Que Philippe, sympathisant socialiste, soit remercié de m’avoir indiqué, sur un réseau social détesté par Jérôme Leroy, l’existence de cette enquête d’Emeline Cazi et Ariane Chemin. Qu’il soit loué pour m’avoir signalé plus précisément cette phrase-clef de ce papier du Monde : » A Paris, les intellos du groupe de réflexion Terra Nova ont compris un peu tard que ce patron inaccessible auxquels ils auraient tant voulu rendre visite à Washington leur avait préféré une autre compagnie. »
Ainsi, tout s’explique ! Si Dominique Strauss-Kahn aimait passer son temps dans le Nord-Pas-de-Calais, ce n’était pas parce qu’il avait été ému par identification au personnage joué par Kad Merad dans les Ch’tis. Ce n’était pas non plus pour voir le génial lutin Eden Hazard enrhumer ses adversaires d’un dribble dont il a le secret. En fait, DSK voulait échapper à Olivier Ferrand et ses amis de Terra Nova, lesquels devaient le harceler par différents mails et appels téléphoniques[1. Lesquels, aux dernières nouvelles, devaient bien faire marrer rue de la Boétie.] afin d’obtenir une audience pour lui présenter leurs derniers chefs d’oeuvre sur la nouvelle majorité de gauche, le trop- plein de blancs à la Fédé de foot ou la révolution du mode de scrutin présidentiel.
Il y a de quoi se réfugier, effectivement, chez le premier Dodo la Saumure venu. Strauss-Kahn devait être conscient qu’il souhaitait être investi pour représenter la Gauche face au Président sortant. Peut-être savait-il, par des sources aussi excellentes que les miennes, qu’ Olivier Ferrand était aussi à l’aise dans les allées de la Fête de la rose de Frangy-en-Bresse pendant un ban bourguignon qu’Elisabeth Lévy à une convention de « Osez le Féminisme ». Le surmoi de gauche de DSK l’aura donc éloigné de Terra Nova et rapproché des moules-frites de Lille et du Pas-de-Calais. Mon ami Philippe me susurre d’ailleurs que le candidat virtuel[2. Droits réservés Michel Rocard.] du PS tentait peut-être aussi de se rapprocher des miens en témoignant d’une réaction gaul(l)ienne, non loin de la maison natale du Général.
De Gauche, gaul(l)iste ? Et si en voulant échapper à Ferrand, DSK n’avait-il pas, en premier lieu, montré sa profonde humanité ?
Terra Nova est une honte pour la gauche. Il suffit d’ailleurs de lire les productions de ce think tank auquel je dénie la formulation française de « Club de pensée » pour s’en convaincre. N’importe quel étudiant moyen de Sciences-po, en fin d’études, pourrait produire ce genre de soupe délayée au rien.
Terra Nova n’est jamais qu’une boite à idées usées de démocrates américains : un mélange entre la non-pensée d’un Blair et de la non-pensée d’un Clinton, le tout bénie par Alain Minc, c’est dire quelles solutions il faut attendre du machin.
Non seulement tout cela est une récusation de la gauche républicaine et critique française, mais au surplus, ledit « thinh tank », ne nous livre jamais qu’un mayonnaise anglo-saxonne avec des oeufs de poules industrielles datés. Terra Nova est du monde anglo-saxon d’hier. Terra Nova est révolutionnaire dans les Etats-Unis des années 50. Terra Nova c’est le retour vers un passé, bien sûr révolu, et attaché aujourd’hui à un Empire qui chute et sombre.
Terra Nova ne peut avoir de pertinence que pour un journaliste militant modèle Libé où Canal Plus, c’est dire dans quelles eaux intellectuelles nous marinons.
Quand on pense à ces individus qui ont écrit à gauche, puis enfin à ceux qui aujourd’hui y mettent la main, on ne peut qu’être saisi par les effets d’un violent mouvement de reflux venant de l’estomac.
Les copains d’Alain Minc aiment manifestement la Banque, le Saint Dollar et le Saint Euro, le libéralisme forcené, l’abolition de toutes formes de frontières – relire Régis Debray -, les valeurs sociétales du libéralisme anglo-saxon, la divine hauteur des taux de rentabilité interne, le marketing, les revus consacrées à la force de vente, les costumes rayés sur mesure et les Bentley custom, le gangsta-rap, la littérature rive gauche des années 2000, les salles de marché, les jugements du marché, les Vérités du marché, les logiques du marché, la logique marchande et utilitariste, l’économie partout et donc la vérité politique noyée sous la somme théologique inepte que représente cette fausse science… bref, la gauche de Jaurès et Vallès,
Pour finir : il n’y a pas de pensée chez Terra Nova, seulement de l’idéologie.
Pardon, mais DSK dans les moules-frites, ce qui l’intéresse, ce n’est pas spécialement les frites ! Ah, mais !
en attendant,,le pays est en faillite
et nous devons remercier,
les experts,éconnomistes,les conseillés dont Minc–Attali
et les hauts fonctionnaires de Bercy,élites de la nation,
et les politiciens de TOUT bords,,,
la crise,,c »est 57 milliards ,,les intérets et plus de 1700 milliards ,,
et la dette social,,135.5 milliards
pour finir,,le peuple contribuable,,doit faire un virage a 180;;
et virer les guignols,,,qui les ont ruiner pars leurs incompétences,,,
un crédit se rembourse,,,et on ne dépense jamais plus que nous pouvons rembourser,,,
cela,c »est pour la FRANCE profonde;;
quand a DSK,,,la retraite a sonner,,,MIKO doit bien se marrer,,
apres lui,,Borloo,,,et sa petite phrase,,
il aurait oser mettre de la drogue dans ma voiture,,,,,,,
A bon?
il est vrais que Boulin ,lui,35 centimètres,,,,moyée
AU suivant,,,,
La perspective de passer une soirée avec Oivier Ferrand à entendre parler du jugement majoritaire et des opportunités créées par la crise d’instituer un fédéralisme européen, moi je dis, ça vaut méga-circonstance atténuante.