Les visages défaits, désolés, dévastés, du QG de campagne d’Hillary Clinton me rappellent terriblement les têtes déplorables des supporters de Jospin en 2002. Comment ! Le peuple a voté contre nous ? Comment est-ce possible ?
Mais le peuple t’emmerde, connard ! Le peuple souffre. Le peuple, qui tendait vers la classe moyenne, tu t’es débrouillé pour qu’il repasse dans le lumpen prolétariat. Ah oui, Obama a créé 10 millions d’emplois ? Payés combien, à l’heure ? L’écart de l’âge de décès être les plus pauvres et les plus riches, qui était de 5 ans en 2008, est aujourd’hui de 15 ans — et j’aimerais bien savoir ce qu’il en est en France. Les plus riches ont tout fait pour que les pauvres meurent — mais les pauvres ne meurent pas assez vite, et même, ils votent, avant de défuncter !
Du coup, c’est comme pour le Brexit : quand ces salauds votent contre nous, élites auto-proclamées que nous sommes, c’est que la démocratie est le pire régime — retour à l’oligarchie ! Vive Washington ! Vive Bruxelles ! Les villes-monde doivent l’emporter contre la périphérie !

Mais le peuple — ce peuple auquel Jospin en 2002 ne s’est jamais adressé, le peuple que Hollande a trahi, ce peuple des sans-dents auquel les socialistes d’aujourd’hui ne disent mot — souffre horriblement. Parce qu’il n’espère même plus être moyen : il est invinciblement ramené vers le bas.
Dans un article récent, l’exquise Natacha Polony n’écrivait-elle pas : « Les classes moyennes ont été le pilier sur lequel s’est bâtie puis consolidée la démocratie. Elles ont soutenu un régime qui, en renouvelant ses élites, leur offrait l’espoir de voir leurs enfants vivre mieux qu’elles. Tout au long du XXème siècle, elles ont donc choisi le capitalisme contre le communisme, signant une alliance de fait avec les classes dominantes. Tous les progrès sociaux de l’après-guerre, la répartition de la valeur ajoutée, la protection sociale, furent conquis sous la menacé du communisme. À partir du moment où celui-ci s’est effondré, les classes moyennes ne sont plus d’aucune utilité. Se remet en place le capitalisme dans sa forme brutale et prédatrice. » Ciel ! Polony serait-elle de gauche ?
Sans doute — mais il ne faut pas le dire, elle écrit dans Le Figaro.
En fait, il en est de même à l’école : ce que la politique scolaire de Chatel et de Vallaud-Belkacem a éliminé, ce sont les élèves moyens : on les a ramenés au statut de cancres — et on a préservé des élites minuscules, « fils et filles de ». Ah, le CNESCO peut s’émouvoir de l’écart grandissant entre les laissés-pour-compte et les dix pour cent d’héritiers !

Le peuple a voté aux Etats-Unis, il votera en France et je ne peux croire qu’il vote encore pour les chevaux de retour qui se présentent encore une fois pour sauver Bruxelles. « Un monde s’effondre », dit l’ambassadeur de France à Washington : il a raison, cet homme — c’est son monde qui s’effondre.
Pas le nôtre.
Alors, bien sûr, je n’arrive pas à me féliciter de l’élection de Trump — quoique je déguste la défaite de Clinton, dont le parti n’a pas osé désigner Sanders. Mais un populiste déglingué peut en amener bien d’autres, et de plus raisonnables. Et de plus compétents. Désormais, le peuple sait que c’est possible — que l’on peut renverser l’establishment, et lui redonner la parole et l’espoir.
Et on va le faire.

Jean-Paul Brighelli

288 commentaires

  1. « Un monde s’effondre »

    Oui, celui de la raison. Trump c’est le choix du sophisme. Mais comme je l’écrivais dans la note précédente, quelle importance ?

    • A partir d´un certain niveau de désespoir, on ne croit pas qu´on va s´en sortir. Mais on déteste l´idée que d´autres puissent le faire. Trump ne fera RIEN pour ses électeurs pauvres, et les milliardaires continueront de prospérer. Mais au moins, « ceux qui souffrent » auront eu, comme JPB, la fugace jouissance de voir ceux qui surnagent trembler comme eux, voire même, suprême fantasme, couler comme eux.
      C´est le côté obscur de la fraternité.

  2. C’est marrant, cette foi absolue que vous avez dans le peuple. Moi, je m’en méfie comme des élites coupées de la réalité. D’ailleurs, on a quand même un paquet d’exemple historiques qui nous montrent les choix pas très heureux des peuples. Quant à penser qu’ils vont être moins pauvres avec ce porc de Trump … Vaste illusion.
    Je trouve qu’on est vraiment mal barrés et que du coup MLP va paraître petit bras à côté.

    • Desproges a parfaitement décrit ce que le peuple et son réputé bon sens ont pu produire par le passé.

      « La terre ne ment pas » et toutes ces sortes de choses…

    • Je vous suggère de vous documenter sur son parcours — et accessoirement sur le mien, à ceci près que je n’étais pas candidat chevénementiste en 2002, moi.
      près ça, je vous suggère de remettre en cause votre vision de la droite et de la gauche.
      Et enfin, de vous demander quel serait le candidat, en 2017, le plus à même de renverser les oligarques qui se sont annexé le gouvernement et l’Europe.Et qui se croient sortis de la cuisse de Jupiter et de la promotion Voltaire réunies.

  3. « … et lui redonner la parole et l’espoir.
    Et on va le faire. »
    ??? Que doit-on comprendre ? Que la Marine est un espoir ? Quel espoir ? De voir des connards à casquette de chasseur m’imposer des Ménard à Béziers et je n’ose imaginer qui en France ?
    Ce billet est consternant.
    Je vous ai quitté plusieurs fois (bouderie, pourrait-on penser).
    Là, c’est ciao pour toujours.
    Que vous considériez ce qui vient de se passer comme une espèce de soulagement en dit long sur la boue qui remonte dans les cervelles, même celles qui se prétendent éclairées. Au bout d’un moment, tout bascule.
    Non, cette victoire du salopard milliardaire, misogyne, raciste, anti écologiste n’est pas bon signe. Pas plus que la (« résistible » ?) montée d’Erdogan. Pas plus que la façon de gouverner de Poutine.
    Au fond, vous êtes fasciné par tout ce qui ressemble à un pouvoir autoritaire. Vous croyez que ce salaud de Trump va se pencher sur le peuple ? Certes, il s’est appuyé sur les échecs de « l’établissement ». Cela dit, les « vieux chevaux de retour « français valent mille fois mieux qu’un Bush, dix mille fois mieux qu’un Trump. Et je ne veux surtout pas d’un Front national au pouvoir, avec de Villiers comme ministre de la famille (en tant que ministre d’ouverture), Ménard à la communication, Collard à la justice et Marion je ne sais où, et je ne veux d’ailleurs pas le savoir ! Même pour montrer aux autres combien je ne suis pas content !
    De la boue, je vous dis !
    Ciao (chose promise, chose duse).

    • « Ce billet est consternant »

      Il le serait définitivement s’il appelait clairement à voter pour la caissière alors qu’il nous signifie l’urgence absolue du réveil républicain tel un Philippulus errant parmi les ruines (actuelles ou à venir) de la démocratie.

      http://blog.oratoiredulouvre.fr/wp-content/fichiers-recus/pilippulus.jpg

      Cependant, notre hôte est plus fin, roué, sournois, idéaliste, machiavélique * que ça. Peut-être appelle-t-il à la fois à un réveil républicain ET au vote pour la caissière.

      * rayer les mentions inadéquates ou trop désagréables

      • Il n’est pas consternant, il est manipulateur. Et ça marche, à lire les commentaires d’éloge qui fleurissent.

        • Mais quel mépris pour ceux qui ne pensent pas comme vous ! Et quand vous êtes d’accord avec Brighelli, c’est de la fine analyse et vous n’êtes pas du tout manipulée ?

    • Ou voyez vous une confiance absolue!, Il s’agit d’un constat: quand le système dérive, les électeurs se braquent… celà donne pas forçément un résultat heureux, le nazisme en est un exemple!

  4. L’Osservatore Pedago éditorialise :

    « La France ton orthographe fout le camp. C’est ce que montre une nouvelle étude de la Depp (division des études du ministère). Sur la même dictée d’une dizaine de lignes (67 mots) donnée depuis 1987 et évaluée en Cm2, le nombre d’erreurs a encore progressé. Le pourcentage d’élèves faisant moins de 6 fautes est passé de 31 % en 1987 à 16% en 2007 et 8% en 2015. L’erreur orthographique, longtemps discriminante socialement, est maintenant socialement très partagée. C’est bien le statut de l’orthographe classique dans la société qui est interrogé. La ministre réunit le 9 novembre une grande conférence sur l’apprentissage du français. »

    Victoire pédagole indiscutable : maintenant que l’orthographe est égalitairement anéantie, nous pouvons la déclarer socialement morte et passer à une autre destruction.

    Oui mais laquelle ? Il y a tellement de choses à défaire.

  5. Léger come back :
    Le père Chédid chantait, naguère : « Anne ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? »
    Eh bien, ça vient. A grand pas !

      • Pourtant, ce que Charbonnel énonce fait partie « d’un camaïeu des possibles » selon l’expression fleurie d’une amphigouriste du blog.

        • C’est vous qui parliez de cuistrerie ? Pour les autres, bien sûr !
          Ah, que j’aimerais vous avoir en face de moi, il me manque des éléments, je ne peux pas me permettre de dire des choses méchantes, ce dont vous et d’autres ne vous privez pas, je préfère le direct pour ça ! Et puis je n’en ai pas envie, je préfère la gentillesse, je ne m’en lasse pas !

  6. Bravo Monsieur Brighelli, j’apprécie beaucoup la clairvoyance courageuse qui ne vous manque jamais dans vos analyses politiques. Il fallait un Trump pour renverser l’establishment, pendant qu’on se moquait, il avançait. Et comme vous dites, d’autres, plus raisonnables, viendront. Cependant, ce qui m’a intéressée, chez cet homme, c’est qu’il dise tout de suite qu’il fallait que les USA cessent d’être des va-t-en guerre ! Et qu’il était contre ces traités internationaux mitonnês dans le secret ! Mais pendant ce temps, les media en France rapportaient sa blague sur les nanas aux petits nénés que j’ai d’ailleurs trouvée innocente très !
    Natacha Polony est intelligente et belle, et toujours généreuse, il n’y en a pas beaucoup avec ces trois qualités à la fois !

    • Vous aurez remarqué que le Maître glisse fréquemment des compliments à cette Natacha;il n’y a pas si longtemps, il se demandait comment elle faisait pour rester si mince. Cette fois-ci l’adjectif utilisé (« exquise ») a un « spectre sémantique plus ouvert » -comme dirait peut-être un linguisticien.

  7. Eh bien, d’un côté je suis ravie que l’establishment ait pris une bonne baffe, parce qu’il le valait bien, de l’autre je n’ai aucune confiance dans le nouvel élu. Mais après tout qui sait? je maintiens que vu les résultats obtenus par les élites, les nuls ne pourraient guère faire pire. Peut-être se révéleront-ils moins minables que tout le monde ne s’y attend. La mentalité « ils ne sont de mon bord donc ils sont à éliminer » ne me convient pas. Les gens ne sont pas forcément si monolithiques que ça.
    De plus je n’ai pas vu que les copains de Madame Clinton ait défendu particulièrement âprement la veuve et l’orphelin. J’avais même l’impression qu’ils étaient prêts à revendre leur peau pour en faire du parchemin et leurs dents pour des touches de piano (cf. « A la manière de…) pourvu qu’ils puissent piétiner les chinois et les russes. Moi j’aime bien les chinois et les russes et qu’on ne vienne pas me parler de mafias, les américains n’ont rien à leur envier de ce côté là.

  8. Décidément, beaucoup de choses drôles dans les derniers commentaires, notamment, la répétition à l’envie que cette élection renverserait l’establishment. Mais Trump est par définition l’establishment !
    Quant au fait que Brighelli se réjouisse de manière finaude et stratège de l’arrivée d’un populiste crade aux USA en appelant de ses voeux la même chose en France, cela me paraît vraiment une courte vue. Vous croyez vraiment qu’un passage par l’extrême droite soit le seul moyen pour qu’apparaissent plus tard des formes de gouvernance plus respectueuses des intérêts du peuple?
    Car enfin, Dupont-Aignan, ce n’est que la version pour intellectuels du FN, la version à peine un peu plus propre ?

      • Qu’est ce qu’un parvenu ? Celui qui a gagné de l’argent sans l’avoir hérité, car disposer d’un beau lignage permet d’échapper à ce mépris. C’est l’injure suprême des nobles dégénérés et de la petite bourgeoisies jalouses de la réussite des autres. C’est beau comme du Richepin écrivant la chanson des gueux mais prêt à tout pour avoir une décoration.
        Ce n’est pas comme cela que l’on argumente à propos d’une question politique fondamentale qui se pose à tout l’Occident.

        • C’est juste pour dire que je doute fort que l’establishment américain reconnaisse Trump comme l’un des siens. On rend hommage à sa fortune et si possible on carotte un peu, mais ça s’arrête là. Pas de Mayflower à l’horizon.
          Je suis d’ailleurs perplexe devant certaines déclarations : le peuple est idiot, le populisme c’est lamentable…Ah bon? Parce que ceux qui disent cela font partie de quoi exactement? de la noblesse? du clergé ? moi je me sens du peuple et m’en trouve fort satisfaite. Et j’admets sans complexe que je peux me tromper, ça arrive à des gens très bien.

    • Dupont-Aignan est gaulliste. Rien à voir avec l’extrême-droite qui a toujours été l’ennemie du Général et qui a même tenté de le supprimer.

    • Un populiste crade, et tout est dit ! Mais chacun sait que les enseignants sont majoritairement pro-Clinton, au point de confier leurs émois à leurs élèves, comme aujourd’hui dans beaucoup de lycées !
      En revanche une hystérique à l’origine de la décomposition du Moyen-Orient, de la désagrégation de la Lybie et des vagues d’immigrants, de doubles discours selon qu’il s’agisse des auditeurs de ses conférences ou de ses électeurs, de ses mensonges, des détournement d’argent de sa fondation, de son serveur privé pour cacher ses messages à des interlocuteurs plus que douteux, de son hostilité à la Russie, cela est normal !
      Vous devriez vous documenter un peu mieux et pas seulement dans ce que j’imagine être votre presse favorite.
      Sinon Trump n’est évidemment pas la panacée, mais c’est un révélateur et c’est déjà beaucoup.

  9. Les dirigeants européens et surtout français, qui ont encore répété, pas plus tard qu’hier soir, que Trump est un danger. Tous vont retourner leur veste à 180°.

    Comme toute oligarchie, celle des USA est fractionnée en clans rivaux, se déchiquetant pour avoir la plus grande part du gâteau. Empoignade acharnée, brutale, vicieuse, de deux « hordes »… La première, la plus connue et la plus puissante ou dominante actuellement, est représentée par Hillary, candidate du parti Démocrate : le complexe militaro-industriel. Donald Trump incarne, malgré lui, un courant qui le dépasse : la « horde militaro-industrielle » est allée trop loin dans sa spoliation de la richesse nationale.

    C’est un ras-le-bol massif qui s’exprime dans ses discours : dénonçant l’argent gaspillé dans des aventures, guerres, occupations, et gesticulations militaires sans fins ni résultats. C’est la colère du portefeuille. La révolte du Business ; du moins celui laissé sur le bas-côté de la prospérité et du profit facile. Stigmatisant ainsi la construction et l’entretien permanent de plus de 800 bases US dans des pays étrangers ; alors qu’aux USA les infrastructures (ports, digues, routes, ponts, barrages, etc.) , écoles et hôpitaux publics, sont dans un état de délabrement avancé. Donald Trump n’a cessé de citer les rapports alarmants des spécialistes faisant état de la dangerosité de 60% des ponts du pays, en raison de leur manque d’entretien, de réfection ou de rénovation…

  10. Mais vous avez raison totalement! Merci pour le courage de cet article et votre lucidité!
    Les offusqués qui menacent de quitter ce blog, ils n’ont donc pas encore compris?
    Le PEUPLE (outre celui des pauvres gens niés, humiliés, que la misère et l’injustice qui leur est faite peut rendre FOU),
    c’est aussi une sorte de conscience ontologique du bien, un bon sens profond, qui vient de la nuit des temps. Il faut écouter cette parole qui vient de l’inconscient des nations, et que les élites ont refoulé et nié.
    LE PEUPLE veut préserver ce qu’a construit l’Histoire,il sait « se souvenir de son futur », il sait le TRAVAIL de ses pères et des pères de ses pères… cela est SAIN!!!
    Aux USA, en Angleterre, en Europe, ce ne sont pas les « élites intellectuelles et morales » qui parlent pour lui (elles ont fait soumission, de toutes les manières possibles à l’islam…).
    Il faut oser maintenant regarder bien en face qui est l’ENNEMI!
    il va falloir choisir son camp.
    Etre résistant ou etre dans la soumission.
    Donc TRUMP :attendre et voir!…avant que d’avoir des vapeurs de lopette!

    • « Le PEUPLE c’est aussi une sorte de conscience ontologique du bien, un bon sens profond, qui vient de la nuit des temps »

      Comme le soulignait déjà le bon vieil Oscar, le bon sens (pas besoin de majuscules), c’est aussi l’excuse que se donnent les imbéciles d’être aussi nombreux.

      Ça traverse manifestement les âges.

  11. Mais vous avez raison, Dugong, nous voilà rattrapés par les textes quantiques. A nous bientôt l’ubiquité des Trump dans toute l’Europe. Damned, on aurait dû prendre ça au sérieux. Voilà les possibles qui nous déferlent dessus, échappés de leur boîte camaïeu.

  12. Si Nigo avait de bons conseillers, il créerait une caravane itinérante avec un pilori sur roulettes et une troupe de sosies, généreusement rétribués (en cdd, en principe…).

    Le cortège irait de villes en villes, de villages en villages, pour que la populace (popu lasse de tout, y compris de sa propre intelligence dont elle n’arrive pas complètement à se débarrasser *) se défoule à l’oeil en novembre, décembre, janvier, février, mois météorologiquement tristouilles. Ensuite, il sera plus simple de leur ouvrir les camaïeu des possibles en miroitant du rose.

    * le sparadrap du capitaine Haddock

  13. « Mais un populiste déglingué peut en amener bien d’autres, et de plus raisonnables. Et de plus compétents  »
    Et Trump n’a pas encore fait la preuve de son incompétence; en politique, c’est un débutant; est-ce un défaut ?

  14. En quoi l’heritier multimilliardaire est-il plus proche du peuple qu’une femme arrogante (i.e. faisant elle aussi des affaires)?

    Il est plus proche du « peuple » parceque le « peuple » (i.e. l’ensemble des votants) est en majorite (consciemment ou pas) contre une femme au pouvoir. Et le reconnaitre, c’est deja ne plus tout a fait l’etre.

    Je vote H.C. mais je n’eprouve aucune haine pour Trump.

    La haine pour H. Clinton meriterait une petite etude.

    • La faute ontologique des démocrates, c’est de ne pas avoir choisi Sanders, qui disait (enfin) des choses justes.
      Après, qu’ils paient, ça m’indiffère.

    • Betelgeuse, où avez-vous eu votre visa d’immigration, le site pour se barrer sur Jupiter est down depuis ce matin.

  15. Du passé faisons table rase
    Foule esclave, votez, votez,
    Le monde changera jamais de base
    Vous êtes floués, vous s’rez b…és.

  16. « Le peuple a voté aux Etats-Unis, il votera en France »
    Aux urnes, citoyens !
    Aux burnes, citoyennes !

  17. Un grand noir remplacé par un grand blond, voilà une aubaine pour les coiffeurs-teinturiers repentis.

  18. Et maintenant, interrogeons le singe Geda:
    notre prochain(e) président(e) de la République aura-t-il/elle des cheveux ou pas ?

  19. Et puis je n’en ai pas envie, je préfère la gentillesse, je ne m’en lasse pas !

    Nananèreeee !!!

    • Heureusement, je n’ai pas de nattes, sinon, vous viendrez par derrière les tirer ! Le niveau baisse sérieusement !
      Eh bien je vais me promener dans la neige avec mon chien, histoire de respirer !

  20. Le déterminisme journaleux en analyse politique montre ses limites. Les médias qui nous expliquaient hier pourquoi Donald allait perdre, nous expliquent aujourd’hui pourquoi Trump a gagné.

  21. Une pensée pour Melania, épouse délaissée par un mari trop occupé. J’ai candidaté comme garde (très rapproché) du corps de cette bombe de 45 ans (mon petit côté Macron, amateur de femmes matures botoxées/friquées)

  22. Donald Trump dit à ses concitoyens : « je suis Américain avant d’être citoyen de la planète » On l’accuse d’être mégalomane – mais qui est mégalomane – et ridicule – Michel Rocard qui accepte le poste d’ambassadeur des pôles et réclame des obsèques nationales aux Invalides ou Trump qui sait bien qu’il n’y a pas de citoyenneté universelle – que c’est une vue de l’esprit ?

  23. J’ai revu cette semaine « Monsieur Smith au Sénat » qui se veut une comédie de l’honnête homme (James Stewart) venu de sa campagne nager au milieu des requins de Washington ; moi je trouve cela très émouvant … c’est la pureté politique de la construction d’une nation par le peuple et pour le peuple ! C’est un rêve … soit ! Mais c’est la substance du rêve américain.

    • « c’est la pureté politique de la construction d’une nation par le peuple et pour le peuple  »
      Mon cher enfant, ignorez-vous encore que les Américains ont la bagarre dans le sang et l’amoralité qui coule dans leurs veines ?
      Un seul mot compte: « business » !
      Les Européens, comme certains dans ce blog balbutient des foutaises, débitent les psaumes usés de l’humanisme. Laissons-les glisser sur les pentes savonnées de leurs rêves !
      Les peuples américains, anglais, chinois ont ce que nous avons perdu en Europe : la burnitude, le courage, le réalisme politique.
      Elémentaire !

      • AMANDA MARCOTTE,sur le site SALON, propose une interprétation de la victoire de Trump:elle serait la conséquence de la colère (injustifiée) du mâle blanc raciste et surtout misogyne,furieux de voir les femmes progresser dans la société.
        Voter Trump c’était en quelque sorte affirmer sa burnitude.
        Ceux des lecteurs de Brighelli qui ne sont pas qu’unilinguistes trouveront peut-être quelque intérêt à lire son billet.
        De Trump elle affirme péremptoirement:
         » you know he’s never actually gone down on one of those pussies he likes to grab »
        Même s’il aime mettre la main à la chatte des femmes,on voit tout de suite qu’il n’a jamais léché une chatte.
        http://www.salon.com/2016/11/11/yes-the-white-male-anger-that-fueled-trumps-victory-was-real-but-it-isnt-valid/

        Je demande:comment peut-elle en être si sûre ?
        Un homme qui ne pratique pas le
        c*nniling*s est-il indigne d’être président des Etats-Unis ?

        • Vous savez que « bouffeur de chattes » était l’injure suprême à Rome ? Voir Juvénal.
          Va savoir pourquoi…

          • Merci.
            Je crois me souvenir qu’en effet cette pratique était tenue pour absolument inacceptable par les Romains.Les tabous changent.

            Juvenal…seriez-vous assez aimable pour donner la référence?
            J’irai voir dans Budé-page de droite,j’avoue.

          • Epigrammes, Livre XI, 61 :

            Lingua maritus, moechus ore Nanneius,
            Summemmianis inquinatior buccis,
            quem cum fenestra vidit a Suburana
            obscena nudum Leda, fornicem cludit
            mediumque mavult basiare quam summum,
            modo qui per omnes viscerum tubos ibat
            et voce certa consciaque dicebat
            puer an puella matris esset in ventre,
            (gaudete cunni; vestra namque res acta est)
            arrigere linguam non potest fututricem.
            Nam dum tumenti mersus haeret in vulva
            et vagientes intus audit infantes,
            partem gulosam solvit indecens morbus.
            Nec purus esse nunc potest nec impurus.

            Bien sûr, je n’ai pas besoin de traduire. Mais bon :

            « Mari par la langue, vil complaisant par la bouche, plus sale que les coureuses de remparts, Manneius, à l’aspect de qui toute entremetteuse de Suburra ferme la porte de son bouge, pour défendre ses beautés nues ; Manneius, dont les baisers cherchent le milieu de préférence ; Manneius, qui sondait jusqu’en leurs dernières profondeurs les entrailles d’une mère et annonçait à coup sûr si c’était un garçon ou une fille qu’elle portait dans son sein ; Manneius (réjouis-t’en, nature féminine, car tu n’as plus rien à démêler avec lui) ne peut plus faire manoeuvrer sa langue libertine : car, tandis qu’immobile et plongé au fond d’une vulve enflée de luxure, il explore les vagissements intérieurs de l’enfant qui se forme, une maladie honteuse a paralysé cette langue insatiable ; de telle sorte, qu’il ne lui est plus possible à présent d’être pur ni impur. »

          • « gaudete cunni » traduit par « réjouis-t’en, nature féminine », c’est une incroyable censure!

          • La traduction de con par « nature » est un peu puritaine, mais traditionnelle.
            Par ailleurs, c’est vrai que je ne traduirais pas personnellement comme ça — maintenant, dans une version d’agrégation, faudrait voir…

          • J’ai omis de vous remercier d’avoir pris le temps de faire cette recherche.
            Des esprits éminents des deux côtés de l’Atlantique se sont penchés sur la question.
            Il semblerait que pour les Romains la dichotomie fondamentale soit actif/passif; le cunnilingus est considéré comme passif,donc indigne d’un homme-qui se doit d’être toujours actif.
            Quant aux versions d’agrégation…vous me rappelez un petit événement:un éminent latiniste qui siégea au jury de l’agrégation de lettres classiques tonna un jour contre un malheureux élève qui, traduisant le mot latin pour « bordel »,(j’ai oublié ce vocable) proposa « maison close »; »Monsieur ça s’appelle un lupanar » !rugit alors le Maître.

    • Très juste !
      Les films de Frank Capra sont tous émouvants, par ailleurs. J’ai une prédilection particulière pour « La vie est belle ».

  24. Insulter le peuple qui vote mal en traitant les gens d’idiots et d’analphabètes… Certains ici n’ont pas froid aux yeux. Lorsqu’une majorité de gens s’estiment perdant et en viennent à penser qu’ils n’y a aucun avenir pour eux et leurs enfants avec la politique pratiquée par Obama, ils disent stop ! Stop à la propagande insistant sur les bons chiffres macro-économiques, pendant qu’une partie des travailleurs doit cumuler deux ou trois emplois pour survivre. Stop au pillage des entreprises par les actionnaires et les cadres dirigeants. Stop à des études supérieures qui voient une majorité d’étudiants s’endetter pour des dizaines d’années, avant même d’obtenir leur diplôme et de commencer à travailler !

    Et peu importe la propagande massive d’une presse digne d’une nouvelle Pravda, peu importe que les instituts de sondages soient définitivement incompétents ou définitivement corrompus : tout simplement stop.

    Demain, devinez quelle risque d’être la réponse d’un peuple français à qui l’on veut faire croire que MM. Hollande, Valls ou Macron sont des socialistes ?

    • Ce n’est pas le bilan d’Obama qui a conduit à l’élection de Donald Trump. Les américains ont rejeté Hillary Clinton, pas le parti démocrate.

    • Les politiques s’obstinent à croire que l’on gagne des élections avec des statistiques.
      On les gagne avec de la passion, en parlant aux passions.

    • Nicolas a très bien et clairement posé la question américaine, qui est aussi la nôtre. Ch. Guilluy et M. Tribalat nous démontrent depuis longtemps quel mauvais chemin ont choisi nos politiques. Nous aurons notre Trump, ou pire encore.

  25. Monsieur dugong (et madame sanseverina qui a fait gnouf gnouf) vous me traitez d’imbécile?
    Tout bêtement parceque j’écris : bon sens… du peuple??
    Et bien dites donc, l’ironie et les mots déséagréables, ça va vite!
    (Je sais bien que, jadis c’était « in »de moquer cette notion trop simple:
    le » bon sens populaire, » ça n’était pas à la mode,( voire « nauséabond »
    bêêleraient maintentant ceux qui refusent de regarder en face, le REEL)…
    Mais, enfin, ça n’est pas glorieux… …

    M.SMITH AU SENAT c’est pur et revigorant.
    Je me permets de conseiller LE film. Pur joyau, poème insondable, LA NUIT DU CHASSEUR . Et l’auteur Davis GRUBB.

    • « Monsieur dugong (et madame sanseverina qui a fait gnouf gnouf) vous me traitez d’imbécile? »
      Lili, ne boudez pas votre plaisir; se faire traiter d’imbécile par ces deux idiots est une volupté de fin gourmet comme aurait dit Georges Courteline

      • J’aime bien les chevaliers blancs, sans ironie, surtout que vous avez le coup de patte définitif, Hervé ! Et peut-être avez-vous vu ? Ils croient se moquer de moi alors qu’ils ne montrent que leur ignorance jalouse, en reparlant de mes quelques mots sur le quantique, c’est vraiment drôle ! Je vais peut-être changer de pseudo,  » la charrette quantique » ou « le boson pleurote », pour qu’ils n’oublient pas !

  26. Doit-on se suicider tout de suite?
    J’ai peur, je tremble; est-ce la fin du monde? Moi qui avait tant misé sur les analyses brillantes des experts es-politique américaine!
    Mais pourquoi ce fameux peuple n’écoute-t-il pas ces esprits éclairés?
    Faut-il confier la démocratie au peuple? Tout le peuple, ou une partie? Ou une partie de cette partie?
    Les plus jeunes se souviendront de l’élection de Reagan…

    Ah, les mines déconfites des bien-pensant en SDP!!
    PS: adieu Charbonnel, votre étroitesse d’esprit, votre sectarisme politique et votre haine de l’autre ne nous manqueront pas.

    • Le populisme n’est pas dangereux tant qu’il n’est pratiqué que par une minorité;
      mais quand le peuple lui-même se met à être populiste,aïe, là ça se corse.

  27. « Insulter le peuple qui vote mal en traitant les gens d’idiots et d’analphabètes… »

    Mais non ! Ils ne le sont que potentiellement. Ce sont simplement des lacunaires de la compréhension et des sujets à l’illettrisme.

    • J’écoutais une conférence donnée il y a quelques jours par Emmanuel Todd sur la situation aux Etats-Unis … Il terminait en disant que les gens ayant un « niveau d’études supérieur » (exemple : les 200 économistes américains ayant pétitionné contre Trump) n’étaient vraiment pas aussi « supérieurs » qu’ils le croyaient… Et en effet le conformisme de ces gens, qui méprisent tant la « populace » « lacunaire de la compréhension », et leur manque d’esprit critique sont absolument sans limite…

  28. Claude Bébéar qui est un des patrons les plus puissants de France – comme Guy Dejouany en son temps – et a fondé l’Institut Montaigne – a publié il y a quelques années un livre d’entretiens : « Ils vont tuer le capitalisme » ; il ne s’est visiblement jamais inquiété si le capitalisme des financiers fous n’allait pas tuer la démocratie …
    Le 17 juillet 2013 je l’ai invité à Paris pour écouter une conférence que je prononçais – il me fit répondre par son secrétariat qu’il ne serait pas présent à Paris ce jour-là – il aura manqué d’apprendre deux trois choses essentielles.
    Aujourd’hui la démocratie américaine prouve qu’elle est encore vivante !
    On souhaite que la démocratie française renaisse et que l’Etat français revive et soit débarrassé de ceux qui le corrompent (au moins pour un temps).

  29. Question:
    Est-ce que quelqu’un qui a dit:
    « Sa méconnaissance de l’Europe, son mépris vis-à-vis de la France, ses positions isolationnistes et protectionnistes, son simplisme outrancier, ses revirements incessants sont très préoccupants  »
    peut être élu président de France ?

  30. Beppe Grillo comme Salvini, ravis de l’élection de leur copain Trump, vient de résumer la chose d’une manière imagée et nette:  » un gran vaffanculo generale  » Cosi ha detto…

    • Oui enfin ! Les Italiens n’ont pas d’Etat, ils voient donc les choses par le petit trou … de la serrure !
      Quand les Italiens avaient un Etat il s’appelait l’Empire romain cela remonte à loin !

      Mais aux Etats-Unis la construction des institutions est quelque chose de très balisée, de très sérieux. On ne badine pas avec les lois et avec le partage des pouvoirs entre Etat fédéral et les 50 Etats !
      La Constitution est sacrée … tous les Américains apprennent par cœur ce texte quand ils sont à l’école primaire.

      • « Oui enfin ! Les Italiens n’ont pas d’Etat, ils voient donc les choses par le petit trou … de la serrure ! »
        Exact, le jour où l’Etat italien collectera correctement l’impôt, on pourra parler d’Etat.
        Et merci d’avoir rabattu son caquet à l’autre grognasse.

  31. Je parie un oeil que ; les plus amochés n’ont même pas voté, ca ne changera rien (en terme de redistribution), les gros ne maigriront pas, ils ne comprendront toujours rien à la laicité, …

    • « les gros ne maigriront pas »…
      « Quand les gros maigrissent, les maigres meurent. »
      (Lao-Tseu)

      • Dans mon institut hier soir, … Je ne me souviens de rien de grave ; si, des mots qui ont étés inventés pour être utilisés… il faut rassurer les filles ; parfois, elles ont tendance à s’inquièter pour un oui, un non…

  32. Détruire le «Tronc commun», de la maternelle au lycée
    Point déterminant de la campagne de Donald Trump en matière d’éducation, le «Common Core», le tronc commun enseigné de la maternelle à la fin du lycée adopté par 42 états américains. Le New York Times rappelle que Donald Trump s’est largement positionné contre ce qu’il dénonce être «un désastre total» de «l’éducation par Washington D.C.», soit par les élites politiques du pays. Lui préfère «une éducation locale» et souhaite «arrêter le Common Core». Il a également insinué au cours de sa campagne qu’il «couperait» le budget du ministère de l’Éducation. «Non, je ne coupe pas les services, mais je diminue les dépenses, a-t-il indiqué lors d’un discours. Mais je peux couper le ministère de l’Éducation».

  33. Oui enfin ! Les Italiens n’ont pas d’Etat, ils voient donc les choses par le petit trou … de la serrure !
    Quand les Italiens avaient un Etat il s’appelait l’Empire romain cela remonte à loin !

    Vous y allez un peu fort , Driout. Certes un état moins puissant que le nôtre mais tout de même. Rien à voir économiquement et institutionnellement avec un pays comme la Grèce par exemple…

  34. Bruckner : « Ce Néron narcissique et libidineux, a su admirablement capter une humeur, une colère et incarner ce qu’il y a de pire en Amérique. »

    Un Néron sans Sénèque mais avec ses (red) necks,

  35. Beaucoup d’Américains ont voté Trump le cœur léger. Ils savent qu’au pire, ils pourront toujours l’assassiner. Dans ce domaine, il faut reconnaître qu’ils ont une tradition historique que nous n’avons pas.

    • Dugong ignore complètement l’histoire de France ! C’est un tort …

      Chefs d’Etat assassinés en France ? Henri III Henri IV Sadi Carnot Paul Doumer … Tentatives nombreuses et répétées contre Louis XV Louis Philippe Napoléon III De Gaulle ou réussies contre l’héritier du trône le fils de Charles X le duc de Berry … enfin la liste est si longue sans remonter au haut moyen-âge !

    • De toutes façons, on peut imaginer que le parti républicain ne va pas lui donner carte blanche. Ils vont le tenir en laisse quand même.

      • C’est curieux le choix de cette expression « tenir en laisse », qui semble souhaiter être protégé d’un animal dangereux tout en visant à réduire ce qui fait peur.
        Vous avez le mépris facile, comme vos semblables. Épargnez le, au vu de vos opinions vous en aurez encore besoin.

      • Je partage totalement votre analyse et en ces temps d’obscurantisme scientifique, idéologique et religieux c’est bien agréable de lire du roboratif.
        Certains de vos lecteurs semblent avoir oublié ce qu’est le peuple, ce qu’est la politique, la démocratie, enfin tous ces mots vidés de leur sens pas des décennies de pilonnage du « politiquement correct ».
        Ils ne restent dans leur esprit que la peur du populisme et le souci de ne pas être confondus avec la plèbe et ses représentants, répugnants, à tenir en laisse..
        Ceci permet aux ploutocrates de poursuivre leurs activités pendant que ces gardiens surveillent le troupeau. Etre bernés à ce point serait ridicule si ceci ne les assimilait à des matons sans foi ni loi.
        Ils sont partout, à la télévision, dans la presse, et sur les blogs. Ils sont fiers de leurs modestes qualités, insuffisamment reconnues, comme toujours, mal rémunérées (sauf à la TV, mais point n’est besoin de bien payer le collaborateur, la récompense est dans la dénonciation !), et le sentiment d’être le rempart de la civilisation leur donne le sentiment d’exister. Vacuité politique, vanité, bêtise et vilenie. Tous des BHL !
        Il faut donc lutter contre la bêtise des gardiens, et être impitoyables si nous voulons retrouver, peut-être, ce qui fait que nous sommes encore une nation.

  36. J’en oublie beaucoup !

    « L’attentat de la rue Saint-Nicaise, également connu sous le nom de conspiration de la machine infernale, est une conjuration royaliste qui eut lieu le 24 décembre 1800 (3 nivôse an IX), à 20 h, pour assassiner Napoléon Bonaparte, Premier Consul de France »

    • Il suffit peut-être de lui balancer un harem entier, comme ça il ne s’occupera que de ses petites affaires. Après, tout c’est aussi une forme d’assassinat…

  37. Trump aurait promis le 220 V à tous les habitants du pays.

    Malheureusement, il faudra changer tous les chargeurs de Remingtons du pays. Comment réagira le lobby militaro-industriel ?

  38. Voici la réaction de certains dirigeants étrangers :

    – Le président chinois Xi Jinping s’est dit aujourd’hui « impatient » de travailler avec Donald Trump « sans confrontation » et « en vertu du principe de respect mutuel », dans un télégramme de félicitations au président élu des Etats-Unis

    – Le président russe Vladimir Poutine a félicité ce mercredi Donald Trump pour son élection à la Maison Blanche et dit, dans un télégramme, espérer une amélioration des relations russo-américaines.

    Et maintenant la réaction de nos dirigeants français (on a l’impression qu’ils réfléchissent avec leur pied) :

    – M.Ayrault : « Les propos de Trump sur les femmes sont sordides. Sa personnalité interroge »

    – Hollande : « Cette élection ouvre une période d’incertitude »

    – Elysée : « La France s’emploie à poursuivre la coopération atlantique en toute indépendance »

    On voit la différence avec les présidents chinois et russes qui ne disent pas ce qu’ils pensent dans leurs communiqués, ils dit ce qui est bon pour les relations futures – c’est même ça le métier de Président !

    • « Le président russe Vladimir Poutine a félicité ce mercredi Donald Trump pour son élection à la Maison Blanche et dit, dans un télégramme, espérer une amélioration des relations russo-américaines. ».
      Je crois que Poutine a prononcé cette belle harangue sur la Baltique…uhuhu

    • Nicolas, on le sait qu’ils sont bons tous les deux et que nous avons des minables. Pas la peine de le souligner — enfin, quoique, oui, au fond…

  39. « Le 19 février 1919, à 8h30, Émile Cottin fait feu à neuf reprises sur l’automobile de Georges Clemenceau, alors Président du Conseil. Celui-ci sera atteint par trois projectiles, sans être blessé mortellement. « Milou » (de son sobriquet) est arrêté par des passants et menacé d’être lynché : il est remis aux autorités.
    « Je suis anarchiste, c’est-à-dire antiautoritaire, anticléricaliste, antimilitariste et antiparlementaire » déclara Cottin lors de son procès… »
    Il mourra pendant la guerre d’Espagne ! Clemenceau l’ayant fait libérer.
    Il était magnanime …

  40. Lorsque j’ai besoin de culture je sors mon Driout, mais quand j’entends le mot culture je sors ma casquette « Make America great again » achetée 1$ symbolique sur eBay, une pièce de musée désormais.

  41. Vivent les khamarades Xi Jinping et Poutine. Hommes forts. Faire bon travail pour petit peuple. Chinois de l’intérieur contents. Vivre comme au Moyen-Age pendant que cadres du parti et enfants de cadres bien profiter de croissance, surtout dans pays agréables non pollués comme Canada par exemple. Bon Canada. Bonnes universités.
    Si petit Nicolas sage pourra trouver sûrement Pimprenelle dans membres du parti . Petit Nicolas, commencez à chercher en Russie. Plus proche que Chine. Bon président aussi. Rend petit peuple heureux. Vivent bons présidents russe et chinois !

    • Sous l’apparence d’un message humoristique, vous manquez cruellement d’humour. L’ironie et l’humour sont toujours les bienvenues, mais à condition que ça illustre des idées fines et rationnelles, en revanche si vous les utilisez pour stigmatiser un internaute avec dédain et mépris, il n’y a plus rien d’humoristique au contraire ça devient de l’humour de mauvais goût. Vous pensez qu’en utilisant cette forme de communication vous écartez tout contradicteur. Mais la forme sans le fond, ça ne peut être utilisé que pour la décoration et ça manque de souffle. C’est vrai, quoi, tourner en dérision une personne ne suffit pas pour devenir crédible…

    • Nicolas soutient inconditionnellement Poutine de façon bénévole. L’attaquer pour cela est donc détestable.

      • Comme dit Trump, je ne soutiens ni aime M.Poutine. Je dis ce que je pense de ses actions, en tant que président de la Fédération de Russie. Et ces actions ne menacent pas les intérêts français. En revanche, en tant que citoyen français, je trouve que les actions de M.Hollande sont néfastes pour nos intérêts.

  42. Le sous-chef de bureau Hollande est dans l’incertitude : le chef du bureau ovale a changé !
    Si ça se trouve il va sucrer les petites faveurs de Noël ! Mais non mon François t’auras qu’à tendre la patte comme tu le fais si bien depuis 4 ans pour avoir ton sucre … y a pas que le Banania Obama qui donne du goût !

  43. Quand Trump appuiera sur le bouton rouge, seuls les Élohims seront vraiment à l’abri (antiatomique).

    Réservez sans intermédiaire votre place dans une des grottes dont le sous-sol périgourdin est cafi.

    C’est un peu cher mais il n’y en aura pas pour tout le monde.

    http://www.airbnbob.fr/sos/mycaveinPerigord

  44. Merci à JPB d’avoir proposé cet exercice d’histoire contrefactuelle « et si Trump avait été élu le 09 novembre 2016 ».

    On s’est bien marré.

  45. Une uchronie à l’insu de notre plein gré ? Et nous serions tombés dans le piège brighellien ? Nous sommes damnés maintenant, c’est certain !
    Nous nous retrouverons tous en Enfer, les Brighelliens damnés et Charon sera contraint de nous faire passer en barque libyenne surchargée, tant nous serons nombreux !
    Damnation !

    • sisypheS ? Vous êtes plusieurs maintenant ?
      En vous relayant vous allez peut-être réussir à faire monter votre rocher.

  46. L’élection de Trump est l’illustration d’une confusion des genres (politiques) qui désoriente encore plus les médiacrates que les électeurs.
    A l’origine, le Parti Démocrate est la gauche américaine. Sauf que, comme les socialistes français, les démocrates américains se sont boboïsés: l’analyse géographique et sociologique du scrutin démontre que ce sont les élites financières des littoraux bien intégrés à la mondialisation qui ont voté Clinton. Une Clinton qui proposait par ailleurs un programme économique…de droite, tout à fait conforme au dogme ultralibéral le plus orthodoxe. Wall Street, d’ailleurs, ne s’y est pas trompé, qui a soutenu Clinton et financé sa campagne.

    Alors que Trump, candidat du Parti Républicain (la droite américaine) proposait un programme économique…de gauche! Ses projets de renouvellement des infrastructures évoquent le New Deal du regretté démocrate Roosevelt: on ne peut pas faire plus étatiste et interventionniste. Quant à sa défense du protectionnisme, elle parle aux prolos américains durement touchés par les délocalisations vers la Chine et concurrencés par les clandestins mexicains. C’est sans doute pourquoi le « heartland » américain, celui des états enclavés et à l’écart de la mondialisation, celui des classes populaires de plus en plus paupérisées et celui des classes moyennes en passe d’être déclassées, a massivement voté Trump.

    La gauche américaine a délaissé le peuple au profit des élites mondialisées. Elle a sacrifié le social au dieu du marché. Résumons: elle s’est droitisée. Elle paie aujourd’hui le mépris dont elle a fait preuve car le peuple vient de lui dire un énorme « fuck you » en élisant Trump.
    Le pire c’est que la gauche française, transie d’admiration devant l’échec mérité d’Hilary, n’en tirera même pas de leçon.

  47. Sinon je viens de comprendre pourquoi François Hollande n’avait plus les cheveux orange, comme au début de son quinquennat.
    Trump lui avait donc piqué son pot de teinture.
    Heureusement, avec Juppé il n’y en aura plus besoin.

  48. N’importe quel américaniste vous dirait que comparer le parti démocrate américain au parti socialiste français comme vous le faites est un non sens. Vous parlez de « gauche américaine ». Il n’y a pas de gauche américaine, du moins au sens français du terme.
    Cela étant dit, ça ne changera rien à ce qui s’est passé, hélas.

    • Oui, oui, surtout ne comparons pas: ce serait prendre la réalité en pleine face. Merci en tout cas d’illustrer mon propos: surtout, ne pas tirer de leçon de ce qui vient de se produire aux Etats-Unis!

  49. Bernie Sanders y est allé de son analyse :

    « Donald Trump tapped into the anger of a declining middle class that is sick and tired of establishment economics, establishment politics and the establishment media. People are tired of working longer hours for lower wages, of seeing decent paying jobs go to China and other low-wage countries, of billionaires not paying any federal income taxes, and of not being able to afford a college education for their kids – all while the very rich become much richer.
    « To the degree that Mr. Trump is serious about pursuing policies that improve the lives of working families in this country, I and other progressives are prepared to work with him. To the degree that he pursues racist, sexist, xenophobic and anti-environment policies, we will vigorously oppose him. »

    Disons-nous autre chose ici ?

  50. C’était une uchronie ? AlorsJ, P.B est président d’internet et a des homme de main dans tout les instituts de france et de navarre. … »Merde alors, je suis tombé sur nid »… cf. Ulysse, au début de l’odyssée

    • en plus elle est belle comme un coeur.Mais ne joueons avec les nerfs du taulier de ces lieux ; comme disait la SNCF ; é perigo sporgesi ? (le point d’intérrogation et les erreurs vienent de moi, désormais, plus de l’éducation nationale (si ! on a le droit d’utiliser ces mots là, même si on est pas parent d’élève ou en-saigant), quand j’étais enfand. mais de moi. Ave c(a?)esar morituri te ….

  51. http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/11/09/marseille-la-deputee-sylvie-andrieux-definitivement-condamnee-a-un-an-de-prison-ferme_5028494_823448.html

    « Membre de la commission de la défense à l’Assemblée nationale, siégeant chez les non-inscrits depuis son exclusion du PS, Mme Andrieux se montrait également très présente à Marseille, où son influence sur les militants socialistes de son secteur reste importante.
    Dans les 13e et 14e arrondissements, dont la mairie a basculé au Front national en 2014, l’élue estimait ainsi avoir « son mot à dire » sur la prochaine investiture du PS pour les législatives. Dans le privé, elle affichait même son intention, en cas de cassation de sa condamnation, de prendre part à la prochaine bataille face à la candidature attendue du maire FN Stéphane Ravier. En début de semaine encore, Mme Andrieux faisait partie de la délégation d’élus marseillais qui ont reçu le ministre de la ville, Patrice Kanner, lors d’une visite officielle dans la circonscription. »

    En France, il faut donc dix ans pour avoir la peau d’un député corrompu et corrupteur. Elle militait pour une balkanysation éthique * et responsable de la vie politique et voilà que son rêve s’effondre.

    Pays de merde…

    * i.e. sans enrichissement personnel direct

  52. Donald Trump tapped into the anger of a declining middle class that is sick and tired …

    Middle class blanche qui décline aussi démographiquement et qui serait aux prochaines élections dépassée par le vote des communautés asiatiques, hispano…

  53. N’étant pas américanologue j’éviterai d’ajouter quelques propos de comptoir aux brillantes analyses des experts.

    J’ai peine à envisager que Trump soit aussi sot que certains l’affirment, lesquels n’ont, en général, toujours pas construit un empire financier ni gagné des élections qui étaient perdues d’avance.

    Mon principal reproche, et j’ai déjà évoqué ici-même cet important critère : il n’est pas très beau et mal coiffé.
    Ça va être une source de souffrance pour les américains de voir sa bobine à la télé durant 4 ans.
    Après sans doute y trouveront-ils un bénéfice : la souffrance est rédemptrice, surtout outre Atlantique.

    A ce propos qui a des nouvelles de notre Transatlante préférée, j’aurais adoré avoir ses lumières sur le sujet (private joke pour happy few (en anglais dans le texte)) ?

    Sans rapport et plus proche de mes préoccupations je ne sais pas si ce lien a été proposé à votre sagacité : http://www.lepoint.fr/dossiers/societe/chroniques-d-une-pionne/ (l’épisode 6 est sur la page d’accueil du Point)
    Étrange lecture : quelques perles savoureuses sans doute involontaires mêlées à de la bouillie indigente (« le principal a rendu la matraque » – « Madame R., /…/monsieur V etc. », et autres).
    Peine à croire que ce ne soit pas largement bidonné, mais par qui, comment ?

  54. Ah ! Et puis aussi, qui peut me donner un lien vers les derniers sondages relatifs :
    * aux primaires de la droite
    * aux présidentielles du printemps
    * à appétence pour les épinards congelés
    * /…/
    et autres sujets sur lesquels les experts on montré leur expertise émérite.

    • Yaka profiter de l’ouverture pour passer deux ou trois pénibles dans l’au-delà (de la classe).

  55. Quand, après l’avoir tenu en laisse courte, on laisse la main au peuple, il en profite pour la passer sur les fesses de sa voisine.

    Trump, l’homme à la main baladeuse, a ainsi su parler à l’imaginaire populaire.

  56. J’apprécie moyen l’hypothèse implicite qui fait dire que Mme. Polony serait de gauche parce qu’elle parle des classes du bas avec ce qui semble être de la préoccupation bienveillante.

    Je reconnais volontiers que les positions de droite furent dénuées de cela. Mais nous sommes arriérés en France, englués dans une incompréhension du libéralisme. Peut-être, fort justement, parce qu’il arrive avec fracas et pas que des pertes dans le giron « réservé » de la gauche?

  57. http://hemisphere-gauche.blogs.liberation.fr/2016/11/09/victoire-de-trump-une-defaite-de-lintelligence/
    « La victoire de Trump est elle une défaite pour l’intelligence ? »
    Je n’ai pas le souvenir qu’il y a cinq ans ils se soient posé la question pour Hollande.
    Pour ceux qui n’ont pas toujours un « américaniste » sous la main (uhuhu), et qui souhaitent comprendre les tendances de fond de la société américaine et ne se contentent pas de commentaires à 2 balles (en anglais dans le texte) qui se prétendent sérieux, je conseille la lecture du maitre livre sur la culture politique américaine de Richard Hofstader: « Anti-Intellectualism in American Life » qui date de 1963 et n’a pris presque aucune ride. Pas de version traduite en français à ma connaissance.

    • Vous n’êtes même pas américaniste donc vous n’êtes pas autorisé à parler sur le thème des élections américaines. Na!

  58. Wishful thinking dans Vapeurs Actuelles :

    « La victoire de Donald Trump augure-t-elle d’autres succès de candidats « hors système » ? » Oui : 94% (847 votants)

    On connaît la rengaine des populistes : pour mieux augurer il faut plus de poulets

  59. Les « sites d’information » sont parfois si malveillants dans leurs interrogations qu’il me semble indispensable de partager mon indignation.

    Je lis dans la fiche wikipédia de Mme Andrieux :
    Suite à sa condamnation en première instance pour détournement de fonds publics,
    « En septembre 2014, la cour d’appel renforce la peine et la condamne à quatre ans de prison, dont trois avec sursis. Plusieurs sites d’information indiquent qu’elle bénéficie d’un aménagement lui permettant de purger sa peine en portant un bracelet électronique et s’interrogent sur la possibilité pour une députée de porter un tel bracelet à l’intérieur de l’Assemblée nationale ».

    Les gens sont médisants.

  60. Pour Trump il reste le plus dur à faire, gouverner avec les … Républicains ! Surtout s’il veut nettoyer les écuries d’Augias de Washington …
    On suppose qu’on lui mettra quelques embûches sur sa route et qu’il a raison de vouloir mener au pas de charge dans les cent premiers jours des réformes intérieures importantes.

    • Il faudra qu’il endigue le flot de réfugiés qui voudront rejoindre ce pays de cokagne où on garnit si généreusement le pilulier des nécessiteux.

      Vous prenez le prochain dinghy ?

  61. Trump a notamment l’intention de dégraisser l’administration fédérale ; en France le statut de fonctionnaire est exorbitant du droit commun ; aux Etats-Unis quand une ville, un comté, un état ou l’état fédéral veut licencier ses fonctionnaires il le fait sans difficulté !
    Il a notamment l’intention de licencier les fonctionnaires du ministère de l’éducation nationale … cela fera pleurer dans les chaumières !

    • Qu’est-ce que vous racontez là ? Il y a de bonnes raisons pour que les agents publics bénéficient de la protection du statut du fonctionnaire. C’est ce statut qui garantit les droits de réserve, de la neutralité et de la non politisation de la fonction. On ne peut pas exiger d’un fonctionnaire certains devoirs sans lui donner les bénéfices qui sont attachés à ces devoirs. Il faut arrêter de tout mélanger…

      • L’emploi à vie des fonctionnaires ne se justifie que s’il est nécessaire au bon fonctionnement du service. Mais est-on sûr que supprimer le statut de fonctionnaire des enseignants améliorera le fonctionnement du service ? Quand je regarde ce qui se passe dans le privé, j’en doute…

  62. J’avais un oncle américain ingénieur à la Bethlehem Steel qui quand il était en Afrique avec ma tante buvait tout la journée du whisky : ils n’ont jamais attrapé de maladies tropicales !

    La Bethlehem Steel de Pennsylvanie était la seconde compagnie américaine du secteur de l’acier ; elle a fait faillite en 2003 après 150 ans d’existence ; ce sont les chômeurs de ce secteur qui ont donné la victoire à Trump hier !

    • Très juste Pierre, ça nous change des platitudes d’analyse politique de la concierge culturelle du blog.
      En Pennsylvanie ce sont aussi les chômeurs des mines de charbon qui ont voté Trump, les déclassés, ceux que l’ère post-industrielle a laissés sur le carreau. Trump les a sans doute caressés dans le sens du poil en leur disant qu’ils étaient des américains purs, dont l’identité n’avait pas été dévoyée par les intellos et les élites manipulatrices. Car ils ont été incapables de franchir leurs Appalaches attendant qu’on ouvre à nouveau leurs mines. Le mythe de la mobilité géographique américaine a la vie dure chez les européens ou les Californiens qui découvrent au moment des élections qu’ils ont des compatriotes au-delà de leur Eden bien gardé

  63. Eloge du populisme.

    La Démocratie ne fonctionne que si le citoyen veut et peut se tenir au courant des enjeux de l’Etat. Soit que cet Etat soit petit, ou encore décentralisé, ou bien que cet Etat pratique le small gouvernment, ou Etat minimal.

    Dans les grandes (ce n’est pas laudateur) démocraties, les enjeux et les intérêts sont tels que le plus souvent l’Etat est mal géré, par clientélisme. Au lieu d’en rendre compte et de s’amender, les politiciens s’efforcent de limiter l’arrivée de nouveaux entrants.

    C’est le rôle des intellectuels politiciens, des journalistes, donner au pouvoir défaillant, un alibi moral pour y rester. On invoquera l’Extrême Droite en y incluant Hitler, pour disqualifier les contempteurs du régime.

    Extrême Droite est une catégorie politicienne créée à dessein par les progressistes pour disqualifier leurs adversaires. Elle ne correspond à aucune filiation intellectuelle.

    Par contre la famille étatiste réunit bien fascisme et socialisme « réel » et aussi nazisme. Dans tous les cas le pouvoir agit par la contrainte de l’Etat. Le système du parti unique leur est commun, et l’idée d’un progrès collectif aussi : communisme, Rome antique, race des seigneurs et espace vital…

    Aucune des familles de pensée classées à l’Extrême Droite par le Ministère de l’Intérieur, n’a ce genre du lubbies.
    Royaliste, traditionalistes catholiques, laïcs catholiques, fédéralistes, autonomistes, identitaires, populistes, conservateurs, libéraux.

    Tous promeuvent le Bien commun, la subsidiarité, la Société civile, la Tradition. S’ils ne veulent pas d’une société de marché, ils acceptent l’économie de marché. On est loin du Progrès imposé par l’Etat au moyen de sa loi.

      • Et bien sûr, ces hommes de finance, comme dit La Fontaine, qui s’en sont mis plein les poches comme vous le montrez fort bien, sont précisément ceux qui ont sauvé le bon peuple des pattes des vilains démocrates, sales intellectuels déconnectés de la réalité. Parce que bien sûr aussi, Trump et ses copains la connaissent la dure réalité… Non, décidément, je ne me réjouirai jamais de cette élection, pour le coup, vrai piège à cons.

        • Ce qui m’étonne vraiment, c’est le manque d’auto-critique de la presse et des gens qui vomissent Trump ! On voit la belle unanimité européenne : on ne remet pas Obama, le parti démocrate et Clinton en question, c’est le peuple qui a mal voté, il faut changer le peuple.

          Vous semblez oublier que les magouilles menées dans le parti démocrate, pour que Clinton gagne face à Senders, est celle qui méprise un peuple « illettré » et qui préconise la précarité, l’exploitation comme le moyen de renforcer l’économie. C’est ce type de comportement qui provoque l’élection de Trump. Et vous, vous ne faites aucune allusion à cette collusion, tout en feignant de s’opposer à Trump.

          • Manifestement, Trump a déjà des immigrés pour lui descendre les poubelles. Sanders n’a pas dégotté le job.

          • Petite précision sur la question : « à qui profite la guerre ? ».

            Voici une réponse du général André Lanata, chef d’état-major, qui a dressé un bilan « inédit » devant le Sénat :

            « Pour compenser cette forte consommation de munitions, l’armée de l’Air a puisé dès 2015 dans les stocks de pays alliés, Canada et Européens… Puis nous avons effectué des achats à l’étranger, aux Etats-Unis, puisque nous n’avons plus de capacités de production en France… Une autre question de fond qui se pose dans ce domaine est la capacité de notre industrie à remonter en puissance… Pour soutenir un effort de guerre, il faut une industrie de guerre. »

          • Voilà qui va permettre de réindustrialiser !
            Il y a dix ans, nous étions encore le troisième producteur d’armes au monde. Nous ne sommes plus en mesure de fournir des joujoux à nos propres militaires ?

    • J’adore l’idée que les valeurs pharmaceutiques ont fait un bond depuis l’arrivée de Trump ! Entre les anti-vomitifs des uns et les anti-constipation des autres…

  64. Le JDD maximise sa capacité de bouffonnerie avec deux articles grandioses :

    – Aux Etats-Unis, comment parler de Donald Trump aux enfants?

    – Michelle 2020? Les internautes en rêvent

    • Michelle après Barak, Hillary après Bill… Ce pays est dans la démocratie de droit divin !
      AU moins, Ivana Trump ne sera jamais candidate — c’est toujours ça.

      • Si un jour Melania Trump devait se présenter aux élections présidentielles américaines-contre Michelle Obama ( offrons-nous,ô récompense après une pensée,un bref regard sur le “camaïeu des possibles” et des impossibles),il faudrait qu’elle se trouve un nègre capable de ne pas plagier Michelle:en juillet,il y eut singulière maldonne.
        En plus,son accent ne passe pas.
        Il semblerait que ce soit la fille de Trump, Ivanka qui soit maintenant désignée pour être la véritable “first lady”.
        D’ailleurs, si Donald n’était pas déjà marié et le père d’Ivanka,il la sauterait bien.(Il l’a avoué à plusieurs reprises.)

        http://edition.cnn.com/2016/07/19/politics/melania-trump-michelle-obama-speech/

  65. Et pendant que tout le monde s’étripe sur Trump, rappelons qu’en deux ans, l’aviation française a largué 1.600 bombes et missiles sur Daech avec le succès que l’on sait… et si l’on admet que chaque bombe vaut un minimum de 100.000 euros.

    On voit à qui cela rapporte et qui finance l’effort de guerre… contre un ennemi dont personne ne sait plus très bien qui l’entretient.

  66. Je reposte la question :

    Faut-il dire la vérité au peuple qu’on trombine pendant qu’il prend son pied dans lequel il vient de tirer?

  67. J’en suis… ou du moins, je veux en être !
    Et pour tous vos lecteurs un peu distraits je cite la fin de votre article :
    « Alors, bien sûr, je n’arrive pas à me féliciter de l’élection de Trump […] Mais un populiste déglingué peut en amener bien d’autres, et de plus raisonnables. Et de plus compétents. Désormais, le peuple sait que c’est possible — que l’on peut renverser l’establishment, et lui redonner la parole et l’espoir. »
    merci

  68. Nicolas, je n’ai jamais défendu le programme économique de Clinton, ni ne suis dupe d’une femme politique peu reluisante. Je défends juste la politique du moins pire, c’est tout. Néanmoins, ces cris de victoire pour l’élection de Trump, me font froid dans le dos.
    Il y a une fascination de certains intellectuels ( à prendre au sens large, ceux qui travaillent avec leurs cerveaux et pas forcément des cerveaux ) pour des hommes politiques forts : Poutine, Xi Jinping, Erdogan et compagnie. Cette admiration de leur force brutale ( vous devriez reconnaître que Poutine a fait quand même quelques vraies saloperies ), de leur mode de communication avec les gens qui s’appuie exclusivement sur les passions et pas les meilleures ( les Italiens disent « pensare con la pancia », penser avec le ventre, je trouve cette expression intéressante ), cette admiration est inquiétante. On a l’impression qu’ils leur faut remplacer Mao, Lénine, ou le Che par d’autres images fortes.
    Difficile de ne pas se souvenir de la fascination que le fascisme et Mussolini ont exercé sur des écrivains et des intellectuels. Ce besoin de s’en remettre systématiquement à un homme fort comme si cela allait régler les problèmes, ce besoin de simplification à outrance me parait très dangereux.
    Je trouve monstrueux que l’on défende des despotes comme Poutine, Erdogan et les autres. Je suis inquiète de la façon dont des gens prétendument éclairés utilisent les notions de peuple et de nation. Tous ces journalistes, vaguement penseurs qui portent aux nues ce que fait le peuple, parce que si c’est le peuple qui le fait, c’est forcément bon ( attitude aussi stupide que de dire que le peuple a mal voté ) ou qui manipulent la notion de nation pour en faire à nouveau quelque chose qui a l’odeur du sang, tous ces intellectuels-là sont dangereux, à mon avis. Et pour autant, je ne défends pas l’immobilisme des hommes politiques qui nous gouvernent ici, loin s’en faut. Voilà, voilà. Je vois d’ici le tombereau d’injures qui va me tomber dessus mais qu’importe… Je tenais à vous répondre car vous me semblez être de bonne foi dans vos assertions, autant qu’on puisse deviner ce genre de choses sur un blog…

    • Merci pour votre réponse. Petite précision, j’admire Poutine ou Xi non pas pour leur force brutale, mais parce qu’ils agissent en tant qu’homme d’Etat. Je ne range pas Erdogan, Hollande ou Obama dans cette catégorie d’Homme d’Etat.

      Bien évidemment Poutine n’est pas l’homme providentiel qui va sauver l’humanité. Il faut aussi voir dans quel contexte, il a redressé la Russie. Des fous veulent l’entraîner dans la guerre. Il fera tout pour l’éviter, pour ne pas ruiner son pays. Incontestablement, l’équilibre mondial a besoin d’une Russie forte et prospère, pivot de stabilité entre Europe, Moyen-Orient et Asie. Sa pondération, mesure, sens des responsabilités, sont un atout pour la paix sur notre planète.

      Pour notre presse et notre industrie de propagande, Poutine a du sang sur la main. Clinton l’a même comparé à Hitler. Même si Poutine a fait des saloperies, c’est un enfant de cœur par rapport à Clinton nommée Reine du chaos par tous ceux qui ont observé et étudié ses actions. On peut consulter le livre Diana Johnstone : « Hillary Clinton. La Reine du Chaos ».

      • Voilà ce que dit Diana Johnstone :

        « Avec son amie Madeleine Albright, l’agressive ministre des Affaires étrangères de l’époque, Hillary poussait son mari Bill Clinton à bombarder la Yougoslavie en 1999. Cette guerre pour arracher le Kosovo à la Serbie fut le début des guerres supposées « humanitaires » visant à changer des régimes qui ne plaisent pas à Washington. Depuis, Hillary s’est fait la championne des « changements de régime », notamment en Libye et en Syrie.

        Dans mon livre, La Reine du Chaos, je souligne l’alliance perverse entre le complexe militaro-industriel américain et certaines femmes ambitieuses qui veulent montrer qu’elles peuvent faire tout ce que font les hommes, notamment la guerre. Un intérêt mutuel a réuni les militaristes qui veulent la guerre et des femmes qui veulent briser les plafonds de verre. Si les militaristes ont besoin de femmes pour rendre la guerre attrayante, certaines femmes très ambitieuses ont besoin de la guerre pour faire avancer leur carrière. Les personnalités les plus visiblement agressives et va-t’en guerre de l’administration Obama sont d’ailleurs des femmes : Hillary, Susan Rice, Samantha Power, Victoria Nuland… C’est un signal au monde : pas de tendresse de ce côté-ci !

        Son rôle en facilitant le renversement par des militaires d’un président démocratiquement élu au Honduras illustre à la fois ses méthodes et ses convictions. Ses méthodes sont hypocrites et rusées : elle feint une désapprobation du procédé tout en trouvant les moyens de l’imposer, contre l’ensemble de l’opinion internationale. Ses convictions, c’est clair, l’amènent à soutenir les éléments les plus réactionnaires dans un pays qui est le prototype de la république bananière : c’est le pays le plus dominé par le capital et par la présence militaire des Etats-Unis de toute l’Amérique latine, le plus pauvre après Haïti. Zelaya aspirait à améliorer le sort des pauvres et des indigènes. Il osait même proposer de convertir une base militaire américaine en aéroport civil. A la trappe ! Et depuis, les opposants – par exemple la courageuse Bertha Caceres – sont régulièrement assassinés. »

  69. Le 10 Novembre 2016 à 23 h 28 min, la concierge culturelle des buildings Trump a parlé:
    « Voilà, voilà. »
    Voilà voilà surtout un idiotisme qui n’a jamais aussi bien porté son nom… hurkhurkhurk…

  70. Erdogan ? Mais de quoi se plaignent les Turcs ? On peut vivre en prison, trois repas par jour, cinq prières…. on peut.

    • Leonard Cohen, après un long spectacle et de multiples rappels, qui chantait presque parmi nous, tous debout, et qui finit par nous dire : « Eh bien, Les Grenoblois, il faudrait penser à aller se coucher maintenant, encore une et c’est fini. » Avec un sourire tellement gentil sur un visage strié de fatigue ! Il y a huit ans, je crois.

  71. Si, d’ici le 9 novembre prochain, Trump prononce les mots « nuit » et « cristal » dans le même discours, il faudra vraiment s’inquiéter.

    • Il y avait 1500 cristaux sur la robe de Melania,lors de son mariage avec Donald,en 2005.
      Les Clinton peuvent en témoigner:ils étaient parmi les 350 invités.
      « Pour notre nuit de noces, Donald m’a aidée à ranger ma robe aux 1500 cristaux. »

  72. Ce qui m’inquiète c’est la nuit des longs discours. Ô infinie logorrhée, tu progresses sur Bd à pas de géant. Même Nicolas, un des moins mauvais du blog est touché de plein fouet.
    RIP !

    • Je ne parle ni de Nicolas ni, bien sûr, de moi qui ne développe pas assez, qui n’explique pas, qui ne cite pas ceux auxquels elle se réfère, etc…

  73. Personnellement, je ne tirerais aucune gloire à descendre des Orléans que je tiens pour des sales types. Certains ignorent peut-être que je descends de façon certaine et prouvée, en droite ligne de Mérovée. Dès que l’occasion m’en sera donnée, je n’hésiterai pas à faire valoir mes droits.

    • Puisque nous sommes entre amis haineux sur un blog culturel, il me semble que ce « voilà voilà »(*) stupide appelle un « Ouarf ouarf! » jovial !
      (*) il y a des phrases moi non plus dont je ne me lasse pas.

  74. Lafronde,Barracci, bienvenus!!
    je viens de lire vos réjouissants et laconiques commentaires du 10/11!
    Dac avec Hervé au sujet des longueurs empoulées et gazeuses de certains!

  75. Je dois corriger Brighelli : ah ! les joies de la férule !
    Ivana est la première épouse de Trump (célèbre et riche divorce), la deuxième Maria, la troisième et actuelle s’appelle Mélania.

    • C’est avec quelque appréhension que je m’adresse à vous, membre éminent du commentariat,archiviste-encyclopédiste-mémorialiste dont les remarques sont étudiées par tous avec la plus grande attention.

      Sau-vot’respect,je tiens à vous dire que vous vous trompez grossièrement lorsque vous croyez corriger le Maître (vous osez parler des “joies de la férule”!)
      Vous ne semblez pas savoir que si le Maître commet quelque “erreur”, c’est toujours à dessein:il veut s’assurer que les lecteurs sont attentifs et plus encore,il veut les inciter à poursuivre leur réflexion;sans doute a-t-il bien d’autres intentions encore…mais je ne risquerais pas élaborer des conjectures. .
      Premièrement Ivana fut bien la première épouse de Trump;Clinton et Obama ne se sont mariés qu’une fois chacun.
      Pourquoi faudrait-il que ce soit la plus récente épouse de Trump (Melania) qui tente sa chance dans une élection future pour que le parallèle qu’établit le Maître soit valide ?

      Deuxièmement ,il serait bon d’éviter les fautes de frappe,lorsque on prétend rectifier une erreur: la seconde épouse de Trump se prénommait Marla et non Maria. L’actuelle épouse s’appelle Melania, sans accent. Slovène, elle est née Melanija Knavs*;son nom fut par la suite (quand ? -recherche exaltante pour un archiviste-encyclopédiste-mémorialiste distingué ) américanisé en Melania Knauss.

      Troisièmement la fille préférée de Donald Trump est celle que lui a donnée sa première épouse, Ivana et elle se prénomme Ivanka.
      Elle a joué un rôle bien plus important que Melania dans la campagne.
      Seriez-vous à même de nous offrir, en style “ camaïeu “ une variation poétique sur le thème:Trump amoureux des femmes en A ?
      Savez-vous que l’amour que Donald porte à sa fille a quelque chose d’excessif,qu’à plusieurs reprises il s’est exclamé que s’il n’était pas marié, et s’il n’était pas le père d’Ivanka (admirez la hiérarchie des normes),il la sauterait volontiers ?
      Voir ce petit film:

      http://hollywoodlife.com/2015/12/10/donald-trump-mocked-bang-daughter-ivanka-trump-daily-show-video/

      * Joie dans sa ville natale:
      http://edition.cnn.com/2016/11/10/politics/melania-trump-slovenia-hometown-sevnica/

    • C’est avec quelque appréhension que je m’adresse à vous, membre éminent du commentariat,archiviste-encyclopédiste-mémorialiste dont les remarques sont étudiées par tous avec la plus grande attention.

      Sau-vot’respect,je tiens à vous dire que vous vous trompez grossièrement lorsque vous croyez corriger le Maître (vous osez parler des “joies de la férule”!)
      Vous ne semblez pas savoir que si le Maître commet quelque “erreur”, c’est toujours à dessein:il veut s’assurer que les lecteurs sont attentifs et plus encore,il veut les inciter à poursuivre leur réflexion;sans doute a-t-il bien d’autres intentions encore…mais je ne risquerais pas élaborer des conjectures. .
      Premièrement Ivana fut bien la première épouse de Trump;Clinton et Obama ne se sont mariés qu’une fois chacun.
      Pourquoi faudrait-il que ce soit la plus récente épouse de Trump (Melania) qui tente sa chance dans une élection future pour que le parallèle qu’établit le Maître soit valide ?

      Deuxièmement ,il serait bon d’éviter les fautes de frappe,lorsque on prétend rectifier une erreur: la seconde épouse de Trump se prénommait Marla et non Maria. L’actuelle épouse s’appelle Melania, sans accent. Slovène, elle est née Melanija Knavs*;son nom fut par la suite (quand ? -recherche exaltante pour un archiviste-encyclopédiste-mémorialiste distingué ) américanisé en Melania Knauss.

      Troisièmement la fille préférée de Donald Trump est celle que lui a donnée sa première épouse, Ivana et elle se prénomme Ivanka.
      Elle a joué un rôle bien plus important que Melania dans la campagne.
      Seriez-vous à même de nous offrir, en style “ camaïeu “ une variation poétique sur le thème:Trump amoureux des femmes en A ?
      Savez-vous que l’amour que Donald porte à sa fille a quelque chose d’excessif,qu’à plusieurs reprises il s’est exclamé que s’il n’était pas marié, et s’il n’était pas le père d’Ivanka (admirez la hiérarchie des normes),il la sauterait volontiers ?
      Voir ce petit film:

      http://hollywoodlife.com/2015/12/10/donald-trump-mocked-bang-daughter-ivanka-trump-daily-show-video/

      * Joie dans sa ville natale:
      voyez cnn-hometown-melania-trump-sevnica

    • JPB évoquait la multiplication des pains. Avec ce shériff, en plus d’en prendre plein la tronche, c’est le miracle de la multiplication des handicaps : donnez-lui un paraplégique, il en fait un tétraplégique.

      Trop fort ! On comprend que les paralytiques se lèvent fissa et s’enfuient à toute(s) jambe(s).

  76. JPB aime les bons vieux westerns donc il va apprécier le nouveau deal de la White House – fini les roucoulades de Michelle, les longs discours de ce phraseur de Barack, place à l’action ! On va dégainer les gros calibres et régler cela à la façon de O.K Corral !

    • Ne vous inquiétez pas. Dans l’ehpad pour nécessiteux qui vous accueillera, des « auxiliaires » de (fin de) vie quasi illettrées mettront votre fauteuil devant Rintintin et Rusty jusqu’à ce que mort s’en suive.

  77. Le monde se divise en deux : ceux qui aiment les roucouleurs de sérénade, les fans de Bob Dylan, Tino Rossi, Johnny Halliday et Claude François et ceux qui préfèrent les redresseurs de tort, les vengeurs masqués, les artisans de la colère des peuples et de la justice divine.

  78. Evidemment, il y a dans les soutiens du Schpountz de Vegas, des gens qui vont permettre à quelques happy few de faire un max de brouzouf :

    https://www.youtube.com/watch?v=OqCTq3EeDcY

    Imaginez le nombre de marinas qu’une pareille technologie permettra de construire. Et pratiquement sans ces khonnards d’ouvriers qui ont voté pour lui.

  79. François Hollande a annoncé qu’il s’entretiendrait aujourd’hui avec Donald Trump « sur la base de la franchise et de la clarté ».
    Diable ! Il va se retrouver en territoire inconnue …

  80. J’entendais un Américain dire qu’en matière de politique étrangère Barack Obama était une planche pourrie ; je suppose que Donald Trump qui construit des bâtiments sait reconnaître un entrepreneur en démolitions d’un architecte !

  81. Trump est mon héros. Il a réussi là où j’ai échoué:
    -faire fortune.
    -avoir une femme très belle et plus jeune.
    -accéder au pouvoir démocratiquement.

  82. Avec les sondages ‘OPIF’, les sismographes électoraux s’affolent en Italie. Prochaine secousse attendue le 4 décembre.

  83. Il faudrait peut être qu’un jour quelqu’un explique aux bonnes gens qui n’ont que le bien du monde en tête que la démocratie consiste, en pratique, à s’incliner de bonne grâce devant la décision de la majorité, même si ça ne fait pas plaisir.
    Le raisonnement : « ça ne me plaît pas, donc c’est mauvais, donc vous allez me changer ça vite fait parce que la démocratie c’est moi » me semble relever d’un manque évident de baffes à l’âge adéquat.

  84. Si on comprend bien, la raison profonde du vote Trump, c’est l’envie de rebander/remouiller une dernière fois tout en se suicidant.

    Des cases vides peut-être mais des kamikazes.

    PS : on comprend aussi pourquoi les candidats (albicans) de droite ne seront jamais élus. Car comme le dit saint Claude dans sa litanie : « Ils sont veules, démagogues, ils disent «crotte», comme dans un sketch des Inconnus, quand le Trump chiait à la gueule de son camp »

  85. « Demolition Man » est une comédie policière ; un policier un peu brut de décoffrage est cryogénisé car il a passé les bornes ; cinquante plus tard on le réveille dans un monde complètement politiquement correct parce qu’un criminel endurci est lui aussi revenu du passé. D’où des quiproquos langagiers réjouissants …

    • cinquante ans plus tard …

      P.S Les quiproquos langagiers ont largement dominé la campagne présidentielle américaine 2016. Cela donne un côté hyper-réaliste à cette comédie policière qui se passe dans le futur.

  86. Que manque-t-il à Mélenchon ?

    https://www.youtube.com/watch?v=VW3xtWmoPrY

    Être accompagné en permanence par une ou deux bimbos (puisque, selon le théorème d’équivalence de Trump, le redresseur de tort doit être un redresseur de queue)

    Un langage moins châtié (ponctuer chaque phrase par un bullshit ! souligner les mots importants par la balise fucking)

    Qu’il arrête de parler de socialisme. Il pourra toujours l’être après avoir été élu.

    • Statufier Hollande ? Vous n’y pensez pas ! Je propose comme moindre mal que la France demande plutôt le rapatriement de la statue dans le port du Havre à ses frais.

  87. – Mélenchon est un idéologue
    – Trump est un intuitif

    Le premier voit le monde à travers des idées toutes faites, c’est un rentier de l’idéologie politique.
    Le second ressent les attentes du marché en tant qu’entrepreneur. Il s’adapte aux besoins … sans idées préconçues. Trump n’est ni un Républicain, ni un Démocrate … c’est un Transgenre !

  88. Si vous voulez rire un bon moment, lisez les posts atterrés du professeur David Madore qui sanglote au milieu de la nuit en apprenant l’élection de Trump ! Je me suis gentiment moqué de lui en lui disant qu’il était Canadien et ne pouvait comprendre le rêve américain – mais j’aurais pu aussi bien dire qu’il avait dix ans d’âge mental et que son émotivité exagérée lui interdirait toujours d’avoir quelque poste de responsabilité que ce soit !

    • Oui je me souviens d’un dessin humoristique où les arrière-pensées des hommes – sous la forme d’une figure féminine dénudée qui prenait toute la place du cerveau – étaient dignes du freudisme le plus échevelé !

      Oui l’homme est un animal en rut perpétuel – oui l’inceste existe au cœur des familles les plus recommandables.
      Boris Cyrulnik fait son beurre avec « les nourritures affectives » digne d’un Gide orgiaque et priapique !

  89. Je me demande d’ailleurs souvent si l’univers de la télé-réalité n’est pas une transposition des contes de fées et autres contes de mère-grand à l’époque moderne ?

    Hänsel et Gretel (la famine et la sorcière qui dévore les petits enfants), Peau d’âne (l’inceste d’un père riche et puissant avec sa fille), Cendrillon (en proie aux mauvais traitements d’une marâtre) etc.
    Donald Trump est un roi de la télé-réalité donc je suppose qu’il connaît les schèmes fondamentaux qui font vibrer l’arrière-fond commun imaginaire aux peuples.
    C’est Jung disciple de Freud qui disait que les archétypes sont les matrices de la littérature mondiale.

  90. Avec ce temps de chien parisien, je suis allé au cinéma voir « Mal de pierres » de Nicole Garcia avec le beau cul/belle gueule de Marion Cotillard et la tête à claques de Louis Garrel, un film bien vendu par la critique. N’y allez pas ! A part une belle photographie de la Provence et de la Suisse avec un sanatorium somptueux pour y soigner des calculs rénaux –va comprendre–, le film piétine comme une vache Holstein dans une fondue savoyarde. C’est bien simple, le film a commencé à 16h et quand j’ai regardé ma montre une heure plus tard, il était 16h20.

    • Qu’est-ce qu’on s’en bat les couilles de sa petite vie merdique à ce bouffon d’Hervé. toujours en train de s’étaler pour dire ce qu’il a fait ou ce qu’il a bouffé ;ça fait un petit bout de temps que je reviens de temps en temps sur votre blog, enfin juste pour lire quoi. Il est vraiment trop con, ce mec là, il tape sur à peu près tout le monde. il est là juste pour se regarder ou quoi ? T’es allé au cinéma, patate, et alors ? Qu’est-ce que tu veux que ça nous foute ? T’as jamais rien d’intéressant à raconter. Tu te planques juste derrière ton pote qui recopie wiki. ou derrière 3 ou 4 meufs pour être un peu plus fort. T’es qu’une fiotte. Je comprends pas pourquoi vous mon ancien prof, vous le supportez comme ça et vous ne lui dites rien. ET y a pas que lui d’ailleurs. Vous n’auriez pas accepté ça en cours. Sinon, je vous trouve être toujours aussi grande gueule, monsieur Brighelli mais ont vous aimait quand même bien et on aime bien encore regarder vos délires.

      • Soyons clair : ce blog est un espace de liberté où j’accueille et tolère tout le monde, et toutes les idées. Un salon au sens aristocratique du terme : on y vient, on y parle, on prnd le risque d’être moqué — après tout, je le prends bien moi-même.
        Et en cours, j’accepte aussi tout le monde — mais ils savent eux aussi que dire des bêtises est une terrible prise de risque. Si je vous ai eu en cours, vous devez le savoir.

        • Cher JPB, le post du Grand Gilles « m’en touche une sans faire bouger l’autre » comme disait un intellectuel connu, désormais gâteux. En le lisant il m’a rappelé un film célèbre, « Apocalypse now »; j’avais l’impression d’être dans un des hélicoptères survolant une incompréhensible forêt inhospitalière.

        • Alors là je pensais pas que vous étiez potes, mais comme je le disais moi ce con, je m’en tappe. Je suis pas moqué comme vous dites, vu que je ne l’ouvre pas. C’était juste que je trouvai qu’il tappait un peu sur tout le monde pour juste passer son temps à se la péter.

          • Soyons précis : je ne connais pour ainsi dire personne de celles et ceux qui passent ici — à part Dugong, qui est un vieil ami. Je n’ai donc aucune préférence pour qui que ce soit, sinon pour celles et ceux qui viennent dire ici des choses drôles, pertinentes, d’actualité — mais si elles ne sont pas tout cela, ils ont quand même le droit de les dire. Et vous aussi.

  91. La pme familiale innovante vient de reconstituer « une cellule idées et images » en son sein.

    On y enfermera les opposants pour un lavage de cerveau ?

  92. Dans la tambouille des sites de partis politiques, seul la pme familiale est en point com, tous les autres * sont en point fr.

    Ça en dit beaucoup.

    * republicains, debout-la-france, parti-udi, parti-socialiste, lepartidegauche, pcf. Il y en a d’autres mais plouf, plouf, ça ne compte pas.

  93. Si le .fr est déjà pris, la caissière peut toujours demander à Poutine de l’argent pour l’acheter ou carrément se faire héberger (ô seigneur) en .ru…

  94. La caissière, comme vous l’appelez, se sent pousser des ailes depuis l’élection de Trump et doit désormais penser « Yes we can ».
    D’où l’intérêt de lui opposer un candidat de droite crédible et non un épouvantail à électeurs…

  95. Je ne peux répondre qu’avec un barbarisme : le moins pire est à mes yeux François Fillon. Il serait le meilleur s’il avait osé témoigner son désaccord avec la politique de NS en démissionnant de son poste de PM.
    Que l’on ne me parle pas de charisme, hein. Nous sommes devenus la risée du monde avec FH, NS est sa propre caricature, et les autres candidats à la primaire de la droite et du centre ne sont pas encore arrivés à maturation. Quant à AJ, quitte à subir une politique économique dévastatrice de gauche, autant laisser immédiatement les manettes à la caissière au lieu d’attendre 2022 (mes doigts saignent en écrivant cela)

    C’est bien beau de parler du rayonnement, de la suprématie, des acquis sociaux de la France tout ça tout ça, mais nous avons une dette colossale qui va se rappeler à notre bon souvenir dès que les taux remonteront de façon significative. Le moment venu, nous ne rivaliserons plus avec l’Allemagne mais avec la Grèce.

    • Oui…
      Pourquoi diable a-t-il consenti à boire le calice Sarko jusqu’au bout, en 2012 ?
      Et le voici qui veut être calife à la place du calice…
      (Pardon ! Je sors !)

  96. Eh bien, Natacha Polony, qu’elle soit de droite ou de gauche, a tout faux dans son petit résumé du progrès social. Car elle semble complètement oublier qu’il y avait une ‘lutte des classes’ depuis avant le XXème siècle. Qui a dans un premier temps ensanglanté le XXème siècle. Pour s’apaiser ensuite dans un compromis social-démocrate, du moins dans la partie la plus chanceuse de l’Europe. Compromis qui n’est pas moins bâti sur une fausse prémisse que l’anticapitalisme socialiste ou communiste. La fausse prémisse que l’on puisse séparer production capitaliste efficace et distribution capitaliste inégale des revenus pour garder la première tout en corrigeant politiquement la seconde. – La supercherie qui fonde le récit communément admis du progrès social imposé au capitalisme par la lutte du mouvement ouvrier n’est pas facile à démontrer, car les relations de cause à effet sont toujours difficiles à démêler dans les affaires sociales. Et il est donc généralement impossible de démontrer, c.à.d. de montrer du doigt, les choses qui auraient pu se passer, mais qui ont été empêchées: les potentiels jamais réalisés. Il n’est donc pas facile de démontrer que le progrès social serait tout aussi bien arrivé naturellement, sans combat, par la négociation et le fonctionnement du marché. Et il est encore plus difficile de prouver que le combat anticapitaliste a beaucoup nui au progrès social, en empêchant des choses, comme des investissements par les capitalistes et des opportunités d’emploi. Etant donné que ces choses ont effectivement été empêchées, par le combat anticapitaliste et l’insécurité qu’il installait dans les relations sociales d’une économie de marché. – Ce que l’on peut cependant constater aujourd’hui, c’est que le capitalisme dans sa forme socialement corrigée par le pouvoir politique social-démocrate est devenu si dysfonctionnel qu’une intellectuelle comme Natacha Polony puisse tout simplement le confondre avec le capitalisme dans sa forme brutale et prédatrice!

    • C’est si compliqué que votre raisonnement l’est lui-même…
      Mais j’en retiens la dernière phrase : quelles que soient les responsabilités, le résultat présent est le règne de la prédation financière. Je serais capitaliste (au sens propre du terme, ce que je ne suis pas, n’ayant aucun capital et n’ayant que ma force de travail pour vivre), je serais outré (et quelque peu inquiet) de voir ce que le néo-libéralisme a fait de mon capitalisme bien-aimé.

      Par ailleurs, Marx, qui n’était pas un imbécile, pensait attribuer au prolétariat urbain de l’ère industrielle le rôle qui avait été celui de la bourgeoisie sous l’Ancien régime. Ce qu’il n’avait pas prévu (mais qui l’avait prévu ?), c’est qu’il n’y aurait plus, à terme, qu’une sorte de classe intermédiaire composée du prolétariat et de la petite bourgeoisie prolétarisée — et c’est cette classe qui actuellement est en passe de bouleverser l’ordre établi, parce qu’elle est largement majoritaire (d’où le rejet du vote populaire par les pseudo-démocrates qui nous gouvernent, et la tentation de la « barbarie douce », selon la belle expression de Le Goff) et qu’elle n’a plus aucun pouvoir.

    • Quand ça ne va pas dans votre sens, c’est ‘compliqué’ (et inutile de comprendre)? – Quelles que soient les responsabilités? Pourtant les identifier correctement, ça compte pour beaucoup! Sans cela l’outrance est condamnée à l’impuissance. – La prédation financière? Vous connaissez vous-même la réplique: quand l’Etat s’endette à plus de 100% du revenu national et cherche à gérer le crédit par la banque centrale, comment ne pourrait-il ne pas y avoir de ‘prédateurs’ qui cherchent à profiter des nombreuses opportunités qui leur sont offertes? – Que signifie au juste cette insistance sur le néo-libéralisme? Une sorte d’amalgame pour mieux rejeter le libéralisme en le confondant avec l’opportunisme des néo-libéraux? – Les électeurs ‘déplorables’ en passe de bouleverser l’ordre établi? Comme en Europe ils sont très antilibéraux, je doute fortement que cela puisse changer grand-chose au désordre régnant. Marine Le Pen n’est pas Donald Trump. François Fillon non plus d’ailleurs. – Karl Marx n’était pas un imbécile, certes. C’était un escroc intellectuel. Il savait pertinemment que sa théorie du socialisme scientifique ne tenait pas la route comme théorie. Mais puisqu’elle fonctionnait très bien comme idéologie, il ne s’est pas privé de satisfaire sa vanité en se portant à la tête (intellectuelle) d’un mouvement ouvrier qui allait ‘conquérir le monde’. Sa ‘découverte’ principale était la théorie (objective) de la valeur du travail, par laquelle il a fait croire que le profit capitaliste était l’expropriation de la plus-value produite par les travailleurs, et que le renversement du capitalisme pour mettre fin à l’exploitation était par conséquent une exigence de justice classique. L’âme du mouvement ouvrier était là: dans la lutte pour le respect du droit (et non dans la lutte contre l’inégalité ou l’injustice sociale inventée plus tard). Mais elle était donc induite en erreur, par ce joueur de fifre de Hamelin inégalé. – C’est bien ce retour au droit qu’il faut entendre par ‘libéralisme’. Qui n’est donc pas une idéologie politique, mais l’anti-idéologie politique, ou l’anti-politique, correspondant au sens émancipatoire de la démocratie comme défense de la société civile (le droit) contre l’ingérence du pouvoir politique (la tyrannie). Et c’est donc une révolution que nous avons encore devant nous. Que les forces contre-révolutionnaires (ou antilibérales) soient nombreuses et tenaces, ça ne fait pas l’ombre d’un doute.

    • [Encore une tentative de dialoguer tout seul.] Mon but? D’abord, de voir s’il est possible de tenir un dialogue avec vous. Ensuite, si le dialogue est possible, de voir où ils nous mène. Même si le terme de dialogue est souvent mal employé, il a un sens, et ce n’est donc pas le sens de ‘discussion’ ou de ‘débat’. Car la première condition pour le tenir, c’est que de part et d’autre on admet la possibilité qu’on soit dans l’erreur, qu’on ait encore quelque chose à apprendre. Et qu’on soit plus intéressé par ce que l’on peut apprendre qu’à avoir le dernier mot. C’est donc un exercice à penser, qui doit être guidé par deux interrogations permanentes: (1) ne suis-je pas en train de mal interpréter l’autre, et quelles sont les raisons tenant à moi qui me motivent à aller dans cette fausse direction? (2) l’autre n’est-il pas en train de mal m’interpréter, et quelles sont les raisons que je lui ai données pour le lancer dans cette fausse direction? – Je pourrais trouver des partenaires plus enclins à accepter mon point de vue? C’est sûr. Mais quel en serait l’intérêt? Si le but est le ‘renouvellement de la gauche’? La gauche renouvelée ne sera plus la gauche? Peut-être, mais au moins elle sera renouvelée. Et donc mieux à même de rester fidèle à son intention émancipatoire. Au lieu de continuer à induire en erreur les jeunes générations. Oui, l’éducation est toujours ce qui compte avant tout.

    • Une autre idée à moi derrière tout cela: dans le ‘débat politique’ comme il est mené aujourd’hui (et depuis pas mal de temps), politiciens et journalistes parlent tous dans le mode du politologue. C.à.d. ils parlent des gens, et non pas aux gens. Et il n’est pas difficile d’imaginer comment le public qui les écoute est composé de deux groupes: ceux qui ont eux-mêmes adopté cette manière ‘scientifique’ de penser la société, et qui par conséquent se croient à la hauteur tout en tombant dans le piège de la pensée idéologique; et ceux qui n’ont pas appris à raisonner de cette manière ‘scientifique’, et qui par conséquent ne comprennent qu’une chose, c’est que tout le monde parle au-dessus de leur tête. Il va sans dire que pour moi les plus ‘déplorables’ ne sont pas ceux que l’on croit. – Cela ne veut pas dire que toutes les manières de parler ‘aux gens’ sont bonnes. Donald Trump par exemple le fait nettement mieux que Marine Le Pen, selon mon appréciation provisoire. Mais il pourrait encore faire beaucoup mieux. Je suis curieux par exemple de voir s’il trouve le courage et le moyen de dire aux Palestiniens ce qu’il a dit à sa conférence de presse avec Benjamin Netanyahu. – Un exemple de ce que j’ai en tête se trouve sur: – http://kko-fvd-mjm.blogspot.be/2013/02/imagined-response-by-potus-to-2006.html

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