De ma correspondante en Grèce, Olivia Giorgio

Traduction de Yannis Retsinas[1. Qu’ils en soient, tous les deux, chaleureusement remerciés.]

 

Ressentez-vous la « crise » dans la vie quotidienne ? 

Notre  manière  de  vivre  a  changé  radicalement.  Outre  le  fait  que  nous  avons  réduit drastiquement  l’achat  des  biens  de  consommation,  on  dort  et  on  se  réveille  avec  l’incertitude du lendemain et une anxiété permanente. On a perdu le sourire mais surtout notre santé psychologique.

 En  France,  il  est  dit  que  les  Grecs  refuseraient  d’échanger  leurs  euros  contre  des drachmes : info ou intox ? 

Intox ! Moi,  personnellement,  je   souhaite cet échange.  De  plus  en  plus  de  monde  veut sortir de l’euro. Il ne nous a apporté que des problèmes.

Comment envisageriez-vous un retour aux drachmes ? Cela vous fait-il peur ? 

Non  cela  ne  m’effraie  pas.  En  Grèce  on  dit :  « celui  qui  est  mouillé  n’a  pas  peur  de la  pluie ».  J’aurais préféré  les  drachmes.  Le  chemin  sera  difficile,  mais  on  arrêtera  de s’acharner sur la Grèce et peut être retrouverons-nous notre dignité.

La troïka : héros ou zéro ? 

La Troïka est composée de trois personnes, rien de plus. Son rôle et de superviser et non pas d’appliquer des mesures. Selon moi, les seuls responsables de cette soumission sont nos politiciens. Ils ont le pouvoir de dire non, mais pourquoi ne le font-ils pas ?

Pensez-vous  que  les  pays  européens  leaders  font  tout  leur  possible  pour  aider  la Grèce ? 

Non,  les  pays  européens  n’aident  pas  la  Grèce.  Ils  la  regardent  sombrer  et  n’ont  rien empêché.  Encore  maintenant,  ils n’essayent  pas  de  sauver  la  Grèce,  mais  plutôt  de sauver l’Euro, pour ne pas qu’il sombre lui aussi dans cette crise économique.

Payez-vous vos impôts ? Si non, pourquoi ? Si oui, ont-ils augmenté ? 

Les salariés, les retraités et les pauvres ont toujours payé leurs impôts. Ils payaient et ils payent toujours les impôts les plus élevés par rapport aux autres pays européens. Oui, nous les payons, même s’ils ont doublé. Mais l’année prochaine ?

Vous avez l’occasion de passer un message au peuple français, lequel serait-il ? 

Les Grecs sont un des peuples les plus fiers, travailleurs et honnêtes au monde. Si vous voulez  nous  faire  payer  une  erreur,  la  seule  chose  que  vous  puissiez  nous  reprocher c’est d’avoir « laissé » nos politiciens tricher. Cela s’est également produit dans d’autres pays, mais cela n’a jamais rompu l’honneur et la dignité d’un peuple. J’appelle le peuple français  à  nous  apporter  un  soutien  moral  et  à  aider  à  maintenir  notre  réputation  et notre dignité en tant que peuple.

Pensez-vous que la Grèce est encore un pays souverain ? 

La Grèce a perdu sa souveraineté à cause de ceux qui nous gouvernent depuis tant d’années. Ils ont brisé et vendu la Grèce en ignorant le peuple grec. Je veux croire et espére que la Grèce, un jour, redeviendra un Etat souverain et qu’elle reprendra la place qu’elle mérite.

20 commentaires

  1. Interview émouvante, mais ce discours victimaire a quand même ses limites. On peut aimer et respecter sincèrement le peuple grec (effectivement l’un des plus profondément moraux et, quoi qu’on en pense, travailleurs d’Europe, Europe qui sans la Grèce serait irrémédiablement mutilée) et reconnaître que, si leur patriotisme ne fait pas de doute, leur sens civique en revanche laisse à désirer (et il y a de très bonnes raisons historiques à cela). Bien sûr que salariés et pensionnés payent leurs impôts sur leurs revenus déclarés (comment pourraient-ils frauder là dessus ?) ; mais quid de leurs revenus non déclarés et de leur patrimoine, notamment immobilier ? Quiconque est allé en Grèce n’a pu que constater l’étendue du travail au noir et de la construction sauvage. Et s’il y a une indéniable et énorme culpabilité des élites grecques, on a, en démocratie, les gouvernements que l’on mérite.
    Quant à ce procès contre l’Europe, il est un peu scandaleux : sans le soutien européen, l’Etat grec serait en faillite depuis des mois, et fonctionnaires et retraités ne seraient plus payés du tout. Et il était normal qu’une assistance financière aussi colossale soit assortie de conditions.
    L’euro, c’est une autre affaire. Qu’il ait été une calamité économique pour les 2/3 des pays européens, il n’y avait même pas besoin, pour s’en convaincre, d’entendre hier soir Zemmour opposer des faits têtus aux actes de foi de Juppé…

  2. Tout à fait d’accord avec Amorgos, il est paradoxal de lire en début d’interview que les achats de biens de consommation ont été drastiquement réduits alors que c’est grâce à l’intégration européenne que l’achat desdits biens a fait un bond considérable.
    Les Grecs, plus que n’importe quel autre peuple, ont tiré profit de l’Europe, en tout cas aux yeux de ceux qui pensent que le modèle consumériste occidental est indépassable, ce qui était le cas du peuple grec qui s’y est engouffré joyeusement. Même si les dirigeants grecs, par leurs mensonges répétés, leur incompétence notoire et leur clientélisme acharné portent la responsabilité de la catastrophe, le peuple qui les a élus a massivement participé à la joyeuse curée du consumérisme à crédit et au grand concours de fraude fiscale et sociale qui caractérise la société grecque d’en bas comme d’en haut (chacun selon ses moyens bien sûr).
    Je souhaite moi aussi que les Grecs s’en sortent mais halte au victimisme !

  3. ET OUI ?
    quand la tète est malade,,,c »est a dire les politiciens qui n »on jamais montrer l »exemple,dans tout les domaines,,,
    faut pas s »étonner que le peuple fait de même
    QUI a ruiner la FRANCE,,,les politiciens de TOUT bords
    qui a escroquer le peuple de FRANCE,,,les politiciens de tout bords
    dans le priver,c »est guignols serait en prison,,comme dans le priver
    si le pays avait été biens gérer,comme une entreprise priver,,,la FRANCE aurait la tète hors de l »eau
    1700 milliards d »euros et les intérêts,56 milliards d’intérêt,,
    on pourrait en faire des choses,rien qu’avec des intérêts,,,
    l »euros et le nombres de pays était une connerie,,,et les pantins en sont les responsables,,
    pourtant,c »est pantins sont entourer d »experts,de conseillers,hauts fonctionnaires ,barder de diplomes,,,des gros cerveaux,qui ont lamentablement échouer;
    dépenser plus que l »on gagne,vivre de crédit,d »emprunt,,avec intérêts,
    impossible dans le priver,sinon la justice s »intéresserais a nous
    mais,EUX,c »est politiciens ne risque RIEN

  4. @Tous

    On peut se demander ce qui pousse certains commentateurs à venir faire ici des leçons de morale aux grecs. Les règles morales des normes comptables internationales, cette déclaration fondamentale des droits des groupes commerciaux privés sur tout et tous, peut-être ?

    On nous explique ainsi qu’au nom d’un bien commun, désormais européen, la Grèce, ce vieux peuple, cette vieille nation, aurait des comptes à rendre au nom des vérités supérieures et bancaires de l’UE. Rien ne permet de valider, à hauteur d’une démocratie digne de ce nom, le fait selon lequel la souveraineté d’une nation ait à baisser la tête face au pouvoir comptable d’institutions européennes dont la légitimité est perdue depuis – au moins – l’incroyable demande d’un second vote des Irlandais – ce qui apparaît naturellement comme un acte antidémocratique de première importance dans n’importe quel pays n’en est plus un quand l’UE est aux commandes – et la non moins incroyable violation du Non français.

    Il n’y a pas de bien commun européen au nom duquel nos éternelles mines grises d’hommes se donnant du crédit intellectuel en parlant de rigueur avec componction et ridicule – Ô que ce Monsieur doit-être pertinent en parlant de sérieux dans son costume sombre… – puissent venir exiger quoi que ce soit.

    Les institutions ne valent pas par elles-mêmes ; elles valent par les peuples et projets de ces peuples qu’elles portent. Ces institutions valent par les garanties qu’elles apportent aux populations qui les légitiment. L’Union Européenne, dans son fonctionnement même (parlement fantoche, sans pouvoirs réels, ne disposant pas véritablement de l’initiatives des lois face à la Commission et au Conseil de l’union lequel est le véritable législateur face à la plaisanterie que constitue les processus de co-décision) n’apporte aucune garantie démocratique, et menace même sérieusement ces dernières.

    Je veux bien que les grecs ne soient pas des victimes, mais je suis plus sûr encore que rien ne peut être exigé vis-à-vis de ces derniers sur le fondement ridicule d’un bien commun contraire à ce bien commun propre à la nation grecque elle-même. Le bien commun intéresse une nation, pour elle-même. L’UE n’est rien sur le plan de la légitimité politique ; l’UE ne représente aucunement un peuple, mais assurément des intérêts particuliers, économiques et financiers, bien peu soucieux de ces peuples qu’elle n’envisagent que par le filtre de graphiques de performance économique.

    Finissons-en avec cette dictature « soft » européenne qui vide les nations de leur souveraineté et fait des banquiers les hauts suzerains exigeant avec morgue le paiement de la dîme. L’UE n’est rien d’autre qu’un cauchemar antidémocratique ; mettons un terme à cette sinistre plaisanterie. Que les grecs fassent défaut ; que tous les pays fassent défaut vis-à-vis des prêteurs privés ; que tous les prêteurs privés aillent s’asseoir sur ces fameuses dettes.

    Nationalisons les Banques au Franc symbolique – elle ne vaudront plus rien, juste un Franc ; mettons au pas le marché ; abolissons les traités de la concurrence-pure-et-parfaite-entre-le-travailleur-européen-et-le-travailleur-à-un-euros-par-jour ; et croyons à nouveau à la démocratie, à la politique, et au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

    Il n’y a pas de peuple européen ; il n’y a pas de nation européenne ; il ne peut donc y avoir de représentants européens légitimes ; j’ajoute qu’il n’y a pas plus de Culture strictement européenne. L’Europe n’est rien sans les nations. La souveraineté d’un peuple, en démocratie, ne peut-être aux mains de quelques fonctionnaires internationaux ne rendant de comptes à personne.

    Un peuple qui ne se donnent plus à lui même sa propre loi est un peuple asservi ; L’UE tue la République et la démocratie.

  5. @Global-tartarin,
    Entièrement d’accord ! Rien à ajouter, sinon que la nouvelle Union soviétique européenne ne peut continuer d’exister qu’en opprimant les peuples au nom se Sainte Economie et de Sainte Dette. Il faut donc la supprimer et revenir à l’Europe gaullienne du plan Fouchet de 1963… qui est en avance sur son temps, alors que les eurofanatiques ne sont que des arriérés.
    Quant aux Grecs : relisez le témoignage ! C’est ce qui va nous arriver, à nous, Français, Occidentaux, donc d’essence supérieure puisque nous nous payons tous nos impôts (venez voir ici comment ça se passe dans le bâtiment par exemple !) et nous aurons l’air fin quand nous nous retrouverons en caleçon et que les Messieurs de la Troïka (même mot qu’en URSS pour désigner le tribunal qui condamnait les dissidents qui n’avaient rien fait à 5 ans de camp à régime sévère !) nous donnerons des coups de canne sur les fesses en nous traitant de mauvais élèves, de tricheurs, de fraudeurs et de menteurs !
    Avant de faire du mishellénisme de bazar, regardez le fonctionnement de notre beau pays et la tronche de ceux qui le gouvernent et aspirent à le gouverner ! Franchement je préférais Costas Simitis….

  6. 160 milliards donnés (pardon, prêtés sans espoir de retour) à la Grèce. Envolés en 1 an, creusant d’autant plus la dette grecque.
    Une fonctionnaire grecque se plaignant de l’Europe, qui a inondé la Grèce de fric sans que rien d’intelligent ne soit fait. Tout l’argent détourné. Une administration grecque totalement vérolée ( et pas qu’en haut). Si le grec ne paye pas son impôt, ça peut se comprendre, mais en réalité c’est l’inspecteur des impôts qui lui propose un marché.
    Tout ce qui est administratif et para-administratif est pourri en Grèce, la DEI, l’IKA, l’OTE, toutes les mairies. De plus les fonctionnaires sont beaucoup trop nombreux, et ce ne sont pas eux qui sont à plaindre. Ils ont perdu 20% de leur salaire (une grille des salaires très bizarre, on paye chacun en fonction de la personne qui l’a nommé, le fameux clientélisme).
    Et Madame veut sortir de l’euro. Ce serait la ruine totale de la Grèce (et des banques grecques, qui détiennent une grande partie des obligations grecques…libellées en Euros).
    Ce n’est pas l’Europe qui s’acharne sur la Grèce, c’est la Grèce qui s’acharne sur l’Europe en demandant de plus en plus d’argent, sans rien vouloir réformer.

  7. @Frikotas

    Sortir de l’UE, de l’Euro, de la « démocratie » bancaire, de l’idéologie néolibérale imposée à la schlague et par des subventions faites pour obliger et tromper, et vite. Redevenons un peuple libre, autonome, souverain. Halte à la propagande européiste. Les européistes craignent la liberté ; peut-être pensent-ils qu’elle est néfaste au commerce, à la Banque, aux marchés.

  8. Il parait que les médecins (entre autres) ne déclarent qu’un mois de salaire, et s’achètent des maisons, de belles voitures, .. avec le reste, voire mettent eu Suisse le trop plein.
    Les armateurs ne paient rien, parce qu’ils font travailler la Grèce. L’Eglise non plus, par principe.
    Au lieu d’étrangler les petits, il serait peut-être plus judicieux (pour que les années suivantes soient plus « équilibrées ») d’essayer de remettre tout ça en ordre (pas facile, les enveloppes pour rendre les fonctionnaires compréhensifs, ça semble efficace). Changer les mentalités, c’est très long (« Le dépannage c’est tant, ou alors xx avec la TVA ». Comme s’il y avait le choix ???).
    Il serait question de vendre les(certaines) plages. S’il faut payer (avec quoi ?) pour se baigner, ça devient grave.

  9. Sur quel critère détermine-t-on qu’il y a beaucoup trop de fonctionnaires en Grèce ? Si j’en crois La Tribune, ou L’Expansion, la Grèce avait en 2008 moins de fonctionnaires, en proportion, que la France, utilisait une portion moindre de son PIB* pour payer sa fonction publique, et se trouvait de toute façon très loin des champions toutes catégories en nombre de fonctionnaires rapportés à la population totale que sont le Danemark, la Norvège, ou la Finlande.

    Un article de la Tribune, ici :
    http://goo.gl/iLlkp

    Et un autre de l’Expansion :
    http://goo.gl/05Xkt

    On s’amusera, ou pas, qu’on demande un formidable effort à la Grèce en ce qui concerne sa fonction publique, tout en insistant pour qu’elle ne réduise pas son énorme budget militaire, dont bénéficient des entreposes françaises et allemandes.

  10. J’ai beau réfléchi j’ai peine à trouver une réponse qui me tracasse.
    Comment se fait-il qu’un peuple qui a été le fondateur non seulement de la philosophie, de la géométrie, des sciences, de la culture européenne, mais surtout de la démocratie, de la pratique politique la plus rationnelle connue, ait pu se donner une classe de dirigeants qui lui a menti à ce point et sur une si longue durée ?

  11. Je ne sais pas si l’état de la Grèce est aussi noir que le disent certains.
    On parle ci-dessus de « fraude fiscale », « travail au noir », « incompétence », « clientélisme », « classe politique corrompue », etc …, etc …

    Tout cela est probablement partiellement vrai.
    Mais, si ce pays est aussi « sombre » qu’on nous le présente (à tort ou à raison), pourquoi les autorités « européennes » et les gouvernements des pays de la zone euro complices ont-il accepté que ce pays entre dans la zone euro ?

    Alors de deux choses l’une :
    – Ou nos européïstes sont des « incompétents de chez Incompétent », incapables avec leurs « experts » grassement financés de voir ce que le simple quidam touriste voyait (si on en croit certains).
    – Ou nos européïstes ont sciemment fermé les yeux. Par IDÉOLOGIE : il fallait démontrer que les adversaires de l’euro n’étaient que de pauvres types archaïques, bornés, stupides, voire pervers. La preuve ? Tous les peuples demandaient avec enthousiasme à entrer dans cet « avenir radieux » (cf propagande stalinienne) de la zone euro.
    Personnellement je penche pour la seconde solution tout en pensant qu’elle n’exclut pas la première (l’incompétence crasse).

    Alors, je veux bien qu’il y ait beaucoup de choses qui ne vont pas en Grèce. C’est avant tout le problème du peuple grec de savoir s’il doit demander des comptes à sa classe politique, à ses privilégiés (armateurs, Église orthodoxe,…), à sa nomenklatura (haute administration), …

    Mais, venir pleurer sur « la Grèce qui s’acharne sur l’Europe » (sniff : « pauvres » Barroso, Delors, Sarkozy, Merkel, autres partisans actuels et anciens de l’Acte Unique, des traités de Maastricht et de Lisbonne) est totalement INDÉCENT.

    J’ajoute que je suis surpris de constater que « Frikotas » « monte sur ses grands chevaux » quand des Grecs disent qu’ils veulent sortir de l’euro. Selon lui, ce « serait la ruine de la Grèce ».
    Et alors ? Si ce pays, si ce peuple est aussi indigne que le prétend ce « Frikotas », qu’il soit puni ! Et puisqu’il veut se punir tout seul, pourquoi l’en empêcher ?

    Allez, il faut croire que la Grèce a encore une utilité pour les « Frikotas » et autres : c’est un chainon du « joujou » que ces européïstes ont fabriqué. Et si ce chainon saute, tout le système qu’ils ont verrouillé uniquement par idéologie saute.

    C’est cela et seulement cela qui les inquiète. Le reste (l’avenir de la Grèce, mais aussi de la France et d’autres), ils « s’en tapent ».

  12. Et Madame veut sortir de l’euro. Ce serait la ruine totale de la Grèce (et des banques grecques, qui détiennent une grande partie des obligations grecques…libellées en Euros).

    Mais c’est déjà la ruine totale en Grèce, ouvrez les yeux. Une faillite « un effacement de la dette » et une sorti de la zone euro est la meilleur chose qui pourrait leur arriver.

  13. des entreprises dépose le bile,,,en faillite madame
    on les reprend,puis on coupe les branches malades,
    puis,elle gagne BEAUCOUP d »argent,,
    mieux ,,des OUVRIERS rachète leurs entreprises,,,et elle gagne des euros
    alors ;pour tout les pays c »est pareil,
    les fautifs de ce foutoir,
    LES POLITICIENS DE TOUT BORDS
    c »est irresponsables sont t »ils devant la justice,,,,NON
    qui dépense plus qu’ils gagnait ::EUX
    en FRANCE,on est pas mieux,
    arrêter de pleurnicher sur la crise et le reste,
    pensez a ce que la FRANCE pourrait faire si nous avions plus c »est 1700milliards d »euros de dette et les 57 milliards d »intéret,,,
    la crise ,on en rigolerais,
    remerciez tous c »est guignols qui vous on ruiner,
    des incompétent point barre,,

  14. Candide, je vais de ce pas ajouter un couplet à une chanson connue :

    Il parait que chez les grecs
    Com’ le peuple paie pas d’impôts
    Bruxelles leur cloue le bec
    Dans l’espoir d’sauver l’Euro

    Refrain : Ils ont des chapeaux ronds,
    Vive la Bretagne!
    Ils ont des chapeaux ronds,
    Vive les Bretons!

  15. les grecs doivent exiger de leur dirigeant que les riches armateurs et l’eglise paient des impôts et surtout de chercher les fraudeurs du fisc… et ne pourraient-ils pas demander à la diasporama grecque de les aider en revenant les soutenir financièrement et faire montre de patriotisme…

  16. Ras-le-bol des gugusses qui croient parler de la Grèce en connaissance de cause, alors qu’ils ne font que répéter par psittacisme les bêtises proférées par la presse européiste ignare.
    Où est l’évergétisme dans le plan comptable public européen ? C’est 20 milliards d’euros qui rentrent chaque année en Grèce provenant des armateurs qui ne paient pas d’impôts ! Le CHU d’Athènes a été financé par Aristote Onassis sur sa cassette personnelle par exemple…
    Moi, je me fendrai la gueule quand la France passera à la moulinette en 2012 pour « sauver l’euro’ (sic !) et on verra qui osera se moquer des Grecs quand les Allemands et les Suédois nous traiteront de fainéants avec nos 35 heures, jugeront notre fonction publique pléthorique et inefficace et estimeront la fraude fiscale massive des bons citoyens français toujours prêts à sauter sur une niche, comme des clébards SDF ! Quant aux performances de nos entreprises ! A part délocaliser en masse la production, elles ne savent que privatiser les profits obtenus grâce à des délégations de service public et nationaliser leurs pertes ! Alleluia !

  17. C’est une honte, on ne piétine pas un peuple de la sorte. Déjà les italiens commencent
    à se sentir humiliés. Les clichés qui caractérisent à nouveau les nationalités en les essentialisant sont inacceptables. Elles ne viennent pas des populations elles mêmes, mais de l’orientation journalistique des grandes rédactions. Du poids des éditocrates consensuels qui pèsent de toute leur insolence sur l’information qui nous arrive.

    Les commentaires sur la fraude, la fénéantise de tele ou tel sont un leurre. Les structures de l’euro et du gouvernement de l’UE sont bancales depuis bien longtemps. La Nation doit reparaitre.
    Merci pour les diverses interviews réalisées sur ce blog.

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