La nuit a été courte, les alcools trop variés, l’insomnie fréquente. J’en ai profité pour finir le livre que je lisais ces deux derniers jours…

Mais commençons par la bande…

« Nel mezzo del cammin di nostra vita,
Mi ritrovai per una selva oscura,
Che la diritta via era smarrita… »

Bien sûr, vous avez reconnu le tout début du Chant I de l’Enfer de Dante — mais comme il pourrait y avoir parmi mes diligents lecteurs une part de non-italinisants, je traduis :

« Au milieu du chemin de notre vie,
Je me trouvai dans une forêt obscure,
Car j’avais perdu le chemin direct… »

À moins que ce ne soit le « droit chemin » : Roland Barthes évoque ce fabuleux début au tout commencement de son dernier cours au Collège de France sur la « préparation du roman » (c’est à 4.53 sur l’enregistrement du cours, si émouvant pour moi qui y étais). « Au milieu du chemin de notre vie… » Mais comme le dit Barthes, comment savoir si nous sommes au milieu, nous qui sommes encore en vie et ne voyons toujours pas la fin ? Les Anglais parlent de la « mid-life crisis » — à propos de ce désir de désir qui nous agite souvent entre 40 et 50 ans — mais qui pourrait me garantir, à moi, que 45 ans est le milieu de ma vie ? Le milieu, est-ce la fin de la montée — et plus dure sera la chute ? Ou quoi ?
C’est à cette question somme toute majeure que répond Henning Mankell dans son dernier livre — oui, tout dernier. Il a paru en septembre dernier au Seuil, Mankell est mort début octobre. Mort du cancer qui le pourchassait depuis la Noël 2013 — oui, ça va vite, mais le chanteur de Motorhead, mort en 48 heures après le diagnostic initial. Pas le temps d’écrire un livre.
Au départ, c’étaient des chroniques parues au fur et à mesure des chimiothérapies successives dans un grand journal suédois. Puis c’est devenu des mémoires flottants, où la mémoire, aiguisée par ce qui arrive au corps, repart en arrière — très souvent au Mozambique, où Mankell (c’est un aspect de son œuvre dont j’ignorais tout, et qui est très peu traduit en français — tout comme on ignore son travail d’activiste, dont il a laissé dans Libération il y a cinq ans un témoignage glaçant) dirigea longtemps la seule troupe professionnelle de théâtre (pour l’anecdote, il était marié avec la fille d’Ingmar Bergman, Eva).
Le fil conducteur est une réflexion sur le temps — sur ce qui fait le temps à l’échelle humaine — notre pauvre échelle de quelques décennies. Plus exactement parce que Finnois et Suédois ont décidé parallèlement de creuser dans la roche-mère pour y enfouir leurs déchets nucléaires — un chantier qui doit durer près de soixante-dix ans, un enfouissement calculé pour cent mille ans, le temps que les saletés cessent d’irradier. Quelque part dans le granit d’en bas — alors même qu’au-dessus, la Suède sera recouverte par des kilomètres de glace, à l’horizon de la prochaine glaciation (dans 5000 ans, d’après les tables de Milankovic). Que restera-t-il de nous à cette époque ? Que restera-t-il de moi ? se demande Mankell. Puisqu’aussi bien nous ne subsistons que dans la mémoire de ceux qui nous ont connus — et quand ils disparaîtront à leur tour…
Et d’évoquer quelques-uns de celles et ceux qui ont croisé sa vie — en Afrique au plus fort des conflits, sur une autoroute où un jeune homme embarqué dans un car qui le précédait a été décapité par la voûte d’un pont, et que sa cervelle est venue s’écraser sur le pare-brise de l’inventeur de l’inspecteur Wallander, dans une salle de théâtre, à Paris quand il y réparait des saxophones…
Curieuse autobiographie qui virevolte, mais bien plus fidèle au mouvement de la mémoire que les autobiographies soigneusement chronologiques. Que suis-je, sinon un patchwork de souvenirs couplés à des émotions — par exemple pour Mankell la découverte de l’érotisme dans un local quasi frigorifique des montagnes norvégiennes, ou les derniers instants d’une jeune Africaine atteinte du SIDA à une époque où cela équivalait, même ici, à une condamnation à mort rapide — et cela dit aussi quelque chose au lecteur que je suis : à maintes reprises je me suis trouvé dans ce que Jean Starobinski a appelé le « concernement » — le moment rare mais privilégié où un texte nous parle de nous, que l’auteur pourtant ne connaissait pas. Où il écrit avec nos mots, nos émotions, parce qu’il y a dans l’humain, parfois, des expériences communes, aussi divers que soit l’homme.
C’est un grand livre humaniste, un grand livre d’espoir aussi — la vie est belle, les enfants, même si elle est courte, même si nous sommes voués à une extinction prochaine, même si nous perdons nos cheveux pour des raisons plus ou moins avouables, même si la chair nous trahit et que la digestion des alcools de la veille se fait moins facilement qu’il y a quarante ans.
Quant au titre… Ce Sable mouvant, c’est celui dans lequel on s’enfonce, peu à peu — et le mezzo del cammin, comme dit le poète toscan, c’est peut-être, comme dans Oh les beaux jours où Winnie, dès le départ, est enfouie jusqu’à la taille — à mi-corps pour une mid-life — elle a « la cinquantaine », dit Beckett —, et qui n’en fait pas toute une affaire, même si au second acte elle est enterrée jusqu’au cou. J’ai beaucoup aimé ce livre — j’y ai humé ma future fumée, comme dit le poète.
Sur ce, bonne année, happy new year, pace e salute, ou Gott Nytt År, comme on aurait dit à Mankell s’il était encore là — mais au fond, il est encore parmi nous : les mots durent plus que la peau.

Jean-Paul Brighelli

107 commentaires

  1. Bonne année à tou(te)s !

    Et profitons en pour voir et revoir la femme des sables, film que Glen Gould se passait en boucle. Il est vrai qu’il avait un léger grain.

    • L’inspecteur Murdoch excellente série policière canadienne nostalgique de 1900 et de son optimisme invétéré !
      Beaucoup moins glauque que Wallander !

      • Je veux bien croire que les policiers de San Francisco sont un peu bornés – comme tous les policiers du monde – mais de là à se suicider !

        P.S L’inspecteur Murdoch de la police de Toronto est catholique – au milieu de protestants – et se signe quand il voit un mort ! Cela a un petit côté image d’Epinal ravissante.

        • Pour le moment la mort de Murdock est un peu floue ; maintenant il ne faut pas beaucoup d’imagination pour supposer qu’il a été surpris par la police en train de consommer des substances illicites !
          D’où sa déconfiture finale !
          La fragilité de cette génération de geeks de la Silicon Valley est malgré tout surprenante. Aussi fragiles que des semi-conducteurs qui craignent les éléments naturels !

  2. Brighelli a des lendemains de cuite nostalgiques et déprimants.
    Il aurait fallu relire Rabelais plutôt que lire Mankell!

    Les fêtes, paradoxalement, sont souvent propices à l’introspection douloureuse. En ce qui me concerne, le 25 décembre c’est no elle; et le 1er janvier il Mankell.

    Sinon, il faut revoir le passage sur Lemmy car il n’est pas clair… (le passage, quoique Lemmy n’était pas clair non plus la plupart du temps).

  3. Difficile de commenter sérieusement un lendemain de fête. Chronique un peu « mélan-colique » aujourd’hui, humaine, trop humaine. J’ai pensé aussitôt à Pessoa et à son chef-d’oeuvre « Le Livre de l’intranquillité » (peut-être inspiré comme cette belle chronique par les problèmes gastriques de son auteur). Deux bonnes résolutions de plus dans mon escarcelle cette année, lire Mankell et Dante.

  4. Vous savez que Tino Rossi dont je faisais l’éloge comme pur patriote a été incarcéré pendant trois mois à la Libération sur ordre d’un commissaire de police parisien ? Il a refusé le secours d’un avocat et a attendu qu’un juge l’innocente.
    Un Corse qui ne sait pas se taire et résister à une arrestation arbitraire serait-il encore un Corse ?
    Il faut savoir face aux intimidations opposer la tranquille assurance du citoyen au-dessus de tout reproche qui défend sa conscience et les lois par-dessus le marché !

    Etre armé quand on est un citoyen français c’est se présenter le cœur pur et la conscience libre face à ses concitoyens.

  5. Hélas, je crains qu’à la lecture de ces deux liens que je voudrais porteur d’espérance dans l’humain pour le premier et intrigant pour le second, ni M. Brighelli, « ne i suoi affezionati tifosi », ne se sentiront dans le « concernement », comme je le suis à la lecture des articles et commentaires de Bonnet d’Ane…. Tant pis! Je prends le risque et souhaite à tous une bonne année, pleine des merveilles que nous chante Modugno (Grazie Sanseverina!) et surtout porteuse de paix.

    http://reseauinternational.net/syrie-du-ciel-a-la-terre-les-hommes-de-kweires-ont-gagne-leur-pari/

    http://reseauinternational.net/les-4-etapes-de-notre-vie-selon-carl-gustav-jung/

  6. Italie encore et toujours: dans la région d’Agrigente il existe de beaux témoignages cyclostratigraphiques de la corrélation établie entre les proxies paléoclimatiques des falaises de la ‘Scala dei Turchi’ et les paramètres de Milanković cités dans la chronique:
    http://p8.storage.canalblog.com/80/07/907334/89719828.jpg
    On dirait de la neige sur les côtes sud de la Sicile, perfida albione !

  7. Nigo a terminé son causement de fin d’année par ces mots :

    « 2015 a été une année de souffrance et de résistance, 2016 sera l’année de la vaillance et de l’espérance »

    Il aurait pu ajouter :

    « 2017 sera l’année de l’échéance et de la partance « 

    • Racisme, racisme…

      Les jardins de l’Empereur comptent 1 700 habitants, dont 50% d’immigrés :

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Jardins_de_l'Empereur

      disons 900. Soit 450 hommes, soit une soixantaine de jeunes hommes.

      Et les pompiers parlent de dizaines d’agresseurs.

      Donc même si une partie des agresseurs vient de l’extérieur…

      Si des pieds-noirs avaient caillassé les pompiers, que leur serait-il arrivé ? Si une partie des Corses de souche s’amusaient à en insulter une autre, que leur arriverait-il ?

      La qualité de minorité ethnique ne permet pas tout. Pour de vrais antiracistes, elle ne devrait rien permettre de plus que le comportement normal attendu des habitants.

      Donc que les caillassages de pompiers arrêtent, en Corse ou ailleurs, et on en reparlera. Mais d’ici là, ce n’est pas les Corses qu’il faut montrer du doigt.

  8. C’est curieux mais il y a deux ou trois ans j’avais dit que pour les dix ans des émeutes de 2005 on pouvait prédire en 2015, 150 morts la prochaine fois dans les rues de Paris ! A peu d’unités près je ne m’étais pas beaucoup trompé …

    Pour 2025 les chiffres que j’avançais étaient beaucoup plus élevés.

  9. Quand je pense que Goethe il y a deux siècles écrivait « Le Divan occidental-oriental » et que maintenant on me promet la crucifixion !

    ….

    Les Lumières dans le noir !

    • Claudel qui détestait les pédés et avait été horrifié qu’on puisse soupçonner son cher Rimbaud de relations contre-nature avec Verlaine appelait le grand chambellan de Weimar, « cet âne solennel de Goethe » !
      Goethe étant comme chacun sait agnostique et anti-chrétien par excellence.

      • André Breton aussi détestait les pédérastes ! Ce qui prouve qu’on peut être athée et intolérant en même temps.
        Comme les groupes dadaïste et surréaliste étaient plein de pédés (plus ou moins honteux et cachés comme Aragon, Crevel, Lorca, Dali etc), Breton a fini par se brouiller avec à peu près tout le monde !

        • Pourquoi essayez-vous de penser la littérature à partir de la situation d’homosexuel ? Je reste un peu gêné par cette forme de ghettoïsation qui n’est rien d’autre qu’une privatisation du discours littéraire.

  10. Et certains voient toujours en la Turquie le sofa magique qui réunira l’orient et l’occident ! Ils croient à Aladin et à sa lampe magique …

    « Le président islamo-conservateur turc, Recep Tayyip Erdogan, a évoqué l’Allemagne nazie d’Adolf Hitler pour défendre le système présidentiel fort qu’il veut instaurer en Turquie, a rapporté la presse turque.

    « Dans un système unitaire (comme la Turquie) un système présidentiel peut parfaitement exister. Il y a actuellement des exemples dans le monde et aussi des exemples dans l’histoire. On peut prendre l’exemple de l’Allemagne de Hitler », a-t-il dit aux journalistes jeudi soir, de retour d’une visite en Arabie saoudite, cité par les journaux. »

  11. Retour à l’Ecole.

    J’imagine que tout le monde connaît Kurt Vonnegut (Abbatoir 5, c’était lui).
    Quelqu’un se rappelle-t-il une nouvelle intitulée en français « Pauvre surhomme » ? Dans un univers proche tout le monde sera égal à tout le monde — vraiment égal, car la beauté supérieure sera éradiquée, les performances supérieures impossibles, ‘intelligence supérieure artificiellement limitée.
    Et quand on a les trois à la fois, on est mal.

    J’ai retrouvé la nouvelle — en anglais, désolé pour les on anglicistes. Un petit chef d’œuvre qui a dû inspirer la réforme du collège :

    https://archive.org/stream/HarrisonBergeron/Harrison%20Bergeron_djvu.txt

    Et ça a été écrit en 1961… Meirieu entrait en adolescence.

    • Ce serait ainsi à cette époque que Diana Moon Glampers aurait fait greffer un limiteur d’entendement dans l’oreille interne de notre brave Meiriol ?

      La Handicapeuse Générale de 2015, ce serait Mââme Florence ?

      Terrifiant !

    • Mérieu a-t-il évolué ? Sur l’école je parle…Très amicalement perdu mail : très bonne année. J’ai beaucoup apprécié cette chronique aussi.

  12. Propos de Pierre Legendre intellectuel français inclassable, plus connu à l’étranglé, nul n’est et cætera… :

    « Les attentats à répétition sont-ils également le fruit de cette crise de l’intégration? En quoi est-ce lié à l’affaiblissement de l’État?

    Quant à cette question de l’intégration et de la désintégration de l’Etat, je vise évidemment la France, mon pays, traditionnellement accueillant. La crise de l’intégration, ça ne veut rien dire à mes yeux. Après tout, l’État est une caisse de résonance, et de nos jours de quoi résonne-t-il? Bien que ça commence à déchanter chez les responsables affrontant les violences djihadistes, il n’est pas question de faire retour sur soi, sur la dévalorisation de l’autorité quand il s’agit de secourir des jeunes en déroute, sur le manque d’exigence dont sont victimes tant d’écoliers et collégiens. Et caetera.

    Je n’ai cessé de fréquenter les institutions ayant particulièrement à dire ceci. La déséducation est devenue une politique, dont on recueille aujourd’hui les fruits. Je réprouve le fondamentalisme sous toutes ses formes, y compris quand, par exemple, au sommet de l’État républicain-laïque, on s’est permis, à l’adresse de lycéens, de faire l’apologie de la provocation des Femen manifestant dans la fameuse Église du Sauveur à Moscou, que Staline en son temps avait rasée pour la transformer en piscine…. Et de surcroît, de faire émettre le timbre de Marianne sous les traits d’une Femen!

    Si c’est ça l’intégration, elle veut dire une désintégration avancée de l’État lui-même. En ce cas, je dis qu’on prépare les djihadistes de demain ou alors que, tout simplement, la jeunesse est poussée à vivre déboussolée.

    Encore un mot, puisque j’ai évoqué la terreur djihadiste. Ces temps-ci, j’entends un mot étrange: déradicaliser. Il m’a fait penser (et je ne suis pas le seul) à dératiser…. Sans doute ai-je la tête à l’envers, mais je demande: qu’est-ce que ça signifie exactement? Après la guerre, on parlait de lavage de cerveau. Je ne connais pas la méthode que suppose la déradicalisation chez les spécialistes qui la pratiquent. Et qu’est-ce que ça vaut au-delà de quelques jeunes égarés qu’on ramènera au bercail républicain? Et les autres? De même qu’on n’a pas vaincu le nazisme par des arguments, mais par les armes, on ne viendra pas à bout de l’épidémie de ceux qui se donnent pour idéal le meurtre, par des mesures à caractère symbolique.

    Une fois de plus, je constate qu’il n’est pas question de s’interroger sur la racine du mal, cette désintégration dont j’ai parlé. Enfin et pour en terminer, je félicite le conseiller en Com qui a fabriqué le slogan infantile «mariage pour tous». Au moins ça, c’est une trouvaille, une formule qui tape dans le mille, à notre époque où les pouvoirs de tout poil attendent des résultats en traitant l’opinion publique comme une foule de pré-adolescents. »

    Tout l’article ici :
    http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2015/12/31/31001-20151231ARTFIG00181-pierre-legendre-etat-la-desintegration.php

  13. Intégration, désintégration
    radicalisation, déradicalisation
    c’est comme en théorie des cordes: on constate une anomalie conforme à la théorie, on cherche aussitôt une échappatoire pour annuler l’anomalie, suffit de changer les paramètres de la société d’accueil malléable comme un caramel mou, sauf que la France multiculturelle est devenue pour sauver les apparences de cette théorie multidimensionnelle foireuse un Calabi-Yau invivable.
    Essayez de vivre là-dedans:
    https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/cb/Espace_de_Calabi-Yau.PNG/220px-Espace_de_Calabi-Yau.PNG

  14. Allez une chanson pour Brighelli cet âpre révolutionnaire en chambre :

    « Elle est née dans le Paris 1790
    Comme une rose épanouie
    Au jardin des fleurs de lys.
    Marianne a cinq enfants
    Qu’elle élève de son mieux
    Marianne a maintenant
    Quelques rides au coin des yeux.

    Dieu ! Mais que Marianne était jolie
    Quand elle marchait dans les rues de Paris
    En chantant à pleine voix :
    « Ça ira ça ira… toute la vie. »
    Dieu ! Mais que Marianne était jolie
    Quand elle embrasait le cœur de Paris
    En criant dessus les toits :
    « Ça ira ! Ça ira ! Toute la vie. »

    PPC Michel Delpech

    • On comprend bien que les intellos préfèrent culbuter Marianne que culbuter les barricades ! Surtout par temps de neige et de givre … c’est plus chaleureux !

  15. L’avantage c’est qu’en terre d’Islam il n’y a pas besoin de faire la révolution : l’islam étant un coup d’état permanent contre la raison !

    Vous savez un peu comme l’Espagne, le Portugal et les pays sud-américains dont l’histoire aux 19e et 20e se résument en coups d’état militaires où le général Tapioca remplace le général Alcazar !
    Un coup de sabre, un coup de goupillon …

    • Sur la même page, vous trouvez une publicité vous incitant à défiscaliser dans l’immobilier…

    • Affligeant… Que de raccourcis… Il raisonne comme un ado enragé.
      En gros chaque victime d’attentat devrait avoir pour épitaphe « Starbucks m’a tuer » ?

      Ce petit monsieur encore moins intelligent que les clients de starbucks ^^ oublie que notre pays déroule le tapis rouge (pour ne pas dire se prostitue…) aux mêmes saoudiens et qataris soupçonnés de financer daesh.

  16. « Vingt et une personnes sont mortes de froid au cours du week-end dernier en Pologne où les températures avoisinaient moins 20 degrés Celsius dans certaines régions, informe aujourd’hui le Centre gouvernemental de sécurité nationale (RCB). « 12 personnes sont mortes au cours des dernières 24 heures. Et nous avons enregistré neuf autres victimes la veille », a déclaré Bozena Wysocka, porte-parole de RCB. Ceci porte à 39 personnes le bilan des victimes du froid enregistrées depuis le 1er novembre, a-t-elle précisé.
    La police a appelé les Polonais à rester vigilants et à réagir à la rencontre de personnes menacées d’hypothermie, principalement des sans-abris. Par ailleurs, dans le massif polono-slovaque des Tatras, 14 personnes sont mortes depuis Noël, principalement après avoir glissé sur des pistes sans beaucoup de neige mais gelées et traîtres pour touristes sans grande expérience.

    Cet hiver, comme l’année passée, la vague de froid est arrivée très tard mais brusquement en Pologne, où jusqu’à la semaine dernière les températures étaient particulièrement clémentes pour la saison. L’hiver dernier, aussi inhabituellement doux, environ 77 personnes sont mortes d’hypothermie dans ce pays de 38 millions d’habitants. »

    C’est étonnant avec les températures caniculaires qui règnent au pôle Nord ! On nous aurait menti ?

    Tenez vous bien ! Il semblerait que les journalistes de la presse soient des ignares : ils ne savent pas que le froid tue ! L’alcool aidant qui ne donne qu’une impression passagère de réchauffement … la petite marchande d’allumettes faisant foi !

    En vérité je vous le dis : les conditions climatiques extrêmes sont fatales à l’homme !
    Et je n’ai pas eu besoin d’aller chercher mon inspiration dans les tables de Moïse ou les rescrits du grand ayatollah de Qom !

    ….

    Dieu vous aidera en vous donnant un climat tempéré, doux et humide !

    • 99,99% des gens qui causent sur le climat ne sont jamais allés ni au pôle Nord ni au pôle Sud ! Quand Nicolas Hulot aura hiverné pendant 6 mois en Arctique ou en Antarctique il pourra alors causer sur la survie de l’homme en milieu hostile !

      Même en Islande qui se situe au niveau du cercle arctique et pourtant soumise au Gulf Stream et où il ne fait jamais très froid, l’homme ne vit que sur les côtes (1/3 de la population dans la capitale), l’intérieur est un désert de glace et de feu et de landes où le vent venu de l’océan souffle presque constamment !

    • On continuera à vraiment enseigner dans des cryptes que les maigres zipéaires de la nuit chercheront en vain pour les pénétrer.

  17. Merci pour cet article.
    On retrouve cette humanité de Mankell dans ses polars. On s’identifie ainsi à Wallander, anti-héros, parfois fort, parfois faible et mélancolique, parfois plein de contradictions. Ce sont mes meilleurs romans policiers car Mankell creuse l’intériorité de ses personnages.

  18. Excellent, en effet!

    J’en extrais ces deux passages :

    « Certes, les moyens classiques de manifester sa grogne, comme l’appel à la grève des syndicats opposés à la réforme n’ont pas eu le succès souhaité par leurs organisateurs. »

    « À moins que, dans un sursaut de lucidité, l’Élysée et Matignon ne viennent, comme dans l’affaire de l’état d’urgence, remettre les pendules à l’heure avant qu’il ne soit trop tard. »

    Non seulement les « moyens classiques » « n’ont pas eu le succès espéré », mais cela a été une véritable débâcle. La manif du 10 octobre, qui devait être « massive » et jeter la réforme aux oubliettes, a été en réalité une petite sortie dominicale de quelques milliers de personnes. Autant dire, un immense succès pour la ministre! Il faut dire que l’argumentaire des syndicats est trop misérable et incertain pour espérer mettre les profs dans la rue !
    Sur la « remise des pendules à l’heure avant qu’il ne soit trop tard », Luc Rosenzweig sait bien qu’il ne croit pas un mot de ce qu’il écrit. La réforme du collège est une exigence de Bruxelles, donc…

  19. Il y a ceux qui savent et qui font les choses et il y a ceux qui font semblant de savoir et n’avoueront jamais leur ignorance !

    Les conservateurs de musée sont une espèce de race aristocratique d’ignorants ! Leur savoir académique est impuissant …

    J’ai vu l’autre jour une émission où l’on parlait de la civilisation égyptienne ; on pose des questions simples à des conservateurs du Louvre sur le modus operandi des artisans et des architectes égyptiens : ils restent bouche bé !

    En vérité des ingénieurs qui ne sont pas archéologues sont bien plus compétents pour poser les vrais problèmes !
    Je sais de source sûre que la géométrie est née en Egypte ; notamment à cause de problèmes d’arpentage après les crues du Nil il faut refaire les limites des propriétés ; la conclusion que j’en tire c’est que les anciens Egyptiens ont inventé des instruments de mesure géométrique ; il est d’ailleurs probable que les Grecs ont largement puisé dans le corpus de connaissances des Egyptiens !
    Les sculptures monumentales de l’Egypte ancienne par leur parfaite symétrie montrent que leurs maîtres d’œuvre dominent non seulement la géométrie plane mais aussi la géométrie dans l’espace à trois dimensions !
    Idem pour les pyramides !

    Que nous n’ayons pas conservé de traité de géométrie et d’arpentage de l’ancienne Egypte ne prouve pas que nos Egyptiens n’avaient pas consigné leurs connaissances quelque part. Que nous ne connaissions pas leurs outils de précision ne prouve pas qu’ils n’en avaient pas !

    Le bavardage académique est l’ennemi de la vraie science !

    Il y avait des écoles dans l’ancienne Egypte où l’on transmettait le savoir ; ces écoles d’application nous restent inconnues.
    Un savoir empirique qui se généralise devient une théorie.

    • Pour vous faire toucher du doigt le problème je peux vous raconter une petite histoire qui se passa à Rueil-Malmaison il y a quelques années : un professeur de technologie du lycée professionnel de Rueil habitait une maison à Rueil, un week-end il veut effectuer des travaux et creuse une tranchée devant sa demeure, tant et si bien que la tranchée s’effondre sur lui et qu’il meurt étouffé ; la règle que tout conducteur de travaux publics connaît c’est que si une tranchée a une hauteur de plus d’un mètre on doit étayer !

      Le savoir académique de ce professeur était inutile : il lui manquait le savoir empirique du professionnel !

        • Dostoievski avait prévu le coup :

          « Les travaux forcés tels qu’ils existent actuellement ne présentent aucun intérêt pour les condamnés, mais ils ont au moins leur raison d’être : le forçat fait des briques, creuse la terre, crépit, construit ; toutes ces occupations ont un sens et un but. Quelquefois même le détenu s’intéresse à ce qu’il fait. Il veut alors travailler plus adroitement, plus avantageusement ; mais qu’on le contraigne, par exemple, à transvaser de l’eau d’une tine dans une autre, et vice versa, à concasser du sable ou à transporter un tas de terre d’un endroit à un autre pour lui ordonner ensuite la réciproque, je suis persuadé qu’au bout de quelques jours le détenu s’étranglera ou commettra mille crimes comportant la peine de mort plutôt que de vivre dans un tel abaissement et de tels tourments. Il va de soi qu’un châtiment semblable serait plutôt une torture, une vengeance atroce qu’une correction ; il serait absurde, car il n’atteindrait aucun but sensé. »

          C’est dans Souvenirs de la maison des morts.

          • Merci pour ce beau texte, je ne connais pas ce roman. Je souhaite à tous les damnés du travail à la chaîne abrutissant d’avoir une conscience assez aigüe pour rejeter ce simulacre de vie enfermée dans la répétition sans sombrer dans la folie suicidaire ou meurtrière.

      • L’inverse se rencontre très souvent : le maçon de base qui bétonne des piliers de 30×30 pour tenir une petite terrasse de rien parce qu’il ne sait pas calculer et penser une structure.

        Yenhadé qui, si on leur avait donné le pont de Millau à construire, auraient commandé l’intégralité de la production annuelle mondiale de béton.

        Remarquez, on ne sait jamais, ça peut être utile pour poster, bien serrés, des AMX 30 pour protéger l’Aveyron de l’invasion des hordes barbares qui ne manqueront pas de la guigner un de ces quatre.?

        • Il en faudra pour défendre le restaurant Bras, inclus dans le musée Soulages, à Rodez — actuellement en vacances, mais réouverture début février — je vous le conseille !

          • Oui. Rodez est une petite ville qui vaut qu’on s’y arrête un ou deux jours * mais, pour la bouffe, je recommande plutôt la maison mère à Laguiole.

            C’est plus cher (environ 250 € par personne) mais ça ne s’oublie pas. Rien que la salade gargouillou, par exemple.

            NB : je propose le rétablissement de la peine de mort par absorption de champignons vénéneux pour tous les sinistres khonnards qui passent leur temps à photographier le contenu de leur assiette avec leur ipadpodpidpafdanstatronchedecake.

            Aucune circonstance atténuante.

            * voyez aussi le petit musée municipal dont la visite est couplée à celle du musée Soulages

        • En 1994 il a publié « Etienne Jamet alias Esteban Jamete sculpteur français de la renaissance en Espagne condamné par l’Inquisition ».

          Quoiqu’intensément catholique Turcat devait avoir quelque remords !

        • … brillants débuts … je comprends votre aigreur perpétuelle ; à 25 ans vous étiez un jeune agrégé prometteur, on attendait de vous quelque chose et vous êtes resté toute votre vie professeur pour lycée de jeunes filles !

  20. Jamais vu une rentrée plus morose: les voeux de nouvel an avaient beaucoup de mal à franchir des lèvres serrées.
    Il faut dire que le métier de dompteur, sans fouet ni trique, a de quoi épuiser le plus vaillant des petits soldats de l’EN.
    Conjuguons cela avec la crise du demi-siècle du mâle, l’état pathétique de l’état ( redondance voulue) et la multiplication biblique des petits trou-du-cul non éduqués que nous avons au collège: le mélange est détonnant. Fuir ou subir, il faut choisir.
    Et merde!

  21. « la multiplication biblique des petits trou-du-cul non éduqués »

    La multiplication des pains dans la tronche : la solution miracle ?

    • C’est la solution-miracle qu’on voit se produire le plus souvent dans tout bon commissariat de Police.

  22. «Einige Mädchen wurden wie Vieh gejagt»
    Sex-Attacken erschüttern Deutschland: Mindestens 80 Frauen wurden in der Silvester-Nacht in Köln und Hamburg von mehreren Tätern an Brüsten und im Intimbereich betatscht.

    Es ist die Horror-Vorstellung einer jeden Frau: Opfer eines sexuellen Übergriffs zu werden. Nahe des Kölner Bahnhofs ist dies in der Silversternacht gleich mehreren Frauen widerfahren. Die Polizei spricht in einer Pressekonferenz von Hunderten Tätern.

    Die Übergriffe seien aus einer Gruppe von etwa 1000 Männern heraus erfolgt, zitiert die «Süddeutsche Zeitung» Polizeipräsident Wolfgang Albers….

    • Après les proxénètes, dealers et gangsters en tout genre , voici les agresseurs sexuels en bandes organisées… terrifiant…

  23. Sourions, chantons, vivons, courons cueillir le gui!
    Par Machiavel, voilà un autre miracle annoncé à coups de corne de brume, la troisième pêche miraculeuse des 500000 chômeurs pris dans les bassins de la catégorie A vont se retrouver dans les filets dérivants de la catégorie D.
    Ivresse des sondages, cuitée incontrôlée de l’équipage du pédalo capitaine compris, pour le plus grand malheur des passagers:
    http://www.lefigaro.fr/politique/2016/01/04/01002-20160104ARTFIG00264-francois-hollande-dos-au-mur-sur-le-chomage.

  24. A votre avis qui est le plus brillant ? Le nommé Dugong qui a obtenu sa peau d’âne à 25 ans et en est resté là toute sa vie ou Léon Bollée qui n’avait aucun diplôme et a inventé ce que l’on sait à l’instar de son père Amédée Bollée ?

    Dois-je rappeler l’histoire de la Silicon Valley ? Steve Wozniak interrompt ses études et co-fonde Apple avec Steve Jobs . C’est d’ailleurs lui le génie informatique !
    Je peux multiplier les exemples !

    Il y a certes des professeurs qui déclenchent des vocations mais la plupart sont des terres arides !

    J’ai parlé récemment de la disparition de Ian Murdock ; il travaillait sur Debian qui est une suite de Linux ; Linus Torvalds eut une querelle célèbre avec un professeur d’université Andrew Tanenbaum au sujet de la fondation même du noyau de Linux ; c’est le jeune Linus qui eut le dessus …

    L’autorité d’un diplôme face à une invention ? Elle est nulle.
    Les professeurs de physique d’avant l’ère quantique n’ont jamais réussi à comprendre la logique quantique !

    Vous saurez que quand on doit inventer quelque chose on est tous à égalité ; il n’y a pas de supérieur ou d’inférieur, on doit refaire ses preuves à chaque fois !
    Messieurs les docteurs en Sorbonne la roche tarpéienne du charlatanisme vous guette à chaque instant !

    • Brighelli est suffisamment lucide pour savoir que malgré son agrégation et son passé de normalien il n’est ni Balzac ni Stendhal !

      Je salue son absence de charlatanisme d’ailleurs ! Il ne cherche pas à en imposer aux inventeurs de formes littéraires !

      Comme disait Appelle : Pas plus haut que la chaussure cordonnier !
      Soyez de bons cordonniers mesdames et messieurs les professeurs, de bons éveilleurs de vocations peut-être mais ne posez pas aux génies incompris !

  25. Vous savez avant qu’on fonde des chaires universitaires en grand nombre la plupart des géomètres étaient des amateurs comme Descartes, Pascal et Fermat !

    C’est très tardivement que les mathématiques sont devenues une carrière à plein temps.
    Ne confondons pas carrière et vocation voulez-vous !

  26. Franchement sans vouloir enfoncer le clou sur le cercueil l’exemple du viaduc de Millau est un monument de crétinerie et de suffisance ! Vous imaginez un maçon se proposant de construire un tel chef d’œuvre de génie civil ?
    Je ne connais pas un seul maçon sain d’esprit se proposant de construire une seule tour de Babel en briques !
    Vous savez les gens de métier connaissent leurs limites et les moyens de ce qu’ils peuvent réaliser.
    Bien entendu il y a toujours quelques fous furieux – mais on en trouve peut-être davantage dans les travées d’Alma Mater !
    Est-ce que les cent mille pages écrites de Philippe Meirieu ne sont pas un exemple criant de folie furieuse ? Un salmigondis verbal qui n’a même pas l’excuse du beau ?

  27. « Un salmigondis verbal » est le mot !
    Chez Meirieu, une phrase compréhensible est fausse !

  28. Bonsoir

    Je vous souhaite une heureuse année à tous !

    Que pouvons-nous vous souhaiter à notre hôte JPB ? D’être entendu par Najat ? Si je puis me permettre, écrivez-lui donc une nouvelle lettre en optant pour un style très basique qu’elle serait capable de comprendre…

    Vous n’êtes pas seul dans votre combat, je vous ai dégoté un allié :

    http://insolentiae.com/2016/01/03/les-88-milliards-de-la-honte-de-leducation-nationale-en-france-ledito-de-charles-sannat/

    Pour la petite histoire, l’enseignante de mon fils -en CM2- a averti la classe que le 2nd trimestre serait difficile car ils allaient rerererevoir… le passé composé !..
    Elle les prépare donc psychologiquement à voire leur moyenne baisser.
    Je suis l’une des rares ici à ne pas être enseignante aussi vous demandé-je : quid du plus-que-parfait, passé simple, futur antérieur etc… aux oubliettes ?!

    • J’ai lu ce billet : je suis désolé de devoir dire qu’il est consternant de vacuité. Rien n’y est dit de manière claire, c’est une virevolte autour du pot, sauf à voir la vidéo, ce que je me suis bien gardé de faire. J’eusse préféré un exposé théorique solidement étayé, et non ce texte répétitif autour des 118 milliards « gaspillés ».

  29. Il va y avoir une femme à la tête du Cern à Genève : c’est une spécialiste des trous dans la matière !

    N.B Attention violer les secrets de l’univers ne vaut pas licence sexuelle ! Gare aux bombes sexuelles …

  30. Lu pendant le week-end, fini hier soir « Le Retour du professeur de danse » de Mankell, conseillé par un vendeur de la Fnac. Bonne découverte, bonne intrigue si on laisse le style de côté, tout le monde n’est pas Simenon. Mon vendeur de la Fnac que j’ai crû un temps acheté par l’éditeur me l’a présenté comme le « maître du polar » (pardon pour la formule creuse) qui montre les coulisses des sociétés nordiques moins flatteuses que l’avant-scène. Bon, quand on a un peu de pratique des parutions suédoises ou norvégiennes, on a l’impression qu’une seule main a écrit tous ces romans policiers scandinaves tant j’ai rencontré une similitude de ton, de genre, de trame dans cette littérature qui en devient lassante; idem pour leurs séries télévisées d’ailleurs, Wallander, commissaire trop humain pour être honnête dans lequel s’identifient les blancs hétéros déprimés par la cinquantaine en perte de valeurs culturelles qui vont retrouver leurs forces dans un multiculturalisme prôné par la Commission Européenne censé nous mener au Grand Bonheur Démocratique, voire !
    Je ne vais pas bouder mon plaisir, j’ai passé un bon moment de lecture, mais ça reste de la littérature jetable comme tous les prix littéraires décernés cette année en dépit du bon sens. Nous sommes des lecteurs comme les insectes attirés par la lumière de la nouveauté, difficile de s’inspirer de Montaigne lisant et relisant à l’envi tous les auteurs anciens de sa légendaire bibliothèque.

      • On dit « Mistral écrivain provençal » car il écrivait le provençal comme dans « Mireille » (traduction en langue française d’oil) considéré comme son chef d’œuvre !

        Mais ni Giono ni Pagnol ne sont des occitanistes !

  31. J’aime tous les néologismes ! Un jour il y aura une plaque « Galabru acteur gaudriolesque » ; après tout Raimu est bien resté dans la mémoire comme le comédien pagnolesque par excellence !

  32. Esprit de clocher es-tu là ?

    Quand on dit d’un écrivain qu’il est de tel ou tel patelin c’est plus ou moins satirique ; sauf si c’est un écrivain régionaliste ou un historien localiste !
    Claudel apprenant que l’Académie suédoise avait décerné le prix Nobel à Mauriac avait répliqué : Mais pourquoi ces protestants décorent-ils un écrivain provincial ?
    On ne dit pas Jouhandeau écrivain guérétois malgré Chaminadour !

    ….

    • Boileau a écrit « Les embarras de Paris » alors on dit toujours ou souvent Boileau le parisien mais plus souvent encore l’auteur de l’Art poétique.

  33. Il y a trois jours Michel Delpech, aujourd’hui Pierre Boulez, aucun rapport sinon qu’un bonheur n’arrive jamais seul sans son Mahler.
    Citation du Maître en coup de marteau parti sans laisser d’étrennes du nouvel an aux éboueurs des écuries d’Augias:
    « Nous en sommes toujours au clabaudage putassier d’horribles dégénérés que leur inconscience rend innocents vis-à-vis de leurs immondices. »

  34. Vous avez mis du temps à vous en apercevoir, Driout, ou à le dire peut-être. Au deuxième post, sur l’autre fil, c’était déjà repérable même s’il a essayé de se refaire une nouvelle carte d’identité. C’est tendance, en ce moment…
    Bon, à quand un nouveau billet ?On s’enlise un peu dans les sables émouvants… On se lasse, on se lasse.

  35. http://www.lexpress.fr/actualite/societe/religion/defense-de-la-laicite-l-argument-choc-d-elisabeth-badinter_1751004.html

    Philosophe…
    Avec une caution pareille, mon âme de gauche peut, enfin! s’épanouir. Merci Madame, vous mîtes, errant, un certain temps à rencontrer la réalité du populo, mais il fallait le temps de la retourner, cette veste.
    Les lecteurs du Monde pourront laisser libre cours à leur haine raciste, jusqu’alors contenue par les barbelés rosâtres de vos amis au pouvoir.
    Qu’est-ce qu’on s’amuse!

    PS: Camus était-il un écrivain pied-noir?

  36. Té, un mec qui partait à la pêche doublement équipé:
    « Peu à peu nous prenons l’habitude du recul et de l’humiliation, à ce point qu’elle nous devient une seconde nature. »

Comments are closed.