J’ai longtemps habité dans de vastes HLM, une cité nommée « Bois-Lemaître », en souvenir des pinèdes exquises, dont ne subsistaient que quelques arbres-témoins, rasées pour construire ces neuf immeubles de grandes dimensions — quatre étages sans ascenseur, avenue Jean Compadieu, à Marseille. J’entendais le claquement des escarpins de ma mère, partant travailler chaque matin à six heures et demie, qui s’estompait au fil des étages descendus très vite.
Nous vivions tout au bout du XIIe arrondissement, les HLM de Frais Vallon, en contrebas, n’étaient pas encore édifiés. Ni la cité d’urgence du Petit séminaire, construite pour héberger les Algériens arrivés dans les malles des Pieds-Noirs. Que de belles batailles entre bandes rivales sont nées entre ces murailles de béton…

J’avais huit ou dix ans quand on a érigé au milieu de la cité une tour de quinze étages, dite Tour Ginoux. Le projet de Gaston Defferre de construire sur la périphérie de la ville des grands ensembles inhumains comme on l’avait fait à Paris, et de permettre aux copains entrepreneurs de se gaver à peu de frais, prenait forme…

B*** habitait au douzième étage de ladite tour. Elle avait 14 ans peut-être, comme moi. Physiquement, elle était en fin de formation. Mais elle était plus savante que moi sur certains points : j’en étais encore à la théorie qu’elle était passée à la pratique.
Bref, nous nous sommes retrouvés ensemble dans l’ascenseur un peu poussif qui menait chez elle. Et de tripotages en affolements, elle a trouvé très drôle de déboutonner mon pantalon et de sortir ma jeune queue extasiée.
Nous arrivions au douzième. Elle a appuyé sur le bouton, et nous sommes redescendus, avant de remonter et de redescendre — ad libitum. Le temps de lui éjaculer dans la bouche, ce qu’elle a accueilli, après avoir avalé d’un seul coup de glotte le sperme qu’elle avait suscité, avec un « ah ! » de satisfaction. Une exclamation que j’ai guettée bien souvent en vain sur les lèvres de mes amoureuses ultérieures.
Rien qui pût flatter mon orgueil : B*** suçait indistinctement tous les garçons (et, je crois, certains hommes) qui prenaient l’ascenseur avec elle. En fait, elle subordonnait ses fellations au mouvement de la machine. Pipes et rien d’autre. On pouvait toujours essayer de glisser la main dans les marécages inférieurs, l’accès en était interdit. « You’d be okay if you didn’t always keep your legs together », comme disait Scaramanga.
Le jeudi — nous n’étions pas encore passés à la vacation scolaire du mercredi, qui débuta en 1972 —, il lui arrivait de se livrer à l’exercice une petite dizaine de fois. Les garçons faisaient la queue au bas de la tour, et guettaient la sortie du précédent lauréat. Elle finissait avec une ventrée de foutre qu’elle digérait, béate, au fil de la soirée, pendant que ses parents regardaient innocemment Zitrone à la télé.

J’ai repensé à B*** en 1973, en regardant le film à sketches hilarant de Dino Risi, Sessomatto, Le Sexe fou. Dans le quatrième volet, Laura Antonelli et Giancarlo Giannini, jeunes mariés en voyage de noces à Venise, se rendent compte qu’ils ne peuvent faire l’amour que dans l’ascenseur, car leurs expériences pré-nuptiales, faute d’un espace adéquat, s’étaient toutes passées dans des lieux en mouvement, trains de banlieue ou voitures brinquebalantes, qui avaient fini par conditionner leurs extases au mouvement des machines. Le film est en entier sur Youtube, allez vous rincer l’œil, petits polissons, la séquence en question se situe vers la quarantième minute.
Mais rappelez-vous qu’en dehors de ses gaudrioles drôlissimes, Risi est aussi le réalisateur, en 1973, avec Agostinella Belli, l’autre actrice italienne des rêves humides de cette époque, de Profumo di donna, l’un des plus beaux films du grand cinéma italien de cette époque bénie. Et le remake de Martin Brest, en 1992, où Al Pacino ne parvient pas à faire oublier Gassman, n’est pas un film indispensable.

B*** avait quelque chose de Laura Antonelli — dans mon souvenir tout au moins. Qu’est-elle devenue ? Déjà à l’époque elle fréquentait le CEG du quartier quand j’allais, moi, dans un lycée de centre-ville. Elle était en « classe de transition », jolie formule pour désigner la salle d’attente de la vie active. Demain secrétaire ou caissière de supermarché, demain entraineuse de bistros de nuit, demain les chiens.

L’été de ses quinze ans, la jolie jeune fille avait acquis, en quelques mois, les formes définitives de la femme exquise qu’elle serait. L’ingestion de protéines et de sels minéraux variés était-elle pour quelque chose dans ce développement spectaculaire ?

À la rentrée, dans le bus qui nous descendait tous vers la ville, j’ai rencontré A***, qui avait deux ans de plus que moi et des cheveux châtains de fée. Venant du même quartier, elle allait dans un lycée de filles proche du mien. Grande passion de quelques mois, et vrai départ de ma vie amoureuse. Elle est morte d’une overdose cinq ou six ans plus tard, au milieu des années 70. Après la mort, l’année précédente, de A***, ma petite cousine niçoise, qui avait un cœur trop petit pour la grande fille qu’elle était devenue, c’était le second décès des déesses de ma vie. Il y en a eu bien d’autres.

Je n’ai plus jamais croisé B*** après 1968. Peut-être ses parents avaient-ils déménagé, peut-être travaillait-elle, désormais. Peut-être était-elle allée vendre ses talents à des messieurs plus fortunés que les méchants garnements hirsutes que nous étions…
Je n’y ai plus pensé, je faisais la révolution, qui ne manquait pas de lèvres généreuses — je crois même que certains ne se sont engagés à l’extrême-gauche que pour s’offrir les opportunités de l’amour libre. J’ai moi-même quitté Bois-Lemaître en passant l’ENS, à 18 ans, mes parents ont déménagé — et, il y a quelques jours, j’ai vidé leur dernier appartement avant de le vendre. Masse de livres, de papiers et de souvenirs jetés à la poubelle — les souvenirs surtout.

Jean-Paul Brighelli

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234 commentaires

    • « ma ma » : on se calme !
      « C’était le second décès des déesses de ma vie. Il y en a eu bien d’autres. »
      Laura A. n’est plus.
      Mais JPB est toujours là, avec ses, euh, souvenirs…

      • (… et non, on ne peut pas « jeter » les « souvenirs ». Avec la fuite accélérée du temps, ils s’imposent, même parfois un tantinet trop âpres.)

  2. « L’ingestion de protéines et de sels minéraux variés était-elle pour quelque chose dans ce développement spectaculaire ? »

    Spermatine, le complément énergétique des femmes qui en ont…

  4.  » Que l’on soit attiré par les jeux sexuels en tout genre ou que l’on souhaite découvrir une nouveauté culinaire des plus originales, la cuisine au sperme est devenue une pratique décomplexée. Cette tendance n’est pas un hasard. Tout d’abord les bienfaits du sperme sont reconnus. De nombreuses études scientifiques ont démontrées les nombreux bénéfices du sperme.

    Le liquide séminal est très nutritif tout en étant peu calorifique. Riche en protéines, en vitamines et en minéraux, le sperme est un aliment avec de nombreux atouts. »

    https://poppers-pascher.com/cuisiner-sperme/

    A quand les études scientifiques sur le sujet ?

  6. Suite des « proies et prédateurs »…

    …in the « Kone » = machine en finnois, spécialistes es ascenseurs ;
    « Kone », en japonais (prénom) = « accomplissements multiples »…
    ce qui permit donc au jeune JPB de passer de la « théorie » à la « pratique ».

  7. Un Lointain Lecteur 8 août 2025 à 16h57
    Les deux creux au bas des reins….

    Et voilà:le concave peut être aussi attirant que le convexe;on se demandait si un genou…

    Aux deux creux signalés, je pense qu’il y a (en sous-jacent) un certain enchévêtrement de nerfs, muscles, tendons.

    Une prsssion de l’index ,bien centrée ?

  8. Avant de se lancer dans la cuisine au sperme,on peut commencer par un cocktail:

    Le Macho Mojito est un excellent cocktail à réaliser pour découvrir la dégustation de sperme.

    Les ingrédients nécessaires pour cette recette :

    Du Rhum
    Des feuilles de menthe
    Du sucre en poudre et du sucre glace
    Une eau gazeuse
    Un citron vert
    Du sperme
    Dans un grand verre, mélanger 2 cuillères à soupe de sucre en poudre et le jus d’un citron vert. Ajouter 30ml de Rhum. Ajouter une dizaine de feuilles de menthe et des glaçons. Mélanger. Ajouter de l’eau gazeuse.

    Dans un récipient verser l’équivalent d’une cuillère à soupe de sperme. Ajouter un peu de sucre glace et fouetter pour faire monter le mélange, ajouter du sucre glace si nécessaire. Lorsque le résultat est mousseux verser sur le cocktail et dégustez!

    https://poppers-pascher.com/cuisiner-sperme/

  9. Question terre à terre:cet ascenseur n’avait pas de mémoire ? A l’époque,c’était encore assez rare,surtout dans un HLM.

  11. JPB

    « de transition » à Paul Eluard y’en avait, j’étais 6ème…Ils avaient des préfabs dans la cour les mecs réparaient de moteurs de Dauphine. Nous nous avons fait des études, eux je ne sais pas trop, certains ont dû aller en prison, d’autres ont fait de bons travailleurs. Y’a un que je revois au gré de mes voyages. Il est gros,y picole dur, plus que moi et de mauvaise qualité, y bricole entre petits boulots et rabouins.

    • Proie(s) et prédateurs…
      Sauf qu’après IAL et le Lointain, qui n’ont pas mégoté (attention : rallumage interdit sur la flamme du soldat), niveau adjectifs,

      le sirénien enfonce le clou (métal/bois) avec R.Thom.
      En bonne (vieille) élève attentive, plus ou moins capable de compréhension, j’ai retenu :
      outre… :
      « les connaissances fondamentales en linguistique tiennent sur une seule page ; tout le reste c’est du jargonnage et dieu sait si les linguistes jargonnent… »

      – « la régulation fondamentale de la biologie c’est la prédation ; les animaux doivent attraper des proies et les ingérer pour se nourrir…
      Prédation : une proie, un prédateur et un verbe qui est la capture ; le chat attrape et mange la souris, phrase transitive paradigmatique… situation typique de la phrase transitive. »

      Plus loin :
      – « la théorie des catastrophes, c’est une théorie qui offre d’énormes possibilités dans un certain domaine à savoir le domaine intermédiaire entre ce qui est descriptible linguistiquement et descriptible mathématiquement, quantitativement,
      je pense qu’il y a un large domaine de phénomènes qui sont entre les deux,
      je dirais, pour lesquels on peut offrir une description linguistique approximative et des descriptions quantitatives floues ou inexactes et qu’on peut presque toujours mettre en défaut…

      – « Aristote aurait dit qu’il est faux de dire que la matière par elle-même peut avoir une forme ; c’est seule la matière informée qui a une forme ».

      « je suis venu à l’idée, un peu inspiré de la socio-épistémologique qui commençait à se répandre à ce moment là que c’était l’influence du lobby des expérimentalistes qui avaient essentiellement imposé cette exclusion des recherches en intelligibilité »

      – « la science abandonne l’intelligibilité ; son seul but c’est de faire des prédictions qu’on puisse tester expérimentalement ; elle préfère à beaucoup d’égards progresser qu’expliquer…

      – Projeter les schémas mathématiques sur le monde est toujours en usage…

      – L’attitude herméneutique est plus modeste, laquelle consiste à interpréter les choses connues ; elle a essayé d’imaginer l’ontologie minimale susceptible d’engendrer par des opérations justifiables ce qu’on voit… »

      « Dans une large mesure, j’aurai fondé la biologie théorique. »

  13. Jean-Paul Brighelli 9 août 2025 à 1h58
    Je ne crois pas. Plus un monte-charge qu’un ascenseur moderne.

    Nous arrivions au douzième. Elle a appuyé sur le bouton, et nous sommes redescendus, avant de remonter et de redescendre — ad libitum. Le temps de lui éjaculer dans la bouche…
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    On ne sait pas combien il y eut d’allers-retours…trois au minimum.

    Personne au Rez de Chaussée,attendant pour monter ? Personne au douzième, attendant pour descendre ?

    Pourquoi ne pas être monté jusqu’au 15ème ?

    • A cette époque, les ascenseurs des HLM marchaient.
      Soit parce qu’ils servaient a l’usage décrit par JPB et donc une partie des usagers avait intérêt à ce qu’ils fonctionnent ;
      Soit parce que la population habitant à l’époque les HLM respectait spontanément le matériel.
      ( les 2 réponses ne s’excluent naturellement pas).

      • Exactement !
        Autre « fonctionnement » très mal en point : celui des rafraîchissoirs – petites histoires d’eau –

        Encore un centre aquatique français récemment vandalisé pendant la nuit avec défécation dans les bassins (figa) ;
        et, deux gamins (« des gens du voyage »),7 et 8 ans, qui se sont noyés dans une piscine après s’être introduits nuitamment dans une propriété privée.

        Y’a jamais eu autant de noyades sur le territoire, que disent les me(r)dia.
        M’enfin s’il y a des piscines qui ferment, c’est déjà ça d’gagné.

        Et pendant c’temps là, des parents chinois (vu une « short », plutôt « brève » mais ça n’se dit plus) apprennent à leurs bébés, dans une piscine, à se retourner sur le dos lorsqu’ils tombent à l’eau.

        Morale de l’histoire : L’Occident et l’Orient, deux mondes parallèles qui ne se croiseront plus – d’autant que, par endroits, quelques relents de guerre de religion : petite contre manif « chrétienne » et spontanée en Irlande, pour empêcher un défilé musulman…

  14. Le jeudi — nous n’étions pas encore passés à la vacation scolaire du mercredi, qui débuta en 1972 —, il lui arrivait de se livrer à l’exercice une petite dizaine de fois. Les garçons faisaient la queue au bas de la tour, et guettaient la sortie du précédent lauréat.
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    Donc le jeudi, les habitants de l’immeuble devaient parfois tomber sur un garçon en train de se faire sucer la bite!

      • Ouais…aucune femme au foyer,aucun chômeur,aucune grand-mère, pas de kinésithérapeute venu faire tousser et cracher les bronchitiques chroniques ,pas d’infirmière venue changer les pansements sur une bite de tréponèmisé ?

  16. WTH 9 août 2025 à 13h41
    « les connaissances fondamentales en linguistique tiennent sur une seule page … »

    Il a dit aussi que les connaissances fondamentales en sciences physiques pouvaient tenir dans une brochure d’une trentaine de pages.

    Un tic chez lui.

    Faut pas prendre ses boutades à la lettre;

  17. « Il a dit aussi que les connaissances fondamentales en sciences physiques pouvaient tenir dans une brochure d’une trentaine de pages. »

    C’est vrai !

  18. Les « connaissances » en « protéine spike »
    que nous partage régulièrement IAL,
    remplissent des pages et des pages…
    Des « boutades », à ne pas « prendre à la lettre » ?

  19. https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/08/09/un-homme-tue-son-ancienne-compagne-avant-d-etre-abattu-par-un-gendarme_6627617_3224.html

    « Au Vespéral, ils ont lâché les stagiaires avec consigne d’utiliser au maximum les expressions géographiques genrées et les doubles négations :

    « Un homme tue son ancienne compagne en Ille-et-Vilain avant d’être abattu par un gendarme »

    « Après de vaines sommations, les gendarmes ont effectué un tir de pistolet à impulsion électrique qui n’a pas donné pas de résultat. »

    • Ne pas donner pas de résultat, c’est bien en donner ?
      L’historien Phlippe Erlanger qui était à la fois moche et homosexuel, se surnommait lui même Ille – et- Vilaine … ( il est vilaine)

    • (« L’homme »… « de nationalité française ».
      Quid des « stagiaires » : un(e) problèm(atik)e avec la langue française ?)

      •  » Il est alors rentré dans son domicile et s’est saisi d’une machette…  »

         » Les Français se subdivisaient à cette époque en deux groupes : ceux qui portaient un couteau sur eux, et ceux qui avaient une machette chez eux. »
        ( Extrait de l’Encyclopédie thématique du 22 ème siècle, chapitre La France au 21 ème siècle ).

  20. J’ai longtemps habité dans de vastes HLM,

    La Vie antérieure
    Charles Baudelaire
    J’ai longtemps habité sous de vastes portiques

    Cette allusion à Baudelaire,c’est pour suggérer qu’il s’agit d’une vie antérieure ?

    • Ben oui : c’était avant, dans cette vie antérieure à la « pratique », quand ne lui était connue que la « théorie ».

    • Quelque chose comme ça… Et par dérision, parce qu’entre un HLM et les vastes portiques baudelairiens…

      • i) Alors vous « ancrez votre récit* » dans l’univers romantique ?

        *comme dit la chochotte du Vaucluse

        ii) la dérision, tentation permanente

  21. – « la régulation fondamentale de la biologie c’est la prédation ; les animaux doivent attraper des proies et les ingérer pour se nourrir…
    Prédation : une proie, un prédateur et un verbe qui est la capture ; le chat attrape et mange la souris, phrase transitive paradigmatique… situation typique de la phrase transitive. »

    Et dans une langue non SVO ?

    • « Et dans une langue non SVO ? »

      Dans toute langue acceptable, c’est bien la souris qui a été bouffée.

      l faut juste faire gaffe que la réserve de souris soit suffisante pour que le chat puisse survivre. On sait que Cullioli était très sensible à la survie de l’actant prédateur

      • Pour commencer,il est extrêmement khon de prétendre déduire une structure linguistique d’un « phénomène de la vie ».

        (J’ajoute au passage que votre Thom ne tient pas compte de l’existence des herbivores et des rongeurs.)

        « Dans toute langue acceptable, c’est bien la souris qui a été bouffée. »

        Oui, ça se DIT comme ça en français,langue SVO;

        • « Pour commencer,il est extrêmement khon de prétendre déduire une structure linguistique d’un « phénomène de la vie ». »

          L’oracle de Pouilly sur Loirotte a jugé !

          Il y a des analogies, la théorie des catastrophes élémentaires est une théorie de l’analogie.

  22. « Langue »… française » (suite) –

    (Re)lu « Morituri » (Y. Khadra), revu et corrigé, version 2025.

    En voilà un qui use (voire abuse) de formules, parfois avec humour, parfois beaucoup moins, d’autres fois plus ou moins alambiquées, à propos de cette époque particulièrement terrifiante des années ‘90 en Algérie.

    « Malkom, dit Iks, tient un magasin d’électro-ménager »

    – « J’suis pas un pestiféré, bordel ! J’ai de l’amour-propre.
    – « Essaie une autre lessive, vieux, parce que c’est pas bien nettoyé. »

    – « t’en penses quoi de ma demeure ? »
    – « Tant que tu disposes du Code du Trésor public… »

    « J’envahis le bureau d’un pas résolu… aussi dénué de respect pour la République, qu’un parlementaire »

    « je lui shoote dans les klaouis, c’est ce qu’on appelle une prise en main, dans une République en voie de décomposition. »

    – « Ce n’est pas un moulin, ici, proteste-t-elle
    – puisque c’est un bordel. »

    « sodomite notoire, un tuyau d’échappement lui donnerait des idées »

    ——-

    « Le colon a quitté notre territoire, pauvre indigène consentant, mais vous continuez à le garder précieusement dans votre esprit »

    « Mais que peut-on attendre d’un système qui, au lendemain de son indépendance, s’est dépêché de violer la veuve de ses propres martyrs ? »

    « La décomposition sociale… c’était tout un programme, savamment élaboré qui consistait à préparer la jeunesse à l’implosion »

    « Il y a des gosses que l’on mitraille simplement parce qu’ils vont à l’école, et des filles que l’on décapite parce qu’il faut bien faire peur aux autres… »

    « Feu Tahar Djaout » (journaliste assassiné en 1993) « disait : Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, parle et meurs. »

    « Un grand nombre d’intégristes fréquentaient le salon des nababs, connaissaient intimement les rouages des hautes sphères…
    Au fil des révélations, je suis tétanisé par ce sentiment qui vous prend à la gorge, lorsque vous vous apercevez que la lueur, au bout du tunnel, n’est que la réverbération de l’enfer »

    ——-

    « Saigné aux quatre veines, l’horizon accouche par césarienne, d’un jour qui, finalement n’aura pas mérité sa peine. »

    • Les « idées immédiatement évidentes», on peut supposer qu’ils ne sont pas idiots au point de ne pas les connaître, mais…
      B. Arnaut aura sans doute de plus en plus de mal à vendre ses vuitonneries à un Occident très appauvri – d’où ses courbettes devant les EU (?), l’Extrême-Orient étant de moins en moins accro à ses (ces) fanfreluches.

      Intéressant l’article à propos du Lydex, créé à la demande de M6, il y a juste… dix ans !

    • Et surtout l’affaiblissement de l’enseignement des maths,voulu et organisé par les Ministres,Blanquer en particulier.

  25. Article intéressant. Trois points que Lormier se fait un plaisr de souligner:

    i) Il y a un « directeur des prépas » qui est très loin d’être marocain:

    « Christophe Boeckel – un normalien agrégé de physique présent depuis l’ouverture du Lydex en 2015 »

    ii) La sélection est assez rude:
    « les candidatures pour entrer dans ses classes préparatoires affluent – pas moins de 24.000 l’an dernier, pour environ 220 places. »

    iii) Pour Polytechnique les élèves ne sont pas en concurrence avec les élèves français
    « Il faut pondérer la chose, car le Lydex prépare pour le concours réservé aux étrangers qui comporte 45 places… »

  27. Dugong 9 août 2025 à 15h36
    Ce qui est nécessaire pour déduire le reste (ce qui suppose une discipline largement mathématisée…)

    Donc,il faut définir ce « nécessaire ».

    • Dans votre cas, les lacunes béantes que vous manifestez sur l’addition des entiers ne vous permettent pas d’accéder à grand chose…

  28. Dugong, admis à l’Ecole Nationale des Mines de Potasse d’Alsace (Wittelsheim), a préféré en démissionner immédiatement…pour se diriger vers l’enseignement.

    Dommage.

    Il aurait pu fonder une école,comme Mostafa Terrab ,PDG de l’Office chérifien des phosphates (OCP);

    Potasse,phosphates…c’est là qu’est le fric.

    • Contrairement à vous, je n’ai aucune appétence pour la pipe royale dont on murmure dans les riads que vous en maîtrisez plusieurs variantes

  29. ASCENSEUR POUR LÈCHES-À-FOND

    Jipé, c’est pas pour faire contrepoids à l’exaltation ambiante de tes groupies de service mais elle est difficile à avaler ton histoire de dépanneuse d’ascenseur surbookée(*) au cœur grenadine et à la langue sirop d’orgeat en pleine crise d’hypoglycémie.
    Par contre, si on considère ton billet comme une campagne de prévention contre les ravages psychologiques de la sédentarité incitant à privilégier la pratique de l’escalier à celle de l’ascenseur, c’est très réussi.
    Next !
    (*)jamais de trou dans son planning

  30. Lydex.
    Si j’ai bien compris, une école tres sélective.
    On a les mêmes partout, non ? Alors pourquoi s’extasier ? Que le Maroc ait sa propre école  » d’excellence  » plutôt que de compter sur les autres ? ( enfin, pour le moment, le Maroc n’a pas l’équivalent de Polytechnique, cela viendra peut être ).
    Quant à la déclaration la main sur le cœur
     » C’est le lycée de tous les Marocains, pas seulement des plus riches », assure Ahmed Benzzi, » ( j’aime bien le  » pas seulement « )
    Il me semble qu’on entend cela partout aussi, à H IV et même à Stanislas!

  31. J’ajoute qu’aller faire ses études a l’étranger est parfois une nécessité ( quand il n’y a pas d’équivalent localement ) et parfois un effet de snobisme ( il fut un temps où aller faire des études de business aux USA était un must chez ceux qui avaient les moyens) – quel était le résultat tangible, de ces études. on peut s’interroger- sauf l’effet sur le CV des cadres… et leur vanité.

  32. ECHO 10 août 2025 à 9h09
    Lydex.
    Si j’ai bien compris, une école tres sélective.
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    Lydex,c’est un lycée,avec des classes prépa.

    Ca marche parce que ça fonctionne selon le modèle français d’avant Jospin.

    Le fondateur,un Marocain, a fait les Ponts et Chaussées, en France.

    Le « directeur des classes prépa » (fonction qui n’existe pas dans les lycées publics français) est français,ancien élève de l’ENS et agrégé de physique.

    Je suppose (sans en être sûr) que les profs sont (en majorité ) marocains…recrutés par le directeur français Boeckel.

    ( Parmi eux, combien ont fait leurs études en France ? Un paquet sans doute.)

    Lydex n’a rien inventé,il a repris la recette française éprouvée. En plus, il a amélioré les conditions matérielles (piscine sur le campus).

    Tout ça payé par le phosphate marocain.

  33. Dugong 10 août 2025 à 7h50
    Dans votre cas, les lacunes béantes que vous manifestez sur l’addition des entiers ne vous permettent pas d’accéder à grand chose…
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    Et voilà…typique du Père Igor: incapable de poursuivre une discussion argumentée, il passe à l’attaque ad hominem.

    NB Il n’y a pas de « connaissances fondamentales » en linguistique.

    • Mais non, mais non !

      De même, le but de la « théorie des catastrophes » n’est pas de construire des modèles déductifs mais interprétatifs, basés sur l’analogie.

    •  » Il n’y a pas de « connaissances fondamentales » en linguistique »

      Des miscellanées de hachis parmentier destinées à entretenir le jargon ?

  34. Jean-Paul Brighelli 10 août 2025 à 11h40
    L’excellence, ça n’a jamais été 96%.
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
    La sélection est assez rude:
    « les candidatures pour entrer dans ses classes préparatoires affluent – pas moins de 24.000 l’an dernier, pour environ 220 places. »

    Sur les 24 000 dossiers, combien sont partis directement à la poubelle ?

    A Louis-le-Grand ou HIV, un coup d’oeil rapide sur les notes permet de foutre au panier en quelques secondes un dossier qu’il n’est pas nécessaire de lire.

  35. ECHO 10 août 2025 à 10h42
    J’ajoute qu’aller faire ses études a l’étranger est parfois une nécessité ( quand il n’y a pas d’équivalent localement )
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
    …ou qu’on n’a pas le niveau pour faire ses études en France.

    Depuis belle lurette, les enfants de la bourgeoisie argentée qui veulent devenir ingénieurs font leurs études au Polytechnikum de Zurich.

    Aujourd’hui,si on n’est pas capable d’intégrer agro-veto, on va faire ses études en Belgique…

    Pour la médecine, il y a la Roumanie

  36. Jean-Paul Brighelli 10 août 2025 à 11h41
    Eh bien vous ne connaissez rien de la vie — et des ascenseurs des années 60.
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    Même en journée,il a bien dû y avoir des…incidents:un habitant qui a la surprise,quand la porte de l’ascenseur s’ouvre, d’y voir un jeune homme se faire sucer.

    Comme dirait le cuistre du Vaucluse, le monde est un théâtre,la porte de l’ascenseur, c’est le rideau de scène.

  37. Quick (sans burger) retour au temps (weather) :

    Dans l’enfer du « bagne de Tazmamart » (Dugong 10h57) de même que dans l’enfer des bagnes sibériens : point de « carte des températures », ni de « ressentis » exprimés.
    Pas non plus de carte de boissons rafraîchissantes ou (bien) chaudes.

  39. j’ai rencontré A***, qui avait deux ans de plus que moi …Grande passion de quelques mois, et vrai départ de ma vie amoureuse.

    Comme Macron,qui encore aujourd’hui, croit avoir séduit…alors qu’il a purement et simplement été violé.

  40. Vous m’avez bien fait rire avec votre « il est extrêmement khon de prétendre déduire une structure linguistique d’un « phénomène de la vie  »

    Déduire ?!

    • Je change…et ce sera moins drôle:

      il est extrêmement khon de prétendre établir une analogie entre une structure linguistique et un « phénomène de la vie ».

        • Je ne sais pas si votre soeur bat le beurre…ou si elle trafique les extincteurs.

          Je ne vous le demande pas non plus.

          Ne pas voir que selon les langues,le même « phénomène de vie » se décrit avec des structures complètement différentes…ça c’est se disqualifier.

          • Envoyez vos « structures » qu’on rigole.

            On parle bien de Biologie censée bénéficier d’une certaine aura d’universalité ?

  41. Vieux et sérieux ? Mieux vaut s’abstenir – en mode BdÂ

    Ainsi les deux rigolos qui, depuis la vacance de JG se gargarisent du mot « linguiste »,  
    ou, à un niveau nettement supérieur (?!), Bayrou déclarant : « nous sommes arrivés à la falaise ».

  42. Une exclamation que j’ai guettée bien souvent en vain sur les lèvres de mes amoureuses ultérieures.

    Pour une exclamation ,un Ah! de satisfaction, il faut plus que les lèvres.

  43. Lormier
    Defferre corrompu ?

    CR et extrait d’une bio peut être hagiographique :

    https://www.nonfiction.fr/article-5701-marseille-la-decolonisation-la-decentralisation-cetait-gaston-defferre.htm

    « Quand Defferre conquiert réellement la ville en 1953, après des décennies de gestion calamiteuse, Marseille est ruinée physiquement et financièrement. Trente ans plus tard, les finances sont en bon état, la ville reconstruite, et les réalisations de Defferre innombrables : des dizaines de milliers de logements neufs construits ou réhabilités, 600 écoles, 300 cantines et plusieurs lycées bâtis, 1200 espaces verts et 500 terrains de sport installés 1100 kilomètres de rues et d’avenues ouvertes, 780 kilomètres d’égouts et 1800 kilomètres de canalisation d’eau aménagés, 42 hectares gagnés sur la mer ; et l’on aura garde d’oublier les deux lignes de métro, les hôpitaux rénovés de fond en comble, les facultés scientifiques sorties de terre, les théâtres et les musées”…
    Rarement une vie se sera aussi étroitement confondue avec l’histoire d’une ville. « 

    • Certainement plus corrupteur que corrompu.
      Faire faire de bonnes affaires aux promoteurs, industriels etc, était un moyen de tenir les gens par l’intérêt et d’assurer le pouvoir du PS ( ex SFIO) à Marseille.

    • J’y vivais, à l’époque. Voulez-vous la liste des caciques du PS qui s’en sont mis plein les poches ? Charles-Emile Loo, par exemple.

      • Milou , je crois qu’on l’appelait ainsi.

        Mais Defferre s’est – il enrichi? Il préférait le pouvoir ( même s’il était sans doute loin d’être pauvre). Il contrôlait les milieux d’influence (  » socio- économiques » ) par les avantages qu’il distribuait – peut être moyennant quelques dons au PS ou aux officines apparentees, ou à FO, mais peut être aussi sans contrepartie autre qu’un soutien à sa personne. C’était une façon de gérer à l’ancienne, reste a savoir si elle a été globalement positive. On lui a reproché la betonisation des  » banlieues  » et même de la ville , mais a l’époque ceux qui s’en souciaient étaient rares.

  45. Prise de possession:

    Il y a quelque temps (un an, deux ans ,) le Maestro avait produit une maxime sur la fellation;je cite,en substance,et de mémoire: la fellation est la première étape de la prise de possession de l’homme par la femme . (je ne suis sûr que de deux élements -« fellation », »prise de possession »)

    Appliquant cette maxime au présent billet, nous nous risquons à dire:

    i) dans sa vie antérieure,avant l’ascenseur, le Maestro était un (jeune) homme libre.

    ii) B***, âgée de 14 ans a pris possession du Maestro quand il avait lui aussi 14 ans.
    Son Ah! de satisfaction au moment de l’éjaculation signe et scelle (avant toute mise en langage*) la réduction en esclavage .

    * mise en langage,c’est l’expression du pontife du Vaucluse; la petite n’avait pas de mise en plis
    iii) Voici près de 60 ans maintenant que le Maestro tente de retrouver la liberté,grâce à une ascèse méthodique;l’exercice principal étant la plongée sous marine sans oxygène.

    iv) Enfin la sagesse ? Voici qu’il se déclare « esclave » de la « dernière femme de sa vie ».
    C’est la reddition,seule issue raisonnable.

  46. Nettoyage d’une bouteille thermos métallique dans laquelle on conserve souvent du café.

    Le café adhère aux parois et forme des agrégats noirâtres, dégueulasses, qui altèrent le gôut des cafés qu’on y verse successivement.

    Un nettoyage fréquent s’impose.

    Je recommande:

    i)verser dans le thermos vide une bonne quantité de bicarbonate de soude;poser votre thermos dans l’évier

    ii) ensuite,verser de l’eau bouillante dans le thermos (environ 1/4 de la contenance). Vous verrez le liquide bouillonner et déborder;quelques agrégats dégueulasses se décollent et montent à la surface. Ca déborde ;recommencer à verser de l’eau bouillante.

    iii) Compléter le nettoyage à l’aide d’une brosse en silicone (celle de chez Elephant par exemple)

    Vous utilisez la brosse comme un piston ce qui réactive le bouillonnement et provoque de nouveaux débordements, accompagnés de bruits plus ou moins forts.

    Ces bruits ne sont pas sans rappeler les « pets vaginaux » qui, bien souvent accompagnent le coït; le mouvement de piston de la bite,en effet, peut faire entrer de l’air dans la cavité.
    en ressortant, cet air produit un son caractéristique comparable à un pet (d’où la tournure
    « pet vaginal ».)
    Une femme expérimentée pourrait parvenir à une « mise en langage » de ces pets, en recourant,par exemple au code du morse.

    https://elephant-maison.com/les-petites-brosses-specifiques/brosse-gourde/

    • Où il s’avère que Lormier abuse du vin d’ici :
      rapprocher les bruits émis par la brosse « elephant » nettoyant  « une bouteille thermos *… » de « pets vaginaux »  !

      * « bouteille thermos » : il nous prend pour des billes, épicétou.

  47. Laura Antonelli et Giancarlo Giannini, jeunes mariés en voyage de noces à Venise, se rendent compte qu’ils ne peuvent faire l’amour que dans l’ascenseur…
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    Je me souviens (vaguement) d’une autre comédie italienne où l’homme ne peut faire l’amour que dans des situations risquées. Mastroïanni ?

    Au début, une scène à l’Auberge du Bas Bréau;il faut qu’il sorte de la chambre à coucher (rez de chaussée donnant sur un jardin) puis revienne et simule une entrée par effraction…en préambule au coït;un coup de feu est tiré,d’où convocation au commissariat le lendemain. Le commissaire, c’est Bernard Blier; quand le mari explique que sa femme est corse, Bler lève les sourcils et est pleinement convaincu;l’enquête n’ira pas plus loin.

    Ca se termine en Sicile,où Mastroïanni(?) prenant tous les risques, se fait passer pur médecin et prataique un examen gynécologique sur une promise. La famile rapplique et ça barde;je crois que Mastroïanni(?) échappe aux poursuites et aux coups de feu en montant dans un bulldozer.

    Du diable su je me rappelle le titre de ce film.

    En tout cas le cinéma comique italien « interroge » le coït,ses circonstances, ses difficultés.

    • Je dirai même plus ( comme les Dupont/d):

      Le cinéma italien  » nous propose, comme souvent, une réflexion sur les modes de représentation, sur le langage [ verbal et visuel] et, comme toujours, sur les pouvoirs de l’écriture [ scenaristique et filmique ] et de la fiction. »
      Pcc JG

    • Eau : attention, méfiance !

      Boire la tasse, ça arrive mais « lorsqu’on boit trop d’eau… risque d’hyponatrémie » (lefiga.) 😁
      Préférez donc, comme tout fidèle amateur de BdÂ, le vin d’ici à l’eau delà !

  50. WTH 11 août 2025 à 13h18
    Où il s’avère que Lormier abuse du vin d’ici :
    rapprocher les bruits émis par la brosse « elephant » nettoyant « une bouteille thermos *… » de « pets vaginaux » !

    Je m’essaie à la physique analogique, prônée par Dugong. Le bruit n’est pas le même…mais c’est bien l’introduction d’air dans la cavité qui,dans les deux cas provoque ces bruits.

    • Oui, c’est bien ce film,sans aucun doute;j’avais oublié une bonne partie du scénario (notamment l’OTAN et le psychanalyste) mais certaines scènes me parlent,notamment le baiser prolongé sur la bouche de la dompteuse, dans la cage du lion-qui,très agacé,rugit.

      Merci beaucoup.

  52. J’ai reçu de mon alter ego Josip Gavrilovic le mail suivant :

    Dear Jonny,
    I would be extremely grateful if you would be so kind as to forward the following letter, on my behalf, to the contributors of the « Bonnet d’Ane » blog, which letter being a response to some comments I’ve read since the beginning of my vacation.
    Thank you in advance,
    Take care,
    Kind regards,
    Josip Gavrilovic

    A la réception de ce mail, ma première réaction a été l’étonnement inquiet : pourquoi diable Josip s’adresse-t-il à moi dans la langue de Shakespeare, et pas dans la langue de Molière, qu’il sait que je maîtrise plus que correctement ?
    Mon inquiétude a redoublé quand j’ai lu le texte qu’il destine au commentariat de ce blog : texte rédigé intégralement en croate…Il a fallu que je fasse appel à un traducteur!
    Connaissant l’animal, j’ai compris assez vite qu’il souhaitait initier ex abrupto une réflexion sur la multiplicité des signifiants et les contours imprécis des signifiés dans le langage appréhendé à travers la diversité des langues naturelles.
    Mais suis-je obligé de donner suite au vœu exprimé par Josip, alors même que ce vœu est fondé, aux dires mêmes de ses plus ardents détracteurs, sur des convictions, presque une foi, qu’il érige en vérité révélée ? Je sais trop, depuis 1947, les dégâts que peut occasionner une décision hâtive de ce genre.
    Je suis donc preneur de tout avis éclairé.

    Post-Scriptum : toute remarque sur la mise en abyme, le mentir-vrai, l’ancrage d’un texte dans l’univers fictionnel, le roman par lettres etc. sera pour moi aisément dispensable. Je me les sers moi-même avec assez de verve…
    La seule question qui vaille est : dois-je donner suite au souhait de Josip ? Dois-je acter la métalepse ?

    • [« Greenwood » : Il en est des qui depuis « 1947 » se prennent régulièrement des volées de bois vert.
      Quid d’ici 2027 ? (80 ans ça compte…)]

  56. « …which letter being a response to… »

    La forme non-finie (comme on dit aujourd’hui ) me paraît gauche ou même limite. En tout cas Lormeir n’aurait pas dit ça comme ça; »is »,tout bonnement.

    • – le nez collé aux détails, il est impossible de relever la tête. Forcément, dans ces conditions, le regard ne porte pas bien loin, et le champ de vision est rétréci, étriqué…ce qui explique bien des choses
      – Situation d’énonciation : je n’ai été ni choqué ni surpris par ce « being » du mail de Josip. En effet, ce « being » annonçait le texte en croate qui suivait, texte en attente d’être lu par moi-même et diffusé sur ce blog. La non-finitude (Henri Adamczewski parlerait ici d’anaphore contextuelle, le texte en croate étant pour Josip antérieur à la rédaction de « being »), c’est bien le cas, ici.

      • non-fini (non finite),à prendre dans son sens grammatical;de mon temps on disait « impersonnel », »non conjugué »…ce n’était pas moins clair.

        Même si ce « being » annonce quelque chose , il me gêne…Pourquoi ? Probablement à cause de la combinaison, « which+being » … « this letter being » ne me gênerait pas,ou pas autant. A tout le moins le lecteur part sur une fausse piste,une proposition incise…Mais bon…Lormier aurait écrit tout simplement « which letter is » et basta.

    • Le film, bien que production franco – italienne, repose sur un scénario très italien de Agenore Incrocci ( Age), Furio Scarpelli ( souvent associé avec Age dans les comédies italiennes), Mario Monicelli ( le réalisateur ) , Suso Cecchi D’Amico ( autre scénariste ultra connu ), Tonino Guerra, Giorgio Salvioni ( selon Wiki)
      On peut en conclure que l’échange de répliques témoigne plus de la réputation des femmes Corses en Italie qu’autre chose…
      ..

  62. non-fini (non finite),à prendre dans son sens grammatical;de mon temps on disait « impersonnel », »non conjugué »…ce n’était pas moins clair.

    Même si ce « being » annonce quelque chose , il me gêne…Pourquoi ? Probablement à cause de la combinaison, « which+being » … « this letter being » ne me gênerait pas,ou pas autant. A tout le moins le lecteur part sur une fausse piste,une proposition incise…Mais bon…Lormier aurait écrit tout simplement « which letter is » et basta.

    • Bon ,ça y est je vois…Ca reste lourd;on pouvait économiser beaucoup … »publish/post the following response » serait plus simple et plus conforme à la situation; en effet pour faire suivre une lettre,il faut avoir des adresses.

  63. WTH 11 août 2025 à 15h14
    L’important étant de ne pas péter plus haut que son cul

    Une femme qui copule allongée sur le dos et qui pète du vagin pète-t-elle plus haut que son khul ?

  64. Lormier
    11 août 2025 à 17h51
    Et ces vacances ?

    Vacances ? Josip en parle dans sa lettre en croate (au fait, faut-il que je la rende publique ? J’hésite toujours.)
    Je ne suis que le modeste narrateur du récit dont il est l’auteur, récit qui relate les aventures dont il est le personnage…
    Il serait actuellement sur l’île de Pag, dans l’Adriatique, au large de Karlobag, en Croatie. Il y passerait ses journées à la plage, doigts de pied en éventail, à lire de la littérature croate*.
    Mais peut-on le croire ? Qu’est-ce qui, dans cette lettre, ancre le texte dans l’univers du réel, et non dans l’univers fictionnel ?
    Et moi, Jonathan Greenwood, suis-je un narrateur fiable ?

    * il écrit mot pour mot ceci : « Strastveno se divim hrvatskoj književnosti. Siguran sam da francuski intelektualci, egocentrični i beskorisni u stranim jezicima, nisu svjesni njezina postojanja. Ipak, u Hrvatskoj ima mnogo talentiranih pisaca. »

  65. Lormier 11 août 2025 à 10h17
    Nettoyage d’une bouteille thermos métallique dans laquelle on conserve souvent du café.
    Le café adhère aux parois et forme des agrégats noirâtres, dégueulasses, qui altèrent le gôut des cafés qu’on y verse successivement.

    Lormier,

    Votre affaire là c’est trop compliqué, trop long et pas parfaitement efficace. Pour les trucs en inox, de la bouteille isotherme au spéculum vaginal en passant par la casserole ou la théière entartrée, acide chlorhydrique diluée au 1/4 ou au 1/2 si c’est vraiment dégueu et ça ressort propre et, en prime, stérile.

    • Qu’est-ce qui vous permet de l’affirmer ?
      Et d’abord, Lormier existe-t-il vraiment, ou bien est-il un personnage de fiction manipulé par un auteur machiavélique – ou très habile?
      Question légitime, car de lui on ne sait rien qui permette de l’ancrer dans l’univers réel, l’univers de la non-fiction. Dès lors, le doute est permis !

    • Lormier n’a pas besoin de stériliser son thermos;il veut juste se débarrasser des dépôts de café,en évitant de corroder l’acier.

      Sa technique marche…

    • Lormier,
      Si votre batterie de cuisine zwilling souffre d’un peu d’acidité c’est que vous vous êtes fait sérieusement enfler et sur le prix et sur la qualité.

    • Dugong 11 août 2025 à 20h36
      Pour stériliser, je préfèrerais a priori l’eau oxygénée ou le permanganate de potassium acidifié. Faut voir.

      C’est tout vu, ça va péter! Z-stoff + T-stoff, c’est une grosse amélioration du lanceur de grille-pain! C’est plus un thermo c’est un V2!

    • Elle est pas dead la meuf !
      Tout comme la Greta qui veut « briser le blocus israélien illégal » et va bientôt repartir avec une nouvelle flottille en direction de Gaza.

      Trop cool, comme pourrait dire le Béarniais qui se croit encore dans les seventies et utilise les rés’ soc’ parce que « ça permet d’être dans le vent, d’être tendance » – 😁

      • Sibeth repart de zéro.
        En effet. Comment un ( une) zéro peut arriver a des postes importants. Elle peut donner des cours.

  69. I would be extremely grateful if you would be so kind as to…

    Tournure plutôt britannique…Un Américain qui s’exprimerait ainsi le ferait sans doute dans un esprit de rigolade,d’imitation du style vieille Angleterre.

    since the beginning of my vacation.

    « vacation »,ça c’est américain.

    • Ile de Pag où JG se dore et peut être s’endort sur sur la plage et sur quelques auteurs théorisant la metalepse.
      Mais que sait- on de Pag ?
       » Comme d’autres lieux proches dans la région, l’île passa sous contrôle de Venise, de la France, de l’Autriche pour arriver dans les mains du Royaume de Yougoslavie à la fin de la première guerre mondiale. Avec la seconde guerre mondiale, l’île acquit mauvaise réputation : les oustachis y avaient construit le camp de concentration de Metajna. » ( site du tourisme croate)

      Wikipedia nous apprend plus sur ce camp ( sous le nom de camp de Slana), mais ce ne sont pas des évocation de vacances… les Italiens firent fermer le camp, de crainte que la brutalité des oustachis suscite la colère des habitants.

    • « vacation »,ça c’est américain.

      C’était aussi français.
       » Vacations, au pluriel, signifie encore, La cessation des séances des gens de justice. Le temps des vacations. J’ai fait cet ouvrage durant les vacations. Durant les vacations de la cour royale.
      Chambre des vacations, Chambre composée d’un président et de plusieurs conseillers ou juges, tirés des différentes chambres, dans laquelle on administre la justice pendant les vacations. Un tel préside à la chambre des vacations, tient la chambre des vacations. Tel conseiller est cette année de la chambre des vacations. »
      Dictionnaire Académie franc
      En 1790, les Parlements étant supprimés, les chambres des vacations furent chargées des affaires, jusqu’à la mise en place des nouvelles institutions..

      • Et le « vacataire » (à l’Université,par exemple) effectue des vacations-travail payé à l’heure.

        J’ai seulement remarqué le mélange des lexiques dans la lettre de JG:une première phrase très anglaise et des mots américains tels que « vacation ». (Un Anglais eût écrit « holiday ».)

  70. L’acier inoxydable doit être ménagé

     » Ne laissez pas les restes sécher, pour éviter les taches ou la décoloration sur l’acier inoxydable. Les décolorations et dépôts blancs ou aux couleurs de l’arc-en-ciel peuvent être éliminés avec des nettoyants pour acier inoxydable disponibles dans le commerce, du jus de citron ou du vinaigre. N’utilisez pas votre batterie de cuisine pour conserver des aliments acides pendant une longue période, car cela peut attaquer la surface. »

    https://www.zwilling.com/fr/magazine/guide-produits-cuisine/cookware_care.html

  71. Un Lointain Lecteur 12 août 2025 à 0h16
    Lormier,
    Si votre batterie de cuisine zwilling souffre d’un peu d’acidité c’est que vous vous êtes fait sérieusement enfler et sur le prix et sur la qualité.

    a) Je n’ai pas de batterie de cuisine Zwilling
    b) J’ai cité Zwilling comme exemple. Zepter donne des conseils comparables-que je suis.
    En matière de cuisine, l’esthétique joue;je tiens à préserver l’éclat de mon acier;à cette fin je respecte les conseils des fabricants
    c) J’espère que,même poussé par le démon de l’analogie,vous n’iriez pas décaper un vagin à l’acide chlorhydrique.
    d) Au supermarché,en Suisse,on ne trouve pas d’eau de Javel…ou alors extrêmement diluée.
    Quant à l’acide chlohydrique…

    • « Quant à l’acide chlorhydrique »

      IAL , bonne femme à remèdes …de bonnes femmes

      « Au supermarché,en Suisse,on ne trouve pas d’eau de Javel »

      Changez de crèmerie…

  72. « Take care » est aussi une formule typiquement américaine (que des Angalis abâtardis reprennent…mais la première phrase de la lettre n’est pas du tout celle d’un abâtardi).

    Quant à « bbut est regards », on la voit maintenant dans les courriels de type commercial notamment.

    Mais ce n’est guère en harmonie avec le ton du début. L’auteur s’adresse à Jonathan par un diminutif-ce qui implique de la proximité.

    Une formule valédictoire courante,en pareil cas, est « As ever ».

    • Oui, et ?
      Ces observations pertinentes sur le mélange des tons, des registres et des variantes régionales, quelles conclusions en tirez-vous ?
      Pour mieux se faire entendre, JG aurait-il sciemment brouillé l’écoute de son interlocuteur ?
      Évidemment, oui.

  73. L’ascenseur dans lequel la petite prit possession du Maestro était plutôt poussif,donc peu jouissif.

    Dans les ascenseurs ultra-rapides,on peut ressntir, au creux de l’estomac, une sorte de vertige,au démarrage.

    Il serait intéressant de tester les effets de l’accélération sur une bite en cours de fellationation.

    • Beaucoup ici trouveront que ces dieux-troncs manquent du principal ( ou du necessaire ). La fonction reproductrice n’était pas importante pour les moai ?

  77. Les narrateurs des nouvelles de Brighelli sont-ils des « reliable narrators » ?
    A coup sûr la question du jour.

  78. « IAL , bonne femme à remèdes …de bonnes femmes » (Dugong, 9h)

    Inadmissible mépris pour une formidable ménagère de (bien plus de) 50 ans, qui nous donne les meilleures recettes en matière d’entretien des ustensiles – et pas que de cuisine !
    Une vraie perle pour BdÂ, qui attise * la jalousie de certains.

    * bien loin de l’envie de souffler sur les braises, certaines se contentent d’agiter leur éventail dans le vain espoir que l’air en deviendra un peu moins étouffant…

  79. Jonathan Greenwood 12 août 2025 à 10h32

    JG aurait-il sciemment brouillé l’écoute de son interlocuteur ?

    Habituellement,il nous broute les couilles;brouiller l’écoute,c’est déjà mieux.

  80. Jonathan Greenwood 12 août 2025 à 10h32
    Oui, et ?
    Ces observations pertinentes sur le mélange des tons, des registres et des variantes régionales, quelles conclusions en tirez-vous ?
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
    D’abord observer…puis,éventuellement,conjecturer.

    Les conclusions, c’est vous qui les avez tirées et c’est mieux ainsi.

    « Pour mieux se faire entendre, JG aurait-il sciemment brouillé l’écoute de son interlocuteur ?
    Évidemment, oui. »

    Brouiller l’écoute pour se faire entendre…c’est tortueux.

    • « Souffler sur les braises »… ai-je écrit (tapé) plus haut.
      « Delenda est… » : c’est en cours.
      Vous-même ne soufflez pas une minute ! 😊

    • 1ère déclinaison ?
      Delenda est….Hiroshima.
      Quoi ? Ah bon ? C’est déjà fait ? Eh bien deux précautions valent mieux qu’une.
      Quoi ? J’ai tout faux ?

      Quant à Gaza, Brighelli fait comme si la mémoire des peuples n’existait pas.
      Ce qui s’est passé le 7 octobre 2023 était un épisode de plus de ce qui se passe dans la région depuis 1947.
      Et ce qui se passe à Gaza dans l’après-7 octobre est un épisode qui se rajoute à…etc etc etc etc, sans fin.
      Avec le massacre en cours*, Israël est en train de fabriquer à la chaîne des terroristes Palestiniens qui s’en prendront à eux dès qu’ils en auront la possibilité. Il y aura donc d’autres « 7 octobre », qui déclencheront d’autres massacres en rétorsion, qui à leur tour engendreront d’autres attentats, etc etc etc etc, sans fin.

      La « solution » Brighelli est claire : « un bon Palestinien est un Palestinien mort ». Il faut donc les tuer jusqu’au dernier. Ce qui me scie les fesses au ras des genoux, c’est qu’un type aussi intelligent et aussi fin que Brighelli puisse sérieusement considérer ce génocide (vouloir tuer les membres d’un groupe humain jusqu’au dernier, c’est bel et bien une visée génocidaire) comme une solution.
      Tant d’intelligence et de finesse pour en arriver là…
      Il y aura d’autres 7 octobre, hélas. Et Brighelli se demandera pourquoi. Déprimant.

      *A Gaza, Israël interdit à la presse de faire son métier. Les journalistes qui essaient malgré tout de rapporter ce qui s’y passe risquent leur vie. Et d’ailleurs ils sont nombreux à la perdre.
      « Delenda est Veritas »?

  84. Delenda est…

    Vacances en camping-car : vous avez le choix.
    Qu’il s’agisse d’un profilé ou d’un intégral, les camping-cars Carthago sont la solution idéale.

    Karl-Heinz Schuler
    « Dans chaque camping-car Carthago, vous trouverez la construction unique de la catégorie Liner Premium. Un air de famille sans aucun compromis. Je me porte garant de cette promesse de valeurs avec mon nom »
    ( L’ADN de Carthago)

    C’est allemand!
    https://www.carthago.com/fr/camping-cars/

  86. Jean-Paul Brighelli 12 août 2025 à 15h00
    Et moi aussi je suis historien…

    « Delenda est Carthago — ou n’importe quelle ville appartenant à un ennemi irréconciliable. On ne pactise pas avec qui veut votre mort. Et on ne laisse pas le passé remonter des cendres.Pourquoi au cœur de l’été, suis-je allé ressusciter la mémoire de ces guerres oubliées ? Je ne sais trop — peut-être parce que l’Histoire se répète, et que les solutions d’hier sont un exemple pour aujourd’hui. »

    Voilà qui ne brouille pas l’écoute.

    • Brighelli : « les solutions d’hier sont un exemple pour aujourd’hui. »
      Au milieu de tant de textes ou chroniques stimulants ou brillants, Brighelli nous sort parfois des énormités, absurdités ou carrément de grosses conneries.
      Ci-dessus, un magnifique exemple.

      • Y en a des qui aimeraient que BdA soit une antenne du Hamas, c’est à dire une émission de « énormités, absurdités ou carrément de grosses conneries »

        Je propose un titre : Périr et chansons

  87. Jonathan Greenwood 12 août 2025 à 10h32

    Pour mieux se faire entendre, JG aurait-il sciemment brouillé l’écoute de son interlocuteur ?
    Évidemment, oui.

    Le névrosé ne cherche pas chez autrui un partenaire humain;d’où les voies tortueuse de l’interlocution qu’il choist et voudrait imposer.

  88. Heu…
    Mon « Évidemment, oui. » était une reprise des annonces d’abcmaths indiquant la présence d’une contrepèterie.
    A part ça et le plaisir de brouiller les pistes, il n’y a rien d’autre à explorer ! (Une fois n’est pas coutume)

  90. Dugong
    12 août 2025 à 17h10
    Y en a des qui aimeraient que BdA soit une antenne du Hamas

    Pour l’instant, sur ce blog, je vois surtout des gens
    – qui trouvent tout naturel de laisser Israël accomplir la prophétie d’Isaïe (dixit Netanyahu)
    – qui voudraient transformer Gaza en parking en faisant donner les coups de pelle et de pioche par ce qui resterait de Palestiniens
    – qui appellent de leurs vœux la vitrification de Gaza
    – qui pensent qu’un bon Palestinien est un Palestinien mort
    – et que les journalistes n’ont qu’à se laisser flinguer en silence.

    Dans ces conditions, BdA ressemble étrangement à ce que serait le fer de lance d’un Sionisme fondé sur une religion omniprésente et mortifère.
    Si ça vous plaît, je crois pouvoir vous dire que pour une fois vous n’avez pas tout compris.

      • Triste constat : en dehors de Newton, Einstein et Zappa, Dugong ne comprend rien à la vie.

        Conchier le Coran, les Évangiles, la Bible et tout le toutim, et laisser prospérer les thuriféraires de la Torah et du Talmud, faudra qu’on m’explique.

          • Dugong
            12 août 2025 à 17h58
            « faudra qu’on lui explique ». C’est pas la peine.

            Dugong vient de définir les manques et les limites de l’instructionnisme.
            Il laisse le champ libre à Meirieu.
            Honte à lui !

          • Si Dugong pense qu’accomplir la prophétie d’Isaïe est un objectif politique recevable, qu’il se taise à jamais sur la laïcité, sur l’honneur et la fiabilité de la Science, sur la supériorité des sciences exactes etc.
            Si il n’avait pas été retraité, il était mûr pour enseigner la théologie.
            Et ça, pas besoin de me l’expliquer, c’est en l’état suffisamment clair.

  91. Gaza dans l’histoire.

    Une histoire qui n’est peut etre qu’une légende veut que Bonaparte, lors de la campagne de Syrie, arrivant à Gaza , ait promis aux juifs de leur donner une nation et de rebâtir le temple de Jerusalem , s’il prenait Saint Jean d’Acre. Mais il fut arrêté devant St Jean d’Acre par Djezzar pacha, commandant les troupes Ottomanes, conseillé par le commodore anglais Sidney Smith, sorte de James Bond de l’époque.
    Version un peu différente dans Wikipedia :
     » Au cours du siège de Saint-Jean-d’Acre en 1799, Napoléon Bonaparte aurait, selon Ben Weider et Blumenkranz[5], préparé une proclamation dans laquelle il annonçait la fondation d’un État juif en Palestine ottomane, mais il ne la publia pas. Bonaparte voulut investir Saint-Jean-d’Acre et se rendre ensuite à Jérusalem pour y lancer sa proclamation. Son avancée fut cependant stoppée par les Turcs soutenus par les Anglais[6]. D’autres historiens, dont Nathan Schur dans Napoleon and the Holy Land, pensent que cette proclamation, si elle a jamais existé sur le papier, était uniquement destinée à servir la propagande du jeune général dans la région, pour rallier à sa cause les populations juives africaines et levantines, et qu’en réalité il n’envisagea jamais sérieusement la création d’un État juif[7]. Selon les historiens Richard Ayoun[8] et Henry Laurens[9], ce document serait même un faux historique.

    Ce communiqué n’en figure pas moins en mention au Moniteur universel du 3 prairial an VII (22 mai 1799), journal officiel de la République, avec le texte suivant : « Constantinople, le 28 germinal. Bonaparte a fait publier une proclamation dans laquelle il invite tous les Juifs de l’Asie et de l’Afrique à venir se ranger sous ses drapeaux pour rétablir l’ancienne Jérusalem. Il en a déjà armé un grand nombre et leurs bataillons menacent Alep. »

    Wikipedia Histoire des Juifs en France sous le Consulat et le Premier Empire

  92. Hé Deir ! Deux derniers rappels :

    – toujours pleins feux sur Gaza (ce qu’il en reste), tandis qu’en Cisjordanie
    le grignotage de la Cisjordanie s’est largement accéléré :
    « 23 juillet 2025 , le Parlement israélien (Knesset) adopte, par 71 voix contre 13, une motion prônant l’application de la souveraineté israélienne sur la Cisjordanie occupée. »

    – importants gisements de gaz au large de… Gaza…

      • Et quid de ces… impérialistes, venus d’outre-atlantique, qui nous mènent la vie dure depuis des décennies,
        et qui nous ont fourgué, de force et entre autres, leur pfizer,
        après nous avoir fait avaler tant et tant de salades…

        ce qui ne semble en rien déranger l’anti-impérialiste Deir,
        grand amateur-propagandiste de formules,
        non françaises,
        dont il aime gaver ce blog.

        • La presse interdite par Israël à Gaza, ça ne met donc la puce à l’oreille à personne ?
          Ça passe crème ?

          Delenda est Veritas : le processus est en cours, dans l’enthousiasme et sous les acclamations de ce blog.

          • Encore un petit rappel :

            – les me(r)dia français ne sont point interdits à Moscou,
            tandis que « Sputnik » a été formellement interdit par… la Hyène…

            (la « puce à l’oreille » : mais rien n’échappe aux grandes z’oreilles !)

  93. Brighelli : « les solutions d’hier sont un exemple pour aujourd’hui. »

    Les dragonnades, solution d’hier assez sympa qu’on pourrait remettre en service…
    La Saint-Barthelemy : génial !
    Le droit de cuissage généralisé : ouais, c’est bon ça !
    Embastiller les intellectuels un peu trop rebelles : voilà ce qu’il nous faut !
    Bastonner les persifleurs, comme Rohan fit avec Voltaire : admirable !
    Etc.etc.

    Brighelli persistera-t-il et signera-t-il ?

  94. Avec un « s ».
    Le correcteur de mon téléphone a de ces pudeurs que d’aucuns ignorent en envisageant le singulier…

  95. WTH : qui espère encore et toujours nous faire croire qu’à force d’assiéger la citadelle il pourrait…ben non !

    …il pourrait…quoi ?
    Je l’ai déjà dit mille fois : le commentariat de ce blog est ultra-conservateur, à bien des égards proche de l’ultra-droite au point de flirter plus d’une fois avec la fachosphère. Tout ce que j’exècre.
    Comme je dis toujours à mes collègues footeux : si vous n’aimez pas être bousculés dans vos 16m50, si vous n’aimez pas les contacts un peu rudes, mettez-vous au golf ou au curling.

    • … M’alors pourquoi vous obstiner sur ce blog ?!

      La « fachospère », en ce qui me concerne, n’a pas réussi à me faire tendre le bras, à me faire piquouser, à obéir
      aux… injonctions diverses,
      mais guère variées !

      Quant à la « gauche » en place, et depuis lurette,
      elle n’a fait ici, comme ailleurs en Europe,
      qu’écraser les peuples, d’encore pire façon que « la droite »,
      car se cachant sous d’infectes mensonges !

      • (d’autant que lorsqu’on n’est pas « dans le vent, tendance »,
        comme le dit si bien le vieux Béarniais,
        on finit, on commence même souvent,
        pas être traités de « facho » et « d’ultra droite »
        – erreur : les me(r)dia préfèrent « extrême-droite » et « ultra-gauche » !)

  96. Cher Yassine,
    « qu’un type aussi intelligent et aussi fin que Brighelli puisse sérieusement considérer ce génocide (vouloir tuer les membres d’un groupe humain jusqu’au dernier, c’est bel et bien une visée génocidaire) comme une solution.
    Tant d’intelligence et de finesse pour en arriver là… »

    Je vous sens inquiet et voudrais vous rassurez. C’est en effet étrange que le Maestro doté de tant d’intelligence et de finesse en arrive à penser cela.
    Mais je tiens à vous rassurez il existe aussi des individus à faible QI, sans instruction ni culture, sans aucune finesse, en un mot comme en cent, des khons, qui plus est fascistes, racistes, homophobes, qui appellent un chat un chat, et donc un bougnoule un bougnoule, qui partagent la vision du Maestro. Des gens comme moi.

    Nous vous semble-t-il pas curieux, que l’un, par le moyen de la plus haute et aride réflexion philosophique, rejoigne celui qui chargé de poncif, de ressentiment, d’aigreur chemine péniblement dans le troupeau des infâmes au milieu des ruines de sa Patrie?

    Je possède de vieux bouquins reprenant les meilleures copies du Concours Général, des années 1890-1910. Il y a pas mal de sujets du genre « Platon rencontre Aristote imaginez leur conversation » à rédiger en français, latin ou même grec. La plupart des copies, bien que d’un ton assez convenu, sont d’un excellent niveau, autant que je puisse en juger du bas de mon faible QI.
    Dîtes-vous que sur BdA Mao a rencontré Mussolini.

  97. Nous en sommes donc à 3 contributeurs de ce blog (Brighelli, Dugong, Benito) qui pensent qu’un bon Palestinien est un Palestinien mort, qu’il faut les tuer jusqu’au dernier, transformer Gaza en parking et vitrifier la zone. Et bien sûr, la preuve du bien-fondé de tout ça, c’est qu’un bougnoule est un bougnoule.
    Il y en a un quatrième, ECHO, qui estime que c’est parfaitement normal d’accorder au peuple juif (?) la terre sur laquelle ils pensent avoir un droit ETABLI ET JUSTIFIE PAR LEUR RELIGION.
    « Voltaire ou l’aliyah », aurait pu et dû écrire Brighelli après son « Voltaire ou le Jihad »…

    Question aux quatre contributeurs en question : Israël qui interdit l’accès de la presse à Gaza, vous en pensez quoi ? Ça ne vous met pas un peu mal à l’aise ? Ça ne vous met pas un peu la puce à l’oreille ? Ça passe crème ? Circulez y a rien à voir ?

    Bref, l’ultra-droite est plus que bien représentée sur ce blog. Mais l’ultra-droite n’aime pas qu’on l’appelle par son nom.
    Il y a des moments où « fachosphère », ça me semble un peu en dessous de la vérité.

    • ‌Non citée, mais…

      Vous n’avez sans doute jamais mis les pieds en Israël, ni dans aucun pays arabe ;
      moi si – et même vécu un temps au Maroc –
      La réalité du terrain, si j’ose dire, peut changer les perspectives, faire évoluer les partis pris, etc…

      La grande majorité des Palestiniens vivent… ailleurs (en particulier en Jordanie) – et petit à petit … chassés de Cisjordanie, où là ils étaient encore un petit nombre à cultiver la terre.

      Les Gazaouis sont des victimes indirectes – le bon terme m’échappe – d’autant qu’ils n’apportent rien au moulin du capitalisme.
      ils ne font plus que… « gêner » !

      Et pas seulement leur grand « ennemi » Israël, mais l’ensemble de leurs voisins, pays arabes, y compris les puissants pays du Golfe,
      pour lesquels il a été hors de question de leur venir en aide d’une quelconque façon, et encore moins d’en accueillir chez eux.

      Seule l’Occident bien pensant s’est inquiété (et uniquement) de Gaza…
      Comme d’habitude une « bien-pensance »… à côté de la plaque – et qui coûte bien des « plaques », en particulier à l’Europe de l’ouest (et via l’UE) – comme la guerre Ru-Ukr.

      On ne sait ce qu’il adviendra de cette triste « bande de Gaza », mais on ne peut que souhaiter, pour ne pas dire exiger,
      s’il y a « reconstruction »,
      qu’ils échappent à l’effroyable tutelle du hamas et autres frères (!) musulmans,

      … tout comme la majorité des Israéliens sont loin des croyances religieuses –
      pour rappel : plus d’un million de Russes émigrés en Israël, par exemple, loin de ces croyances religieuses,
      mais qui ont formé une « élite », entre autre scientifique,
      à mille lieues des « Palestiniens »,
      hormis ceux bien intégrés à la population israélienne…

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