hartmann caricatural, mais il travaille à former une unité, un groupe, afin de donner à chacun des membres de ce groupe des chances réelles de survie. La pédagogie des enfants de Meirieu, sous prétexte de respecter la personnalité de chacun, fabrique des victimes. Il faut dire que, entraînés comme ils sont à pleurnicher, les pédagogues sauront les plaindre — avant de les oublier.

Jean-Paul Brighelli

538 commentaires

  1. De Meirieu (que je n’ai pas lu et que je ne lirai pas) je sais seulement une petite chose,qu’il faut porter à son crédit.

    Vous y faites une allusion brève.

    Il a eu le courage,ou l’honnêteté,ou la témérité de quitter un an sa chaire et de prendre une classe.

    Et là,il a découvert une chose qui l’a surpris et qu’il a nommée d’une bien jolie expression:il lui fallut pratiquer la « pédagogie du garçon de café »;une instruction,une information donnée à la classe dans son ensemble ,c’était comme un jet d’urine dans un Stradivarius.

    Il lui fallait à chaque  » M’sieur,M’sieur » se rendre après de chaque élève pour répéter ce qu’il avait dit à la classe.

    L’élève au centre…mais dans une classe,il y a des élèves.

    Cela dit, Jospin et les autres avaient besoin d’émissaires et d’auxiliaires pour saper l’école publique;un autre que Meirieu pouvait aussi bien faire l’affaire.

    Je doute fort qu’il y ait eu initiative des pédachiottes.

    On disposera toujours de conformistes (c’est-à-dire de gens sans mémoire) qui se mettront au service de n’importe quel projet délétère… (éthique de responsabilité)

    A un niveau plus élevé,celui des recteurs,acheter les consciences n’a pas coûté bien cher:une prime de 35 000 euros annuels par tête de pipe et ils étaient prêts à n’importe quoi.

  2. « ce qu’il a flairé de libertinage en moi. »

    Faut-il avoir du nez pour déceler cela ?

    j’ai l’impression qu’il suffit de lire Bonnet d’âne.

  3. Il faut condamner comme le disait Jean XXIII en 1957 « les cinq plaies crucifiant aujourd’hui : l’impérialisme, le marxisme, la démocratie progressiste, la franc-maçonnerie et la laïcité. »

    Enfin Saint-Meirieu vint et d’un geste cruel trancha le nœud gordien de la pédagogie moderne …

  4. « on ne cesse de me reprocher mon élitisme, et je crois fermement qu’il y a dans ma pédagogie parfois brutale plus de tendresse réelle, d’altruisme et de sens de la collectivité que dans toutes les pleurnicheries compatissantes et narcissiques des pédagogues. »

    Permets-moi Jean-Paul de confirmer et même d’en rajouter, tu es un professeur généreux qui laisse ouverte la porte de sa classe à ceux qui veulent apprendre. Tu sais reconnaître l’intérêt de l’élève, le susciter et surtout tu sais le « tirer vers le haut »…Je ne qualifierai pas ta pédagogie de brutale mais plutôt de « secouante » car tu sais éveiller les consciences endormies .Qu’on t’apprécie ou pas , il en reste toujours quelque chose.

    Ces derniers temps , je doutais de la nécessité de ton combat car rien n’a changé, mais tu as raison il ne faut rien lâcher…là , tu me redonnes un peu de courage. Je constate chaque année que la situation empire…Je pourrais me dire qu’après tout j’ai mis mes enfants à l’abris via le cned ( encore deux ans et ouf ) mais je ne peux pas me borner à cet égoïsme quand àp chaque rentrée je dois guider de plus en plus de parents dans cette « déscolarisation »(qui n’en est pas une )vers le cned où les inscriptions implosent …Mais bon je ne ferai pas un laîus qui n’intéresse personne sur le cned. Depuis 18 ans j’espère une « restauration » de cette école qui a ouvert tous les horizons à l’enfant que j’étaisp…Certains peuvent penser que je me complais dans un rêve candide…peu importe…
    Je n’avais pas le moral aujourd’hui mais ton « coup de gueule » fait du bien .MERCI!

    ps: l’avantage d’avoir fait le choix de sacrifier ma carrière ces 18 dernières années m’a permis de, parallèlement à l’éducation de mes enfants, pouvoir suivre tous les cursus universitaires dont j’avais envie…crois-tu que je doive des remerciements aux pédagogols? Non! faut pas pousser quand même…( dernièrement à la question qui m’était posée « comment devient-on polyglotte? »j’ai hésité à répondre grâce aux « pédagogols » qui ont détruit l’école…Mince)

  5. Deux conceptions de l’art de former de bons soldats
    Meirieu
    « Son horreur évidente de l’élitisme (républicain ou autre) vient de son goût pour les manœuvres militaires où chacun avance du même pas de l’oie.  »

    sergent Hartmann
    « On peut trouver le sergent Hartmann caricatural, mais il travaille à former une unité, un groupe, afin de donner à chacun des membres de ce groupe des chances réelles de survie. »

    Dans ces réflexions on ne trouve pas le côté Jean Paul de Jean Paul Brighelli.

    Rappel:de quoi Jean Paul est-il le prénom ?

    Jean Paul,comme Jean Paul Sartre,le traître à la patrie,l’ami des porteurs de valises et du FLN…qui aurait mérité douze balles dans la peau-mais qu’admirait maman Brighelli.

    • Ô très magistral maître JPB, j’avoue que j’ai du mal à voir transposée, la notion de groupe, d’une unité de commandos formés pour des tâches bien précises, nécessitant la participation de chacun, à une classe d’élèves, qui n’est qu’une collection d’individus différents, sans but, ni objectif commun…
      A ma connaissance, ce sont les individus qui passent les examens ou les concours.

      • Ô erreur ! Un concours (plus encore qu’un examen) se réussit en groupe. Si vous parvenez à insuffler le sentiment d’une solidarité à des élèves, leurs résultats sont incomparablement meilleurs que si chacun tire et révise dans son coin. Les condisciples doivent être vus comme des partenaires, non comme des concurrents. Les concurrents, ce sont les autres.
        J’ai expérimenté ce principe en khâgne (12 reçus sur 36 élèves cette année-là) et plus encore à l’ENS, où nous avons si bien travaillé de concert que sur 25 candidats, 24 furent reçus à l’agrég — soit 50% des postes disponibles au niveau français.

      • Vous parlez ici d’une saine émulation d’une dynamique de groupe et d’un effet d’entrainement, et qui a des effets bénéfiques à divers degrés, sur chacun d’entre eux. Mais, le jour du concours, c’est chacun devant sa copie, et également chacun pour soi … et contre les autres, car il y a un classement !
        Ce qui me gêne, c’est cette nécessité de la « réussite collective ». Que vos élèves obtiennent de bons résultats, c’est d’abord parce qu’ils en avaient le capacités, et qu’ils ont travaillé. Que ce fût en groupe ou en binôme ou individuellement, est anecdotique.

        • Que vous ne puissiez pas transposer à d’autres secteurs d’activité le bénéfice qui peut-être tiré d’un effet de groupe comme il vient de vous l’être démontré n’est pas surprenant. Mais même Madelin l’aurait compris qu’il y a une optimisation de la création de richesse dans cette pratique ! Pfff…

        • relisez bien ce que j’écris, au lieu de railler ! éventuellement, suivez avec le doigt, si ça vous aide. 😉
          Ce que je dis c’est qu’un concours, c’est d’abord une aventure individuelle : quelle consolation peut m’apporter, de savoir que « ma prépa a eu une grande réussite », si je n’en fais partie ?
          Je ne nie pas l’effet de la dynamique de groupe, mais ce n’est pas le groupe qui se présente au concours, ce sont des individus, qui seront classés selon leurs performances propres, et non, par rapport à celle de l’ensemble du groupe.

          • Leurs performances propres se trouvent être optimisées par un travail en groupe plutôt qu’isolé.
            Ce à quoi vous répondez : Nan, bah nan alors dis donc, mince alors… Il est bon parce qu’il est bon.
            Ce à quoi je vous réponds : Il est bon mais il peut-être meilleur… par un travail en groupe.

            Fermons le ban

          • Pheldge, le diagnostic est terriblement clair et inéluctable : vous êtes un khon étroit. A tendance compulsive, ce qui est un facteur aggravant.

          • Autant ce pourrait être un compliment pour une dame autant ici je crains qu’il ne s’agisse pas de louanges

          • @ Flo: Vous êtes tellement imprégnés par la doxa collectiviste, et d’un biais négatif à mon endroit, que vous n’arrivez pas à voir que je dis la même chose que vous, sur l’effet positif de la dynamique de groupe. Tout en rappelant une évidence sur le sens même du concours.
            Au passage vous zappez complètement le point essentiel de l’exemple donné par JPB : à l’ENS, le groupe d’étudiants était plutôt d’un niveau homogène et élevé, des étudiants d’élite !
            La même dynamique de groupe aura certainement des effets négatifs dans une classe de ZEP, tirant tout le monde vers le bas.

            @ Dugong : vous traitez tout le monde de « khon », peu me chaut 😉

  6. Edmond Jabès peut avant sa mort dialoguait avec François Rachline ; voici ce qu’il disait « Tout d’abord, si on fait l’Europe, et que chaque pays renonce à ce qu’il est, c’est la faillite. C’est la faillite totale. il faut que le Français reste dans le concert européen, mais que le Français reste français, l’Italien italien. Avec leur personnalité même. On ne peut pas effacer une culture par une culture plus générale, même si elle englobe la notre. On ne le peut pas. Il faut rester ce qu’on est. C’est d’autant plus important que l’Europe va bénéficier de cela. Le pire c’est de dire « j’abandonne », exactement comme quelqu’un qui s’en va. »

  7. @Lormier,
    HS mais quand je lis vos « posts » je ne peux pas m’empêcher d’avoir à l’esprit deux expressions qui s’entrechoquent :
    l’anglaise « Once bitten, twice shy » et une hongroise « Akit a kígyó megmart, a gyíktól is fél »(celui qui est mordu par un serpent craint aussi le lézard).
    Comment expliqueriez vous cette impression? Serait-ce parce que vous donnez des coups de griffes bien sentis? ( pas de méprise aussi j’ajoute le sourire)

    • « Akit a kígyó megmart, a gyíktól is fél  »

      Pousseriez-vous l’amabilité jusqu’à bien vouloir nous donner ,de cette phrase,la traduction proprement juxtalinéaire,ou plus exactement le mot à mot (si tant est que ce soit possible) ?
      J’ai conjecturé que le « akit » du début de la phrase est en « facteur commun » et correspond à « celui qui »,le « a », qui apparaît deux fois, serait un article.

      Ayant à portée de main une (petite) grammaire hongroise,j’ai tenté une vérification de mon hypothèse.
      Aki est répertorié comme pronom relatif;akit serait alors un  » cas » de aki
      ex:
      Lattam alanyt,aki a szobaban ült. J’ai vu la jeune fille qui était assise dans la pièce.
      (Ma grammaire me dit qu’il y a bien des articles en hongrois,ainsi que des pronoms déclinés.)

      Digression sur les dictons

      Once bitten,twice shy;forme lapidaire,économie des pronoms
      Mordu une fois,deux fois plus craintif.
      Chat échaudé craint l’eau froide.
      Amusant que le français « éprouve le besoin » de donner au « celui qui »,une forme tangible…

      La goutte d’eau qui a fait déborder le vase.(i)
      The straw that broke the camel’s back:la paille qui a brisé le dos du chameau.(ii)

      (i) m’a toujours interpellé quelque part ;de quelle quantité d’eau le vase a-t-il débordé ?
      A peine plus d’une goutte (les physiciens m’ont parlé tension de surface etc.)

      N’empêche que ce n’est pas une catastrophe,ce n’est pas toute l’eau du vase qui ‘est répandue. Je suis en conflit avec ma langue maternelle.

      Et à propos de ii) il faut expliquer;il s’agit d’un chameau qu’on a déjà bien chargé;on croit qu’ajouter une paille ne fera pas de différence;patatra le chameau s’écroule:saut qualitatif,catastrophe.
      ( La « poll tax « de Margaret Thatcher a été la paille qui a cassé le dos du chameau;la dame de fer a dû se barrer.)

      Digression dans la digression;du dicton au cinématographe.

      Transposer un dicton en images mouvantes est un jeu qu’affectionnent les Monty Pythons;dans  » Les choses de la vie »,je crois,on voit un obèse au restaurant;il mange des quantités énormes de nourriture;le repas terminé,il prend encore un très fin After eight (menthe enrobée de chocolat) et là il explose littéralement.

      Chaque fois que je pense à cette scène,je me demande si (quand) Alexandre Adler va exploser.

      Sous-paragraphe; (le genre peaurneaugraphique est un genre du cinématographe)
      Je ne sais si vous avez lu la série « handjob,footjob,nose job » -où « nose job » est un intrus (puisque il veut dire rhinoplastie alors que handjob et footjob désignent des pratiques sexuelles ayant pour but de provoquer une éjaculation.)

      Et bien il a fallu que des cinéastes s’amusent à faire entrer « nose job » dans la série handjob,footjob;et par conséquent ils se sont posé le problème suivant:est-il concevable de provoquer une éjaculation par friction d’un nez sur un pénis ?

      Le Maître nous dit qu' »on ne peut rien concevoir sans une grande ambition »;leur ambition était grande;elle leur a permis de concevoir cette chose a priori inconcevable.

      Le mot précède (parfois) la chose.

      fin de la digression.

      Vous me demandez:
      « Comment expliqueriez vous cette impression? »
      Il s’agit d’une impression ressentie par vous à la lecture de mes commentaires.
      Mais enfin ,elimal,vous faites l’âne pour voir du foin*?
      ?
      Comment pourrais-je expliquer VOS impressions ? N’est-ce pas déjà une tâche ardue que d’essayer de se connaître soi-même ?

      Et si pour commencer,vous me disiez où vous voyez des coups de griffe ?

        • Faire l’âne pour avoir du son (j’utilise volontairement son qui est plus usité) se traduirait par l’expression hongroise qui veut dire « donner une voix à l’âne »

      • Vos sarcasmes (peut-être est-ce un peu fort)sont des coups de griffe, l’ignorez-vous? Croyez-vous (digression… digression…) qu’on puisse se connaître soi-même? le regard de l’autre , l’impression que nous donnons de nous même ne sont-ils pas un début de construction de nous même ? Sommes nous celui (ou celle) que nous ressentons être ou l’image que nous renvoie l’autre? alors se connaître soi-même est-ce essentiel?

        Si vous possédez la grammaire de Kassai et Szende alors vous avez le meilleur outil entre les mains et je vous mets donc au défi (vous pouvez l’ignorer) de faire vous même la traduction mot à mot (vous disposez déjà de la traduction que je vous ai donnée) …Vous conjecturez bien! Vous devriez persévérer dans l’apprentissage de cette langue…
        Au sujet de la goutte qui fait déborder le vase , en russe cela se dit
        Последняя капля в чаше терпения (la dernière goutte dans la tasse/coupe de la patience)…on pourrait disserter très longtemps sur les dictons au travers desquels s’expriment , à mon sens, toute l’âme d’une langue…

      • Bon Scott, feu le chanteur d’ACDC, prétendait entre autres turpitudes avoir eu… euh… disons une relation génito-nasale avec une aborigène. Si, si.

        • Vous répondiez, semble-t-il à elimal (encore que…ici tout se mélange)…
          Comme de toute façon,ici,il n’y a pas de carcan,comme nous sommes invités à jouir sans entrave…je m’autorise à manifester mon intérêt pour le génito-nasal.
          (le petit film peaurneaugraphique auquel je faisais allusion m’apparaissait comme une sorte d’exercice de style,ou plutôt comme ce que les Anglais appellent « conceit ».)

          Si maintenant il se confirme que de telles pratiques existent ou ont existé hors le champ peaurneaugraphique,il me faudra corriger mes conceptions.

          Pourriez-vous donner quelques détails ?

          Premièrement, y a-t-il eu pénétration d’une narine ?

          On sait que Zemmour a une toute petite bite,guère plus longue qu’une allumette,guère plus grosse qu’un coton-tige;on peut donc imaginer que surmontant son aversion pour les femmes noires il ait pu enfourner ce qui lui tient lieu de pénis dévasée dans la narine évasée d’une Peule (à moins qu’ainsi il it voulu avilir et cette femme et  » sa race » mais quid d’un être normalement constitué ?

    • Idée-principe:élever le niveau d’instruction de la population grâce à l’école publique ,c’est permettre l’émancipation de tous et améliorer la république.

      Ce principe a été adopté en France,il y a fort longtemps.

      Aujourd’hui les autorités prétendent suivre encore ce principe et font de beaux discours.

      En réalité,ce qu’ils font méthodiquement,c’est détruire l’école publique. (Cette entreprise a commencé bien avant Macron.)

      On ne peut diminuer la dépense publique sans détruire l’école publique.

      Tout le reste c’est du baratin.

      • Votre « école publique » a commencé à s’auto-détruire, le jour où elle a renoncé à la sélection et aux classes de niveau, je pense que c’est le collège unique de René Haby. Puis Chevènement, puis Jospin … Trop de mal a été fait. Revenir en arrière est électoralement suicidaire, et syndicalement impossible.

      • C’est l’inverse qui se pratique : on détruit l’école publique sans diminuer la dépense publique, quasi partout en UE.

  8. Ne laissons personne dire que le sergent Heartmann manque de cœur. Ce grand humaniste démonte les ressorts de l’humain aussi aisément qu’un M16.

  9. Merci pour votre coup de griffe à un des derniers massacreurs de l’école publique. C’est un peu de Soleil dans l’eau glacée dans laquelle se noie notre Education mais, à mon humble avis, il est trop tard. Je pense que tout est foutu. Il faut venir dans les classes primaires actuelles. Les enfants ne savent plus rien, n’ont aucune notion de civilité, d’effort, du bonheur d’apprendre… Tout ça, c’est fini! Sans parler des parents qui nourris de vagues notions de psycho à la noix, emm..dent les enseignants un peu réacs. Ils veulent du sport, des jeux, des sorties, des fêtes…
    J’ai fait mon boulot avec assez de passion pour essayer de tirer le meilleur de mes élèves et leur donner un minimum de chance pour se faire une petite place dans cette société. Je passe la main… Personnellement, je n’ai pas de regrets ni de culpabilité. Ceux (les enfants) qui arrivent sont « irrécupérables » parce que façonnés par des parents (et même des grands-parents) totalement laxistes qui les envoient en centre d’animation et non pas à l’école, ils ne savent plus ce que c’est!
    A moins d’un grand bouleversement… Une Révolution? Un coup d’Etat? Je ne vois pas comment tout cela pourrait changer puisque tout ceci est programmé pour empêcher le peuple de penser. J’ai quand même beaucoup d’estime pour ces Don Quichotte modernes qui cherchent encore à pourfendre les méchants pédagos. Il faut être fou ou poète pour croire que cette entreprise de destruction des esprits peut s’arrêter.

      • Bonjour Harriet,
        Des parents responsables (de tous les milieux socio-culturels) , il en existent de plus en plus mais vous ne les croiserez pas, ils choisissent d’autres écoles , privées pour ceux qui ont les moyens ou ceux qui n’hésitent pas à se « saigner »financièrement, l’école à domicile pour ceux qui en ont un peu moins et le cned ( mais qui depuis cette année vient d’opter pour une politique tarifaire « freinante » )…Depuis une quinzaine d’année (effet « fabrique du crétin »???), de plus en plus de parents rejettent cette école alors soyez partiellement rassurée, la résistance est amorcée et grandit dans l’ombre…

        • ps:je ne vous en voudrais pas si vous pensez que je suis folle… Sachez simplement que ce sont des gens comme vous qui ont « forgé » ces parents « résistants »!

          • Merci pour votre réponse. En effet, dans de très bons quartiers comme dans des quartiers plus modestes, où des parents croient encore aux vertus de l’enseignement public, j’ai constaté un exode des élèves moyens vers des écoles privées (entre parenthèses, c’est le cas de le dire, l’enseignement n’y est pas forcément meilleur que dans les écoles publiques, les programmes sont les mêmes. Le seul avantage c’est qu’on peut évincer les enfants trop indisciplinés…). J’ai été une grande résistance et j’ai mené mes classes contre toutes les nouvelles pédagogies qui faisaient perdre leur temps aux enfants ( J’ai osé, avec succès, aborder la division posée au CE1 ce qui m’a, après dénonciation, valu la visite surprise d’un inspecteur…). J’ai eu beau argumenter et prouver par A+B que mes élèves avaient les meilleurs notes aux évaluations, lisaient parfaitement dés le mois de février, étaient en tête de classe en 6 ème, j’ai été renvoyée dans les cordes. Après, je me suis sentie surveillée en permanence. Il y aurait eu un goulag français pour les enseignants réfractaires j’étais bonne pour le voyage.
            Ma référence, c’est ma grand-mère issue d’un milieu extrêmement modeste. Arrivée à Paris en 1900, à six ans, ne parlant que le Breton, l’école publique lui a permis de faire des études, de grimper dans l’échelle sociale et d’élever ses enfants dans le goût de l’effort et l’amour des Arts.
            A quatre-vingts ans, elle s’est attaqué à Marcel Proust et l’a aimé. Dostoïevski l’a un peu plus gênée  » à cause des noms compliqués ».
            On ne peut pas détruire ce qui a permis ce genre de réussite si derrière, il n’y a pas une volonté politique de saboter les cerveaux des futurs électeurs. C’est pourquoi je suis si pessimiste…

          • je vous comprends mais essayez ,malgré tout et encore un peu, de croire qu’il existe des raisons d’espérer…Les « vieux » très sages ne disaient-ils pas qu’il faut du temps au temps? Pardonnez-moi de ne pas me laisse gagner par le pessimisme …Belle évocation de votre grand-mère!
            Bonne journée.

        • Honnêtement, un bon privé ce n’est pas si cher et ne nécessite pas de se saigner.
          Mes deux y furent, de la 6e à la T et nous nous en félicitons.

          • Pour Harriet:
            je vous comprends fort bien, pour avoir une proche qui pratique de même.
            Les enseignants qui font réussir leurs élèves au-delà des normes sont très mal vus, ce qui est symptomatiquement scandaleux.
            A moins de tire un trait sur une carrière déjà trop longue…

          • Les écoles privées croulent de plus en plus sous les demandes, vous seriez surpris des tarifs qui peuvent être pratiqués aujourd’hui (quand on peut surfer sur la vague pourquoi ne pas en profiter). Et il n’y a pas des « bons privés » partout.
            je faisais allusions à des familles très modestes(deux smics voire un seul)pour lesquelles c’est inenvisageable d’autant plus quand la sécurité de l’emploi ne leur est pas garantie…Croyez-moi j’en connais quelques unes de ces familles qui aimeraient offrir à leur enfants une école privée et qui ne le peuvent pas…En ce qui me concerne, je ne pouvais pas me le permettre…

    • En tant qu’enseignant (lycée), j’aurais tendance à penser comme vous, Harriet. Surtout depuis un ou deux ans, ce qui coïncide, oh surprise, avec l’arrivée au lycée des premiers élèves ayant essuyé la réforme Vallaud-Belkacem. En tant que parent, j’aimerais bien avoir un peu d’espoir ou le courage d’elimal, mais je constate que même dans le privé, la situation est catastrophique. Je crois que certaines écoles très privées et hors contrat continuent d’appliquer de très anciens programmes et parviennent à obtenir de bons résultats. Alors pour raccrocher les wagons à un autre sujet débattu ici, je ne sais pas ce qu’il en est du système de santé à deux vitesses, mais l’instruction à deux vitesses, ça existe indubitablement.

      @elimal: ayant passé l’agrégation en m’appuyant les cours du CNED, je sais qu’il y a là aussi à boire et à manger. Vous en êtes vraiment satisfaite pour vos enfants?

      • @Gus,
        Le cned , je ne vous mentirai pas, en 18 ans s’est beaucoup dégradé, mais il est un bon fil, nul n’est tenu de suivre à la lettre les cours (le cned est malheureusement dans l’obligation de suivre les programmes mais heureusement avec un léger décalage), on peut utiliser d’autres supportsl…Ainsi, en français (sans faire de pub) « Textes et contextes » Magnard est ma référence pour le lycée, les « lagarde et Michard « complètent comme documentation! Mes trois premiers enfants ont suivi ou suivent des études supérieures prestigieuses donc je ne peux pas être insatisfaite mais je dirai qu’il faut prendre du recul car le cned commence à être victime de son succès et »pêche » sérieusement en matière de correction de copie, les « professeurs » (de plus en plus extérieurs au cned)rémunérés à la copie ont pour un certain nombre tendance à faire de « l’abattage », doit-on les en blâmer au regard de leur rémunération (le cned va les chercher jusqu’en L3)? Ainsi pour l’anecdote une même copie d’anglais(de 3ème) que nous avons pu soumettre trois fois à la correction ( suite à de multiples réclamations) a été notée 13 puis 6,puis 19 (trois correcteurs différents) .Heureusement, à l’écoute des élèves ,il y a des enseignants consciencieux… mes deux derniers, travaillent de plus en plus en réseau avec d’autres « cnédiens » et phénomènes curieux avec d’autres élèves du présentiel( et qui ne sont pas tous issus de milieux dit favorisés-vous pourriez être surpris) qu’ils rencontrent à l’extérieur de la maison et qui cherchent du soutien qu’ils ne trouvent pas dans leur lycée conscient d’accumuler les lacunes et parfois d’y perdre leur temps. Souhaitons, que ces « enfants »bien plus conscients qu’il n’y paraît soit les ministres de demain. Mes enfants me remercient aujourd’hui d’avoir fait le choix du cned ( il y a eu beaucoup de haut et de bas, beaucoup de période « de vaches maigres » aussi) mais ils sont inquiets parce que conscients que ce n’est pas une solution et souhaitent pour leurs enfants une école de la république qui leur donne la chance de réussir…Attention cned ne veut pas dire réussite car malheureusement tous ceux que l’école rejette s’y retrouve (les écoles ne sont pas accessibles à tous et ne peuvent plus répondre à toutes les demandes) d’où le plus bas taux de réussite au bac dans une institution qui devait à l’origine palier à l’impossibilité de scolariser en présentiel (hospitalisation, expatriation, certains handicap etc…)

        Enfin (oui vous avez bien lu) pour essayer de garder quelques espoirs, je vous rappelle que de plus en plus de « boites » de soutien scolaire ont vu le jour ces dernières années,(il y en a même une qui va lancer sa « super école ») preuves que les parents ne sont pas tous irresponsables! Malheureusement, il faut payer ! J’essaie donc d’avoir confiance en ces enfants qui sont notre avenir et auxquelles les parents essaient d’inculquer les valeurs que nous essayons, « petites fourmis » que nous sommes, de préserver et de faire perdurer… Idéaliste et rêveuse me direz-vous? La vie a trop bien su me rappeler combien elle était courte alors je préfère le positif au négatif même si parfois ce dernier se rebelle.

        • Petite précision, je suis satisfaite pour mes enfants, effectivement, ils ont suivi des cursus prestigieux (ce que me renvoient d’autres parents qui prétendent que je ne peux qu’être satisfaite) mais, en réalité je le serais tout autant s’ils avaient suivis des cursus visiblement moins prestigieux aux regards d’autrui , le plus important étant qu’ils ont réussi dans les voies qu’ils ont choisies seuls et que grâce à leurs connaissances solides ils ont développé leur esprit critique et qu’ils ne sont assurément pas des moutons de Panurge (ce qui peut-être très agaçant parfois mais les chiens ne font pas des chats).

          • Merci pour votre réponse! Mon épouse et moi-même nous posons depuis un certain temps la question de « l’école à la maison ». C’est un trop grand sacrifice financier mais je suis mes enfants en français et en langues tandis que mon épouse s’occupe des maths… Ce n’est pas toujours facile de trouver du temps pour leur faire faire des exercices. Evidemment, je trouve ça absurde de devoir m’occuper moi-même d’une bonne partie de leur instruction mais faute de mieux, c’est comme ça que ça se passe… pour l’instant.

          • @Gus, le sacrifice n’est pas que financier et il faut trouver un moyen de se protéger à titre personnel , choisir de scolariser ses enfants à la maison requiert une abnégation qui n’est pas toujours facile à assumer, c’est pourquoi parallèlement j’ai fait le choix d’enchaîner des cursus en fac et en partie via le cned, cela permet de garder une certaine sérénité mentale (du luxe pourrait-on penser)…S’il y a un avantage à cette scolarisation ( à condition de l’encadrer avec rigueur)c’est qu’elle responsabilise beaucoup plus rapidement les enfants qui apprennent très vite à travailler en autonomie, ils abordent les études supérieures beaucoup mieux « armés »…Mais ce n’est pas la panacée, c’est une solution comme une autre , à chacun ses choix…Je n’encourage personne dans cette voie mais il m’arrive d’épauler quand cela m’est demandé…

            Sur l’autre sujet dont il est question, l’accès aux soins, j’ai écrit ici il y a peu qu’il y avait un clivage de plus en plus grand entre riches et pauvres. Si le témoignage d’Harriet et le votre viennent l’illustrer, il me semble qu’il est nécessaire de mentionner des pratiques « scandaleuses » au sein même de notre AP et de dénoncer le fait que certains professeurs qui font l’honneur à l’AP de leur présence, le font sous couvert de pouvoir dispenser leurs consultations privées dans les locaux de l’AP ( du tout « bénef » pas de frais de locaux, ni de secrétariat et dépassement d’honoraires en prime) en parallèle ils dispensent des consultations publiques mais les délais de rendez-vous ne sont pas du tout les mêmes qu’en privé, de plusieurs semaines voire mois dans le premier cas à quelques jours dans le second cas ( et la durée de la consultation n’est pas la même non plus).Cela peut se concevoir en cabinet privé mais pas au sein de l’AP.
            Mais il y a aussi au sein de l’AP, il faut le souligner, des médecins dévoués à leur mission, qui ne compte pas leur temps et qui doivent travailler dans des conditions de plus en plus difficile. De plus ayant une fille interne en médecine générale , je peux vous affirmer que le quotidien d’un interne ( et c’est sur leurs épaules que repose l’AP…personnel corvéable et à bas coût) n’est pas une sinécure et je ne peux que vous rappeler qu’en 2017, il y a eu 11 suicides d’internes, quant aux « burn out » on ne les compte plus…
            Oui notre médecine est malade mais là aussi il y a énormément de bonnes volontés et j’ai pu constater dans l’entourage de ma fille que le serment d’Hippocrate reprenait tout son sens… quant à la gestion de l’AP autant ne pas en parler… Les soins gratuits n’existent pas et ne sont remboursés à 100% que pour les affections reconnues ALD par la sécu…alors soit vous avez une bonne mutuelle ( qui se paie mais la plupart des mutuelles à rabais n’offrent pas des remboursements optimum) croire que les pauvres abusent et ne paient pas c’est se voiler la face.

      • Bonjour Gus, je peux hélas confirmer vos craintes sur le système de santé car j’ai autour de moi des parents (épuisés) qui exercent dans les hôpitaux de l’A.P. Jamais la situation n’a été aussi désastreuse! Les médecins recrutés depuis bientôt trente ans, issus le plus souvent de l’immigration sont d’une incompétence crasse et restent très éloignés des demandes des malades ne serait-ce qu’au niveau de l’écoute et de la prise en charge psychologique. Les anxiolytiques remplacent le temps qu’ils perdraient à discuter avec leurs malades. Les cliniques privées sont automatiquement préférées par les conjoints ou enfants de praticiens de l’A.P. Si l’on veut être bien soigné, il faut aller dans le privé qui donc a un coût. Conséquence: établissement d’une médecine à deux vitesses! La suppression du numerus clausus va peut-être permettre de renouveler les médecins hospitaliers actuels par du personnel français recruté sur d’autres critères que les maths mais, pas avant dix ou quinze ans… D’ici là, mieux vaut rester en bonne santé et économiser…

        • Bonjour Harriet. Pardon si je parais impudique, je vous préviens que j’embraie avec une histoire personnelle assez mélodramatique mais malheureusement vraie. J’ai une expérience réellement abominable et traumatisante de l’hôpital: ma mère est décédée il y a une quinzaine d’années d’un cancer généralisé qui n’a été diagnostiqué qu’en phase terminale. Les deux fois où elle s’était rendue aux urgences pour qu’on s’occupe d’elle, on l’a renvoyée à la maison sans faire aucune analyse. Je me dis aujourd’hui que ça n’aurait rien changé car il était manifestement déjà trop tard, mais vous comprenez bien que cette expérience tend à me faire abonder dans votre sens. Par ailleurs, j’ai des amis médecins qui font peu ou prou les mêmes observations que vous.

          • Pour en rajouter une couche sur l’état de déliquescence de l’A.P, j’ai eu un ami chef de service des urgences dans plusieurs hôpitaux parisiens qui pendant des années a tiré le signal d’alarme et demandé des moyens à l’Etat pour sauver ces services, il a même été chargé de la restructuration des service d’urgences de plusieurs hôpitaux. Il a sacrifié sa vie et sa santé en se battant pour l’amélioration de ces structures complètement abandonnées par l’A.P. Il est mort d’épuisement à 63 ans, pour faire chic, on appelle ça un « burn out ». Le sien a été mortel et tout continue d’aller à vaux l’eau…
            Jamais un médecin en service ne vous avouera que tout va mal dans les hôpitaux, il faut voir leur état se dégrader de jour en jour face aux responsabilités énormes et aux charges de travail de plus en plus lourdes qu’ils doivent quotidiennement supporter… Je parle des plus anciens…
            Il n’y a pas de relève en France. Quel diplômé en médecine voudrait travailler dans ces cours des miracles où on laisse les malades mourir dans les couloirs ?

  10. Que voulez-vous ? Jean-Paul a pris le rôle du « bad cop » et Philippe celui du « good cop » …

    • Voilà que je me mets à avoir pitié d’Emmanuel Macron parce qu’il se fait tabasser par sa bande de potes noirs !

      Franchement ma pitié serait mieux à sa place pour des gens qui n’ont jamais trafiqué les voix du peuple !

  11. Prix Nobel ?
    Voir Prix Goncourt !
    Sans aucun intérêt.

    Notre ami, le Grand Albert, homme admirable d’étrangeté créative, ne l’a jamais eu pour ses théories relativistes … il l’a eu en 21 pour des brouilles photoélectriques !

    Nobel ? Boum !
    Prix Nobel ? Pfuitt !

  12. JPB se lance dans la réfutation des sottises d’un célèbre ayatollah pédagogiste, bon disciple du vilain Jean-Jacques.

    A ce propos,il faut propager le trop méconnu principe de Brandolini qui énonce :
    La quantité d’énergie nécessaire à la réfutation d’une khonnerie est dix fois supérieure à celle qui a permis de la créer !

    D’après JPB, les sots sont ici-bas pour nos menus plaisirs.
    Ils sont également ici-bas pour nos grandes souffrances, hélas !

  13. Il existe dans le monde des idées une inflation théorique qui y joue à peu près le même rôle que l’inflation cosmique dans l’univers de la matière !

  14. Glenn Gould disait que les compositions musicales d’Arnold Schoenberg ne suivaient pas toujours les prescriptions de sa théorie musicale et que c’était tant mieux !

  15. Pierre Driout

    Pseudonyme d’une provocatrice de la police de la pensée.
    Spécialisée en agit-prop sur une agora de la Toile.

    Stratégie :
    Produire un maximum de bruit médiatique par des hors-sujet pour réduire le rapport signal-bruit de l’agora aux fins de désorienter le lecteur.

    • Vous verrez,on s’habitue très bien à Pierre Driout.

      C’est quelqu’un qui veut « penser hors les mots » et parfois hors la pensée.

      Il vit dans une espèce de brouillard coloré qu’il engendre lui-même.
      Ce brouillard,j’ai la faiblesse de le trouver poétique (un brouillard à la Turner,peut-être:le petit lapin qui fuit devant la locomotive,c’est lui;l’arapède aux pieds de Napoléon c’est encore lui.)

      Il ne s’est guère éloigné de Rueil;il n’a jamais visité San Culebra del Porco,

      Et surtout nous avons découvert qu’il est sujet à des terreurs nocturnes qui parfois compromettent jusqu’à sa pensée diurne.

      Le continent noir l’effraie;il suffit qu’un matin il aperçoive des Noirs au cul des bennes pour que revivent en lui les pires cauchemars.

      Le continent noir,il aimerait qu’il soit englouti.

      Vous avez vu quel effroi ces adolescents au cul d’ébène entourant Toufriquet ont provoqué chez lui.

      Dugong (de qui j’ose me séparer sur ce point,je m’en explique plus loin) pense que Driout « ne dispose pas de l’armature conceptuelle qui lui permettrait d’affronter ses cauchemars. »

      A mon avis on ne repousse pas des fantômes grimaçants de fututors noirs avec des concepts !

  16. Glenn Gould était le Savonarole de la pensée pianistique ! Mais avec un talent certain …

  17. Vladimir Horowitz dont nous fêtons aujourd’hui l’anniversaire tout au contraire ne professait aucune théorie sur son instrument de travail – il se contentait de le maltraiter au gré de ses impulsions ou bien de le cajoler.

    On peut donc dire qu’il y a deux grandes catégories d’instrumentistes ; ceux qui sont habités par leur instrument et dont le charisme d’interprète est physique avant tout et ceux qui raisonnent d’abord et élaborent des théories plus ou moins pertinentes avant de poser les mains sur l’engin qui fourbit les sons.

    • Je dis cela parce que je suppose que chez les professeurs on trouve aussi les deux espèces de pédagogues !

  18. POETIQUE DU PIRE
    Souvenons nous de ce poème admirable de simplicité de feu Charlie Aznavourian, notre barde inoubliable !
    « Si tu veux faire mon bonheur
    Marguerite ! Marguerite !
    Si tu veux faire mon bonheur
    Marguerite, prête moi ta sœur ! »
    (Rimbaud peut aller remettre son string… et s’enfiler une absinthe de plus…uhuhu !)

  19. Hervé je vous ai connu plus perspicace ! Rimbaud n’allait pas chanter dans les beuglants … vous confondez avec Aristide Bruant !

  20. Collomb quitte le navire; il était mieux à Lyon quand il rabattait le caquet de Meriol, ce « khmer vert  » ce « terroriste intellectuel  » (ce sont les termes qu’il utilisait)

      • Vous n’aimez pas écorcher les noms,que ce soient ceux enregistrés sur le registre de l’état civil,ou ceux adoptés chez Bonnet d’âne;très drôle.

        A propos de chose poilante,j’ai cherché en vain le mot où la phrase à double sens dans le billet du Maître;si votre œil exercé détecte quelque chose,me donnerez-vous un indice ?

        Mais peut-être le Maître avait-il décidé de faire dans le totalement sérieux cette fois-ci.

        PS J’ai bon espoir de recevoir bientôt les chaussettes chauffantes que j’avais commandées aux Etats Unis;dès qu’elles arrivent, je me remets à l’arithmétique.

  21. A JPB:
    cher collègue, je te trouve – si tu permets ce tutoiement – bien aimable envers Meirieu, pauvre pape déchu et débordé par ses disciples, qui tente piteusement de retourner une veste devenue trop grande.
    N’effaçons pas des mémoires les dégâts provoqués par ce monsieur dans l’EN. Il en est responsable et a beau jeu, aujourd’hui, d’ergoter sur ses erreurs.
    On ne tire pas sur une ambulance mais on ne déterre pas les pesteux non plus!
    😉

    et na pour le smilé.

  22. « Demain les chiens »… S’agit-il d’une allusion au livre de Clifford D. Simak?

    Quant à Meirieu on sent depuis quelques années une grande tristesse sous-jacente dans ses écrits.
    C’est que, n’étant plus aux manettes, il est très probablement désespéré de ne plus pouvoir nuire.

    • Ben , ça me semblait clair, non?

      Mais pour qui a lu le bouquin, il me semble qu’il faut la prendre, si j’ose dire, à rebrousse-poil.

  23. Le Maître a écrit:
    « Issu de courants libertaires, il [Meirieu]] est l’anti-anar par excellence. D’ailleurs, un protestant, ça ne plaisante guère. »

    Il me semble que Meirieu est plutôt catholique;d’ailleurs La Croix lui a souvent ouvert ses colonnes.

    « Ce « catho de gauche » a consacré une bonne partie de sa vie aux questions pédagogiques.  »
    Contrairement à ce que je pensais,l’expression « pédagogie du garçon de café » n’est pas de lui;il l’a empruntée à un collègue.

    https://www.la-croix.com/Actualite/France/Philippe-Meirieu-l-ecole-a-son-maitre-_NG_-2010-09-03-604303

    • Oui, je dois dire que cette protestantophobie latente (je rigole) m’a moi aussi un peu étonné. Je ne suis pas un spécialiste, mais je ne vois pas trop en quoi la bonté native de l’Homme appartiendrait au dogme protestant, qui, me semble-t-il, a plutôt tendance à insister sur l’idée que l’Humanité est née dans le péché, et qu’elle ne peut accéder au Salut que par les œuvres.

      Je ne sais pas trop si cela a quelque rapport, mais je travaille en ce moment sur les Fleurs du Mal ; à la lecture du poème liminaire (« Au lecteur »), qui énumère tous les vices de l’Humanité, j’ai demandé à mes élèves quelle était leur réaction, s’ils étaient d’accord avec Baudelaire sur sa vision pessimiste de l’Homme, etc. Tous ont exprimé leur profond désaccord, sauf les quelques élèves de confession musulmane, qui affirmèrent en bloc que l’Homme est évidemment mauvais et que sans la religion, il est incapable ne serait-ce que d’imaginer accomplir une action altruiste.

      • Il y a dans le protestantisme à la fois une croyance en la prédestination (du coup, quel besoin de s’en préoccuper ? C’est réglé — autant s’occuper des choses terrestres : éliminer les Indiens ou les Aborigènes par exemple) et une habitude d’envahir le champ terrestre — associations, missionnariat, démarchages, etc. Meirieu, qui est régulièrement invité aux journées de réflexion de Dieulefit (c’est dans la Drôme), bastion protestant s’il en est, a cette foi expansionniste qu’aucun catholique moderne ne partage. Quant aux athées, n’e parlons pas : les « républicains » se recrutent surtout parmi les laïques purs et durs, et chacun tire à hue et à dia, tandis que les pédagos sortent des rangs des « croyants » (à des titres divers) — d’où leur tendance à s’accorder avec les croyances des uns et des autres : Jospin en son temps ne voulut jamais interdire (il aurait suffi d’un décret, en 1989) le voile islamique, tut comme les protestants qui peuplent l’Amérique ne comprennent rien à notre laïcité — qu’ils voudraient bien annihiler, un livre vient de sortir sur le sujet.
        Dois-je ajouter que si j’étais absolument obligé de choisir une religion, je me referais catholique — c’est bien pratique : je connais à Palerme une icône de la Vierge, en pleine rue, devant laquelle il suffit de réciter trois fois le Je vous salue pour obtenir rémission de ses péchés du jour — quels qu’ils soient. Un protestant ne vous proposerait pas ce genre de service — et d’ailleurs, il ne croit pas à la Vierge.

        • Le judaïsme c’est mieux: une fois, une seule fois par an, tu te fais pardonner tous tes péchés.
          Le lendemain tu recommences….

          • C’est encore le bouddhisme que je verrais d’un meilleur oeil. Sinon, mon paganisme aménagé personnel me convient très bien. Mes péchés (nombreux) sont (presque) absous grâce à l’exclamation que je m’adresse à moi-même plusieurs fois par jour : « Non, mais quelle conne! »

      • Quant au poème de Baudelaire, il est fort difficile à comprendre pour des élèves (de quel niveau ?), puisque le Vice y étale ses tentations et que le lecteur impliqué est invité à s’identifier au Poète, premier contempteur mais utilisateur desdits péchés. Quant à l’Ennui, leur avez-vous expliqué que c’est la traduction baudelairienne de l’acedia (ou acédie en français de France) — un sentiment qui me terrasse personnellement souvent, et qui m’amène à dire ou faire des horreurs, juste pour avoir l’impression qu’il se passe quelque chose dans un monde où il ne se passe rien…

        • Hé, vous me prenez pour qui? Si je ne leur ai pas parlé cette fois-ci de l’acédie (inventée par Monsieur Groçon, dixit le Chat de Philippe Gelück), j’en causais encore avec eux la semaine dernière au sujet de la Tentation de Saint-Antoine, suite à une discussion sur le mal ardent et le LSD que certains ont choisi pour sujet de TPE. Non, je suis juste passé par l’étymologie, « inodiare » (non, pas de calembour scabreux, cette fois), mais nous avons bien étudié tout le dispositif énonciatif complexe construit sur le paradoxe du menteur ainsi que l’inversion de la captatio benevolentiae. C’est avec une classe de première, et je crois que ça ne marche pas mal du tout. Hier, un gamin m’a même dit: « mais il est trop fort, Baudelaire! »

          Ce n’est pas la première fois que je vous vois évoquer l’acédie… Chez Baudelaire, c’est encore pire, puisque c’est une acédie sans dieu. Pour ma part j’ai plutôt tendance à croire aux « misérables miracles », c’est ce qui me sauve du taedium vitae.

          • EH bien l’acédie sans Dieu, ce n’est guère confortable…
            Il faudrait trouver un nom laïque qui ne renvoie pas à Thomas d’Aquin ou à Origène (là où il y a de l’Origène, y a pas d’plaisir)..

          • L’acédie n’est-ce pas ce truc qui permet aux confessionnaires du XVIIe de condamner quand même les athées sans péché ?

  24. Le 2 octobre 2018 à 20 h 39 min,
    elimal
    a dit :
    « il y a aussi au sein de l’AP, il faut le souligner, des médecins dévoués à leur mission, qui ne compte pas leur temps et qui doivent travailler dans des conditions de plus en plus difficile.  »

    On s’emploie à rendre l’exercice de leur profession de plus en plus difficile;quand un chirurgien chef de service à l’AP n’en peut plus,la Générale de Santé vient le cueillir;elle lui offre de meilleurs conditions de travail;on ne lui déprogramme pas ses interventions au dernier moment;il est sûr d’avoir au bloc du personnel compétent en nombre suffisant;la Générale de Santé,dirigée par un HEC,sait quelle type d’intervention est rentable,comment faire du chiffre.

    Evidemment,le patient devra payer pas mal ;mais s’il est vraiment motivé et bien responsabilisé,il ne comptera pas.

    • juste pour info quand il y a déprogrammation d’une intervention (du moins à l’APHP) c’est parce qu’il y a « embouteillage »; dans certains services d’orthopédie (les cadences y sont infernales !) il n’y a pas de créneau prévu pour les interventions en urgence et pour cause on ne peut pas les prévoir donc elles viennent se rajouter sur les interventions prévues d’où les reprogrammations constantes pour les interventions moins urgentes… Je vous laisse imaginer « le souk » après les attentats du Bataclan et du quartier de la République…
      Oui, le médecin est humain et se laisse appâter quand il est au bout du rouleau, doit-on les en blâmer? Mais croyez moi il y en a qui sont « surhumains »… Je ne vous raconterai pas mon histoire mais sans un de ces médecins je ne serais pas là pour vous écrire….Je préfère penser qu’ils existent de tels médecins …

      Même bien responsabilisé , tous les patients n’ont pas les moyens de « payer pas mal »…

      Bref…
      Sourire…

      • « Oui, le médecin est humain et se laisse appâter quand il est au bout du rouleau, »

        Je songe à un cas précis;ce chef de service,à mon avis,il ne s’est pas « laissé appâter »;il ne pouvait tout simplement plus opérer avec la sérénité nécessaire ,à l’hôpital public.

        Sur la « responsbilisation »,j’ai un peu regardé;j’ai constaté qu’on en parle depuis plus de dix ans.

        Quand un juriste propose,pour lutter contre les propos racistes et antisémites (notamment sur les forums) de « responsabiliser les hébergeurs de sites »,cela a un sens précis:l’hébergeur devra contrôler les messages échangés,supprimer à bref délai ceux inadmissibles et fermer les comptes des récidivistes;s’il ne le fait pas,il devra en répondre devant les tribunaux;il pourra être condamné.

        Responsabiliser l’hébergeur,cela veut dire le tenir pour pénalement responsable.

        Mais responsabiliser les malades,qu’est-ce que ça veut dire ?

        Gus esquive avec sa notion de « responsabilité envers ».

        De plus, son exemple est particulièrement inadéquat;l’obèse que sa maman n’emmène pas à la salle de sport pour les séances qui lui ont été prescrites et que la Sécurité Sociale rembourserait fait faire des économies à cette dernière;quant au respirateur,qu’elle le branche ou pas, le coût pour la Sécu est le même.

        • Lormier, j’ai pris cet exemple parce que je connais bien la situation: je ne suis pas moi-même obèse, mais je souffre en revanche d’apnée du sommeil: je SUIS appareillé, vous croyez que ça ne coûte rien? Une entreprise me loue un appareil au mois, ça marche comme ça pour tout le monde. Tout est remboursé par la Sécu et je remercie chaque jour notre système de santé pour ça, car cette pathologie chronique ne pourrit plus autant ma vie, que je vais désormais cesser de raconter ici. Mais qu’on utilise l’appareil ou pas, bien sûr que ça a un coût!

          Quant à l’esquive, je trouve que vos n’avez rien à m’envier, puisque c’est vous qui parlez de « malades » alors que je parlais d’usagers. L’exemple que j’ai choisi montre au contraire que le patient fait perdre de l’argent à la sécu et son temps au médecin, pour un résultat nul. Ce n’est pas du gâchis?

          Oui, je suis pour responsabiliser les usagers, quitte à sanctionner s’il le faut. Y compris dans le cas de l’école ou des allocations chômage. Puisque vous semblez être sensible à la culture chrétienne, je tente la parabole pour illustrer ma pensée: je ne veux pas qu’on laisse mourir quelqu’un qui a faim, mais plutôt que de lui donner un poisson, je préfère lui apprendre à pêcher.

          • Vous auriez une assurance privée, votre appareillage serait très certainement pris en charge … Encore une fois, regardez ce que vous payez comme cotisations assurance maladie + CSG + CRDS

          • Sur cette notion de « responsabilisation »,vous trouverez des dizaines d’articles,de médecins notamment.

            Vous êtes agrégé des lettres (et vous fréquentez les philosophes);comment se fait-il que vous ne vouliez pas réfléchir au sens des mots ?

            Vous branchez votre respirateur,félicitations;branchez donc aussi le synthé-car le moment est venu de synther Roger.

            Le projet Macron pour la santé c’est le stade ultime du responsabilitionnisme.

            Pour chaque maladie sera définie une enveloppe globale;le malade qui aura des complications,dont l’état de santé nécessitera des examens ,une médication, une intervention supplémentaires -non prévus-aura les choix entre:payer de sa poche (en vendant sa maison,par exemple) ou ne pas se faire soigner.

            PS on est responsable « envers » (ou « devant ») mais on est responsable « de ».

          • Dans la série « ailleurs, mais comment qui font, pour pas mourir, les ceusses qui z-ont pas de sécu ? » je vous livre ici , un témoignage à prendre pour ce qu’il est.
            Médecine libérale. Bien que je sois un peu éloigné des sujets purement politiques de ce groupe, je voudrais partager l’expérience médicale lambda des 80% d’américains qui utilisent une assurance maladie privée et fréquentent des cliniques et hôpitaux privés.

            Les médecins travaillent en équipe. Mon « provider » est une énorme société qui possède cinq hôpitaux flambant neufs avec plus de 1800 lits et 16 000 employés. Il englobe toute la gamme des services de santé, y compris la traumatologie de niveau 1, les unités de soins intensifs, le néonatal, des instituts de cardiologie, de cancer, et bien sûr, de médecine translationnelle. Il fait de la recherche en génomique, en neuroscience (en particulier sur la régénérescence de la moelle épinière).

            Quand j’ai la grippe, je ne vois pas un médecin. Je vois simplement un(e) infirmier(e) spécialisé(e). Quand le problème est plus sérieux, un « physician assistant » vient consulter, un peu comme le généraliste français. Et si le problème persiste, je vois le docteur, un vrai :-). Je ne bouche pas la liste d’attente du chirurgien ostéopathe avec mes bobos mais j’ai immédiatement accès aux meilleurs dès que j’en ai vraiment besoin. Evidemment, si j’attendais, ce serait une perte financière pour le groupe médical.

            Tout le monde travaille en équipe. En ce moment, j’ai un problème de ménisque, de cartilage et de kyste dans le genou droit. Comme j’avais le World Shooting Championship la semaine dernière, je ne voulais pas de chirurgie lourde immédiatement. On m’a donc envoyé au service de médecine du sport où ils ont l’habitude de faire durer les choses pour les sportifs qui ont des compèts.

            Mes X-Ray sont dans l’ordinateur. Comme mes MRI… Comme le reste de mon historique de poids, d’analyse sanguine, de pression artérielle… Quand je vais d’un docteur à l’autre, il a toutes les données de son collègue. Et il appelle PT (physical therapy, le kinésithérapeute) qui travaille directement sous ses ordres. La pharmacy est intégrée… Je peux la choisir mais elle est sur le même réseaux informatique. Je ne me trimballe pas avec une prescription. 🙂

            Mes co-paiements sont aussi dans l’ordinateur ainsi que mes rendez-vous, mes notes, celles des médecins, etc… Mon groupe médical a dépensé environ 400 millions de dollars sur son système informatique récemment. Son personnel se démerde avec les autorisations de l’assurance médicale : je n’ai qu’à payer le co-pay, ma partie à charge. Les paiements sont très bien structurés : plus c’est de l’urgence, plus ça coûte cher et on a intérêt à ne pas se pointer à l’hôpital pour un rhume.

            Le patient a une grande latitude de choix : je ne suis pas obligé de rester avec cette société de médecine. Mon assurance me couvre pour aller chez la concurrence. D’un autre côté, c’est tellement pratique que je n’y ai pas intérêt sauf à avoir un cancer du pancréas ou un truc de ce genre. Et encore…

            Et pour s’assurer que je suis content, je reçois un « survey » après chaque visite… Pour voir si le patient, pardon le client, est satisfait.

            Note : les militaires ont un système public évidemment catastrophique (VA), les pauvres sont sur Medicaid (un système public évidemment catastrophique) et les vieux sont sur Medicare qui fait la compétition avec Medicaid pour la palme des services de type NHS anglais ou Sécu français. Seul 80% de la médecine américaine fonctionne de façon raisonnable. Le fameux système Obamacare consistait en 2300 pages d’une loi absurde pour forcer ce secteur privé à prendre à sa charge ceux qui ne voulaient pas ou ne pouvaient pas payer les assurances santé privées.

            J’attends stoïque les insultes et quolibets … 😉

      • Si, si, racontez, ça changera des horreurs hospitalières que j’ai sans vergogne étalées ici.

      • Les urgentistes pratiquent la sélection des malades selon des critères très pointus. S’ils sont respectés, un homme de 35 ans ayant la même pathologie qu’un homme de 75 ans sera dirigé en premier vers les services de soins. Ensuite, vient la sélection des pathologies, une fracture du tibia sur une femme de 60 ans passera après une fracture des os du poignet sur une femme de 30 ans… C’est ce qui paraît parfois injuste à ceux qui accompagnent les malades ou les accidentés. Pour peu qu’il y ait un gros « arrivage » de blessés graves entre 20 et 30 ans, ils auront droit plus rapidement aux soins. J’en avais conclu que cette sélection était basée sur l’espérance de vie des personnes se présentant aux urgences… Ça m’avait fait un peu froid dans le dos…Et puis, tout est question de hasard… A 65 ans, mon père a fait une embolie pulmonaire, il a été conduit dans un hôpital de l’A.P et pris en charge immédiatement ce qui l’a sauvé… Ce jour là, il n’y avait personne, plus jeune, qui présentait une pathologie aussi importante que la sienne et le personnel n’était pas surchargé… Actuellement, les critères ont peut-être changé… Je ne suis plus cela de très près…

  25. Rousseau,les oies bernaches,la Terreur et le goulag
    le Maître écrit:
    « …du Contrat social est sortie la Terreur. »

    Peut-être…
    On a dit aussi:

    Le Goulag était dans Marx.

    On n’a pas dit,mais on aurait aussi bien pu le dire:

    L’inquisition était dans la Summa Theologica.

    etc. Prenez n’importe quelle oeuvre philosophique;vous pourrez toujours affirmer (mais pas démontrer) que d’elle est sortie quelque catastrophe historique.

    C’est « l’œuf du serpent »,le truc en germe etc.

    Dans le monde animal et végétal, la science permet de remonter à la graine ou à l’œuf.(voir deux exemples ci-dessous).

    Montrer la filiation entre des idées exprimées dans un livre et des événements historiques est impossible à l’intelligence humaine;Dieu peut-être ? Le Maître ?

    (Dieu,lui, ne s’est jamais pris pour JP Brighelli.)

    1) L’oie bernache
    On sait aujourd’hui où nidifie l’oie bernache (branta leucopsis) (en anglais barnacle goose) ;comme on ne voyait jamais ses oeufs,on a longtemps cru que l’oie bernache naissait de bouts de bois flottant sur la mer ou bien de crustacés cirripèdes (en anglais: goose barnacle).

    2) Le champlinclis histratatus domus blancus

    Quant au champignon hallucinogène (champlinclis histratatus domus blancus),c’est une expédition qui l’a découvert en Haute Mongolie-avec toutes sortes d’œufs que portent sur leur dos des insectes étranges.

    voir,vers 16mn,17mn

    https://www.youtube.com/watch?v=ZbYxgRmsw_w

  26. « Dieu,lui, ne s’est jamais pris pour JP Brighelli »

    En voilà un * qui prétend avoir toujours été là, dans chacun et dont le trouble dissociatif de l’identité n’a jamais été pris en charge.

    Y’a des fois où les médocs s’imposent. Les prendrait-il ?

    * j’espère que personne, ici, ne croit que je parle de JPB…

  27. On remarquera que personne, ici, sauf certaine groupie libérale alakh, n’a fait d’outing religieux clair.

    Ce qui ne signifie pas que certains ne croient pas : ils croient ne pas croire mais n’en sont pas certains.

    • « On remarquera que personne, ici, sauf certaine groupie libérale alakh, n’a fait d’outing religieux clair. »

      Si si, Dobo s’est exprimée sur la question et nous avait fait part de sa préférence pour le catholicisme. Et on ne se souvient pas avoir eu de réaction de votre part à cette annonce.
      Agnostique, athée, croyant : que personne ne vienne m’expliquer à quel courant je me dois d’adhérer, mes questions me suffisent à moi-même.

      • « personne, ici,n’a fait d’outing religieux clair » normal, y’a que des profs, et comme le disait la publicité Bouygues « une maison de maçons, une école de maçons ! ». 😉

  28. Le 3 octobre 2018 à 6 h 46 min,Gus a dit :
    « Puisque vous semblez être sensible à la culture chrétienne, je tente la parabole pour illustrer ma pensée: je ne veux pas qu’on laisse mourir quelqu’un qui a faim, mais plutôt que de lui donner un poisson, je préfère lui apprendre à pêcher. »
    Cette parabole,je ne me souviens pas l’avoir lue dans la Bible…dont je ne prétends pas avoir fait une lecture exhaustive ,méditative.
    Pourriez-vous préciser votre référence ?

    https://quoteinvestigator.com/2015/08/28/fish/

    • Je me suis mal exprimé. Je ne prétendais pas que cette parabole fût extraite de la Bible, je faisais seulement référence au fait que Jésus s’exprimait souvent par paraboles. D’ailleurs j’ignorais que cette parabole était de Confucius et je ne ma rappelle pas où j’en ai entendu parler pour la première fois. Peut-être dans une interviouve de Bon Scott d’ACDC?

  29. Tiens au fait. Kant avait lu Rousseau. La lecture des réflexions sur l’éducation de Kant et des commentaires de Philonenko n’en est que plus savoureuse.

  30. à Gus
    L’obèse,le respirateur,la salle de sport.

    Je ne pensais pas revenir sur votre exemple:vous vous tirez une balle dans le pied,cela arrive à tout le monde.

    Comme vous insistez,je prends le temps de répéter.

    L’obèse de douze ans que sa maman n’emmène pas à la salle de sport-alors que la Sécu serait prête à rembourser les séances et même les tickets de bus fait ECONOMISER de l’argent à la Sécu.

    • J’avais compris, sapristi! Je ne nie pas l’exemple de la mère qui n’emmène pas son rejeton à la salle de sport, je vous ai répondu au sujet de l’appareil de ventilation à pression continue! De toute manière, il s’agit d’UN exemple, je n’en tire pas une loi générale.

      Quant à la notion de responsabilité, vous avez parfaitement raison de souligner toute l’ambiguïté terminologique qu’elle suppose. Nous sommes bien d’accord que chacun doit répondre de ses actes. Mais ça commence tout simplement par prendre conscience que ces actes ont des conséquences: on ne répond pas seulement « de » quelque chose mais aussi « à » quelque chose (cause antécédente mais aussi cause finale.) Pour citer un autre exemple simplissime, nous avons tous une responsabilité envers les ressources naturelles pour des raisons morales, mais aussi, plus pragmatiquement parce que si nous continuons à saccager l’écosystème, celui-ci deviendra invivable. Pour en revenir à nos moutons, ce n’est pas parce que certaines personnes ne paient pas que le service public est « gratuit ». Pour qu’elle puissent conscientiser cet état de fait, il faut bien d’une manière ou d’une autre les mettre en face de leur responsabilité.

      Maintenant, libre à vous de continuer à rompre des lances avec moi, mais vous m’excuserez, j’ai des copies à corriger, et c ‘est une responsabilité à laquelle je ne peux déroger.

      • Vous oubliez un détail d’importance. Les hôpitaux vont mal parce que ceux qui s’y rendent sont en majeure partie ceux qui ne cotisent pas à la sécu. A Paris, c’est catastrophique ! Pendant un an, j’ai rendu visite à un proche parent hospitalisé à Boulogne ( Ambroise Paré). Il n’avait pas de chambre individuelle et chaque fois que son compagnon de « chambrée » changeait, il était remplacé par un autre: un Africain ou un magrébin…(de bonne compagnie certes et serviable en général) qui ne parlait pas français et donc, forcément n’avait pas d’emploi en France. Quand les ,membres de leurs familles arrivaient pour les visiter, eux non plus ne parlaient pas le français…J’ai tenté de leur parler… Alors, de quoi vivaient-ils?
        Dans les couloirs, on ne rencontrait pratiquement que des malades issus de l’immigration… Et c’est pareil dans tous les hôpitaux parisiens! Le pire des services au niveau gestion, c’est évidemment celui des urgences…! Après…l’administration se débrouille comme elle peut.
        Quand on est Français et qu’on a trop peu cotiser pour couvrir le coût de soins imprévus, si on est propriétaire, le bien est immédiatement hypothéqué (une amie médecin H.P m’avait parlé du cas d’une petite grand-mère veuve, qui n’avait pas les moyens de se payer une complémentaire, dont la maison a été hypothéquée). Quand on connait le coût d’une journée de réa ( 3000 € /jour), ça va vite!
        J’ai malheureusement dû me rendre au chevet d’une personne de ma famille hospitalisée en « grande réa ». Autour d’elle, beaucoup de boxs étaient occupés par des étrangers. Il n’y avait qu’à faire le constat de l’origine des visiteurs…non francophones non plus. L’hôpital devait faire appel à des traducteurs. Mes visites ont duré plus d’ un mois… (135 000 € le séjour) .
        Donc, quand je paie mes cotisations à la sécu et à mon assurance complémentaire, je sais qu’elles serviront à couvrir les frais d’hospitalisation de ces personnes qui ne travaillent pas et ne font pas non plus l’effort d’apprendre notre langue sinon, tout le système hospitalier français qui était un modèle pour l’Europe, voire pour le monde va se casser la g….e!
        Mon propos est terriblement im-politiquement correct mais, je l’assume.

        • Merci d’énoncer aussi clairement ces vérités que personne ne veut entendre.
          Même vécu à Marseille, personnellement ou indirectement: ceux qui gueulent le plus sont ceux qui paient le moins, voire rien du tout.
          PS: …

        • L’actuel exercice professoral de correction s’apparente davantage à l’activité d’un plombier face à un tsunami qu’à l’estimable tâche qui fût la nôtre, il y a quelques temps….

          • mettez 10/20 à tout le monde, comme ça vous réglez le problème en 5 mn ! De toutes façons, vous n’avez rien à craindre.

      • Mon propos n’est absolument pas de « rompre des lances « avec vous ni avce quiconque ici;je travaille sur un corpus;vos commentaires font partie de ce corpus et je vous sais gré de me répondre,car vos réponses enrichissent encore le corpus.

        Vous avez par ailleurs raison de faire savoir aux créateurs de richesses, dont vous dépendez, que vous corrigez des copies.

        • rassurez-nous , partagerez- vous vos droits d’auteur avec vos contributeurs? clin d’oeil double

        • Pas compris.

          Pas compris.

          (Message suivant) : pas compris.

          Hypothèses:

          1) Lormier est le fils caché de JPB;

          2) Lormier est JPB lui-même souffrant du syndrome de personnalités multiples;

          3) Lormier est JPB lui-même souffrant du syndrome de personnalités multiples ainsi qu’une victime du projet Monarch fomenté par la CIA pour produire des individus à la conscience segmentée servant de magnétophones humains ; il travaille sur le corpus de bonnet d’âne afin de réunir les voix de toutes ses personnalités fragmentées pour essayer de les fusionner et les subsumer en une seule personnalité de référence, mais comme il ne sait pas quelles sont les voix qui viennent de l’extérieur et celles qui lui appartiennent en propre, il prend tout le monde à partie sur le mode sarcasocratique en s’appuyant sur le temps de réponse pour essayer d’évaluer s’il se parle à lui-même ou à des personnes réelles;

          3) Lormier est une IA émergente apparue sur le forum interne de bonnet d’âne et qui est encore en phase d’observation avant de prendre le contrôle de toutes les sociétés humaines.

          • Excusez-moi, je ne sais pas compter au-delà de trois: je suis un produit du collège unique.

          • @ Gus : à propos de cette grande réussite qu’est le collège inique, l’inoubliable Giscard livre à le journal « le Point », ses « confessions pour l’histoire » parce qu’il est persuadé d’y figurer en bonne place.

            De Giscard resteront, le début du déficit budgétaire et de l’endettement public, le collège unique et ses brillantes évolutions, et le droit du sol, que je préfère ne pas commenter. Brillantissime !
            C’est comment qu’on dit déjà ? vanitas vanitatum, omnia vanitas

  31. Le Maître écrit:
    « Cela lui permet de s’identifier avec Rousseau, le grand ancêtre — une attitude dont j’avais retracé l’origine dans l’un des très rares articles que m’a jadis demandé le Monde.  »

    retracer l’origine:
    a) je crois déceler ici un anglicisme .
    On veut aujourd’hui que les aliments soient « traçables »; »traçabilité » est devenu un mot magique ;il nous vient directement de l’anglais;to trace back to : retrouver la provenace,remonter à l’origine ,parcourir une trace en sens « inverse »
    Tracer ,en bon français, ne signifie pas cela.
    traçable:qu’on peut tracer.

    Au voisinage de zéro,on ne peut tracer le graphe de la fonction (définie sur machin ….) f(x) = x sin 1/x
    On brosse un portrait ;on retrace la vie de Pierre Driout depuis sa naissance;on ne retrace pas une origine.

    b) Il est sans doute possible (si l’on est aussi doué que le Maître) de décrire la filiation Rousseau Meirieu;en revanche affirmer que du Contrat social est sortie la Terreur,c’est prétendre considérer l’histoire sub specie aeternitatis et même prétendre disposer du savoir absolu.

    Aux lecteurs de Hegel,je demande si le philosophe donne quelque part des exemples concrets de réalisations d’idées dans l’Histoire.

    Je le répète:la scince et l’exploration ont permis de déterminer d’où naissent les oies bernaches.
    Plus récemment une expédition en Haute Mongolie a permis de trouver le champignon d’où proviennent des substances hallucinogènes mille fois plus puissantes que tous les produits de Saint Hèse.

    Aucune « science » ne permettra jamais de démontrer quel livre a engendré la Terreur.

    Pourquoi Zorglub va-t-il en Mongolie ?

  32. vous voyez,Driout je repousse les accusations de Savonarole vous concernant:

    Le 2 octobre 2018 à 23 h 39 min,
    Lormier
    a dit :
    Vous verrez,on s’habitue très bien à Pierre Driout.

    C’est quelqu’un qui veut « penser hors les mots » et parfois hors la pensée.

    Il vit dans une espèce de brouillard coloré qu’il engendre lui-même.
    Ce brouillard,j’ai la faiblesse de le trouver poétique (un brouillard à la Turner,peut-être:le petit lapin qui fuit devant la locomotive,c’est lui;l’arapède aux pieds de Napoléon c’est encore lui.)

    Il ne s’est guère éloigné de Rueil;il n’a jamais visité San Culebra del Porco,

    Et surtout nous avons découvert qu’il est sujet à des terreurs nocturnes qui parfois compromettent jusqu’à sa pensée diurne.

    Le continent noir l’effraie;il suffit qu’un matin il aperçoive des Noirs au cul des bennes pour que revivent en lui les pires cauchemars.

    Le continent noir,il aimerait qu’il soit englouti.

    Vous avez vu quel effroi ces adolescents au cul d’ébène entourant Toufriquet ont provoqué chez lui.

    Dugong (de qui j’ose me séparer sur ce point,je m’en explique plus loin) pense que Driout « ne dispose pas de l’armature conceptuelle qui lui permettrait d’affronter ses cauchemars. »

    A mon avis on ne repousse pas des fantômes grimaçants de fututors noirs avec des concepts !

    • Me voici bien savant pour le coup ! J’apprivoise mon brouillard grâce aux immenses connaissances de l’ordinateur de la sagesse humaine et universelle. Vous avez un petit nom ô puissant connaisseur ? J’aimerais un peu me frotter à vous comme Alcibiade à Socrate …

  33. Je suis déjà myope et astigmate et on me compare à un Turner – j’étais allé à l’exposition du Grand Palais en 1983 mais j’avoue n’être pas fanatique de l’Anglais perdu dans ses brumes automnales …

  34. C’est l’Empereur qui dit à Wolfgang Amadeus : – Trop de notes, Mozart !
    Et le compositeur de lui répondre tout aussi sèchement : – Pas une de trop, votre Majesté !

    En somme la majesté royale et impériale reproche au mélodiste de noyer la musique dans le brouillard des ornements mais le fin renard ne l’entend pas de cette oreille !

    • « Meine Orgelsachen sind schwer, es gehört ein über die Technik souverän herrschender geistvoller Spieler dazu… Man macht mir oft den Vorwurf, dass ich absichtlich so schwer schreibe; gegen diesen Vorwurf habe ich nur eine Antwort, dass keine Note zuviel darin steht ». Max Reger (1873-1916)

      Encore un à qui on a reproché de mettre « trop de notes »…

  35. « myope et astigmate », Driout voit les culs noirs à travers des culs de bouteilles de Glen Turner dont le khontenu lui apparaît de moins en moins nettement à mesure que son environnement devient plus brumeux.

  36. Citation pour Driout et Lormier:

    « Dans les ténèbres, l’imagination travaille plus activement qu’en pleine lumière »

  37. Faut plus s’gêner;yena i secroivent tout permis:le Cas Catherine Becchetti-Bizot

    Allez sue le site de la hubschool21,une super-école,super-innovante,super-privée;déroulez le tapis:vous verrez parmi les experts une certaine Catherine Becchetti-Bizot .

    Qui est-ce ? Une inspectrice générale qui occupe maintenant de hautes fonctions chez Tête de Noeud.

    « Catherine Becchetti-Bizot nommée médiatrice de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur
    Communiqué de presse – Jean-Michel Blanquer – 13/11/2017 »

    https://www.hubschool21.com/https://www.hubschool21.com/

      • Extrait:

        Alexis Kauffmann : Ce qui est scandaleux c’est qu’une journée académique d’information, formation, étude, autour du numérique se retrouve chez Microsoft. Elle n’a absolument rien à faire chez Microsoft, tout simplement. Est-ce qu’on imagine le ministère de l’Agriculture organiser ses journées d’étude chez Monsanto par exemple ? Non !
        Journaliste : Nous sommes allés présenter l’invitation à la nouvelle directrice du numérique éducatif.
        Le 28 mai il y avait l’académie de Paris qui organisait une journée sur l’innovation au siège de Microsoft.
        Catherine Becchetti-Bizot : Oui, effectivement, le rectorat de Paris a fait cette manifestation au siège de Microsoft.
        Journaliste : Vous ne trouvez pas que ça fait un peu beaucoup, il y a peut-être une collusion d’intérêt.
        Catherine Becchetti-Bizot : Effectivement, moi je l’ai découvert le jour même.
        Journaliste : Vous y étiez ?
        Catherine Becchetti-Bizot : Ah je n’y étais pas ! Je n’y serais pas allée, parce que je pense que là on une confusion des genres. Je ne désapprouve pas le recteur, je pense qu’il y a une forme de naïveté, qu’il n’y avait pas la volonté de promouvoir Microsoft. Journaliste : Mais vous êtes contre ?
        Catherine Becchetti-Bizot : Je ne suis ni pour ni contre…

  38. « Selon que vous serez puissant ou misérable
    Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. »

        • … ou de Lafontaine Molière… qui n’a pas appris cette phrase au collège pour retenir les glorieux écrivains du XVIIème siècle !

          « Une Corneille, perchée sur la Racine de La Bruyère, Boileau de La Fontaine Molière »

          • Je ne sais pas s’ils l’apprennent, mais je l’enseigne à mes élèves ; au lycée, puisqu’ils ne l’ont pas apprise au collège. Et incidemment, c’est à l’école primaire que je l’avais apprise. (Hommage à mon instituteur de CM2.)

    • Réforme des études de médecine:on va mettre fin à ce système absurde de « sélection par l’échec » qui conduit à un incroyable et intolérable « gâchis  » humain.

      • Oui : la sélection en PACES par QCM ne convient pas à tous les intellects; elle évacue de la profession des intelligences et des compétences qui s’y seraient très bien exprimées.
        Et non, car il faudra bien faire un tri à un moment ou à un autre, niveau Licence ou plus tard, ce qui pose le problème de savoir que faire des refusés qui auront un Bac +3 en « sciences médicales? »

        • parce que vous trouvez que tant sur le plan de la motivation, que pour le niveau des candidats, la sélection des futurs profs, c’est mieux ?

          • C’est au-delà du pire mais ça s’explique: métier de merde, déconsidéré si ce n’est conspué, épuisant et peu payé par rapport aux contraintes.
            Ah, pardon: mieux que d’être au chômdu ( …) ou esclave licenciable dans le privé. Ouf, on est bon!

        • Quand un étudiant en médecine se ramasse dès la première année et la redouble, il peut encore continuer s’il valide sa seconde année. Cependant, celle ou celui qui est très motivé, échoue rarement après la première année. Au pire, il peut redoubler la seconde année. Après, c’est fini. Le gâchis en fin de première année est beaucoup moins important que celui qu’on constate en sciences humaines ou sociales.
          Ils peuvent s’orienter vers la Kiné ou la pharmacie. Je n’ai pas pu le vérifier mais le fils d’une amie (médecin elle-même) que j’ai perdue de vue avait un fils qui avait échoué médecine (impossible de valider ses deux premières années en trois ans maximum), j’ai appris qu’aujourd’hui: il était médecin… Il aurait fait pharmacie et par ce biais réussit, avec une équivalence sans doute, à terminer médecine et obtenir son diplôme…
          Tous n’ont pas la chance d’avoir des parents issus du sérail pour les aider à contourner les difficultés.

        • Le numerus clausus avait été mis en place en 1971 pour endiguer le flot d’étudiants qui s’inscrivaient en médecine après 1968.
          Les critères de recrutement n’étaient plus ceux que l’on demandaient aux seuls fils de bourgeois qui pouvaient se permettre d’étudier pendant plus de dix ans aux frais de papa. Il y a eu une volonté de bouleverser cet état de fait. On ne recrutait plus sur une somme de connaissances associée à des capacités de diagnostiques, d’anticipation, d’approche du malade…etc…
          On a choisi les maths comme critère de sélection parce que les maths, ne trimbalent aucune référence à l’éducation bourgeoise honnie à cette époque.
          Aujourd’hui, certains médecins ne diagnostiquent plus sans s’être référer à leur ordi. Et on s’étonne qu’ils ne veuillent plus toucher un malade! Voilà… C’est pour cette raison que je n’ai pas pu exercer le métier qui me passionnait depuis l’enfance… Deux ans plus tôt, c’était dans la poche. Je me suis rabattue sur l’enseignement… Au début, c’était bien…

          • Le numerus clausus avait surtout été mis en place pour tenter de contrôler les dépenses de santé en contrôlant le nombre de médecins … On en mesure l’efficacité au bout de 40 ans d’explosion d’icelles !
            Le Conseil de l’Ordre lui, y a vu la possibilité de garantir le revenu des médecins en place, en réduisant la concurrence au strict minimum. Et là encore, le résultat est brillantissime : on importe aujourd’hui, des « médecins » de deuxième et troisième catégorie …

          • …que l’on demandait…
            …sans s’être référés…

            0/10 !… heureusement que j’ai quitté l’enseignement … Bien que j’ai connu pire même venant de haut…

          • @Harriet,
            avec un clavier , personne n’est à l’abri des fautes d’orthographes et la relecture sur un écran n’est pas idéale pour les repérer…Je vous épargne l’explication neurologique…Ne vous flagellez point et comme ici on aime le parfum de l’encens ajoutons y le prêche:  » que celui qui n’a jamais commis de fautes d’orthographe vous jette la première pierre… » Ne vous mettez pas à couvert, vous ne risquez rien! sourire…

        • Excellent !

          Quel sens peut-on donner à l’expression « sélection par l’échec » que les journaux viennent de ressortir des armoires ?

          Excusez moi et ne prenez pas la question qui va suivre pour une insulte;vous vouliez faire médecine et vous avez raté PCEM (sélection par l’échec);êtes-vous « un gâchis humain » ?

          • Je ne maîtrise toujours pas les barres verticalales alkh.

            La question sur le gâchis humain concernait Sisyphe;mais après tout s’il y a d’autres gâchis humains par ici,ils peuvent se faire connaître;

          • Si cette question m’est adressé, je vais tenter d’y répondre…
            Personnellement, j’ai emprunté une autre voix ( (l’enseignement primaire) qui, à mon sens, n’était pas si éloignée que cela de celle de la médecine puisque déjà, elle touchait à l’humain et particulièrement à son élévation vers un savoir qui lui permettrait de grandir, d’appréhender le monde avec des armes telles que la compréhension de l’écrit, l’écriture, la connaissance de notre histoire, de notre géographie et un petit bagage scientifique (maths, sciences nat…) qu’il aurait loisir de lester en fonction de ses intérêts.
            Peut-être me trompais-je mais, il me semblait que mon rôle consistait à ça.
            Ayant eu une éducation très classique et des parents qui m’ont inculqué que la vraie réussite, était celle de l’esprit, de la pensée; j’étais en conformité avec moi-même.
            Je n’ai jamais fait que reproduire dans mon enseignement que ce que mes « maître(ss)es et mes professeurs m’avaient transmis. Parce que, j’ai toujours pensé qu’il ne fallait pas prendre les enfants pour des imbéciles et que des notions qui peuvent paraître compliquées pour certains adultes peuvent être vite comprises par des enfants si elles leur sont bien expliquées.
            Un inspecteur a exigé que j’enlève des murs de ma classe l’affichage des principaux « verbes d’état » en début de CE2. Je l’avais faite à la demande d’enfants qui m’avaient posé la question suivante:

            —  » Quand on semble triste, on ne fait pas d’action alors, pourquoi semble c’est un verbe? »

            J’ai eu beau expliquer que cette liste permettait aussi de bien accorder l’attribut (quel gros mot!) avec ces verbes qui fonctionnent comme le verbe être.

            — Elle est gênE
            — Elle paraît gênéE
            — Elle reste généE
            — Elle a l’air gênéE ou, elle a L’ AIR gêné …

            J’ai reçu mes premières « claques » quand des inspecteurs, n’ayant jamais eux-même enseigné, m’ont reproché le choix de mes poésies (trop difficille La Fontaine !… Ou Victor Hugo – Le Loup et le chien en CM2…), mon usage du tableau et surtout ma position frontale devant mes élèves. Je devais me noyer dans la masse, faire « corps avec les apprenants » j’en passe et des meilleurs…
            Non, je ne pense pas que ma vie sans l’exercice de la médecine a été un gâchis. Parce que je n’ai jamais obéi, dans l’intérêt des enfants, aux diktats des pédagos.
            Malheureusement, j’en connais qui ayant échoué médecine sont devenus aigris. Il est vrai qu’aujourd’hui, l’état du système de santé étant ce qu’il est devenu, je serais peut-être moi aussi au bord du « burn out » …

          • Pardon, pas « Le loup et le chien » , c’est La Fontaine. Mais, « Un brave ogre des bois » de Victor Hugo… Très apprécié par les enfants…

          • Pour les barres verticales, sur Windows, je fais Alt Gr 6.
            Le 6, pas sur le pavé numérique, mais, en haut…

  39. Et moi je suis médecin du politique !

    Une remarque d’ailleurs pour Hervé : on peut faire un reproche sensé à Aznavour, il a vécu trop vieux ! Contrairement à Hallyday qui est mort juste à temps, avant que ses fans ne soient au cimetière.

    • Tout le monde n’a pas la chance de mourir jeune en pleine gloire – mais il ne faut pas quand même pas enterrer son public !

  40. « Driout : grand palais et dalle en pente »

    On voudrait terrasser Driout, ce pilier du blog, et le radier de Bdâ, qu’on ne s’y prendrait pas autrement.
    « Driout-dalle-en-pente »…Dans mes bras(*), Pierre !

    (*)Au sens figuré bien sûr…ou au 18ème pastis.

  41. « Dans les ténèbres, l’imagination travaille plus activement qu’en pleine lumière »

    Le sens caché de cette phrase m’échappe complètement et je m’en réjouis.
    Tout comprendre devient lassant, à force…

    • Ça m’a fait quand même penser à ce film, « Trois contes de Borgès » de Maxime Martinot, tiré de la trilogie de « Le livre de sable » écrit en 1975, peu de temps après que Borgès est devenu complètement bigleux.
      Superbe réflexion sur le concept d’auteur-lecteur où figure une belle gonzesse qui lit à haute voix des extraits écrits par le Maître. Surtout pour la deuxième nouvelle, « Le Disque », interprété comme une pièce mimée, récité in extenso de mémoire avec l’austère élégance qui sied à Don Jose.

  42. Alors les acédiques de Bonnet d’âne ?

    Si vous êtes lassés de la vie allez en Grande-Bretagne !

    « Valeurs actuelles (?)/ Insécurité. La police britannique s’inquiète d’une recrudescence des attaques à l’arme blanche depuis 2017.
    C’est une statistique qui donne la chair de poule : une attaque au couteau a lieu toutes les 14 minutes au Royaume-Uni, rapporte Franceinfo. La police britannique s’inquiète de voir la liste des victimes s’allonger, alors que ces agressions à l’arme blanche sont en hausse de 22% depuis plus d’un an. »

    • A la bourse de Londres la valeur « attaque à l’arme banche » se porte très bien !

    • Cette histoire,c’est quasiment un marronnier;il paraît que l’Ecosse a réussi à faire régresser les attaques à l’arme blanches.
      Les Anglais,peuple extrêmement inventif, ont mis au point une espèce de grande pince-tenaille (genre pince à homard) qui permet d’ouvrir rapidement et en pleine rue la cage thoracique et ainsi d’arrêter les hémorragies internes qui sont la conséquence fréquente et mortelle des coups de poignard,dague,stylet etc.

    • Aux acédiques , Sa Sainteté le Pape François prodigue ses conseils ;il recommande la lecture de l’Evangile selon Saint Jean
      Le Saint-Père invite le chrétien à vaincre le péché de « l’acédie » qui paralyse sa foi.
      …lève-toi, prends ton brancard, et marche ! » a exhorté le Saint-Père, s’inspirant de l’injonction adressée par Jésus au paralysé dans l’Évangile du jour (Jn 5, 1-16).

    • Les Britanniques,peuple extrêmement inventif ,ont mis au point un instrument qui permet d’ouvrir le thorax en pleine rue (clamshell thoracotomy:thoraxotomie en style ouverture de palourde)

      démonstration ci-dessous…on voit assez mal l’instrument,sauf à la fin;ouvrir le thorax est la seule manière d’accéder rapidement aux organes ou artères qui saignent;un coup de poignard dans le cœur n’est pas toujours mortel.

      (Il y a aussi la méthode catholique:lève toi et marche;pour cela il faut que la victime ait été bien responsabilisée.)

      https://www.youtube.com/watch?v=vd9gKGkGFd4

    • Pas besoin d’aller en Ecosse, ici à Marseille tous les racailleux sont armés de lames diverses.

  43. à Pierre Driout

    Savonarole,je l’espère,cessera de voir en vous un agent provocateur au service de la police de la pensée.

    Je regrette que mon commentaire qui visait à vous protéger ait incité d’autres à décocher des flèches trempées dans des poisons encore inconnus (je ne sais si leur imagination s’active dans les ténèbres ou en plein jour,je sais seulement qu’elle est prolifique.)

    Vous savez,en Haute Mongolie, poussent des champignons hallucinogènes incroyables;plus intéressant est le fait qu’autour de ce végétal s’est développée jadis une civilisation onirique.

    Vous devriez,je pense tenter le voyage et surtout essayer de faire revivre cette civilisation;vous pourriez alors de venir l’empereur d’un monde de rêves.

    Songez-y.

  44. Mars ou la Mongolie pour moi c’est la même chose : ça n’a absolument aucun intérêt !

  45. à elimal (et abcmaths)

    Once bitten, twice shy.

    En me donnant l’équivalent hongrois de ce dicton,vous m’avez incité à y réfléchir …et je me suis aperçu d’un détail qui m’avait échappé jusqu’à ce jour béni:grâce vous soit rendue!

    La forme très ramassée du dicton donne l’impression d’un parallélisme entre « once  » (une fois )et « twice » (deux fois);or c’est un faux parallélisme.

    Je m’explique.

    Étoffons la « phrase ».
    Par exemple:

    He who is bitten once will be twice as shy thereafter.

    Celui qui est mordu une fois sera deux fois plus craintif à l’avenir.

    Once:une fois;twice:deux fois.
    Exemple d’emploi de once et twice:

    « How many times have you been to London,Miss Turdmonger ? »
    Combien de fois êtes-vous allée à Londres,Mademoiselle Turdmonger ?
    « Once,and you, Mr Eelmonger ? »
    Une fois,et vous, M. Eelmonger ?
    « Twice. »
    Deux fois.

    Dans ce petit dialogue « once » et « twice » sont proches parents.
    On dénombre les occurrences d’un événement:un et deux,sont des entiers naturels.
    On pourrait repérer cela par des entailles sur un bâton (en anglais:tally) (once=one time,qui ne se dit guère;twice=two times,qui ne se dit guère).

    Mais dans le proverbe
    « Once bitten,twice shy »,once et twice ne sont pas sur le même plan.

    Once,c’est bien le repérage d’un événement,alors que twice a la fonction d’un adverbe d’intensité.
    Supposons que la « craintivité  » puisse se mesurer; alors à tel ou tel degré de « craintivité » on ferait correspondre un nombre réel .

    Si c (nombre réel) est le degré de craintivité d’une personne ou d’un animal n’ayant jamais été mordu, après cette morsure,sa craintivité passe à 2c .

    On m’a enseigné(il me semble) la multiplication à partir de l’addition (3×5=5+5+5);une addition réitérée.

    Cela marche très bien avec les entiers…mais pas si bien quand on passe à la multiplication de réels entre eux.
    (Si x et y sont des réels,quel sens donner à x fois;xy= y+y+y+ ? combien de fois ?)
    Je sais un mathématicien (Keith Devlin) qui s’insurge contre la manière traditionnelle d’enseigner la multiplication aux enfants.

    Mais je ne sais pas ce qu’il propose en remplacement.

      • Admirable !

        Je pense souvent à Catherine Huby lorsque je me bats avec mes 4° et 3°.
        J’ai un si grand respect pour son travail …

        Pour la plus grande majorité on n’a jamais expliqué (ou si brièvement qu’il n’en reste rien) aux élèves (et pire aux instits ESPE !) :
        * qu’un produit est une addition itérée
        * qu’un quotient une soustraction répétée
        * que la commutativité de la multiplication n’est pas une évidence et sous-tend des réalités différentes
        * que division quotition et partition c’est pas la même histoire
        * qu’on peut observer l’associativité du produit dans N en comptant des cubes « par plaques » en partant de faces différentes etc.
        * etc …

        J’ai en général un succès d’estime lorsque je fais ces démonstrations avec mes élèves en utilisant les impressionnantes collections de stylos que certains accumulent dans leur trousse (*)
        Et chaque fois l’un deux dit « Mais pourquoi ne nous l’a-t-on jamais dit ? »

        Je n’ose en général pas répondre de manière trop explicite et je reste dans le sous-entendu fielleux que seuls les plus malins comprennent.
        D’autant qu’on a désormais l’oeil de Moscou dans nos classes : les AVS se chargent volontiers de rapporter mes propos en SdP auprès des bonnes âmes qui collectionnent les poupées vaudous à mon endroit.

        (*) à croire qu’on leur aura fait croire que « in stylo veritas ».
        Ce qui me fait souvenir des marabouts vendant à prix d’or les « bics chargés » qui facilitent la réussite des examens

  46. FUNÉRAILLES NATIONALES
    Contrairement aux dernières volontés de la famille, il faut faire subir au défunt, un enterrement à la Victor Hugo.
    Bien entendu, lorsque le prochain hommage extatique devra être féminin, parité oblige, j’imagine volontiers un carrosse des restes de Chantal Goya entrer aux Invalides …
    Une carrière sur les planches, finie dans un lit douillet, c’est tout de même plus glorieux pour la nation que la mort anonyme d’un soldat en mission.

  47. SOUMISSION

    Au service des politiques, les médiateurs, hommes du renseignement, journalistes, critiques, marionnettes télévisuelles, lobbyistes divers, ont pour mission de saturer en futilités convenues l’espace informationnel en expansion, cette source abondante de danger pour eux.
    Ne tolérant aucune dérogation au faux « parler vrai », la censure peut fonctionner à plein, discrètement.
    Vous, citoyens français, continuez à vous croire libre de vos choix, adhérant à des pratiques que vous croyez utiles et qui ne sont qu’amusettes destinées à vous faire diriger par des impotents que vous allez élire, comme d’habitude.
    Continuez à vous soumettre, citoyens !
    Respectez vos censeurs.
    Acceptez les modérateurs.
    Vos affaires bien pliées au pied de l’arbre de la bienséance, vous êtes nus comme des vers, prêts à être pendu à cet arbre sans feuilles.

  48. Bon, vu que ça a l’air de roupiller, voici qui devrait remettre un peu d’âne hidalgo d’animation : j’ai lu cette réflexion et je vous la soumets comme telle.
    « pour ce qui est du montant de la rémunération des profs, le problème vient de l’uniformité des rémunérations car on se retrouve dans une situation insoluble :
    – soit on ne change rien, mais les gens capables (sauf dévouement particulier) ne veulent pas être profs ;
    – soit on les paye plus, mais cela n’a pas de sens de payer plus les mauvais profs qui sont en poste ;
    – on ne peut pas non plus donner la liberté aux établissements de recruter et rémunérer les profs, car sur quel budget un proviseur pourrait décider de payer plus un prof compétent ? Impossible si l’établissement n’est pas rémunéré par ses clients, justifiant une augmentation des tarifs par la qualité de l’enseignement »

    • Veau-t-il mieux payer x profs à y euros par mois ou y profs à x euros par mois ?

      Petits problèmes annexes : c’est quoi un prof « compétent » ? Si, dans un bassin d’enseignement, on mélange x profs « compétents » et y profs « incompétents », tous habillés de la même façon à la camif, libres de circuler sans interagir *, pourra-t-on les discerner par la suite ? Le démon de Maxwell, introduit au Moloch, pourrait-il résoudre tous les problèmes ?

      * un gaz parfait de profs, quoi.

      • c’est quoi un prof « compétent » ? bin c’est un prof, qui arrive à faire son cours, comme prévu dans sa préparation, et dans le temps imparti, à se faire comprendre, et à transmettre des connaissances à ses élèves. Si on commençait par ça ?

        • pour ne pas vous déprimer, je n’ai pas mentionné « se faire respecter » …
          après tout, il n’y a pas que des ZEP ni des établissements en « quartiers difficiles » !

          Pour info, mon épouse, Mme Pheldge travaille comme ASEM en petite section : les instits peinent à se faire obéir. des petits de 3 ans à peine, et tremblent devant les parents, qui se déchargent sur l’école de leur rôle éducatif. Mon épouse se fait obéir et respecter, et les petits monstres apprennent alors également le savoir-vivre, pour le plus grand bonheur de tous. C’est, avec ces enfants, essentiellement une question d’attitude.
          Et je ne suis pas loin de penser, qu’avec les ados, ce n’est guère différent.

          • Ô pauvre…votre fréquentation du collège date de l’an pèbre…
            La seule façon de faire c’est de se faire passer pour un psychotique capable de n’importe quoi, et encore…Ils sont tellement surprotégés!
            25 ans…

  49. Pendons les protes avec les tripes des cathos !

    Certains voudront peut-être pendre les cathos avec les tripes des protes. Les cathos étant présumés plus nombreux, on ajustera la longueur de tripe nécessaire à la suspension d’un prote de façon à ce qu’on puisse suspendre tous les protes (un peu d’arithmétique ne nuira pas).

    Par précaution, pour tenir compte des conversions et apostasies spontanées, on gardera un peu de tripaille en réserve au congélateur.

    Enfin, pour ceux qui voudraient sainter Roger * sur une possible spécificité d’une acédie protestante, lire le khontenu très drôle du lien suivant qui lie acédie et débandade :

    http://www.christian-faure.net/2011/04/28/lacedie-un-symptome-de-lamour-chretien/

    * s’il m’était arrivé de croiser paul (de métatarse), sur le chemin de Damas par exemple, je lui roulerais dessus sans hésitation. Evidemment, ce serait furieusement uchronique (ta mère la vierge).

    • La chrétienté aurait-été bien différente et sans doute plus ludique (lubrique ?) si jésus avait été pendu.

      • Il aurait peut-être bandé ce qui aurait pu donner des idées nouvelles * à Marie-Madeleine (qui aime tant ça)

        * un nouveau teste-amant ?

      • Vous imaginez, tous ces gens avec une petite potence commémorative autour du cou…
        Et si les Romains avaient empalé…

        • « Vendredi saint : c’est le jour de la mort du Christ. « Pal », l’aliment complet pour chiens, et la lessive « La Croix » veulent l’un et l’autre sponsoriser l’évènement. La candidature de Pal est repoussée. On choisit La Croix. Les maîtres-autels y auront gagné en esthétique ».

          C’est dans les « Chroniques de la haine ordinaire » de Desproges

          • Rigolez des cathos tant qu’il en reste. Je doute que les pratiquants de la RATP apprécient des blaguounettes sur « et si le prophète avait été une femme » ou « si le prophète avait été un kahlouch ». 😉

      • Qui m’explique pourquoi funérailles est toujours pluriel ?
        on s’y sent pourtant bien seul.

        • parce que ça permet de bien rigoler, en pensant aux obsèques* … 😉

          *on y chante le « de cujus » (à prononcer en Latin )

          • Un jour que je marchais près de la Sorbonne,une touriste espagnole m’a demandé où se trouvait la rue COUILLASSE.

            (une de ces joies minuscules qui ensoleiillent un jour gris)

      • Jeanne Mas a une héritière, du moins artistique, une fille spirituelle, une chanteuse de sa voix (Savoyarde donc) qui a pris pour nom de scène Jeanne Sy !
        Il parait qu’elle a longtemps hésité entre celui-ci et Jeune Eve, Shah Monique, et Mère Hibayle.

  50. Aujourd’hui je sors incognito dans les rues de Rueil – je me mets une petite burqa très seyante de ma garde-robe … pourvu qu’on ne me confonde pas avec Emmanuel pour me demander des autographes !

    • J’avais commandé à Aznavour une chanson « Je m’voyais déjà dans ma p’tite burqa » malheureusement il n’a pas eu le temps de l’écrire !

    • Ouf ! Ils ne vont pas remonter les taxes sur le cannabis !

      Le prof va pouvoir tirer sur son joint en relisant les œuvres complètes de Meirieu.

  51. Monsieur 0% de confiance a parlé : Il ne faut pas laisser les questions de sécurité en déshérence.
    Il dit interim car lui-même fut un président par interim … n’ayant jamais démissionné de la fonction publique.

  52. Depuis le temps qu’on vous le disait : tous les écrivains sont des obsédés sexuels ! Soit des dépravés soit des incitateurs au crime sexuel … l’église chrétienne avait raison !

    L’académie suédoise dans sa grande sagesse a décidé de faire cesser le scandale : plus de prix Nobel tant que les écrivains publics n’auront pas été dûment stérilisés comme le sont les animaux de compagnie.

  53. Pendant ce temps là les physiciens font la course au laser de puissance – d’où trois prix Nobel de physique le français Mourou sa doctorante canadienne Strickland et l’américain Ashkin.

    Ce qui me fait penser qu’à défaut d’un prix Nobel de littérature on pourrait pour faire bonne mesure créer un prix Nobel du sexe !
    Le Nobel Rocco Siffredi … l’endurance sexuelle récompensée.

      • Tous les Gérard se ressemblent ! Je me demande si ce prénom ne doit pas être supprimé ? Sauf pour les Gérard de la télévision Indeed …

        • Boris Le Lay raconte sur Breiz Atao l’histoire d’une famille bretonne que l’administration française a persécuté dans les années 70/80 pour avoir donné des prénoms bretons à ses rejetons ! A-t-on idée aussi ? Et pourquoi pas des Palomba corses ? Zemmour si tu m’entends ;..

  54. La rationalisation qui consiste à séparer les fonctions sexuelles et reproductives – et ensuite à éliminer la fonction sexuelle comme superfétatoire !

    Les chimistes ont reçu cette année un Nobel à trois pour avoir su rationaliser l’évolution naturelle au niveau cellulaire. Au lieu de s’en remettre au hasard …

  55. LITTÉRATURE (suite)

    Les adeptes de cette innocente distraction, devenue vieillotte avec le temps, devraient adopter un profil bas, profil de rigueur compte tenu de son influence sur le monde…c’est à dire presque nulle.
    En effet, la littérature ne sert à rien !
    Tant de beaux esprits ont écrit tant de bonnes et belles choses …cela aurait dû avoir une influence sur la marche du monde, non ?
    Pourquoi n’est-ce pas le cas ?
    Parce qu’il y a aucune comparaison possible entre Alexandre le Grand et Platon, entre APOLLO 11 et Cyrano le Lunatique, et pour une raison simple : le mammifère humain préfère agir, puis penser aux conséquences de ses actes, plutôt que l’inverse.
    La société acte ce constat irréfutable.
    Par bonheur, le prêt-à-porter remplace les librairies qui ferment à tour de bras, les bibliothèques ne sont que refuge coquet pour rats sorbonnards; les éditeurs, de sordides mafieux à la recherche du critique salvateur qui leur permettra de tenir une année de plus …
    On n’échappe pas à la réalité.
    Elle sera religieuse ou technologique !

    • Ne désespérez pas Lormier je vous prie ! Il s’est réfugié dans la Thébaïde « Bonnet d’âne » à la recherche du grimoire perdu de Brighelli … le « grand œuvre » y est contenu ! La transmutation en chose littéraire de tout objet sexuel précieux !

    • Merci de poster avant l’heure de l’apéro, pour permettre aux sous-doués du blog de tenter de surnager dans les vagues de cette prose tourmentée.
      Gloup gloup.

    • c’est exactement le sujet de mon commentaire de 15 h 24. Évidemment, il faut le courage d’aller lire en anglais.

    • (…)
      « Toute chose me nuit.
      La verdoyant’ campagne,
      Le fleuri arbrisseau,
      Tombant de la montagne,
      Le murmurant ruisseau,  » (…) J du Bellay

      L’air de la campagne est si pur…!

  56. C’est un peu puéril la lettre d’Onfray à Macron – heureusement que nous sur Bonnet d’âne nous nous tenons à une toute autre altitude !

    • Celle-ci ?

      Votre Altesse,

      Votre Excellence,

      Votre Sérénité,

      Mon cher Manu,

      Mon Roy,

      Mais aussi:

      Mon Chéri,

      Je me permets en effet cette familiarité, mon cher Manu, car des photos t’ont récemment montré partout sur la toile aux Antilles enlaçant un beau black, bodybuildé en prison, luisant de sueur tropicale, ce qui semblait te ravir jusqu’au plus profond – si tu me permets l’expression… Ton sourire béat montre en effet que ta dilection va plus facilement à qui accompagne son selfie avec toi d’un doigt d’honneur qu’aux intellectuels qui n’ont pas l’heur de te plaire parce qu’ils ne te font pas la cour. Décidément, tu sembles n’aimer que ceux qui te font savoir leur amour d’une façon qui ne prête pas à confusion: il faut t’enlacer torse nu pour te plaire, essuyer sa transpiration sur ta chemise blanche, et passer plus de temps en salle de sport qu’en bibliothèque. Je comprends dès lors que le philosophe Etienne Balibar, avec lequel tu dis avoir rédigé un mémoire universitaire sur Machiavel, n’ait plus le souvenir de toi. Il n’est probablement pas assez couvert de sueur, trop âgé et trop intellectuel à ton goût.

      A ceux qui voudraient augmenter un peu leur culture, ce qui n’est pas de trop ces temps-ci, consultons l’encyclopédie en ligne Wikipédia, soyons fous! Elle nous donne cette signification du doigt d’honneur: « Le majeur dressé autour des autres doigts baissés évoque un phallus et le reste de la main, un scrotum ». Traduction pour qui ne maîtriserait pas toutes ces subtilités lexicales, il s’agit tout bonnement d’un « doigt dans le cul ». Le doigt, on voit bien à qui il appartient, le cul, on se tâte – si je puis dire! Est-ce le tien personnellement? Auquel cas c’est ton affaire, mais n’en fais pas un étalage public: un président, ça ne devrait pas faire ça comme dirait l’autre… Ce cul, est-ce le nôtre en tant que tu incarnes la souveraineté populaire? Est-ce celui de la France dont tu es le corps mystique? On ne sait. Mais cette fois-ci, ça nous concerne. Et permets qu’on puisse ne pas jouir d’une pareille intromission dans notre intimité sans notre consentement. Demande à madame Schiappa: c’est la définition légale du viol.

      Quoi qu’il en soit de ce fondement et de son propriétaire, c’est proprement manquer de doigté envers la République que de se laisser mettre de la sorte en arborant ce sourire radieux qui témoigne de ton contentement. Pareil goût relève de ta vie privée qui est celle du second corps du roi, elle ne devrait pas affecter ton premier corps qui est politique et républicain. Ce sourire, c’est le même que tu arborais sur les marches de l’Elysée le jour de la fête de la musique en compagnie d’une brochette d’individus, eux-aussi férus de ce très subtil langage des signes. On ne dira pas que tu caches ton jeu. Il n’y a que les crétins pour feindre que tu dissimules. Tu es du genre à nous le mettre bien profond, pour dire clairement ce qui ne devrait pas te choquer sous forme de mots, puisque la chose te ravit quand elle se trouve exprimée sous forme de geste. Mais mettre ou ne pas mettre, là est la question…

      Or, cette question, tu l’as franchement résolue. Car, depuis quelque temps, tu montres en effet que, toi ou tes services, vous n’avez pas grand souci de la légalité (je ne parle plus de moralité, on sait désormais dans quelle estime tu tiens toute morale…), je parle de légalité. En adoptant cet angle de vue, on voit bien comment tu nous la mets, tu nous le mets, tu nous les mets…

      D’abord, premier doigt, il y eut cette étonnante évaporation de tes bénéfices en tant que banquier chez Rothschild: tu sembles en effet avoir habilement fait disparaître cette somme considérable de ta déclaration de patrimoine avant les présidentielles. Quid en effet des cinq millions d’euros que tu as engrangés comme banquier pendant huit ans et dont personne ne retrouve la trace ? (source : « Cinq millions d’euros en huit ans, où est l’argent, Emmanuel Macron? » dans Economie Matin du 16 février 2017). Cinq millions, ça en fait des billets de cinq euros que tu voles dans la poche des étudiants qui reçoivent l’APL!

      Ensuite, deuxième doigt, il y eut cette soirée de levée de fonds à Las Vegas qui a permis, via des facturations de Havas-Business, le prestataire de service de cette soirée apparemment effectuée sans appel d’offre, donc illégalement, de dégager de considérables marges, en dizaines de milliers d’euros, pour le candidat que tu étais alors. Qui organisait ce genre de soirée fort peu légale ? Muriel Pénicaud, ton actuelle ministre du travail (source : « Déplacement de Macron à Las Vegas: la très chère soirée organisée par Havas » dans Le Parisien du 8 juillet 2017). Fillon est tombé pour trois costumes: cette seule soirée t’aurait permis d’acheter des pardessus et des pantalons pour tout ton gouvernement et leurs cabinets pendant de longues années. Or, ce ne fut pas la seule soirée ayant permis des largesses à ton endroit.

      Troisième doigt, devenu président, il y eut l’affaire Benalla. Chacun a eu le loisir, durant ce feuilleton de l’été débordant sur la rentrée, de voir combien et comment tu couvrais qui te couvre. Entre mensonges, stratégies de communication, enfumage, intoxication, désinformation, instrumentalisation, bien malin qui peut désormais savoir où se trouve la vérité. Dans cette affaire, je veux n’en retenir qu’une. C’est une affaire dans l’affaire. Quand ton petit protégé s’est retrouvé en garde à vue, la police n’a pu effectuer une perquisition à son domicile pour cause de légalité: elle n’intervient pas la nuit. Comment se fait-il qu’une équipe ait pu être diligentée pendant ce temps-là au domicile de Benalla pour ouvrir son coffre et faire disparaître son contenu, dont des armes à feu? Qui a dit quoi, et à qui, pour que ce forfait qui entrave la bonne marche de la justice ait été commis? Et par qui? Il faudrait demander à feu Gérard Collomb et lui demander si ça n’a pas un peu à voir avec sa récente démission… On ne fera croire à personne que ce faux cambriolage ait pu avoir lieu à cette heure, dans ce lieu, dans cet endroit de l’appartement d’un homme que tu protèges contre vents et marées, sans que tu sois un peu au courant! Qu’y-a-t-il entre lui et toi pour que se trouvent détruites les preuves des coups tordus de cette affaire? De quels doigts et de quels fondements symboliques, ou non, est-il ici question? (source: « Affaire Benalla. Compagne introuvable, coffre-fort disparu… les zones d’ombre subsistent » dans Ouest-France du 23 août 2018)

      Puisque nous sommes dans la cambriole, ajoutons un autre forfait, ce sera le quatrième doigt, nous ne sommes pas bien loin de toute la main. Chacun sait désormais que la communication de monsieur Benalla, qui mettait tant dans l’embarras monsieur Collomb (un nom qui, je le jure sur ta tête, n’entre en rien dans ma métaphore filée du doigt et du fondement…), est pilotée par la Reine Mimi.

      Qui est Mimi? Laissons parler les éditions Grasset qui publient bientôt une biographie non autorisée du personnage. Voici la quatrième de couverture du livre en question : « On l’appelle ‘Mimi’. Michèle Marchand, la papesse des paparazzis, la gardienne des rumeurs, des secrets de la politique et des affaires. Elle collectionne les scoops sur les puissants mais elle a compris que le plus utile n’était pas de les vendre. Les posséder suffit. Et en parler, ici ou là. Elle ne dispose d’aucun titre officiel mais ‘Mimi’ se rend tous les jeudis à l’Elysée. Son agence de presse, Bestimage, a l’exclusivité de l’image de la Première Dame et de celles, privées, du couple Macron. (sic !) Une manne. Et une première. Jamais un couple présidentiel n’avait concédé un tel passe-droit à une ‘petite marchande de photos’. Comment ‘Mimi’ a-t-elle pris le contrôle des secrets de Paris? Pourquoi lui est-il accordé tant de privilèges? Que sait-elle? Que tait-elle? Difficile d’enquêter sur cette femme, puissante et redoutée. Ses amis se taisent et ses obligés ont peur. » Et puis ceci, qui ne manque pas de piment : « Garagiste, tenancière de boîte de nuit, mariée à des braqueurs puis à un policier, championne de ski, reine de la presse people… avant d’arriver au cœur du pouvoir. La vie de ‘Mimi’ est une énigme et un vertige. »

      On comprend que ce vertige en donne à d’autres. Voilà pourquoi, fort étrangement, l’appartement de l’un des journalistes a été cambriolé. Par qui? Toi seul le sait me semble-t-il. Ou Monsieur Collomb, qui a récemment fait ses valises… comme un voleur! Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression que l’équipe de monte-en-l’air qui a œuvré sur le coffre fort de Benalla était aussi de service chez l’un des biographes de la désormais fameuse Mimi. (source: « Un des biographes de ‘Mimi’ Marchand mystérieusement cambriolé » dans L’Obs du 26 septembre 2018).

      Pour les besoins de ma démonstration, je sais que tu me comprendras, j’ai besoin d’un cinquième doigt. De sorte qu’ainsi, nous pourrons franchement parler d’un « Fist Fucking » – autrement dit, pour ceux qui se trouveraient autant déroutés par cette expression formulée dans la langue de Shakespeare que par les subtilités lexicales du corps humain, voici une libre traduction de mon cru : « La main, puis tout le bras dans le cul ». Tu m’excuseras toutes ces variations proctologiques, mais c’est toi qui m’y contrains, après avoir commencé aux Antilles…

      A plusieurs reprises, celui qui te sert de Benalla pour tes discours, Sylvain Fort, a fait savoir que tu n’appréciais pas un certain nombre d’intellectuels – dont ma pomme! Il fut dit un temps qu’un genre de « cellule riposte » allait être mise en place pour répondre aux idées « nauséabondes », bien sûr, de ces personnes dont j’étais et dont je suis. Notre Sylvain avait alors sorti du chapeau les noms de Michel Serres et de Pierre Nora: tu voulais du sang neuf et rajeunir la société française, ces académiciens totalisent 174 ans à eux deux, c’est réussi. (source : « Le devoir de mémoire de Macron » dans Le Parisien du 11 juin 2017).

      Tout le monde a pu voir que tu étais capable de changer la loi pour récompenser Philippe Besson qui est à ta personne ce que Heidegger fut à Hitler, Sartre à Staline, Sollers à Mao (puis à Balladur)… Tu as en effet décidé de faire voter un texte permettant d’ouvrir une vingtaine de postes de consuls généraux supplémentaires à des fonctionnaires comme à des non-fonctionnaires afin de rendre possible ce hochet à offrir à ton ami avec l’argent de la République. (source: « Ce décret qui permet de nommer Philippe Besson consul à Los Angeles » dans Le Parisien du 30 août 2018).

      Un homme qui est capable de passer par-dessus la loi pour récompenser un intellectuel qui le…, qui le…, disons, qui chante ses mérites, n’aurait pas à se forcer beaucoup pour faire savoir combien il lui plairait que ce philosophe, qui lui déplaît, cesse de voir ses cours diffusés sur le service public! Je dis ça comme ça! Après la fraude fiscale, trois doigts, les cambriolages, deux doigts, la promotion d’un ami comme avers d’une médaille dont le revers est l’éviction d’un ennemi, cinq doigt, voilà, le compte est bon: la main est passée tout entier, le bras peut suivre…

      Voilà un an que Votre Altesse, Votre Excellence, Votre Sérénité, Mon cher Manu, Mon Roy, mais aussi: Mon Chéri, tu es au pouvoir. Et tu nous régales chaque semaine avec de nouvelles aventures. Il te reste quatre ans de règne.

      Je t’annonce une bonne nouvelle: comme je dispose de plus de temps pour moi depuis que mes cours à l’Université populaire sont passés dans la moulinette de ton rectum citoyen, je me réjouis de pouvoir t’annoncer que je t’écrirai plus souvent que je ne l’avais prévu lors de ma première lettre. Cette perspective nouvelle me donne le même sourire que toi, mais pour d’autres raisons: je suis ravi !

      On sait que le sage montre la lune et que l’imbécile regarde le doigt: pour ma part, j’en prend le ferme engagement, je ferai part égale entre la lune et le doigt…

      Salut Manu

      Michel Onfray

        • capable aussi de prendre un décret ad hoc pour pouvoir nommer recteur de l’académie de Versailles une non-universitaire (énarque)

          pas du tout inquiet non plus de voir une IG,membre du cabinet de Tête de Noeud s’afficher sur la plaquette d’une école privée hors-contrat…

          • EN fait, il s’agissait de nommer à Versailles quelqu’un que je connais, qui n’est pas du tout énarque — ex-IG.
            C’est Pécresse finalement qui s’y est opposée — elle fait ce qu’elle veut dans son département. Et elle est macrono-compatible.

        • il est surtout aigri, comme une amante délaissée … Onfray adore la lumière et les médias, et son égo hypertrophié souffre de ne plus faire partie du sérail !

        • Drôle et d’un courage qui confine à la témérité.
          Les médias de cour (c’est-à-dire la plupart des médias) vont sonner l’hallali contre lui. Il risque par ailleurs et au minimum un contrôle fiscal et au maximum un « accident », comme Jean-Edern Hallier qui avait révélé l’existence (connue de tous les journalistes) de la fille cachée de Mitterrand.

          • Jean Edern Hallier était aussi harcelé par téléphone;une machine installée quelque part par le Ministère de l’Intérieur composait son numéro toutes les 2 ou 3 minutes.

            Aujourd’hui,nous avons des tontons macoutes.

            Ben quoi le régime des tontons macoutes c’est un régime comme un autre.

          • Pour les contrôles fiscaux, je vous rassure, Najat n’était pas en reste…

          • « Ben quoi le régime des tontons macoutes c’est un régime comme un autre. »

            D’ailleurs les tontons macoutes sévissent souvent dans les républiques bananières.

      • Une question m’assaille (mara) : tout petit, Toufriquet était-il déjà digital alter-native ?

  57. Revenant de Saint Martin, Toufriquet a confié à un journaliste du Monde: »je suis régénéré. » ce qui tend à confirmer la théorie selon laquelle le Blanc cherche dans le continent noir une énergie neuve. 5michel Le Bris dans Kong,il me semble.)

    Le fututor élyséen ayant été chassé,Brigitte en demande un nouveau.

    • HS @Lormier, suite à votre post et vos observations pertinentes sur l’opposition once/twice, vous dois-je une réponse ou préférez-vous ne pas développer davantage ?

      • elimal,je dois vous dire combien j’admire (au sens étymologique du terme) votre excès de courtoisie;des grands-parents russes,n’est-ce pas ? qui parlaient un russe très pur et non ce russe corrompu qui s’étale aujourd’hui dans les journaux ? Aussi ils avaient les manières raffinées de la cour,n’est- ce pas ?

        Je crois que chez les nouveaux riches,on recherche des gouvernantes « Vieille Russie » pour donner des cours de maintien à la progéniture…

        Comment pouvez-vous poser la question « dois-je… » alors que je vous ai exprimé ma gratitude:ce qui m’a amené à cet euréka c’est bien votre réflexion sur la traduction hongroise du dicton.
        Je vous dois tant,cependant vous ajoutez encore à ma joie (terme à prendre au sens spinoziste) en me faisant connaître que vous avez lu et approuvé ma sotie grammaticale !

        (Il va sans dire que si vous prenait l’envie de me dire encore quelque chose en hongrois…je m’efforcerais d’en tirer le meilleur profit.)

        Vous savez, cette dichotomie comptage/mesure me travaille beaucoup: je voudrais encore en dire quelques mots;John Derbyshire (ingénieur-système établi aux Etats Unis et surtout excellent vulgarisateur) a épousé une Chinoise;il dit quelque part quelque chose de son beau-père chinois dont l’âge s’exprime différemment en chinois et en anglais.(comptage ou mesure.)

        J’ai ce livre quelque part…mais où ? Et il me faut relire le passage avant de vous écrire.

        Encore ceci:j’étais aujourd’hui dans le métro parisien;le pousser /tirer m’ a fait songer au от себя / к себе des portes russes;dans une langue à déclinaisons la combinaison préposition +nom décliné remplace le verbe…
        Il y a beaucoup à dire sur les prépositions;je remarque que l’absurde « share to » commence à apparaître sur nos écrans:appuyer sur le bouton « share to » ce n’est pas du tout « partager avec » c’est envoyer aux quatre vents sans se soucier le moins du monde de qui recevra…

        Je veux encore prendre le temps de relire certains messages de gus sur le thème de la responsabilité;la question est : comment le responsabilisationnisme s’insinue dans les esprits.

        N’avez-vous pas remarqué cette formule de Driout « pour elimal,je ferai un effort… » ?

        • @ Lormier,
          Et si je commençais cette réponse par un clin d’oeil:
          à votre avis, pourquoi ne suis-je pas surprise que mon excès de courtoisie vous étonne ? Début de réponse que j’encadre aussitôt d’un sourire…you are welcome…

          Avant de continuer , il s’avère nécessaire de ne pas oublier que les sots sont ici bas pour nos menus plaisirs, du moins paraît-il…Question: le sot est-il celui qui est ridiculisé (ou se ridiculise tout seul) ou celui qui le ridiculise?

          Vous apprécierez j’espère que je prenne la peine de vous répondre en effet pour Lormier je n’ai pas du tout besoin de faire d’effort… De plus, j’ose croire , naïve que je suis , que vous saurez lire cette réponse comme il se doit, vous avez su faire preuve de délicatesse en vous excusant à deux reprises pour des propos déplacés que vous aviez tenus à mon égard. ( entre autre un laconique pardon qui en disait très long et m’a touchée)

          N’ai-je pas déjà exprimé ici que je me méfiais des mots, en particulier à l’écrit , écrit qui ne permet pas de croiser le regard de notre interlocuteur ni d’y mettre le ton exact et ainsi d’ exprimer la « valeur  » réelle de notre pensée. S’exprimer avec courtoisie parfois excessive peut permettre d’éviter les « malentendus » mais il semble que cela en crée aussi …Néanmoins à chacun sa préférence en matière de dialogue, en ce qui me concerne, je ne veux blesser personne ici, l’ajout de sourire ou clin d’oeil me semble donc indispensable, … Permettez-moi de ne pas vouloir pratiquer l’agressivité et l’injure gratuite bien trop souvent usitées pour exprimer le désaccord dans des échanges « animés » (je ne fais pas forcément allusion à BDA).

          Par courtoisie (re-clin d’oeil) et parce que vous daignez me prêter un peu d’intérêt, je vais essayer de satisfaire votre curiosité( cachée derrière votre ton légèrement caustique) très légitime.Je vous concède qu’il est sans doute un peu prétentieux de penser que mon ascendance puisse vous intéresser.

          En effet, j’avais des grands-parents russo-hongrois qui ont aussi remplacé mes parents défaillants (est-ce une tare?)…Nier qu’ils étaient d’origines « aristocratiques » (une autre tare?)serait mentir mais cela n’est qu’anecdotique tant ils étaient considérés comme des « originaux idéalistes », des « jeunes rebelles », sans Dieu ni Maître, par leurs familles respectives… Ils ne défendaient qu’une seule valeur : celle du respect d’autrui qui commence par le respect de soi et s’exprime en partie dans la courtoisie…Avoir la patience d’écouter les contradictions de l’autre et savoir en déduire les réflexions qui s’imposent…Ne pas redouter l’épreuve et toujours en tirer le meilleur parti et surtout ne jamais oublier que tout envers à un endroit et vice-versa. Il ne s’agit point là de moraliser ,( ni de faire de la « philo à deux sous ») chacun étant libre d’avoir ses convictions… En tant qu’émigrés, le refuge qu’ils avaient trouvé en France, les avaient rassurés dans leur vision humaniste de notre société, qu’en serait-il aujourd’hui?
          Je ne vis pas avec le culte de leur souvenir car pour eux, une évidence s’imposait : l’avenir prend sa source et ses richesses dans le passé mais se vit dans le futur (lapalissade?)… Ils ne niaient cependant pas être empreints des valeurs que leur milieux socio-culturel leurs avaient inculquées tant à travers leurs origines « aristocratiques » qu’ashkénazes (il manquait plus que cela n’est-ce pas!) . Je n’évoque là que mes grands parents-maternels, mes autres grands-parents étaient franco-italo-roumain (on ne peut décidément pas être parfait …clin d’oeil…) et ouvriers agricoles(manquait plus que cela…) ils ont eux aussi contribué à mon éducation avec des valeurs tout aussi importantes , le respect de la terre ensemençant celui d’autrui (que de gros mots…) …Précisions qui me semblait nécessaires pour éviter les déductions et conclusions hâtives…Bref avoir été « élevée » par ces « vieux » là, peut expliquer en partie mon côté « old-fashioned » et obséquieux…Que d’épanchement! Mais vous êtes suffisamment tolérant et sensible pour en comprendre les motifs.

          Cultiver la courtoisie est un plaisir et permet de voir des portes s’ouvrir là où on n’en soupçonne même pas l’existence. Il arrive parfois( ici: souvent!) qu’on réponde par la raillerie à la courtoisie qui paraît excessive et mièvre à ceux qui n’ont pas l’habitude de ce comportement et par conséquent d’être confronté à une certaine agressivité… Je ne m’offusquerai pas de l’agacement que ces propos pourrait susciter et j’espère ne pas heurter les susceptibilités.

          Ces derniers temps, je me demande parfois ce qu’ils auraient pensé de cette « vindicte » populaire mais aussi des épanchements narcissiques qui se déversent sur les réseaux sociaux et qui déclenchent le meilleur comme le pire , souvent le pire, mais aussi qui servent la vanité (au sens négatif du terme). Sans doute prendraient-ils du recul et envisageraient-ils qu’à long terme on puisse en espérer le meilleur usage…Idéalistes vous dis-je…
          Ils m’ont fait grandir dans le rejet de la haine mais dans la recherche de justice,il est bien difficile d’en être à la hauteur! Cependant l’expérience a pu me démontrer que la justice apaisait davantage la douleur que la haine qui, elle, l’exacerbe…
          Naïveté ??? Poncifs???
          je dois vous avouer que c’est un héritage parfois difficile à assumer.

          Comprenez que j’ai mis un peu de temps pour vous répondre , non seulement par pudeur mais surtout pour attendre ‘qu’un nouveau fil s’ouvre et éloigne partiellement les commentateurs du blog de cette discussion… Ce blog n’offrant pas la possibilité de s’adresser par message privé aux intervenants, mal fichu vous dis-je!

          Pour fermer cette parenthèse, avant de revenir à l’objet initial de notre « discussion », je réponds à votre suggestion « provocatrice » d’emploi de gouvernante « vieille Russie » :
          à ma connaissance, ces familles recrutent plutôt des nannies britanniques pour que leur progéniture soit bilingue et quand elles veulent « faire des économies » elles ont recours aux nounous »esclaves » philippines. Mais je vous remercie de vous soucier de mes perspectives professionnelles (sourire).

          Parenthèse fermée.

          Donc pour en revenir à nos moutons et à l’expression « once bitten, twice shy », , si j’ai apprécié votre sotie par son approche mathématique, il me semble que cette farce peut gagner en impact bouffon(auprès d’élèves « endormis). Vous omettez le rythme syllabique de cette périphrase qui vient en renforcer le sens: aussi je vous invite à la prononcer en frappant la mesure. Vous pouvez essayer plusieurs rythmes . Un djembé pourrait être utile. (« pédagogie » moderne oblige n’est-ce pas?)
          Première variante: 4 frappes rapides et rapprochées suivies de trois lentes et espacées. A vous de varier et trouver toutes les combinaisons possibles afin de choisir celle qui correspond le plus à ce que vous voulez exprimer avec cette « image »…Vous êtes sensible à la musique, si je me souviens bien de certains de vos propos . Aussi, exprimer « la musique  » d’une expression idiomatique peut paraître tout aussi important pour en accentuer et « habiller » son substantifique sens. De la sotie à la sottise s’il n’y a qu’un pas du moins deux lettres soit 2x…’

          De plus quand je vous ai écrit que pour moi ces deux expressions, hongroise pour l’une et anglaise pour l’autre, s’entrechoquaient c’était pour mettre en confrontation, l »‘exacerbation » (amplification de la crainte résultant de la peur par quantification….Pragmatisme britannique?) de l’une et la poésie( l’inoffensif étant occulté par la peur) de l’autre. Les « idioms » nous démontrent que les langues ne peuvent pas s’apprendre de manière linéaire. J’ai souvent observé que les expressions idiomatiques anglaises sont courtes et percutantes alors que dans les langues slaves (très peu de nuances entre les russes, les tchèques, les polonaises, les roumaines ou les bulgares) elles sont souvent plus imagées, en hongrois (langue finno-ougrienne) on retrouve une forme de « spleen » hongrois ( savez-vous que pendant longtemps , la Hongrie a détenu le triste record du plus haut taux de suicides en Europe?)… Pour illustrer ces derniers propos j’emprunte les vers de Verlaine qui pourtant n’était pas hongrois:( autant s’offrir un peu de douceur dans ce monde de brute n’est-ce pas?)
          « Les sanglots longs
          Des violons
          De l’automne
          Blessent mon cœur
          D’une langueur
          monotone »
          Quand ces vers effleurent ma mémoire, c’est la steppe hongroise qui « s’étale » sous mes yeux.

          Je m’égare …oups…

          Je reviens donc à l’ « opposition » de ces deux expressions qui me viennent à l’esprit quand je vous lis (Derrière certains de vos post incisifs, vous paraissiez sur la défensive)
          et je vous ai demandé ce que cela vous évoquait et vous renvoyait comme image de vous même.Trop d’indiscrétion de ma part semble-t-il puisque vous avez, à juste raison, éludé.
          Sur ce blog, nos sensibilités respectives nous poussent à ressentir plus « d’affinités » avec certains » pseudos », je précise bien « pseudos » ( extrapolation identitaire de celui qui se dissimule derrière? ),dans certains cas il serait plus correct d’employer le terme « avatar » voire « clone » et ce, en dépit du fait que des interrogations demeurent en suspens:
          Qui se cache derrière tel pseudo ou tel autre , quelles expériences, quelles émotions, etc?
          Charme de la virtualité…
          Empathie, curiosité? Certains pseudos sont plus évocateurs que d’autres et prennent parfois un autre sens en fonction de ce que la personne qui se trouve derrière exprime…
          Mais est-ce si important?

          Si je vais continuer à lire les billets de JPB et suivre les différents commentaires, après mûres réflexions, je ne pense pas continuer à intervenir si ce n’est pour m’adresser très éventuellement à JPB d’autant que je partage de moins en moins voire plus du tout ses avis. Mais soyez assuré que je vous répondrais volontiers si vous le sollicitez…

          Vous devez connaître cette expression russe usitée en général au nouvel an « всего хорошего » contraction de « je vous souhaite tout le meilleur » que je transpose à votre intention, en révérence virtuelle et en ces termes: « que l’avenir vous sourit ! »

          PS: si jamais vous répondez à ce message , je vous remercie de le faire ici et de m’en aviser sur le fil en cours. Je serai ravie de vous lire et ne vous tiendrai pas rigueur si vous préférez rester silencieux.

          • J’ai lu votre message;je comprends pourquoi vous l’avez mis ici. (C’est très astucieux;)
            Je dois vous relire avant de vous répondre.

  58. Le 3 octobre 2018 à 16 h 39 min,Il Maestro a dit :
    Un concours (plus encore qu’un examen) se réussit en groupe. Si vous parvenez à insuffler le sentiment d’une solidarité à des élèves, leurs résultats sont incomparablement meilleurs que si chacun tire et révise dans son coin.

    Un concours (plus encore qu’un examen) se réussit en groupe.

    Le groupe est d’autant plus soudé que le con sensus l’habite.

  59. Evidemment ,ça ne ressemble pas du tout à ça:
    https://dnq5fc8vfw3ev.cloudfront.net/thumbs/aspect-large-normal/258000/258194/Corot/Dance-Under-The-Trees-Beside-The-Lake.jpg?ts=1505655060

    A propos,vous vous souvenez sans doute que le Maître parlant d’un remake de ce film où un soldat blessé pendant la guerre de Sécession trouve refuge dans un pensionnat de jeunes filles…(en l’absence d’appareil critique…);le Maître n’avait pas aimé du tout et en particulier avait trouvé que les compositions à la « Souvenirs de Mortefontaine » étaient déplacées.

    Je ne sais s’il aime Corot .

    En tout cas le contraste est frappant entre la pensée diurne et la pensée nocturne.

    « Chez Jean Baptiste Corot,les feuillages sont des chevelures solubles dans l’air. »

    • J’ai même écrit — en nègre — un livre sur cet estimable garçon.
      Même si parfois il verse dans le joli, à la limite du mièvre.

        • Ah, ô Maître, c’est donc à vous qu’on doit ces vers fameux et inoubliables « J’fais mon footing au milieu des algues et des Corots, Et j’fais mes pompes sur les restes d’un vieux cargo, J’dis bonjour… Faut bien que je me mouille » ♫♪ ♫♪

    • J’ai trouvé intéressant, les commentaires de Pather – 05/10/2018 – 06:40
      La prépa, ce n’est pas fait pour tout le monde, c’est dur, et il faut bosser. Point ! Personne n’est obligé d’y aller, d’ailleurs, il faut se porter volontaire.
      A quand des pétitions sur Twitter ou Facebook, pour dénoncer la maltraitance des taupins ou khâgneux ?

      Quant au « les boursiers, quel que soit leur niveau, sont les premiers à se sentir de trop », si c’est le cas, c’est qu’il sont victimes d’une « discrimination positive », et que vraiment ils ne sont pas à leur place.
      Un élève boursier, (et j’ai l’exemple des filles de mon épouse, qui se sont battues pour réussir leurs études) est très motivé, et redouble d’efforts, car il sait qu’il n’a pas le droit à l’échec.

  60. De l’excellent Brighelli! Un cru exceptionnellement caustique à servir à volonté… et ne pas oublier entre deux bons verres de maudire les rejetons de Rousseau: les Derrida, Foucault et autre Bourdieu qui se sont amusés à déconstruire ce qui était au fondement même de notre civilisation – l’école et le savoir.

      • « Dékhonstruire » est un verbe en multipropriété. Des tas de chapelles se déchirent pour le partage de son droit d’usage.

  61. Le 5 octobre 2018 à 6 h 57 min,
    Jean Paul Brighelli
    a dit :
    EN fait, il s’agissait de nommer à Versailles quelqu’un que je connais, qui n’est pas du tout énarque — ex-IG.
    C’est Pécresse finalement qui s’y est opposée — elle fait ce qu’elle veut dans son département. Et elle est macrono-compatible.

    Maître,je me suis fié à une information parue dans le Canard.
    Mea culpa.
    Le Canard mélange le vrai et le faux,le bon grain et l’ivraie.
    Il y a chez eux au moins un ancien de Minute…

    Récemment j’ai lu dans le Canard l’expression « réhabilitation de Maurice Audin »,c’est dire…

    • la réhabilitation de Maurice Audin … ah,ah, ah, très drôle, vous donnez dans le comique de répétition à ce que je vois, un peu comme quand vous parsemez vos posts de « créateurs de richesses » 😉

  62. Le 2 octobre 2018 à 14 h 36 min,Harriet a dit :
    « Les médecins recrutés depuis bientôt trente ans, issus le plus souvent de l’immigration sont d’une incompétence crasse… »

    Soit un Français (fils d’un créateur de richesse) qui ne parvient pas,en France à se spécialiser dans une branche ,mettons la rhumatologie;il est admis dans une faculté de médecine en Roumanie;il en revient avec un diplôme de rhumatologue.

    Est-il,du fait qu’il est français, nécessairement supérieur à un confrère roumain du même âge,diplômé de la même université ?

    • Vision purement théorique de la situation.

      Faire son internat en Roumanie nécessite de parler roumain puisqu’un interne oeuvre en plein exercice en CHU ou en CH de périphérie suivant les semestres.

      Il est chargé en totale autonomie de l’accueil et du diag de ses patients puis de la prescription.
      Seule différence avec un PH il doit en référer à son senior (le PU-PH en CHU ou le chef de service en CH) et faire valider ses décisions.

      Combien de candidats aux ECN parlent roumain ?
      Est-il avantageux d’apprendre le roumain afin d’aller y faire son internat ou vaut-il mieux travailler sérieusement le concours ?

      Aussi facile que Bucarest on peut aussi aller à Limoge Besançon ou Amiens (chercher les classement ECN et le rang des derniers entrants dans ces centres vous comprendrez tout)

      • https://hongrie.europesanteformations.fr/medecine/

        « Le diplôme de médecine en Hongrie est reconnu en France et en Union Européenne. L’entrée en formation de médecine se fait sans concours.
        La formation de médecine se déroule au sein d’universités hongroises telles que l’Université de Pécs et l’Université de Szeged.
        Le prix de la formation de médecine en Hongrie se situe entre XXX et XXX euros pour les universités privées. »

        • « Test d’entrée : Sans concours 3 tests sont dans le but de préparer la formation de chaque étudiant : Test d’AnglaisTest de motivationsEntretien

          Langue utilisée pour la formation de médecine en Hongrie : Anglais »

      • Et si l’anglais pose un problème…

        http://fr.medicaldoctor-studies.com/pages/show/15

        [La Hongrie accueille de nombreux étudiants internationaux qui étudient les professions médicales dans le pays. Il y a quatre universités qui enseignent la médecine et la dentisterie, et qui offrent notamment des programmes d’études en français ou en anglais: Semmelweis, Debrecen, Szeged et Pécs. ]

        • Au vu de l’état pitoyable de la dentisterie « made in France », ces expat’ ne pourront faire que du bien…

      • J’aimerais comprendre comment on peut assurer la consultation d’un patient hongrois sans parler sa langue lors l’interrogatoire ?
        Et comment lui expliquer la prescription et la prise en charge
        Disposent-ils de traducteurs ?

        • Les étudiants français partant étudier la médecine en Hongrie n’ont pas vocation à s’installer sur place. Par ailleurs, le troisième se fait en France

           » selon le docteur Jean-Paul Ortiz, président de la Confédération des syndicats médicaux français, 458 étudiants français sont revenus en France en 2016 pour leur troisième cycle, alors qu’ils n’étaient que 178 il y a quatre ans. « .

          https://www.la-croix.com/Famille/Education/Ces-etudiants-font-leur-cursus-medecine-etranger-2016-08-04-1200780051

          • Excellent !

            Vous confirmez que :
            « Soit un Français (fils d’un créateur de richesse) qui ne parvient pas,en France à se spécialiser dans une branche ,mettons la rhumatologie;il est admis dans une faculté de médecine en Roumanie;il en revient avec un diplôme de rhumatologue.' »
            est faux.

            Puisque la spécialité (l’internat) est justement le troisième cycle !

            C’est ce que je tente d’expliquer depuis ma première intervention …

        • Et moi, comment on peut comprendre un patient normand qu’en déjà, soi-même on maîtrise extrêmement mal le français et qu’on est médecin à l’accueil des urgences d’un hosto public de l’Eure?
          Scène vécue…
          Pas grave! Le patient est repartie avec une prescription d’une boîte de Dolipra…e 400mg. La panacée universelle! C’est bien connu!

          • Autrefois, on pouvait faire un troisième cycle sans avoir l’internat…
            Il suffisait de faire une, voire deux années de formation spécialisée… J’ai des amis qui sont devenus gynéco après avoir été généralistes plus de dix ans…

  63. Au sujet de « La purge » le mépris social manifesté par le président peut-il déteindre sur les fonctionnaires de l’administration publique ? Sur les juges du procès Méric cela ne fait aucun doute alors pourquoi pas sur les professeurs en classes préparatoires ?

  64. Le 5 octobre 2018 à 9 h 45 min,
    Zorglub
    a dit :
    « Ben quoi le régime des tontons macoutes c’est un régime comme un autre. »

    D’ailleurs les tontons macoutes sévissent souvent dans les républiques bananières.

    Ah vous voulez dire que république bananière signifie « régime de banane »?

    A propos du « ben quoi »: c’est pour annoncer que je fais du Pheldge par extrapolation.

    Tout est parti de son: »La république,vous n’avez que ce mot à la bouche;la république,c’est un régime politique comme un autre. « 

    • La Suède, la Norvège, le Danemark, (vous savez ces fameux pays du Nord qu’on aime à citer en exemple pour leur modernité), le Royaume Uni, l’Espagne, sont de grandes démocraties, qui ne sont pas des républiques. Et je ne vous parle pas des Etats Unis, cette dictature inhumaine et sanglante 😀

  65. Au sujet de la lettre-suppositoire de Michel Onfray, mon diagnostic de médecin hongrois passé par la faculté Viktor Orban :

    – Le fondement philosophique est un peu encombré effectivement ! Un bon lavement littéraire et il n’y paraîtra plus …

  66. Même si cela paraît purement accessoire finalement, les origines de la pensée de P.M. n’enlevant pas un atome à sa pensée (n’en ajoutant pas non plus) :
    Il est dommage qu’il y ait un tel flou autour de Rousseau et le protestantisme. Car le protestantisme « officiel » est entièrement à l’opposé de la notion du Bon Sauvage …

  67. Désolée d’avoir dû lire vite et de ne pas avoir le temps d’explorer les commentaires, mais cet article pose pour moi une question cruciale que je ne vois évoquée nulle part, sauf ici entre les lignes ou parfois noir sur blanc : celle de l’influence du protestantisme dans la politique française, au moins depuis Jospin, et, partant, dans notre Education nationale et ses visions « pédagogiques » et « éducatives ».
    Je respecte pour ma part la confession protestante, mais n’apprécie guère de la voir plus que de raison infiltrer la politique et l’école, en y instituant, et en y imposant par le biais des élèves pris en otages, des visions de la société que je ressens comme étrangères à notre vieille culture française.

    Ou, en tout cas, s’il faut bien évoluer, pourrait-on au moins laisser aux Français la liberté d’évoluer comme bon leur semble ? Il y a eu, ces dernières décennies, une véritable mise en coupe réglée de notre société via l’école.
    Tant et si bien que, d’élève « arraché à l’emprise de sa famille » en élève « arraché à tous ses déterminismes », on voit que les résistances se sont organisées et se retrouvent à fleur de peau, quand ce n’est pas au fil d’un couteau.

    Cela étant : monsieur Brighelli, je m’étonne encore et toujours que nombre de gens, aujourd’hui, considèrent que beaucoup d’élèves auront été « décérébrés » et donc VICTIMES d’une vision calamiteuse de l’enseignement au gré de doctrines meirieuistes plus ou moins mal digérées ou simplement inapplicables à des petits du primaire, et que, pourtant, si ce statut de « victime » semble ne plus être contesté, RIEN ne soit toujours mis en place pour venir en aide à nos collégiens qui continuent d’affluer en 6e sans aucune base et sans même maîtriser la lecture et la langue française !
    Depuis des années, on se contente de les laisser aller se fracasser après un parcours de douleur jusqu’à leur fin de troisième, puis d’expédier les plus cruellement atteints en « professionnel », où chacun sait que la plupart continueront de ne pas pouvoir correctement lire et écrire ni ne pourront s’exprimer à peu près clairement – et pis encore : ils continueront de ne pas même comprendre grand-chose à leurs leçons et cours dispensés par des enseignants qui, eux, continueront, hélas !, à les « rassurer » en leur affirmant qu’il n’est pas besoin d’être bon en français pour aller travailler en entreprise…[sic].
    Ce qui, donc, « justifie » que l’enseignement du français, en lycée professionnel, soit au moins la 8e roue du carrosse !
    Alors que c’est ce qui manque pourtant le plus à ces pauvres adolescents ou jeunes adultes déjà, pour qu’ils puissent, après une scolarité qui les aura laissés démunis de tous les « savoirs fondamentaux », au minimum comprendre un tant soit peu le monde dans lequel ils devront néanmoins évoluer et, notamment, voter en comprenant un tract électoral.

    QUE FAIT-ON POUR CES VICTIMES ? Celles qui, aujourd’hui, sont en 6e incapables de suivre, celles qui hier, sont arrivées en 6e incapables de suivre et se retrouvent « donc » en 5e, en 4e ou en 3e toujours incapables de suivre, avec un ego massacré et une angoisse de l’avenir phénoménale, qui les rend accros à leur SmartPhone, seul « monde » qui leur paraisse compréhensible ?

    L’année dernière, dans la classe de 2e pro où se trouvait mon ado, « la moitié de la classe », m’assuraient ses enseignants, ne lisait pas couramment…
    En 3e, mon fils a étudié « normalement » le chapitre sur « les totalitarismes », n’est-ce pas, mais de tout le chapitre le mot « fascisme » n’a jamais été utilisé (à ma grande stupeur !) et les noms de Mussolini ou de Franco n’apparaissaient même pas !

    Cette année, en 1re pro, ce même ado doit étudier en classe « Etre ouvrier en France de 1830 à 1975 » et « Les femmes de la Belle Epoque à nos jours », mais… il n’a encore jamais entendu parler dans les classes précédentes des révolutions de 1830 et de 1848, des mouvements nationalistes qui ont modelé l’Europe, de Napoléon III, de la Commune, de la guerre de 1870, des unités allemande et italienne, etc. !

    Et il serait, en réalité, bien plus court de dire ce qu’il a « abordé » que de citer tout ce qu’il n’a jamais vu passer…

    Sidérant : tout cela n’étant pas « que » des savoirs disciplinaires, mais participant aussi à constituer un stock de vocabulaire et de notions qui permettent d’appréhender le monde actuel.

    Alors, quand un enseignant me rétorque sentencieusement que « Les jeunes d’aujourd’hui, madame, n’aiment plus lire, faut vous y faire », je réponds que SI l’école avait veillé à les familiariser un tant soit peu avec les mots qui nomment, le vocabulaire abstrait qui permet de dire ce qu’on ressent, les notions historiques et géographiques, les structures grammaticales et syntaxiques leur permettant de comprendre aisément ce qu’ils lisent, voire de se représenter un paysage décrit par l’auteur, ou de ressentir les états d’âme du héros, la lecture leur semblerait sans nul doute moins rébarbative…

    Quand la langue est difficile à comprendre, et qu’on ne connaît pas un mot sur quatre de ceux qu’utilise l’auteur, on n’aime pas lire… Et, quand on peine à s’exprimer de manière à être facilement compris, on n’aime pas non plus s’exprimer… Et, quand la lecture ne vous a pas fait découvrir que l’échange vous enrichit, surtout quand il se fait avec un auteur inconnu et des personnages si différents de celui qui lit, eh bien… on n’échange plus qu’avec « ses pairs » ou « ses potes »… Et… ceux-là, aujourd’hui, vivent avec les oreillettes scotchées : ils n’échangent donc même plus entre eux, ce qui se traduit, donc, à la cantine scolaire, par chacun concentré sur son SmartPhone… « Interdit », mais aussitôt toléré tout de même.

    Le « décérébrage », pardon, ou plutôt la décérébration, ainsi, continue de plus belle.

    Quel monde parviendront-ils à construire demain ? Car, demain, ils seront acteurs du monde…

    Monsieur Brighelli : pourriez-vous un jour plaider la cause de ces jeunes victimes qu’on laisse ainsi à leur sort ? Aujourd’hui où les méfaits d’une école primaire délirante sont enfin reconnus, il serait urgent que le collège, lui, prévoie… des mesures de sauvetage. Ne pensez-vous pas ?

    • Vous semblez ne pas être un habitué du blog: ce que vous énoncez et dénoncez l’est, ici, depuis longtemps!
      Les raisons de l’actuel état de délabrement se résument en deux idées: idéologie des 70’s, inspirée des USA et idéologie mercantile moderne.
      Comme le dit l’adage, cherchez à qui profite le crime…

      • Je ne suis pas « habituée » du blog, en effet, mais y passe de temps en temps, au détour d’un article de Brighelli (Monsieur…, pardon) sur lequel je tombe, généralement sur Causeur, et qui se poursuit ici :-).

        Mais il ne m’a pas échappé, en effet, que le sujet était récurrent, quoique « le sujet » en lui-même n’ait pas été ici le motif pour interpeller l’auteur. Ce qui a motivé mon appel, certes très long, pardon, c’est que… ça fait un bail que je lis effectivement le constat que tout va mal, particulièrement au collège, mais que RIEN n’est toujours fait pour enrayer d’urgence le désastre en cours !
        Alors que Blanquer est en train, semble-t-il, de remettre le primaire un peu à l’endroit, il laisse les élèves de fin de primaire et de collège continuer de s’enfoncer, et ceux-ci restent donc, s’ils ont déjà atteint le CM 2 ou la 6e sans savoir lire, à ne pas savoir lire – et ne sauront qu’à peine mieux jusqu’à leur 3e, voire davantage, soit : ils iront encore en « pro » sans savoir lire dans les années qui viennent, et débarqueront à Pôle Emploi toujours aussi « inemployables » et déboussolés, dans 4, 5, 6 ans ou plus, si rien n’est fait pour les remettre sur les rails de la lecture ! Ils continueront de perdre leurs capacités intellectuelles à force de ne jamais devoir les utiliser et demeureront en voie, somme toute, de devenir des « nuls en tout », vu que, tant qu’ils sont toujours en difficulté de lecture et tant qu’ils n’ont aucune base en grammaire, orthographe, conjugaison, etc., ils ne peuvent pas comprendre grand-chose à ce qui se dit en classe au collège et restent incapables d’apprendre la moindre leçon.
        Dans certaines classes, même, les élèves n’échangent plus entre eux, car « trop compliqué » ! Chacun préfère se rabattre sur son SmartPhone… moins complexant.

        Cela me révolte et j’espère donc toujours parvenir à convaincre une voix qui a ses entrées dans les médias de porter la cause de ces « entre-deux » – ces élèves à qui ne s’adresse pas, pour le moment, la réforme de Blanquer, mais qui, pour autant, pourraient encore être sauvés de l’illettrisme si on se donnait la peine et les moyens d’ajouter, au collège, un soutien scolaire musclé axé sur le français, la lecture et l’expression écrite niveau primaire, proposé ou imposé à tous les élèves le nécessitant, voire, pour moi, cela mériterait qu’on ajoute une année supplémentaire au collège, qu’on pourrait dire « de remédiation » – pourquoi pas ?

        A une époque où l’on ne cesse de clamer combien le monde se complexifie, je trouve insupportable qu’on continue encore des années durant à lâcher dans le monde adulte et le monde professionnel ces cohortes de jeunes qui disposent d’un stock de vocabulaire de 600 mots, ne comprennent rien à ce qu’ils entendent à la télé et ailleurs, sont incapables de lire correctement le moindre texte courant, n’en connaissant que un mot sur quatre, etc. !

        Et comment même imaginer honnêtement qu’ils puissent profiter de la moindre « formation professionnelle », quand ils ne comprennent pas même une phrase sur deux que leur adresse l’adulte formateur ?

        Intolérable, non ?

    • Malheureusement, ce n’est pas au collège qu’on apprendra à lire.

      Je compatis sincèrement pour votre fils, mais dites-vous bien que dans les filières générales, ce n’est pas toujours mieux, même dans la sacro-sainte filière S. Cette année, j’ai trois élèves véritablement illettrés: ils déchiffrent vaguement mais ne comprennent pas bien ce qu’ils lisent. En première!

      Votre fils s’en sortira s’il travaille par lui-même. Après tout, c’est une génération pour laquelle l’information n’a jamais été aussi facile d’accès. Il devrait se débrouiller avec un peu d’efforts. Et puis, tous ses professeurs ne sont pas forcément des branquignols. Comme disait Pennac (qui ne doit pas être en odeur de sainteté sur ce blog): il suffit parfois d’un seul professeur pour changer la donne.

      « Aide-toi et le ciel t’aidera », je ne sais pas si c’est particulièrement protestant, mais ça marche souvent.

      Bien cordialement,

      G.

      • C’est surtout une question de grâce.

        Rappelons la base de la doctrine prote-prote :

        « Nous ne pouvons obtenir l’admission aux concours et la justice devant Dieu par notre mérite, nos œuvres et nos satisfactions, mais sommes reçus par grâce, à cause du Christ, par la foi »

        Evidemment, ce terrible règlement est légèrement assoupli dans la pratique par un quota de places réservées aux tâcherons cathos.

    • On ne « délivre » pas un enseignement (anglicisme);on dispense un enseignement.

      Essayant de vous prémunir contre la musulmanisation de Marseille,vous vous laissez anglo-saxoniser.
      Gardez vous à droite,à gauche, de derrière, de face …

      PS J’enquête sur le « gâchis humain » qu’a provoqué l’absurde système de « sélection par l’échec »; Harriet qui ,comme vous, a subi ce système ne se considère pas comme un « gâchis humain. »

      Et vous ?

  68. Certains ici s’inquiètent de l’influence du protestantisme sur l’école …

    Un merveilleux faux-sens du président à Colombey-les-deux-Eglises.

    « Emmanuel Macron commence par citer le petit-fils du Général : “on pouvait parler très librement, la chose que l’on n’avait pas le droit de faire c’est de se plaindre”. Reprenant à son compte ces propos, le chef de l’Etat enchaîne : “je trouve que c’est une bonne pratique qu’avait le Général, le pays se tiendrait autrement si c’était comme cela. On ne se rend pas compte de la chance que l’on a. On vit de plus en plus vieux et en bonne santé”.

    • En vérité Charles de Gaulle était de confession catholique et sa philosophie religieuse est toute résumée dans ce mot à un de ses proches : « Nous sommes nés pour la souffrance ».

  69. Vous connaissez son mot à Lucien Neuwirth qui lui demandait la pilule pour les femmes : « Et en plus vous voulez qu’elles baisent ? » Sous-entendu « Vous voulez qu’elles jouissent ? »

    • Le modèle parfait de femme pour un ou une catholique c’est la Sainte-Vierge qui n’a jamais joui (avec son mari) mais qui a souffert par son fils !
      Vous en penserez ce que vous voudrez …

  70. Une remarque factuelle : je ne connais pas Zamiatine, mais Orwell un peu, et je ne pense pas qu’il puisse être classé comme « transhumaniste » ; et la société (qu’il dénonce) de 1984 n’est pas non plus transhumaniste. C’est plutôt la société du Meilleur des Mondes qui fait penser au transhumanisme.
    Deuxième remarque : « celui qui crache à la gueule de ses parents et de ses profs » ne convient pas (c’est beaucoup trop familier, voire vulgaire), il faut écrire « celui qui crache à la gueule de ses parents et de ses professeurs ».

    • J’ai connu feu Régis Boyer qui faisait autorité en France sur tout ce qui regardait la civilisation scandinave ancienne (païenne).
      Il était persuadé que les Vikings étaient d’honnêtes commerçants qui faisaient du porte à porte dans toute l’Europe pour y fourguer leur camelote. Je ne partage pas la vision irénique qu’avait ce catholique rémois !

      P.S Cette fillette c’était Fifi Brindacier que j’ai aussi bien connu dans mon enfance !

      • Ma chère Flo,

        Depuis quelque temps je ne me déplace plus sans ma chère épée viking – au diable le temps des bourgeois rémois à la Colbert – depuis que les Sarrasins sont revenus j’ai adopté le costume des hommes du Nord. Je songe aussi à la cotte de maille pour ne pas finir imbécilement égorgé comme le gendarme Beltrame.

          • Flo, te revoilà ! Quel bonheur de te retrouver…mais arrête de conter fleurette à Driout avec ta peau de bête en jeté négligé sur l’épaule et fendue à la cuisse !

            Je t’ai abandonnée, Flo chérie, non pas à cause de ta laideur, somme toute commune, mais je croyais que tu étais enceinte de mes œuvres.J’avais peur d’un gosse avec la gueule de Lormier.
            Retrouvons nous derrière l’Eglise, adorable Flo, puisque la mosquée a été rasée sur ordre du préfet…

        • Pierre,
          RV n’a pas tort sur la cuisse qui se dénude par un savant entrepas qui traînerait en longueur.

  71. @12 h 38
    Illisible. Trop long….On dira ce qu’on voudra, un théorème c’est quand même aut’ chose.

      • Dudu est trop drôle ! jeum contrôle p’us ! vite la serepière !
        M’enfin bon, Dudu est un sympathique Tartempion qui croit qu’il a tout compris et qui, à l’occasion, m’amuse.

  72. Il est ringard, Onfray :
    Notre époque est maintenant digitale et tactile, le doigt est désormais siège d’émotion, de finesse et de sensibilité; à l’ère des tablettes, l’automatisme du doigt, le réflexe digital, a avantageusement remplacé la réflexion cérébrale et le digitus impudicus, banalisé, a perdu toute violence .

    @ Lormier ou d’autres
    Est-ce quelqu’un, ici, sait pourquoi Michel Serres a été viré de France Info ?

  73. « Tant et si bien que, d’élève « arraché à l’emprise de sa famille » en élève « arraché à tous ses déterminismes », on voit que les résistances se sont organisées et se retrouvent à fleur de peau, quand ce n’est pas au fil d’un couteau »…
    L’endroit exact où j’ai craqué. Nerveusement….

      • C’est du Meirieu (arracher l’élève « à l’emprise de sa famille »), étendu par Peillon à « tous les déterminismes ».

        Mais Peillon y ajoute certaine prudence, puisqu’il affirme d’abord qu' »il faut respecter la liberté de conscience », mais SEULEMENT APRÈS qu’on a « arraché l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel [!] »

        Voili-voilà : l’école a si peu confiance dans la force de notre culture ou dans sa capacité à l’enseigner à ses élèves qu’elle s’applique donc d’abord à faire le vide spirituel et intellectuel autour de l’élève, comme n’importe quelle secte qui sait y faire, avant que de… lui donner accès à notre culture française, pour ceux qu’elle parvient à enseigner, ou avant que de le laisser dans un grand vide, pour tous les autres.

  74. Et l’iphone 10 ? Comme réclamait les élèves de Passy-Buzenval qui était avec moi dans le car tout à l’heure … tu te le mets où ton iPhone 10 ?

  75. Moralité de la lecture des commentaires du jour:
    « Ne perdons pas notre humour – même s’il est mis à rude épreuve ! »
    Tchao !

    • Les doigts traînent partout et les pluriels foutent le camp … ceci dit la ligne 467 fait le tour de tous les lycées et collèges de Rueil et à 5h cela fait du monde qui jacasse ! Mes neurones sont ébranlés …

  76. Les masques tombent: le Nouvel Obs et les Inrocks accusent déjà Onfray d’homophobie. En attendant Libé.
    Ces médias qui se prétendent de gauche se montrent, une fois de plus, sous leur véritable jour en défendant tels des forcenés l’ultralibéral Macron.
    Ils ne méritent même pas mon vomi.

  77. Gérard se fait du mouron depuis qu’on a exhumé sa petite video promotionnelle pour son extreme light transformer !

    • Et les reubeuhs et les renois, hein, moi je te vous dis qui z-y sont discriminationnés ! passe que c’est pas normal qui y’en ait pas à l’X ! et les trans, combien de transsexuels à l’X ? vite une loi pour z-imposer des quotas de diversitude vivrensemblesque !

      sérieusement elimal ? et à l’agreg ? et en médecine ? à l’ENA, à l’ENM ? on pourrait refaire le même type d’article biaisé par un a priori jaloux et envieux !

      Le seul critère d’admission pour entrer dans ces écoles : réussir le concours ! Point !
      pour le reste cet article confond, mais c’est la marque de fabrique des idéologues gauchos, corrélations et causalités.

      • Le seul critère d’admission pour entrer dans ces écoles : réussir le concours ! Point !

        sélection par l’échec

  78. « On le savait déjà , le rappeler n’en est pas moins nécessaire »

    Parler pour ne rien dire..

  79. Soyons bref:
    PÉDOPHILIE, HOMOPHILIE, ZOOPHILIE
    Passion vaticane, navigation dans le Marais, délassement africain

  80. Soyons ampoulé (aux hormones)
    Il y a au cœur des mots d’elimal, un silence, étouffé par le bruit des éclats.

  81. Qurelle Meirieu-Brighelli, tout ça est un peu froid pour moi. La vie doit donner à voir du sang, de la sueur et des femmes. C’est ce que j’aime chez Bacon le peintre : tout l’aspect terriblement inachevé de ses pantins, de l’homme quoi !
    Bonne journée !

    • La nuit Dugong … euh, non, en fait c’est tout le temps, il se voit en lamentable et lamentant lamantin 😉

      Je ne veux surtout pas m’immiscer dans vos chamailleries, votre post m’a inspiré.

    • On le décrivait comme le vieux barde de la chanson française mais où sont passés ses groupies exaltés ? Pas l’ombre d’un …

  82. Pour réveiller Lormier qui en a bien besoin en ce moment !

    « Un élève demande à son prof qui textote en plein cours combien de cul il a cassé ce week-end ?
    Réponse du prof : « un seul celui de ta mère »

    • Si Lormier trouve encore qu’on est dans le brouillard je peux lui faire un dessin pour l’aider à visualiser !

    • Un grand merci pour cet article, extrêmement révélateur d’une possible et rapide mutation des mentalités au sujet de tout ce qui touche au poids de l’immigration islamique.
      D’autant plus intéressant que l’auteur est passé sous les fourches caudines d’institutions journalistiques plus que bien-pensantes: « Yves Mamou est un ancien journaliste du Monde. Il a également collaboré au Canard Enchaîné, à Libération et à La Tribune.  »
      Citation: « Cette instrumentalisation de l’islam par la gauche a creusé la tombe de la laïcité. »

      On commence à bien rigoler..!

      • Et ça, du même auteur:
        « Quant à la compassion de l’Église pour les migrants musulmans, il est bon de rappeler que cette compassion est sélective. L’Église ne défend pas les Coptes quand ils sont massacrés en Égypte, elle proteste à peine contre l’authentique épuration ethnique qui frappe les chrétiens d’Orient, et elle n’a guère eu de mot charitable pour les Yazidis massacrés par l’État islamique. C’est cette sélectivité compassionnelle qui interroge. J’essaye de montrer dans mon livre que la charité affichée de l’Église envers les musulmans est aussi une politique.  »

        Très bien vu. C’est cette politique de l’Eglise qui éloigne les croyants des lieux de culte.

        • « C’est cette politique de l’Eglise qui éloigne les croyants des lieux de culte …. et les envoie vers les lieux de cuite. » j’ai du mal à saisir !

          • Pas de sens caché:j’ai juste changé une lettre.

            Le Requin chagrin fut un lieu de cuite pour celui qui allait devenir Il Maestro,dont nous venons d’apprendre qu’il pourrait bien redevenir catholique.

            PS Aucun commentateur n’a encore déterminé si Meirieu est catholique ou protestant.

            La Croix,journal catholique définit Meirieu comme « catho de gauche » et à part ça ?

    • Je sens que je vais l’acheter, ce livre… Et en faire une recension pour l’honorable société de BA.

  83. Je le trouve bien timide Mamou ! La grande affaire de l’Etat français c’est de faire l’apologie du racisme – Marlène Schiappa vient de promouvoir des clips racistes où des violeurs blancs s’attaquent à des femmes étrangères …

  84. Le 6 octobre 2018 à 9 h 15 min, Dugong a posté un lien vers un timbre-poste émis en URSS à l’occasion du vol dans l’espace le 9 mars 1961 d’un vaisseau contenant entre autres une chienne nommée чернушка (tchernouchka).

    Le dictionnaire m’apprend que ce mot familier désigne une jeune fille (ou une femme) à la peau mate voir basanée et aux cheveux noirs.(peut-être un mot-valise (tchorniï,aya:noir(e) +devotchka:jeune fille)

    Toujours le continuum espèce humaine-espèce animale !

    O sérendipité!
    Sur le timbre,le vaisseau spatial est désigné par кораблъ спутник ( korabl vaisseau ;étymologie probable :caravelle; спутник spoutnik:satellite)

    Naguère,je demandais à elimal si le mot спутник (spoutnik) était attesté en russe avant l’invention des vaisseaux spatiaux.

    Pédagogue émérite,elimal ne m’avait pas répondu,tant il était facile de trouver par soi-même la réponse à une telle question;je m’étais laissé aller à la paresse et avais oublié d’y songer.

    Evidemment que le mot спутник (spoutnik) précède l’invention;il a toujours désigné:
    i) le compagnon de voyage ii) le satellite d’une planète

    Reste à savoir ce que disent les Russes d’aujourd’hui(quand ils parlent de satellites artificiels.)

    PS à elimal
    Sachez que ne pouvant chanter ici vos louanges explicitement,je le fais chaque matin,dans le secret de ma chapelle. Je me prosterne devant le cadre vide tout prêt à recevoir votre effigie;je veux croire que mes prières,célébrations et incantations vous parviennent à travers l’éther.

    • Pour remplir votre cadre vide, puis-je vous suggérer de demander à JPB de faire un selfie avec vous, vous auriez ainsi un jolie photo à vénérer… N’oubliez pas de dire « cheese » … sourire…

    • à lormier:
      Ai-je bien compris l’objet de votre question ce matin qui m’invitait à répondre en cette place, à une des interrogations que vous vous posiez ici ?

      When you « beat around the bush » en m’interrogeant sur Tchernouschka, ai-je bien supposé en comprenant que vous utilisiez cette question « to cloud the issue »? clin d’oeil…

      Sachez avant que je ne réponde à votre question que je laisse cette page ouverte et reste à votre disposition si vous avez d’autres questions? Sourire…

      Donc pour vous répondre au plus juste et précis des limites de mes connaissances , permettez-moi , tout d’abord,de corriger une petite erreur ou plus exactement confusion que vous faîtes quand vous écrivez « tchorniï,aya:noir(e) +devotchka:jeune fille » vous confondez девочка (petite fille) et девушка (jeune fille). Au sujet de tchernouchka je pense qu’il s’agit plutôt de чёрная (noire) + la marque du diminutif -ушка ( diminutif qui peut avoir dans certains cas une valeur péjorative mais le plus souvent affective). Dans le cas de cette petite chienne on peut supposer que c’était affectif ( petite noire, brunette etc… en référence à sa couleur). Les russes utilisent énormément les diminutifs pour marquer leur affection ainsi vous avez душа́ qui devient le plus souvent душенка (ma petite âme). Concernant la question sur le choix du nom des animaux domestiques, il m’a été confirmé que les russes ont les mêmes usages que nous mis à part qu’il « diminutive » davantage d’où le nom de чернушка.
      N’étant pas une spécialiste de la grammaire russe je ne puis m’engager davantage dans l’analyse

      J’espère que vous n’hésiterez pas à continuer de me poser des questions si elles entrent dans mon champ de compétence je vous répondrai avec plaisir…

      ps: que dois-je comprendre quand vous me qualifiez de « pédagogue émérite »? ma susceptibilité risque-t-elle d’être affectée?

      • Merci beaucoup (en particulier pour devotchka et devoutchka);si je comprends bien,tchernutchka n’est pas nécessairement un mot- valise.

        Cependant,le dictionnaire (Xojegov,quand même) m’apprend que tchernoutchka se dit d’une jeune femme.

        Si vous avez regardé le timbre,vous aurez vu que la chienne n’est pas petite.

        Cela dit, si je suis curieux de tout,l’intensité de mes curiosités est variable…J’ai vu à la télévision que les caves du musée de l’Ermitage sont peuplés de chats,nourris par les employés et que les enfants de Saint-Petersbourg leur envoient des cartes postales…

        Bref,les Russes aiment leurs animaux domestiques.

        « Pédagogue émérite »:parce que vous m’avez laissé chercher tout seul le mot spoutnik et ses occurrences éventuelles avant
        les satellites artificiels.

        Rien ne vous interdit de répondre,cependant,à mon interrogation sur spoutnik korable.

        • En russe peu importe la taille, le suffixe ouchka, enka, que l’on traduit souvent par petite est surtout une marque d’affection qu’il est difficile à traduire dans notre pensée, elle se ressent…

        • Votre dictionnaire ne vous trompe pas pour tchernoutchka et est effectivement l’aspect péjoratif de l’utilisation du diminutif…

          au sujet de spoutnik, je ne saurai pas vous répondre exactement compte tenu du fait qu’effectivement la traduction est « compagnon de voyage » ou aussi « satellite » on peut supposer que le terme n’a pas été créé spécialement pour le vaisseau mais il peut être passé dans le langage courant après pour être utilisé avec ces significations.
          Je ne trouve aucun extrait de la littérature antérieure où le terme apparaîtrait…???

          vous me confirmez donc que « pédagogue émérite » était donc bien une petite pique!

          • la lune est un satellite de la terre;bien avant les vaisseaux spatiaux,elle était désignée par « spoutnik » .

            Sur le timbre est écrit spoutnik korable;je me demande simplement si korable a aujourd’hui disparu (si on se contente de dire « spoutnik ».

            Pas de pique pour pédagogue;je suis convaincu qu’il faut,autant que possible, laisser les gens chercher.

          • Korable à ma connaissance a disparu.
            Puisque vous évoquez votre curiosité d’intensité variable qui dénote une certaine sagesse puis-je vous poser cette question:
            Ai-je satisfait votre curiosité ( si elle avait un peu d’intensité…sourire…) concernant vos questions sur mes ascendances? (à moins qu’après re-lecture vous ayez estimé qu’aucune réponse ne s’imposait)

            Le terme pédagogue ayant une légère connotation péjorative ici , veuillez m’excuser si j’ai pensé qu’il s’agissait d’une pique (ah ces mots qui deviennent des maux!). Je partage votre avis il faut savoir chercher certaine réponse soi même.
            Grand sourire

          • j’oubliais, le terme spoutnik me pose bien du tracas car j’aimerais bien trouver un passage chez un maître de la littérature russe où il apparaîtrait…
            Je cherche donc…je cherche…

  85. Pas si derme que ça (suite)

    Les éléphants ne suent pas et ne desquament pas non plus mais en ne desquamant pas, c’est kif-kif bourricot que s’ils suaient :

    http://www.lefigaro.fr/sciences/2018/10/02/01008-20181002ARTFg<IG00235-comment-la-peau-de-l-elephant-lui-permet-de-rester-au-frais.php

    Rappelons que l’évaporation d’un petit gramme d’eau à 20°C « coûte » à peu près autant d’énergie que ce que possède sous forme d’énergie cinétique un coureur de 80 kg lancé à 10 m/s.

    Capice ?

      • C’est l’éléphant qui fascine pas les essevétés.

        Il est bon pour les physiciens de se pencher parfois sur le vivant pour y voir des émergences de leurs khoncepts les plus généraux dans le réel.

        Pendant ce temps, les babiologues, ne voulant pas prendre de la hauteur, continuent à patauger dans le marigot darwiniste.

    • Ou bien de Meirieu ?

      Qui a dit « Meirieu c’est l’éléphant dans la boutique de porcelaine fine de l’Education nationale » ?

  86. On évoquait plus haut la sélection en PACES le numerus clausus etc… voici une nouvelle bien réjouissante , et en plus c’est de la bonne presse qui pense bien, donc c’est du sérieux !
    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/224100-penurie-de-medecins-apres-les-veterinaires-bienvenue-aux-medecins-sans-diplome.html

    Après tout, dans les campagnes, y’a rien que des péquenots et des croquants de paysans, ou bientôt des immigrés volontaires de migrants, et un véto, c’est largement assez bon pour eux. Comme ça, les vrais médecins, ils peuvent soigner des vrais gens, comme y’en a dans les villes, genre des profs, des agrégés, des certifiés, des contractuels, des stagiaires,ou des enseignants … 😉

  87. à abcmaths:
    Je fais ce que je peux et je peux peu.

    Pourquoi Michel Serres cesse-t-il ses émissions avec Polacco (c’est grâce à vous que je découvre l’existence de ce monsieur.) ?

    J’ai l’impressions que c’est simplement parce que Polacco prend sa retraite…

    Quant à Michel Serres,il a dit quelque part qu’il avait décidé d’arrêter l’alpinisme le jour où arrivant au sommet du Cervin pour la seconde fois,il entendit un jeune homme dire: »Regarde,y a un vieux qui grimpe ! »

    Cette histoire,je l’ai lue quelque part,je ne retrouve rien qui l’atteste;tant pis.

    Un Japonais âgé de 99 ans a descendu à ski la Vallée Blanche (peut-être pas la vraie…);à plus de 80 balais Michel Serres ne prétend pas refaire le Cervin;nous avons tous nos bornes (certains les atteignent plus vite que d’autres…)

    Lot de consolation:cet entretien sur l’escalade et l’alpinisme;beaucoup trouvent Michel Serres très khon;en tout cas,il ne l’a pas toujours été.

    Prochiantz a dit un jour: »Pour penser,il faut avoir un corps »;s’était-il inspiré de Michel Serres ou y a-t-il accord non prémédité ?

    https://legrand8.wordpress.com/2010/09/12/interview-michel-serres/

    • Les babiologeux se réfèrent tous à l’argument épistémologique massue énoncé, je crois, pour la première fois par Changeux * : « si je vous défonce le crâne à coup de massue, vous ne penserez plus ».

      * à la distribution de l’épaisseur, il a été le premier à en réclamer pour sa khonnerie qu’il trouvait trop fine.

  88. Montserrat, on l’aimait moins pour son khul que pour sa bouche. Enfin, ce qui en sortait…

  89. J’ai eu un jour Michel Serres au téléphone – qui est un homme si aimable que même ma mère le trouvait anormalement poli !

  90. Médecins étrangers formés à l’étranger;médecins français formés à l’étranger

    Je prends bonne note de la démonstration de Zorglub (concernant la spécialisation).

    Et donc je corrige ma question:
    Sachant qu’un doctorat de médecine délivré par une université européenne autorise à exercer la médecine en France,

    un médecin français ayant obtenu son doctorat dans une université roumaine (ou hongroise etc.) est-il du SEUL fait qu’il est français meilleur que son confrère étranger du même âge,ayant fait ses études dans la même faculté ?

    https://www.conseil-national.medecin.fr/sites/default/files/exercice_en_France_-_diplomes_et_autorisations.pdf

  91. Merci pour l’enquête, même si je reste sur ma faim.
    « beaucoup trouvent Michel Serres très khon »
    Ah bon ?
    Moi, j’ai toujours pris du plaisir à l’écouter .

    « J’ai l’impression que c’est simplement parce que Polacco prend sa retraite »

    Justement, non, il doit y avoir autre chose.
    Il a dit lui-même, je cite  » J’ai été viré de façon ignominieuse « et il n’en pas dit plus.
    Je n’ai pas la source mais je suis certain des mots  » de façon ignominieuse « 

    • L’entretien sur l’alpinisme avec Michel Serres prouve assez qu’il n’est pas khon du tout.

      Franchement, j’en sais peu sur Michel Serres,je n’ai pas lu ses livres;il s’est imposé dans le monde universitaire par sa thèse sur la pensée de Leibniz et ses modèles mathématiques;assez rares en France sont les philosophes (au sens universitaire du terme) qui connaissent un peu de mathématiques;Serres ayant passé avec succès le concours de l’Ecole Navale (avant d’entrer à Normale,en lettres) en savait beaucoup plus que la plupart de ses petits camarades.

      Ça l’a beaucoup servi. Ça lui a beaucoup servi.

      Mais aussi,il n’a pas fait une carrière de  » chézier »;la Sorbonne regorge de « chéziers » qui, leur vie durant, n’auront fait que commenter les grands textes philosophiques.(Le symbole,chez Hegel, la création chez Descartes etc.)

      Bien rares sont ceux qui,comme Serres,font autre chose.

      Maintenant,il semble bien que le grand homme soit un peu gâteux…

      Loys Bonod s’est amusé à collationner ses déclarations au fil du temps;aujourd’hui il se prétend (et sans doute se croit) l’inventeur du mot « ordinateur ».

      Et puis je suis tombé sur une vidéo d’une de ses conférences où il proclame que l’espace d’internet est un « espace topologique,c’est-à-dire un espace sur lequel ne peut exister une distance. »

      Je laisse au mathématicien que vous êtes le soin d’apprécier la portée mathématique d’une telle assertion.

      Quant à Lormier,il se bornera à remarquer qu’on peut fort bien définir une distance sur « l’espace d’internet »;contrairement à ce qu’affirme Serres,les réponses sur Glouglou ne sont pas instantanées ;on pourrait s’amuser à définir une distance à partir du nombre de « pas » qu’il faut faire pour obtenir une réponse un tant soit peu en rapport avec la question posée…

      Si vous saviez comme il m’a fallu ruser,manœuvrer, pour enfin obtenir une vidéo peaurneaugarphique montrant une éjaculation obtenue par frottement d’un nez féminin sur un pénis ! (nose job) !

      • Il semblerait que le mot « ordinateur » ait été choisi par Jacques Perret, professeur de philologie latine à la Sorbonne, vers la fin des années 50. Le mot serait d’ailleurs d’origine théologique, et désignerait Dieu mettant de l’ordre dans le monde. On n’en sort décidément pas.

      • « espace topologique, c’est-à-dire un espace sur lequel ne peut exister une distance. »
        Oui, oui, mais il était en maths spé il y a 70 ans, alors la topologie …
        Ce qu’il a voulu dire -et que vous avez parfaitement compris- lui qui adore relier entre elles des notions très différentes, et qui ne peut s’empêcher des références à des notions mathématiques, c’est que l’espace d’internet est magique ; qu’on peut en quelques secondes (ou quelques minutes) chercher des réponses qui autrefois n’étaient accessibles qu’après une nuit de train pour se rendre à la BNF.
        Mais, dit comme cela, le discours devient banal alors qu’en utilisant des mots comme espace métrique, espace topologique et tutti quanti, ça  » décoiffe » bien davantage.

        Alors un peu gâteux… C’est assez sévère.

        • Il dit que la vitesse a augmenté:le piéton, lâne,la voiture…et qu’internet abolit totalement la distance-ce qui est faux.

          De plus,il fait le malin en parlant d’espace topologique alors qu’il a complètement oublié ce que c’est ;imaginez un élève de Spé qu’on force à lire du Michel Serres et qui tombe sur cette émission…

  92. La faconde gasconne de Serres ne plait pas à tout le monde – Michel Serres est-il trop gentil ? Tire-t-il de son alto trop de notes douceâtres ?

    • Dans le monde des médias il faut peu de choses pour se faire des ennemis … même la pauvre Danielle Gilbert avait les siens !

  93. La France devient un grand capharnaüm dont il est difficile de savoir ce qu’il adviendra …

  94. Les petites cochonnes, suite…

    Si vous voulez vous lancer dans l’élevage porcin,sachez que la productivité potentielle d’une petite cochonne se déduit (dans une large mesure) de l’observation de ses mamelles et pis:

    -il faut deux rangs bien parallèles de 7 pis;un défaut de parallélisme vous indique tout de suite qu’elle ne sera pas une bonne nourricière

    -un téton borgne doit vous faire rejeter immédiatement l’animal.

    Qu’on songe à Rousseau et à Brighelli (le téton borgne de la prostituée…) et qu’on ne vienne pas me dire qu’il n’y a pas continuum !

  95. Il n’y a plus de mathématicien à l’Académie française – espèce fort ennuyeuse – depuis je crois Emile Picard mort en 1941.
    Donc Serres peut y passer pour un matheux …

  96. Avec son « ne peut exister », Serres a dit une connerie bien sûr, mais il existe des topologies très faciles à trouver et qui sont non métrisables, e.g. la topologie « chaotique » {∅, E}, dès lors que E a au moins deux éléments. Par exemple, la topologie {∅, {a}, E} avec E={a,b} n’est pas métrisable.
    Je laisse le soin au « mathématicien » du blog de démontrer pourquoi…en une ligne.
    Les autres peuvent fermer leur clapet (rond) (suivez mon regard…)

    • Toute topologie non séparée n’est pas métrisable; alors ta topologie grossière, tu te peux te la foutre dans le troufion, les énigmes, c’est moi qui les pose !

  97. à abcmaths Il est facile d’identifier l’auteur de votre citation (ténèbres,imagination);est-il nécessaire d’en dire plus ?

    Voici une citation fort différente;de qui est-elle ?

    « Il y aurait un corps enseignant si tous les proviseurs, censeurs et professeurs… avaient un ou plusieurs chefs, comme les Jésuites avaient un général et des provinciaux ; si l’on ne pouvait être proviseur ou censeur qu’après avoir été professeur. »

    •  » Il y aurait un corps enseignant si tous les proviseurs, censeurs et professeurs de l’Empire avaient un ou plusieurs chefs, comme les Jésuites avaient un général et des provinciaux ; si l’on ne pouvait être proviseur ou censeur qu’après avoir été professeur ; si on ne pouvait être professeur dans les hautes classes qu’après avoir professé dans les basses ; s’il y avait, enfin, dans la carrière de l’enseignement, un ordre progressif qui entretînt l’émulation et qui montrât, dans les différentes époques de la vie, un aliment et un but à l’espérance (…) on ne tarderait pas à sentir l’importance de la corporation de l’enseignement, lorsqu’on verrait un homme, d’abord élevé dans un lycée, appelé par ses talents à enseigner à son tour, avançant de grade en grade, et se trouver, avant de finir sa carrière, dans les premiers rangs de l’Etat (…). Le corps enseignant étant un, l’esprit qui l’animera sera nécessairement un ; et sous se rapport, le nouveau corps enseignant l’emportera de beaucoup sur les anciennes corporations…  » (citation du rapport de Fourcroy du 27 Février 1806 reprenant les paroles mêmes de Napoléon ; Lelièvre, p. 40).

      • Intéressant.
        C’est ce que j’ai fait !

        Mais on recrute aujourd’hui des anciens CPE comme chefs d’établissement pour leur donner un espoir de promotion — sinon ils sont enfermés à vie dans leur fonction.
        Quant aux chefs d’établissement anciens profs… Combien ont viré vers les activités de direction simplement parce qu’ils ne tenaient pas leurs classes…

          • J’en ai un jour croisé un sur le GR20. Il avait obtenu d’être affecté comme « faisant fonction de » après un trimestre d’enseignement.

  98. « Il est facile d’identifier l’auteur de votre citation »
    Facile et très rapide grâce à Google, Serres n’a pas tout faux non plus .
    Mais, OK, à la lecture des posts précédents, je révise un peu mon jugement sur le philosophe, et puis JPB a une fois de plus raison, Serres a complètement déambulé avec sa petite poussette.
    De là à l’envoyer à l’EHPAD, il y a quand même un pas que je ne franchirai pas .

      • Art 1 : le Maître a toujours raison
        Art 2 : en cas de doute appliquer l’art 1

        c’est pourtant pas compliqué ! même un prof peut comprendre … *

        *ami lecteur, amite lecteuse, il y a dans ce commentaire, une aimable et facétieuse provocation, sauras-tu la déceler ?

    • Pas que Umberto Eco a (presque) franchi…
      Umberto Eco 14 mars 2013
      « Le livre est un objet parfait et ne disparaîtra pas dans le monde numérique », assuriez-vous dans une interview accordée au Point en 2009. Quatre ans plus tard, bien des librairies luttent contre la fermeture.
      Question. Le philosophe Michel Serres explique qu’avoir construit la Bibliothèque nationale de France au moment où on inventait Internet était une absurdité parce qu’on a maintenant, avec les tablettes, une bibliothèque avec soi. « Bientôt, il n’y aura que des singes à la Très Grande Bibliothèque », prédit-il de cette future ruine dépeuplée. Vous qui nous avez fait rêver avec la Bibliothèque labyrinthique du « Nom de la rose », qu’en dîtes-vous ?
      Que je considère Serres comme un des hommes les plus intelligents que je connaisse mais que, comme on disait, quandoque bonus dormitat Homerus, parfois « même Homère somnole ».
      Les études montrent que nous lisons toujours autant aujourd’hui grâce à nos écrans, mais elles s’accordent aussi sur le fait que les troubles du déficit de l’attention sont en augmentation…
      Dans les années 70, j’ai écrit un manuel pour aider les étudiants à faire leur thèse, qui a été traduit dans de nombreuses langues. A l’époque, il n’y avait pas d’ordinateur, il fallait écrire ses fiches à la main et passer un temps fou dans les bibliothèques au lieu de pousser un bouton et de trouver tout (mais vraiment tout ?)sur Internet. Eh bien, figurez-vous que le MIT, à Boston, veut republier mon livre en anglais. Comme je m’interrogeais sur la santé mentale de ces gens (pourquoi diable vendre un manuel aussi périmé), ils m’ont répondu qu’avec Internet les étudiants prélèvent des informations, les recopient, et sont devenus incapables de faire une véritable recherche. Ils veulent proposer ce livre comme un antidote… Vous vous souvenez du Phèdre de Platon ? Il y raconte que l’écriture a été inventée en Egypte par le dieu Thot et que le pharaon lui avait reproché d’avoir inventé un instrument qui allait encourager les hommes à perdre leur mémoire… Et pourtant, c’est par l’écriture qu’on a eu « La Recherche » de Proust, le livre-mémoire par excellence… Ce que je crois, c’est que les générations nouvelles utiliseront sans cesse les nouveaux moyens de communication, mais sans renoncer aux vieux.
      Que vous a apporté, personnellement et intimement, la culture que vous avez accumulée toute votre vie ?
      Je répète toujours qu’un homme qui a vécu sans lire un seul livre mourra en se souvenant de bien peu d’événements réellement importants, comme s’il avait vécu une vie morne et bougrement trop courte. Alors que j’abandonnerai ma vie en ayant vécu à la fois l’assassinat de Jules César, la bataille de Waterloo, la visite à l’enfer de Dante, la guerre de Trente Ans, mais aussi les aventures de Bécassine, j’aurai eu une vie très longue et très riche…

  99. Est-ce que les géomètres sont capables de gasconnades ? Je lance ma question à la volée …

  100. Le 6 octobre 2018 à 17 h 41 min,Gus a dit :
    OK, je l’ai:
    http://chipsandbeermag.tumblr.com/post/104265015195/acdc-interview-with-john-holmstrom-john-what
    Un pur moment de poésie!
    merci…Il ne dit que ceci:
    « Fucked an Abo’ in the nose. Fucked an Aborigin’s nose. Big flat nose. »
    Le reste de ses propos me donne à penser que c’est à prendre avec une pincée de sel.
    Je revitalise ma conjecture;dans sa Summa Peaurneaugraphica,le Maître ne parle pas du tout de naso-génitalisme.Alors…

    • L’ex-PCF: « les tensions se sont aggravées à la suite des mauvais résultats aux dernières législatives (2,72%) »

      Autant que les chasseurs-pêcheurs et que le vent les emporte.
      LOL

    • Je suis un peu triste, au fond, pour un ou deux vrais militants (des personnes âgées, l’un et l’autre) qui y croient toujours — et sont tombés de Robert Hue en Marie-Georges Buffet, ou pire. Toujours abonnés à l’Huma, et qui ne s’y retrouvent pas — trop intellectuel désormais comme journal, me disent-ils. Bref, bravo Mitterrand.

      • J’ai une grange inutilisée que je pourrais aménager en dortoir/atelier. Dans l’esprit des pionniers de création de richesses par l’exploitation de mes contemporains, j’attends les fonds d’aide à l’investissement.

  101. elimal appelait notre attention sur une étude sociologique concernant les élèves de Polytechnique.

    « Pour intégrer Polytechnique, nec plus ultra dans la formation des élites de ce pays, mieux vaut être gosse de riche, homme plutôt que femme,.. »

    Il m’a suffi de lire ces deux premières lignes,pour comprendre que les auteurs de l’étude n’étaient vraiment pas à la page.

    On ne dit pas « riches »,on dit « créateurs de richesses « .

    • Votre militantisme me rappelle celui de ma médecine (un médecin femelle, et j’attends les insultes et les coups avec résignement et stoicitudisme 😉 ) qui a placardé différentes affiches culpabilisantes pour l’homme, blanc, hétéro, dont une qui porte ce slogan « 20 % des habitants de la planète consomment 80% de l’énergie ! », comme si l’énergie était une espèce de « bien commun »¨, que les salauds des pays riches s’appropriaient au détriment des pauvres …

  102. « Ô erreur ! Un concours (plus encore qu’un examen) se réussit en groupe »

    Personnellement, je n’ai jamais pu travailler en groupe. Un souvenir, peut-être, de « cours d’informatique » à 3 sur Thomson TO7…

    Hors-sujet (quoique) : une vidéo fascinante de 2 agrégées d’histoire hystériques, l’élite de la nation censée nous montrer la voie, Laurence De Cock et Mathilde Larrère, en pleine séance de déconstruction du roman national… Vous allez rire (jaune) :
    https://www.youtube.com/watch?v=HOF8odh4MMM

  103. @Lormier, je n’oublierai pas de vous répondre, sous peu, au sujet de votre sotie grammatico-mathématique…

    Les créateurs de richesses n’en sont -ils pas aussi d’une certaine manière les destructeurs?

    • Merci pour vos commentaires à venir;quant à la question que vous posez,je n’ai pas l’envergure nécessaire pour tenter d’y répondre.

    • e 6 octobre 2018 à 19 h 06 min,
      Lormier
      a dit :
      En vérité,je n’ai pas besoin d’effigie.

      Vous me rassurez!

    • une petite crise de luddisme ? genre « le progrès est destructeur d’emplois » ? comme on le constate depuis 2 bons siècles !

      • @ Pheldge
        ce n’était pas du tout dans ce sens là… mais si cela vous permet d’éluder… Cependant je vous l’accorde le débat n’a pas place ici… Ne m’en veuillez pas d’économiser mon énergie…sourire

      • Comme je l’ai dit ailleurs, je suis d’humeur taquine aujourd’hui, et j’ironise encore plus facilement 😉

  104. A Ajaccio,jadis,il y avait un restaurant fort bien noté par Gault et Millau qui n’était fréquenté que par des Continentaux;les Corses,toujours solidaires,savaient fort bien que les cuistots pissaient dans le potage et se réjouissaient de voir les dîneurs avaler leur urine sans se rendre compte de rien.

    Je ne voudrais pas tomber dans la généralisation abusive et stigmatiser les Corses mais il me semble fort improbable que dans d’autres provinces de France existent pareilles pratiques.

    Si l’on ne respecte pas toujours le client,quand on est cuisinier,on respecte la nourriture.

    Je viens de relire la chronique de Jean Paul Brighelli,parue dans Valeurs Actuelles le 21 septembre;je me dis qu’on y brosse habilement dans le sens du poil le bourge crétin ,qu’il soit notaire à Reims (anus de la France) ou avocat d’affaires à Neuilly sur Seine.

    Ça commence par la formule d’Allègre,toujours appréciée dans les banquets de notables;je ne rentre pas dans le détail… le lecteur de Valeurs Actuelles appréciera de se voir renforcé dans sa conviction que les professeurs sont nuls et qu’il y en a trop;pensez-vous,si c’est un professeur qui le dit !

    Peu raisonneur ,le brave lecteur ne s’interrogera pas sur l' »explication » mythologique de la situation:quelques milliers de pédagogues imposent des méthodes ineptes à des professeurs trop pleutres pour s’y opposer. Ils ne devraient pas se cacher derrière leur petit doigt,ils devraient transmettre une vraie culture,en dépit de leur hiérarchie.

    Bref JP Brighelli sert la soupe;tout de même Jean Paul (dans JP Brighelli, Jean Paul c’est l’élément Sartre,traître à la patrie) pisse dans la soupe-avec cette phrase,absoluement creuse et très France traditionnelle:

    « on ne peut rien concevoir sans une grande ambition. « ;il rigole en pensant que ça va plaire et se répéter dans les foyers des lecteurs alakh de Valeurs Actuelles.
    Mais dans le chronique plus récente sur La purge,je ne vois pas ce qui plaira au bourgeois.

    Ce seront des « mouais »,pas des bravo.

    Blanquer va-t-il dégraisser le mammouth ?
    Par Jean-Paul Brighelli / Vendredi 21 septembre 2018 à 11:17
    Ai-je ou non le droit de dire que les enseignants de Français qui les ont formés sont des chèvres et ne méritent pas (voilà ce que serait une vraie appréciation du mérite : qu’ont-ils appris à leurs élèves ?) de rester enseignants … ?
    Nous crevons d’avoir recruté des gens qui se cachent derrière leur petit doigt et des programmes ineptes pour se dispenser de transmettre une vraie culture à leurs élèves. Le vrai scandale de l’Education… c’est la médiocrité du corps enseignant.
    Alors, je le dis franchement à Jean-Michel Blanquer : dégraissez, monsieur le ministre…
    Jean Paul Brighelli,Valeurs actuelles

    • Je n’en peux plus d’avoir de soi-disant bons élèves qui n’ont rien appris — et qui de surcroît croient être de bons élèves.
      Qu’aurais-je fait de leurs profs, en Chine, en 1965 ?
      Et c’est à eux que je vais laisser la baraque en partant à la retraite…

      • Mais cette attitude des élèves n’est pas seulement due à l’école ; c’est quelque chose de plus général. Il y a dans mon établissement un club musique: on y accueille des élèves qui chantent très bien et d’autres qui chantent, selon l’expression consacrée, comme des casseroles. Or les enseignants qui dirigent le club ne font aucun différence entre les deux. A la fin de l’année, les élèves qui chantent mal montent quand même sur scène et se donnent en spectacle d’un ridicule achevé, mais personne, pas même leurs camarades, ne réagit, et ça fait plusieurs années que ça dure. Je n’arrive pas trop à savoir si personne ne se rend compte de la différence de qualité entre les différentes interprétations présentées ou c’est devenu entièrement tabou. Il est vrai aussi que la musique est considérée comme haram…

      • « c’est à eux que je vais laisser la baraque en partant à la retraite »

        On évoque souvent les soutiers qui creusent mais on n’en est plus là maintenant. Pour la masse, en lieu de lutte finale, on s’attaquera bientôt à la submersion finale de quelques îlots disciplinaires résiduels, égarés dans le vague tressaillant de risées agoniques (ta mère).

        Quelques Sisyphe fous, radeautant, persisteront à creuser l’eau à la pelle en ahanant sur BdA.

      • « Je n’en peux plus d’avoir de soi-disant bons élèves qui n’ont rien appris ». J’ai il y a peu retrouvé mes cahiers d’école primaire. Elève moyen, dans une école rurale très moyenne, j’ai eu la chance d’avoir pu faire des dictées exigeantes à un rythme hebdomadaire, d’avoir appris dès le CM1 le subjonctif (présent et passé), le conditionnel, sans parler des temps de l’indicatif que nous étions censés maîtriser dès la fin du CE. Les quatre opérations avaient été abordées dès le CE1, les principales règles d’orthographe étudiées en CE1/CE2. Je le répète, c’était une école très moyenne, dans un obscur village de Loire-Atlantique. Je n’étais pas un héritier: aucun de mes parents n’a le bac. Certains de mes camarades, dès leurs douze ans révolus, iraient faire le samedi la tournée des caves de la région: ça buvait sec dans le coin, dur atavisme régional. J’ai un fils actuellement en CM1, dans une école de centre-ville. Il est considéré comme un bon élève par ses maîtres. Il est toutefois incapable de faire une dictée sans fautes et son bagage grammatical est proche du néant. Entre ce que nous faisions à l’école et ce qu’il y apprend, il y a un gouffre. J’ai décidé de reprendre les choses en main et de le faire travailler sérieusement pour compenser l’incurie de l’école (je parle ici de l’institution, non de l’établissement dans lequel il se trouve). Je ne vais pas attendre une hypothétique réaction de l’institution dans vingt ou trente ans, et malheureusement je crois que dans l’enfer scolaire actuel, il n’y a de salut qu’individuel.

    • « Je ne voudrais pas tomber dans la généralisation abusive et stigmatiser les Corses » …
      oui, en effet, ça serait plutôt prudent, sur un Blog tenu par un de ses indigènes, que de médire de l’île de beauté et de ses habitants.
      L’instinct de survie, ça vous dit quelque chose ? 😉

  105. Eh bien voilà, nous venons de dépasser les 50 000 commentaires depuis la réintroduction de Bonnet d’Âne sur Causeur.
    J’en suis très content.

    • Félicitations ô Très Magistral Maître, mais étant un newbie, je ne saisis pas « la réintroduction de Bonnet d’Âne sur Causeur ». Dois-je comprendre que vous partîtes de Causeur, ou qu’on vous vira ?

      • Non — Bonnet d’Âne a au départ été hébergé sur le site du Midi-Libre — parce que j’habitais alors le Languedoc et que nous avions sympathisé lors d’une interview. Lorsque Causeur m’a proposé de migrer, j’ai accepté avec enthousiasme.

        • Merci pour ces précisions. Je vous ai découvert via vos chroniques dans le Point, puis j’ai découvert votre Blog. Et sachez que j’entends d’ici les moulineaux les petits malins, et malignes qui murmurent « pour notre plus grand désespoir » 😉

  106. « Je suis allé dans toutes les banlieues difficiles, la situation y est très dégradée, c’est plutôt la loi du plus fort qui s’impose, des narcotrafiquants, des islamistes radicaux, qui a pris la place de la République (…) Aujourd’hui, nous vivons côte à côte, et je l’ai toujours dit, je crains que demain nous devions vivre face à face », a dit le ministre Collomb en quittant son ministère.

    Mais rassurez-vous, il a ajouté : « Il faut accueillir mais en accueillant bien. Si c’est pour mettre ceux qu’on accueille dans les quartiers dont je viens de parler, on accroîtra encore les problèmes et la situation deviendra ingérable ».

    Donc au lieu de tenter de réguler voire stopper les entrées, il faudrait transformer tout le territoire en un vaste Val Fourré, grande réussite du vivre ensemble.

  107. Cette fois ci, j’ai pris le risque !
    Commandé sur Amazon hier, le coffret de 1312 pages brochées arrivera dans la semaine.
    Ecrit par une femme de la cour en 1008, illustrée de 500 images d’œuvres du XIIème siècle sélectionnées et commentées, je vais le découvrir dans un silence assourdissant mais respectueux de ce trésor nippon kyotoïte…
    J’en avais envie depuis sa découverte il y a quelques mois, l’ayant consulté rapidement à la bibliothèque du LCAO, mais la peur de l’échec faisait reculer l’étudiant pourtant aguerri mais désargenté que j’étais alors.
    Le prix de 155 euros ne représente finalement que celui du dîner de corps pris hier soir avec ma concubine au Bouche à Oreille dans le fin fond de l’Essonne avant de la passer à la casserole en guise de dessert.
    Le problème du « Dit du Gengi », c’est sa traduction m’a dit ma Bingbing en regagnant la voiture. Les traducteurs lui ont donné un style très XVIIIème Français. Malheureusement pas du « Sade ». C’est du « Villon » à la sauce des « Précieuses ».
    Je sais, et j’ai pris le risque en connaissance de cause, lui répondis-je.
    Il m’est arrivé de lire Les Essais en langue d’époque, Rabelais aussi, et aussi dans une « traduction » en français plus moderne. Si on plonge dans le texte original, au bout d’un certain temps, on s’y fait. J’ai bon espoir. On verra !
    Ah, mon ami, me dit ma petite han à la blancheur d’albâtre, décrypter le vieux françois, c’est encore possible, pour le japonais du Xème siecle, c’est wallou. Nib de nib !
    A ces mots, n’y tenant plus, j’ai éteint la veilleuse et mis les sièges en couchette: on dit que l’homme se révèle quand on éteint les Lumières !
    Et la femme ?…par Clitus le Noir !

    • Tiens, c’est drôle, je me le suis acheté moi aussi il y a un mois, à cause de Borges qui le cite régulièrement pour en dire le plus grand bien. Mais je n’ai pas encore eu le courage de m’y plonger…

    • C’est une édition magnifique !
      C’est vraiment bon, le homard à la marmelade de coings à la vanille ?

  108. Une idée qui pourrait résoudre à la fois le problème du concentré de tomates infâme et celui du pédagogisme (également infâme).
    On fait bouffer de force les stocks de concentré frelaté à Meirieu et à ses émules (à l’aide d’un entonnoir que lesdits pédagogistes pourraient ensuite reconvertir en couvre-chef).
    La pollution idéologique s’accommoderait sans doute très bien de la pollution alimentaire.

  109. Le cas Brighelli s’aggrave !

    Après Causeur et Valeurs Actuelles, Boulevard Voltaire ! Sinon, bravo pour la piqûre de rappel : « Les territoires perdus de la République », rapport Obin, livre de B. Ravet, phrase de Collomb lors de sa démission…

    http://www.bvoltaire.fr/jean-paul-brighelli-il-faut-prendre-des-mesures-coercitives-a-lecole-pour-faire-face-a-ces-gens-qui-sont-une-menace/?mc_cid=4777421268&mc_eid=3ea957500f

    On le sait pour le primaire et les collèges/lycées/universités mais le communautarisme touche-t-il les grandes écoles ? Sciences-po, c’est déjà fait il me semble (« hidjab day » entres autres) mais l’Ena ou l’ENS ?

  110. Pour shidaifeng .
    Pourquoi vous préoccuper ? Votre enfant est d’intelligence normale ou supérieure. Il a simplement un petit problème neurologique.

    Mon enfant est-il dysorthographique ?
    Recueilli par Paula Pinto Gomes, le 09/10/2018 La Croix

    Entretien avec Jeanne Siaud-Facchin (1), psychologue clinicienne, fondatrice de Cogito’Z, des centres de diagnostic et de prise en charge des troubles des apprentissages, à l’occasion de la Journée nationale de DYS.

    La Croix : Qu’est-ce que la dysorthographie ?

    Jeanne Siaud-Facchin : La dysorthographie est un trouble persistant de l’orthographe qui touche uniquement des enfants d’intelligence normale ou supérieure et qui n’est en aucun cas lié à une déficience intellectuelle. Un enfant dysorthographique connaît les règles de grammaire, mais il a du mal à les automatiser. Il fait donc énormément de fautes, que l’on va attribuer à un manque d’attention ou à une méconnaissance des règles, alors qu’elles sont d’abord liées à un problème d’automatisation.

    Quelle est la cause de la dysorthographie ?

    J. S.-F. : La dysorthographie est un trouble spécifique des apprentissages lié à un problème neurobiologique. Elle fait partie du fameux club des « DYS » dans lequel on retrouve la dyslexie (troubles du langage écrit), la dyspraxie (trouble de la coordination visuo-motrice), la dyscalculie (troubles du calcul mathématique) et des troubles un peu plus lourds comme la dysphasie, qui affecte le langage oral.
    La dysorthographie est rarement isolée. Elle est le plus souvent associée à une dyslexie ou à une dyspraxie. Les problèmes en orthographe sont alors la conséquence d’une difficulté avec le langage écrit ou avec la stabilité du regard. Dans ce cas, l’enfant a du mal à écrire droit et fait des fautes d’orthographe par omission, ou en rajoute lorsqu’il se relit.
    Ce trouble de l’orthographe peut également être lié à un déficit de l’attention, mais jamais à une méthode de lecture, même si on sait aujourd’hui que la méthode syllabique est plus efficace que la globale pour assimiler les règles de grammaire.

    Un enfant qui a des difficultés en orthographe n’est donc pas forcément dysorthographique…

    J. S.-F. : Non, un enfant peut avoir des difficultés en orthographe parce que l’apprentissage de la lecture s’est mal passé ou parce qu’il ne lit jamais, les deux étant d’ailleurs souvent liés. S’il a une culture essentiellement orale, qu’il regarde beaucoup de vidéos ou la télévision, il intégrera moins bien les règles d’orthographe, sans pour autant être dysorthographique.

    Quel spécialiste consulter et peut-on guérir d’une dysorthographie ?

    J. S.-F. : Il faut s’adresser à un orthophoniste qui déterminera la cause de la dysorthographie avant de faire de la rééducation, comme chez le kiné. L’enfant apprend des astuces pour automatiser les règles de grammaire et s’entraîne à mettre en place des stratégies de compensation. Même si une personne dysorthographique le reste toute sa vie, ces méthodes permettent de progresser et de faire en sorte que les difficultés passent inaperçues.

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