Le Président a trouvé un nouveau mot à la mode : Grenelle.
Il y a eu le Grenelle de l’environnement, bientôt un Grenelle de l’insertion. Et voilà que tout le monde réclame son Grenelle : pouvoir d’achat, logement. Pourquoi ne pas imaginer aussi un Grenelle de la justice. ? Non, Dati refuserait !
Etonnant que ce mot issu des évènements de 1968 ait autant de succès sous la présidence de celui qui avait souhaité la liquidation de l’héritage du « joli mois de mai ». Mais il fallait être bien aveugle pour ne pas voir en Nicolas Sarkozy un enfant de 68. Il est un mélange de Giscard d’Estaing et de Daniel Cohn-Bendit. Se dire gaulliste et le soutenir, c’est aussi cohérent que de vanter la gastronomie française dans un Mac Do.
En attendant, j’échangerais bien tous les grenelles de la Terre contre un référendum afin de donner à ce foutriquet la leçon qu’il mérite.