greta-thunberg-discoursPeut-être vous rappelez-vous Marie Alacoque (1647-1690). Mystique attachée au mystère du Sacré Cœur de Jésus, elle fait partie de ces bienheureuses qui, habilement manipulées par les Jésuites (en l’occurrence Claude La Colombière, 1641-1682), réorientèrent la politique française autour de la Révocation de l’Edit de Nantes (1685). Mais vous vous souvenez sans doute de Bernadette Soubirous (1844-1879), à qui la Vierge apparut 18 fois à Lourdes (nous lui devons de savoir que Marie parle occitan), ce qui a permis à l’Eglise de réactiver le sentiment religieux dans la France post-révolutionnaire. Les témoignages de Catherine Labouré, à qui la même Vierge est apparue rue du Bac juste avant la révolution de 1830, ou de Mélanie Calvat, à qui la sainte mère fit le même coup peu avant celle de 1848, ne s’étaient pas révélés totalement concluants, sur le plan politique. Mais face à une IIIe République obstinément laïque, l’Eglise put compter, dans le dernier quart du XIXe siècle, sur Thérèse de Lisieux — une aubaine, au moment où le pape Pie IX publie à la fois l’encyclique Quanta Cura et son Syllabus (1864), condamnations sans réserves de la séparation de l’Eglise et de l’Etat dont l’idée germait alors chez les vrais Républicains…
Ne nous moquons pas ; après tout, 1,8 milliards de musulmans croient que l’archange Gabriel est venu visiter un chamelier au VIIe siècle…

Mais ça, c’était avant.

-551172603311682824Désormais nous avons Greta Thunberg, zélote de la dernière religion à la mode, l’écologisme intégral — qui, comme le bronzage du même nom, ne laisse aucune espèce dans l’ombre, à part l’humanité.

Une spécialiste de Malraux me dit un jour que l’affirmation du plus célèbre des gaullistes opiomanes (« Le XXIe siècle sera religieux ou ne sera pas ») était introuvable dans l’œuvre de l’ancien ministre de la Culture, mais qu’il n’était pas exclu qu’il ait pu proférer la phrase, entre deux pipes. Quoique l’auteur de la Condition humaine préférât en général « spirituel » plutôt que « religieux », prenons au sérieux la citation, pour apocryphe qu’elle soit, ne serait-ce qu’en raison de son succès, qui signifie quand même quelque chose.
Nous assistons en effet à un retour (de bâton) du religieux depuis une quarantaine d’années. Les catholiques, avec la Fraternité de saint Pie X, ont ouvert le feu en 1970. Les sectes protestantes, avides de ramener à la foi les hippies dégénérés, sévissent un peu partout, et sont en passe de convertir le Brésil. Les Islamistes, confortés par les Frères musulmans et tous les cinglés du wahhabisme, sont repartis à la conquête du monde. Mais avec l’écologie profonde (deep ecology dans l’anglais d’Arne Næss, un autre Scandinave illuminé), nous avons droit à la version inspirée de ce qui aurait dû rester une science — nécessaire — des relations inter-environnementales.
C’est en suivant les consignes de ces activistes pas du tout fanatiques que Douglas Tompkins, par exemple, a racheté 810 000 hectares de Patagonie à des paysans déshérités qui se cassaient le dos depuis des générations à tenter d’arracher cette terre ingrate à une nature hostile, puis a cassé les canaux creusés pour assainir le sol, réintroduit les moustiques, qui méritent autant que nous de sucer le sang des pauvres, et finalement rendu les terres au gouvernement argentin, à condition d’en faire un sanctuaire à l’abri de l’homme, cet animal dégénéré. L’effort de dénaturation entrepris patiemment depuis la révolution néolithique, qui a fait des paysages des productions humaines, doit cesser. Le transhumanisme, c’est la sacralisation du diptère — que l’on voudra bien cesser de sodomiser. Back to the trees ! comme dit l’oncle du héros de Pourquoi j’ai mangé mon père — lecture indispensable s’il en est.

La menace du « bug de l’an 2000 » ayant fait « pschitt », les millénaristes du temps présent ont trouvé l’écologie pour alimenter les peurs irrationnelles propres à favoriser l’essor d’une nouvelle religion. Nous voici menacés d’une « sixième extinction », celle de l’Holocène. Nous n’étions pas là lors des précédentes, qui du coup nous passent un peu par-dessus la tête, même si elles ont fourni de jolis sujets au duo Crichton / Spielberg. Mais la prochaine, nous la vivrons en direct live — ou en direct death. Pour corser l’affaire, et conformément au schéma religieux, nous sommes sommés de nous sentir coupables de la disparition des pandas — alors que la récession continue de ces créatures incapables d’assimiler 90% de la nourriture spécialisée qu’elles ingèrent (le bambou) est la preuve formelle de la sélection darwinienne. N’importe : « C’est ma faute, c’est ma très grande faute… »

Manquait une icône féminine pour donner un visage à la prédication. Aymeric Caron — Philippulus le prophète, né chez Tintin et réincarné chez Ruquier — a beau se coiffer comme le Christ de Zeffirelli et se présenter comme le grand-prêtre du Végan, il donne envie de le traiter comme jadis les Florentins traitèrent Savonarole. Et comme mon boucher, qui est un homme raisonnable mais un peu vif, traitera les végans si d’aventure ils venaient lui casser les burnes et la devanture.
Mais une jeune blondinette suédoise, pas plus manipulée par les lobbies de l’écologie profonde que Marie ou Bernadette le furent par les Jésuites ; une gamine au discours soigneusement stéréotypé, appuyée par une presse bien-pensante (Libé, en l’occurrence) qui qualifie automatiquement d’extrême-droite tout ce qui n’encense pas la nouvelle idole, comme le raconte Marianne ; une lycéenne prêchant la grève de l’école et reçue en fanfare par l’Assemblée nationale, le 23 juillet prochain, dans ce qui est censé être le temple de la Raison ; une autiste Asperger — les plus chics — qui rappelle le vieil adage, Beati pauperes spiritu, — voici la prophétesse qui nous manquait. La troisième révélation de Fatima, c’est elle. L’apocalypse n’aura pas lieu quand un pape s’appellera Pierre, mais elle est à portée de main, et son annonciatrice se prénomme Greta — priez pour nous !

Qu’on me comprenne bien. Je ne nie en aucune façon que la Terre soit en phase de réchauffement. Cela fait des centaines de millions d’années que hausses et baisses des températures se succèdent, il fut un temps où le niveau des eaux mettait l’entrée de la grotte Cosquer à l’air libre, et l’âpreté du XVIIe siècle s’explique entre autres parce qu’il coïncide avec un petit âge glaciaire qui vit les moissons geler au mois de mai : une bonne occasion pour brûler vives quelques centaines de sorcières dont les débauches produisaient certainement la colère de Dieu… De même, je suis tout à fait persuadé que l’activité humaine n’a pu qu’accélérer un processus naturel, et que la consommation à tout prix (y compris à prix cassés) du capitalisme moderne a sa part dans cette frénésie calorique. Omnivore raisonnable, je suis tout à fait partisan d’une réduction de la consommation de viande — j’aimerais juste être sûr que toute l’humanité a l’opportunité de consommer des protéines animales, ce qui n’est pas vraiment le cas. Nous hésitons entre la niçoise et la côte de bœuf, alors qu’un bon tiers de l’humanité ignore l’un et l’autre.

Mais ce disant, je reste raisonnable. Cela ne fait pas du tout l’affaire de la secte apocalyptique qui occupe aujourd’hui les médias et la rue. Donner la parole à Greta permet d’occuper du temps d’antenne que l’on consacrerait, autrement, à des problèmes écologiques autrement actuels : par exemple, l’extinction des homards à l’hôtel de Lassay, ou la prolifération des poulets à chaque déplacement présidentiel.
Sommés de nous sentir responsables et coupables, nous sommes incités à prendre le train plutôt que l’avion : Sainte Greta l’impose aux journalistes qui viennent la visiter et recueillir la bonne parole, comme en témoigne justement Libé, frappé par la grâce au gré des quais de gare sur lesquels ses journalistes ont patienté en faisant leur examen de conscience. Et pourquoi pas à pied ? Pourquoi ces écolos ne rechargent-ils pas leurs portables à la bougie, au lieu de consommer de l’électricité produite par des centrales nucléaires ? Pourquoi persister à acheter des baguettes chez le boulanger et des laitues pré-lavées, au lieu de généraliser la cueillette des herbes sauvages — ce qui permet d’éliminer, dans une sélection absolument naturelle, les imbéciles capables de confondre le couscouil et l’aconit ?

La dérive vers le bas de l’école, depuis une bonne trentaine d’années, aura donc eu pour conséquence — entre autres — de jeter dans le bras des gourous de l’écologie (et dans ceux des djihadistes et de tous les fous de Dieu) des gamins auxquels on n’aura pas enseigné les bases d’un raisonnement cohérent et quelques connaissances élémentaires. Le délire actuel de nombre d’élèves — « c’est votre avis, ce n’est pas le mien » — est pain bénit pour les activistes qui entrent dans ces consciences évidées. Vu l’état de l’école, le glissement vers la deep ecology — ils sont allés profond, mais ils creusent encore — s’accentuera dans les années à venir. Je prévois de grandes processions de flagellants, des croisades peut-être, des massacres certainement — productions ordinaires des peurs collectives. Toutes les queues de civilisations ont vu une montée des sectes — le christianisme, qui était loin d’être unifié, à l’époque, a signé la fin de l’empire romain. L’écologie de Sainte Greta n’est jamais que le reflet de nos angoisses existentielles. C’est un symptôme de décadence. Un dégât collatéral. De quoi noircir du papier pendant l’été — à l’automne nous parlerons d’autre chose.
De l’amputation des futures retraites, par exemple.

Jean-Paul Brighelli

350 commentaires

  1. A l’occasion du cinquantième anniversaire du plus grand évènement technologique du XXe siècle : l’alunissage des hommes, j’ai essayé de faire un distinguo hier entre pari raisonnable et pari non-tenable dans un temps humain donné.
    En 1960 les experts en fusées comme Von Braun pouvaient affirmer à Kennedy qu’il était réaliste d’envoyer un homme sur la Lune d’ici à dix ans si on y mettait les moyens.
    Par contre aucun expert en biologie ne saurait aujourd’hui donner de date sûre du moment où l’humanité saura contrôler la prolifération anarchique des cellules qu’on appelle aussi cancer ou tumeur maligne. Dix ans, vingt ans, cinquante ans ? La mécanique cellulaire est tellement complexe qu’on ne sait pas évaluer la difficulté et le temps d’étude nécessaire.

    A fortiori le climat est une machine d’un niveau de complexité comparable à celui d’une cellule vivante.

    • Les babiologeux adore le très polysémique « complexité ». C’est quand même plus chic et plus profond que de proclamer « je n’y entrave que tchi ».

      Ces mystères nous dépassent…

      • Edgar Morin n’étant pas disponible aujourd’hui je le remplace au pied levé – appelez-moi mon père abbé comme le fait Flo et on se quitte bons amis.

    • @Pierre Driout – Et qui pour contrôler la prolifération anarchique de petits Africains qui ne tiennent plus debout chez eux et qui poussés dehors par des hordes de Chinois, qui ont acheté l’Afrique pas cher à ses roitelets, sont contraints de débarquer sur les côtes italiennes ou grecques pour aller manger et dormir quelque part ?
      Qui s’occupe d’écologie dans ce continent surpeuplé, indiscipliné, mais si riche de toutes ressources que sa conquête est irrésistible ?
      C’est bien ce qui poussait Hollande et Macron au Mali, et avant Sarkozy en Libye où Khadafi n’avait pas l’intention de lui céder son pétrole pour des cacahuètes, et alors Sarkozy a décidé avec Cameron d’aller le chercher lui-même.
      S’il s’en était tenu à la sagesse des Italiens, qu’il ne devait pas méprise comme ça, comme il aurait négocié tranquillement et tranquillement reçu sa part de pétrole! Mais non, Monsieur se croyait discriminé devant les Italiens, il a voulu sa part en la prenant d’emblée, quitte à provoquer le chaos: c’est réussi, bravo l’artiste du chaos libyen !
      C’est pourquoi, je pense, personne n’attend plus rien de ce Monsieur Catastrophe. Adieu, Monsieur !

    • il a dû reconnaître les élèves qu’il a brillamment formés à la physique et à la chimie, en leur lisant l’intégrale de Marx, Lénine Mao et Castro … on ne peux pas tout faire, y’a pas assez d’heures, et il y a quand même des choses prioritaires 😉

  2. « nous sommes incités à prendre le train plutôt que l’avion : Sainte Greta l’impose aux journalistes qui viennent la visiter et recueillir la bonne parole… »

    Sainte Greta n’est donc pas « visitée » que par la grâce ou le Saint Esprit mais aussi par des journalistes…

    • merci de laisser le St Esprit tranquille, il n’a absolument rien à voir dans ces c0nneries escrologistes !

      • D’acc.

        Comment comprenez-vous l’expression: « journalistes qui viennent la visiter. » ?

        • par charité chrétienne, et bicauze la loi à via, et d’autres lois liberticides, je ne répondrai pas 😉

          • Foin de la charité: Gretchen n’est qu’une petite conne à qui ont a promis le paradis écolo si son discours passait la rampe.
            Alors elle l’a répété, en lisant, puis les yeux fermés, puis en regardant droit dans les yeux son maître à réciter.
            Las! Gretchen la Tavausienne n’a fait qu’ânonner des platitudes: la fin du monde promise par la madone de Davos, si le monde ne se convertissait pas illico à l’écologisme radical, n’est pas pour demain.
            « Tu ne quaesieris … Carpe diem » ( Hor. O. 11)

  3. Le 19 juillet 2019 à 10 h 55 min, dobolino appelle notre attention sur Greta et dans l’heure qui suit le Maestro publie: » Sainte Greta,priezpour nous. »

    dobolino a-t-elle été visitée ?

    dobolino et le Maestro ne font-ils qu’un ?

      • En tout cas,ceux qui imaginent que Lormier n’est qu’une
        création fictive due au Maestro devraient sortir de leur délire.

        Lormier,en effet, s’est complètement planté en annonçant un billet sur Zineb ( « ça nous en fait toujours une de moins;quand on a 80 balais,on ne se met pas à sa fenêtre;son cadavre,qu’ils se le gardent,qu’ils l’empaillent,mais qu’ils ne viennent pas nous faire chier avec des contre-autopsies. »)

    • Ça, c’est une question perfide !
      Vous devriez savoir que TOUS les intervenants sont ici mes clones. Nous sommes en fait dans un système solipsiste, où les autres ne sont que la projection de mon esprit.
      Même Driout.
      Vous n’aviez pas vu ce film (fort bien fait) sur un tueur à personnalités multiples intitulé Split ? Il est sorti il y a une paire d’années.

      • Si Brighelli est un autre – cf Rimbaud – alors qui est le vrai Brighelli ? Hamlet au secours …

        • JPB ne peut être Sisyphe: il n’a pas de rocher à trimballer.
          Je reste un mythe éternel, JP un mythe errant.

      • oui, j’avoue, vous l’avez compris, et pourtant j’ai réussi à bien cacher mon jeu, en me forçant, moi JPB le militant maoïste, à feindre d’odieuses pensées libérales (par contre pour l’aspect anti profs, j’ai pas eu à me forcer …).

        Dugong, toi, mon vieux complice, pardonne-moi mes offenses, comme je pardonne aussi à ceux qui t’ont offensé, mais bon, il faut faire de l’audience, du spectacle, sinon, je ne gagne rien, et tu sais bien qu’avec les nombreuses pensions que je dois verser, j’ai besoin de cet argent …

        • tu peux pas imaginer le supplice que j’endure … le pire c’est quand je dois inventer un de ces infâmes calembours, moi, oui, moi JPB, le Jean-Paul que tu connais et admires, pour son érudition, sa culture, son goût …
          Saletés de pensions, que les femmes sont cruelles !

  4. Exercice périlleux que celui qui mêle religion, écologie politique et climatologie.
    Des parallèles faciles aux croisements douteux, la copie mériterait relecture, sur deux points a minima: extirper d’icelle la révulsion innée de l’auteur par rapport aux faits dits religieux, dans un soucis d’objectivité humaniste; éviter les ex-abrupto climatiques, car dire que c’est être au-delà des vérités scientifiques du jour ( lesquelles ne sont valables qu’en « l’état actuel des connaissances »).

    Sur ce, je me casse bien loin du magma marseillais et de sa plèbe pour qq jours bénis. P…je pressens un retour difficile dans la cité.

    • Vous ne vouplaisez pas à Marseille ?

      Mais c’est une nouvelle Alger;or vous pleurez encore la perte de l’Algérie -qu’on aurait pu garder,si ce salaud de De Gaulle n’avait pas trahi.

  5. Vous voudriez donc que Brighelli devienne enseignant en bondieuseries ? Le drôle de paroissien de l’éducation nationale qui visite les troncs locaux … et les hérésies douces de la pensée pour en faire son beurre particulier ?

  6. JPB aurait pu citer le Roi Darius qui faisait fouetter la mer Egée qui avait englouti ses navires ! Le comble de l’anthropomorphisation de la nature … lui prêter des desseins moraux !

  7. Il y a aussi ce genre de mysticisme oriental où il s’agit de former un grand-tout universel, de ne faire plus qu’un avec l’environnement ! En général il faut entrer en transes et se décorporaliser pour parvenir à ce genre de fin -imaginaire évidemment !

    Le mysticisme est tellement multiple ! C’est comme un cancer de l’esprit … former un tout avec l’évènement – communier avec Greta !

  8. Bonjour,

    Je souscris complètement à cet article. On baigne dans l’infantilisation obscurantiste d’une gamine manipulée. Il n’y a pas que M. Brighelli ni M. Alexandre qui dénoncent cette mascarade.
    Petite anecdote : j’enseigne le français dans un bon établissement donc je n’entends pas de phrase du type « c’est votre avis ce n’est pas le mien ». A la sortie de l’épreuve écrite du bac français, quelques élèves ont maugréé contre le sujet des filières S/ES (je fais bref, sur les arbres avec un poème d’Andrée Chedid en commentaire composé qui rendait hommage à la nature). Ma réponse fut sèche et brève : « pour une génération d’écolo en herbe, un sujet sur les arbres cela est fabuleux ! »
    En outre, si les adulateurs de l’ado écolo à la mode veulent suivre scrupuleusement ses recommandations, il faut arrêter de s’entasser sur les routes en direction du sud pour aller ensuite s’entasser sur les plages et dans les campings. La dictature du bermuda a fait suite à la didacture écologique !

    • « Le tourisme, c’est la religion du climat qui plie devant la religion du bermuda »

      Vous empruntez les formules sans citer leur auteur ?
      Elle aussi est donc un clone ?

      • J’ai mal formulé ce que votre citation formule très bien. Je ne connais pas cette formule. Ah ! la critique.

  9. C’est curieux cette tendance des masses à vouloir se bricoler une spiritualité de pacotille akakh. Les mêmes frôlent la petite secousse si ladite pisse-ritualité est teintée de masochisme de supermarché et de mauvaise conscience allégée en matières grasses.

    Greta, c’est Jeanne d’Arc au service de la Montagne de Brouzouf Mondialisée qui rêve de nous vendre de nouvelles nécessités bien propres sur elles.

  10. La poésie c’est bien ! Greta n’est pas un poète … c’est un intercesseur ! Elle apporte la petite lumière de la foi dans nos ténèbres de grands mécréants … elle serait prête à me faire brûler histoire de me faire toucher le vrai feu de sa foi en l’homme-naturel !

  11.  » Le XXIe siècle sera religieux ou ne sera pas ») était introuvable dans l’œuvre de l’ancien ministre de la Culture, mais qu’il n’était pas exclu qu’il ait pu proférer la phrase, entre deux pipes. »
    On peut donc supposer qu’il était vraiment au septième ciel 🙂

    • Louise de Vilmorin le menait souvent au 7ème ciel ! C’est peut être elle l’auteur de cette phrase.

      P.S L’autre jour j’ai envoyé un livre à Matthieu de Vilmorin à Verrières, le château familial de ces fameux pépiniéristes.

  12. Malraux n’a pas dit:
    « Le XXIe siècle sera religieux… ou spirituel… », mais
    « Le XXIe siècle sera mystique ou ne sera pas »,
    ce qui n’est pas la même chose.

    En revanche, il a écrit:
    « Je pense que la tâche du prochain siècle, en face de la plus terrible menace qu’ait connue l’humanité, va être d’y réintégrer les dieux »

    L’homme et le fantôme, André Malraux, Cahier de l’Herne, p. 436.

    • Quelle quantité ? A-t-il fixé une limite supérieure à ne pas dépasser ? C’est l’overdose qui fait le poison …

  13. Humanité … civilisation ! Ca en fait des gros mots qui ne s’avouent pas pour tels ! Dieu-pas dieu … dieu-pas dieu ..;

  14. Est-ce que je serais capable de pousser le charlatanisme jusqu’à me faire une chaire de ma parole ? Je ne le crois pas – dieu merci Dugong veille scrupuleusement sur ma discipline ! J’entends sa petite sonnette qui fait drelin-drelin dès que je m’aventure dans le métissage des pensées à la Michel Serres …

  15. Je reformule mon idée en termes les plus clairs possibles :
    – Le cancer est une maladie compliquée à juguler parce que la cellule vivante est une machinerie complexe – dont nous ne sommes pas les créateurs.
    Si nous étions les mécanos de la vie il nous serait plus facile de poser un diagnostic et de savoir où elle déraille !

    • Tout le monde a déjà compris que vous êtes un genre de cancer dans BdA.

      De là à vous khonsidérer comme « complexe »…

      • Frère Dugong n’hésitez pas à revenir souvent, j’ai tant besoin de votre secours spirituel dans des heures où le mal rode de toutes parts !

    • La machine de Turing le plus souvent ne trouve pas l’arrêt !

      Et le grand-machin me direz-vous ? A part les frères Bogdanov qui connaissent non-seulement le mot de la fin mais encore l’avant-mot du commencement on n’en sait rien du tout !

  16.  » Il est truffé de termes qui ne sont pas du pur dialecte, mais plutôt des régionalismes (pour citer deux exemples très fréquents, taliare pour guardare, regarder, spiare pour chiedere, demander). Ces mots, Camilleri n’en fournit pas la traduction, car il les a placés de telle manière qu’on en saisisse le sens grâce au contexte (et aussi, souvent, grâce à la sonorité proche d’un mot connu). »

    Alors, comme cela m’intriguait, je suis allée demander à ma prof d’italien, Italienne, de surcroît qui m’ a dit qu’il n’y avait aucune ambiguïté sur le verbe spiare ( en fait spiari ) qui n’est pas du régionalisme comme le dit le traducteur, mais du pur sicilien.
    Donc aucun fait de dérivation, mon hypothèse était fausse.
    Etrange que le traducteur parle de régionalisme dans ce cas précis.
    Fine della storia. Mais ces problèmes de traduction sont passionnants.

        • C’est normal. Cela arrive à tous les grands lecteurs de revues à la noix.
          Mais méfiez-vous, il paraît que la polyglossie combinée à la lecture intensive de revues comme Vogue fait tomber immanquablement les cheveux -:)

          • Vogue, c’est plutôt la galère, si vous voulez savoir, (oui, on sait, ma vie n’intéresse personne).

            Quant à Gala, il n’est pas distribué en Asie-Pacifique mais on a quelques nouvelles en ce moment d’une certaine commère qui y sévit et qui apprécie les homards géants et les gros poissons.

            Sérieusement , je suis d’accord avec vous au sujet de la traduction du passé simple. C’est vraiment bizarre.

          • Vogue Italia était mon préféré. De plus en plus d’anglicismes faussement élégants tuent l’élégance des photos. Ce magazine est devenu illisible.

          • n’oubliez pas le fameux numéro « spécial bonne bouche » que les connaisseurs appellent depuis Vogue haleine …

  17. Le sens dans tout cela ? La question qui tue … le sens à l’échelle humaine vaut-il mieux qu’un hypothétique sens universel ? Cette mathématique qui voudrait tout emporter avec elle ….

    • La mathématique universelle n’a pas de sens ! Puisqu’elle dépasse toute logique … c’est ce que le paradoxe de Gödel m’indique !

      • Je ne connais pas le paradoxe de Gödel mais les théorèmes d’incomplétude de Gödel .
        Vous ne devriez pas parler de mathématiques.
        Cantonnez-vous aux Beaux-arts.
        Les Beaux-arts sont un plaisir des dieux.

        Oui, …

  18. Etant un esprit simple je préfère les choses simples – mais pas au point quand même de vouloir être Greta ou Nègre !

  19. Le paradoxe de Gödel est le paradoxe le plus surprenant de toute l’histoire de la logique mathématique ! Ne vous laissez pas abuser : ce n’est pas un simple théorème parmi des milliers d’autres !

      • N’hésitez surtout pas à consulter un bon dictionnaire ! Cela peut vous surprendre ..; vous verrez !

          • Sovotrespè,je vous trouve un peu trop dogmatique;Littré donne comme acception numéro 10 du verbe surprendre: »faire éprouver le sentiment de l’inattendu,étonner. »
            Il cite Bossuet:

            « La cour qui lui préparait à son retour les applaudissements qu’il méritait,fut surprise de la manière dont il les reçut. »

            Vous n’iriez pas corriger bossuet,n’est-ce pas ?

            Si vous ne voulez pas EMPLOYER surprendre dans le sens d’étonner,nul ne vous en voudra mais vous ne sauriez interdire cet usage,consacré par les meilleurs auteurs.

            Lormier écrit toujours « clef » et non pas « clé » et trouve particulièrement savoureuse l’association clef USB mais jamais il ne songerait à blâmer ceux qui écrivent « clé. »

  20. André Malraux a dit : le 21e siècle sera religieux ou ne sera pas.

    Alfred de Musset a dit : il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée.

    Savonarole en conclut : au 21e siècle, une secte sera ouverte ou ne sera pas.

    J’apprécie modérément les critiques de JPB sur mon inspirateur florentin, ce grand réformateur.

      • C’était un précurseur, et son expérience de théocratie a mal fini, car il a voulu aller trop vite.
        Mais d’autres, plus malins, comme Oliver Cromwell et Calvin, ont transformé l’essai.
        Surtout Calvin avec cette belle république théocratique de Genève, qui nous a expédié JJ Rousseau, ce rebut de l’humanité.

        • Là, je suis tout à fait d’accord !
          Par ailleurs, Savonarole a obligé Botticelli à détruire une centaine de toiles « profanes ». Rien que pour ça il aurait dû être brûlé vif, au lieu d’être brûlé mort — et en détail.

      • Vous êtes certainement un Maitre en Littérature.
        Par contre, l’histoire, et surtout l’histoire des Idées n’est pas votre point fort.
        On ne peut servir deux maitres :
        Soit Sade, Soit Hérodote.

        • Bah tiens, vous faites bien parler histoire. Savonarole, et quoi qu’en dise wiki et contrairement aux deux autres que vous citez, n’était pas un réformateur.

  21. « …nous avons droit à la version inspirée de ce qui aurait dû rester une science — nécessaire — des relations inter-environnementales. »

    « inter-environnementales » c’est-à-dire entre plusieurs environnements ?

    Le terme « l’environnement » serait-il fautif ?

    Y aurait-il des environnements locaux et serait-il fallacieux de parler d’un environnement global ?

    (la pollution radio-active due à Tchernobyl s’est-arrrêtée aux frontières de la France etc.)
    Quel adjectif correspond au substantif « globe » (il s’agit du globe terrestre.)
    En anglais « mondialisation » se dit « globalisation » mais « global » signifie rarement « mondial ».

  22. Paradoxes.
    Y a-t-il un paradoxe de Villani ?

    Villani,menacé d’exclusion par ce qu’il appelle « l’appareil » du parti LREM déclare:

     » Je ne parle jamais sous la menace. »

  23. Le 19 juillet 2019 à 12 h 55 min, Pierre Driout a dit :
    JPB aurait pu citer … Darius qui faisait fouetter la mer Egée…

    Action typiquement locale;cela a-t-il provoqué un raz de marée à Tahiti ?

    Darius Milhaud en furie.

  24. « …Greta Thunberg, zélote de la dernière religion à la mode, l’écologisme intégral — qui, comme le bronzage du même nom, ne laisse aucune espèce dans l’ombre… »

    Une femme à poils peut-elle pratiquer le bronzage intégral ?

  25. Hommes de la Pampa (suite)

    Une grosse population (cheptel de 9 milliards de têtes dans moins de 20 ans), de gros besoins nutritifs (les mêmes), un anthropophagisme de raison s’imposera.

    Parallèlement, on verra le retour en grâce des techniques de salaison, de charcuterie et de séchage de la viande mais aussi des innovations incroyables dans le domaine de la conserve.

    Vive le boudin ! Vive le confit ! Vive le pemmican !

    PS : bien sûr, il faudra légiférer, surveiller et punir pour empêcher qu’on retrouve du vegan dans les farines animales.

  26. Vous savez c’est René Thom qui défendait l’impérialisme des mathématiques – consulter un bon dictionnaire un conseil avisé pour ceux qui seraient tentés par l’impérialisme à tout crin !

    • Comme d’hab, Durit prend sa prostate pour une lanterne. Thom a écrit ça dans un article sur le thème de l’interdisciplinarité :

      « Les mathématiciens ne devraient pas se laisser enfermer dans la tâche ancillaire
      de statisticiens, mais devraient apporter leur propre intuition dans la conceptualisation des autres disciplines. Autrement dit, je pense et je répète qu’un certain impérialisme interdisciplinaire du mathématicien est justifié – et que les mathématiques sont en fait la seule discipline où cette prétention puisse admettre quelque légitimité. Bien entendu, dans une telle forme de dialogue entre l’interdisciplinaire et le spécialiste, les chausse-trappes sont nombreux. »

  27. Un matheux sur son petit vélo va-t-il plus loin qu’une brute à deux pieds – vieux paradoxe déjà signalé par Michel Audiard dans Un taxi pour Tobrouk !

  28. Giec, la compil (suite)

    On se souvient que René Thom avait souligné par une vacherie, le caractère extrémal de la notion de « preuve » dans les sciences expérimentales contemporaines :

    « Lors de la publication récente dans Physics Letters de la Note annonçant la mise en évidence au
    CERN du boson intermédiaire, on a pu se demander combien de personnes au monde pouvaient pleinement apprécier le caractère convaincant du résultat : ce nombre n’était-il pas inférieur à celui des signataires * de la Note ? »

    Bien sûr, le GIEC n’est pas un organisme de recherche mais une association de nations qui, notamment, pond des rapports :

    « Un rapport du GIEC démarre toujours de la même manière : par un vote de l’assemblée générale, sur proposition du bureau. Cette proposition du bureau consiste en un sommaire prévisionnel (toutes les têtes de chapitre sont déjà prévues) des futurs rapports à remettre (un par groupe). Une fois ce programme approuvé, le bureau du GIEC sollicite comme auteurs, auprès des pays membres, des experts des domaines couverts. A raison de plusieurs dizaines d’auteurs par tête de chapitre, chaque rapport nécessitera donc la contribution de plusieurs centaines de rédacteurs, sans compter ceux plus nombreux encore qui feront part d’un avis sur les projets. »

    https://jancovici.com/changement-climatique/croire-les-scientifiques/quest-ce-que-le-giec/

    Jancovici signale :

    « On peut donc considérer que tout ce qui fait l’objet d’un consensus dans les rapports du GIEC peut être tenu pour une certitude. Il en va ainsi, en particulier, des conclusions suivantes :
    – la concentration de l’atmosphère en CO2 est plus élevée qu’elle ne l’a été sur les 800.000 dernières années,
    – cette augmentation entraîne un changement climatique dont l’une des caractéristiques (mais pas la seule) est une augmentation de la température moyenne de la planète au niveau du sol. C’est l’ampleur de ce réchauffement qui demeure un objet de débat, mais pas le fait que globalement le climat va changer et en particulier la moyenne des températures va monter. »

    Affirmations avec lesquelles on peut difficilement de pas être d’accord.

    Reste…. tout le reste… Et là…

    Manquerait plus qu’on découvre que Durit est un « expert » mandaté par le Lesotho.

    * Il y en avait environ 200…

    • « Le colonel Moutarde dans la bibliothèque avec le chandelier » ; c’est lui qui a tué le climat mondial !
      Verdict unanime du jury ;..

    • Manquerait plus qu’on découvre que Durit est un « expert » mandaté par le Lesotho.

      Non, non, il ne peut être partout, ces derniers temps il se passionne pour les paradoxes mathématiques.

  29. La Gretophilie : maladie vicieuse qui vous prend par les reins et vous remonte jusqu’à la dure-mère pour vous plonger dans un coma stupéfait.

  30. Cet article, comme d’habitude, ne répond pas à la question essentielle :
    A qui profite le crime contre l’esprit ?
    Quel est le mobile ?
    Flicage, diversion, ou profilage des débiles ?
    Peut-être les trois à la fois !

    • « Une spécialiste de Malraux me dit un jour que l’affirmation du plus célèbre des gaullistes opiomanes… »

      Les gaullistes opiomanes étaient-ils nombreux ?

      Le plus célèbre de TOUS les gaullistes était-il opiomane?

      Le superlatif n’est pas une notion si facile à assimiler.

      Je me souviens d’une dame, au bistrot (dobolino n’a pas le monopole des bistrots) qui au moment du passage aux « vingt cinq meilleures » années ne voulait pas comprendre que le calcul de la retraite sur les dix meilleures années était plus avantageux pour le retraité.
      Nous fûmes plusieurs à le lui expliquer.

      Rares sont les manuels de mathématiques écrits en français qui prennent le temps d’expliquer que LA borne supérieure est un minimum.

      • Oui, la phrase qu’on entend en terminale : « la borne supérieure est les plus petit des majorants ».

        Avec la vision * qui va avec.

        Et comme oncle René nous le rappelle, un théorème est « ce qui est l’objet d’une vision ».

    • Et en plus il n’y est pas question du port de la culotte.

      Saviez-vous que certaines femmes,dans certaines circonstances, ,certains jours ne prtent pas de culotte sous leur jupe ?

      • Je ne suis pas gynécologue, et je n’ai pas l’intention de le devenir, même si c’est une activité très lucrative.
        Mon fantasme était plus la rhumatologie.
        En effet, la cause des rhumatismes étant inconnue, et les traitements purement symptomatiques, la rhumatologie est une parfaite combine pour faire du fric sans se fatiguer, ni sans examiner de vilaines moules.

        • Pas de bol, le rhumatologue ne peut se défaire de certaines moules :

          « Plusieurs études ont démontré que la Moule à lèvres vertes et la Curcumine peuvent freiner le processus inflammatoire dans tout le corps, pas seulement dans les articulations. En théorie, le produit liquide à base de Moule à lèvres vertes et de Curcumine pourrait avoir un effet bénéfique sur les sources d’inflammation des muscles, des gaines tendineuses, des bourses synoviales et des capsules articulaires autour des articulations. »

          https://www.bougersansdouleur.fr/polymyalgie-rhumatismale/

          Il y a vraiment des boulots bizarres…

          • Grossière erreur de diagnostic, mon cher Watson !
            La moule à lèvres vertes relève du domaine de la dermato-venerologie, et non de la rhumatologie.

        • Faux sur toute la ligne.

          Mon rhumatologue,hélas retraité, expliquait fort bien nombre de douleurs articulaires par la mécanique; il soignait principalement par la prescription d’exercices;et ça marchait.

          Culotte:il n’y a pas que les gynécologues qui s’y intéressent.

          Fragment d’un dialogue amoureux:
          Elle venait d’arriver;il lui passa la main sous sa jupe; Mais tu n’as pas mis de culotte pourquoi ?
          J’ai estimé que ce n’était pas nécessaire.

          je ne sais si vous avez un peu fréquenté le Paris estudiantin de l’après-guerre..

          Il y avait Boulevard Saint Germain (pas loin de l’endroit où s’est construit l’Institut du monde arabe) un restaurant foklo qui s’appelait La Vieille Trousse.

          Une grande culotte était suspendue au plafond;et quand on laissait un pourboire,le serveur y jetait l’argent en criant  » Merci pour la culotte! » et les autres serveurs répétaient  » Merci pour la culotte! »

          « Prenez pas ça,c’est dégueulaaaaasse » quand on se renseignait sur un plat.

          Et puis: »si vous avez payé,vous pouvez dégager. »

          On n’avait pas grand chose mais on était plus heureux.

          Je ne serais pas étonné que le Maestro ait fait quelque repas,à la Vieille Trousse du temps où il rossait les flics du commissariat Maubert ou castorisait à la Mutu.

          Je pense qu’à son époque La Vieille Trousse existait encore.

          • « Culotte:il n’y a pas que les gynécologues qui s’y intéressent. » en effet, les fétichistes également …

          • Certes — mais pour le fétichiste, elle est rarement « de cheval »…

            Quant à la culotte de bœuf, je l’apprécie fort — en cuisson lente et en bœuf mode ou bourguignon. Pour la daube, je préfère la joue. Des précisions qui doivent faire frissonner d’horreur les végans qui s’aventurent ici — que le diable les emparouille et les endosque.

          • Il y avait l’équivalent rue de l’Ancienne comédie, où une vieille maquerelle régnait sur un resto à trois balles où les banana splits étaient baptisés « rêve de jeune fille ».

          • Ô Magistralissime, pour la « culotte de cheval », être fétichiste, n’empêche aucunement d’être zoophile … ce genre de profil doit se trouver, par exemple, chez les maris de femmes vétérinaires … 😉

            Sinon, pour ce qui est de la cellulite et des formes dégoulinantes, les BBW ont un certain succès … si on se réfère aux nombre de vidéos XXX, je ne vous apprends rien ! 😀

  31. « ne serait-ce qu’en raison de son succès, qui signifie quand même quelque chose. »

    Qui signifie peut-être qu’on aime répéter des formules dont on est incapable d’expliquer le sens…

    Presque tous les Français savent citer Shakespeare: « To be or not to be,that is the question »;combien peuvent vous dire de quoi parle Hamlet ?

    Creusons un peu; qu’est-ce donc qu’un siècle qui « ne sera pas » ?

  32. J’avais déjà écrit ici que le ratio numérique entre les surfaces émergées et la population mondiale se situait autour de 2 hectares par habitant.

    Qu’un quidam en possède 800.000 en Patagonie ne m’interdit pas d’acquérir une surface équivalente en Périgord (cela représente grosso-podo la surface du département de la Dordogne) pour créer une sorte de réserve sans véritable limite.

    L’île du docteur Moreau sur terre ! Voire les chasses du comte Zaroff ! Un vieux rêve d’enfant…

    J’ouvre fissa une cagnotte pour que vous puissiez khontribuer.

  33. Le cauchemar de JPB :
    Suite à une révolution islamique en France, il est obligé de quitter Marseille et de s’exiler à Genève, et de se convertir au calvinisme.
    Fini de rire !

    • Suite du cauchemar :
      Pour arrondir ses fins de mois, JPB fera guide-conférencier à Ferney-Voltaire.
      Il pourra briller devant des parterres de riches veuves cultivées, qui entreront en transe devant son éloquence virile. Mais attention au complexe d’Orphée !

  34. « j’aimerais juste être sûr que toute l’humanité a l’opportunité de consommer des protéines animales »
    (Dernière homélie de JPB essayant de nous faire vivre son rêve de l’uniformité déplacée.)

    Le véganisme n’entraine aucun souci de santé, ni pour l’homme ni pour la vache qui, j’en suis persuadé, se sent bien mieux en un seul morceau dans un pré qu’en petits bouts emballés sous vide à Intermaché. Moi qui sur le plan alimentaire ne me nourris que de protéines végétales, de fruits et de légumes depuis mes 15 ans –tiens, presque l’âge de Greta Thunberg et celui auquel je me suis coupé en enlevant la peau d’une tranche de saucisson avant de tomber délicatement dans les pommes, d’où mon végétarisme–, eh bien je n’ai pas mal tourné. À la cantine du lycée quand je sortais fièrement mon authentique boîte bento que Maman m’avait rapportée d’un voyage au Japon, pleine de quinoa et de tofu fumé (ma boîte bento, pas Maman), mes copains, qui engloutissaient leur hachis parmentier élaborés avec des pommes de terres stressées d’avoir été entassées pendant 6 mois dans des silos européens géants et tous les restes de jambon saisis dans les charcuteries pourries du coin en dépôt de bilan, me disaient qu’à force de bouffer des graines j’aurai la vie qu’un dindon. Sauf que c’est eux qui à la fin du repas allaient glouglouter dans les toilettes en vomissant leur bile pleine de graisse.
    Je rappelle que le déficit écologique est tombé début mai cette année, alors que dans les années 70 (cette époque de la Gallia Comata moustachue triomphante où 80% des gens ressemblaient à Brighelli jeune), c’était le 29 décembre !
    En 1961, le WWF qui s’intéressait déjà au panda –soit 58 ans avant le couple JPB/Brigitte Macron– disait que si tous les terriens vivaient comme les occidentaux, il faudrait 2,5 planètes Terre pour survivre. Donc, même si on prenait la tête de Lormier grosse comme 30000 melons de Cavaillon, qu’on la mettait en orbite autour de la Terre et qu’on partait tous vivre dessus, ça serait quand même compliqué, parce que les planètes Terre ça se reproduit aussi mal que les admirateurs des commentaires d’abcèsmaths sur BdA.
    Ainsi, on devrait expliquer au boucher –dont j’aimerais volontiers s’occuper de ses burnes comme il s’occupât de celles du taureau qui ne voulait pas se transformer en boeuf– de JPB qui lui raconte de la manière la plus contre-nature que s’il bouffe une côte de boeuf il va bander comme un taureau, expliquer à ce boucher de chez bouché qui n’a même pas compris que tordre la vérité n’est pas mentir à ses clients mais c’est l’étudier sans a priori afin qu’elle avoue, expliquer à ce boucher qui a le foie à genoux devant les lobbys de la viande tel le Pape François devant des pieds de migrants, expliquer à ce boucher donc que les végans ont une empreinte carbone 50% inférieure à celle du plus vulgaire viandard.
    Mais y’a pas que la viande dans la vie me direz-vous, y’a aussi les transports routiers qui polluent. D’où l’idée de mettre les camions sur les trains qui est plutôt bonne, sauf qu’esthétiquement le néon bleu ‘Jean-René du 58’ sur le pare-brise de la loco n’a pas le même effet que sur celui d’un 38 tonnes.
    Que faire alors ? Notre écosystème est à bout de souffle: plus d’oiseaux à la campagne, plus d’abeilles avec qui partager leur miel qui adoucit ma gorge et mes paroles douces comme des épithètes homériques; il ne va plus rester que des citadins repentis tels Duduche qui jouissent dans les derniers trous de taupe de leur campagne en regardant mourir leurs derniers morpions d’intoxication par les pesticides dans une dernière chatouille. Or ce n’est pas de cette semence dont la planète a besoin, mais de bonnes graines bio pour faire jouir le mangeur de quinoa que je suis afin que mon petit corps nerveux de chacal continue à claquer 100 pompes au sol en 2 minutes pour épater ma Bingbing bouche bée et extatique devant mes prouesses physiques avant que la soirée se termine dans une séance de pédalage sur nos vélos-smoothies, comme ceux qu’un jour pour me faire une surprise, elle avait loués le temps d’un week-end écolo qu’on avait passé à pédaler comme bobos grimpant la rue Lepic en vélib pour fabriquer nos smoothies à la seule force de nos mollets.
    Prenez en de la graine et arrêtez de bouffer les animaux !

    • Magie de la proportionnalité fantasmée (suite)

      1 pompe en 1,2 s = 2 pompes en 2,4 s = … = 100 pompes en 2 minutes = …

      PS : beaucoup d’hirondelles, espèce migrante sans papiers s’il en est, dans mon hameau. Elles ont eu la bonne idée de nicher massivement tout au long du toit d’un voisin, lui réservant le plaisir de leurs déjections qui s’étalent sur ses fenêtres. Elles anéantissent ce qui reste de mouches et de moustiques mieux que le Baygon vert. Il y a aussi des martinets qui s’amusent à être confondus avec les hirondelles par les bobos qui s’égarent parfois dans le coin (où on a la sagesse de les empêcher de nicher).

      • Les martinets sont de drôles d’oiseaux;vers le soir,ils dépensent une énergie incroyable,à voler dans tous les sens,à grande vitesse;de brusques changements de direction,des descentes en piqué,et parfois de brutales rencontres avec un carreau.

        C’est ludique ou quoi ?

    • Pour info, le véganisme tue les enfants, qui ont besoin de protéines animales dans le développement des neurones.
      Mais bon, qu’avons-nous à faire d’enfants… Déjà que les classes sont surchargées…

  35. Finalement, si nous pensons individuellement ne pas être complices de ce système d’élevage, d’agriculture, de croissance intensifs, c’est parce que nous sommes tous coupables de nous croire innocents des dérives qui constituent son essence (sans plomb) perverse.

    • – Ah bon ? Et le style de JPB, t’en penses quoi ?
      – Euh… je passe dans un tunnel, là !

  36. La seule façon de sauver la planète: être la mère porteuse de chacun de ses habitants et avorter direct.

  37. Ah si ! Un conseil de lecture pour l’été, celui d’un livre trouvé chez les grands-parents, peut-être le premier livre que j’ai lu: « Poupoune au pays des navets » de Trilby…Je sais pas pourquoi je vous dis ça…Hurkhurkhurk.

  38. Quittons-nous sur cette question: S’il s’édite autant de commentaires médiocres ici ou ailleurs, est-ce uniquement la faute des commentateurs ? Ou certains tauliers de blog auraient-ils senti qu’un filon de moindre exigence se profilait, et qu’autant y aller franco pour faire affoler le compteur de clics ?
    BJ à toussent !

  39. Enseignement de l’homéopathie maintenu dans certaines facs de médecine : « L’emploi traditionnel de très nombreuses souches homéopathiques, non abordées dans le cursus général pharmaceutique, nous semble justifier un enseignement complémentaire dans le cadre de la formation continue ».

    Le couple infernal marabout/apothicaire a encore de beaux jours devant lui. Notamment chez les vegans tristos qui absorbent de pâles gelules sexsexagintilliardes pour bander mou quand, dans un moment de lucidité, ils sont face au pôle sud de leurs pouffes et fantasment sur ce que certains oscillococcyx nomment.

    Encore un millénaire et, peut-être, peut-être, verra-t-on la lente émergence d’une médecine scientifiquement fondée ?

    https://www.youtube.com/watch?v=kN59h1Pv9DI

  40. Drame des identités multiples : une perruche qui ne rêve que de graines enfermée dans un corps de roquet à croquettes.

  41. On voit bien qu’Hervé est plus intelligent que Dugong ! Il s’est réfugié sur la côte ouest des Etats-Unis pour échapper aux Fennecs sur les Champs alors que Dugong s’est contenté du Périgord pour échapper aux dits Fennecs sur la Canebière ! Clairement la prudence souveraine est du côté de l’asticot pas du morpion …

  42. – Pour ou contre les pailles en plastique ?

    Je lance un débat parce qu’avec la concentration de QI qu’on trouve ici on va vite résoudre ce dilemme brûlant.

  43. Points sur les « i »

    « 1,8 milliards de musulmans croient que l’archange Gabriel est venu VISITER
    un chamelier au VIIe siècle… »

    « …nous sommes incités à prendre le train plutôt que l’avion : Sainte Greta l’impose aux journalistes qui viennent la VISITER … »

    Ces deux phrases du Maestro ont en commun le verbe VISITER.

    A-t-il le même sens dans les deux cas ?

    • Je crois que oui — dans mon esprit en tout cas.
      Mais dans un cas c’est l’ange qui descend, et dans l’autre les fidèles qui vont à la sainte…

  44. Quand je pense que quand mon grand-oncle René est arrivé à New York en 1921, les universités étaient interdites aux femmes et aux nègres ! Et que maintenant elles sont interdites aux blancs … surtout aux blancs du sexe masculin !

    • En un siècle quels progrès ont fait les Américains ! Directement de la sauvagerie à la barbarie nègre comme avait prophétisé Oscar Wilde dès 1880 !

    • les débats alakh (suite)

      Le racisme basique de Durit est-il imputable aux gènes douteux de ses ancêtres ou lui a-t-il été inokhulé ? Dans ce dernier cas, par quel canal ?

  45. Rapprochement ( peut-être forcé,mais certainement pas « fortuit ».)

    « …Il y avait l’équivalent rue de l’Ancienne comédie, où une vieille maquerelle régnait sur un resto à trois balles où les banana SPLITS étaient baptisés « rêve de jeune fille ». »

    « …Vous n’aviez pas vu ce film (fort bien fait) sur un tueur à personnalités multiples intitulé SPLIT ? Il est sorti il y a une paire d’années… »

    NB « split personality »: désignation en langue courante de la schizophrénie.
    Dans le cas de la maladie,comme dans celui de la glace à la banane, il y a séparation en DEUX parties;mais les personnalités multiples,c’est encore autre chose.

    Préposition DE; s’en méfier comme de la peste.

    Rêve DE grandeur; ce n’est pas la grandeur qui rêve.

    Rêve DE jeune fille;c’est la jeune fille qui rêve.

    A moins que… Si j’ai rêvé d’UNE jeune fille à la « pelle morbida » ,n’ai-je pas fait un rêve de jeune fille ?

    De quoi peut-on rêver ?

    Marcel (de la Recherche) rêve qu’il est « la RIVALITE entre Charles Quint et François premier. »

    Ca ,c’est fort .

    Rue de l’Ancienne Comédie…

    Comme dit le Maestro,il « y a une étude à faire sur… »
    …le Paris du jeune JPB;la rue de l’Ancienne Comédie est-elle sur le trajet entre la rue de Tournon (ou de Seine) où se tenait le « séminaire » Barthes sur le discours amoureux; et la piaule parisienne du cloutard ?

    Est-ce qu’en commandant un banana split, la jeune barthésienne exaltée qui avait eu l’heur de retenir l’attention du dit cloutard,signifiait son désir ?

    • J’habitais rue de Seine avec une créature.
      Saint-Cloud acceptait bien les greluches, mais c’était diablement loin — Gare Saint-Lazare puis 10 mn à pied jusqu’à la rue Pozzo di Borgo.

      • Aujourd’hui,il y a une gare RER,d’où l’on atteint la rue Pozzo di Borgho immédiatemedsnt;mais ça fait une belle jambe aux cloutards puisque Rome n’est plus dans Rome.

        De toute façon,une piaule rue de Seine,c’est plus adapté aux ébats qu’une turne à Saint Cloud avec des potes qui écoutent et commentent (j’ai pas dit kis’tripotent!)

        Quatre ans avec la même « greluche » ?

        Merci Maestro, de répondre si obligeamment à mes questions indiscrètes.

        • Non, du tout : nus aions passé le concours en même temps, elle Fontenay, moi Saint-Cloud, ça n’a tenu que jusqu’à l’été suivant — dissensions idéologiques, elle plutôt Trotski et moi Mao.
          Aujourd’hui Irène Théry.

  46. JPB était jeune dans les années 1970 ; curieuse époque pleine de rêveries utopiques où l’on parlait de mixité, sexuelle, raciale, cultuelle, sociale voire écologique et industrielle etc. Le règne des nez-creux du futur … des songes-creux !

    Franchement qui parlerait de faire cohabiter même virtuellement Dugong et moi ? Sur Mars avec Elon Musk ,

  47. Sue Finley qui est loin d’être une féministe enragée et qui à 82 ans travaille toujours pour la Nasa dit non sans humour que si la Nasa aime employer des femmes c’est que ça coûte moins cher que les hommes !

    • Nous sommes impatient de lire le commentaire que nous donnera en réponse Phelgde… Commentaires qui sont connus pour être des trésors d’ingéniosité procédant pour l’argumentation du concept qu’il aurait à défendre, sur le même schéma de réseaux et de canalisation d’idées que serait celui de l’alimentation en eau d’un canal : il va chercher sa matière très très loin. Procédé communément nommé « quand-on-veut-on-peut » et quand on connais le niveau d’acharnement du profil… Dans la même veine que ne le sont les 400 pompes en 4 mn de chaton, vous voyez le genre.

      Allons, mon vieux, un peu de courage !

      • En vérité, je vous le dis :
        Phledge n’est pas une personne, c’est juste un troll, constitué d’une clique de ringards malfaisants, qui zone sur des blogs libertariens, comme con-trepoints, ou le blog de nathalie.
        Ne nourrissez pas les trolls !
        Don’t feed the trolls !

    • pour une Sue Finley, combien de Flo … sa remarque est teintée d’humour, et gentiment provocatrice. Visiblement elle est comprise ici, au premier degré. C’était tellement prévisible …

  48. Pour en revenir au sujet du billet, cette nunuche post-ado me rappelle (pas physiquement, certes), cette petite fille que les barbus montrent au monde entier parce qu’elle récite des centaines de lignes du Coran d’affilée. Elle ne comprend rien, évidemment, à ce qu’elle dit, mais elle le fait bien… Elle est pakistanaise, je crois ?
    Il y a des vidéos assez gratinées sur elle.

  49. En 1969 fin de queue de la comète : année merveilleuse où on avait encore l’audace d’envoyer trois mâles blancs américains planter le drapeau sur la Lune !
    Quelle époque …

    • Si on vous mettait dans une Apollo, vous pleureriez votre mère au bout de 5 (cinq) minutes. Six, peut-être.

      A propos, avez-vous eu une mère ? On vous imagine tellement issu d’une lignée purement mâle dégénérée.

    • En 1969 ma tante Bernadette rencontrait l’américain Peter Telfair dans un bar parisien – après avoir fréquenté la haute société norvégienne de l’après guerre il était logique que dans cette année du triomphe américain – grâce à la technologie allemande des fusées – elle se tourne vers les USA !

    • Cette nuit-là, j’étais en Corse, et j’étais nuitamment sorti du camp où nous faisions de la voile, avec une greluche, et nous étions partis en boîte à Saint-Florent — danser, si je me rappelle bien, sur le Don’t let me down des Beatles.
      Chacun sa lune.

      • Sur Don’t let me down ?… hmm
        Tout une époque. On l’imagine danser. Les bras ondulent lentement, le corps se balance d’une jambe à l’autre, en patte deph’ et en sabot, la tête sertie d’un foulard mauve, pour s’arrêter sur le refrain secouant seulement la tête jetée en arrière, les poings serrés sur un corps aussi raide que la justice et en braillant : « don’t let me doooooown ! » (alors que le garçon n’en a cure, il nous dira avoir fait son affaire dans les broussailles – je dis ça, je ne dis rien)
        Sacré Jean-Paul, on apprend même qu’il a été Beatles…

          • Ceci dit JPB sur une piste de danse en 69 constituait un véritable appel au meurtre – le pendant masculin de Salomé, n’ayons pas peur. L’Avez-vous vu en photo avec pour seul cache-sexe une petite serviette éponge autour des hanches et sous le nombril recouvrant tout juste la salle de jeux et laissant deviner un p’tit cul sec et rebondit ? J’imagine le tollé en boîte. Et quelle autre issue possible pour une jeune greluche sans expérience ; Damn, there is only way : les buissons.
            De toute façon vous n’êtes pas une fille, Pheldge, vous ne pouvez pas comprendre. Fin de la conversation.

        • A votre age, vous découvrez cette évidence qu’il existe deux écoles :
          l’école académique et
          l’école buissonnière.

          Mieux vaut tard que jamais !

          • terminer dès le premier soir après quelques slows, en levrette dans les buissons, ou debout contre un mur, c’est pas très glorieux …
            Que je sois pas une femme, n’y change rien.

          • « Que je sois pas une femme, n’y change rien. »

            Si. Parce que même en vous prenant en élément de comparaison qui ferait apparaître quelques évidences – ça n’a rien de méchant juste la triste réalité – ça vous dépasserait encore.

          • « terminer dès le premier soir après quelques slows, en levrette dans les buissons, ou debout contre un mur, c’est pas très glorieux … »

            Y’a pas un jour où Monsieur ne claironne les combinaisons en latex, son expertise en film de gros boule et coup de fouet, – dans au moins un commentaire par jour sur bdâ, ça fait pas un pli – et il vient nous fait la morale : » Oui par derrière c’est plus sale que par devant, oui toussa, pas bô le premier soir ».

          • euh, vous causez de qui ? de JPB ou de mézigues ? Et figurez vous que j’ai quelques nièces et petites cousines, qui ne sont pas exactement minces (la Réunion 25 % d’obésité chez les jeunes …), sans pour autant se laisser grimper par le premier venu …

          • Selon vous :
            1) JPB s’est fait un thon. 2) JPB est le premier venu.

            Je vous trouve très élégant avec notre hôte.
            Mais enfin, quand je vous dis que ça vous dépasse !

  50. Sue Finley et ses copines du centre de calcul de la Nasa travaillaient sur des machines mécaniques vers 1960 ! On n’imagine même plus qu’en 1969 l’informatique était encore balbutiante …

    • Epoque des cartes perforées…

      Même les contredanses avaient ce support.

      Il suffisait d’en biseauter les coins pour que la Machine les mette au rebut…

      • Et aujourd’hui,y a-t-il des astuces ?

        Avant les cartes perforées,il y eut les rubans perforés.

        On voit quelquefois des « musiciens » de rue tourner la manivelle d’un orgue de barbarie;ça marche avec des cartes perforées.
        les métiers Jacquard aussi…

        Au fait, Pierre Driout parle de « machines mécaniques »;quze les ordinateurs modernes fonctionnent à l’électricité et aux puces les rend ils moins « mécaniques » ?

        Et c’est papaske ça vient de Driout que…

        • C’est pas fin (suite)

          Vous venez de lancer le « c’est papaske ça vient de Driout que c’est forcément très khon » qui va khoncerner peut-être un post du débris rueillois sur 10 ou 20 mais qui va obliger à se taper tous les autres.

          • au moins il y en a un sur 10 ou 20 de récupérable, tout le monde ne peut en dire autant : entre les insultes et les citations du journal de révérence, certains peinent à arriver à 1 sur 1000 …

  51. Comme dit toujours Pépé le Lormier : « Viens avec moi à la Méca ! On va perforer ensemble … »

      • Brighelli qui est un cinéphile – un pur et dur et tatoué – surtout pour le cinéma américain sait que pendant la guerre on a fait un remake de Pépé le Moko avec dans le rôle principal en lieu et place de Jean Gabin le sirupeux Charles Boyer – c’est lui qui prononce la phrase célèbre : « Viens avec moi dans la casbah ! »

    • tiens, à propos de « perforer », « Drilling mommy » devrait aider certains ici à surmonter leur Oedipe 😉

      je ne donne aucun lien, 1/ pour pas que la Maître, il se fasse pécho par la police de la bienpensance, que ils seraient trop heureux de saisir l’occasion, pour te nous le coller au gnouf 2/ parce que je suppose que vous êtes des adultes, capables de faire une recherche sur l’expression entre guillements.

  52. La prochaine étape de l’écologisme, c’est le fanatisme mortifère version  » L’armée des 12 singes ».

    • ça donne déjà de l’espoir aux adorateurs de Staline et Mao, l’écologisme prépare la dictature « dans l’intérêt général » :« « J’exécrerais évidemment l’avènement d’une dictature, mais si on continue à dire que chacun peut faire ce qu’il veut, on oublie le commun. » (Aurélien Barrau, Le Point, 17 juin 2019)

  53. Je n’ai jamais apprécié Charles Boyer mais les Américains et surtout les Américaines trouvaient du dernier chic cet acteur gourmé !
    L’élégance à la française à Hollywood : Charles Boyer, Jean-Pierre Aumont et Louis Jourdan.

  54. Réfléchis avant de ne plus utiliser de plastique, Dudu. Un sac plastique met 450 ans avant de se dégrader alors que toi, tu n’en a mis que 60. Bon, vivre sans plastique à 60 piges c’est moins gênant que quand t’en avais 22, l’époque où t’arrivais encore à ramener une fille dans ta piaule et qu’au moment fatidique, elle te disait: « Stop mon gros loup, sans plastique ça va pas être possible ! ». Et toi, tu t’exécutais parce que tu étais déjà comme le Pape François qui n’a jamais mis la capote à l’index, tu voulais préserver ta petite calotte, alors que le Pape François lui, il la garde sur la tête jour et nuit au cas où une mouette dont l’estomac est bourré de plastique lui défèquerait dessus et que dans sa grande miséricorde il lui dirait: « Normal bébé, tu te venges, vas-y , lâche tout ! ». Mais je comprends que pour ta génération qui a fantasmé sur Guy Roux en sur-vêt en train de siffler sa Cristaline, renoncer au plastique ça signifie renoncer à ses rêves…
    Sérieux, tu devrais te mettre aux assiettes polonaises Biotrem fabriquées en son de blé:
    http://biotrem.pl/fr/
    Au début du repas tu bouffes ce qu’il y a dans ton assiette, puis à la fin tu bouffes ton assiette. Faut juste que tu surveilles Georgette qui à ma connaissance n’est pas végane et qui pourrait bien à la fin du repas t’avaler tout cru. Les mantes religieuses vivent comme ça depuis toujours, elles n’ont pas l’air malheureuses. Car à part ta Georgette, on n’a jamais vu de mante religieuse poster sur Twitter le hashtag #Tropseulecesoirj’auraispasdûprendredeuxfoisdelasaucisse
    Hurkhurkhurk !

  55. Compter ses abattis (suite)

    On imagine mal roquet faire autre chose que couler lamentablement sur un 50 m pap. Une noyade qui aurait le mérite de limiter les désagréments écologiques d’une vie médiocre prolongée bien au delà du raisonnable.

    Mais, au delà de ces banalités, reste le problème des rituels actuels de décès pour nos restes, riches en gain d’entropie (que personne n’engrange) et qui devraient faire frémir les Gretins et les Gretas.

    Il y a pourtant des alternatives au couple infernal enterrement / crémation :

    https://www.obseques-organisation.com/fr/univers-du-funeraire/actualites-des-professionnels-du-funeraire/item/747-cremation-les-alternatives-aquamation-promession-et-resomation.html

    Par delà le côté « soleil vert », aurons-nous bientôt une étude de l’Ademe, chiffrant en Joules, en Joules par Kelvin * et en euros les coûts des diverses thanatopraxies, permettant aux citoyens-mortels de « choisir » son empreinte écologique finale et l’énorme gisement de taxes en tous genres qui sous-jace ?

    * on imagine de profondes discussions sur le thème « t’es dans quelle tranche de delta S ? T’as beaucoup de crédit en enthalpie libre ? ». Rappelons qu’en thermodynamique, S est le symbole usuel de l’entropie.

  56. Le fantôme : Un sac plastique met 450 ans avant de se dégrader.

    C’est une légende urbaine mon p’tit gars !

    Un sac plastique sous l’effet des rayons du soleil et de l’eau de pluie ou de mer ne tient pas plus de quelques années avant de se dégrader.

  57. Il y a des rencontres plus amusantes pour un nageur en eaux profondes que celles d’une méduse et d’un sac en plastique !

    Sérendipité
    Je découvre dans un exemplaire du recueil poétique « Fureur et Mystère » de René Char un billet d’entrée aux « Folies Bergères » parisiennes.
    Cette découverte amène d’autres réflexions et tout un cercle de conséquences inattendues : donc la fureur et le mystère poétique serait avivées par l’entre-cuisses de danseuses légèrement vêtues ?

      • Curieusement si les Folies sont au pluriel les Bergères sont au singulier : « Les Folies Bergère »
        Pourtant il faut plus d’une bergère pour calmer un touriste en goguette dans le Paris by night …

        • Nan, en fait c’est une drôle d’histoire : au départ, ce sont deux maquerelles espagnoles, qui sont venues à Paris pour y monter une maison de tolérance comme on disait à cette époque, elles mêmes anciennes courtisanes. Le bordel eut rapidement du succès, car les dames eurent la bonne idée pour appâter le client et lu’aider à choisir sa compagne d’un instant, de les faire danser sur une estrade. La bonne société venait s’y encanailler, et y voir les danseuses dévêtues. Sauf que, rattrapées par leur passé et les MST contractées : la syphilis leur fit peu à peu perdre la raison. C’est ainsi que la maison devint celle que « les folles Ibères gèrent » qui a donné le nom que vous connaissez !

  58. Stop aux animaux sauvages africains dans la brousse française !

    Un singe vert guinéen s’est fait déchirer à belles dents par des fennecs dans notre bonne ville de Rouen ! Que fait la ligue de protection des animaux protégés ?

    • Ceci dit et pour alimenter un peu la polémique politique en ce beau dimanche ensoleillé et estival, je ne crois pas que la digestion de nos écologistes de choc comme François de Rugy sera affectée par ce micro-évènement animalier !

    • ahhh, mais mon bon monsieur, comment pouvez vous accuser ainsi, alors qu’on sait qu’un acte aussi odieux ne peut qu’être le fait de l’extrême droite ?

      • Des sangliers gaulois ? Ô non ces petites bêtes sont accoutumées à nos forêts normandes et ne se jettent sur personne … aucun mort à déplorer !

  59. Il faut vraiment être mal luné pour dire que JPB a découvert les amours buissonnières dans son grand âge ! Il a tété le lait des grands espaces avec le pis de sa mère …

    « Il ne faut pas que je vous cache
    Que j’eus toujours la sainte horreur des vaches
    Dans ma famille c’est un tort
    Hélas le métier de toréador
    N’a jamais été notre fort
    J’aimerais mieux qu’on m’injurie
    Qu’on me pende ou qu’on m’expatrie

    Plutôt que de toucher un pis,
    Un pis de ma vie
    Je suis ainsi tant pis
    Et c’est dommage
    La fille de la fermière est charmante
    Et on a le même âge
    Par bonheur pour les amoureux
    Il est au grand air d’autres jeux
    Des jeux que j’aime davantage

    Des jeux que j’aime davantage

    REFRAIN
    Couchés dans le foin

    Avec le soleil pour témoin
    Un p’tit oiseau qui chante au loin
    On s’fait des aveux
    Et des grands serments et des voeux
    On a des brindill’s plein les ch’veux
    On s’embrasse et l’on se trémousse
    Ah ! que la vie est douce, douce
    Couchés dans le foin
    Avec le soleil pour témoin

    Vous connaissez des femmes du monde
    Qui jusqu’à quatre vingt ans restent blondes
    Qui sont folles de leur corps

    Pour leurs amours il leur faut des décors
    Des tapis des coussins en or
    De la lumière tamisée
    Et des tentures irisées
    Estompant sous leurs baisers
    Des appâts trop usés
    Eh bien tant pis, tant pis
    Mais c’est dommage
    Quand on est vigoureux, quand on aime
    Et qu’on a mon âge
    Tous ces décors sont superflus
    Les canapés je n’en veux plus
    Je ne fais plus l’amour en cage
    Gardez, gardez vos éclairages ! »

      • Jean Nohain était très pierre qui roule n’amasse pas mousse et Mireille ajoutait la petite touche d’acidité sans laquelle il n’y a pas de cuisine relevée !

        La couleur locale y a que ça de vrai !

    • Il manque deux vers :

      Elles veulent séduire tous les toréadors
      Qui n’en veulent qu’à leur or …

  60. Halte au gaspillage !

    Vos précieux impôts sont gaspillés par une affreuse gauchiste féministe, une fonctionnaire de l’EHESS, Eva Illouz.
    Cette stupide femelle sociologue développe des thèses qui prétendent que le mal d’amour est une conséquence du capitalisme.
    Cette fonctionnaire répand sa pensée totalement erronée au regard de la biologie dans le Nouvel Obs, bulletin paroissial de la doxa gauchiste, hédoniste, velléitaire et décadente.

    Comme lors du 18 brumaire, il faut suivre l’exemple de Murat en supprimant l’EHESS.
    Après quelques répliques, Joachim Murat s’écrie :
    « Foutez-moi tout ce monde dehors ! ».

      • Erreur sur toute la ligne !
        Je ne suis pas un sabreur.
        Je possède la double compétence de prédicateur et d’artilleur.
        Mes armes sont donc le goupillon et le canon.
        L’esprit et la matière.

  61. Tout ça ce sont des jeux d’ombre chinoise … Greta n’est pas Greta, Savonarole n’a jamais été Savonarole, moi je ne suis plus moi depuis longtemps, y a que Brighelli qui reste constant un peu comme le vieux satire qui hante les bois touffus !

  62. Hôpital psychiatrique du Périgord

    Cher Dugong,
    nous vous rapportons votre journal intime, que vous aviez à nouveau perdu. Pour information : nous l’avons retrouvé dans les toilettes, au milieu d’un tas de revues aux pages collées (périgourdines décomplexées / Cougars échangistes et calvinistes / Chaudasses anti-libérales, etc.)
    Cordialement.
    La direction de l’Hôpital psychiatrique du Périgord

    *******************************************************

    29 avril : sortie hebdomadaire de l’Hôpital, en petit groupe. On se promène sur la plage.
    14h10 : on monte en pirogue. J’interpelle les autres pensionnaires Pignon, Cruchot, Fougasse et Pithivier : « Mes compagnons, regardez-moi marcher sur l’eau ! » Et je m’élance fièrement sous leurs yeux ébahis !
    14h20 : je me réveille sur la plage, avec des algues dans le caleçon. Un grand barbu me fait du bouche à bouche. C’est Christian, l’infirmier. Il se croit à Sodome et Gomorrhe ou quoi, le fils de centriste ?
    14 avril : visite du site « Copainsdavant ». Parcouru le trombinoscope de mon ancienne classe de terminale, au lycée Karl Marx de Villetaneuse. À l’époque, je paraissais déjà quinze ans de plus que mon âge. Portant une fière barbe de camionneur. C’était une classe de 30 élèves et 8 profs. Ma fiche personnelle a reçu 36 pouces vers le bas.
    15 avril : revérifié ma fiche. Un pouce vers le haut ! C’est Jean-Michou, mon ex-voisin. Un lecteur de Têtu, qui fantasmait sur les barbus trentenaires.
    17 avril : vision extatique. Nouvelle apparition de Marx ! Je priais dans ma chambre capitonnée. Il m’est apparu, radieux. Une image de plénitude : barbu, silhouette bedonnante, un tee-shirt jauni, un petit rictus à chaque fin de phrase. Bref, la perfection incarnée ! Il me dit : « Il faut bouter l’oligarchie catho-libérale hors de France. Le pays a besoin de toi. Dugong, au secours !!! »
    18 avril : cette semaine, prépare plusieurs commentaires ravageurs pour Pierre Driout. Enquête minutieuse sur le terrain (Wikipédia). Armé des deux outils du journaliste d’investigation du 3ème millénaire : ctrl+c et ctrl+v.

  63. Les Philippuli pullulent (suite)

    N’ayant pas ou peu de prédateurs, les chaosophes occupent l’espace en faisant passer Greta pour une aimable maboule *. Iels s’auto-inflamment dans la Vespéral qui n’a pas grand chose de mieux à se mettre sous presse en ces temps caniculaires :

    http://dl.free.fr/j7wmCrpSM

    Y’en aura 6 comme ça…

    « Ce seuil critique global est la conséquence de multiples boucles de rétroaction autorenforçantes entre éléments du système Terre, dévasté par un siècle de libéral-productivisme. »

    Evidemment, faute de pouvoir exhiber les équations différentielles sous-jacentes **, ils sont condamnés à introduire le deux ex-machina du « libéral-productivisme » dont les curetons sont effectivement de vrais méchants cafards doublés de salopards de haut niveau mais bien incapables de produire un tel merdier tout seul.

    Enjoy !

    * maboule, maplanète…

    ** Cochet, qui a un vernis mathoïde (libre), aurait-pu-mais-non.

  64. La Lune a-t-elle perdu la Face le 20 juillet 1969 ? Non … mais il se pourrait bien que la raison vacille sous la chaleur incommode des idées fausses d’ici peu.

  65. Werner von Braun avait deux idées fausses pour aller sur la Lune ; l’idée d’une grosse fusée à la Korolev et l’idée d’un relais sur une orbite terrestre. Comme il était suffisamment avisé pour ne pas s’obstiner inconsidérément il les a abandonnées au profit de celles d’autres ingénieurs de la Nasa notamment John Houbolt. Le plus drôle de l’affaire c’est que c’est un certain Alexandre Chargueï ingénieur et mathématicien russe qui avait théorisé avant 1917 le rendez-vous lunaire ! Les Soviets ne sont pour rien dans l’affaire : c’est de la science bourgeoise et réactionnaire d’époque tsariste ! Normal c’est avec des réacteurs et des fusées qu’on se propulse dans l’espace …

    • Il faut bien admettre qui si ce sont les dollars américains qui sont allés sur la Lune c’est quand même la science européenne qui a fait le principal du boulot comme pour la bombe atomique ! Deux raisons à cela : les Américains sont pragmatiques, ils trouvent qu’investir dans des études théoriques c’est long et coûteux. Houbolt alla se former à l’école polytechnique de Zurich – comme Einstein – bonne idée ! Autre raison : le rêve associé à la science c’est un peu un monopole de l’Europe pensante.

    • Il est probable que les magistrats-idéologues, éperdus de compassion à l’égard de la jeunesse forcément difficile de l’agresseur, vont nier la dimension raciste de ce meurtre, comme dans l’affaire Sarah Halimi, cette vieille dame juive massacrée par un islamiste.
      En France, l’antiracisme est hémiplégique.

      • Et dire pareillement qu’il n’y a pas matière à procès, l’accusé n’étant pas responsable de ses actes — ça a commencé…

        • Dire systématiquement que les carnages, attentats, viols et actes racistes commis par des islamistes sont l’œuvre de déséquilibrés, c’est dédouaner l’idéologie islamique (et son corpus doctrinaire intolérant, violent et xénophobe) de toute responsabilité. A ce niveau de complaisance médiatique, judiciaire et politique, ladite complaisance bascule dans la complicité ou plutôt dans la collaboration, au sens qu’avait ce mot durant l’occupation nazie.

    • Grosse erreur, ô vil droitiste: la Turquie n’est pas le Maghreb, terme qui signifie, en langue arabe, l’Occident.
      Nos amis algériens, victimes éternelles de la colonisation ( laquelle: carthaginoise, romaine, barbare, arabe?) et au sein desquels il faudrait encore distinguer des peuplades maltraitées par l’envahisseur mahométan, nos amis, donc, ne sauraient être soupçonnés d’un quelconque racisme, ni même de quelques débordements.
      Une excellente raison à cela: ils sont déjà trop nombreux et il faut ménager l’électorat de demain.

      C’était Sisyphe, en direct de Marseille-l’algéroise, pour moitié aujourd’hui mais totalement demain.

      • Marseille, théâtre des émeutes ultra-nationalistes des supporters de l’Algérie après le match de foot…

        • Excellent billet d’humeur! M’étonnerait pas qu’on taxe très bientôt Driss Ghali d’islamophobie…

        • J’espère que ce Ghali ne fait pas partie de la bande à Samia, traf…notables ayant shit sur rue.

      • Effectivement, l’auteur de ce meurtre négrophobe est un turc. Bien entendu, il est présenté comme un « déséquilibré », selon la terminologie politiquement correcte en usage dans les médias. Comme les arméniens et les kurdes le savent bien, le racisme et l’intolérance n’existent pas chez les turcs.

        • France info:
          « L’agresseur « les a traités de ‘sales noirs’. Il leur a dit : ‘On va vous niquer ce soir’. Il faisait allusion au match … »
          LCI:
          « La circonstance aggravante de l’acte raciste n’est pour l’heure pas établie, au regard du profil du suspect. »

  66. De Harry Potter à Greta Thunberg il n’y avait qu’un pas à franchir : ce sera fait aujourd’hui ! Tous sur vos balais de sorcières à chasser les mauvaises effluves climatiques … on va faire un de ces sabbats !

    • Vous êtes mal informé l’abbé ? Dugong, se prépare à l’Effondrement par l’achat d’une biorégion en Périgord – territoire de ressaisissement par excellence pour les réfugiés climatiques de bdâ (je ne sais pas si Jean-Paul a déjà pensé à un nom, je pensais à la Fistinière, ce n’est qu’une proposition…). Et il compte sur votre participation financière.

  67. Hier soir ils ont repassé « Les sorcières d’Eastwick » occasion en or pour Jack Nicholson de faire son numéro de guignol pan-déluré !
    Bien entendu on pourrait aller plus loin encore … mais offrir sur un plateau un rôle en or à un pervers polymorphe les ligues de vertu qui transforment Hollywood en parc à thèmes waltdisneyen sont résolument contre !

    • Jack Nicholson joue le rôle d’un diable qui se vautre dans le luxe et le stupre ..; loin du professoral Michel Simon et de l’angélique Gérard Philipe …

      • En gros la thèse de Greta c’est : la civilisation est habitée par le diable ! Ou bien la diablesse en couettes et collant rose … tu ne tenteras pas ton prochain !

        • C’est possible : j’avais oublié mes bésicles ! Il faut dire que le cinéma parlant est mal fait ; de mon temps, du temps du cinéma muet, il y avait des pancartes qui commentaient l’action quand c’était chaud !

  68. J’ai découvert ce week-end à Paris un glacier subtile dont les sorbets et glaces m’ont totalement épatée. Un raffinement certain ! Un Corse, incroyable !!!!!
    Bon d’accord, cela fait trois ans qu’il est installé à Paris.
    Bref, si vous êtes de passage, c’est dans le 6ème arrondissement. Pierre Geronimi.
    Glace à l’immortelle… et à la pistache : à tomber !

    • Cela me fait penser à l’abbé Mugnier qui passait son temps à dîner dans le grand monde du faubourg Saint-Germain histoire de tenter le diable tout en faisant de la littérature !

    • C’est celui qui officiait au départ à Sagone, au nord d’Ajaccio ! Je l’y ai découvert — moi et pas mal d’autres. Bien sûr qu’il est exceptionnel !

  69. Dans les annees 60, l archétype de la beauté féminine était la Suédoise. C était le fantasme de tous les jeunes garçons dont certains faisaient même le voyage en Suède pour y accéder.
    En 2019, que nous propose la Suède ? Un laideron illuminé qui fait la leçon â tout le monde et qu on est sommé de vénérer. Pas vraiment sexy.
    Tout fout le camp ma pov’ dame.

    • Ah, la grande époque du manuel d’érotologie pudique suédois, Positions ! Un format allongé — forcément…

  70. « Pain béniT » ???
    Ca pique les yeux, cher condisciple de l’ENS de Saint-Cloud…

    • Ça me piquait moi-même les yeux. Et puis après vérification, j’ai vu que la tradition réservait « bénit » aux objets susceptibles d’avoir reçu l’onction divine (d’où le « pain », qui l’est par définition depuis certain repas pris en commun, etc.), et mettait « béni » pour les usages vulgaires (voir entre autres https://leconjugueur.lefigaro.fr/frpiegebenir.php). Dont acte.
      Et j’ai voulu voir qui tiquerait. Vous êtes le premier !

      • euh, ô Magistralissime, permettez-moi de disconvenir courtoisement, « pain béni » est à mettre dans le même sac que « cul béni »,y’a rien de consacré ni dans l’un ni dans l’autre (j’attends la réponse du Saint Esprit que j’ai interrogé sur la question en faisant mes prières de Matine, également dans mes Laudes)

        • Et « Prenez et mangez car ceci est mon corps », il l’a dit pour rien, l’autre Crucifié ?
          Vous êetes de ceux qui confondent « pain à la messe », « faim à la messe » et…

  71. Onfray, le faux rebelle se démasque.
    Après avoir rédigé une chronique pour dire : femmes, je vous aime, il se livre à une exécution en règle de cette stupide Agnés Saal, énarque et cultureuse, soit la double peine.
    Je perçois comme une dissonance cognitive dans le discours du Onfray.
    La flute enchantée d’Onfray joue de plus en plus faux, et Mozart se retourne dans sa tombe.

  72. Grâce à Morgan Freeman – sur Discovery science – je suis en train d’admirer des neutrinos gauchers et droitiers danser de la plus belle des façons ..; avec des plumes sur la tête et des paillettes au cul !
    Mais c’est de la physique fondamentale : n’approfondissons pas trop ce mystère et suivons la cadence !

    • Le boson de Higgs est un bonhomme tout de jaune vêtu … qui se faufile entre les danseuses et les marient à son gré ! Ô le bougre d’animal …

    • Grand acteur, fabuleux dans Les évadés et injustement oublié pour l’interprétation de premiers rôles. Il n’a été oscarisé qu’une seule fois pour un second rôle – inadmissible. Ce type a une voix qui habille n’importe quelle production. Vous êtes gâté.

  73. « L’héroïque folie de l’illimité est aujourd’hui si forte que nous sommes persuadés de devoir, toujours et en tout, même dans la guerre, aller « jusqu’au bout du rouleau ».

    • « aller jusqu’au bout du rouleau » au sens , euh, « propre », peut être assez périlleux, si on a calculé trop juste … 😉

  74. Intéressant cette analogie plus que douteuse où l’on retrouve pêle-mêle les principales apparitions mariales du 19e siècle, Ste Thérèse de Lisieux, les évangéliques sud-américains, la fraternité St Pie X… Ah et oui tout ça est mis sur le même plan que les délires des fanatiques contemporains. Ben voyons.
    Bref, la jeune pythie climato-hystérique n’est finalement que l’héritière et non la parodie grossière de toutes ces voyantes simpkes d’esprit et autres mystiques dérangées et forcément manipulées, annonçant les tentatives avortées ou pas de retour en force du religieux en France et dans le monde… Catholiques, évangélistes, islamistes, réchauffistes fanatiques: même combat! C’est pourtant simple, linéaire et procédant d’une même pathologie psycho-sociale.

    • APrès tout, je suis prof de Lettres. Alors allons-y :

      https://fr.wikisource.org/wiki/Dictionnaire_philosophique/Garnier_(1878)/Convulsions

      La religion a toujours, dans ses excès fanatiques, servi des projets politiques. J’ai presque honte d’énoncer un truisme de cette taille.
      Et les délires (c’est un terme religieux) des un(e)s amènent les plus grands délires des autres. Même l’Eglise s’est méfiée parfois des excès des mystiques — voir la vie et les petites manies de Louise du Néant, que je vous recommande.
      Il se trouve que je suis spécialiste des mystiques. Essayez donc de trouver l’Âge de Rose, de Claude Louis-Combet — sur la fabrication de la première (et seule) sainte sud-américaine, au XVIe siècle.

      • Le frère de Voltaire faisait partie de ce pittoresque club des convulsionnaires, si je me souviens bien…

        • Leur père le notaire parisien en disait ceci : J’ai deux fous comme fils – l’un en prose et l’autre en vers.

  75. Si une chapelle des réchauffagistes climatoridiens accédait au rang d’église dominante, combien de temps mettrait-elle à vendre des indulgences écologiques ?

  76. Mais si, Jean-Paul, tu l’auras ta pension. Calculée sur les six derniers mois et, qui sait, avec la classe exceptionnelle en prime. Même les blasphémateurs ont droit à la retraite.
    À tout pécheur miséricorde.
    Bravo pour ce billet, brillant et …spirituel.

    Bruno, ci-devant instituteur laïque.

  77. Ce qu’il nous faudrait maintenant c’est une bonne Thunbergwar ; ça les dresserait tous ces petits coqs …

  78. Le rendez-vous lunaire, le rendez-vous lunaire qu’ils disaient ! On y est … devant la face lunaire de Greta je ne m’extasie même pas !

      • J’ose vous suggérer avec malice : élargir le cercle de ses amis, histoire de rester dans les anales … 😉

          • comme le rappelait le regretté Raymond Devos, « un rien, c’est déjà quelque chose … »

        • Avec ou sans malice, c’est naze. Et l’icone prout prout n’arrange rien, c’est toujours naze.
          (ne me cherche pas ma grande, tu manges pour tous ces traites qui nous vendent. Méfie-toi, Jean-Paul sera peut-être obligé de me squizzer l’accès de bdâ tant tu vas t’en prendre dans la tronche)

  79. Hier soir je me suis vu traité de « vieille » ! Enfin un honneur mérité … je suis une vieille conne qui ne fait pas la une des médias – ce qui prouve que les vieilles pédales ont parfois encore de la pudeur !

    • « Ma vieille » c’était parfois affectueux – mais seulement dans le peuple d’avant … celui qui allait faire ses douze mois réglementaires sous les drapeaux avant d’attraper la quille !

      • Je crois que c’est dans le film de Jean Renoir « La grande illusion » où la camaraderie militaire employait ce jargon !

  80. « La pensée universelle » de Ste Greta me fait penser à cette boîte marron d’édition parisienne qui moyennant finance faisait croire à des gogos qu’ils allaient être lancés dans le grand monde littéraire …

  81. Tuer les cigales ! Quel c… ce type !
    Quand je pense que des tas de gens font des kilomètres pour les entendre et les mettent même en remplacement de leur sonnerie de téléphone.
    Par contre, quand des abrutis font du bruit ou imposent leur bruyant mode de vie aux autres, là, pas de problème.
    En voilà, une pensée bien profonde ! Je vais me resservir du café !

  82. Retour du bouquet de basilic bio sur la table et qui embaume la cuisine en attendant de prendre un peu plus tard un thé Mariages Frères.
    Ksss Ksss 🙂

    • Même pas mal. Pour ma part, toujours avec une tasse de lipton yellow aussi root que la paire de converses que j’ai aux pieds. (Nous avons des températures convenables, je crapahute pas mal en ce moment).

  83. « Leur père le notaire parisien en disait ceci : J’ai deux fous comme fils – l’un en prose et l’autre en vers. »

    Frère Driout, je ne vous lis que quand un mot, dans les parages, retient mon attention et là , j’ai vu Voltaire. Soyez remercié de la citation si elle est vraie. Elle est très drôle.
    Vade in pace.

  84. Faut-il pleurer pour le Brexit ? Vaste question sentimentale … mais c’est plutôt la finance qui depuis fort longtemps a fait divorce avec l’idée d’une Europe unie !


    En tout cas sécher vos larmes d’avance : pas moyen de divorcer avec ce pot de glue de Greta ! Greta te tient et ne te lâchera pas petit cancrelat !

  85. À la plus grande joie de Pheldge : nos députés viennent d’approuver les accords du Ceta. Suppression des droits de douane et distribution en Europe de viandes nourries à la farine animale à gogo*, y’en aura pour tout le monde. Pétrole issus des sables bitumeux à toutes les pompes. Explosion du trafic de fret aérien en perspective.
    * Avant perdre définitivement le Nord et la totalité de nos éleveurs, si vous vous aventurez en pays de Loire, débrouillez-vous pour goûter la plus fameuse des viandes rouges qu’il m’ait été donné de connaître : la parthenaise, gustativement parlant bien au-dessus de celle de la blonde d’Aquitaine, par exemple. Sublime.

  86. Maboule d’Halloween jacte à l’AN et le causement de ceux qui l’animent est (ré)percuté par le Vespéral :

    « On nous accuse, nous, les enfants, d’être des alarmistes, mais avez-vous seulement lu le dernier rapport du GIEC ? Ou peut-être simplement n’êtes-vous pas assez matures pour dire les choses ? Page 108. Tout y est. Nous n’avons plus que huit ans et demi avant d’avoir épuisé notre crédit carbone. Et parce que nous sommes les seuls à oser le dire, nous sommes devenus les méchants. »

    Moi qui croyais avoir lu les rapports du giec, je n’ai pas vu ça. Quelqu’un de très mature pourrait-il m’aider à trouver la Voie ?

    • Mais c’est qui ce Monsieur Carbone qu’elle voit en tête à tête et les yeux dans les yeux tous les jours de l’année ?

          • La longue liste des bandits marseillais…

            Je me rappelle de cette mémé du Panier qui s’offusquait de la petite voyoucratie en regrettant le temps des Guerini où le quartier était calme et sûr.

  87. « Le transhumanisme, c’est la sacralisation du diptère »
    ????????????

    Je ne vois pas très bien ce que vient faire le terme de « transhumanisme » dans le contexte du billet, terme qui signifie, à ma connaissance, modifier l’organisme humain afin d’en améliorer les performances individuelles.
    On pourrait éventuellement se défier des technoprophètes, des gens à éviter qui pullulent sur le Net, car leurs paroles se parent souvent d’un halo de religiosité prétextant souvent d’un progressisme humaniste d’autant plus douteux qu’il se veut exclusif, mais s’en prendre au transhumanisme, c’est enfiler des mouches innocentes, et gravement !
    Pour ceux que ça intéresse, un lien:
    https://su.org/
    vers une boîte qui (nous) prépare (à) ce moment où les machines seront tellement plus intelligentes que les humains qu’elles seront seules responsables du progrès technologique.

    Car comment pourrait-il y avoir une limite à l’extension humaine ?
    Et pour quelles mauvaises raisons, y en aurait-t’il ? La société humaine se sert, l’homme invente des outils pour transformer son rapport « personnel » au monde depuis la nuit des temps, cf Dédale & Icare, Prométhée…Simplement le phénomène s’accélère et passe de l’extérieur de l’homme, à l’intérieur: greffes, disque dur intégré, connexions informatiques permanentes, organes supplémentaires ou renforcés…

    Ces réticences me font penser aux stratèges militaires qui jadis trouvaient que l’abandon de l’arbalète et de l’arc au profit du mousquet était une évolution « éthique » désastreuse de l’homme en guerre. Couillonnades !

    L’homme sera, très vite, équipé de toute la technologie disponible, de tous les artefacts numériques ou organiques, étendant ses possibilités. Sera-ce toujours un homme ? Bien sûr, puisque c’est lui qui se définit.
    Vouloir lui fixer une limite numérique, organique, libertaire, c’est comme mettre une housse aux femmes pour les figer…Faire preuve d’une religiosité imbécile, la marotte de JPB…C’est peut-être ça le rapport du transhumanisme avec le billet…!?

    • « le phénomène s’accélère et passe de l’extérieur de l’homme, à l’intérieur »

      Quoi, le micropénis™ de roquet s’est invaginé ?!

      • allez, pour rester à votre niveau, le transhumanisme devrait permettre de remplacer les coliformes qui occupent votre cerveau et de le voir ainsi produire enfin autre chose que de la matière fécale … 😉

    • roquet défend son (futur) beefsteak veganeux techno et récite son caté.

      « Vouloir lui fixer une limite numérique, organique, libertaire, c’est comme mettre une housse aux femmes pour les figer…Faire preuve d’une religiosité imbécile, la marotte de JPB… »

      Comme vouloir limiter la vitesse d’un voilier à celle du vent ?

      PS : dans le site techno-béat dont roquet nous fait le panégyrique, on retrouve les vieilles lunes des jeunes vendeurs de quincaillerie électronique *:

      https://su.org/blog/how-augmented-reality-is-improving-education-in-myanmar/

      Une classification périodique des éléments chimiques en 3D ! Quelle innovation ! Quelle incroyable démultiplication du potentiel humain !

      On attend l’appli qui apprendra à planter virtuellement un clou virtuel avec un feed back de la real life via une mégachiée de capteurs et de bras articulés. Il y en aura tellement plein la table que « l’usager » risque fort de passer à côté de ce petit objet mystérieux noyé sous la quincaille et qu’on appelait « marteau ».

      * je connais bien ce genre de guignols pour en avoir croiser un paquet : ils adorent le tiers-monde qu’ils considèrent comme un terrain de jeu (so cute !) et s’esquivent vite fait à la première difficulté et sans jamais assurer l’après-vente sur le terrain.

    • « L’homme sera, très vite, équipé de toute la technologie disponible, de tous les artefacts numériques ou organiques, étendant ses possibilités. »

      Tiens donc, pour quel homme ? Depuis la nuit des temps, les progrès scientifiques et leurs applications ne sont réservés qu’à une part dérisoire de ce qui constitue l’humanité.

      • rassurez-vous, bientôt, grâce à l’eugénisme qui arrive tranquillement, enfin l’Homme Nouveau sera là et le Paradis Socialiste assurera l’égalité réelle, égale et égalitaire, vraie, et vraiment vraie. Donc pas de panique toute l’humanité heureuse, goûtera aux joies infinies du progrès !

        • Seuls les imbéciles parfaits connaissent le bonheur parfait mon pieux ami !
          Au Paradis il n’y a que des crétins … euh ! je voulais dire des chrétiens.

  88. Se faufiler à pas menus, dans ce salon où le soleil ne se couche jamais…plaisir quotidien, presqu’une drogue.

  89. Il faut savoir savourer ce genre de nouvelle : https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/07/22/en-normandie-le-fiasco-de-la-plus-grande-route-solaire-du-monde_5492044_3244.html
    « Financée par des fonds publics à hauteur de 5 millions d’euros ……. Les recettes de vente de l’électricité produite par la route devaient nous rapporter …… En 2018, 3 100 euros »
    Pas loin de 2000 ans pour amortir …. Brillantissime, et hélas pour nous, tellement « ségolénien » !

  90.  » Pour ma part, toujours avec une tasse de lipton yellow aussi root que la paire de converses que j’ai aux pieds. (Nous avons des températures convenables, je crapahute pas mal en ce moment). »

    Vous faites un trois mille ?

    • J’enfile tout juste mon costume de loup, pour faire une bêtise… Et puis une autre… Et puis une autre encore. Je me rends au pays des Pheldgemonstres pour y faire une fête épouvantable. Une sacrée bande de petits cons.

    • Le cerveau diminué c’est une spécialité française cultivée rue de Grenelle notamment par les syndicats … les communistes de Cuba savent bien qu’un cerveau de gauche hémiplégique est plus facile à manipuler !

  91. Rendre idiots vos adversaires et vos ennemis : voilà l’arme absolue !

    Plus forte que l’arme du langage qui est un peu usée par des millénaires d’usage intensif !

    • Cerveau augmenté pourquoi pas ! Mais cervelle diminuée c’est bien plus intéressant à tous égards …

    • Rendre idiots vos adversaires et vos ennemis , ça m’évoque la citation « L’ennemi est bête : il croit que c’est nous l’ennemi alors que … c’est lui ! » de Pierre Desproges

  92. Un bon exemple historique de bégaiement de l’Histoire… Si ce n’est pas déjà fait, évitez BFM WC, jetez vos TV… Lisez Michel Desmurget pour sauver les cerveaux…

    Nongqawuse, la Greta Thunberg africaine ?

    Les prédictions apocalyptiques, à l’image de celles de la jeune Greta Thunberg ne sont pas l’apanage de l’Europe. Les exemples de prophéties millénaristes faites par des adolescents se retrouvent également en Afrique, notamment en Afrique du Sud et plus particulièrement chez les Xhosa.

    Qu’il s’agisse des prophéties européennes ou africaines, elles interviennent toujours dans un contexte de grande crise politique, morale ou sociale. En Europe, les prophéties millénaristes les plus connues se sont produites au tournant de l’an mil (ou mille) quand elles annonçaient la fin du monde et qu’elles se traduisirent par les « grandes peurs ». Aujourd’hui, au moment où les Européens doutent en observant la fin de leur modèle civilisationnel et les menaces que le « grand remplacement » fait peser sur leur identité, c’est l’apocalypse climatique qui est annoncée.

    Les Xhosa d’Afrique du Sud ont connu un phénomène semblable quand, influencés par une jeune fille, ils se sont auto-détruits. Le contexte est bien connu. Démoralisés par leurs défaites successives face aux Boers et aux Anglais, notamment celle de 1853, et par les pertes de territoire qui en découlèrent, les Xhosa virent également leur mode social bouleversé par l’impossibilité pour les lignages de partir à la conquête de pâturages nouveaux puisque le front pionnier blanc bloquait le leur. Pour ce peuple qui, génération après génération avançait vers le sud en s’établissant sur des terres nouvelles, le traumatisme fut profond. Il fut amplifié par la terrible sécheresse de l’été 1855-56 (déjà le climat…), et par une épidémie de pleuropneumonie bovine qui éclata en 1854, tuant au moins 100 000 têtes de bétail.

    Dans ce sentiment de fin du monde, les prophéties se succédèrent. L’une annonçait la défaite des Anglais en Crimée devant des Russes présentés comme la réincarnation des guerriers xhosa morts au combat lors des précédentes guerres et qui étaient en marche vers le Xhosaland pour le libérer. Une autre annonçait que le chef qui avait conduit la guerre de 1850-1853 était ressuscité.

    C’est dans ce contexte qu’en 1856, une jeune fille nommée Nongqawuse et appartenant à la chefferie Mnzabele établie dans la région de la basse rivière Great Kei, eut une vision: la puissance xhosa serait restaurée par les dieux, les troupeaux seraient multipliés et les morts ressusciteraient si tout le bétail, toutes les récoltes et toutes les réserves alimentaires étaient détruites.
    Durant les 13 mois de la prophétie (avril 1856-mai 1857), les Xhosa tuèrent leur bétail, soit 400 000 têtes, et ils détruisirent leurs récoltes.

    Le 16 février 1857, le jour fixé par Nongqawuse, le pays demeura silencieux et, quand la nuit tomba, les Xhosa comprirent qu’ils allaient désormais subir une terrible famine. Les morts se comptèrent par dizaines de milliers et les survivants vinrent implorer des secours à l’intérieur du territoire de la colonie du Cap.
    Ceux qui avaient tué leur bétail et détruit leurs récoltes accusèrent ceux qui ne l’avaient pas fait d’avoir empêché la réalisation de la prophétie. En effet, quelques chefs xhosa moins naïfs que les autres, l’on dirait aujourd’hui qu’ils étaient des « prophéto-sceptiques », avaient refusé de suivre les hallucinations de Nongqawuse et ils avaient été contraints de s’exiler vers le Basutoland (Lesotho) pour échapper à la furie des croyants.

    Le résultat de cette prophétie fut que les Britanniques n’eurent plus besoin de faire la guerre aux Xhosa puisque ces derniers s’étaient suicidés. Ils installèrent alors 6000 colons dans l’arrière-pays du port d’East London et ils englobèrent la région dans la British Kaffraria avant de la rattacher à la colonie du Cap en 1866.

    Hier, la prophétie de Nongqawuse a donc servi l’impérialisme britannique… Espérons que celle de Greta Thunberg ne profitera pas à la Chine et à l’Inde qui se rient des hallucinations et du panurgisme des Européens… en attendant que, pour « sauver la planète », ils achèvent de détruire leur industrie…

    Bernard Lugan

    • Super-Idiote va mener le Monde ! Et moi et moi clameront les autres idiots qui ne sont pas dotés des super-pouvoirs de Super-Idiote …

      P.S Franchement quel formidable progrès depuis le surhomme et Superman !

  93. Roland Barthes (dans Mythologies) sur la petite Minou Drouet :
    « Que la société ne se lamente pas hypocritement : c’est elle qui dévore Minou Drouet, c’est d’elle et d’elle seule que l’enfant est la victime. Victime propitiatoire sacrifiée […] pour que la poésie, le génie et l’enfance, en un mot le désordre, soient apprivoisés à bon compte, et que la vraie révolte, lorsqu’elle paraît, trouve la place prise dans les journaux « .
    Toute ressemblance avec la jeune Greta T. n’est évidemment que le fruit d’un malheureux hasard.

    • bon sang, mais c’est bien sûr, voilà, célafôtalasociété ! que n’y a-t-on pensé plus tôt !
      génial, comme ça, les parents ? dédouanés, le mentor, inspirateur, organsateur de tout ce cirque ? itou ! c’est la société, qu’on vous dit ! désolant !

  94. Je pense que vous vous trompez lourdement sur Greta Thunberg et sur le combat écologique. Et votre belle rhétorique ne peut malheureusement rien y changer. Mais figurez-vous que j’aimerais bien que vous ayez raison.

    • Pouvez-vous développer ? Vous ne pensez pas qu’elle est un instrument manipulé par des gens qui y trouvent leur intérêt — quelle que soit la réalité du réchauffement climatique ? Et que ce qu’elle annonce est une grande phase de superstition et de fanatisme écologique ?

      • Oui, elle est manipulée mais pour moi, cela n’enlève rien à sa sincérité et à son impact médiatique. Je ne sais pas ce qu’elle annonce. On verra bien. Je me fie surtout aux rapports scientifiques. Je le répète : j’aimerais tant que votre scepticisme et vos railleries soient justifiés. La première publication du Club de Rome a convaincu l’adolescent passionné d’automobile que j’étais. Ce fut un choc… Depuis, par exemple, j’effectue la majorité de mes déplacements à vélo et je ne m’en porte pas plus mal, au contraire. Certes, on pourra dire que c’est une façon de me donner bonne conscience… Je n’ai pas eu le courage de m’engager aux côtés des militants écologistes mais j’ai l’intime conviction qu’ils sont dans le vrai, même si je n’approuve pas les dérives intégristes de plusieurs d’entre eux. En société, pendant quatre décennies, j’ai tenu des propos « écolos » qui m’ont valu bien des moqueries. Quand je vois ce qui se profile à l’horizon, j’aurais préféré avoir eu tort finalement. Et je crains moins le fanatisme écologique que les catastrophes climatiques.

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