GabLa revue Eléments mérite vraiment qu’on en parle. Mieux, elle mérite d’être lue, partagée, et relue. Collectionnée peut-être. Alain de Benoist, le philosophe anarchiste, bon bougre et mauvais coucheur, qui veille sur sa destinée et y produit tous les deux mois des éditos vengeurs et des articles ravageurs (et vice versa), a bien voulu répondre à quelques questions à peine orientées, suscitées par le solide dossier du dernier numéro sur l’ubérisation à marches forcées à laquelle on soumet aujourd’hui la société française mondialisée, et qui nous prépare de jolis lendemains qui chanteront faux.

Jean-Paul Brighelli. Voilà que vous détournez le « grand remplacement » ethnique cher à Renaud Camus par un « grand remplacement » économique : l’ubérisation de l’ensemble des sociétés libérales — française, entre autres. Pouvez-vous expliquer en quoi consiste cette mutation ?

Alain de Benoist. Le « grand remplacement économique », ce n’est pas tant l’ubérisation que le remplacement de l’homme par la machine, voire par l’intelligence artificielle, à laquelle conduit l’évolution même du travail, évolution dont l’ubérisation ne représente qu’un aspect.

« On l’oublie trop souvent : le capitalisme, ce n’est pas seulement le capital, c’est également le salariat. C’est aussi le système qui repose sur la force de travail, base de la valorisation du capital, et la transformation du travail concret en travail abstrait, concomitante de la transformation de la valeur d’usage en valeur d’échange. La transsubstantiation du travail en argent, puis de l’argent en capital, produit l’autovalorisation de la valeur. Le travail au sens moderne est une catégorie capitaliste. La généralisation du salariat fut une révolution silencieuse, mais une mutation énorme. Hier on avait un métier, aujourd’hui on cherche un emploi. Le métier et l’emploi, ce n’est pas la même chose. L’avènement du marché où l’on peut vendre et acheter contre salaire de la force de travail implique à la fois la destruction des anciennes formes sociales et la séparation du travailleur d’avec les moyens de production.

« La contradiction principale à laquelle se heurte aujourd’hui le capitalisme est directement liée à l’évolution de la productivité. Cette contradiction est la suivante. D’un côté, le capital recherche en permanence des gains de productivité lui permettant de faire face à la concurrence, ce qui entraîne des suppressions d’emploi et une diminution du temps de travail global (on produit de plus en plus de choses avec de moins en moins d’hommes). De l’autre, il pose le temps de travail comme seule source et seule mesure de la valeur. La contradiction tient au fait que les gains de productivité aboutissent à supprimer des emplois, alors que c’est justement la forme « emploi » qui a permis au travail d’être le moteur de l’expansion du capital. La contradiction entre le marché actuel du travail et la production réelle de survaleur fait que le système capitaliste est aujourd’hui menacé, non pas seulement d’une baisse tendancielle du taux de profit, mais d’une dévalorisation généralisée de la valeur.

« Avec la révolution informatique et le développement de la robotique, la production de richesses se découple par ailleurs toujours davantage de la force de travail humaine, et pour la première fois on supprime davantage de travail qu’on ne peut en réabsorber par l’extension des marchés.

« L’argument libéral classique est de dire que tout cela n’a rien de nouveau, que le progrès technique a toujours détruit des emplois, mais qu’il en a créé d’autres. On cite l’exemple de la révolte des canuts lyonnais contre les métiers à tisser, celui des luddites anglais ou celui des tisserands silésiens de 1844. On rappelle aussi la façon dont les emplois du secteur tertiaire ont remplacé ceux des secteurs primaire et secondaire. C’est oublier qu’aujourd’hui tous les emplois ne sont pas substituables, et qu’ils le sont même de moins en moins compte tenu de l’importance prise par les connaissances et de l’inégale distribution des capacités cognitives. Si dans le passé un paysan a pu se reconvertir en ouvrier sans grand problème, un ouvrier du bâtiment aura beaucoup plus de mal à se reconvertir en programmateur informatique. C’est pourquoi la robotique détruit aujourd’hui plus d’emplois qu’elle n’en crée.

« Mais c’est oublier surtout que nous sommes en train de sortir de l’époque où les machines faisaient les choses aussi bien que l’homme pour entrer dans celle où les machines font beaucoup mieux. Cela change tout, car cela signifie que les machines peuvent désormais entrer en compétition avec des fonctions qui ne sont plus seulement manuelles ou répétitives, ce qui pose le problème de la décision : la machine est mieux placée pour décider puisqu’elle peut traiter mieux qu’un humain les informations dont elle dispose. C’est ce qu’avaient déjà biens vu Hannah Arendt et Günther Anders. Voilà pour le « grand remplacement » !

JPB. Vous reprenez le terme de « précariat », introduit en économie alternative par des alter-mondialistes et des anarchistes (italiens à l’origine) à la fin des années 1970 — quelques années à peine après le départ de la crise structurelle dont se nourrit depuis cette époque le libéralisme. En quoi consiste-t-il ?

AdB. La précarité, aujourd’hui, tout le monde la constate autour de soi. Face à la montée d’un chômage devenu structurel (et non plus seulement conjoncturel), la tendance actuelle, parallèlement au remplacement des activités productives par des emplois inutiles, qui sont en dernière analyse des emplois de contrôle, destinés à désamorcer les velléités de révolte sociale, est de chercher à diminuer le chômage en augmentant la précarité. C’est la mise en application du principe libéral : « Mieux vaut un mauvais travail que pas de travail du tout ». D’où l’idée de « flexi-sécurité », qu’il faut comprendre ainsi : la flexibilité c’est pour tout de suite, pour la sécurité on verra plus tard. Le refrain mille fois répété par le Medef est bien connu : plus on pourra licencier facilement, moins on hésitera à embaucher. Mais comment expliquer alors que la précarité ait constamment progressé en même temps que le chômage ?

« C’est cette montée de la précarité qui a abouti en Angleterre à la multiplication des « travailleurs pauvres » (working poors) et aux contrats « à zéro heure » (on en compte aujourd’hui plus de 1, 4 million), et en Allemagne, depuis les réformes Harz, aux « minijobs » (450 euros sans cotisations et sans couverture sociale) qui, en 2013, concernaient 7 millions de travailleurs, soit près de 20% de la population allemande active, parmi lesquels un grand nombre de retraités.

« Mais la précarisation, c’est aussi de façon beaucoup plus générale la destruction de tout ce qui dans le passé était solide et durable, et se trouve aujourd’hui remplacé par de l’éphémère et du transitoire. Dans ce que Zygmunt Bauman a très justement appelé la société liquide, tout est à la fois liquéfié et liquidé. Que ce soit dans le domaine professionnel, sentimental, sexuel, éducatif, politique, social ou autre, nous vivons à l’ère du zapping : on « zappe » d’un partenaire à l’autre, d’un métier à l’autre, d’un parti politique à l’autre, comme on « zappe » d’une chaîne de télévision à une autre. Et dans tous les cas, le changement n’aboutit qu’à donner le spectacle du même. On est toujours déçu parce que, sous diverses guises, c’est toujours le même chose qui se donne à voir. L’idéologie du progrès joue évidemment son rôle : avant, par définition, c’était moins bien. Le politiquement correct (qu’il vaudrait mieux appeler l’idéologiquement conforme) joue le sien : en transformant les mots, la « novlangue » transforme les pensées. L’individualisme ambiant fait le reste.

JPB. Un chauffeur de taxi « ubérisé » gagne fort mal sa vie, en moyenne. Serait-ce là l’un de ces « bullshit jobs » nommés pour la première fois par David Graeber pour désigner des « boulots à la con » dans la sphère administrative (privée ou publique) et désormais étendus à l’ensemble de la sphère économique ? À une époque où les employés des grandes surfaces ne sont plus jamais embauchés à temps plein, afin de les tenir en laisse en les faisant vivre avec 800 euros par mois, où un prof débutant touche après 5 à 6 ans d’études 1400 euros par mois, en quoi la précarité concertée est-elle la solution la plus adaptée trouvée par le néo-libéralisme contemporain ?

AdB. Les promesses du « travail indépendant » (l’« ubérisation » de la société) sont de leur côté trompeuses, car la précarité y est la règle plus encore que dans le salariat. Dans le monde post-industriel, qui privilégie les connaissances plus que les machines, chacun se voit convié à « devenir sa propre entreprise » (à être « entrepreneur de soi-même ») pour valoriser ses « actifs incorporels », quitte pour les anciens salariés à devenir des travailleurs multitâches, courant d’une activité à l’autre, cherchant de nouveaux clients tout en s’improvisant juristes ou comptables. L’ubérisation n’est alors qu’un nouveau nom de la parcellisation et de l’atomisation du travail. La précarité devient la règle, car les résultats recherchés se situent sur un horizon de temps de plus en plus court. Plus que jamais, on perd sa vie en tentant de la gagner.
« Sous couvert de « flexibilité » on recherche des hommes taillables et corvéables à merci, qui doivent sans cesse s’adapter aux exigences d’une économie dont on estime qu’ils doivent être les serviteurs, sinon les esclaves. La généralisation de la précarité, c’est l’avènement de l’homme substituable, interchangeable, flexible, mobile, jetable. C’est l’entière réduction de la personne à sa force de travail, c’est-à-dire à cette part de lui-même qui peut être traitée comme une marchandise. C’est la soumission à l’impératif de rendement, la vente de soi s’étendant à tous les aspects de l’existence.

JPB. Sur l’ensemble du dossier présenté par votre revue, je vous trouve terriblement marxiste — « le facteur économique est bien déterminant en dernière instance ». Peut-on cependant tisser un lien entre la réalité économique à laquelle on est en train de convertir l’ensemble de l’économie mondialisée, et l’homo festivus inventé par Philippe Muray ? Ou si vous préférez, dans quelle mesure l’ubérisation tous azimuts se conforte-t-elle de la société du spectacle — et vice versa ?

AdB. Pas du tout marxiste, mais marxien pourquoi pas ! Deux cents ans après sa naissance, il serait peut-être temps de lire Marx en étant capable de faire le tri entre les nombreuses facettes de sa pensée – en oubliant les « marxismes » et les « antimarxismes » qui n’ont fait qu’accumuler les contresens sur son œuvre. La philosophie de l’histoire de Marx est assez faible, mais il n’y a pas besoin d’être marxiste pour constater, avec lui, que notre époque est tout entière plongée dans les « eaux glacées du calcul égoïste ». Marx est à la fois l’héritier d’Aristote et celui de Hegel. Il a tort de ramener toute l’histoire humaine aux lutte de classes, mais il décrit à merveille celles de son temps. Ce qu’il écrit sur le fétichisme de la marchandise, sur la « réification » des rapports sociaux, sur l’essence de la logique du Capital (sa propension à l’illimitation, au « toujours plus », qui n’est pas sans évoquer le Gestell heideggérien), sur la théorie de la valeur, va très au-delà de ce qu’on a généralement retenu chez lui.

« L’homo festivus dont parlait le cher Philippe Muray est en effet comme un poisson dans l’eau dans l’économie libérale aujourd’hui déployée à l’échelle mondiale. L’homo festivus ne cherche pas seulement à faire la fête tout en aspirant à se vider le crâne (il ne faut pas se prendre la tête !) grâce aux mille formes de distraction contemporaine, au sens pascalien du terme. Il est aussi celui qui a remplacé le désir de révolution par la révolution du désir, et qui pense que les pouvoirs publics doivent faire droit, y compris institutionnellement, à toute forme de désir, car c’est en manifestant ses désirs, quels qu’ils soient, que l’homme manifeste pleinement sa nature.

« Cela s’accorde parfaitement à l’idéologie libérale, qui conçoit l’homme comme un être présocial, cherchant à maximiser en permanence son seul intérêt personnel et privé. Comme l’a si bien montré Jean-Claude Michéa, c’est parce que le libéralisme économique et le libéralisme « sociétal » (ou libertaire) sont issus du même socle anthropologique qu’ils ne peuvent à un moment donné que se rejoindre. La société du spectacle, où le vrai n’est plus qu’un moment du faux et où l’être s’efface totalement derrière le paraître, est le cadre idéal de cette rencontre. C’est la société de l’aliénation volontaire, qui croit que les rapports sociaux peuvent être régulés seulement par le contrat juridique et l’échange marchand, mais qui ne débouche que sur la guerre de tous contre tous, c’est-à-dire sur le chaos.

JPB. Vous notez qu’Emmanuel Macron est le chantre de cette ubérisation généralisée. Mais comment diable l’a-t-on élu ? Par un malentendu ? Grâce à l’écran de fumée médiatique ? Par un désir profond d’en arriver à un salaire universel garanti (le seul candidat qui le proposait était Benoît Hamon : un hasard ?) qui permettrait de vivoter dans la précarité sans plus poser de problème à un capitalisme financiarisé qui pourrait alors s’épanouir ? Mais alors, qui achètera les merveilleux produits fabriqués demain par les quelques travailleurs encore en exercice et une noria de machines « intelligentes » ? Bref, l’ubérisation serait-elle le premier pas vers la fin du libéralisme — l’ultime contradiction interne du système ?

AdB. Dans une démocratie devenue elle aussi liquide, Macron a su instrumentaliser à son profit l’épuisement du clivage droite-gauche et l’aspiration au « dégagisme » d’un électorat qui ne supportait plus la vieille classe politique. Il a également compris que l’alternance des deux anciens grands partis de gouvernement ne mettait plus en présence que des différences cosmétiques, et que l’heure était venue de les réunir en un seul. C’est ce qui lui a permis de l’emporter avec au premier tour moins d’un quart des suffrages exprimés.

« Macron est avant tout un contre-populiste au tempérament autoritaire et à l’ego hypertrophié. Il reprend à son compte le clivage « conservateurs » contre « progressistes », mais c’est pour choisir la seconde branche de l’alternative : réunir les partisans de l’« ouverture » (en clair : les élites libérales de tous bords) contre les tenants de la « fermeture » (en clair : ceux qui s’opposent, instinctivement ou intellectuellement, à l’idéologie dominante). Contre ceux « d’en bas », il est le représentant de la Caste « d’en haut ». On voit bien aujourd’hui qu’il ne supporte pas qu’on lui résiste, qu’il n’aime pas les corps intermédiaires, qu’il est insensible aux aspirations populaires, qu’il n’a rien à dire à la France qui va mal. A un moment où les classes moyennes, menacées de déclassement et de paupérisation, sont en train de rejoindre les classes populaires, il démontre ainsi son intention de construire une « start up nation », en parfaite conformité avec une religion économique qui exige l’absorption du politique par la gouvernance. Cela augure plutôt mal de l’avenir. »

Alain de Benoist et Jean-Paul Brighelli

189 commentaires

  1. Merci pour cet entretien passionnant….. je vais m’empresser de lire Éléments, revue passionnante, je suis bien d’accord avec vous, et dont j’ai acheté le dernier numéro justement ce midi, heureux hasard! Sinon une petite erreur de % à corriger, les 7 millions mentionnés dans la réponse d’ AdB ne représentent pas 2% de la population active allemande mais plus sûrement 20%.

    • Oui, le 0 a dû sauter. 20% des actifs, cela fait une population travailleuse de 35 millions d’Allemands, ce qui est vraisemblable. Merci !

    • Vous en avez retenu quoi exactement ?
      C’est très intellectuel mais cela n’éclaire ni le passé ni l’avenir.
      Un peu du gloubiboulga dont il ne ressort rien à moins que vous n’arriviez à en extraire une substantifique moelle.
      Ce dont je vous remercie par avance.

      • Ma foi, ce n’est pas mal que les intellectuels éclairent.
        C’est leur fonction.

  2. La plus grande crise du capitalisme est celle du jeudi noir d’octobre 1929 ; les deux pays les plus industriels de l’époque, les Etats-Unis et l’Allemagne ont réagi politiquement différemment.
    En 32 les U.S.A élisent un homme charismatique, un patricien, Franklin Delano Roosevelt, qui fait du volontarisme économique tout en respectant les institutions, en 33 les Allemands portent au pouvoir un peu malgré eux – mais avec l’appui du patronat et de l’armée – un populiste Adolf Hitler qui va bouleverser de haut en bas la fragile république démocratique de Weimar et imposer un redressement économique et militaire spectaculaire.

    Dans le patronat américain on avait des gens comme Henry Ford aux idées similaires à celle d’Hitler, on avait Lindberg l’homme le plus populaire des Etats-Unis admirateur d’Hitler, on avait un militaire comme Patton graine de dictateur en puissance … mais les institutions vieilles de 150 ans ont résisté à l’appel de ces gens-là contre les voeux d’un Joseph Kennedy ambassadeur à Londres.

    La France de 1930 encore largement paysanne était peu sensible aux charmes des régimes à poigne … qu’en est-il de la France de 2017 dont la population est devenue si dissemblable à ce qu’elle était il y a 90 ans ? Le député macronien de base est-il un homme en casque sans pointe qui fait des descentes de socialiste ? Si c’est vrai cela promet …

  3. Le Maître:
    « Un chauffeur de taxi « ubérisé » gagne fort mal sa vie, en moyenne. Serait-ce là l’un de ces « bullshit jobs » nommés pour la première fois par David Graeber pour désigner des « boulots à la con » »… »

    Je ne suis pas certain que David Graeber considérerait le travail de chauffeur chez Uber comme un « bullshit job ».
    Le boulot à la con,c’est plutôt un travail dépourvu de signification;la multiplication de ce type d’emplois serait selon lui dûe à la crainte qu’ont les classes dirigeantes de voir se développer le temps libre et la réflexion-mère de toutes les révoltes.

    Zorglub (alias « Vir doctissimus » dirait: »on lira avec intérêt » l’article séminal de Graeber:
    https://libcom.org/library/phenomenon-bullshit-jobs-david-graeber )

    • Jennyfer Cagole estime déjà que « prof » est un boulot à la con — les critères de Graeber sont dépassés.

        • Désormais,en ce lieu,la définition de « boulot à la con » n’a rien à voir avec celle donnée par Graeber.

          Chacun mettra ce qu’il veut sous cette rubrique;cela facilitera la compréhension mutuelle.

        • Il y a tout de même une grosse différence: la nounou se fait rarement insulter ou casser la gueule par le nourrisson qu’elle garde…

  4. – Sarkozy était un fripon
    – Hollande était un impuissant
    Mais tous deux faisaient quelques génuflexions républicaines pour indiquer qu’ils allaient eux aussi à la messe le dimanche … d’élection !
    Avec Macron nous passons peut être à l’étape suivante, le néo-capitalisme sans dieu ni maître qui frôle l’inceste avec les forces de l’anarchie – les banlieues islamisées et africanisées mettons.

  5. Je propose l’abolition légale du travail par le refus net et conscient du labeur.
    A cet égard, en France, les fonctionnaires au service du bien public sont en avance sur les travailleurs du privé au service du grand capital, et ce depuis longtemps déjà…uhuhu !

    • Comme disait Clémenceau:
      « Les fonctionnaires sont les meilleurs maris: quand ils rentrent le soir à la maison, ils ne sont pas fatigués et ont déjà lu le journal. ».
      Un genre de blagounette qui m’excite le neurone tribord !

      • Clemenceau détestait qu’on fasse des fautes d’orthographe sur son nom (pas d’accent); on raconte qu’il faisait renvoyer le courrier qui lui était adressé avec cette erreur (fort commune) avec la mention « n’habite pas à l’adresse indiquée. »

        N’étant pas spécialiste d’hervélogie,j’ignore comment vous accueillerez cette rectification.
        Sachez seulement que je pense utile de combattre l’erreur;vous êtes lu par beaucoup et donc la reproduction virale de l’erreur est probable.

        Comme vous êtes parisien,je vous offre un petit bonus:l’appartement de Clemenceau,rue Franklin, se visite;la baignoire ancienne est impressionnante;la table de travail aussi:c’est une copie d’un meuble que possédait quelque abbaye.
        Etonnant pour un anti-clérical,n’est-ce pas ?

        S’agissant des femmes…Clemenceau a usé et abusé de son pouvoir;parti enseigner le Français aux Etats-Unis,il tomba amoureux d’une de ses élèves,l’épousa,la ramena à Paris…puis,s’étant lassé d’elle,il lui colla une accusation d’adultère,la fit mettre en taule, puis expulser:une répudiation, en quelque sorte.

        Le personnel du musée Clemenceau-qui semble vouer encore un culte au « grand homme » est avare d’explications sur ce sujet;les documents concernant cette affaire sont rares dans le musée.

        Saint -Louis- de Gonzague,établissement scolaire jésuite fort célèbre (certains ministres y firent leurs études,la Trogneux y enseigna…) est juste à côté:si l’on sort dans le jardin du musée à l’heure des récréations,on entend les cris des élèves.

        Après la mort de Clemenceau,les Jésuites voulurent acheter l’immeuble,pour s’agrandir;mais un riche admirateur américain de Clemenceau fit monter les enchères jusqu’à ce que les bons pères lâchent prise.
        Piquant,non ?

        Je vois que vous reprenez vos colles en taupe;je suppose que vous êtes embauché par le m^me professeur que l’an dernier.

        Saura-t-il tenir compte de vos remarques et commentaires pour améliorer son cours

        • Cher Frère Lormier de la Rectitude, trois choses:

          1) Clem plutôt de Clém, soit, je te l’accorde! Mais je ne te savais pas aussi à cheval sur des détails(*) orthographiques sans importance à mes yeux, à chacun sa monture !
          2) Pauvre de moi, si comme tu le penses, je suis lu par beaucoup dans BdÂ, cette Nef des Fous à entrée gratuite.
          3) Pour qui te prends-tu, petite raclure, pour me vouvoyer ?

          (*)En règle générale, je n’accorde de l’intérêt aux détails que dans la mesure où ils sont les traces du Diable-Tout-Puissant.

    • Je propose qu’on rétablisse l’esclavage … mais juste pour les matheux !

      Bien entendu il y aura droit de cuissage pour les plus belles géométries appliquées.

    • Cette couillonnade est bien partie pour occulter de plus graves problèmes…
      J’ai décidé de me remettre au foot pour retrouver le mâle qui dort en moi. J’ai toute la panoplie: maillots, shorts, chausettes, chaussures dernier cri, drapeaux, oriflemmes, sifflets, trompettes, 25 paquets de chips, 35 de cacahuètes, 15 litres de 51 et 10 de J&B, 50 packs de bière, sans oublier 2 cartouches de clopes avec le congélo et la TV 180cm écran OLED incurvé + l’ampli 12.1 ( crédit facile chez le mec déguisé en pelouse).
      Affublé d’un arrêt maladie en bonne et dûe forme, à moi les joies du canapé alors que bobonne fera le ménage et la bouffe.
      Ah, là ou au bar.

        • Maître,ne voyez pas là un manque de déférence à votre égard:moi aussi,cela me chagrine;l’explication qu’elle a donnée de son vote est stupide.

          Les plus grandes intelligences peuvent, en matière politique,s’obscurcirent complètement.

    • La critique du casting des jeunes interprètes est un peu severe, pour le reste c’est bien vu; personnellement, le film de 2017 m’a donné envie de revoir le telefilm de 1990, et surtout de relire le roman. Dire que Stephen King a pretend que le film était fidèle à son oeuvre…

        • Il faut faire une rubrique sur le bouquin, splendide histoire sur le passage de l’enfance à l’âge adulte…

  6. Pour le clown il n’avait qu’à prendre le masque d’Harvey Weinstein cela aurait foutu la trouille aux nymphettes d’Hollywood !

    • Revoyez donc votre Lolita!
      Une adulte ne saurait être une nymphette §

      Il y en a que c’est pas la peine… (dixit Dugong)

      • « Now I wish to introduce the following idea. Between the age limits of nine and fourteen there occur maidens who, to certain bewitched travelers, twice or many times older than they, reveal their true nature which is not human, but nymphic (that is, demoniac); and these chosen creatures I propose to designate as « nymphets ». »
        Lolita,Chapter V

        nine:neuf fourteeen:quatorze

  7. Un homme de pouvoir est toujours un séducteur ! Quelle que soit sa gueule … d’ailleurs les déclarations d’amour pleuvent sur Macron venant d’hommes – ou éventuellement de femmes non sexagénaires depuis peu !

    Dans ce cas pourquoi se soucier de maquillage ? Macron ressemblerait-il à Bozo le clown cela nous ferait une belle jambe …

  8. Léon Zitrone avait la réputation bien établie d’être la carpette de tous les pouvoirs en place ; ce gros homme avait une âme de midinette face aux ors politiques.
    En 1960 il publia « L’URSS a bien changé » tout à la gloire du régime en place sous Nikita Khrouchtchev qui certes n’était pas un tyran sanguinaire comme Staline et sa bande de joyeux farceurs d’octobre 1917 (Zitrone parlait le russe et s’il avait voulu s’enquérir auprès d’opposants au régime rien ne lui aurait été plus facile).
    Ceux qui imaginent qu’un journaliste est d’abord soucieux d’exactitude et de rapporter les faits tels qu’ils sont plutôt que d’être invité par les autorités compétentes à des pince-fesses en seront pour leurs frais.

    Zitrone dit des choses ahurissantes et d’une drôlerie confondante : les routes russes sont dans un état déplorable mais cela n’a aucune importance car les Russes prennent l’avion comme nous Français prenons le métro !
    C’était un comique sans le vouloir !

    • Et il a commenté en direct le sacre de Bokassa;je ne sais si le film est encore accessible.

      Quand vous aurez fini vos expéditions de lingerie,faites une recherche.

  9. Nabokov dixit !

    Mais wikipedia dixit mieux encore :

    « Une nymphette (ou lolita) désigne une jeune fille ou jeune femme adoptant une esthétique stéréotypée, basée généralement sur un décalage entre l’âge véritable de la personne qualifiée de lolita et son comportement, essentiellement dans ses aspects sexualisés. Il peut donc s’agir soit d’une mineure ayant un comportement ou un habillement plus conforme à une adulte, soit d’une majeure se comportant ou s’habillant comme une fille mineure (par exemple un uniforme de collégienne). »

    Ah !

    Je demande à entendre à la barre Hervé spécialiste es-nymphettes de la piscine Molitor !

    • Nabokov dit très bien que des nymphettes, il y en a fort peu — une sur 100 000, dit-il. Et que cela tient à leur nature, pas à leur attitude. Les Dolorès / Lolitas — les vrais — ne courent pas les rues. Heureusement pour Hervé (et quelques autres, parce que Humbert Humbert n’est pas tout jeune — voir James Mason) qui ne saurait plus où donner de la tête de nœud, hu-hu — comme il dit…
      Des cagoles, en revanche…

    • Le mot « nymphette » est une création de Nabokov;si certains veulent se l’approprier et lui donner un autre sens…

      A propos,avez-vous lu la préface aux conférences sur la littérature ? (le bon lecteur)

      Je ne veux pas croire que vous souhaitiez rester toute votre vie un mauvais lecteur:je crois en la perfectibilité humaine (même vous concernant!)

    • Pourquoi ? On ne programme pas un ordinateur ?On n’écrit pas un programme ?
      Vous voulez dire que les machines se programment toutes seules ?

          • Ça me fait penser à l’ébahissement des élèves quand je leur dis que « mélangeable » n’est pas français.

          • Que le maître me pardonne, mais je crois que l’Académie française, dans la neuvième édition de son dictionnaire, a bien fait entrer « programmeuse » comme féminin de « programmeur », ce dernier terme désignant un « informaticien qui conçoit, met au point ou perfectionne des programmes en fonction des besoins spécifiques des utilisateurs. » ( cf. http://www.cnrtl.fr/definition/academie9/programmeuse )
            Une rapide recherche sur le site de Pôle emploi (pour ce que ça vaut, car il y a des féminisations imbéciles outrancières) semble confirmer cet usage: code ROME 1805 ( http://candidat.pole-emploi.fr/marche-du-travail/fichemetierrome.blocficherome.telechargerpdf?codeRome=M1805 ).

          • Moot a dit : « Ça me fait penser à l’ébahissement des élèves quand je leur dis que « mélangeable » n’est pas français. » Vos élèves ont bien raison d’être ébahis quand vous leur sortez une telle ânerie. Le mot est parfaitement formé et immédiatement compréhensible. À supposer qu’il ne figure dans aucun dictionnaire (ce qui n’est pas le cas – voyez donc le TLFI), il n’en serait pas moins aussi « français » que des milliers de mots rarement attestés, néologiques, voire qui n’ont qu’une existence virtuelle. Aucun dictionnaire ne peut les enregistrer tous (et inversement, je pourrais vous citer un mot qui figure dans la 8e édition du Dictionnaire de l’Académie et qui n’est assurément pas « français »).

      • Le TLFI a une vision très datée. Il s’appuie sur une citation de 1967 !! (au début de l’informatique) pour dire que « Programmateur » est synonyme de programmeur :
        « INFORMAT. Personne chargée d’établir des programmes informatiques. Synon. programmeur. Les cadres de l’unité dans laquelle est implanté un ordinateur doivent savoir l’alimenter, ensuite le questionner (…). Quant aux «programmateurs», ce sont, en général, à l’heure actuelle, des contractuels (BELORGEY, Gouvern. et admin. Fr., 1967, p.139). »
        Si vous connaissez des informaticiens demandez leur quelle fonction est demandée sur le marché. Wikipedia lui est à jour:
        « En informatique, un développeur ou analyste programmeur est un informaticien qui réalise des logiciels et les met en œuvre à l’aide de langages de programmation. »

        • Un dictionnaire ne peut fonctionner au rythme de l’actualité — sinon il sanctifierait tout de suite professeure, écrivaine et plein d’autres horreurs dont j’espère qu’elles iront pourrir dans la poubelle où l’on jette les vieux exemplaires du Monde et de Libé. Les informaticiens se choisissent les noms qu’ils veulent — on verra dans trente ou quarante ans (songez au nombre infini de mots qui depuis sont apparus et ont disparu)ce qu’il en reste. Il est probable que d’ici là il n’y aura plus d’intervenants humains en informatique.

          • Cher Maître,
            Un programme informatique travaille sur des données, venant du Réel. Même si les programmes sont parfaits dans 40 ans, il faudra une intervention humaine pour valider la fiabilité des données. L’homme restera dans la boucle. D’autre part, il existe des programmes informatiques qui ne se terminent jamais, et il faudra toujours un homme pour les arrêter.

      • On lit de plus en plus « code » pour programmation, »coder » pour « programmer »;c’est peut-être une transposition directe du mot anglais.

  10. Y-a-t-il viol quand il n’y a pas menace physique ? En fait je crois comprendre que des actrices ont subitement honte des années après d’avoir cédé aux avances d’un homme très laid mais très puissant comme Harvey Weinstein !
    Le canon moral de la société ayant changé et le féminisme ayant pris des galons de noblesse si je puis dire des starlettes qui ont couché pour arriver prennent subitement conscience que leur dignité a été offensée !
    C’est un viol psychique avec effet retard …

    P.S Je suppose que quand Marilyn Monroe couchait avec des hommes puissants comme les frères Kennedy elle n’avait pas l’impression de subir un viol – il est vrai qu’ils étaient beaux garçons.

    • Pas faux en ce qui concerne au moins Asia Argento.

      En revanche Marilyn a bien été droguée et violée par le « rat pack »…

    • J’en connais plus d’une qui prétend avoir été plus ou moins violée, alors qu’elle regrette seulement d’avoir accepté (oui même proposé) un rapport sexuel
      .

  11. Uber über alles ! : article très intéressant ! Il a fallut que je relise chaque phrase trois fois pour la comprendre mais je me suis accrochée !
    « « Macron est avant tout un contre-populiste au tempérament autoritaire et à l’ego hypertrophié. Il reprend à son compte le clivage « conservateurs » contre « progressistes », mais c’est pour choisir la seconde branche de l’alternative : réunir les partisans de l’« ouverture » (en clair : les élites libérales de tous bords) contre les tenants de la « fermeture » (en clair : ceux qui s’opposent, instinctivement ou intellectuellement, à l’idéologie dominante).  »
    Macron n’est jamais qu’un pion de Georges Soros et de ses « Open Society Foundations » qui grâce à ses milliards dirige le monde comme il veut, mène les états à la faillite pour gagner encore plus de milliards sur leurs prêts. Il est russophobe, pro-européen évidemment pour mieux nous couler et sert les intérêts des Etats-Unis, son pays d’adoption.
    A nous de sautiller comme on veut, mais je ne sais pas comment on peut changer les choses…
    Nous vivons une belle dictature et tout le monde est content ! Tout le monde ? Non, une poignée d’irréductibles veillent… ! Attendons encore l’Homme providentiel (mon dieu, je n’ai pas écrit femme providentielle !)

  12. Je propose Natacha POLONY.
    Je pense aussi à un homme de culture et de courage, un très au dessus du lot, un qui n’a peur de personne.
    Il est mince et nerveux comme un épéiste, calme comme un conducteur de formule un, poli comme un qui respecte les ancêtres.

    • Natacha Polony,comme vous savez,est un des noms de plume du Maître;ce qui m’épate vraiment,c’est qu’il arrive à maîtriser deux styles aussi différents;lisez du « Polony » à haute voix,la cadence est complètement différente;si on ne savait pas que c’est du Brighelli,on ne le devinerait jamais.

  13. Non point.
    J’ai dit courageux!

    le courage, et l’anticonformisme ça ne court pas la pellicule ou les planches!
    Voire les rédactions.
    Cet homme au dessus du lot ne peut être qu’un homme de plume.

  14. Bonjour,
    Je suis prof d’Histoire (ni enseignant, ni poste devant élève ni animateur ni psychologue – encore que ça, ça serait plutôt bénéfique… – ni grand-frère, etc.) dans ce qui fut, à une époque, une ZEP sensible. Sans violence m’avait-on dit ! Il faudrait s’accorder sur le sens du terme. J’exerce depuis 18 ans. J’ai été contractuel recruté à la louche (il faut bien manger), non formé, non considéré, etc. Cela n’a pas empêché l’Education nationale d’envoyer des stagiaires à mes cours alors que je n’étais toujours que contractuel. Dans le grand progrès que connaissent nos classes, un me paraît incontestable : l’état alarmant de la langue française. Depuis 18 ans, je m’étonnes que l’orthographe baisse. Pire, je m’étonne de voir la compréhension qu’ont nos élèves d’un texte bref baisser d’années en années. Régulièrement je demande à qui veut bien me répondre comment on apprend à nos enfants à lire et à écrire. J’ai appris par la méthode Boscher et le Bled à grands coups de pieds où il faut. Merci papa ! Merci maman ! C’est grâce à ça que j’écris et que j’en fais des livres (http://www.francoisfaucon.fr ; un peu de promotion…). De réponse je n’an ai jamais eu. A croire que personne ne sait avec exactitude ce qui se passe en classe, à commencer par les enseignants. Mais voilà – car tout vient à qui sait attendre – que ma fille entre en CP. Et comme le dit si bien la Bible : Fiat Lux ! Et la lumière fut ! Comment ma fille apprend à lire ? Par un curieux mélange à base de phonologie, de méthode globale vaguement teintée de syllabique (voir « Les alphas ») et que l’on nomme semi-globale. Le résultat c’est qu’au bout de quinze jours, ma fille sait lire oiseau et rideau. Elle est incapable de comprendre pourquoi au et eau donnent le même son o mais on s’en fiche. Je la sais assez mature pour percer, au bout de quinze jours, l’épineux mystère des triphtongues… Ah, les mots valises et leur cortège d’implicite ! Et l’on s’étonne ensuite que les élèves de Sixième soient incapables de comprendre le sens de l’école. Et nous voici propulser, jour après jour dans les oi, les on, les ou, les é, ai, ei et j’en passe. Vient alors la dictée ! Super ! me dis-je encore plein de naïveté. Le mot du jour ? Les (comme dans tomber dans les pommes…). Que ma fille écrit donc « lé ». Mais papa pour faire lé, il faut un « l » et un « é » ! Oui, c’est vrai mais ça, l’école l’a volontairement oublié. Oui vo-lon-tai-re-ment. Comment nos enfants apprennent à lire ? De la meilleure façon qui soit pour en faire des ânes qui iront crever chez ces nouveaux négriers que sont Lidl et Amazon.
    J’avais lu, il y a quelques années « La fabrique du crétin ». Je ne sais pas si le titre vous parle. Je m’étais régalé : le verbe haut, le fiel provocateur. Tout en me disant : « Ce Brighelli, quel vieux con ! » (En fait, je ne disais pas « vieux con » mais ici, pour les besoins de ma narration, ça vient à point…). Aujourd’hui, lorsque je regarde le cahier de ma fille, je n’en suis plus si sûr… Sait-on encore où l’on va ?
    Et moi, face à mes collégiens, je fais la promotion des tâches complexes et autres gadgets pédagogiques (…) dans lesquels on file des briques à un gamin en lui disant de construire une maison. Mais, monsieur, comment fait-on ? Tais-toi, élève et construis. Le résultat ressemble à la maison de Numérobis dans Astérix et Cléopâtre mais peu importe. Puisque désormais il faut évaluer par compétences, la seule chose qui vaille c’est que la maison soit construite. On pourra dedans, inviter les potes et y célébrer Grand Corps Malade, Stromaë, etc. Soyons certains que la réforme du collège permettra d’améliorer les résultats aux prochaines enquêtes PISA. Quant à nos élèves ! Bof ! Ils iront travailler en Allemagne.
    Cordialement

    • Excellente analyse.
      Une bonne part de mes 6e, dans un collège de catégorie 4 ( pénultième avant l’excellence) ne comprends pas la question suivante, concernant une série de cinq propositions:
      « indiquez les propositions exactes et corrigez celles qui sont inexactes ».

      Inutile d’évoquer le français incompréhensible et les copies rédigées – je suis extrêmement aimable- sur des bouts de papier déchirés…

      Que faire, hors sauter par la fenêtre?

    • Genesis 1:3Biblia Sacra Vulgata (VULGATE)

      3 dixitque Deus fiat lux et facta est lux

      Fiat lux:que la lumière soit.

  15. Oléé y Adelante! Por dios QUE BUENO!
    C’est « dridri » qui a Gagné!

    Peu importe la chair! Ce qu’il faut c’est le SANG! (je l’ai déjà dit )
    Du sang dans les veines, et dans le ciboulot, du sang dans les boyaux!
    Grand, petit, maigre, gros… peu me chaut.

    Non, sans rigoler, on (pas moi) a choisi Hollande, puis Macron, vous trouvez ça beau?
    Et avant c’était Chirac…!!! On va continuer encore longtemps à pédaler (retro) dans le vide?
    On va continuer longtemps à se faire du mal? Ce s’raiti pas temps d’avoir de la cervelle dans notre tête, du sang dans nos tripes et du sang dans les…ailleurs?

  16. Eric ZEMMOUR. Depuis plus de 15 ans vous pourfendez les bienséants, les bien-pensants, vous n’avez pas peur de vous faire malmener par les mollahs mous de la Doxa- collabo , vous les avez tous sur le dos, vous risquez votre peau… Et pourtant vous restez calme, maîtrisé et poli comme un qui respecte les anciens, vous maniez le -PENSER-
    parfois comme un fleuret et parfois comme un sabre …vous avez fait et risqué beaucoup ,
    Alors, lorsque le moment sera venu, s’il vous plaît, présentez vous.

    • Vous savez, il est haï par une grande partie de la France…
      Et pour le connaître assez bien, je ne crois pas que ce soit son truc, la politique directe. C’est un joueur.

      • Exact.
        Zemmour, juif pied-noir ( double haine pour certains) n’est qu’un petit JMLP sans parti(es)…
        Il joue le jeux d’un système obscurément complice, sans lequel il n’existerait pas.

      • Il est haï parce que les médias officiels disent qu’il faut le haïr.
        Zemmour est l’avatar moderne du Emmanuel Goldstein de « 1984 ».
        Les veaux, comme le disait aimablement le Général pour qualifier les français, n’écoutent ni ne lisent Zemmour. Ils se contentent de répéter les anathèmes proférés par les prescripteurs d’opinion: journalistes censeurs, politiques bien-pensants et artistes politiquement corrects.
        En plus Zemmour permet à toute l’extrême-gauche islamophile d’éructer son antisémitisme viscéral à peu de frais.

  17. Sisyphe: « Zemmour joue le jeu d’un système obscurément complice , sans lequel il n’existerait pas. »

    Bon je comprends la fin : Z n’existe que parceque il y a un truc qui tourne mal .OK

    Mais le début ? ?? Il  » joue un jeu « … donc il est d »ac.? Il est d’accord,
    alors qu’il a soulevé toutes sortes de lièvres, qu’on le veuille ou non. Il est « complice obscurément »… Y a accord secret? Donc tous les prêts à penser qu’il combat, c’est pour de faux!!

    Et le … »système »? L’ÉTABLISSEMENT (JmLp? )

    Votre mot sonne trop marxiste. Et quand ca sonne marxiste, au secours, on est reparti pour un autre tour de manège, bref
    Ça n’est pas clair, et quand c’est flou…

    D’autre part 《 » -juif pied-noir, double Haine pour certains »-》 , même si je sais que venant de vous, il s’agit juste d’un constat, le « sous-dit » et « le sans-dire « de l’expression sont très tendancieux, ça frôle l’antisémitisme
    des gauchistes -dupont -la joie, qui m’ecoeurent

    Et enfin et surtout je ne partage pas du tout du tout ce  » jmpl sans parties », car si vous ne reconnaissez pas qu’il s’est levé seul contre beaucoup, c’est peine perdue…

    • Le 2 octobre 2017 à 10 h 21 min, Lili a dit :
      « …lorsque j’arrivais dans les classes sur chauffées et confinées, mon premier geste, été comme hiver, était d’ouvrir grand les fenêtres.
      Geste matériel et symbolique qui était capté 5 sur 5 par les éléves…

      Que votre geste ait été bien compris par vos élèves ,est-ce capital pour vous ?

      Est-ce de nature à renforcer votre conviction d’avoir bien agi ?

      Et maintenant que vous n’enseignez plus (si j’ai bien compris) à quelle instance suprême faites-vous appel pour conduire votre vie ?

  18. Le mot nymphette doit évoluer ! Je crois aux nymphettes de quatre-vingt-dix ans et plus si affinités ! Jeanne Calment était une nymphette de cent-vingt ans et des poussières à sa mort … d’ailleurs Harvey Weinstein a voulu lui faire une cunilingus peu avant son décès !

    •  » Harvey Weinstein a voulu lui faire une cunilingus peu avant son décès ! »

      FAUX:c’était un anulingus !

        • Un célèbre bordel,sur lequel Maupassant a écrit,s’appelait: »A la feuille de rose,maison turque ».

          On dit qu’il en restait quelque chose à l’époque où Balladur étudiait chez les Maristeset qu’il s’y rendait fréquemment.

  19. Juste une remarque comptable:
    Le commentaire précédent est le soixante neuvième de la chronique .

    • un peu d’arithmétique

      69=3×23. Le carré de 69 est congru à 64 modulo 77;69 est d’ordre 10 dans Z/77.

      Une anecdote:André Weil,espérant être nommé professeur au Collège de France rendit visite aux professeurs de l’institution.Il avait trente et un ans.

      Paul Valéry lui dit:vous avez 31 ans,c’est un nombre premier,essayez de conserver cet âge le plus longtemps possible.

      Weil dit que ce bon mot,d’un homme qu’il admirait,lui parut médiocre.

      (cf l’autobiographie de Weil,dans la collection Vita Mathematica)

  20. Une interview de de Benoît après celle de Philippot, c’est de la provocation.
    Vous cherchez l’incident? Ou bien à apparaître sur la prochaine liste de Lidenberg ou sur un « mur des cons »
    dans un local de France Inter?

    • Benoist ! C’est curieux cette propension des jacobins à raccourcir les noms propres comme les têtes !

    • Verrrry funny !
      Mais il faudra me prouver que Philippot (chevénementiste) et Benoist (marxien affirmé) ne sont pas de gauche.
      Ou moi…

      • « ou moi »
        Ah ? Soutenir coup sur coup Dupont-Aignan et Le Pen, parler de » jeter Libé et le Monde à la poubelle » (voir ci-dessus), aller chez Menard pour vendre son bouquin, cracher sur tout ce qui, justement EST de gauche en évoquant avec une ironie bien conventionnelle « le camp du bien », bloguer sur Causeur, vanter A. de Benoist, etc. etc. c’est être de gauche ? J’ai ma hernie qui se gonfle à force de rire !

        • Etre Mélenchon qui affiche sa détestation des Juifs, vous trouvez ça de gauche ?
          Etre dans les troupes de Mélenchon et être Mme Obono, c’est être de gauche ?
          Etre dans les troupes de Mélenchon et prétendre que le salopard d’islamiste qui a tué deux étudiantes à la gare Saint-Charles est un » martyr », c’est être de gauche ?
          Laissez-moi rire — hé hé hé… comme disait Antoine dans les Contre-Elucubrations.

          • Evidemment, vous bottez en touche ! Je n’ai absolument pas évoqué le cas de Mélenchon, que je considère comme le gourou d’une secte genre Temple solaire… Je parle de la gauche « traditionnelle », celle dite de gouvernement. Elle a ses défauts, ses limites, mais c’est la gauche.

          • Si on se souvient que Déat, ancien de la SFIO, a contribué à fonder le PS français en 33 ; que Doriot était communiste; qu’un des premiers négationnistes, Rassinier, était également socialiste; que dans National Socialisme, il n’y a pas que national … ça commence à peser lourd pour la gauche ontologiquement bonne … la gauche qui chérit Robespierre et Marat … la Gauche qui adore la Commune …

    • Le 24 septembre 2017 à 22 h 21 min, Brindamour a dit :
      Si vous enseigniiez en primaire vous sauriez que la grammaire est une science bien abstraite
      pour nos petites têtes blondes. Il y a encore cinq ans j’enseignais les subtilités de la proposition subordonnée complétive aux CM2 et c’était imbitable, inutile, abscons. Depuis, après réflexion et parce que je fais exactement ce que je veux dans ma classe, je simplifie au maximum comme les anglophones qui abordent la grammaire seulement en 7th grade ( cinquième).

      Pouvez-vous nous dire quand la grammaire qui s’enseignait fort bien à l’école primaire voici cinquante ans, est devenue abstraite,inutile, imbitable ?

      Et l’arithmétique,vous l’enseignez aussi,je suppose.
      C’est abstrait,abscons,imbitable ?

      Ou bien,vous l’enseignez de telle manière que cela paraisse abstrait,abscons,imbitable ?

      Le Maître nous faisait savoir,il n’y a pas longtemps, qu’on n’enseignait plus la division à l’école primaire;vous savez faire une division ?

      Vous sauriez expliquer la méthode d’une manière compréhensible ?
      Pouvez-vous m’expliquer pourquoi la division,qui s’enseignait fort bien à l’école primaire il y a cinquante ans, ne s’enseigne plus aujourd’hui ?

  21. Le citoyen-commissaire politique Brindamour vous a à l’œil ! Dommage qu’il soit borgne …

  22. « Les Etats-Unis ont annoncé aujourd’hui qu’ils se retiraient de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), accusant l’institution d’être « anti-israélienne ». Les Etats-Unis conserveront un statut d’observateur, a précisé le Département d’Etat, en lieu et place de leur représentation à l’agence onusienne basée à Paris. »

    Que disent nos commissaires politiques de la culture et du vivre-ensemble ?

  23. Réponse Oui.a la 3eme tentative de Lormier le limier,

    … C’est un très bon souvenir, 8ans maintenant, je n’ai pas gagné beaucoup d’argent,
    mais ce fut SOLAIRE! J’ai dit il y a pas mal de temps sur ce blog, qu’être prof de français, c’était me permettre d’ ouvrir un lourd rideau pour devoiler de la Beauté…C’est une merveille de partager…
    Je ne sais pas aujourd’hui, si ça marcherait pareillement…des gouffres de non -savoirs ont continué
    de se creuser en 8 ans…sniff
    Allez,
    Un petit cadeau! le mot d’une petite Seconde, ronde et jolie comme la lune, mais
    Un caractère de cochon, une vraie « tête de lard », une petite dure…
    Elle m’a dit : » madame, vous êtes prof comme dans les films »
    Bon vent,

    • Merci d’avoir récompensé ma persévérance;vous répondez partiellement (oui à i) et ii) ) mais cela me suffit.

      Morale de l’affaire:limez,limiers.

  24. « 69 est d’ordre 10 dans Z/77″…
    Vous parlez du groupe additif Z/77Z et de l’ordre de la classe de congruence de 69 modulo 77, Cl(69) ? Dans le cas du groupe (Z/77Z,+), on a la formule:
    ordre(Cl(69)) = ppcm(69,77)/69 = 77/pgcd(69,77) = 77
    Dans le cas du groupe multiplicatif des classes inversibles de Z/77Z, il n’existe hélas pas de formule équivalente.

    • Oui,j’ai omis le signe x (multiplier).

      Il n’y a pas de formule,dites-vous…

      Alors si vous voulez vous persuader que le reste de la division de 69 puissance dix par 77 est bien 1 et que pour toute puissance inférieure à 10, le reste est différent de 1,il va vous falloir calculer les puissances successives de 69 et effectuer à chaque fois la division par 77.

      Pour vous épargner une partie de ces longs calculs,je vous suggère de vous arrêter à 69 puissance 5;vous constaterez que le reste de la division de 69 puissance 5 par 77 est 34.
      En remarquant que 34=33+1=35-1,vous aurez tôt fait d’établir que le carré de 34 est congru à 1 modulo 77.

      Au fait, quel est l’ordre maximum d’un élément de Z/77 x ? Là il y a un théorème.

  25. Je maintiens qu’il n’existe pas de formule analogue pour l’ordre d’un élément Cl(x) du groupe multiplicatif (Z/nZ)*. L’ordre est toutefois toujours un diviseur de phi(n), l’ordre du groupe (Z/nZ)*.
    Ah j’vous jure ces autodidactes, on ne sait jamais si ils sont khons naturellement ou si ils le font exprès .

    • « Je maintiens qu’il n’existe pas de formule analogue pour l’ordre d’un élément Cl(x) du groupe multiplicatif (Z/nZ)* »

      On s’en fout.

      On peut tout de même répondre à:

      Alors si vous voulez vous persuader que le reste de la division de 69 puissance dix par 77 est bien 1 et que pour toute puissance inférieure à 10, le reste est différent de 1,il va vous falloir calculer les puissances successives de 69 et effectuer à chaque fois la division par 77.

      Pour vous épargner une partie de ces longs calculs,je vous suggère de vous arrêter à 69 puissance 5;vous constaterez que le reste de la division de 69 puissance 5 par 77 est 34.
      En remarquant que 34=33+1=35-1,vous aurez tôt fait d’établir que le carré de 34 est congru à 1 modulo 77.

      Au fait, quel est l’ordre maximum d’un élément de Z/77 x ? Là il y a un théorème.

      Vous qui n’êtes pas autodidacte,vous le connaissez certainement;et si vous ne le connaissez pas, vous pourrez le retrouver par vos lumières propres (NB:aux Etats Unis,le théorème s’enseigne en deuxième année-voyez n’importe quel cours élémentaire de « théorie des nombres »)

      • Tiens, et de tête, à quelle puissance k faut-il (au minimum) élever 23 pour que le reste de la division de 23 puissance k par 77 soit 1 ?

        NB:77=11×7 on apprend ça à l’école primaire.

  26. Passage furtif juste pour débloquer le compteur des commentaires qui stationne sur 88, nombre intouchable*
    et pour rappeler aux éminents chercheurs de ce blog, que l’anneau Z/nZ devient un magnifique corps dès l’instant que n est premier, ce qui peut peut-être nous laisser espérer que la passionnante mais quelque peu ésotérique conversation en cours puisse revenir à l’origine, non pas du monde, mais du premier commentaire posté Le 12 octobre 2017 à 2 h 24 min (Lormier a dit :FAUX:c’était un anulingus !) à la portée d’un plus grand nombre de lecteurs .
    http://abcmathsblog.blogspot.fr/2009/08/difficile-vulgarisation.html

      • Je suis retourné voir voir votre billet sur les nombres intouchables;cette « histoire » m’intrigue…je sens que tôt ou tard,il me faudra aller y voir de plus près.

        En arithmétique,on peut formuler de manière très simple des questions extrêmement difficiles;les réactions des individus à qui on pose des devinettes sont intéressantes à observer:il y a ceux qui s’y intéressent,cherchent et trouvent, ceux qui cherchent et enragent de ne pas trouver,ceux qui craignent de ne pas être à la hauteur…ceux qui finissent par dire des âneries. Est-il interdit de poser la division d’un entier par un entier non premier ,est-il interdit de s’interroger sur les restes possibles ?

    • Passionnante arithmétique !

      Merci pour ce lien;ce fut écrit en 2009;oserais-je appeler votre attention sur une petite faute de frappe ?
      « Hier,ma buraliste a cru me faire plaisir en m’annonçant que j’allais toucher 5 euros (offerts) si je m’inscrivait à l’un des jeux de grattage qu’elle propose. »

      « inscrivais »

      Anecdote personnelle qui fait écho à la vôtre:récemment je laisse un vêtement au vestiaire d’un musée;le responsable,homme affable ,me remet un jeton portant le numéro 128;l’homme je l’ai dit, était aimable;j’ai cru donc pouvoir lui dire que j’étais très content d’avoir ce numéro 2 puissance 7;j’aurais bien ajouté que, depuis l’enfance , j’ai une espèce de prédilection pour les puissances de deux-lesquelles ne m’ont jamais trahi- mais je me suis retenu,estimant qu’il était déraisonnable de faire pareille confidence à un étranger,si aimable fût-il .

      Une devinette que j’aime bien:peut-on exprimer 128 comme une somme d’entiers consécutifs ?

      Certains se mettent à chercher;rares sont ceux qui comprennent leur échec…

      Quant à l’anulingus, une fois de plus Pierre Driout a posté une information inexacte;je n’ai pu m’empêcher de rectifier, me demandant ensuite: »à quoi bon ? »

      Comme dit Dugong, »il y en a que c’est pas la peine ».

      Enfin, le Maître nous a donné un équivalent poétique de ce terme un peu glaçant.je suis heureux de le noter dans mon répertoire.

      • 128 comme une somme d’entiers consécutifs ?
        Que nenni.
        « Les puissances de deux ne vous ont jamais trahi »
        Pas étonnant:
        Il y a un théorème qui affirme que :
        Pour toute séquence de chiffres C1 C2 …Cn
        il existe une certaine puissance de 2 dont l’écriture décimale commence par
        C1 C2 …Cn .
        Ainsi La suite des puissances de 2
        2 4 8 16 32 64 128 …
        constitue un nombre univers*
        Tous les livres possibles sont écrits dans la suite des puissances de deux !

        * http://abcmathsblog.blogspot.fr/2009/10/nombre-univers.html

    • 77 n’étant pas un nombre premier, je me demande où veut en venir ce Lormier avec qui je perds mon temps à discuter, et qui veut épater la galerie avec ses questions de diviseurs dont je me fous du tiers comme du quart; sans doute sur les pentes savonneuses(*) des théorèmes d’Euler, Lagrange et Fermat (le petit).
      (*)c’est bien tout ce qui aura été savonné chez lui !

      • Libre à vous de ne pas vouloir chercher une réponse à ma devinette… Si le fait que 77 soit le produit de 11 et 7 vous chagrine,je compatis.

        De la part d’abc maths,il y eut un commentaire et un lien fort intéressants.

  27. Certains cherchent la petite bête, d’autres les diviseurs !
    Et il y a les pervers qui veulent tout enfourner dans la formule du « Grand Tout » …

    La culture c’est difficile et c’est tellement politique !

  28. En ce moment à Hollywood grand débat cul-turel : Jusqu’où peut-on malmener les actrices afin de les rendre plus intéressantes sur l’écran ?

    • C’est bien connu ! Les gens heureux n’ont pas d’histoire .. le screenplay a besoin d’être alimenté en permanence !
      Je crois que c’est Clouzot qui giflait ses acteurs et actrices … quand ils devenaient trop mollassons !

  29. Je crois que c’est Max Jacob qui faisant poser Marcel Jouhandeau sur une chaise bancale et inconfortable pour en tirer le portrait lui disait : « Tu es plus beau quand tu souffres ! »

  30. Sont-ils concernés par la façon dont on fait les enfants, leur avenir, l’école, l’angoisse de voir ses enfants aller à un concert, se balader dans la rue, etc…. ?! (Si les sources sont bonnes…)

    France : Emmanuel Macron : Pas d’enfant
    Royaume-Uni : Theresa May : Pas d’enfant
    Ecosse : Nicola Sturgeon : Pas d’enfant
    Italie : Paolo Gentiloni : Pas d’enfant
    Allemagne : Angela Merkel : Pas d’enfant
    Luxembourg : Xavier Bettel : Pas d’enfant
    Suède : Stefan Lofven : Pas d’enfant
    Pays-Bas : Mark Rutte : Pas d’enfant
    Commission Européenne : Jean-Claude Junker

    • Royaume-Uni : Theresa May : Pas d’enfant couple stérile;pas de leur faute.
      Ecosse : Nicola Sturgeon : Pas d’enfant;a essayé,fait une fausse couche;trop tard pour une nouvelle tentaive.

      N’ajoutons pas au malheur de ces deux femmes.

  31. Bravo pour votre remarque Stefanie…
    Pas d’enfants chez pas mal de dirigeants à l’oeuvre… donc irresponsabilité morale quant à l’avenir, en gros, « après nous le déluge »!

    Aloa Lormier limier et limeur, (ha ha Excellent! )

    La polémique méélenchon sur les étoiles du drapeau européen ( Bibliques , oh que c’est mal):
    Question :*** le fait il exprès et dans ce cas c’est une connivence avec le projet islamiste, et donc c’est un cynique et un fossoyeur,
    **** Ou bien, est il aveugle, et dans ce cas il est un idiot utile du projet du « noble islam » religion de paix et loi de paix tout aussi universelle.
    ??

    • Conclusion hâtive et probablement misogyne. Zorglub (alias « vir doctissimus ») dirait peut-être: »on lira avec intérêt ma réponse à Stéphanie,vide supra.

  32. … Si ça intéresse quelqu’un,
    J’ai voulu rire un peu avec le film de Fabrice Eboué , j’ai oublié le titre,(déja!) avec 3 religieux : un rabbin, un prêtre, un imam.
    Suis partie avant la fin.
    F.Eboué est un gentillet assez rigolo, mais autant réalisateur de film que je suis poisson-volant.
    C’était mou, sans rythme , sans esprit, lent si lent…, convenu, des acteurs sans charisme ayant l’air de s’ennuyer ferme.
    (ou alors ils se sont mal entendus, ils ont tous l’air consterné!).

    En comparaison, j’avais regardé à la tv 《Le Diable par la Queue》de P. de BROCA
    {Montant, brillantissime ayant retrouvé l’accent, madelaine Renaud survoltée et adorable, Jean rochefort, Marthe keller…) c’était endiablé, rythmé , effréné… MUSICAL!

    • Ah si vous aviez encore des élèves…vous pourriez leur demander leur avis.

      Aujourd’hiu quelle instance supérieure guide vos pas ?

  33. Il vient plus Dugong ? Il me manque, je souffre, je souffre…comme diable en bénitier, uhuhu!

  34. Nous envisageons sérieusement à l’Institut Picon-Bartabacs d’exfiltrer Dugong, qui serait retenu contre son gré par des geôliers causant physique amusante au milieu de cadavres plus ou moins sexy dont Lormier serait hélas le plus brillant exemplaire.
    Le commando d’exfiltration sera constitué des meilleurs, des plus décidés, des plus intrépides commentateurs de BdÂ, îlot désert accablé par l’absence de notre ami Dugong.
    Faites parvenir votre candidature manuscrite à la rédaction qui transmettra, accompagnée d’un montant de 1000 euros en espèces pour frais de dossier.

  35. On me dit qu’il y a des malfrats qui ne souhaitent PAS le retour de Dugong. Ceux-ci peuvent nous faire parvenir 2.000 euros par la même voie…cela pourrait aider au renoncement…uhuhu !

  36. INCOMPARABLE TRAGEDIE

    Une colossale masse d’argent frais nous étant arrivée, nous avons décidé de NE PAS exfiltrer l’ami Dugong du cloaque où il est retenu prisonnier de ses fantômes.
    Attristés, nous sommes au regret de vous informer que Bd ne retrouvera pas son joyau pédagogique de sitôt …
    Rassurez-vous, une cellule psychologique est mise en place chez Frères Lormier & Co pour accueillir les désemparés les plus gravement atteints.

  37. C’est pas tout mais j’ai un train à prendre. Je vous laisse avec les autres cloches du blog ayant raté le Paris-Roma.
    Bon week-end !

    • « Grosse jalouse » a dit Emmanuel Macron apprenant l’exfiltration ratée de Dugong par les mauvais soins d’Hervé !
      Et bons baisers de Paris …

  38. Vous avez remarqué ? Non quoi ? La grosse crise de jalousie des types à barbe, Moïse, Mahomet, Yaveh, Confucius !

    Les adorateurs sont une bande de fainéants que voulez-vous ! Ils mettraient à feu et à sang notre monde on y croirait un peu plus …

  39. La culture française n’existe pas ergo le président français Emmanuel Macron a été dissous dans un bain d’acide télévisé un dimanche de causerie au coin du feu ! C’est un peu comme les Gremlins : un peu de lumière et hop ! ils deviennent une infecte boue verte !

  40. Macron qui se croit plus intelligent et plus instruit qu’il n’est parce qu’il a fait les dites « grandes écoles » n’a pas saisi que l’identité politique dépend étroitement de l’identité culturelle. Au point tel qu’il serait difficile de tracer une ligne de démarcation entre ces deux réalités.

    Avant 1789 la France avait à l’issue d’une pacte millénaire conclue un lien indissoluble entre christianisme et royauté ; identité politique et cultuelle.
    Les Lumières distinguaient entre l’homme naturel et l’homme tel que la société l’a forgé, thèse qui trouve son acmé avec Jean-Jacques Rousseau qui prétend que l’homme naturel est du côté du bien et l’homme artificiel du côté du mal (le bonheur et le malheur étant devenus des catégories politiques dans la pensée rousseauiste).
    Voltaire et les Encyclopédistes mettent en avant le bourgeois civilisé et le barbare grossier qui se trouvent des deux côtés de la barrière de l’instruction.
    L’idéal visé n’est pas sur la même ligne d’horizon …

    Ce qui est certain c’est qu’il n’y a pas de politique possible sans un être social déterminé par une unification culturelle.
    On ne fait pas cohabiter des humanistes et des anthropophages ! La Pérouse a essayé mais cela s’est mal terminé … Louis XVI au moment de monter sur la bascule à Charlot s’enquérait encore du sort de l’explorateur !

  41. Après les quatre fossoyeurs du déconstructivisme
    Foucault
    Bourdieu
    Deleuze
    Derrida,
    Qui fabriquérent cette utopie grotesque de l’homme AU PRESENT, sans passé, sans racines, sans futur,
    hors sol, hors ce qui est Beau, hors la loi…
    Ils entrèrent dans l’ére du DESASTRE, ils avaient éteint l’Astre (cf maurice BLANCHOT)
    Et se prosternérent devant un nouveau baal à tête de mort

    • Chère Lili,

      veuillez, je vous prie, ne pas abuser des mots en majuscule sur ce blog: dans les us du Web, ils signifient que vous criez; c’est peu agréable et vos lecteurs – assez cultivés, je pense- n’en ont pas besoin.
      Un bon Dimanche!

  42. Ce qui est vrai c’est que nous voyons tous la multiplication des Gremlins dans les espaces publics, sur la promenade des Anglais ou dans la gare Saint-Charles !
    On nous explique en long et en large avec des larmoiements de vieille dame devant une peluche qui lui rappelle son enfance ou devant son minou adoré et si affectueux en oubliant qu’il s’agit d’un félin domestiqué qui n’a qu’un pas à franchir pour redevenir chat sauvage, que les musulmans sont de gentils Mogwai, malheureusement la nuit venue, si on les nourrit après minuit avec des sourates et qu’on les mouille d’eau sainte ils se multiplient et deviennent d’atroces créatures vertes !

  43. A votre avis Audrey Azoulay a-t-elle été élue pour ses seules vertus ou parce qu’elle représente la culture de la France ?
    C’est bien parce que la culture française à une vocation universelle et ne se réduit pas à une somme de particularismes.
    Je conseille donc à Emmanuel Macron président de ne pas mépriser ce qui constitue une grande part de la force de sa fonction.
    S’il a besoin de cours de rattrapage je lui ferai un prix d’ami en bon français !

    • Chacun sait qu’Adolf Hitler a tenté revolver à la main dans une brasserie de Munich en novembre 1923 d’obliger les dirigeants bavarois de lui céder le pouvoir ; cette misérable tentative de putsch ayant échoué il fut condamné à la prison où il écrivit « Mein Kampf ».
      Cela lui servit de leçon et il entreprit d’accéder au pouvoir par les voies légales ; ce qui advint en janvier 1933 quand le président-maréchal Hindenburg lui confia le poste de chancelier.
      Donc voilà … il n’y a pas eu de révolution ou de révolte populaire des sans-grades qui auraient renversé le pouvoir légal !

      En clair Florence Parly raconte des conneries grosses comme des montagnes. Elle doit confondre avec la révolution bolchévique …

      • Merci, vous m’avez rassuré; ceci dit, elle répondait à Mélengeons qui lui, avait affirmé, quelques jours plus tôt, que c’était la rue qui avait chassé les nazis !
        Qu’on lui foute un peu la paix, à la rue!
        PS:
        reductio ad hitlerum, c’est comme ça qu’on dit ?

  44. Effectivement en octobre 1917 à Saint-Pétersbourg Lénine et Trotski ont renversé le gouvernement légal issu de la révolution de février en lançant des brigades rouges à l’assaut du pouvoir … là on peut dire que c’est la rue qui l’a emporté sur les institutions.

  45. Ah , pour ce qui est des majuscules c’est noté, n’étant pas tres fortiche dans les us du web…
    D’autant plus désagréable que je crie rarement!

  46. Je vais finir multi-déprimé à force de bouffer du Macron à tous les repas et pas du tout super-héros !

    Ma réduction au Macron-premier se passe fort mal abcmaths !

  47. Ce n’est pas la rue qui gouverne:le régime démocratique espagnol l’a rappelé aux Catalans d’une manière singulière;il conseille à Puigdemont de se tenir tranquille,s’il ne veut pas finir comme LLuis Companys qui proclama l’indépendance de la Catalogne il y a plus de 80 ans et finit fusillé par le régime franquiste ,le 15 octobre 1940.
    cf:
    « Un des responsables du parti de droite au pouvoir, Pablo Casado a suscité une polémique la semaine dernière en avertissant Carles Puigdemont d’abandonner ses projets indépendantistes pour ne pas « terminer comme Lluis Companys ». »
    source:
    http://www.equinoxmagazine.fr/2017/10/14/la-mort-de-lluis-companys-celebree-aujourdhui-par-les-independantistes/

  48. De sympathiques démocrates espagnols,soutiens du démocrate Rajoy manifestent contre les extrémistes-indépendantistes catalans;pleins d’ardeur,ils chantent l’hymne officiel franquiste Cara el Sol et font le salut franquiste…
    Ça se passe dans la rue.

    https://youtu.be/SjUGZ-ZWPUQ

  49. Dans les pays de langue allemande je demande … l’Autriche !

    Ah zut ! au jeu des sept familles européennes Macron a encore perdu !

  50. Je l’entends déjà me répondre : « Vous êtes un jaloux parce que vous ne fréquentez pas le grand monde des banquiers comme moi ! »

    Bah ! Si je n’ai pas de jetons de présence, j’ai au moins la présence d’esprit de lui répondre avec humour.

  51. Quand on se fait poudrer le bout du nez pour deux mille euros la soirée on se le pince si on doit dîner avec des petits peuples de rien ! Polonais, Hongrois, Autrichiens …

    Depuis Talleyrand nous n’avions pas connu un homme politique aussi soigneux de sa personne ! Et aussi dégoûté par les petites gens …

    S’il y avait des caricaturistes comme au 19e siècle on dessinerait Macron avec un pince-nez entouré de ses laquais-journalistes en habit recevant une foule du bon-peuple en haillons pour lui montrer son décorum au bout de l’an. Ce serait les étrennes du bon-peuple …

    Talleyrand avait de l’esprit, le mordant du 18e finissant – cf « Ridicule » avec Jean Rochefort – chez Macron on repère le ton cassant mais on cherche vainement le « wit » !
    Un bon mot, un seul …

  52. lu sur dreuz:

    En 2008, l’ecrivain Sebastian Rodriguez VILAR :

    … L’Europe est morte à Auschwitz. Nous avons tué 6 millions de juifs et nous les avons remplacé par 20 millions de musulmans.
    A Auschwitz nous avons brûlé une culture, la pensée, la créativité…
    Pour nous prouver que nous étions guéris du racisme, nous avons ouvert nos portes à 20 millions de musulmans, qui nous apportent l’ignorance, l’intolérance, l’extrémisme religieux, la pauvreté etc…
    Ils ont transporté nos belles villes espagnoles dans le tiers-monde, noyé dans la crasse et la criminalité.

    C’était en 2008.

    Le journaliste ajoute ceci :
    – les musulmans sont 1,5 milliards dans le monde et ils ont reçu 7 prix nobel
    – les juifs sont approximativement 15 millions et ont reçu 137 nobels
    – les juifs ne font pas exploser leurs enfants pour tuer le maximum de musulmans
    – ils n’appellent jamais à la mort de tous les non-juifs.
    Il termine par ce mot de B.NETANYAHU
     » Si les arabes déposaient les armes aujourd’hui, il n’y aurait plus de violences dans le monde
    Si les juifs déposaient les armes aujourd’hui, il n’y aurait plus d’Israel.

  53. … j’oubliais,

    La grande Bretagne vient de débattre afin de savoir s’il fallait supprimer la Shoah des livres scolaires pour ne pas froisser la population musulmane.
    Au fait on ne m’a pas répondu à propos de melanchon …
    La gauche qu’on le veuille ou non, s’est pas mal fourvoyée avec son propalestinisme béat.

  54. Et pendant ce temps-là, Blanquer-de-veau semble s’étonner et se scandaliser qu’une enseignante se soit fait gifler par un merdeux de seize ans à qui elle avait confisqué son smartphone.
    Rappellons aux non-initiés de l’EN que toute confiscation d’objets appartenants aux élèves est interdite de par la loi; de même pour les fouilles.
    Dans la veine, les tricheurs démasqués lors d’examens officiels ne sont pas exclus de la salle et peuvent continuer à composer.
    Qui protège-t-on et pour quelles raisons?

  55. D’autant que la médiatisation volontaire de ce nouveau cas n’est qu’un arbre chétif masquant une forêt touffue.

  56. Nouveau khombat et nouvelle mascarade: le harcèlement sexuel.
    Mélanchons, dans le même panier, les habitetués, in fine pas si nombreux, d’une société machiste à l’ancienne, et les nouveaux locataires – coissance ex-ponant cielle – pour qui ces attitudes ne sont que le fruit de leurs habitudes ancestrales couvertes par la religion-dont-on taira-le-nom.
    Un nouveau sujet pour mobiliser les foules ( ô zas) macroniennes et éviter les sujets qui tâchent, ou fâchent.

    • La « Patronne  » (Elisabeth Levy) vient d’écrire là-dessus une tribune dont je pourrais contresigner chaque mot :

      https://www.causeur.fr/balance-ton-porc-weinstein-lemaire-147263?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=b50d7610b7-Newsletter&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-b50d7610b7-57697085

      Et Régis de Castelnau, avocat qui s’était ému avec justice des délires de l’affaire Jacqueline Sauvage, aussi :

      https://www.causeur.fr/cantat-weinstein-balancetonporc-femmes-haine-147261

      • Allez avouer JPB ! Vous aussi la patronne vous a harcelé … mais vous avez gardé votre vertu pour des jours meilleurs !
        Halte aux truies !

          • Mon expérience est que : « Oiseaux de même plumage volent de compagnie ». Il y a des dragueurs, certes, mais il y a au moins autant de dragueuses et généralement, ils s’accordent ensemble, ce qui est au fond très satisfaisant. Chercher à assimiler un compliment maladroit à du harcèlement relève, à mon avis, de la basse jalousie pure et simple. D’ailleurs qui a voulu être « sexy » plutôt qu’élégante? Il faudrait savoir ce que l’on veut!

        • Apparemment, vous ne devez pas fréquenter de jeunes femmes/filles/ado car si c’était le cas, vous auriez une opinion bien différente. Qu’on ne se méprenne pas : je déteste le féminisme, je n’ai jamais adhéré à cette « pensée ». Mais je ne peux vraiment pas entendre dire que le harcèlement dont sont victimes les femmes dans l’espace public est généré par le comportement des femmes ou leurs tenues vestimentaires, lesquels induiraient presque mécaniquement une réaction virile qui ne serait que l’expression d’un désir justement exprimé… Pardon d’insister : interrogez donc des jeunes filles/femmes/ado et vous prendrez la mesure de ce qu’elles subissent : vous découvrirez comme il est agréable d’être harcelée, sans arrêt, jour après jour, depuis l’adolescence, par des connards grossiers de toute origine et obédience. Et c’est ça, la triste réalité de ce pays… à nouveau, qu’on ne se méprenne pas : je n’évoque pas ici le gentil compliment (« vous êtes charmante »; « quelle jolie robe » ect) … qui fait vraiment plaisir, et qui peuvent même inciter la jeune fille/femme à accepter un café (ça m’est arrivé de nombreuses fois).
          Je parle ici de : -tentatives de viols (un mec qui te coince quelque part : ça m’est arrivé, très tôt); d’attouchements (idem); d’exhibitionnisme (je ne compte plus le nombre de bas morceaux dont la vue m’a été imposée par des mecs pas nets, évidemment dans l’espace public, RER compris, à une heure de pointe ! Première fois : à 12 ans, à côté de mon collège au fin fond de la cambrousse), de « frôlements » dans les transports ou lieux propices à ce genre de comportements; de filatures (combien de fois, à Paris!), d’insultes et de menaces si à la remarque supposée relever du compliment (« quel beau cul » ect) on ne répond pas par un regard énamouré … je parle des « salope » sursurrés par ces types (toujours originaire de la même région du monde ….) pile lorsqu’ils vous croisent et qui s’en vont, tout piteux, lorsque vous leur demandez de répéter un peu …et ça pendant DES ANNEES.
          Et je peux vous dire que je ne suis pas bégueule, que j’ai roulé ma bosse, sans pour autant me balader vêtue comme une meneuse de revue, donc je ne grossis pas le trait … j’en ai parlé avec un paquet de copines qui comme moi n’étaient ni des tops models ni des boudins et qui savaient se saper décemment : je peux vous dire que nous avons TOUTES vécu ça. Toutes, sans exception. Alors, j’applaudis le hashtag Balance ton porc. Et si « balance ton porc » avait existé quand à 20 ans un prof, magistrat d’une grande ville de province, me retenait systématiquement à la sortie des TD pour me dire qu’il aurait aimé que je lui lèche les c ….., j’aurais balancé ce type, et peu importe que ce soit de la délation ou pas. Les dégâts de ce genre de comportement, chez des sujets fragiles, peuvent être redoutables. Et pour les autres qui, comme moi, supportent mieux le roulis, pour les autres, c’est juste hallucinant d’avoir intégré qu’il sera normal que pendant toute la période de sa vie où une fille est regardable, il n’y aura probablement, si elle vit dans une grande ville, pas une semaine où elle ne sera pas emmerdée …. c’est juste hallucinant. Je vous suggère d’interroger quelques lycéennes, étudiantes et jeunes femmes pour ouvrir les yeux sur cette situation qui est juste intenable. Et s’il vous plaît : un peu de décence : arrêtez de dire que c’est de la faute des femmes. Quand, enceinte de mon aînée, à 7 mois de grossesse, et à quelques semaines de la quille, je suis tombée sur un clodo africain qui, à l’heure de pointe m’a poursuivie dans une station de RER devant tout le monde, sans que qui que ce soit bouge une oreille, avec son pantalon sur les chevilles et le sexe en érection, je ne vois pas ce que j’avais fait avec mon jean « grossesse » et mes 15 kg de bébé et de liquide amniotique, pour mériter ça.

        • CQFD !
          A faire lire à toutes les minettes qui viennent se plaindre !

          Encore une fois, affaire en une des journaux inintéressante et cache-misère de tous les vrais problèmes…

        • Et autant son analyse sur le comportement féminin est juste autant elle se plante de cible.
          Ingrid confond pervers violeur ne maîtrisant pas ses pulsions avec un amateur de viande à tendances perverses. L’homme qu’elle décrit ne s’est pas acharné à briser les carrières de celles qui s’était refusées et celles qui y sont allées ne l’ont pas fait avec dégoût puisque notre Goupil récolte un avis favorable auprès de la gent féminine, je cite Ingrid :
          (…)Elles semblaient le trouver réellement séduisant, drôle et super sympa. « C’est quelqu’un qui aime les femmes, c’est tout ! » (…)
          Ce n’est pas d’ Harvey Weinstein que les femmes qui l’ont côtoyé, parleraient ainsi.
          Je trouve son papier parfaitement bien écrit mais il frôle la délation que dénonce justement E. Levy. Elle nous amène sur un jugement de valeurs morale comportementale qui n’a pas lieu d’être puisqu’en aucun cas le libre arbitre des dames de son sérail ne fut remis en cause. Il y a dérapage.

          • Bon, Ingrid lui prête des yeux dégueulasses, c’est un jugement qui n’appartient qu’à elle… D’autres diront qu’il a du sex appeal dans le regard… Enfin, de manière plus mesurée, certaines diront aussi qu’il a un regard « on ne sait pas s’il y va ou s’il en vient ».

        • ingrid Riocrieux:
          « Cela s’apprend très tôt : c’est la jolie lycéenne qui vient au début du cours, en minaudant, le chemisier ouvert, expliquer au professeur que « monsieur, je suis vraiment désolée mais je n’ai pas eu le temps de faire ma dissertation, est-ce que je peux vous la rendre la semaine prochaine ? ». C’est sa camarade, qui se demande pourquoi elle irait débourser 1000 euros pour avoir le nouvel IPhone alors que tel mec de terminale, qui l’a chouré on ne sait où, le lui cède en échange d’une fellation. »

          1000 euros pour une fellation !

        • Attendons que la grosse cloche sonne,que la grosse cloche sonne,que la grosse cloche sonne…

          « A quoi il faudrait ajouter le nombre considérable de vieilles cochonnes qui lorgnent sur les nouveaux doctorants et se proposent de leur donner des séances privées d’initiation aux outils informatiques de la recherche. Hashtag #balancetacochonne. »
          Ingrid Riocreux

  57. Au sujet de charité bien ordonnée.
    Le chef anglais Gordon Ramsay a réglé son compte au cuisinier de télévision Jamie Oliver qui voulait faire payer au peuple anglais le Brexit !

    Encore un coquelet de cuisine !

  58. Je préfère la simplicité – ou la rusticité comme on veut – de Jean Lassalle qui traite de « petites cochonnes » les femmes qui sont girondes !

    Honni soit qui mal y pense !

    • C’est surtout un pauvre type qui devrait se retrouver en correctionnelle, histoire de ressentir une fois dans sa misérable existence ce que ça fait de se retrouver coincé.

  59. Très juste le mot《 imposture》, par ex pour cantat.
    Mais aussi, (car le scandale Wainstein rejaillit sur leurs belle image), imposture pour le Nobel de la paix Obama, et pour l’ineffable Clinton -femelle au regard fou (ou très chargé. .. elle a du en voir des trucs pas beaux..ça lui est un peu resté dans les yeux)!
    Imposture de même à propos de tout le foin qu’on fait autour du « génie » Saint Laurent.
    Bon, c’est un créateur de vêtements etc… Mais c’est pas Renoir ou Michel Ange!!


    Les temps sont exquis… A odeur de chair plus trop fraîche. ..

  60. Il paraît que la police française a déjoué un grand complot d’ultra-droite ; plutôt d’ultra-cons …

    • Cette droite extrême me fait si peur que maintenant que je sais qu’ils sont en taule, je respire et un air de liberté m’envahit : les français vont pouvoir sortir n’importe où sans risquer d’être la cible de « terroristes ».

  61. On connaît bien ici la manie qu’a Pierre Driout de travestir,tronquer,détourner les citations et de mêler le vrai au faux;longtemps j’ai cru qu’il le faisait pour de l’argent…

    Je me demande s’il ne serait pas un des gros pourvoyeurs de citations apocryphes.

    En tout cas Loys Bonod vient de publier sur son blog un florilège de pseudo-citations-assorti d’intéressantes analyses;ayant une âme de chartiste,il remonte aux sources et explique,détaille , »déploie » la genèse du bobard repris ad nauseam par tant de poussifs pigistes.

    Si je pouvais me parer (comme Zorglub) du titre de « vir doctissimus » (doctissimus quisque:le docte avec sa cuisse…),si j’osais j’écrirais: »on lira avec intérêt »:

    http://www.laviemoderne.net/mirabilia/169-petit-cimetiere-des-citations-apocryphes-sur-l-education

  62. citations, suite…

    Amusant de voir comment une phrase de Plutarque,mal lue,est attribuée à Rabelais!

    « Et pourtant cette citation apocryphe a connu une saisissante fortune pédagogique. En 1992, par exemple, dans la préface de La Maîtrise de la langue à l’école…, Jack Lang, ministre de l’Éducation nationale et de la Culture, l’a attribuée à Rabelais pour défendre l’importance… de la lecture !

    Vingt-deux ans plus tard, elle fait l’admiration de la Directrice générale de l’enseignement scolaire (et responsable de la réforme du collège 2016) qui y voit un « magnifique manifeste éducatif ».

    Et tout récemment Edgar Morin l’attribue à Anaximandre.

    http://www.laviemoderne.net/mirabilia/169-petit-cimetiere-des-citations-apocryphes-sur-l-education

    • Il y a deux sortes de mathématiciens:il y a ceux qui comprennent quelque chose à la politique et ceux qui n’y comprennent rien.

      J’ai l’impression que Villani est de la deuxième sorte*.

      Récemment il a donné un entretien au Monde,à propos du « Big Data » (il lui a aussi été confié une mission sur le sujet).

      Il dit avoir été très impressionné par le livre de Cathy O’ Neil  » Armes de destruction mthématique/massive »;Cathy O’Neil,docteur en maths ayant travaillé dans le Big Data a fini par être écœurée par ce travail,dont le résultat est de détruire l’existence de milliers de gens.

      A propos de Big Data et de santé publique,elle démontre que dans un système d’assurance santé largement privé comme celui des Etats Unis, les assureurs vont, grâce au Big Data, pouvoir déterminer assez finement les bons profils:les individus qui ne coûteront pas trop cher en soins et qui rapporteront à l’assureur;les malades seront de moins en moins couverts.

      Et Villani de déclarer : »ce n’est évidemment pas ce que nous voulons »;curieux,cet usage de l’adverbe « évidemment » de la part d’un mathématicien,n’est-ce pas ?

      Si Villani lisait vraiment Cathy O’Neil,il comprendrait que la destruction programmée de la Sécurité Sociale (dont le financement sera ,si Macron parvient à ses fins,assuré par l’impôt-lequel pourra par la suite être affecté à d’autres dépenses) aboutira inéluctablement à cela.

      * à moins qu’il ne soit un parfait cynique-arriviste (ce que j’aurais du mal à croire même si certains de ses propos laissent transparaître un côté « tout pour ma gueule ».)

  63. Cédric Villani disciple de Saint-Macron a des idées ; il ne lui reste plus qu’un peuple à trouver pour les lui appliquer ..

  64. Pensée bien developpée et analyse souvent juste mais finalement de Benoist rejoint le rang des conservateurs ( c’etait mieux avant). Ne bougeons pas, tout est parfait!
    Ses conclusions sont peut être justes mais il n’a aucune imagination sur ce que sera demain..

  65. Fields ou pas, les champs disciplinaires resteront en friche dès lors que :
    – le franchissement de la difficulté et le travail afférent n’auront pas été érigés en préalable à toute réussite;
    – les clown et autres parasites qui peuplent trop de classe n’auront été reclassés ailleurs;
    – les théoriciens utopistes et malveillants resteront aux manettes du sisnistère;
    – les parents qui n’assument pas leur rôle ne seront pas sanctionnés, financièrement éventuellement…

    A compléter.

    • A book, no matter what it is—a work of fiction or a work of science (the boundary line between the two is not as clear as is generally believed)—a book of fiction appeals first of all to the mind. The mind, the brain, the top of the tingling spine, is, or should be, the only instrument used upon a book.
      Vladimir Nabokov, Good Readers and Good Writers (introduction au cours de littérature professé à Cornell)

      …a work of fiction or a work of science (the boundary line between the two is not as clear as is generally believed)…
      oeuvre de fiction ou oeuvre scientifique ( la frontière entre les deux n’est pas aussi claire qu’on le croit d’ordinaire

      Nabokov,romancier célèbre, était aussi un lépidoptériste reconnu;une rencontre qui n’a jamais eu lieu: Laurent Schwartz,grand collectionneur de papillons et Nabokov,amateur et savant.

  66. Ça m’aurait étonné aussi que l’on n’ait pas droit à la référence obligée, et en allemand ça fait plus instruit, au soit disant « plus grand philosophe du 20è siècle », Heidegger. En fait le plus grand « penseur » nazi, radical et exterminateur, qui après 1945 se plaignait de la motorisation de l’agriculture (c’est comme les chambres à gaz, par conséquent mes amis nazis n’y sont pour rien, la faute « Gestell ») et avant 1945 se réjouissait de la motorisation de la Wermacht qu’il appelait un « acte métaphysique ». Mais il parait que c’est de la philosophie…

  67. Mon commentaire concerne l’article initial, c.-à-d. l’entretien avec Alain de Benoist.
    Pour ceux qui voudraient découvrir une autre vision du monde que l’habituel (sur ce genre de sujets) discours conservateur (et/ou primitiviste), socialiste et écolo-décroissanciste d’AdB, voici quelques suggestions de lecture :
    http://fr.liberpedia.org/Loi_de_Say (à propos de l’idée absurde selon laquelle le travail (humain) va disparaître. Voir en particulier https://mises.org/blog/why-robots-wont-cause-mass-unemployment )
    http://fr.liberpedia.org/Jean-Claude_Mich%C3%A9a (à propos du petit propagandiste Michéa, grande référence d’AdB)
    http://fr.liberpedia.org/Folie_fran%C3%A7aise
    http://fr.liberpedia.org/Lib%C3%A9ral-libertaire
    http://laissez-faire.ch/fr/blog/le-liberalisme-est-anti-politique/
    Camarade Brighelli, encore un effort pour abandonner le socialisme ! Et abandonner la « gauche » ET la « droite »…

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