1280px-Jacopo_Tintoretto_-_The_Last_Supper_-_WGA22649Jusque-là, je pensais qu’il y avait trois approches de la nourriture. D’un côté le souci d’assimiler des calories, quelles qu’en soient la source et la qualité — ce à quoi en sont réduits trop de gens, par les temps qui courent. Ou bien la Cène — le repas convivial, entre proches : peu importe qu’on partage seulement du pain industriel et du vin en cubi, en se faisant croire que c’est une côte de bœuf et du chambertin. Ou la pure gourmandise, la délectation quelque peu égoïste d’un produit d’exception, d’une sauce longuement mijotée, d’un dessert qui tente même quand il est de trop.
Bien obligé de constater qu’il existe aujourd’hui une quatrième approche : s’installer à table et ingurgiter ce qui s’y trouve, sans même y faire attention, parce qu’on a les yeux braqués sur son portable.

Entrez dans un restaurant — du McDo à l’étoilé de Michelin. Et jetez un œil autour de vous. Ce que vous verrez, la plupart du temps, c’est ça :Capture d’écran 2019-01-05 à 08.57.54

Les couples qui se tiennent par la main en échangeant des regards langoureux et des propos pleins de sous-entendus, c’est fini. Les parents exemplaires — les restos de Noël sont remplis de pères attentionnés qui sortent leur progéniture, à eux confiée pour quelques jours, en attendant de les en priver tout à fait — qui expliquent à leurs enfants la supériorité du tournedos Rossini sur le hamburger caoutchouteux, on n’en voit plus. Les gosses cliquent désespérément sur leur machine pendant que les pères en font autant, afin de communiquer en urgence avec leur maîtresse laissée au logis. Les copains qui parlent fort en racontant des blagues, et en renversant parfois leur verre de rosé sur la nappe en papier, n’y comptez plus. Chacun désormais vit chez son portable.
Et ne croyez pas que cette manie à proprement parler autistique soit réservée aux bouis-bouis infects ou aux antres de la fast-food. J’étais l’autre jour au Caffè Florian, piazza San Marco, et ce que j’y ai vu, c’est ça :Capture d’écran 2019-01-05 à 08.59.12

Terminé, l’attention à la décoration XVIIIe — le Florian a été créé en 1720, et a eu dans sa clientèle non seulement Casanova — avant qu’il soit incarcéré dans la prison des Plombs, de l’autre côté du Palais des Doges —, mais Musset et Sand (avant qu’elle le trompe sur le lit où il était ravagé par la fièvre avec Pagello, le médecin venu le soigneret qu’elle a ramené en France), Byron ou Verdi. Et, de 1908 à 1911, le Club des Longues Moustaches, réuni autour d’Henri de Régnier.
J’aurais compris à la rigueur qu’ils restent la tête en l’air, au lieu de plonger le nez dans leur ciocolatte, parce que le plafond du Florian, c’est ça :Sala_del_Senato_soffitto_Caffè_FlorianOu qu’ils s’abiment dans la contemplation des seins bruns de la jeune esclave peinte dans la Salle Orientale où ils prenaient leur petit déjeuner :Sala_Orientale_Caffè_Florian_1Mais non : ils jouaient à Candy Crush et aux Pokémons.

Ce qui me sidère, c’est que les grandes firmes qui leur font croire qu’on ne peut pas vivre sans son i-phone XS appellent cela de la Communication. En fait, chacun reste sur sa parallèle, comme les vaches dans le couloir de leur abattoir. Et encore, les vaches, qui ont une vague conscience de ce qui va leur arriver, meuglent. Eux, ils sont contents. Déjà morts, et contents. On peut leur vendre désormais n’importe quoi — ou n’importe qui. Et leur faire croire que FesseBouc est un lieu d’échanges et de liberté.
Dans l’avion au retour, les deux Asiatiques à côté de moi compulsaient avec frénésie les photos faites lors de leur séjour vénitien. Les deux-tiers des images enregistrées sur leur machine étaient des images de bouffe : on ne déguste plus ce que ‘on mange, on le photographie pour l’envoyer aux copains. Ne croyez pas que ce soit par exotisme, ils avaient aussi photographié les sushis du Basaro (derrière Saint-Marc) et du Mirai (sur le Grand Canal). Mangé avec leur portable avant d’y mettre leurs baguettes.
Baisent-ils aussi avec leur portable à la main ? « Attends, j’ai un SMS… » De quoi vous la mettre en berne…
Mais peut-être photographient-ils ou filment-ils leurs ébats, dans la perspective d’un revenge porn, comme on dit désormais, qu’ils mettront en ligne dans un avenir proche. Les Britanniques ont baptisé cette pratique immonde le phubbing — contraction de phone et de snubbing. Paul Day en a fait un bas-relief saisissant, gare de Saint-Pancras.1280px-The_meeting_place_-_Paul-Day_-_détail_du_bas_relief

C’étaient les pensées moroses de Nouvel An : continuez à bien boire et à bien manger, si vous le pouvez. À apprécier ce qu’il y a dans votre assiette, et à déguster par avance la personne qui est en face de vous. Et laissez votre portable dans la poche — et éteint, tant qu’à faire. C’est une politesse élémentaire — mais qui est encore poli, aujourd’hui ?

Jean-Paul Brighelli

PS. Le merveilleux tableau au départ de cette chronique est la version du Tintoretto de la Cène — à San Giorgio Maggiore, juste en face de Saint-Marc. Un coup de vaporetto, et vous y êtes en cinq minutes. Par ailleurs, la Sérénissime fête le Tintoret sous toutes les coutures — magnifique expo des œuvres du maître au Palais des Doges, sans oublier les extraordinaires toiles et plafonds de la Scuola Grande di San Rocco — dont une seconde version de la Cène,800px-Paintings_by_Tintoretto_in_Scuola_Grande_di_San_Rocco_-_Sala_superiore_-_The_Last_Supper qui m’a fait penser au poème de Prévert :

« Ils sont à table
Ils ne mangent pas
Ils ne sont pas dans leur assiette
Et leur assiette se tient toute droite
Verticalement derrière leur tête. »

585 commentaires

  1. « Baisent-ils aussi avec leur portable à la main ? « Attends, j’ai un SMS… » De quoi vous la mettre en berne… »

    Joie de l’implicite: »vous la mettre en berne »;c’est donc la femme qui répond au SMS.

    • « c’est donc la femme qui répond au  »

      SMS envoyé par le partenaire pour notifier un événement proche (changement de rythme, jouissance imminente, modification de la topologie copulatoire, etc.).

      SMS bien sûr réduit à des émotikhonnes alakh.

          • a) Le mot « homophobe »,s’il est correctement formé, ne peut signifier qu’une chose: »qui craint et hait son semblable. »

            b) Je vous fais tout de même cette concession:je connais le sens qu’un vain peuple donne à ce vocable.Je ne l’emploie jamais moi-même,car je refuse de participer à l’assassinat de la langue française.
            Lisez donc ou relisez « C’est le français qu’on assassine »,un classique..
            Ma réponse est:non.
            Imaginez vous que j’ai envisagé le cas de figure…
            mais eu égard au contexte,j’ai estimé que ce que la plume du Maître évoquait,c’était un coït homme-femme.
            c) i) et si c’étaient des lesbiennes ? Les détestez-vous ?
            ii) Vous avez lu,je crois,Armistead Maupin;par conséquent,vous devez savoir que chez les homosexuels,rapport amoureux ne signifie pas nécessairement pénétration.

            Interrogez Driout si vous voulez en savoir plus.

            Bref,vous avez des œillères (je ne sais d’ailleurs pas pourquoi, à l’origine,on en mettait aux chevaux;abcmaths nous a posé la question;il n’y répondra pas lui-même.)

          • Euh, M. Lormier, y’a pas que chez les homos que « rapport amoureux ne signifie pas nécessairement pénétration » …
            BJ, bukaké, hand-job, foot job, et je vous passe la liste des joyeusetés que permettent les sex-toys …
            Faut sortir de temps en temps 😉

            Quant au combat d’arrière garde pour défendre la signification des mots en « phobe », en vertu du principe « un mensonge mille fois répété devient une vérité », je crains qu’il soit perdu !

  2. à la  » copine » d’Il Maestro:

    J’ignore s’il vous arrive de lire les commentaires…puissiez-vous avoir connaissance de celui-ci:merci infiniment d’avoir emmené le Maître à Venise-ce qui lui a donné l’occasion d’écrire ce billet délicieux (un changement d’humeur y est perceptible).

    (pour mémoire:
    Le 29 décembre 2018 à 19 h 23 min,Jean Paul Brighelli
    a dit :

    « Pas pris de vacances depuis des lustres — c’est ma copine qui me les offre…) »

  3. « Baisent-ils aussi avec leur portable à la main ? » Oui et non puisque certain.e.s en profitent pour se le mettre en mode vibreur.

    Verra-t-on un jour, dans quelques cafés et restaurants (de) privilégiés, un loufiat en livrée exiger poliment mais fermement vos dékhonophones qu’il rangera avec soin dans un meuble de rangement qui sent bon la cire ?

    Il y a aussi ceux qui, dans les bons restaurants, photenvoient * longuement ce qu’ils ont dans leur assiette (« tu ne devineras jamais où je suis… ») et prennent vraiment très peu de temps pour en nettoyer le contenu.

    https://specterworld.net/wp-content/uploads/2018/09/meuble-de-rangement-casier-admirablement-rangement-casier-ancien-en-bois-meuble-de-tri-of-meuble-de-rangement-casier.jpg

    * photographier/envoyer comme dans copier/coller

  4. « …les restos de Noël sont remplis de pères attentionnés qui sortent leur progéniture, à eux confiée pour quelques jours, en attendant de les en priver tout à fait — qui expliquent à leurs enfants la supériorité du tournedos Rossini sur le hamburger caoutchouteux, on n’en voit plus.  »

    Une phrase,une tranche de vie,un tableau humain si véridique qu’on ne peut manquer de se dire: c’est si vrai, l’avais-je vraiment remarqué ?

    Du point de vue rhétorique,il y a dans la construction « pères attentionnés qui sortent leur progéniture, à eux confiée pour quelques jours, en attendant de les en priver tout à fait … » quelque chose qui m’intrigue;je ne sais nommer la figure de style (une sorte de rupture syntaxique) mais je crois en percevoir l’effet.

    Pédestrement, je m’explique:partant de « pères attentionnés »… et qui « sortent leur progéniture » (« pères »:antécédent de qui) on croit d’abord que ce sont eux qui [privent] tout à fait;évidemment ce sont les mères qui privent les pères de leurs enfants.

    Le sujet agissant a donc changé subrepticement;la mère (mesquine et cruelle dans la vengeance:la généreuse pension alimentaire est loin de lui suffire,il faut encore qu’elle rationne l’affection des enfants),la mère,dis-je, est tout à la fois présente et absente;elle ne figure même pas explicitement comme complément d’agent du verbe « confiée » et le lecteur doit deviner que c’est elle qui est impatiente de priver le père du fruit de ses reins.

    • Je me demande ce qu’un agrégatif en tirerait, à l’épreuve de grammaire de Lettres modernes…

      • Il serait temps de mettre du Brighelli au programme de l’agrégation.

        Jean Delagrand,(Thierry Meaulnier) fut collé à l’agrégation des Lettres;paresseux,il ne se présenta pas une seconde fois.

        Mais,l’année qui suivit son échec,le sujet de dissertation portait sur une citation du livre qu’il venait de publier sur Racine: »Un critique contemporain a dit…. »

        • J’en suis certain, Brighelli sait, lui, que le vrai nom de Thierry Maulnier, c’était *Jacques Talagrand*, l’homme capable de répondre à la question « Qui a éteint quoi et quand ? ». 😉

        • En 1988, un dénommé Charles-Melchior de Molènes se fendit d’une notice nécrologique sur Maulnier, dans « l’Aquarium », revue des élèves de la rue d’Ulm à la parution irrégulière.

          C’est ainsi que j’appris l’existence et le véritable nom du susdit et je n’en retins pas plus.

          De tels articles n’étaient pas habituels dans cette revue, d’autant que l’auteur n’était ni normalien (mais Maulnier l’était, évidemment), ni élève (il avait passé la cinquantaine), ni « caïman ». Aussi, dans le numéro suivant, un facétieux produisit une autre nécrologie, signée « Balthazar de la Clé à Molette ».

          • Moi non plus je ne sais pas grand chose de ce Maulnier,à part l’anecdote que j’ai rapportée et que je tiens d’un contemporain de Maulnier.

            Il fut chroniqueur au Figaro,j’ai dû lire quelques articles de lui;il me semble qu’il était perçu comme l’homme de droite traditionnel.

            J’ai oublié de dire que son Racine avait reçu le prix de la critique.

            Si le cœur vous en dit,jetez un coup d ‘œil sur sa biographie;elle est intéressante.

            Un mec de droite,Action Française,mais pas du tout un collabo;il eut pour camarade et ami Brasillach;il fit tout son possible pour lui éviter la condamnation à mort.

            Le plus intéressant est sans doute qu’il eut pour amante,une dizaine d’années durant une femme hors-norme, libérée…celle qui s’avéra être l’auteur d’Histoire d’O.

          • (commentaire inspiré par le propos de m’sieur Lormier) : Devriez lire sinon *Notre avant-guerre* (oui, on sait, c’est « fâââchiste »), du moins les chroniques de Jacques Laurent, dont une s’en prenait avec brio *et* justice au Maulnier qui avait trahi ses idéaux de jeunesse (sauf erreur, c’est dans le recueil intitulé *Au contraire*).
            *Le sens des mots* peut encore se lire avec intérêt.

    • dans la série « la plaie et le couteau » voici :
      « la généreuse pension alimentaire est loin de lui suffire … » d’autant qu’elle laisse certains tellement sur la paille, que pour pouvoir mettre un peu de pâté sur les nouilles, ils sont obligés de travailler comme des forçats, de publier d’innombrables chroniques sur Causeur et Valeurs Actuelles ! 😀

  5. Pour paraphraser le célèbre télégramme de Charles Trenet aux journaux collaborationnistes : « Ni juif, ni mort » ; je vous en envoie un autre par la présente « Toujours sans portable et pourtant bien vivant ! »

  6. Le portable a engendré toute une série de films d’épouvante – Cell Phone où des portables rendent fous la Terre entière, Hellphone où un portable est la main du diable – remake d’un célèbre film de Maurice Tourneur.

  7. Pas trop de monde à Venise en cette saison? On m’a dit que pas une période de l’année n’est épargnée par la plaie du tourisme de masse (à laquelle nous contribuons tous).

    • Le soir du 31, peut-être, feu d’artifice oblige.
      Sinon, dès que vous sortez de l’axe « Saint-Marc / Rialto », il n’y a plus personne. Les muses sont quasi vides — j’ai découvert (c’est très excentré)la Scuola di San Giorgio où sont les admirables tableaux de Carpaccio sur le Saint — et sur Saint Augustin (https://fr.wikipedia.org/wiki/Scuola_di_San_Giorgio_degli_Schiavoni#/media/File:Vittore_Carpaccio_026.jpg),
      nous étions absolument seuls.

      Ça a compensé les salles fermées de l’Accademia, où les autres Carpaccio (sur Sainte Ursule et les 11 000 vierges) sont en restauration (même que c’est par référence à l’un de ces tableaux qu’un cuisinier des années 1950 a inventé le carpaccio de bœuf.

      • « Les muses sont quasi vides . »

        Le clavier,le clavier,je sais bien.

        Si vous voulez épouser une femme divorcée depuis moins de neuf mois,il vous faudra produire un « certificat de viduité ».car la loi française ne permet pas d’épouser une femme « pleine ».

          • Discrimination:pour se marier les homosexuels n’ont jamais besoin de produire un certificat de viduité.

            Tiens,il faudra que je demande à Madame Veto si une vache pleine se vend plus cher qu’une vide.

        • « la loi française ne permet pas d’épouser une femme « pleine », ah bon ? et les milliers de couples qui se marient alors que l’épouse attend un heureux événements, ça n’existe pas alors ? faut m’esspliquer là 😉

  8. Moi je me suis rendu à Pressagny l’Orgueilleux en Normandie – je veux toujours me distinguer – j’y ai bien croisé quelques Vikings en gilets jaunes qui remontaient la Seine pour y brûler les chrétiens jusqu’à Paris mais sinon pas de tourisme de masse.

    • En entrant de force dans un château des environs je me suis écrié tel le condottiere Brighelli :

      « Suis-je chez doña Sol ? fiancée au vieux duc
      De Pastraña, son oncle, un bon seigneur, caduc,
      Vénérable et jaloux ? dites ! La belle adore
      Un cavalier sans barbe et sans moustache encore,
      Et reçoit tous les soirs, malgré les envieux,
      Le jeune amant sans barbe à la barbe du vieux.
      Suis-je bien informé ? »

      Mon impromptu a fait son petit effet …

  9. Sur un ton plus doux j’ai fait ma déclaration à la belle tel un poulpe joyeux et entreprenant :

    « Doña Sol, mon amie,
    Dites-moi, quand la nuit vous êtes endormie,
    Calme, innocente et pure, et qu’un sommeil joyeux
    Entr’ouvre votre bouche et du doigt clôt vos yeux,
    Un ange vous dit-il combien vous êtes douce
    Au malheureux que tout abandonne et repousse ? »

  10. « Entrez dans un restaurant — du McDo à l’étoilé de Michelin. Et jetez un œil autour de vous. Ce que vous verrez, la plupart du temps, c’est ça  »

    C’est faux ! cela se passe partout ! dans le train, dans la rue, chez Nocibé, au collège, au lycée, à la fac, dans la rue, au stade, au cinéma…

    • « Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés :
      On n’en voyait point d’occupés
      A chercher le soutien d’une mourante vie ;
      Nul mets n’excitait leur envie ;
      Ni Loups ni Renards n’épiaient
      La douce et l’innocente proie.
      Les Tourterelles se fuyaient :
      Plus d’amour, partant plus de joie.
      Le Lion tint conseil, et dit : Mes chers amis,
      Je crois que le Ciel a permis
      Pour nos péchés cette infortune ;
      Que le plus coupable de nous
      Se sacrifie aux traits du céleste courroux,
      Peut-être il obtiendra la guérison commune. »

    • Je sais bien — mais autant, dans certains lieux, je pourrais encore comprendre que l’on passât le temps (en faisant la queue par exemple), autant en mangeant… Avouez que c’est d’une incivilité et d’une indifférence alimentaires incroyables.

      • J’ai vu une maman avec son petiot de 8/9 ans en face d’elle, attablés en terrasse de restaurant sur la place de la Madeleine à Béziers (celle où l’on a cramé les Cathares) : ladite moman a passé devant moi plus d’une heure à regarder son tél, devant un enfant qui attendait qu’elle voulût bien lui sourire (ou au moins lui donner une baffe, quelque chose, quoi…). J’insiste, car j’ai bien vérifié : elle n’a pas levé le nez de l’appareil.
        Ayez la progéniture en classe, après !

  11. Il y a lieu me semble-t-il de brancher le synthé pour synthé-Roger sur les transformations ostéo-articulaires provoquées chez la femme par l’usage intensif qu’elle fait de ses pouces.

    C’est une réflexion à laquelle dugong nous avait en quelque sorte invités
    Le 9 novembre 2018 à 9 h 06 min,Dugong a dit :

    « Dans sa très grande sagesse, le très-haut a doté la femme de pouces opposables pour saisir tous les manches. »

    Le point de départ avait été la belle journaliste photographiée de dos par le Maître.
    https://blog.causeur.fr/bonnetdane/files/2018/11/Marseillaise.png

    PS. Et elle était bien jolie, la journaliste blonde de la Marseillaise qui filmait l’événement pendant que je le photographiais.
    Lormier,quant à lui avait été frappé par ceci:
    « La belle journaliste de la dernière photographie a un pouce gauche fort remarquable:grande souplesse de la dernière articulation,d’où le galbe impressionnant de la dernière phalange. »

    Dans le délicieux petit film publicitaire que voici, on remarque la singulière (et envoûtante) inflexion du pouce de Kiko Mizuhara au moment où elle descend délicatement le curseur de sa braguette (le ralenti est fort bienvenu. (aux alentours de 0 mn 20secondes.

    https://www.youtube.com/watch?v=iWpXuBBHkD0

    PS Ignare que je suis en matière de chanson, j’ai dû me renseigner sur l’accompagnement musical;c’est l’air de Fascination de « Nat King Cole « ;il m’a été confirmé que les paroles japonaises ne sont absolument pas la traduction de l’original;ne pas les comprendre ajoute encore à l’émotion;cette voix féminine est infiniment caressante-d’ailleurs la langue japonaise ne blesse pas l’oreille,bien au contraire.

    • À propos de pouces… Avez-vous lu ou vu « Even cow girls get the blues » ?

      • Non,je n’ai ni lu le roman,ni vu le film.

        Est-ce une lacune que je devrais réparer au plus vite ?

        En tout cas,si j’en crois le résumé que je viens de parcourir,ces pouces monstrueux ont peu de chances de me procurer les émotions esthétiques que je goûte si fort en regardant Kiko Mizuhara ouvrir lentement sa braguette.

        Le jeune intello, à l’arrivée de Kiko ,ne parvient plus à lire l’ouvrage dans lequel il était plongé auparavant,comme je le comprends.

        Pourquoi un livre en français ?
        Est-ce en hommage à notre intellectualisme ?

        PS article zéro (comme disent les anglicistes savants) devant « cow girls ».

        • Le livre fut un immense succès — et franchement, dans le genre road novel très décalé, ce n’est pas mal.

  12. Excellent billet où transparait un mélange très intéressant de bonheur et d’exaspération.
    Vous avez pris du bon temps à Venise.
    Tout ce qui est pris n’est plus à prendre !
    Dans la querelle des Anciens et des Modernes, vous prenez le parti de la saine Tradition, en nous épargnant la fondation Pinault au Palais Grassi inaugurée en 2006 et qui se veut :
    une exploration permanente des nouveaux territoires de la création.
    https://www.palazzograssi.it/fr/about/collection/

    Tous les territoires ne sont pas bons à explorer, et un Yankee en a fait l’amère expérience dans l’ile des Sentinelles récemment !

    • Connaissez-vous l’origine du mot Yankee ?
      Je vous le demande car je viens de passer 59 ans en l’ignorant. Je le sais seulement depuis un mois, à la lecture de Les Pionniers, de John Fenimore Cooper.
      Donc je fais un sondage pour savoir qui connait l’explication. Pour l’instant, je n’ai eu que des réponses négatives.

      • L’origine du substantif Yankee est nimbée de mystère, comme toutes les questions fondamentales.

        Au départ, les Yankees sont des habitants de la Nouvelle-Angleterre, immigrants d’origine Britannique ou Néerlandaise, comme Peter Stuyvesant, enfumeur notoire de nos bronches. Les Yankees, ou Nordistes sont les ennemis des Confédérés, ou Dixies, ou Sudistes dans la grande Guerre Civile, connue en France comme Guerre de Sécession.

        Pour les Mexicains, les Yankees et les Dixies se confondent dans la vaste classe des Gringos, substantif à l’origine également nébuleuse.
        Fume, dobo ! c’est du belge !

        • Oui ! Mais d’où vient ce terme yankee ? Vous n’avez pas la réponse, Pheldge, semble-t-il?
          Je ne vous demande pas la signification mais l’origine du nom.
          J’ai la réponse de John Fenimore Cooper, et si vous êtes bien sages, je vous la donnerai.

          • Je suppose que vous savez que l’explication de Fenimore Cooper n’est pas forcément la bonne;en matière d’étymologie,il y a peu de certitudes.
            (Mais d’un autre côté,les fictions présentées comme des étymologies constituent un assez riche folklore.)
            F.C. croyait que Yengeese (prononciation du mot « English » par les Indiens) a donné Yankees…

            Les spécialistes contemporains sont dubitatifs.

            Vous êtes assez grande fille pour savoir que,dans la vie,on ne peut pas avoir des certitude sur tout.

            En arithmétique,on acquiert des certitudes (l’énigme des dix-sept pirates,par exemple,a bien une solution-démontrable) mais aussi on tombe vite sur des problèmes non résolus.
            La différence avec l’étymologie,c’est qu’on peut espérer avoir la réponse un jour.

            Par exemple,l’ensemble des répunits premiers est-il infini ?

            (Un répunit est un nombre qui en base décimale
            ne comporte que des uns:un million cent onze mille cent onze,par exemple est un répunit.
            1 111 111 111;il n’est d’ailleurs pas premier.)

  13. Dans le joli petit film publicitaire que voici, on remarque la singulière (et envoûtante) inflexion du pouce de Kiko Mizuhara au moment où elle descend délicatement le curseur de sa braguette (le ralenti est fort bienvenu. (aux alentours de 0 mn 20secondes.

    https://www.youtube.com/watch?v=iWpXuBBHkD0

    PS Ignare que je suis en matière de chanson, j’ai dû me renseigner sur l’accompagnement musical;c’est l’air de Fascination valse de « Nat King Cole « ;il m’a été confirmé que les paroles japonaises ne sont absolument pas la traduction de l’original;ne pas les comprendre ajoute encore à l’émotion;cette voix féminine est infiniment caressante-d’ailleurs la langue japonaise ne blesse pas l’oreille,bien au contraire.

  14. Il est infiniment regrettable que Venise ne ressemble pas à Marseille – c’est tout ce qu’on reprocher à la Sérénissime !

    • … ce qu’on peut …

      Par exemple à Venise on n’en est pas encore à tenir des assises sur la remigration des pigeons voyageurs – pourtant ils infestent les places de Venise avec leurs burkas grises.

  15. Le 5 janvier 2019 à 13 h 45 min, Lormier a dit :

    Il y a lieu me semble-t-il de brancher le synthé pour synthé-Roger sur les transformations ostéo-articulaires provoquées chez la femme par l’usage intensif qu’elle fait de ses pouces.

    C’est une réflexion à laquelle dugong nous avait en quelque sorte invités
    Le 9 novembre 2018 à 9 h 06 min,Dugong a dit :

    « Dans sa très grande sagesse, le très-haut a doté la femme de pouces opposables pour saisir tous les manches. »

    Le point de départ avait été la belle journaliste photographiée de dos par le Maître.

    https://blog.causeur.fr/bonnetdane/files/2018/11/Marseillaise.png

    PS. Et elle était bien jolie, la journaliste blonde de la Marseillaise qui filmait l’événement pendant que je le photographiais.

    Lormier,quant à lui avait été frappé par ceci:

    « La belle journaliste de la dernière photographie a un pouce gauche fort remarquable:grande souplesse de la dernière articulation,d’où le galbe impressionnant de la dernière phalange. »

    • « Dans sa très grande sagesse, le très-haut a doté la guenon de quatre pouces opposables pour saisir encore plus de manches ! »

      • Tant qu’il y a de la pourriture … le moisi qui est la spécialité du professeur Dugong sur lequel il va publier une somme en trente volumes prochainement chez Elsevier !

    • Allez,je vends la mèche…

      En général avec les QCM,la bonne réponse n’est pas toujours le A;un piège facile,pour un concepteur de QCM consiste à mettre uniformément la bonne réponse à la même place;ça déroute le candidat,qui ne peut pas imaginer que la bonne réponse soit toujours A.

      sisyphe a gardé un souvenir cuisant des qcm de PCEM…

      Se serait-il fait piéger ?

      • C’est quoi, « la bonne réponse », dans ce test ? Quel résultat veut-on obtenir quand on le passe ?
        De toute façon, moi, je suis une crapule catholicosocialiste. Merci Flaubert !

        • « crapule catholicosocialiste » ? pléonasme ! faisez* donc repentance et pénitence !

          *ça s’appelle « avoir le sens » du verbe, en « vante », dans toutes les boutiques de l’EdNat 😉

  16. Fut un temps, pas si loin, où l’amateur de photographie que j’étais, investit dans quelque réflex apacher pour pratiquer ce qui ressemblait encore à un art – et qui l’est toujours.
    Las…loin des maîtres et peu satisait d’un travail dont tout le monde se fout, j’ai fini par comprendre que la photo, pour la masse hurlante et bavante, n’était que miroir aux alouettes et pauvre façade oedipienne.
    La mémoir est bien suffisante pour enregistrer ce que les yeux ont vu de beau; encore faut-il regarder! Il ne suffit; sentir, entendre et goûter en révèlent plus que n’importe quelle photographie.
    Le smartphone a tué l’art photographique et réduit l’homme à un petit con autosatisfait de ses attitudes.

    • La civilisation du petit con a-t-elle un grand avenir devant elle ? That is the question disait le grand Shakespeare.

  17. La furie égalitariste de Dobo & Cie (TM) a invariablement triomphé : le petit con est l’avenir de l’humain mélangé ! Y a bien Lormier qui résiste avec ses poulpes repoussants suceurs de queues et de chattes mais enfin on le sent à bout de nerfs !

  18. Vous prenez une humanité diverse – vous la réduisez à la vapeur en court bouillon – vous en faite un cube Maggi – et avec cet extrait vous obtenez une soupe à la con … toujours disponible.

    Le grand Dugong vous dira que le cube Maggi ne pourrit jamais contrairement au moisi Doriout – je prends les devants !

    • NB C’est une contraction de mon nom avec celui de Jacques Doriot un type d’avant-garde des années trente ! Contrairement à moi qui suis plutôt d’arrière-train …

      • Pour Doriot,je crois qu’on avait compris;c’est du dugonguien élémentaire (niveau premier cycle)

        Eclairez donc dobolino.sur l’arrière-train.

    • Le grand Dugong ? un bernard l’hermite, oui ! mais je vous rassure, un l’hermite errant, comme dans François … 😉

  19. Je rassure Lormier : les homophobes qui ne sont pas tous homophones sont tous des égalitaristes !
    Les communistes, les nazis, les maoistes etc étaient tous très remontés contre les pédés ! Des types qui persistaient à prendre du plaisir sans en demander la permission au parti … ou aux parties ?

    Des êtres anti-sociaux si vous vous préférez !

    • Dans les églises chrétiennes c’était pareil mais comme le christianisme a deux mille ans d’usage de son credo il y a avait des accommodements avec le ciel … on peut appeler cela les douceurs de la civilisation pédérastique !

      • Ah ces salaud de chrétiens, et leurs église obscurantiste, tandis que comme on le sait, l’homosexualité est célébrée dans les mosquées, lieux de lumière et de tolérance ! 😉

  20. Lu devant une caisse de boutique sur une aire d’autoroute : « nous ne servons pas les clients qui téléphonent, nous craignons de les déranger ». J’ai bien aimé : je leur ai pris une 2e croissant.

  21. Magnifique billet, s’achevant de surcroît par l’un de mes poèmes de Prévert préférés. Proficiat!

    J’étais moi-même à Venise lors des vacances de la Toussaint (la première semaine, juste avant la montée des eaux). Je n’ai pas pu observer les mêmes phénomènes que vous, mais il faut dire que j’étais particulièrement absorbé par les merveilles de la ville. Et personne n’a de portable dans ma petite famille.

    Je confirme qu’il suffit de s’aventurer hors des sentiers balisés pour faire disparaître la foule.

    • ET figurez-vous que là, on était en basses eaux — plusieurs canaux étaient tout simplement boueux. Pas une goutte de pluie, et sans doute marées de très faible amplitude.

      • et, vous ne culpabilisâtes points ? odieux envahisseur, touriste quasi ignare, venu souiller la Sérénissime, et participer au pourrissement de la lagune ?

        Les VRAIS défenseurs de l’Art, de l’Histoire et de la Beauté, eux, ils donnent leur pognon des leçons de sauvegarde du patrimoine, aux vils manants, adeptes du tourisme de masse destructeur !
        Honte à vous, et que le grand Cric vous croque ! 😉

        honnie soit la démocratie qui permet de telles crimes : aujourd’hui, même de vulgaires profs, peuvent venir salir la place St Marc de leurs horribles pataugas : mais dans quel monde vivons nous ?

  22. A Venise, les touristes aïfonés * s’accumulent sur le Rialto et finissent lessivés place saint Marc.
    Ce sont les deux attracteurs étranges qui attirent les masses ordinaires à Venise.

    On trouve parfois de petits endroits à peine cachés – ils ne sont vraiment invisibles qu’aux aïfonés – qui permettent de profiter de ces lieux. Ainsi le petit café à l’étage du musée Correr (à l’opposée de la basilique) permet d’avoir pleine vue sur icelle et sur toute la place.

    * aïfoné : qui ne voit rien sans être physiquement aveugle et qui ne dit rien sans être physiquement muet.
    Je me souviens d’un guide africain dans un parc naturel **, disant, un rien moqueur : « les blancs ont de gros yeux mais ils ne voient rien »
    ** non, non, doriout, pas d’emballement, ce n’étaient pas les africains qui étaient parqués…

  23. En vérité, du Rialto à la place saint Marc, les touristes percolent à travers les venelles

    • Percolation,ruissellement…qu’en pensait Thom ?

      En Italie,l’expresso a un goût spécifique,inimitable;on me dit mélange de grains divers,composition savante…

      Sûrement,mais quelle est la finesse de la mouture ?

      Les barristas français sont des apôtres de mouture hyper-fine et du tassement forcené;je ne dis pas que leur café est mauvais mais ne devraient-ils pas explorer d’autres voies ?

      J’ai fini par trouver une passoire métallique de forme plus ou moins conique (style « chinois ») et je constate que pour me débarrasser du marc,c’est très efficace:l’eau s’écoule vite par ce qui -si la passoire était un sein- en serait grosso modo le téton -au lieu de stagner comme dans une passoire hémisphérique et de prendre ses aises avant de rejoindre l’évier.

      Je constate,je ne trouve pas ça surprenant mais je n’ai pas d’explication du phénomène.

      • « Les barristas français sont des apôtres de mouture hyper-fine et du tassement forcené »
        Bien d’accord et, du coup, les machines à café deviennent des usines à vapeur atteignant des pressions vénusiennes.

        Pour le reste, mis à part sexualiser le chinois qui me semble une idée intéressante, je ne comprends pas pourquoi vous voulez vous débarrasser du marc en faisant couler de l’eau dessus.

          • C’est simple:je fais mon café dans une cafetière à piston .

            Une fois le café terminé,Je ramasse le gros du marc avec une cuillère à long manche;mais il reste toujours une certaine quantité de marc collé au fond;et là pour s’en débarrasser force m’est d’utiliser de l’eau;je verse ensuite le mélange dans mon chinois (certains grains sont en suspension);avec une passoire hémisphérique,c’est pénible, ça stagne,l’eau n’est pas drainée;avec le chinois,on a la joie de voir s’écouler un filet d’eau assez claire et ça va vite.

            Ne reste plus qu’à faire tomber,d’un geste brusque, le résidu dans la poubelle;très peu de matière reste collé au tamis.

    • quand on corrèle les corrélations, il ne faut plus chercher à comprendre, il faut prier…

        • Je ne bois de bière qu’à la Hofbräuhaus * et hors de l’Oktoberfest où la viande embiérée sent trop l’urine de cheval.

          Comme c’est un peu éloigné du Périgord, même en bavaroise, j’y vais peu souvent.

          * lieu chargé d’histoire où vous devriez trouver d’autres nostalgiques pour partager vos souvenirs et vos espoirs.

          • Adolf Hitler était un progressiste qui ne croyait qu’aux vertus de la Grosse Bertha ; je suis un ultra de la réaction qui ne croit qu’aux petits culo di angelo !

  24. Quel est le point commun entre tous les idéologues des 20e et 21 siècles ? Il ne croit qu’au progrès et à l’arasement de l’homme ancien sur lequel ils vont bâtir un monde nouveau forcément meilleur : le monde du triomphe de la volonté. Jacques Doriot comme Dugong ne voulait pas entendre parler d’histoire de France, de civilisation européenne, et du doux frottement des épidermes sur la couche moelleuse de la culture !

    Pourquoi Dugong ne sait pas que lui et Doriot partagent le même combat ? Parce qu’il a le même mépris que lui pour les leçons de l’histoire.

    « En 1931, en opposition à Paul Ramadier qui suggérait de stopper l’immigration et d’introduire des quotas dans les entreprises discriminant les étrangers, il dénonce des « mesures xénophobes » et une « politique nationaliste qui a pour but de diviser les ouvriers en face du capital ».

    • Je l’ai déjà dit et redit : je suis le contraire d’un révolutionnaire ! Je ne veux pas entendre parler d’un monde nouveau, ni de près, ni de loin !
      Vous vous le roulez en papillotes et vous en faites des rouleaux de printemps pour votre révolution …

    • « Jacques Doriot comme Dugong… »

      Ne me flattez pas en me plaçant en si notable compagnie !

  25. Votre monde qui se hâte avec tant de délectations vers son apocalypse – ce n’est pas moi qui le dit mais des gens comme Stephen Hawking – vous vous le gardez … moi je conserve la civilisation, c’est à dire l’épaisseur des choses et du temps !
    Les Chrétiens étaient des fanatiques méprisables au 1er siècle de notre ère et justement méprisés par les Romains – ce n’est qu’après des siècles et des siècles d’évolution qu’ils sont devenus des gens acceptables !
    C’est pareil pour tous les idéologues … avec un peu de chance et beaucoup de temps, parfois des générations et des générations, ils deviennent supportables !

  26. La demi-science de Dobo et Dugong je m’en contrefous ! Un elle n’est même pas de leur invention, ils l’ont péché en la comprenant de travers dans leurs études et de deux elle est tellement inachevée qu’elle fait pitié à tout homme de sens un peu délicat !

    La science c’est très bien comme œuvre en progrès – mais on en reparlera dans quelques siècles quand cela aura une allure plus présentable !

    • En ce qui me concerne, Driout, peu de science et beaucoup de bon sens clinique. La science physique dont j’use au quotidien, celle que Dugong maîtrise, je n’en sais que quelques bribes, l’essentiel étant que je sache lire les images obtenues ou doser les gaz anesthésiques de ma cuve à isoflurane pour obtenir la bonne anesthésie. Comment l’ultrason est renvoyé et/ou absorbé par les tissus et liquides et analysé par l’échographe, j’en laisse la compréhension aux Dugong : je sais où se situe le pancréas, les artères qui l’alimente, les images normales et pathologiques et savoir pourquoi la graisse mésentérique enflammée est hyperéchogène ne m’apportera pas grand chose de plus. Ce qu’il est important pour moi de bien avoir en tête, c’est que je suis face à une image reconstituée par un logiciel.
      Je ne fais pas dans les sciences dures. Je fais de la médecine et de la chirurgie.

        • « Va et ne pèche plus contre l’Esprit ! », mais en vérité je vous le dis, elle n’a jamais péché contre moi ! qu’elle ait, dans un moment de faiblesse péché contre le Sprite, en le coupant avec de la mauvaise grenadine, c’est une autre question 😉

  27. Nous avons un président Macron qui est un fruit pourri de l’idéologie de son temps – cet homme au nom de son idéologie veut mettre fin à l’histoire de France – les Français viennent de lui répondre qu’il ne saurait en être question.

    • SVP, racontez nous la suite de l’Histoire, Driout, dîtes-nous tout, n’ayez pas peur, vous êtes beaucoup trop dans la retenue, lâchez vous !

  28. Ce n’est pas tout à fait un repas,certes, mais ça fait quand même un peu penser « au moment sordide à la fin des repas » (Proust)

    https://blog.causeur.fr/bonnetdane/files/2019/01/Capture-d%E2%80%99e%CC%81cran-2019-01-05-a%CC%80-08.59.12.png

    Que de jeunes couples amoureux oublient de se regarder,c’est bien fâcheux mais
    i) sont-ils si amoureux ?

    ii) quand Monsieur et Madame en sont arrivés à se supporter « malgré tout » par lassitude ,le téléphone portable n’est-il pas une échappatoire moins pire qu’une autre ?

    J’ai toujours trouvés fort discourtois (et même,osons le mot,goujats) ces messieurs qui,en fin de repas,déployaient leur journal.

  29. Question autisme, on devrait donner un iPhone au président du laboratoire d’idée « Momentum » :
    « Les pays riches sont les premiers à devoir décroître démographiquement. Ce sont eux qui ont le mode de vie le plus polluant. Par ailleurs, limiter nos naissances nous permettrait de mieux accueillir les migrants qui frappent à nos portes ».
    Amen.

  30. Ils ont mis le feu à une péniche.
    Quelle idée de s’en prendre aux péniches !
    Le president aurait dit ( de source douteuse toutefois)
    Je vous demande de laisser nos péniches !

    PS:
    Oui, …

      • La langue française est très riche en contrepets aussi; avec votre marc (de café), il y en avait une ribambelle .

          • Sans oeillères, les chevaux voient ce qui se passe derrière eux (sauf autour de leur queue)- vision à 340 degrés , et pour aller de l’avant à toute allure, pour garder le cap, ce n’est pas bon.
            Comme certains « humains »-suivez mon regard, voire les dégâts qu’ils laissent derrière eux leur « fout les boules », tempèrent leurs ardeurs, brise leur élan et peut même les paralyser complètement.

  31. L’histoire peut-on en sortir ? Y a-t-il une stratégie pour en sortir vivant et entier ? Qui aurait dit il y a seulement deux mois qu’un Français, un des plus puissants hommes d’affaires du monde passerait deux mois en prison au Japon ?

    • L’imprévisibilité de l’histoire des hommes est certainement un de ses caractères les plus fascinants ! On a pris toutes les précautions on est presque sûr d’être du bon côté du manche et patatras tout s’effondre d’un coup … le retournement des situations humaines est à coup sûr un monument impérissable des leçons de l’histoire des hommes !

    • Un Français certes, mais un immigré !
      Et trois nationalités, n’est-ce pas excessif et incitatif à toute sorte de gloutonnerie?

  32. Une épreuve de force politique imprévisible – chacun tire sur la corde de son côté.

    D’un côté le président Trump qui veut construire son mur à la frontière sud des Etats-Unis comme un de ses principales promesses de campagne, un axe majeur de sa politique.
    De l’autre les Démocrates qui veulent tout faire pour tenir en échec le président républicain.
    Au milieu l’Etat américain qui ne peut plus fonctionner faute de crédit.

    Qui le premier va perdre la partie dans l’opinion publique ?

    • Aux Etats Unis,quand un président devient un problème trop grave,on agit avec pragmatisme:on l’assassine.

      Nous verons bien.

      • Pas plus qu’en France ! 3 présidents assassinés aux Etats-Unis depuis le premier élu Washington.

        • J’ai mal compté 4 Lincoln, Garfield, McKinley et Kennedy.

          En France deux Sadi Carnot et Paul Doumer. Mais nous avons deux rois assassinés Henri III et Henri IV un exécuté Louis XVI.

          • Je ne compte pas les multiples tentatives d’assassinat évidemment sur je ne sais combien de chefs d’état en France ou de meurtres de proches comme le duc de Berry fils cadet de Charles X.

          • Césautica claunégalo vivestido…
            Vous connaissez le truc, certainement.
            EH bien, sur la liste, il n’y en a que trois qui n’ont pas été assassinés. Sur 12 ! Et ils n’avaient pas d’armes à feu, à l’époque…
            Les mœurs s’améliorent…

          • Aux US, ce sont des déséquilibrés qui ont abaissé la fonction présidentielle. En France, ce sont de vrais assassinats politiques qui donc la magnifient.

            Nous sommes invariablement champions du monde.

  33. Michel serre les freins et rétropédale :

    https://www.ladepeche.fr/article/2019/01/04/2934979-exclusif-michel-serres-personne-sait-comment-sortirons-crise-gilets-jaunes.html

    Il s’en sort en changeant de plateau : les changements (qu’il avait prévu et interprété) sont toujours « magnifiques » mais les hommes ne suivent pas et c’est tellement dommage…

    « Personnellement, j’ai quand même écrit une vingtaine de livres sur les formidables changements qui agitent les sociétés contemporaines, j’en ai identifié les causes, j’ai anticipé ce qui se passe. Mais tout le sujet est de savoir quelle est la politique que l’on peut inventer par rapport à ces bouleversements. Or, il n’y a pas de réponse à cette question fondamentale, ni chez les responsables politiques, ni chez les philosophes. »

    Petite poucette a mis un gilet jaune et ça rend notre vieillard perplexe.

    Naufrage…

    • Serre a été un magnifique philosophe — et oui, tu as raison, il sombre depuis quelques années. Et personne pour le lui dire.

      • A cet âge-là, et dans cet état, ça ne sert à rien de leur dire quoi que ce soit. Croyez-moi : j’ai acquis une certaine expérience de terrain depuis que je vais une fois par semaine en visite à l’EHPAD.
        Quand les gens en sont à cueillir les olives du décor de la toile cirée puis à les manger en recrachant soigneusement les noyaux, il n’est plus temps de les prévenir …

  34. « Doriout, mon monde clos » (suite)

    Et puisque c’est dimanche, célébrons notre débris BdA qui a fait un festival hier soir * :

    « La demi-science de Dobo et Dugong je m’en contrefous ! Un elle n’est même pas de leur invention, ils l’ont péché en la comprenant de travers dans leurs études et de deux elle est tellement inachevée qu’elle fait pitié à tout homme de sens un peu délicat »

    Ces sciences ont généré des technologies assez efficaces pour assurer une survie, certes temporaire, mais qui devrait leur valoir une certaine reconnaissance de sa part. Mais peut-être est ce le nœud du problème : obligé de persister dans son être et continuer à se voir en peinture du matin au soir, il les hait.

    Dans le monde clos de notre vieillard, l’évolution permanente de ce champ du savoir, incompréhensible selon lui car généré par d’autres, est une faute de goût, une aberration de l’esprit qu’il veut déprécier.

    Parménidéen parvenu dans son nid douillet d’orgueil dérisoire, il est déjà mort et ne le sait pas.

    * il faut toujours faire attention avec les champignons

    • J’ai parlé d’orgueil, c’est trop charger la barque : vanité solitaire convient mieux.

  35. OUAARFF !!!
    La chronique sur le téléphone portable qui nous isole de « l’Autre », mais c’est d’un ringard en 2019 ! Y’a plus que sur Bd ou dans « Psychologie Magazine » qu’on peut encore lire des trucs pareils. Le temps où les gonzesses tapaient 3615-BRIGHELLI sur leur Minitel pour essayer de le voir à poil est bien révolu.
    Mais oui, mes petits chéris, que vous le vouliez ou non, vous êtes tous enfermés dans des bulles solitaires connectées en réseau, perdues dans le grand bain moussant de la vie numérique du XXIème siècle. Le téléphone portable nous est aussi indispensable aujourd’hui que l’est le billet de « Car FlixBus » bradé à 5 brouzoufs au Gilet Jaune de province pour que ce gueux puisse venir manifester à Paris parce qu’il aura jamais assez de thune pour se payer une Béhème X5.
    Pareil chez les PCS+. Si Schumi il y a cinq ans à Méribel avait eu l’appli « SkiMaps » sur son Samsung, il se serait pas viandé comme une grosse crêpe sur son rocher.
    Non, au contraire, le téléphone portable « fait société » et tisse du lien inter-générationnel. Moi par exemple, je ne m’adresse jamais plus volontiers à Papy que lorsque il est défoncé à la poire et que son teint de coyote à foie jaune le fait ressembler à un émoticône rond comme une soucoupe.
    Et quand je m’adresse à mes proches, c’est pas par envie, mais c’est parce que j’ai rien d’autre à foutre pendant ces 15 minutes où je dois recharger la batterie de mon téléphone.
    Si au resto pendant ce quart d’heure américain, au lieu de m’écouter, ma Bingbing surfe avec son portable sur la page Doctissimo consacrée à l’orgasme féminin, je ne le prends pas plus mal que ça, parce que je sais qu’elle sait que les instants d’échange à table entre les êtres sont aussi insignifiants que les commentaires de ce puceau de la pensée de Lormier répondant à ceux de Duduche. Que ces moments humains où nos émotions se rassemblent et où nous allons tous les deux dans le même sens (c’est à dire en l’occurence, celui de la fin du repas où au moment de régler l’addition je fais mine d’avoir oublié ma Gold et je la laisse payer la note) ne sont que des moments d’intensité factice établis pour maintenir le lien artificiel qui nous unit, et à ce moment-là je vois le regard de Bingbing glisser de mon corps (pourtant félin et nourri à l’huile d’argan) vers son 06 chéri.
    Non, vos barrières ne sont PAS l’écran que « l’Autre » met devant vous. Vos frontières intérieures, ce sont vos (petits-)fils, vos (petites-)filles, vos femmes, vos maris, tous ces soi-disant proches qui semblent vous dire chaque matin en voyant votre tronche au petit-déj: « Casse-toi connard, marre de ta gueule ! ».
    Pff..la politesse, mais qu’est-ce qu’on en a à cirer ?

    • Ma foi, si ma bing-bing personnelle (si tant est qu’une telle prise de possession signifie quelque chose — une femme ne vous appartenant pas plus qu’un chat) consultait son portable à table, elle serait abandonnée sur place dans l’instant, en lui laissant la note à payer. Ne jouez pas trop au jeune, mon cher — et rappelez-vous Philippe Muray, plus indispensable que jamais : « La jeunesse aussi est un naufrage. »

      • « On est toujours trop gentil avec les femmes »,dites-vous récemment (je cite de mémoire)…

        Le traitement envisagé pour les téléphoneuses ne me semble pas excessivement gentil.

        Cela dit,l’hypothèse d’un tel incident est purement spéculative:les femmes qui peuvent espérer avoir vos faveurs sont d’une tout autre qualité.

      • « …si tant est qu’une telle prise de possession signifie quelque chose — une femme ne vous appartenant pas plus qu’un chat… »

        Ma », »mon » sont-ils toujours des possessifs ?

        Si je m’adresse à la femme que j’aime en lui disant « mon amour » est-ce que par là j’entends qu’elle m’appartient ?

        Il me semble avoir lu une réflexion de ce genre dans Kierkegaard;s’il y des connaisseurs…

        • Si on dit à sa femme « mon petit chat » peut-elle sortir les griffes en guise de représailles ?

  36. La presse : Chantal Jouanno, organisatrice du grand ébat : « Toutes les positions auront une place »

    La grande Défonce-Arena y suffira-t-elle ou faudra-t-il trouver plus grand encore ?

  37. Ils avaient peine à lire , ils ont cassé les péniches puis se sont introduits avec leurs engins de chantier .
    Purée, ils deviennent osés les GJ !
    PS:
    Deux

    • Ils avaient pine à l air , ils ont caché les pénis puis se sont introduits avec leurs engins de chantier. 😉

      • Msieur Abcmaths, est ce qu avec vous les élèves apprennent à calculer en cent leçons ?
        PS : Je suis sûre que vous la connaissez mais peut être pas Mister Lormier ^^

        • Oui, je la connais.

          PS:
          Je n’ai plus que des anciens élèves, dont un est directeur de cabinet d’un ministre du gouvernement actuel et je me sens parfois coupable.

        • Je crois que si « s’enculer en caleçon »

          PS renseignez vous auprès de Driout:à un moment il s’était lancé dans l’importation de culottes polonaises féminines (Le petit trou).

          Il a peut-être eu l’idée de vendre du caleçon troué.

  38. Le Point titre : Schiappa : « Les Gilets jaunes sont un peu les jusqu’au-boutistes d’En marche ! »

    Tout est dans le « un peu ». Comme si on pouvait atténuer « un peu » une énormité.

  39. Et voilà le Dugong qui ne sait plus à quelle branche se rattraper depuis ma Philippique sur son petit savoir d’agrégé d’il y a 40 ans veut se sauver avec la techno-science lui qui il y a peu encore cassait du sucre sur les techno-scientifiques qui ne comprenaient pas le noble art de boxer dans le vide !

    • Mon pauvre doriout, je n’ai jamais écrit d’apologue de la technoscience contrairement à vous qui crachez maintenant votre ingratitude dans la soupe (peut-être parce qu’avec votre pharmacopée ambulante, vous ne sentez plus le souffle fétide de la faucheuse ?)

      Petit boutiquier bloqué de la trotteuse, Pécuchet perdu sans son Bouvard, vous ne pouvez pas comprendre que la science progresse nécessairement (ce qui ne préjuge aucunement de la qualité ni de la vitesse de ce progrès).

      Comment s’étonner que votre esprit tordu soit fasciné par Hawking dont vous n’avez accès qu’à l’écume ? Faites donc de la relativité générale avec papier crayon et vous aurez enfin, peut-être, peut-être, une petite ouverture sur ce monde dont vous parlez sans rien en savoir.

      Quant à qualifier votre causement insignifiant de « philippique » – avec majuscule siouplait !, c’est tellement poussé du col que je l’ai mis en bonne place dans l’encyclopédie de la bêtise driouteuse que je n’écrirai jamais tant la tache est immense et à temps perdu.

  40. Pourquoi je suis devenu si méfiant avec l’âge vis-à-vis de la science ? Voilà une bonne question que je me pose ! Effectivement moi aussi j’ai eu une espèce d’enthousiasme béat devant les « progrès » …

    • D’abord j’ai eu le malheur de croiser des professeurs d’université – des docteurs es-sciences économiques – et je me suis aperçu qu’ils n’étaient même pas capables de soutenir un raisonnement élémentaire !

      • Mais ça ce sont des faiblesses humaines comme les faiblesses de caractères de certains savants me dira-t-on !

        Mais quand c’est toute une discipline qui est déficiente cela devient beaucoup plus embarrassant – et quand cette discipline devient la béquille de politiques publiques avec le soutien de ces savants si faibles en pensée et en caractère cela le devient encore plus.

  41. Parlons aussi de la techno-science ! C’est fantastique nous dit Mister Magoo …

    Bill Gates et les gens de Microsoft ont fabriqué Windows – à partir semble-t-il d’un logiciel qu’ils ont acheté il y a fort longtemps – eh bien ! tenez-vous bien : ils ne savent même pas ce qu’il y a dedans !

    • L’informatique théorique démontre qu’il y a quantité de problèmes informatiques qu’on ne sait ni poser ni résoudre … cela devrait rendre pour le coup humble !

    • Mister Driout,
      Pour votre information, Windows a connu deux avatars :
      un premier monotâche
      un second multi-taches.
      Je pourrai parler longuement de leur genèse respective, mais je ne travaille pas gratuitement.

        • Aux dernières nouvelles, l’informatique repose sur deux composantes, le matériel et le logiciel, hardware et software.
          Comparez ce qui est comparable.
          Ah, Ah, Ah !

          • Bien; de quoi parle-t-on exactement ?
            OS multitâche? Proc’ multitâche? Quel rapprt entre WIn et le hard?

  42. A l’heure du café, testez l’antique cafetière napolitaine, celle qui se renverse.
    Avantages: très peu cher, température contrôlée ( arrêter l’eau avant ébullition) et percolation lente avec une mouture pas trop fine.
    Résultat: selon vos grains, un café goûteux et aromatique.

    • Il ne faut pas dire « Allah va comme je te pousse » mais « Akim mieux mieux »

    • De profil, la ressemblance de ce footeux avec les premiers bull-terriers est saisissante.

      Je m’en excuse auprès des bull-terriers actuels qui, eux, ont bien évolué.

  43. Dugong a le cerveau aussi buté que celui de Doriot effectivement ! Regardez la gueule de ce personnage Jacques Doriot … c’est le portrait craché de la pensée fermée de Monsieur K. !

  44. Driout devrait arrêter de brasser dans les eaux troubles de sciences qu’il ne maîtrise pas: il finira par couler et toucher le fond de son igno-rance.
    Ce peut être positif pour lui.

  45. Mon grand-père Georges Driout était infiniment plus intelligent que Dugong ! C’était un rationaliste sceptique … il ne croyait pas que l’homme puisse abandonner ses passions pour la raison.
    Il ne se prenait pas pour un savant mais il disait qu’il exerçait son métier – métier qu’il avait appris à l’Ecole des mines.

    • « Mon grand-père Georges Driout était infiniment plus intelligent que Dugong »

      Votre générateur de propositions indécidables semble maintenant tout à fait au point. Fonctionne-t-il sous linux ?

  46. La prédiction de Stephen Hawking sur le devenir de l’humanité n’a rien du tout à voir avec la relativité générale ! C’est complètement indépendant et les trous noirs n’ont rien à faire là-dedans.
    Amalgame infiniment douteux de Dugong …

    • Ce n’est pas indépendant. L’intelligence hors-norme a aussi ses petites soupapes : Hawking avec ses préjugés sur l’avenir de l’humanité, Grothendieck sur l’écologie, et, à moindre titre, Rocard et les pendules et j’en passe.

      Quant à vous, si vous pouviez faire un peu de mécanique de Newton, version 2019, vous vous apercevriez qu’il n’en faut pas plus pour envoyer un engin sur Mars. Mais à l’impossible, doriout n’est pas tenu.

      • Ce n’est pas moi qui porte un uniforme allemand dans ma tête – je crois savoir que c’est une tradition familiale bien entendu tout à fait respectable.

  47. Je ne sais pas du tout si la prédiction de Hawking a la moindre valeur ! Mais je sais qu’il faut se méfier des ambitions des uns et des autres …

    Je peux vous raconter une histoire parce que je la connais bien. En janvier 1919 mon grand-père qui était lieutenant d’artillerie a été démobilisé et a travaillé à Metz au service de réquisition des biens allemands en Alsace-Lorraine ; il y a rencontré l’ingénieur des A&M Louis Réveillac – oncle de ma grand-mère et qui deviendra le parrain de mon père. Il avait dirigé une usine sidérurgique en Russie près de Saint-Pétersbourg jusqu’à la révolution russe – il revint en France très difficilement en passant par la Scandinavie dans un pays en pleine guerre civile. Il en gardera un farouche anti-communisme mais ceci est une autre histoire lié à la WW2 …

    L’ingénieur des mines Félix Leprince-Ringuet – fondateur de l’école des mines de Nancy – lui demande un rapport sur la sidérurgie allemande en Lorraine donc il va à Thionville avec mon grand-père et à la suite l’Etat français séquestre les biens de la famille Röchling. C’est Hermann Röchling qui avait fondé les aciéries de la ville.
    On pourrait penser que la leçon avait porté sur cette caboche allemande ! Point du tout … il ne pensait qu’à prendre sa revanche sur les Français et sur la défaite allemande !
    C’est lui qui dira à Hitler d’envahir la Russie pour s’emparer des biens miniers russes ! Il sévira aussi en Alsace-Lorraine pendant la seconde guerre mondiale.
    Les Français le coinceront en le piégeant après WWW2 et le mettront en prison.

    • Mon arrière-arrière-arrière.. grand-père a rencontré Ponce-Pilate qui lui a dit :
      Méfie-toi des Juifs !
      Il font souvent de mauvais choix !

      • J’ai bien connu mon père et mon grand-père ! C’est toute la différence avec Ponce-Pilate ami de votre aïeul …

  48. Pourquoi je parle de Hermann Röchling ? Un grand patron sans doute mais dont la conscience morale était très en-dessous de la valeur en tant qu’homme d’affaires.
    Carlos Ghosn ? Grand homme d’affaires mais conscience morale douteuse comme on vient de s’en apercevoir.

    • Attendez un peu;il n’est pas encore jugé;je crois qu’il va comparaître mardi (menotté,soit dit en passant.)

      • Oui, oui, l’histoire n’est pas finie; d’habitude, dans de telles situations, au Japon, le gardé à vue a déjà signé, paraît-il.
        Mais pas Ghosn.Tout le Liban le soutient.En France, on l’a déjà condamné, alors que c’est contraire aux intérêts de Renault!

  49. Je prie le lectorat du blog de me pardonner pour la reprise de la saga familiale driouteuse, possiblement longue et pénible, que j’ai apparemment re-déclenchée.

    J’en suis bien conscient : personne ne mérite de recevoir de telles gerbes.

  50. Ben, non, vous ne connaissez même pas bien l’histoire d’’Hermann Röchling, il manque la fin:

    « Après la guerre, malgré sa condamnation à dix ans de prison, il est gracié pour raison de santé. Un quartier de la ville sarroise de Völklingen porte toujours le nom d’Hermann Röchling. »

    • Oui les Allemands le tiennent pour un héros de l’industrie allemande ! D’ailleurs la famille Röchling est toujours une puissante dynastie industrielle.

  51. Mitt Romney milliardaire mormon caricature de l’américain moralisant qui veut se faire passer pour un agneau : « En tant que sénateur, je dénoncerai toutes actions ou propos clivants, racistes, sexistes, anti-immigrants. »

  52. Lu dans le Fogari : « 50 0000 boulets jaunes, vous représentez 0, 0001 % de la population, une ultra minorité »

    http://plus.lefigaro.fr/page/nbanb1

    Ça fait quand même une France à 50 milliards d’habitants. Preuve absolue et définitive que le Grand Remplacement a bien eu lieu et a dépassé toutes les espérances.

  53. Lu dans La Croix, quotidien du pain perdu :

    « Dans l’homélie de fin d’année, le pape précise : “Jésus est le “concentré” de tout l’amour de Dieu dans un être humain” »

    Purée ! Il a envoyé toute la sauce dans Marie qui n’a pu que se coucher là sous le choc et, après une telle giclée, le jésus partait avec handicap. C’était écrit.

  54. Renseignements pris, il semblerait que cette pratique fort discourtoise s’appelle « phubbing » dans le monde anglo-saxon.

  55. Que faut-il penser de Christophe Dettinger boxeur professionnel et romanichel en train de boxer vigoureusement un policier chargé du maintien de l’ordre ? A dire le vrai les Gitans ont toujours eu des rapports épineux avec la maréchaussée … en quelque sorte une tradition atavique clanique!

    • Un Corse aurait pris le Maquis en voyant un escadron de gendarmes prêts à foncer droit sur lui ! C’est inné chez Le Corse …

    • Le procureur de Toulon le dit : c’est autorisé parce que du noir sur du blanc c’est vilain à regarder !

    • « Lorsque les haines ont éclaté, toutes les réconciliations sont fausses. »
      J’ai déjà posté cette citation de Diderot, au moins deux fois en deux mois .
      Je viens de rencontrer quelques GJ égarés dans les rues de Nice qui scandaient « Macron, Estrosi, même combat !
      On va se lasser….
      Je suis à court de citations.
      Peut-être :
      « Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? »
      ( je ne suis pas sûr que cela convienne parfaitement)

      • « Macron,t’es foutu,les gonzesses sont dans la rue. »

        J’étais curieux de savoir si la police aurait l’ordre de gazer,matraquer et flashballer; apparemment ,non.
        Mias ils les ont bloquées sur une place pendant des heures,ce qui en obligé certaines à uriner en public.

        Qui a concocté cette nouvelle humiliation ?

  56. Eribon, du cabinet Lagasnerie-Louis-Eribon, veut la fermeture des grandes écoles et des classes prépa.

    https://www.lemonde.fr/campus/article/2019/01/05/didier-eribon-les-grandes-ecoles-ne-sont-pas-un-systeme-scolaire-mais-un-systeme-social_5405478_4401467.html

    Se rend-il compte que l’absence de mixité sociale qu’il y dénonce est une conséquence directe du nivellement par le bas voulu et organisé par ses compères ?

    Se rend-il compte qu’il doit sa planque de facarien à vie au choix d’un secteur en vogue, de la sélection par conformité aux opinions politiques qui y règne et peut-être d’une capacité à ouvrir la bouche au-dessus de la moyenne ?

    • le pire, c’est que y’a plein des gens qui les croivent …
      J’en profite pour expliquer pendant que je soigne leur bestiole, mais ça sert pas des masses. Je suis leur bon juif …
      L’autre jour, j’ai donné quatre exemples pris parmi mes proches, tous individus lambda sans gloire particulière, juste des gens qui bossent. J’ai senti un léger vacillement.

    • Ouh lala, mais c’est grave, Camarade, vous devenez pro-individualisme, et donc libéral ! de même que la gangrène ne se traite que par l’amputation, j’ai bien peur qu’il ne vous reste que le suicide … 😉

      • Vous êtes une catastrophe pour votre coterie.

        C’est bien, je vous encourage à continuer.

  57. Venise entre Noël et le 31/12 est toujours une merveille, car il n’y a presque personne (et souvent avec très beau temps dû aux hautes pressions…) : nous y sommes allés plusieurs fois et ça a tjrs été un splendide séjour. Nous y avons passé une semaine début décembre, en étant logé à Murano, à 5mn des Fondamente et plus personne après 17h…
    JPB a raison, dès qu’on s’éloigne de l’axe maudit San Marco Rialto et des Mercerie ou de Calle Larga, il n’ y a plus les zordes de touristes. Nous avons pu visiter Ca’Pesaro, le plus beau musée de Venise, quasiment seuls !
    Auguri e buon anno nuovo…
    Courage pour la rentrée…

  58. La citation du jour:
    « Dans un état démocratique et républicain, le monopole de la violence légitime, c’est celle des policiers et des gendarmes  »
    Phrase prononcée par un de nos plus grands ministres ce matin sur RTL.

    « Violence légitime  » ?
    J’ai googlé, je suis tombé sur Machivel, Hobbes, Weber …

    • Grand moment, effectivement.
      Mais nous savions déjà que Darmanin est un « moindre »…
      Notez que ce qu’il y a de bien avec ce genre d’imbéciles, c’est qu’ils ne sont pas assez malins pour enrober les vérités de base. Ils les offrent toutes crues.
      Merci pour le lien — il y a là de quoi écrire des choses sensées.

          • Flamby nous avait bien refilé « l’égalité réelle » avec une ministricule de par chez moi, double caution pour son gouvernement par sa féminitude et sa couleur de peau. Par charité chrétienne, je n’évoquerai pas son absence totale de compétence, ni son arrogance de « fille de », que j’avais pu évaluer dans une « réunion de travail » sur un projet d’aménagement local, il y a quelques années.
            Donc tant qu’à faire, « la vérité vraie », dans le cerveau tordu d’un socialo, ça le fait ! et puis ça permettra d’en remettre une couche sur les « fake news », que les seules qui z-y sont autorisées c’est celles officielles du gouvernement qui nous veut du bien, veulement relayées par le journal de déférence, et les confrères …

  59. Dans le Vespéral, un long texte du « philosophe camerounais Achille Mbembe qui analyse la renaissance culturelle afro-diasporique depuis les années 1990 et le tournant planétaire que prend la création africaine contemporaine. »

    « il se pourrait que l’Occident, dont la domination du monde aura été sans partage pendant quelques siècles, soit effectivement arrivé au terme de son projet sur Terre. L’épuisement des utopies aidant, l’envie de changement ne s’y exprime plus que dans le langage de la renationalisation, du posthumanisme ou, pis, dans celui de la fin du monde. Las de ce qu’il a frénétiquement bâti au prix d’une colossale violence et paralysé par la forme qu’a pris l’existant, il est en panne structurale d’imagination.
    L’expression artistique n’y est plus un hymne à la joie ou une véritable expérience de la pensée et de la rencontre. La frénésie prestidigitatrice a colonisé les arts performatifs. A la faveur du tournant numérique, la vacuité des formes a pris le dessus sur l’ouverture vers l’inconnu, celui ou cela que l’on n’attend pas. Elle n’est plus qu’une interminable ratiocination sur le soi en proie à l’hallucination et au stress, possédé par le démon de la marchandise, hanté et torturé par tout ce qu’il aura fabriqué, à commencer par la machine et autres gadgets technologiques.
    Ce n’est guère le cas en Afrique, ce continent dont l’histoire est, ainsi que le répète souvent Felwine Sarr, à la fois la plus vieille et la plus jeune de toute l’humanité. »

    L’Afrique, continent « neuf », aurait ainsi été heureusement maintenue, au moins dans le domaine artistique, dans son état « natif » par quelques colonisateurs et autochtones éclairés pour servir, le jour de gloire venu, d’authentique phare culturel du monde ?

    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/01/06/les-voix-de-la-diaspora-forment-l-avant-garde-artistique-et-intellectuelle-de-l-afrique_5405691_3212.html

    • Ma foi, il y a là-dedans des avis sur la fin du monde occidental que je partage pour l’essentiel.
      Maintenant, que l’Afrique soit l’avenir de l’humanité, comment dirais-je… J’ai un doute.
      Ou alors, l’Afrique chinoise, puisque les fils du ciel l’achètent par éléments.

  60. J’ai cherché sur glouglou des versions féminines voire féministes reprenant des éléments structuraux de la Cène. Je n’ai trouvé que des images très clinquantes, très putassières et très pubardes ; toutes « reprises » de la Cène de ce pauvre Leonardo qui ne méritait pas ça.

    Un exemple trouvé sur un site protestant (si !) :

    https://www.protestantismeetimages.com/IMG/jpg/33-_Girbaud1.jpg

    Le Tintoret semble, pour l’instant, épargné. Peut-être à cause de son utilisation très personnelle de la perspective et de la lumière (bien visibles dans la dernière Ultime Cène qu’il peignit) que les gougnafiers photopournographes seraient évidemment bien en mal de reprendre.

      • C’est toi qui a fait ce crobard dudu ?

        Il faudrait se référer au carrelage du sol et/ou aux caissons du plafond pour déterminer précisément le point de fuite sur la ligne
        d’horizon.
        Tinto a sans doute utilisé la règle (mais en tenant compte des corrections faites par Alberti) classique « des deux tiers » que les peintres ( surtout d’avant la Renaissance) utilisaient pour déterminer les largeurs des rangées successives des carreaux pour que l’effet visuel soit à peu près garanti.
        C’est un procédé qui limite la profondeur du champ (convergence de la suite géométrique) mais qui plante assez vite car on constate sur certains tableaux que les diagonales des carrés ne sont pas sur une même droite. Si on se réfère aux corrections des défauts fournies par Alberti, il semblerait qu’on soit pas loin du point que tu donnes. Ça m’étonne que t’aies trouvé ça tout seul mon pépère…

        • Baratin pseudo-intello. « Faudrait » rien du tout. Il faut faire :

          Imprime en grand et prends ta règle. Toute les lignes convergent au même point obscur…

  61. « Ou bien la Cène — le repas convivial, entre proches : peu importe qu’on partage seulement du pain industriel et du vin en cubi, en se faisant croire que c’est une côte de bœuf et du chambertin… »

    Partage,partager…mots qui changent actuellement et sous nos yeux de sens (ou bien perdent leur sens.)

    « Partager »,de plus en plus c’est cliquer en haut à droite sur le bouton « share ».
    « J’ai trouvé la photo superbe;je l’ai donc partagée sur fèce de bouc. »

    Partager avec qui ?

    C’est encore plus net en anglais: sur la toile,la préposition « to » (share to) tend à remplacer la préposition « with » ,qui est la préposition normale après « share ».

    to:vers,en direction de (send to:envoyer à;share with:partager avec.)

    Cela dit,j’ai toujours eu des difficultés avec le substantif « partage et le verbe « partager »;qu’est-ce que la ligne de partage des eaux ? Est-ce la frontière entre deux communes,où rituellement,on vient ,de part et d’autre, apporter des seaux d’eau pour les partager ?

    Si dans une assemblée,les « avis sont partagés »,cela signifie-t-il que chaque membre partage l’avis de l’autre et qu’ainsi l’assemblée est unanime ?

    Alors,communiquer…

    • Je suis ultra-violée disait la Dame maman du Christ lors de la cène (en bas à gauche dans un coin du tableau c’est elle qui fait la vaisselle) !

      • « Monopole de la violence légitime »

        Le Français voit d’un mauvais œil qu’on tape sur une femme quand bien même on serait muni d’une matraque et revêtu d’un uniforme.

        L’entraîneur de Christophe Dettinger a dit avoir reçu un appel d’une femme qui affirme que le boxeur a tapé sur les gendarmes pour la défendre;elle venait de se faire matraquer.
        Mais l’intéressé n’en dit mot sur la vidéo qu’il a postée avant de se rendre…

        Edouard Philippe-qui fréquente une salle de boxe et s’en vante- a déclaré récemment: »je fais de la boxe,je sais prendre des coups,mais je peux aussi en donner. »
        Alors chiche:un combat entre Edouard Louis et Christophe Dettinger ?

        https://lundi.am/Hommage-a-Christophe-Dettinger

  62. Quoi ? quoi ? Notre grand philosophe de l’égalité raciale, sexuelle, zombiale (égalité avec tous les zombies de la télé), azimutale (égalité dans tous les azimuts) serait du style « faites ce que je dis pas ce que je fis » ?

    « Je suis avec une femme depuis quelques mois […] Je ne sors qu’avec des Asiatiques. Essentiellement des Coréennes, des Chinoises, des Japonaises. Je ne m’en vante pas. Beaucoup de gens seraient incapables de vous l’avouer car c’est du racialisme. C’est peut-être triste et réducteur pour les femmes avec qui je sors, mais le genre asiatique est suffisamment riche, large et infini pour que je n’en aie pas honte. » dixit Yann Moix.

    • Moi par exemple je fais très bien la différence entre coucher avec un cochon et coucher avec une cruche – je n’en ai pas même honte bien au contraire ! Le prince Harry m’a souvent dit : Mieux vaut une bonne salope au lit qu’une conne aux chiottes !

    • Virginie Despentes, dont je ne fis pas forcément mes quatre heures, a eu la réplique qui tue, à propos de Moix :
      « Qu’est-ce qu’on s’en tape de mettre ou pas la gaule à des mecs qui ne nous font pas rêver !»

  63. Vous connaissez l’histoire ? Le grand acteur Lucien Guitry – le père de Sacha – un monstre sacré, frappe sa maîtresse et l’instant d’après lui passe le bras autour du cou et lui dit : « Ne vous inquiétez pas, je suis là ! »

    • En tout cas, cela confirme ce que j’ai dit dès le début : les GJ sont des khons ! Qui plus est des cons haineux, ce qui va toujours avec.
      Nothing else !

      • Certes mais si un mouvement ne contient aucun khonnard, c’est que sa représentativité est vraiment très faible. Non ?

      • Griveaux, sors de ce corps!

        PS: à propos de cons haineux, vous avez oublié de rajouter « sales pauvres! »

        • Cyrano, (pseudo immérité) : Non, rien à voir, demeuré ! Les pauvres ne sont pas forcément en train de tout cramer, et ceux qui crament ne le sont pas forcément.
          Tous des khons, vous dis-je !
          Et des salauds, pour faire bonne mesure.
          C’est la révolution du chasseur, du rouleur en diésel, de celui qui refuse le 80km/h, du décérébré qui pense qu’n bramant « Macron démission », il sera entendu.
          Quand il n’écrit pas, comme ici : « Macron = Hitler »…
          Et le RIC ! le RIC ! Avec le RIC, on va avoir un vote tous les mois, avec : faut-il autoriser la fessée ? faut-il interdire le mariage des pédés ? (terminologie « gilet jaune »), faut-il autoriser la chasse à la glu ?
          Faut-il pendre Bougrain-Dubourg ? faut-il ne plus manger de viande ? faut-il éventrer un vegan en public ?

          Bref : les khons analphabètes vont faire la loi. Mais eux, ils écrivent « loie », comme le jeu.

      • c’est sûr que quand ça arrive au voisin qu’on déteste, au hasard Dugong, c’est à se tordre de rire, voire à se taper le c.l par terre ! mais quand on est soi-même victime de ce type d’aimable plaisanterie un rien potache, comment dire, le rire est moins franc …

        C’est un peu la même chose pour le redressement fiscal, ou la saisie sur salaire par la CAF, de pensions alimentaires « oubliées », c’est d’un haut comique, quand ça arrive aux autres ! 😉

      • Idiote ! J’occupe le rond-point Bonnet d’âne depuis douze ans à l’insu de ton plein gré et tu ne t’es aperçu de rien Richard Virenque … va voir au fond du jardin j’y suis peut être !

        • Illustration parfaite de
          ce qui est en train de se passer en France, ce
          besoin de reconnaissance formulé par les petits comme Pierre, cette hauteur puante de la réponse des grands autodéclarés comme duduche, cette humanité populaire se révoltant
          spontanément, cette incompréhension des
          élites, cette évolution vers toujours plus de
          violence au fil de l’insatisfaction, ces
          manipulations diverses, cela rappelle
          furieusement l’irrespect des aristocrates
          pour les gueux, les errements de ces
          derniers, et la révolte accouchant d’une
          révolution imprévue qui mit fin de façon
          coupante à la Monarchie par la Terreur
          criminelle triomphante.

  64. Comment il s’appelait le grand philosophe corse du football ? Ah ! oui Eric Cantona … il me manque beaucoup !

    • En plus il était de Marseille donc il avait la grande gueule des Marseillais alors que les Corses sont plutôt taiseux !

      •  » les Corses sont plutôt taiseux … » oui, bien sûr, tiens au hasard, un exemple, le taiseux même : JPB 😀

        • Comme Cantona il est né à Marseille !

          Il faudrait qu’il fasse un stage de six ans dans le maquis pour retrouver des moeurs corses d’origine.

          • Bien joué !

            J’adore Cantona surtout la seconde partie de sa carrière (ciné peinture etc) qui est encore meilleure car beaucoup plus involontaire.

  65. Sa dernière pagnolade ne lui pas porté chance : « Deschamps, il a un nom très français. Peut-être qu’il est le seul en France à avoir un nom vraiment français. Personne dans sa famille n’est mélangé avec quelqu’un, vous savez. Comme les Mormons en Amérique » ; du coup il se fait attaquer en justice par le dit Deschamps qui n’est pas plus con qu’un autre.

  66. « Mais peut-être photographient-ils ou filment-ils leurs ébats, dans la perspective d’un revenge peaurn, comme on dit désormais, qu’ils mettront en ligne dans un avenir proche. Les Britanniques ont baptisé cette pratique immonde le phubbing — contraction de phone et de snubbing. Paul Day en a fait un bas-relief saisissant, gare de Saint-Pancras. »

    Quoi ?

    Dans la gare de Saint Pancras,une sculpture représentant un couple en train de se filmer faisant l’amour ?

    « to snub »:snober,ignorer; le phubbing,c’est allumer son téléphone et regarder ses messages (ou youtube…) alors qu’on vous parle.

    Question de linguistique:
    Il y a certainement une limite à la création de mots-valises;où se situe-telle ?

    • Personnellement, je penserais qu’il n’y a pas de limite à la création de mots-valises, car on peut créer un mot-valise par conjugaison de deux mots-valises.
      Par induction, j’en conclus que l’ensemble des mots-valises est infini. Mais un infini dénombrable. C’est une conjecture, bien sûr !

      • Il me semble que de temps à autre un « mot-valise » va s’avérer être un mot déjà existant,avec un autre sens.

        D’ici peu, je vais m’amuser à faire quelques expérimentations ;j’ai vu sur la toile des « générateurs de mots-valises. »

        Autre remarque: « phubbing » ne prend son sens que grâce à la graphie;il y a une dangereuse proximité phonétique avec « fobbing ».

        • Question subsidiaire :
          L’ensemble des mots-valises possède-t-il une structure de groupe dont le lexème mot-valise serait l’élément neutre ?

  67. Chantal Jouanneau va percevoir 14666 euros par mois pendant douze mois pour faire débattre les fameux Gilets jaunes ; d’un autre côté si elle a à faire à des demeurés comme moi on comprend qu’on lui donne autant au titre du « pretium doloris ».

    • Jouanno ! J’avais déformé ce nom maintenant illustre que j’entendais pour la première fois de ma vie – excusez mon imbécilité !

  68. à propos d’autisme, voici une BD de Bercy, « remise en situation », les dialogues ont été « dé-langde boitisés ». L’originale date de 2009, et il est alarmant de voir que rien n’a changé en 10 ans.
    Il y a 2 pages, pour expliquer aux béotiens à quoi sert l’impôt, et pourquoi, il faut qu’l augmente encore et toujours …
    http://h16free.com/wp-content/uploads/2009/09/Impots.jpg
    la suite … suit 😉

  69. « si un mouvement ne contient aucun khonnard, c’est que sa représentativité est vraiment très faible. Non ? »

    Relativisons.
    Aucun peut-être, mais un tout petit échantillon de grandes gueules qui s’unissent pour faire entendre leur voix a suffi à ce blog pour que ce petit gisement de blablateurs qui parlent au nom de quelques autres lui assure une représentativité incontestée sur le plan de la khonnerie.

  70. http://h16free.com/wp-content/uploads/2009/09/Impots.jpg

    et je vous fais gratos le commentaire du lamentable lamentin du père Igor « gna-gna, préchi-précha, gna-gna-gna, vive Marx et Lénine, turbo-libéralisme alakh, gna-gna, que j’ai même pas lu les liens, passe que c’est pas la peine, mais que je critique quand même, et que je sais pus où j’en suis, et que mon auxiliaire de vie a oublié de me donner mes gouttes, que la vieillesse me rend aigri et que je me venge en faisant ch.er … »

  71. Illustration de cette incroyable pérennité
    du Gilet Jaune de fond de jardin:

    Citoyens,
    Notre Gilet Jaune fond de jardin modèle 1789 est toujours disponible en magasin(*), toujours aussi agréable à enfiler : il est indémodable même en 2019 !

    (*)À VENDRE
    Gilet Jaune 12 ans d’âge, peu servi, fourni avec mode d’emploi, catéchisme idéologique offert, place de stationnement en rond-point Bd garantie à vie par Pierre Driout.
    Prix négociable si offre raisonnable.

  72. Cantona est muslim et vit à Oran.
    Bientôt, le retour? Une banque devant, une banque derrière.

  73. L’un annonce une «loi nouvelle» pour durcir .
    L’autre juge cette annonce « sans efficacité immédiate ».
    Le tout n’est-il pas trop confus ?

    PS:
    Oui, …

    • Le tout n’est-il pas trop confus ?

      Le con n’est-il pas trop touffu ?

      Générosité,solidarité,partage sur un rond point : « pépé tu veux des nouilles encore ? »

        • Il y en a ?

          Pépé,tu veux des nouilles encore ?

          Là il y a …

          Mais comme elle est archi-connue…

          PS Je me demande si dans sa critique de Driout (et de sa « mystique des nombres palindromiques », dugong ne vous vise pas indirectement;pourtant la perfidie n’est pas son fort,il me semble.

          Comment s’écrit vingt en base 19 ?
          11 ?
          En ce cas comment s’écrit onze ?

          Il doit bien y avoir une convention,non ?

          eg:

          [11] = onze (base 19);11=20 (base 19)

          • Ce Bonze me confond régulièrement avec le Sar Péladan ! Et pourtant le Sar dîne à l’huile comme disait Francis Blanche de son complice Pierre Dac !

          • Il habite Troyes.
            C’était pourtant élémentaire.
            Une des règles de l’art veut que l’on ne donne jamais les solutions.

  74. La Lady Gaga des mathématiues,partisan de l’ordre,demande aux éboueurs de cesser leur grève.

    @VillaniCedric
    Vendredi soir à la rencontre des employés grévistes du Syndicat intercommunal des ordures ménagères (SIOM) à Villejust. J’appelle de mes vœux une solution responsable pour que les employés reprennent leur travail dans des conditions d’efficacité, de dignité et de confiance.

    https://pbs.twimg.com/media/DunOTeAW0AABCSb.jpg

      • La conception mathématique de doriout culmine avec quelques manipulations numériques. Et encore, avec des entiers… Ses travaux en théorie des nombres se basent sur la contemplation des tables des matières des bouquins qu’il revend.

        On lui doit notamment une mystique des nombres palindromes jusqu’à 121 (inclus).

      • refrain helvète que j’ai beaucoup entendu du côté de Neuchâtel:

        « Les femmes,ça pue,ça sent la morue;y a que l’trou d’mon cul qui sent l’eau d’Cologne. »

    • et moi je veux la paix sur Terre, que tout le monde, il s’embrasse, qu’il y ait à manger et à boire pour tous !
      Franchement, je préfère de loin, un vrai politicien, cynique, calculateur, mais réaliste, à ce type de baba-cool new age, complètement déconnecté de la réalité, plein de bons sentiments et d’utopies, mais redoutablement inefficace et souvent contreproductif !

    • Une réaction à chaud,avant d’avoir écouté.

      Un ex-créateur de richesses , Tapie, a expliqué,face à Pujadas,la chance qu’il a eue d’avoir un père communiste,dans une municipalité communiste où la piscine était gratuite,ainsi que les cours de musique;il y avait,en ce temps-là,dit-il, un parti des pauvres.

      Tapie reste un mystère pour moi…mais on peut prendre le temps d’écouter un mec qui n’en a plus pour très longtemps;aujourd’hui a-t-il besoin de bonimenter ?

        • Cela m’étonne beaucoup qu’il ne cherche pas à monter un spectacle avec Dettinger ! « Dettinger contre les gendarmes » en 8 rounds … à Marseille au vélodrome cela cartonnerait !

        • C’est un art, c’est une jouissance, et en plus ça paie. Que demander de plus ? Seuls ceux qui en sont incapables et quelques bonnets de nuit moralisateurs et radins le conspuent.

    • Ouf heureusement que France Q nous est épargnée ! 😉
      Michéa ? et pourquoi pas faire tourner les tables pour interviewer Staline ? heureusement que j’ai toujours un bouquin de Bastiat, un de Hayek, une gousse d’ail, un crucifix et un flacon d’eau bénite, pour me protéger de ce genre de nuisibles !

      Tiens ça me rappelle le jour où j’ai dû serrer la pince à Paul Vergès, que j’ai filé aux gogues pour me la laver illico presto 😀

      • Vous êtes injuste avec Michéa, Pheldge. je le trouve distrayant et très « apprentif ». On peut retirer grand bénéfice d’une lecture attentive de Michéa et ça aide à vendre de la glace aux Eskimos.

        • vous êtes bien naïve Dame Dobolino, Michéa=gros coco bien rouge ==>
          https://goo.gl/images/HHWvSX

          on peut paraphraser la citation attribuée au Général Custer  » Un bon Indien est un Indien mort « , en remplaçant Indien par « communiste » !

          😀 😀

          • Mais non ! Pas de naïveté ! Juste connaitre les mécanismes psychologiques, savoir dire les paroles qui touchent au cœur, faire du « gros coco bien rouge » un consommacteur satisfait. C’est très jouable et une satisfaction de très belle facture.

  75. Une nouvelle race d’animateurs (suite)

    Dernière livraison de l’Osservatore Pedago, promoteur des alternatives radicales à l’enseignement, en éco-babiologie comportementaliste :

    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2019/01/08012019Article636825285552533948.aspx

    Verrons-nous bientôt la parution d’une sorte d’analogue de la flore Bonnier pour se retrouver dans le maquis des objets récupérés ?

    Est ce un hasard si l’enthousiaste récupératrice a une tête de rongeur ?

    TDPQ…

  76. Avec les casseurs, Édouard a durci le ton d’un cran et pour meurtrir leur femmes, il a visé encore plus juste, il a calé les tons habilement.

    PS:
    Oui, …

  77. Je suis incapable de lire les commentaires des gonzesses de plus 50 ans.
    Faut dire qu’ils sont souvent plus longs à lire qu’à écrire.. J’veux du commentaire au cheveu luisant, à l’œil vif, au teint frais, à la chair ferme..

  78. Ca vaut le coup de boxer les pandores quand on est guignol : 120.000 euros de cagnotte pour quelques coups de poing ! Le noble art a encore de l’avenir devant lui …

  79. Comme on dit chez Audiard quand les hommes causent entre hommes – cf Dettinger – les gonzesses vont à la cuisine !

    • Pas toujours…

      J’ai regardé un débat organisé par Ruth Elkrief (et un quelconque,dont j’ai oublié le nom); il y avait là une baraque couillue (Xavier Mathieu,ex-« Conti »);visiblement la Elkrief allumait le Mathieu ;son regard en disait long sur sa concupiscence;la Elkrief, c’est le genre de meuf qui n’a jamais connu que des gringalets à la Stanislas Guérini (présent aussi sur le plateau).

      Enfin, elle s’est fait un peu peur puis s’est calmée.

  80. Qui se dévoue pour aller faire le jardin de Jouanno ? Cela nous évitera un débat bien inutile … Brighelli vous êtes d’attaque pour vous occuper de la karatékate ?

    • Je ne vais quand même pas demander à Florian Philippot ou à Stéphane Bern ! Quant à Yann Moix il ne touche que les asiatiques garanties pur jaune !

  81. Question théorique à poser aux gens compétents.

    Est-ce que le blocage financier de l’Etat américain pourrait provoquer s’il se prolonge l’effondrement de la zone euro ?
    La zone euro paradoxalement a plus besoin du dollar pour fonctionner que les Etats-Unis n’ont besoin de l’euro …

    Le président de la Banque mondiale un américain d’origine asiatique vient de démissionner à la grande satisfaction de Trump.

  82. GILETS JAUNES
    Objectivement, le mouvement est ce qui est arrivé de meilleur en France depuis Clovis.
    En effet, lorsque La France, fille aînée de la Dette, se regarde dans le miroir de l’actuel, elle voit les GJ, ses enfants oubliés, elle s’étonne de leur inculture, elle s’effraie de leur violence, elle mécomprend comment elle a pu se mentir si longtemps.
    Et pendant ce temps où les GJ marchent tels des aveugles sur les pavés glissants parisiens de la Cour des Miracles, les Gilets Verts des cités, attendent patiemment leur tour…

    • Les Gilets trois-pièces de nos banquiers gouvernementaux font peine à voir : ils sont troués et on a beau mettre des sous dans leur cagnotte tout part à vau-l’eau dans les rigoles des caniveaux …

  83. Le 8 janvier 2019 à 14 h 05 min,Pheldge a dit :
    « Quant au combat d’arrière garde pour défendre la signification des mots en « phobe », en vertu du principe « un mensonge mille fois répété devient une vérité », je crains qu’il soit perdu ! »

    En vertu du principe « la mauvaise monnaie chasse la bonne »,je sais que les cochonneurs de la langue française ont gagné.

    Mais je ne serai pas complice d’un assassinat; c’est pourquoi je n’emploie jamais ce mot monstrueux.

    « Agis de telle sorte que la maxime de ton action puisse être érigée par ta volonté en une loi universelle . » a dit le grand Kant.

  84. Yann Moix a dit qu’il ne pourrait pas aimer-à l’âge qu’il a actuellement-une femme de cinquante ans.

    Il a dit aussi qu’arrivé à soixante ans,il trouverait sans doute les femmes de cinquante ans jeunes et attirantes.(en quoi d’ailleurs il se trompe,à mon avis.)

    Pourquoi cela choque-t-il certains ?

    Mis à part le fait que cette déclaration pourrait être interprétée comme une critique transparente de Brigitte et Manu,je ne vois pas très bien.

    Il a le droit d’avoir ses préférences…même si on ne lui a rien demandé.

    Hypertrophie du moi,oui, manque d’éducation ,oui. Misogynie,non.

    Virginie Despentes,qui ne fait pas d’ordinaire le quatre heures du Maître,a eu une réplique cinglante:

    « Qu’est-ce qu’on s’en tape de mettre ou pas la gaule à des mecs qui ne nous font pas rêver !»

    Aurait-elle simplement recyclé une pensée qui figure déjà dans King Kong théorie ?

    « Je m’en tape de mettre la gaule à des mecs qui ne me font pas rêver. Il ne m’est jamais jamais paru flagrant que les filles séduisantes s’éclataient tant que ça. Je me suis sentie moche, je m’en accommode d’autant mieux que ça m’a sauvé d’une vie de merde à me coltiner des mecs gentils qui ne m’auraient jamais emmenée plus loin que la ligne bleue des Vosges.”

    J’ai branché le synthé pour m’interroger:qu’est-ce qui fait rêver Virginie Despentes ?

    Pas des mecs gentils,des mecs violents ,virils,méchants ?

    Finalement cette Despentes ne serait-elle pas quelque peu bovaryenne;pour la Bovary moderne le verbe « s’épanouir » existe à la forme non pronominale et transitive: »épanouis-moi ou casse toi » dit-elle.

        • Elle n’a découvert qu’assez récemment qu’elle préférait les femmes. Elle a longtemps été avec Philippe Manoeuvre. Voilà pour vous donner une idée de qui peut la faire rêver.

          Jamais lu un seul roman de Despentes, je précise, mais je lisais Rock&Folk quand j’étais ado, et même longtemps après.

  85. Vers 17h j’étais à la pharmacie avenue Paul Doumer pour commander ma pharmacopée babiologique chère à l’autre bonze et j’étais sur le point de partir ma commande passée quand l’on entend un énorme boum ! Le cœur de la pharmacienne ne fait qu’un bond : on venait de lui fracasser sa vitrine ! Un petit négrillon d’un grand coup de latte avait brisé le verre blindé. Malgré sa soixantaine bien tassée elle le course et le rattrape, le ramène dans son magasin par les oreilles et appelle la police pour qu’il s’occupe du malandrin …

  86. La détrousseur en voulait probablement à votre coûteuse pharmacopée pour la revendre au détail sur un de ces grands marchés d’Afrique au centre duquel on vous larguerait volontiers depuis un hélicoptère rempli de lecteurs de BdA rigolards.

    • Ma pharmacienne m’adore – elle réserve un traitement spécial au petit qui pousse le bouchon sur Bonnet d’âne m’a-t-elle assuré !
      Je lui dis : n’en faites rien ! Il est bien capable de se noyer dans une verre d’eau tout seul – pas besoin d’adjuvant.

      • Ma pharmacienne (fort accorte au demeurant) m’a un jour offert le thé pour que je reste dans le magasin car elle craignait la venue d’un individu louche qui déambulait autour de son échoppe. J’eus beau lui expliquer que je n’eusse pas pu faire grand-chose si le type se fût avéré dangereux, elle sut se montrer persuasive. (Et il ne se passa rien.)

        True story.

          • Les vieux pots, la soupe, tout ça …
            D’après vous, pourquoi les ados fantasment-ils autant sur les cougars ? rien que le mot les fait baver d’envie, plus que de voir leur petite copine tortiller maladroitement du popotin …
            L’expérience, la promesse de délices et de sensations inconnues et fortes, qu’une débutante ne saura jamais leur donner !
            Faire l’amour, bien faire l’amour, ça s’apprend. Bien des jeunettes sont des catastrophes au lit !
            Après, si M. Moix préfère se tirer sur l’élastique, en regardant les corps, c’est son choix 😉

          • Vingt-cinq à tout casser! Elle est ravissante, mais je suis marié. Et je n’ai pas envie de passer par les épreuves auxquelles JPB fait parfois allusion.

  87. J’ai fait un doublon récemment : deux livres de Luc Ferry ! La cliente me dit : c’est de la bonne, redonne m’en !

    « Évidemment qu’on est tous contre les violences mais ce que je ne comprends pas c’est qu’on ne donne pas les moyens aux policiers de mettre fin à ces violences » explique-t-il.
    Interrogé sur le risque que cela comporte, Luc Ferry rétorque : « Et alors ? Écoutez franchement, quand on voit des types qui tabassent à coup de pied un malheureux policier qui est par terre. Qu’ils se servent de leurs armes une bonne fois. Ça suffit ! ».
    Sur la violence « insupportable », le philosophe a par ailleurs déclaré qu’il était d’accord avec Gérald Darmanin. « On a la quatrième armée du monde elle est capable de mettre fin à ces saloperies », propose-t-il.

    • « Ces espèces de nervis, ces espèces de salopards d’extrême droite, d’extrême gauche et des quartiers qui viennent taper du policier, ça suffit ». Selon le philosophe, « il y a en eu beaucoup, après les manifestations, il y avait des bandes des quartiers qui venaient se servir ».
      « Le problème c’est que c’est un mouvement qui a suscité l’adhésion de 80 % des français. Quand on en arrive là, il faut retourner devant les électeurs », affirme l’ancien ministre de Jacques Chirac.

      • Heureusement que ma pharmacienne est plus raisonnable et qu’elle n’a pas sorti son gros tromblon de sous sa caisse faire sauter le caisson au petit vandale !

        • Je crois qu’au fond ma pharmacienne – ma droguiste dit l’autre angliciste – est plus philosophe que le philosophe en chambre !

    • Vous savez Lormier il y a des gens qui sont courageux – ma pharmacienne qui court après un adolescent noir au risque de se prendre un mauvais coup – et puis il y a des gens qui suent la lâcheté comme cet ancien ministre de l’enseignement.

  88. Du gong sonne:
    « On espère mais il n’y a aucune trace d’ironie dans cet article (suite)

    https://www.nouvelobs.com/education/20190107.OBS8083/debut-des-cours-a-9-h-les-ados-sont-decales-c-est-a-l-ecole-de-s-adapter.html

    A envoyer sous les tropiques, où ça commence à 7h du mat’ ( pour finir en début d’après’m, certes); je remercie le lamantin pour cette prise savoureuse et oserai rajouter que, dans un idéal purement démocratique, constructiviste et aviné, il faudrait que les cours ne durent que 20 min, entre 10h et 11h, puis de 14h30 à 16h, grand max.
    Il est indispensable, en effet, de prendre en compte l’inutilité flagrante des cours, la fatigue décurrente du manque de sommeil lié à la fréquentation forcenée des zéros sociaux et, surtout, le sentiment d’inqualité de l’EN.

    • N’empêche que l’annualisation en tenant compte des saisons ferait du bien. Commencer à 8h en décembre et janvier est violent pour tout le monde.

      • Si l’on veut respecter pleinement les rythmes biologiques de chacun,il faut:
        i) n’imposer aucun horaire
        ii) ouvrir des salles de baise car les adolescents pubères ont besoin d’un rapport sexuel quotidien et tous n’ont pas les commodités nécessaires chez eux.

  89. J’aime bien venir ici parce que j’en apprends beaucoup sur les caractères difficiles. Il y a tous les types humains français.
    Ça m’aide à conclure des ventes avec les cas les plus complexes, une fois compris le mécanisme. C’est un jeu gratifiant.

    • « Ça m’aide à conclure des ventes » ah, vous faites de réunions Tupperware, pour mettre un peu de beurre sur les pissenlits ramassés le long des fossés ?
      C’est trop triste de lire ça, on va lancer une collecte* : vous faites une photo de vous en train de coller une mornifle à M. le Maire (c’est votre époux, il jouera le jeu, vous ferez semblant), et y’a plus qu’à faire un peu de buzz et ça va tomber !

      *passé 50 K€, on mettra un peu de côté pour aider la Maître, qui en est réduit à faire le giton, pour aller visiter Venise, que c’est pas normal … 😉

      • Non non. Vous voyez bien que ça aide à gérer les clients agressifs, ici … Y’a qu’à lire votre post débile de médiocrité, méchanceté gratuite et incompréhension, sous couvert d’anonymat, pour s’en convaincre. Je n’ai nul besoin de collecte.
        NB : je vous dis ce que je pense car je n’ai rien à vous vendre.

        Ce blog est adaptogène.

      • mon post se voulait « délicatement et subtilement taquin », pas du tout agressif.
        C’est pour ça que je parsème ma prose de smileys, pour ne pas qu’on prenne au sérieux ce qui n’est que gentille blague de potache moyen … 😉

    • Cela me dépasse complètement… J’ai eu UNE prof autrefois qui était jeune et belle (je sais maintenant que c’était une stagiaire) et je n’ai jamais fantasmé sur elle. Mais je reconnais que c’était le cas de certains de mes camarades qui se comportaient extrêmement mal quand elle avait le dos tourné (et même parfois plus ouvertement: elle a eu lidée géniale qui lui avait sûrement été suggérée par un quelconque pédagol de nous faire travailler sur les cadavres exquis ; certains productions la mettaient en scène dans des situations vraiment dégueus.) Je l’ai recroisée par hasard il y a quelques années puisque nous sommes maintenant collègues, n’est-ce pas… Elle n’est plus jeune, mais toujours belle comme peut l’être une femme de son âge.
      Je me rends compte que j’ai toujours été attiré par des femmes de la tranche d’âge qui était la mienne à ce moment-là. C’est à se demander si je suis normal.

      • nous parlons bien de l’attraction, de femmes qui vont fantasmer, réveillent nos instincts de mâles, bref de femmes pour le sexe. C’est pas exactement pareil que femmes qu’on souhaite épouser. Et souvent, quand on est jeune, on mélange un peu tout ça, ça fait un gloubi-goulba, qui parti sur un malentendu, ne peut que mal terminer, dans les cris, les pleurs, et … les solides pensions alimentaires à ruiner son agrégé* !

        *la plaie, le couteau, la suite 😉

        • Ben justement. Nous sommes bien d’accord: quand on est ado, on a tendance à confondre les sentiments et les instincts hormonaux (Flaubert fait quelque part dans sa correspondance une description extrêmement misogyne de ce type de confusion chez la gent féminine.) Il y a, je crois, des collègues profs parmi nous. Je suppose que lesdits collègues partageront mes observations: tous les ans, chaque professeur a des élèves, garçons ou filles, qui lui vouent une admiration béate et extrêmement naïve, due à plein de facteurs différents, et ça peut aller jusqu’au syndrome d’Héloïse et Abélard. C’est normal pour l’élève qui construit sa personnalité, se cherche des modèles et des contre-modèles, et confond parfois tout un tas de choses. Et normalement, ça doit aussi finir par lui passer au bout d’un certain temps. En revanche, le prof adulte ne doit pas être dupe de ce genre de simagrées. Et qu’on ne vienne pas me parler des « surdoués »: si ce genre de personnalité est très précoce sur le plan intellectuel, elle est souvent en retard sur le plan émotionnel. J’ai eu une étudiante de BTS comme ça: absolument fascinante en classe, bien plus intelligente que moi ou n’importe lequel de mes collègues. Tout ce qui l’intéressait hors des cours, c’était les jeux vidéo et les jeux de rôles grandeur nature…

          • J’en ai connu un, de  » surdoué » qui était addict des bouquins et de la littérature, mais aussi sur le mode Geek. Il doit à présent connaitre, entre autres, les Lagarde et Michard par cœur, livres de chevet depuis ses 13 à 14 ans.
            Mais sinon, vous avez raison, Gus, question maturité affective, c’est un désastre.
            Je pense que si on a longtemps sous-diagnostiqué les autistes Asperger, on est actuellement en passe de sur-diagnostiquer en y incluant ces « sur-doués » affectivement immatures au point d’en devenir étranges.

          • Il y a un petit roman pas mal fait, sorti fin 70′ début 80′, sur le sujet des amours incestueuses, entre une prostituée et un jeune garçon de 14 ans. Revient tout au long du roman l’opéra de Verdi, La Traviata.
            Impossible de retrouver nom de l’auteur ( une femme, il me semble, mais pas Mallet-Joris) et titre;
            Quelqu’un se souvient ?
            NB : je l’ai lu et il m’a plu vers mes vingt ans. Je le trouverais peut-être nullissime à présent. A l’époque, il avait beaucoup fait parler.

    • Ce qui serait intéressant,ce serait de savoir quelle exploitation pédagogique ce professeur a pu faire de l’événement (somme toute banal).

  90. ART POÉTIQUE
    Nous sommes à la recherche, nous membres de l’Institut Bartabacs, d’un mot de trois lettres rimant bien à Macron.
    Notre intention est d’écrire collectivement une Ode à sa jeune gloire.
    Nous avions, au début du quinquennat, pensé à BON….Mais il nous faut actualiser ! Alors ? Que faire ? Aidez nous ! Trois lettres…
    Merci.

  91. Ça y est ! On a trouvé le mot de trois lettres qui rime parfaitement avec Macron ! Par respect pour Irène, nous modérons notre ton.
    Merci aux nombreux participants du blog jamais en mal d’imagination…

    • Quelqu’un qui connaît les œuvres inavouées d’Aragon ne peut être totalement mauvais.

      • Ah, moi c’est « La fabrique du crottin » de chais pus qui, José Mové ou dans le genre, un bouquin à vous rendre chèvre, pire que l’ENS* 😉

        *l’ENS de Chèvres, bien chûr !

          • Ouais, bin « Charentes-Poitou », ça évoque aujourd’hui Marie-Ségolène, ci-devant géniteur.e des rejetons à Flamby, surnommée « la folle du Poitou », « la dame aux caméras », « la reine des neiges » ou encore « la reine d’épaules » … qui a laissé un cuisant souvenir aux contribuables locaux ! Totalement nuisible dangereusement illuminée, et complètement azimuthée !
            Si la Bruyère revenait, il écrirait Ségolène à la place d’Arias !

          • Elle est complètement azimutée. Se prend pour la sainte vierge. Et aussi idéologue qu’elle.

          • d’ailleurs, il s’en est fallu de peux que les 2-Sèvres n’adoptassent pour hymne ♪♫ « cabri, c’est fini ! » ♪♫ 😉

  92. SOINS INTENSIFS
    C’est ce que notre groupe de l’Institut Bartabacs, cénacle constitué de nos praticiens spécialistes du mental, vient de recommander pour le fragile Manu aux prises avec un réel qu’il découvre, effrayé.
    Soins en Clinique, au bord de la mer, pendant au moins 24 mois…
    Humains sont nos praticiens de grande qualité. La preuve ? le Patient Monarque sera autorisé à faire des tweet-tweet à Mémère Birgit deux fois par semaine..
    Nous sommes les enfants de nos femmes.
    (j’en souffre…. en silence… juste parfois, un soupir… !)

  93. Griveaux : «Le grand débat, ça n’est pas le grand déballage ni le grand rattrapage des déçus du suffrage universel»

    Mais si ça ne pue pas, pourquoi péter ?

  94. INSTRUMENT NOUVEAU
    Portés en bouche, les petits flûtiaux des garçonnets ont réjoui plus d’un curé mélomane.
    On appelle cet assemblage instrumental un Orgue de Barbarin…uhuhu !

  95. David Dufresne,journaliste « spécialisé » dans les questions de maintien de l’ordre estime que,lors des manifestations des gilets jaunes,les règles établies de longue date sont souvent enfreintes;en particulier,interviennent des policiers non formés au maintien de l’ordre (mais dont la mission habituelle est l’interpellation de délinquants.)

    Il fait observer que les statistiques sur les blessures par balles de lance-balles ou explosion de grenades de désencerclement ne sont pas publiées.

    Il recommande de consulter le rapport rédigé par le Défenseur des Droits;ce rapport, remis au président de l’Assemblée Nationale en janvier 2018,préconise,entre autres,l’abandon du lance-balles et des grenades de désencerclement.

    Luc Ferry,ancien Ministre,agrégé des Facultés de Droit et Sciences Politiques l’a-t-il lu ?

    http://www.assemblee-nationale.fr/presidence/Rapport-MO-09-01-18.pdf

  96. Bonheur du jour et message crypté : le TESE s’occupe de la DSN. Je répète :  » le TESE s’occupe de la DSN »
    C’est une bonne nouvelle, non ?

  97. Bonne Année 🙁
    Je fais un parallèle entre notre jeunesse qui se permet facilement n’importe quoi dans les établissements d’enseignement (avec une certaine impunité), qui passe en classe supérieure et obtient son diplôme sans forcer, et les gilets jaunes qui se permettent tout, sans sanction forte.

    Pour moi la bêtise est en train de prendre le dessus, y compris dans les salles des profs, où trop doutent de l’intérêt des connaissances et se transforment progressivement en animateurs. Le niveau des candidats recrutés n’y est pas étranger.

    • Cela fait un bail que les professeurs ont été transformés en gentils animateurs.

      En revanche, je n’ai jamais douté pour ma part de l’intérêt de la transmission des connaissances, mais bien de la manière dont nous étions censés (ne pas) les transmettre.

      C’est d’ailleurs ce qui m’a valu de redoubler mon année de stagiaire IUFM, pauvre cloche que j’étais qui n’avais pas pigé qu’on ne me demandait pas mon avis mais qu’il fallait juste que je fasse semblant de faire où on me disait de faire…

      Mais là où je vous rejoins, c’est que je constate que nous sommes de plus en plus blasés et démotivés quant à la finalité de notre travail. Peut-être que je vieillis.

  98. Et c’est pas fini … On vient de créer un CAPES d’informatique, qui va recruter tous les informaticiens qui n’auront pas trouvé un bon job avec leur bagage. Ça va donner !

    • Bonne nouvelle, marre d’être prof de maths payé à faire maths et info, sans que la double compétence soit reconnue.
      De toute façon je me barre de cette mascarade en juin.
      Mais je reconnais que certains informaticiens devront apprendre à gérer le jeune pour en tirer quelque chose.

      • Que devraient dire les essevétistes ?

        A la fois experts en babiologies diverses, géologues des phénomènes superficiels et des profondeurs chtoniennes, écologistes glocaux, éthologues multiespèces et, pour certains, cerise sur le gâteau, versés en (paléo)botanique. Il est même probable qu’ils soient compétents dans des domaines qu’ils ignorent totalement…

        Ce n’est quand même pas une raison pour les payer comme une vulgaire Jouanno qui fait dans le pilotage d’autorités tous terrains, chose totalement inaccessible au commun.

        • Le tout petit naturaliste que je suis – ou fus, plutôt- n’a qu’une envie: pouvoir herboriser en paix, loin des hyènes et des chacaux qui peuplent mes classes.
          Et encore…

  99. Le seul moyen de rendre attirantes les études en France …. c’est de les interdire !

    D’ailleurs j’ai bon espoir : si la Charia s’installe il y aura des téméraires pour vouloir s’instruire.

    • Avez-vous écouté Michéa ?

      Ses parents avaient placé Matérialisme et Empirio-criticisme dans l’Enfer,à côté de l’Amant de lady Chatterley;c’est pourquoi Michéa l’a lu à l’âge de 14 ans-ce qui a probablement déterminé sa carrière.

  100. Le 9 janvier 2019 à 12 h 30 min,Gus a dit :

    « C’est normal pour l’élève qui construit sa personnalité, se cherche des modèles et des contre-modèles, et confond parfois tout un tas de choses. Et normalement, ça doit aussi finir par lui passer au bout d’un certain temps.
    En revanche, le prof adulte ne doit pas être dupe de ce genre de simagrées. »

    Le 9 janvier 2019 à 13 h 48 min,Lormier a dit :
    Vous allez avoir des problèmes:vos allusions à Manu et Brigitte sont transparentes.

    Le 9 janvier 2019 à 17 h 14 min,Gus a dit : Mais de quoi parlez-vous???

    Vide supra.
    Emmanuel Macron est tombé amoureux de son professeur de français (et de théâtre).

    Etait-ce une simagrée ?

  101. Amour conjugal;à Gus

    Deux Pigeons s’aimaient d’amour tendre.
    L’un d’eux s’ennuyant au logis…

    Je me souviens d’une conférence de Pierre Clarac* sur La Fontaine, il y a fort longtemps ;combien de fois disait-il,ai-je dû interrompre l’enfant qui récitait pour lui dire que s’il ne marquait pas une pause après « amour tendre »,l’enchaînement des idées devenait incompréhensible.

    Amants, heureux amants…
    Soyez-vous l’un à l’autre un monde toujours beau,
    Toujours divers, toujours nouveau ;

    L’amour conjugal c’est la plus belle forme d’amour (et je serais tenté de dire que c’est le seul amour véritable.)

    Vous êtes marié,je vous en félicite;et je vous félicite davantage de ne pas avoir cédé à votre ravissante pharmacienne; mais ne dites pas que si vous êtes fidèle,c’est par crainte des emmerdements évoqués par le Maître.

    Vous habitez assez près des Vosges;je pense que Madame Gus n’est pas de ces Bovary-Despentes qui rêvent de chevauchées fantastiques en terres exotiques…et qui méprisent les mecs gentils auprès de qui on ne peut avoir qu’une « vie de merde ».

    *Né à la fin du dix-neuvième siècle;il fut un professeur de khâgne très admiré,puis Inspecteur général

    • Il est curieux que Jean de La Fontaine le moins professoral de tous nos auteurs classiques soit aussi le plus aimé du corps enseignant !

    • C’était une boutade, Lormier. Bien sûr que la fidélité ne se résume pas au manque d’occasions ni à la pleutrerie devant les conséquences possibles. Quant à Madame Gus, ah, si vous saviez… Personne ne lui arrive à la cheville.

  102. Flash ball;la caractérisation de cette arme est variable.

    Les autorités (l’exécutif ) la classent comme « non-létale »;certains (dans le monde judiciaire) disent « intermédiaire » et chez les armuriers, on dit  » à létalité atténuée » ;c’est sans doute un argument de vente (il y a d’ailleurs,en ce moment pas mal de promotions).

    Le protocole expérimental filmé ici me semble tout à fait bâclé, bricolé et ne permet pas de se faire une idée des effets d’un tir.

    https://www.youtube.com/watch?v=wcQeBQhWH4I

    • La pauvre…l’alcool n’est déjà plus un remède, au vu de son faciès…Je souffre avec elle…Foutue dans son bahut et mut’ obligatoire.
      Je vous le dit: ce métier est un pourvoyeur ( jupe ou pas) de malades.

  103. Dernier contrepet de l’année (puisque même Lormier s’en contrefout)
    Jouanno nous quitte:
    « Pas de pot, c’est la thèse de Philippe. »

  104. La vrai raison:
    On lui a dit:
    « Il ne s’agit pas que le débat conduise à détricoter ce qui a été fait pour retricoter autre chose »
    Chantal aurait répondu :
     » Je tricote si peu « 

  105. Gus said:
    « Mais là où je vous rejoins, c’est que je constate que nous sommes de plus en plus blasés et démotivés quant à la finalité de notre travail. Peut-être que je vieillis. »

    J’irai plus loin: totalement dégoûté devant la flagrante INUTILITE de notre travail ( en collège).
    Au bord de je ne sais quoi. La rupture?

    • Au début, j’étais un peu dégoûté par les autres « projets » mais j’avoue que maintenant, ça me permet de relâcher un peu la pression. Je suis dans un grand bahut et il y a des choses intéressantes à faire: club musique, théâtre, sections mode (j’ai même défilé l’an dernier déguisé en Cyrano). Depuis quelque temps, on a même un atelier hypnose (pour les étudiants majeurs, je précise.) Ce qui est sûr, c’est que les élèves qui participent à ce genre de projets s’épanouissent bien plus qu’en classe et en retirent quelque chose. Moi je prends ça comme une sorte de divertissement pascalien mais ça n’a évidemment rien à voir avec l’enseignement.

      Enfin bon, on a quand même il y a deux ou trois ans un gamin des cités qui s’est passionné pour le club couture, a remporté les olympiades des métiers et travaille maintenant pour Chanel. Comme disait Héraclite, « Si tu n’attends pas l’inattendu, tu ne le trouveras pas, car il est pénible et difficile à trouver. » (Non, il n’y a pas de contrepèterie, à ma connaissance.)

  106. Je ne me contrefous pas du tout…

    Simplement je sèche la plupart du temps.

    (Pour:il habite à Troyes,j’ai cru superflu de résoudre car,en réduisant,vous aviez rendu la chose quasi-évidente:il a trois bites)

    Annacrouse,quand elle passe, torche tout ça en moins de temps qu’il n’en faut pour dire « Jack Robinson » et j’avoue qu’il m’arrive d’attendre sa solution.

  107. Plus difficile que les contrepets, il y a les anagrammes.
    Par exemple, je recherche une anagramme de politique sous forme de question.

    Aide( pour débuter) :
    Une réponse à la question serait:
    En ce moment, plus personne.

    • Chic, chic, chic, on va pouvoir se triturer encore plus les neurones ( enfin, ce qu il en reste …) ! Ne serait ce point politiques ? D où une solution en 3 mots ?

      • Politique sans s.
        Tant mieux si la difficulté vous ravit; je me demandais si je ne mettais pas la barre trop haut .
        ( pour certains lecteurs)

        •  » je me demandais si je ne mettais pas la barre trop haut ( pour certains lecteurs »…

          Pov’ type !
          Tu ferais mieux de t’occuper de ton propre naufrage.

          • Toquer, troque, roquet, celle-là est à ton niveau, tiens, fume, c’est du belge et n’oublie pas d’avaler la fumée !

  108. ACTUALITÉ ARTISTIQUE

    Je me réjouis que la Justice n’ait pas pris
    au sérieux le « Pendez les Blancs » d’un
    Conrad coloré dont la qualité intellectuelle
    nous fera oublier le Joseph blanc homonyme.
    De même qu’il y aura certainement un jour,
    un artiste blanc qui pondra un délicieux
    « Pendez les Noirs » et qui sera traité de
    même façon par les magistrats.
    Ah ! la vie est pleine de charme diversifié.
    Question grave, à ce propos :
    « Pendre les métis », sera-ce sanctionné
    comme incitation à la haine ou considéré
    comme une oeuvre d’art rappeuse de
    qualité ?

  109. HUMANITE
    Elle est désespérante, l’humanité, en ce moment, et par seulement que dans ce blog.
    Le choix de raison actuel, difficile, entre Zélites Jaunies et Zilets Jaunes le prouve. Il se limite à se mettre soit du côté des vrais bolos populairement nuls, soit du côté des vrais salauds culturellement privilégiés.
    Partout des pourris …

    Bref, le choix est à coup sûr perdant/perdant compte tenu du fait que les Sages actuels qui devraient être écoutés sont aux abonnés absents de la République.

    • « les Sages actuels qui devraient être écoutés sont aux abonnés absents de la République »

      Des noms, des noms ! Le panthéon de roquet nous fera-t-il sourire ?

  110. Les vieilles lunes de Sé(go)lène (suite)

    On aurait tort de ne pas jeter un coup d’œil périodique sur le site officiel de la givrée bipolaire dont le combat pour rester placée est pathétique.

    https://desirs-davenir.eu/

    On y apprend qu’elle marraine (d’Oléron) « une équipe internationale composée de femmes originaires de toute l’Europe et du Moyen-Orient qui a entrepris de se rendre à ski jusqu’au Pôle Nord en avril 2018 pour favoriser un plus grand dialogue et une meilleure compréhension entre les femmes des cultures occidentales et arabes. »

    Mieux, elle tente un relookage * de son mouvement de toufrisquettes avec un « désirs d’avenir pour la planète » où elle a naturellement trouvé d’autres nazes comme papy Hub ou doc Polémiko pour animer la « Sego Foufoundation », fourre-tout chargé de promouvoir sa hasbeenette partout dans les media pour-si-des-fois-qu’on-ne-sait-jamais.

    * un abcès de fixation qu’elle a déjà utilisé pour évincer la mère de Térébentine, reconvertie maintenant chez oxfemmes, dans le cœur bêlant des écolos français.

    • Sacré festival !

      N’étant pas lecteur acidu* de la presse féminine,j’ai eu un peu de mal à identifier la « mère de Térébentine », Cécile Duflot.

      Récemment le Maître nous a montré un extrait des Trois Petits cochons;le loup finit par tomber dans un chaudron où de la térébenthine (en anglais turpentine) a été ajoutée à l’eau bouillante…

      Pourquoi ?

      Ce solvant (d’origine naturelle:résine de certains pins) est un dangereux irritant pour la peau et les yeux.C’est pourquoi le loup a si mal aux fesses.

      Turpitudes de la mère de Térébentine ?

      Oxfemmes (OxFAM Oxford Committee for FAMine Relief)

      Le dugonguien, on le sait désagglutine et recombine,en jouant sur plusieurs langues;si l’on s’avise qu’Oxford ,étymologiquement, signifie « gué aux boeufs » et si,prolongeant la divagation, on songe au traitement que dobo et consorts font subir aux taureaux…

      Manipuler la langue,c’est s’aventurer au pays du nonsense.
      * cf Bruckner et Finkielkraut

    • Ce dialogue interculturel, fourre-tout, devrait finir en un beau story-telling pour les masse-media :
      Le grand-méchant Loup (des steppes arctiques) et les trois petites cochonnes.
      Vu, revu et peu original !

    • Il me semble que votre diagnostic sur cette quiche Lorraine de Marie-Ségolène ne cadre avec le tableau clinique d’un trouble bipolaire.
      La quiche Lorraine de Charmes (88) appartient plutôt à la grande famille des border-lines, ou personnalités-limites.

      Question subsidiaire :
      Existe-t-il un équivalent en bon Français pour hasbeenette, qui lui convient à merveille ?
      L’intervention du Maitre semble plus que jamais nécessaire !

      • Le dugonguien s’apprend « en immersion ».

        Vous êtes embarqué…

        De plus c’est une langue qui évolue rapidement.

  111. Sélénium (suite)
    Ça me rappelle une copine à qui un soir d’été de pleine lune j’essayais de chanter pour la séduire, une ode à la Lune commençant par ces mots:
     » Ah Phœbé ma Titanide, Phœbé, Phœbé… ».
    quand la gueuze m’interrompit ainsi:
    « Bêêê… »

      • J’en eu un qui m’apprenait à prendre possession d’une tire de façon artisanale et pas légale.

        • À Vénissieux dans les année 2000, l’un d’entre-eux, en Term STI, venait en classe avec un énorme sac de voyage mais n’avait jamais ni stylo ni cahier.
          Comme je m’en étonnais, sous promesse de discrétion et d’un prix avantageux il m’a montré une collec impressionnante d’autoradios.

          Au collège, j’entretins d’excellentes relations avec l’une d’entre-elles très futée et aussi paresseuse que les poux qui courraient sur sa tête.
          Alors que je lui demandait pourquoi elle n’avait à nouveau pas son matériel de géométrie, elle me répondit que son frère lui avait pris.
          Il m’est sorti de la bouche (sans que je mesure la portée psychodramatique que ça aurait pu prendre dans le contexte de bienveillante ambiante) un laconique : « Tous des voleurs ! ».
          La gosse m’a regardé moins d’une seconde, interloquée, et on a pris un fou-rire inextinguible sous le regard ébahi des autres élèves qui n’en pouvaient mais.

          La même me dit : « Vous êtes mon prof préféré. Au moins, vous, n’essayez pas de m’apprendre quoi que ce soit ! ».
          J’ai pris cette remarque pour un grand compliment.

          (à nouveau : au sujet de mon immense noirceur d’âme qui révolte tant de bonnes âmes en SdP)

          En règle générale, j’ai entretenu des relations assez cordiales avec les élèves gitans.
          À croire qu’ils ne me suspectent d’avoir un peu de sang commun ?

    • 13 ans donc impunité absolue.
      Il va connaître, si ce n’est déjà fait, la sainte Trinité de la justice des mineurs à la française: le juge-bisounours, l’éducateur-copain de la PJJ et l’assistante sociale maternelle.
      Tous seront éperdus de compassion à son égard.
      Il est libre de recommencer à broyer des usagers de la route autant de fois qu’il souhaitera s’amuser.

    • Vu. Passera pas, pour les raisons habituelles.
      PS: les excuses toutes faites type « pauvre cosette mère de quatre mômes », non merci: fut un temps où les gosses étaient éduqués et non smartphonés.
      Les vacances au bled ne posent, en général, aucun soucis.

      • Ce n’est pas Dobo qui me contredira ! Il faut couper les bourses … une bonne castration y a que ça de vrai !

        • Dobolino dit n’avoir jamais vu de chiens viverrins (les Japonais les appellent tanuki);on en voit en Suisse;ils ne sont pas (encore?) arrivés dans la Drôme.

          L’agile coupeuse de couilles aurait sans doute besoin de tout son talent pour en châtrer un.

          Leur scrotum est très résistant;il a servi à fabriquer des bourses et aussi d’accessoire pour la fabrication des feuilles d’or..

          The common Japanese word for testicles is kintama (金玉), which translates literally as “golden” (金; kin) + “balls” (玉; tama). In Japan, large testicles … are a symbol of wealth and prosperity, not sexual prowess.
          Owaka Shigeo traced the origins of tanukis’ magical scrotums in his book about Japanese metal working, Hagane no Chishiki (鋼の知識; Knowledge about Steel). He claims the myths began from goldsmiths and metalworkers in Kanazawa prefecture. In order to turn malleable gold into delicate gold leaf, they would wrap the gold in animal skin and pound it into thin sheets. They discovered that a certain part of a certain animal was the best for the business.

          https://hyakumonogatari.com/2013/08/30/tanuki-no-kintama-tanukis-giant-balls/

    • La coupure des allocs ne suffit pas.
      Il faut demander aux parents défaillants de rembourser les dégâts commis par leur progéniture.

      • Comme l’écrivait Desproges, de défection parentale à défécation parentale, il n’y a qu’un « A! » de résignation.

  112. Yves Cochet propose de stériliser les femmes françaises et européennes pour qu’elles n’aient plus d’enfants – et afin de laisser place à la marmaille africaine.

    • Finalement de Mengele à Cochet il n’y avait pas si loin que cela ! L’écologie y a que ça de vrai …

  113. Je propose que les Français mettent tous le même mot dans les cahiers de doléances ouverts dans les 36000 mairies françaises – le mot de Cambronne !

    • Je propose qu’on tire au flash-ball sur les bourses de Zorglub histoire de voir à quoi il rêvera ensuite …

  114. La réalité c’est qu’on n’a jamais vu un taureau tirant une charrue … des boeufs oui !

    Une bonne fois pour toutes je ne peux être ni coco, ni nazillon, ni trotsko, ni écolo ni rien de toute cette soupe idéologique occidentale car je suis un archi-conservateur !

    • Tenez-le vous pour dit messieurs les progressistes de l’éducation nationale ! Je ne veux rien avoir à faire avec vos vanités progressistes !

  115. Une petite leçon d’histoire de France – toute bête et toute simple – mais que vous n’entendrez jamais dans aucun cours de l’éducation nationale.

    – Qu’est-ce que la France ?
    – Je ne sais pas – je m’en fais souvent une idée confuse – mais je sais que la France existait avant d’avoir des constitutions.

    • En quelque sorte la réponse est l’illustration d’une réflexion proverbiale : l’esprit précède la lettre.

  116. La mère,la mère toujours recommencée.

    « Quand Sarkozy réclame la police dans l’école, ou Royal l’armée dans les quartiers, ça n’est pas une figure virile de la loi qu’ils introduisent chez les enfants, mais la prolongation du pouvoir absolu de la mère.
    Nous régressions vers des stades d’organisation collective infantilisant l’individu. »

    Virginie Despentes. King Kong théorie.

    • Le stade anal ? Touche mon caca, touche mon pipi, oui c’est de la politique pré-freudienne !

        • Vous savez que ma mère qui était née en 1920 regrettait de n’être pas née avec des couilles ? Car elle disait que les hommes avaient tout le plaisir sans en avoir les ennuis ? Elle serait d’ailleurs rentrée dans l’armée si elle avait été du sexe fort … disait-elle.
          Autres temps autres mœurs !

  117. L’anagramme du soir:

    Le prix du baril semble à nouveau orienté à la hausse; de plus en plus inquiets,
    « ils lisent la jauge »
    L’anagramme (constitué de trois mots) porte sur la partie entre guillemets.

    • Si c’était que de moi, j’te leur envoyerai les chars …
      Paske moi j’ai fait l’armée dans un RCC et on n’était pas des tafioles …

      Authentique !
      Bon, ça n’a duré que le temps de m’envoyer à Percy afin que je puisse reprendre paisiblement l’ENS, et jamais personne ne s’y est ému de me réformé « inapte à tout emploi même en cas de guerre » (contrairement à une légende bien établie).

      Tiens une question me saute à l’esprit :
      Quels furent les faits d’arme de Driout au service de sa patrie ?
      Ont-ils été à la hauteur de ceux de ses illustres ancêtres dont il ne nous parle plus guère (guerre ?) ces derniers temps ?

      • Ah les grenadiers voltigeurs qui giclent des Véhicules de Transport de Troupes en hurlant et en défouraillant sur tout ce qui bouge devant !

  118. 1 Citation à l’ordre des emmerdeurs de la nation.

    « A rendu de grands services sur Bonnet d’âne en remontant les bretelles à tous les défaitistes de la pensée. Dans un moment où l’éducation nationale sombrait corps et âme a su par sa bravoure et son exemple montrer que la pensée pouvait avoir raison des à-peu-près des pédagogues et affiliés ».

    PPC le chef de corps J.P Brighelli.

  119. Y’a la poissonnière de Neully à la télé, ça faisait longtemps.
    Tombe bien j’avais préparé une (excellente) brandade de morue.

  120. C’est terriblement injuste mais le monde est ainsi fait et on fait plus souvent des haies d’honneur à des gens qui dépensent facilement l’argent des autres qu’à des gens qui gagnent difficilement le leur à la sueur de leur front !
    Par exemple mon pauvre Zorglub la Reine d’Angleterre s’est juste donnée la peine de naître et est acclamée dès qu’elle apparaît au balcon de Buckingham Palace alors que malgré tous vos mérites personne n’aura l’idée de vous acclamer !
    Si ce monde vous est si insupportable soit vous tuez la Reine soit vous vous crevez les yeux comme Oedipe !

  121. Autre injustice : il subsiste 4 compagnons de la Libération décorés de la main de De Gaulle homme politique réputé pour sa probité ; ce sont 4 fils de bourgeois et 4 membres de la France libre. Très peu de résistants de l’intérieur – les FFI – ont reçu cette médaille et évidemment très peu de paysans et d’ouvriers qui formaient le gros de la Résistance puisque sociologiquement ils étaient la majorité du peuple français.
    De Gaulle était un militaire et un bourgeois qui se reconnaissait d’abord dans les gens de son milieu … on pourrait en dire autant de Winston Churchill aristocrate né à Blenheim Palace et descendant des ducs de Marlborough – pas vraiment un Anglais de la classe moyenne.

    Le monde fourmille d’injustices en tous genres !

  122. Les partisans de l’ordre établi,de la raison d’Etat et du mensonge d’Etat vont réagir !

    « La police nationale est instrumentalisée…Ce gouvernement utilise la police nationale pour essayer de maintenir son cap politique …création d’un fichier des opposants politiques… »

    Michel Thooris France police policiers en colère

    voir après 4mn

    https://www.youtube.com/watch?v=Zup1BzvKmcU

    • affligeant ! dire qu’en 2015 vous étiez Charlie, et que comme des millions de Français, aviez de l reconnaissance pour les flics !

  123. de plus en plus inquiets, « ils lisent la jauge »
    Je répète :
    de plus en plus inquiets, « ils lisent la jauge »

    • Pff… »les gilets jaunes » !
      Mais, je te rassure, cette anagramme est très connue. Ce crétin d’abcmaths l’a piquée sans le dire chez un écrivain qui vient de sortir un livre d’anagrammes.

      • Je n’ai jamais prétendu être l’auteur de cette anagramme.Tout le monde s’inspire des autres.
        J’en connais même un, ici-même, qui a écrit une « fiche de lecture » sur le dernier Goncourt en copiant sur le net une épigraphe pas exactement conforme à celle qui figure dans le livre de Nicolas Mathieu.
        Etonnant, non ?

      • Pff… Pas d accord; gilets jaunes est le premier terme auquel j ai pensé, mais vous faites quoi des 4 lettres restantes (illa)? Elles se transforment en « les » et la dernière passe à la trappe ?

  124. En général, j’aime bien lire Jean-Luc Pourquet dans « Le Canard » mais récemment j’y ai lu un mauvais papier signé de lui sur « Sérotonine » qui m’a passablement énervé. Pourquet est un critique littéraire honnête et cette authenticité le préserve de la niaiserie de mauvais goût, alors il a quand même concédé à Houellebecq une vision assez juste de la fin de la paysannerie laitière, étranglée par la politique européenne mortifère de la réduction des quotas pour cause de surproduction. À l’heure des Gilets Jaunes, c’était bien le moins de lui reconnaitre cette prophétie car à ma connaissance, personne dans la presse mainstream n’avait vu venir ce mouvement social. C’est déjà ça et pour le Volatile écolo, c’était un hommage bien « suffisant ».
    Bref ! Pas vraiment un mauvais papier…mais un papier mal orienté.
    C’est pénible d’avoir à supporter toujours ces mêmes poncifs chez les tenants des « anti-houellebecq » primaires, secondaires et même viscéraux et à coup sûr, jaloux de son succès.
    Au lieu de se taire sur « Sérotonine » (puisque compte tenu des tirages habituels de MH, pour ces critiques la messe était dite), ou bien alors de chercher à nous faire découvrir un phénomène de foire alternatif, si la critique littéraire entendait rester l’éveilleuse des consciences dans la place qui lui a été assignée elle aura décidément raté là, une bonne occasion de se racheter.
    Quelles âneries ne faut-il pas lire dans la presse depuis des jours et des jours, avec la ferme de ses animaux moutonniers : misogynie, homophobie, racisme, perversion machiste, narcissisme, aucun « style » (la suprême attaque). En vérité, c’est chez ces critiques qu’il ne faut pas gratter loin pour voir affleurer le racisme de l’intelligence germanopratine, et j’en passe de ces tartarinades obligées par lesquelles il faut en passer pour stigmatiser le grimaceux aux doigts jaunis.
    Car parlons-en du style houellebecquien. Ce qui a provoqué chez nous tous une surprise et une rupture dans le « ton » Houellebecq lorsqu’il apparut dans ma vie de lecteur, c’est qu’il a supprimé tout effet littéraire visible, ces effets de plume, cette joliesse séductrice à laquelle le roman français « modèle courant » reste attaché. Prenant le ton de celui qui raconte, en journaliste, un fait divers, Houellebecq ajoute le froid raisonnement logique du sociologue qui
    enregistre; il choisit l’autorité du constat, comme un témoin ordinaire devant un accident banal , avec une platitude savamment biaisée par un discret humour froid, blanc. Le constat sociologique est terrible, mais aucun lyrisme de l’indignation chez lui, aucune compassion visible, aucun affect, mais, comme chez Simenon, cette écriture « qui ne se voit pas » dans son minimalisme.
    Le raisonnement neutre est une arme terrible, car c’est une démonstration clinique, logique, imparable, comme dans cet extrait des « Particules élémentaires » que je ne résiste pas de reproduire ici:
    « Les femmes qui avaient eu vingt ans aux alentours des années 68 se trouvèrent la quarantaine venue, dans une fâcheuse situation. Généralement divorcées, elles ne pouvaient guère compter sur cette conjugalité –chaleureuse ou abjecte- dont elles avaient tout fait pour accélérer la disparition.(..) Enfin, le culte du corps qu’elles avaient puissamment contribué à constituer ne pouvait, à mesure de l’affaissement de leurs chairs, que les mener à prouver pour elles-mêmes un dégoût de plus en plus vif- dégoût d’ailleurs analogue à celui qu’elles pouvaient lire dans le regard d’autrui .»
    Magnifique !
    Et « Serotonine », c’est bien du Houellebecq, et en même temps c’est quelque chose de très nouveau…une écriture raffinée, presque précieuse puis froide et clinique. De longues phrases musicales qui agissent comme un objet hypnotique et le réveil..brutal ! MH écrit en peintre. Ce qu’il décrit a parfois la virtuosité d’un tableau de François Boucher : écarter la gravité par quelques touches de frivolité. Bien sûr Florent-Claude Labrouste n’est pas Renaud et Yuzu n’est pas Armide, ni Vénus. Mais ce Houellebecq libertin peint aussi avec volupté le monde qu’il traverse et cela sans se départir de l’outrage aux bonnes mœurs par cette obsession répétitive des culs, chattes, bites et autres plaisirs récurrents d’écriture.
    Mais le fond du roman est triste, mélancolique dans ses cent premières pages. Cette idée de disparaître sans laisser de traces m’a rappelé « Villa Amalia » de Pascal Quignard quand Ann Hidden, désabusée, vide son appartement et disparaît.
    Voilà un personnage borderline « entre le vide et la vie », sans intention de suicide. Le « treizième » sera le lieu où philosopher tranquillement entre sa bouteille de calvados et ses cigarettes (hôtel fumeurs acceptés). Ce 13e, il le décrit avec une précision déroutante comme tous ses itinéraires. Il regarde tout, note tout comme si ça le reposait de penser car il pense tout le temps.
    Houellebecq bat le guide du routard à plate couture dans la description de la rue Ste-Rosalie, qui débouche sur la rue Abel-Hovelacque, dans le 14e ou le 13e, je sais plus trop. Itou pour Senlis, Coutance, Falaise, le Nez de Jobourg, Niort,…finirions par en avoir le tournis. Et la description émerveillée du splendide centre Leclerc de Caen et du Carrefour Market de Carentan, sublime forcément sublime. « J’ai l’impression que vous êtes en train de mourir de chagrin » lui dit le docteur Azone page 316. Et là, on éclate en sanglots à sa place, car lui, Florent-Claude en fut totalement incapable, incapable de donner un sens à cette impression.
    Une autre phrase cueillie page 97 : « […] les qualités intellectuelles n’ont guère d’importance dans une relation amicale, encore moins évidemment dans une relation amoureuse, elles ont peu de poids par rapport à la bonté du cœur[…] »
    Car « Serotonine » est un roman d’amour !

    À un autre stade du roman (p.180) le narrateur, Florent-Claude, est encore enlisé dans son propre désenchantement. Après s’être laissé ballotter par les rencontres hasardeuses de la vie, la fuite vers le « treizième » avec cigarettes et alcool ne lui ouvre dans son monde égoïste qu’une longue rumination sur ses échecs sentimentaux antérieurs, en particulier Camille. Il se retrouve seul et n’aime pas cette solitude qui le ronge. Il plonge dans une dépression terrible où même se lever, se laver, se nourrir lui paraissent actes impossibles. Ce médicament « Captorix » va lui permettre une sorte de fragile sortie du tunnel.
    Dans ce marasme revient chez MH son questionnement sur l’existence de Dieu (qui a traversé ses romans précédents : les Particules élémentaires, la Carte et le Territoire et son éventuelle conversion au christianisme, livres traversés aussi par son refus de Dieu, cette béquille.) Il décrit alors un monde où Dieu est absent, vide, où aucune croyance ou espérance ne sont offertes. Là, se place ce paragraphe.

    « Sérotonine » n’est pas un roman à thèse mais une fiction à l’ironie grinçante, traversée par des pages très belles sur l’amour, le sens de la vie, la transcendance où l’on pense alors plus à l’essai, au journal intime qu’au roman.

    Ses contempteurs pâmés des valeurs littéraires sûres auront beau toujours proclamer et invoquer l’interdiction de mélanger le populo d’avec le savant, la nécessité profonde d’une nouvelle vision romanesque du monde post moderne éloignée de la complaisance crue de la description clinique de sa bassesse ou médiocrité natives, ils auront beau ne rien comprendre à la description du monde telle qu’on doit la représenter aujourd’hui, la lire, la comprendre, la décrypter et surtout la décrire telle qu’elle est, ils lui cracheront toujours à la gueule et riront jaune, ou bien alors ils crieront au génie comme la meute moyenne, mais sans savoir exactement pourquoi le génie devra toujours se gaver petits fours.
    Ils n’auront pas su se laisser pénétrer et hurler de rire à l’humour ravageur déclenché par les réactions du quadra dépressionnaire totalement débandé de l’armée des braves, de cet « homme pluriel » plongé dans une super phase d’aliénation, homme sans grandes qualités toujours porté à croire que la bite de son cerveau qui ne peut plus ni pleurer ni jouir des femmes ni de dieu, serait pourtant encore capable d’être-au-monde résonant, ici et maintenant, avec ses multiples velléités… De quoi donc ?…
    D’aller se faire foutre en taule pour n’avoir plus rien à maîtriser ?
    D’aller foutre sur la gueule d’un pédophile allemand tout en jetant un œil sur l’absence de pilosité de la gamine pour se donner en justicier d’une bonne cause ?
    D’aller comprendre sans succès un vieux copain plaqué par sa meuf, un paysan gentleman-farmer déclassé passant à l’action désespérée à cause de la diminution des quotas laitiers européens sur le rond-point ?
    D’aller revisiter ses vieux, ceux-là mêmes qui l’affublèrent d’un double prénom stupide, Florent-Claude, mais qui surent pourtant se suicider proprement comme le firent André et Dorine ?
    Qui nous parlera au juste du prix de la nostalgie et du respect de la vie affleurant partout derrière la crudité jubilatoire et triste du texte ?
    Qui nous parlera de la peur et de la déréliction, et de l’immense pudeur du personnage romancier accomplissant ce monstrueux effort de s’accrocher pour la voir, la décrire et la ressentir chez les autres, au point de nous donner à saigner à leur place, tant la puissance d’évocation de leur émotion coupe le souffle, parfois ?
    Qui nous dira mieux qu’un MH normand ce que nous soufflera encore le mufle chaud des vaches comme le cri terrifié des poules industrielles ?
    Qui nous dira avoir ressenti, sans honte, l’immense détresse humaine tapie sous la pose mordante du cynisme et l’ironie sardonique du personnage (une vengeance de n’avoir pas su sentir ce que représentait l’amour éprouvé par une femme asiatique insoucieuse du bonheur du mâle, après avoir essayé d’en inventorier la différence, sur le ton sentencieusement ridicule d’une phrase volontairement bancale, comme des pneus mal gonflés).
    Qui nous dira avoir ressenti cette nostalgie insondable de n’avoir pas su faire, pas su retenir, pas su aimer, à cause de n’avoir jamais su suffisamment s’aimer soi-même ? De n’avoir pas suffisamment cru en soi ?
    Qui nous citera un autre exemple littéraire d’une conscience à ce point suraiguë des déterminismes sociaux vouant les êtres au malheur sans qu’on puisse les aider à changer quoi que ce soit à leur malheur ?
    MH nous parle de nos expériences existentielles quotidiennes de transfuges pas finis, dans un monde inaccessible qu’une invincible pulsion de vie queutarde nous pousse à vouloir comprendre et à maîtriser.
    Si vous ne sentez rien de tout cela en vous, alors passez votre chemin, mais de grâce ! ne jaspinez pas sur ce roman que vous n’auriez pas encore lu… Mais comme Nietzsche, poussé dans ses derniers retranchements finit par en pleurer, et Schopenhauer par en éclater de rire, nous-même, lecteur ébloui par « Sérotonine », ai-je également éprouvé le besoin d’en rire douloureusement. De me vider de ce trop-plein d’émotion maladroite, avant d’aller une fois encore tirer un coup asiatique et jeter un dernier œil à BFM-TV ou à ONPC.

    Bon, Jean-Paul, je sais que je me suis un peu trop étalé et que j’ai pris un peu mes aises mais comme c’est mon dernier post sur BdÂ, j’ai tous les droits.
    Parce que les Lormier ou les abc-ès et consorts, perso je peux plus, c’est au-dessus de mes forces ! Avec ces deux couillons auto-satisfaits, ce blog s’enfonce dangereusement vers un club de Scrabble ou de « chiffres et des lettres » du troisième âge dans une débilité en spirale dont je ne sais vraiment pas comment vous allez la gérer.
    Sincèrement, je compatis…

    • Merci beaucoup! Beau travail de vraie critique littéraire — en rendre compte sans rien raconter.
      Je vais aller y voir…

    • ouais, « rendre compte sans rien raconter » c’est exactement ce qui me fatigue, d’avoir à m’avaler le long commentaire, pour ne rein apprendre sur le contenu du bouquin, mais vraiment rien, pas un p.tain d’indice ! faudrait songer à arrêter la coke ! 🙂

    • attention, il ne faut pas confondre non plus vol de flamant rose et trip de hollandais volant.

    • Si vous tapez « aller à niort » avec ou sans guillemets anglais ou français sur glouglou, vous obtiendrez d’abord les multiples voies pour atteindre cette ville moche, pleine de morgues et d’assurance.

      C’est à ce genre de basculement qu’on mesure la dégradation entropique du système de signes qui devraient faire sens commun pour tout un chacun.

      • Variante : est-il normal qu’on nous dise comment aller à Niort alors qu’on n’en a rien à battre ?

    • Comme dans une cour de récréation, c’est celui qui dit, qui est.
      La Ségo au gros ego ose déclarer :
      Sur France inter ce matin, elle a accusé ceux qui ont « fait passer les ego avant le rassemblement ».
      Est-ce qu’un bon Samaritain pourrait indiquer à Sego un bon thérapeute, même sil la personnalité borderline est un cas difficile à traiter ?

      • Elle est irrécupérable ! c’est de naissance, son nom et sa naissance lui imposent un destin supérieur … y’a que l’euthanasie active pour nous en débarrasser 😉

  125. Bataille des cagno(gno)ttes
    On ouvre une cagno(gno)tte au profit des policiers et gendarmes blessés;cela part d’un bon sentiment.
    Mais ce geste signifie-t-il que l’Etat n’accorde pas aux fonctionnaires de police la protection,les soins et réparations qui leur sont dus ?

  126. Bataille des cagno(gno)ttes

    Le directeur général de la police nationale a dû sentir que cette histoire de cagno(gno)tte risquait de mettre en lumière l’abandon par l’Etat de ses fonctionnaires.

    « La police nationale n’a pas besoin de cagnotte », a déclaré le directeur général de la police nationale (DGPN), Eric Morvan sur France Inter. « Cette fracture (…) qui se manifeste à coups de cagnottes peut à certains égards friser l’indécence. S’il y a de la générosité dans ce pays, manifestons-là à la recherche médicale ou à l’enfance en danger mais les policiers n’ont pas besoin de cagnotte », a expliqué Eric Morvan. »

    https://www.europe1.fr/societe/gilets-jaunes-les-policiers-nont-pas-besoin-de-cagnotte-selon-leur-patron-eric-morvan-3836651

    • Eric Morvan n’est pas idiot.

      Cependant même les gens intelligents se tirent parfois une balle dans le pied.

      Interrogé sur les lanceurs de balles,il les juge nécessaires (contrairement à Jacques Toubon,défenseur des droits) et précise qu’à la différence des anciens flashballs, ils sont munis de systèmes de visée,qui rendent précis les tirs.

      Par conséquent les yeux crevés qu’on déplore sont bien le résultat de tirs ciblés vers le visage.

  127. Une cagnotte pour Ségolène quand même ! Les ours blancs – mâles méchants – ont fait de l’obstruction …

  128. Point de vue d’un lecteur lambda, normalement constitué – à l’aune des 70/80’s- : les pointilleuses et technoabsconces analyses des profs de lettres donneraient presqu’envie d’être anal phabête.
    Trop à fond dans la dissection, on ne voit plus l’être.
    Rendez-nous nos cadavres.

  129. La France est atteinte de récurrence morbide … qu’on appelle aussi « politiquement correct » !

  130. Balzac a dressé le constat de décès de la société d’ordre – les trois ordres – catholique, monarchiste, provinciale … Houellebecq relève le gant et cherche à dresser le constat de décès de l’état républicain national et pseudo-démocratique.
    Ce qu’on appelait le roman national dont il prend le contre-pied en un anti-roman national.

    • Ceci n’exclut pas des relents sentimentalistes comme des reliques dépassées et déphasées des anciens temps !

    • « Balzac a dressé le constat de décès de la société d’ordre – les trois ordres – catholique, monarchiste, provinciale … »

      Etait-ce l’intention l’ambition de Balzac ?

      Balzac,royaliste,catholique voyait-il son oeuvre comme autre chose qu’une célébration de l’ordre ancien ?

      Selon Zola,l’immense réussite de La Comédie Humaine,c’est l’échec de son auteur.

      « …il n’est pas un grand esprit qui n’ait obéi au large mouvement démocratique… »
      La Tribune 30 mai 1869
      « Malgré son catholicisme et son royalisme il [Balzac] a habillé de telle sorte les gentilshommes et les bourgeois qu’il les a tués d’un coup sous le ridicule et l’indignation. »
      Le Rappel 13 mai 1870

      PS Si vous trouvez le texte intégral,donnez moi le lien ,svp

  131. Je ne sais pas si Jean-Paul Brighelli qui adore Alexandre Dumas – père – connaît « Le Chevalier de Sainte-Hermine » son dernier roman ; c’est Claude Schopp qui l’a publié en volume alors qu’il était resté enfoui dans une gazette de l’époque. En quelque sorte Dumas reprend le flambeau de Balzac, le chevalier est issu d’une noble famille décimée par la Révolution, il rejoint les compagnons de Jéhu et Cadoudal y sacrifiant son amour pour la belle Claire. Arrêté au temple il devra sa survie à Fouché et Hector puisque tel est son nom – très Grec – devra servir dans les armées de Napoléon.
    C’est romanesque à souhait mais sans l’amertume de Balzac.

    • Misérable nain,
      Tu confonds l’amertume et le tragique chez Balzac.
      Et Balzac est bien moins cruel que Maupassant.
      C’est la réalité qui est tragique, et pas le pinceau de l’artiste.
      Si tu déprimes, tu peux toujours lire la collection Harlequin, petit Bisounours !

      • Le tragique peut laisser un goût amer … ne restons pas toujours chez les petits bourgeois cher ami et néanmoins confrère en néant !

      • Balzac ne fut qu’un stakhanoviste doué. Il nous les broute avec ses descriptions à la con, pondues à coups de café aux petites heures de la nuit pour faire nombre de pages.

          • Quand tout va de mal en pis parlez de Dumas à Brighelli ça lui remonte le moral encore mieux que du café à forte dose !

            P.S Bon jus de chaussette à vous aussi Sisyphe !

  132. DES CHIFFRES, DES LETTRES..ET DES BAFFES
    Évidemment, c’est pas l’envie qui me manque de revenir commenter sur Bd pour jouer avec les copains. Je pourrais jouer à « DES GIFLES ET DES LETTRES » avec Lormier et à  » TON COMPTE EST BON » avec abcmaths…
    Hurkhurkhurk !

    • Espèce d’ectoplasme prétentieux,
      Vous nous jouez l’esprit supérieur, sans aucun argument probant sur votre prétendue supériorité, et nous faisant le dégouté.
      Si la soupe ne vous plait pas, quittez l’auberge, une bonne fois pour toutes.
      Si un assistant peut s’opposer à cette vérité, qu’il le dise ici et maintenant, ou qu’il se taise à jamais.

  133. Le fantôme d’Hervé écrit :
     » Car parlons-en du style houellebecquien. Ce qui a provoqué chez nous tous une surprise et une rupture dans le « ton » Houellebecq lorsqu’il apparut dans ma vie de lecteur, c’est qu’il a supprimé tout effet littéraire visible, ces effets de plume, cette joliesse séductrice à laquelle le roman français « modèle courant » reste attaché. Prenant le ton de celui qui raconte, en journaliste, un fait divers, Houellebecq ajoute le froid raisonnement logique du sociologue qui
    enregistre »

    Je me permets de rajouter mon pauvre grain de sel.
    Quand j’ai découvert Houellebecq, je me suis immédiatement retrouvée en prépa véto/école du Ministère de l’Agriculture. La prose de Houellebecq est celle d’une prépa agro ou véto qui rédige une bonne dissert de bio (animale ou végétale, peu importe). Son style est cohérent avec sa formation universitaire. J’y suis comme un poisson dans l’eau et ce froid raisonnement n’est pas raisonnement de sociologue, comme le croit Hervé, mais de biologiste. Il l’a pioché dans les Boué et Chanton ! Nos professeurs de biologie étaient interchangeables et immuables.

    • Houellebecq est plus biologiste/ zoologiste/ botaniste années 1970/80 que sociologue.
      NB : rien à voir avec les babiologues dont parle parfois Dugong avec amertume.

  134. Je lis tous les romans de Houellebecq, les uns après les autres, toujours avec le même plaisir et la même nostalgie du temps passé, mais je mets un point d’honneur à ne les lire qu’une fois la pression médiatique retombée, quand ils sortent en livre de poche;
    Houellebecq, c’est un peu pour moi le temps retrouvé.
    Je lirai donc Sérotonine dans deux ans environ.

    • D’ici là, outre la « pression médiatique », les effets de la substance seront-ils retombés aussi ? A vrai dire, Ouestlebec a peut-être ouvert une voie génératrice de littérature moléculaire (avec des titres accrocheurs comme « Lévothyrox » ou « Plasmodium ») qui succédera aux formes extrêmes de littérature naturaliste (genre « l’érotifère » *)

      A moyen terme, on peut imaginer que des singes savants, mus par I.A., parviennent à chier du Ouestlebec en temps fini à partir de quelques mots-clés accouchés par le service marketing des maisons d’édaddiction.

      * voir par exemple http://jpgeslin.free.fr/Rotiferes%20JP%20GESLIN.pdf

  135. Le 11 janvier 2019 à 20 h 11 min,Jean Paul Brighelli a dit :Essayez ça :
    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k215334g/f1.image

    Merci, Maestro, pour cette référence.
    A la page 71 de l’étude sur Balzac on trouve des considérations sur l’échec/réussite de Balzac qui rejoignent celles présentes dans des articles de journaux qu’il a signés par ailleurs.

    Pour tout dire, cette histoire remonte (pour Lormier) à un cours de philosophie;le professeur (fort hégélien) avait fait référence à Balzac/Zola pour analyser le concept d’échec.

    Le hasard a fait que je tombe,il y a quelques années sur un article,certainement pas de Zola,où la même idée était développée.(et bien sûr,impossible de retrouver cet article.)

    Je ne crois pas que Zola ait été aussi philosophe que mon professeur.

    Ce que semble dire Zola,c’est qu’un génie tel que Balzac ne peut pas (quoi qu’il veuille) écrire une œuvre réactionnaire;si l’on est hégélien,alors on traduit: le génie va toujours dans le sens de l’histoire.

  136.  » Crayave tes moulènes. »

    Des Gitans menacent Macron;Luc Ferry va-t-il préconiser le gazage des Gitans ?

    • Ils ne savent pas trop le sens du mot éborgné, qu’ils confondent avec œil au beurre noir, truc assez banal en cas de rixe, dont on se faisait en général plus gloire que plainte du temps de La Guerre des boutons

  137. Lu dans le Fogari qui se la joue façon beinfâmetv à propos de l’explosion dans une boulangerie à Paris :

    « Le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, est sur place. Il se rend vers la boulangerie. Un hélicoptère survole la zone, constate notre journaliste présente sur place »

    La notion de « sur place » est ici à la fois statique et dynamique : le sinistre à la baguette et le journaliste enfariné sont sur place et en même temps s’y dirigent. Remarquez en passant que l’hélicoptère est le premier immobile mu par essence dont Aristote a manqué pour exprimer complètement sa pensée qualitative.

    Trop fort.

    • Il suffit que Macron reçoive les boulangers pour tâter la grosse galette et tout explose dans les fours à gaz !
      Le Reichsführer va encore nous faire une colère …

    • Votre remarque sur Aristote interpelle, mais on n’y comprend rien.
      Vous pourriez expliquer pour les ignorants, qui n’ont pas votre culture
      Merci d’avance

      • Je vus aurais bien répondu, mais je ne retrouve pas la référence à Aristote dans les écrits du sieur Dugong…

  138. Humour grinçant, et irrévérencieux, suite de notre série à succès, « la plaie , le couteau etc … »
    « Les Gitans menacent », pendant ce temps là, les gitons, eux, se font offrir des vacances à Venise. Une sorte d’obole déguisée, masquée en quelques sorte.
    ♪♫ Obole, obole masquée ohé-ohé ♪♫ 😉

  139. Idem pour les repas de famille, baptêmes, mariages, enterrements, couples avachis sur leur banquette devant le poste de télévision grignotant des cochonneries, ne communicant plus du tout et jouant avec leurs tablettes, à pleurer!

  140. MERCI POUR CET ARTICLE SUR LES AUTISTES AU PORTABLE . C’EST EN EFFET INFERNAL . MERCI POUR CETTE EVOCATION DE VENISE … QUI ME FAIT DU BIEN .
    JE VAIS Y RETOURNER TRES VITE CETTE VILLE ME MANQUE TROP

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