Jean-Luc Mordoh a écrit une pièce de théâtre en onze actes !

Une maison quelque part en France. Gérard est l’époux de Ginette, un cordon bleu dont les menus feraient saliver l’ami Périco Légasse. En onze actes et autant de menus arrosés de nectars rouges ou blancs, Gérard décortique les réalités contractuelles des traités qui, selon lui, emprisonnent les nations européennes. La France, chérie par les deux personnages, ne fait pas exception. Gérard s’avère autant passionné par le décorticage des textes européens que par le chapon en croûte de sel de Ginette. Cette dernière doit parfois calmer ses fougueux élans eurocritiques -certains diraient europhobes- mais finit toujours pas être convaincue par la redoutable pédagogie de son mari. Il en a été souvent de même avec nous même si-avouons le- nous connaissions déjà la plupart de ces dispositions iniques que subissent nos vieilles nations. Lors du onzième et dernier acte, Gérard nous la joue Nigel Farage[1. Président de l’UKIP. C’est lui qui, par sa pression politique, est parvenu à pousser David Cameron à annoncer un référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l’UE.] et nous indique la direction. Utiliser l’article 50 du TCE :  » Tout Etat membre peut décider conformément à ses règles constitutionnelles de se retirer de l’Union ».  Une telle issue est-elle envisageable ? Comme Jean-Luc Gréau, nous pensons quant à nous que les raisons de la crise de l’euro sont toujours présentes malgré une accalmie passagère et que le démontage de la monnaie unique devra être négocié, tôt ou tard. Il faudra donc en profiter pour renégocier  d’autres aspects des institutions européennes. Ainsi parviendrait-on à échapper à la solution suggérée par Gérard l’épicurien. Si ce n’était pas le cas, l’article 50 constituerait effectivement la seule porte de sortie raisonnable. On ne sait, en revanche, si Jean-Luc Mordoh s’est mis en quête d’un metteur en scène pour que sa pièce de théâtre voie le jour sur les planches. Ce serait assurément une bonne idée.

 

Comment sortir de l’€urope sans sortir de table – La Bourdonnaye – Achat sur internet

 

 

5 commentaires

  1. Pourquoi évoquer le britannique Nigel Farage et non le français François Asselineau qui parle très souvent de l’ article 50 dans le programme politique de l’ UPR dont la sortie de l’ UE est un élément essentiel ?

    • Parce que je connais davantage le premier que le second comme, très certainement, une large majorité de mes lecteurs. Parce que cette lecture a été faite en même temps que la proposition de David Cameron de soumettre cette question au référendum.
      Pour ces deux raisons, je n’ai même pas pensé à F.Asselineau pendant que j’écrivais cet article. Heureusement, les commentaires sont là pour que vous puissiez réparer l’erreur. C’est l’avantage d’internet et des blogs.

  2. https://sites.google.com/site/lettrecitoyen/
    Plus de 10% des personnes âgées de 55 à 64 ans sont la pauvreté, en voici un témoignage.
    Martine D.
    Née en mars 1954 – Licenciée en août 2008 – En ASS a 470 euros par mois depuis Novembre 2011
    je dois ATTENDRE NOVEMBRE 2015 pour pouvoir PRENDRE MA RETRAITE alors que personne ne veut m’embaucher
    même pas en CDD 6 mois à 59 ans !!! Car je suis TROP AGEE !!! Seule, sans famille et sans autre ressource en fin d’économies
    JE NE SAIS PAS comment je vais SURVIVRE !!!
    Alors, si vous voulez que cela change: VENEZ SIGNER LA PETITION

  3. Oui, il faut sortir de cette Europe supranationale. Bien avant Asselineau, il y a Nicolas Dupont-Aignan qui le dit.
    Lisez – en vous accrochant aux branches – l’excellent article de Jacques Sapir sur la « flexibilité » et la dévaluation interne, déjà dénoncée par Chevènement il y a plus de dix ans, sur :
    http://russeurop.hypotheses.org/738

  4. Mardi 12 mars 2013 : mort officielle de la démocratie en Europe.

    Mardi 12 mars 2013 : naissance officielle de l’oligarchie en Europe.

    Strasbourg entérine le contrôle communautaire des budgets nationaux.

    Le Parlement européen a approuvé mardi 12 mars deux nouveaux règlements sur la gouvernance économique de la zone euro, dont l’un accorde un pouvoir de contrôle accru à la Commission européenne sur l’élaboration des budgets nationaux.

    Les gouvernements devront transmettre leur projet de budget 2014 avant le 15 octobre à la Commission européenne, qui veillera à ce qu’il respecte les critères de l’UE, notamment en termes d’endettement et de déficit.

    La Commission européenne pourra formuler des recommandations qui ne seront pas contraignantes, mais les gouvernements qui n’en tiendront pas compte s’exposeront à des sanctions.

    Les membres non-élus de l’oligarchie, qui ont le pouvoir, qui ont le vrai pouvoir, sont les suivants :
    José Manuel Durão Barroso
    Catherine Ashton
    Viviane Reding
    Joaquín Almunia
    Siim Kallas
    Neelie Kroes
    Antonio Tajani
    Maroš Šefčovič
    Janez Potočnik
    Olli Rehn
    Andris Piebalgs
    Michel Barnier
    Androulla Vassiliou
    Algirdas Šemeta
    Karel De Gucht
    Tonio Borg
    Máire Geoghegan-Quinn
    Janusz Lewandowski
    María Damanáki
    Kristalina Georgieva
    Günther Oettinger
    Johannes Hahn
    Connie Hedegaard
    Štefan Füle
    László Andor
    Cecilia Malmström
    Dacian Cioloş

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