Il y a quelques mois, une petite fille de ma connaissance a vu entrer dans sa classe de CP un monsieur très poli qui passait demander combien d’enfants, parmi les présents, étaient d’origine étrangère — spécifiquement, turcs (ils forment dans la région en question l’essentiel de l’immigration récente).
« Bonne idée », lui dis-je. « Ils viennent d’arriver en France, ils ont besoin d’apprendre le français — ils ont besoin de bien plus de cours de français que toi. »
– Pff, me répondit-elle avec le mépris instinctif des gosses intelligents pour les adultes imbéciles. Pas du tout. Le monsieur passait pour leur faire donner des cours de turc.
– Bon sang, mais c’est bien sûr ! m’écriai-je alors. L’ELCO !
– L’aile quoi ? s’enquit-elle.

L’ELCO (Enseignements de Langue et de Culture d’Origine) est un organisme dépendant du Ministère de l’Education qui le présente sur son site. Il a pour mission, comme son nom l’indique, d’ancrer les enfants étrangers (qui ont l’un ou l’autre de leurs parents d’origine étrangère) dans leurs langue et culture d’origine. Pas de leur apprendre la langue du pays où ils sont, non : celles du pays où ils ne sont plus.
J’entends déjà les réactionnaires, nombreux parmi mes lecteurs, s’écrier : « Encore un truc inventé par les socialos ! »
Pas du tout : l’initiative en revient à Lionel Stoléru, l’un des dangereux gauchistes qui grenouillaient dans l’entourage de Valéry Giscard d’Estaing en 1974 — René Haby, l’homme du « collège unique », en était un autre. Qu’il fût lui-même d’origine roumaine n’avait rien à voir avec cette initiative : il s’agissait à l’époque de préparer lesdits enfants à un retour dans leur pays d’origine. Stoléru fut d’ailleurs à l’initiative du « million » (10 000 francs) offert à tout immigré consentant à rentrer « chez lui ». C’est à ce titre que cet enseignement reçut l’adoubement des autorités européennes en 1977.
Mais voilà : les choses ont légèrement changé depuis la fin des Trente Glorieuses. D’ailleurs, au moment même où Stoléru rêvait d’inciter les immigrés à rentrer chez eux, Giscard, Chirac et Durafour (autres dangereux agitateurs) instituaient le regroupement familial (décret du 29 avril 1976). L’idée que les travailleurs étrangers rentreraient dans leurs mères patries respectives prenait l’eau — bientôt on allait inventer le mot « beur », (1982) puis de jolies expressions comme « immigré de seconde génération », comme s’il s’agissait d’un stigmate à se transmettre (auquel cas je suis un « immigré quatrième génération », quelque chose comme un octavon).
Bref, les immigrants d’aujourd’hui ont vocation à rester ici — on le leur reproche assez, et les élections partielles allemandes n’ont pas manqué de le faire savoir à Angela Merkel. Savoir si c’est ou non une bonne chose n’est pas mon propos — et j’ai dans l’idée que l’analyse serait complexe. Mais au moins, qu’on leur donne les moyens de s’intégrer ! Qu’on leur apprenne le français — à marches forcées s’il le faut ! Qu’on leur explique que la culture française se fonde sur le respect des femmes — qui ne sont pas uniquement destinées par Allah à faire des enfants, comme a bien voulu le rappeler le Pacha ces jours-ci en expliquant que la femme n’est décidément pas l’égale de l’homme ! Qu’on leur enseigne la culture française — Montaigne et l’Humanisme, Voltaire et les Lumières, Maupassant et le scepticisme, Camus et Sartre, Jean Passe et Desmeilleures.
La Révolution en 1791 voulait isoler les enfants de leurs parents, pour leur apprendre plus vite les mœurs républicaines. Ma foi, c’est une idée que l’on pourrait creuser, si l’on veut intégrer les petits immigrants récemment arrivés — et à ceux arrivés depuis lurette, vu l’état de l’Ecole et de l’ELCO : tout le monde avait remarqué, bien sûr, que cet acronyme ressemble beaucoup à un anagramme, même si l’action de cet organisme ressemble fort, aujourd’hui, à de l’intoxication culturelle.
Le défunt Haut Conseil à l’Intégration (qui a été si opportunément été remplacé par l’Observatoire de la laïcité de notre bon ami Jean-Louis Bianco) avait dans ses ultimes soubresauts, avant de succomber aux coups redoublés de Jean Baubérot, l’homme qui aime les congrès de l’UOIF, et de Jean-Loup Salzmann, l’homme qui ne déteste pas les salafistes de Paris-XIII, émis de fortes réserves sur l’activité réelle des enseignants mandatés par l’ELCO. Le JDD, qui s’était procuré la dernière étude du HCI, racontait en mars 2015 que les 92 500 éèves concernés (dont 87 000 dans le Primaire) recevaient, en même temps que des cours d’arabe et de turc, un enseignement fondamentaliste peu en accord avec la laïcité française (ni d’ailleurs avec la laïcité turque, celle sur laquelle s’assoit présentement Erdogan avec la bénédiction des autorités européenne — j’y reviendrai dans une prochaine Chronique). « Susceptibles de renforcer les références communautaires, les Elco peuvent conduire au communautarisme. Certains interlocuteurs craignent même que les Elco deviennent des « catéchismes islamiques » », écrivent les rapporteurs. Les auteurs se sont en effet étonnés du contenu du guide de l’enseignant édité en 2010 par le ministère de l’Éducation turc et en usage auprès de certains enseignants de langue et culture d’origine. « Ainsi le chapitre V de cet ouvrage intitulé « Foi, islam et morale » insiste sur l’importance de croire en Allah, un des principes de la foi, et sur la nécessaire acquisition par les élèves d’une bonne connaissance de la vie du prophète Mahomet dont l’importance doit être mise en valeur. »
Les enseignants de l’ELCO sont sous la responsabilité des instances académiques, mais payés par les ambassades des pays d’origine : vu ce que sont aujourd’hui les gouvernements algériens ou turcs, on se doute que ce n’est pas Kamel Daoud qui est chargé de cours pour l’ELCO.

Autant être clair. Je suis absolument favorable à des cours supplémentaires de Français pour les migrants — de toutes origines. Langue et culture — Ronsard et les rillons de Tours, Pagnol et la bouillabaisse, Maupassant et les huîtres, « mignonnes et grasses, semblables à de petites oreilles enfermées en des coquilles, et fondant entre le palais et la langue ainsi que des bonbons salés », Vigny et le cognac (il en produisait), Montaigne et le foie gras, Dumas et le reste. Mais pas à ce repliement sur soi que constitue cet enseignement de l’ELCO — cette incitation à l’identité communautaire et communautariste, qui a donné si aisément du grain à moudre à des maires FN qui sans ça n’auraient su quoi dire. Ainsi David Rachline s’est déclaré hostile à la mise en place de cours d’arabe dans une école primaire de sa ville pour les enfants issus de l’immigration — une belle occasion pour lui de surfer sur les « principes républicains ». Bruno le Maire de son côté a demandé la suppression de l’ELCO — sans résultat jusqu’à aujourd’hui : on continue à trier dans les écoles les petits migrants auxquels on va donner tous les moyens d’en rester là — à leur place.

Jean-Paul Brighelli

PS. J’emprunte le titre à une chanson de Led Zeppelin, sans qui le rock en serait resté à be-bop-a-lulla.

111 commentaires

  1. Un résumé du livre de Ralph Schor Histoire de l’immigration, dans la partie relative au regroupement familial :

    « En terme de gestion politique post 1974, l’UDF et le RPR ne sont pas sur des positions si différentes que cela, mais le font parfois passer après leurs querelles pour le pouvoir. VGE commence son mandat en voulant restreindre l’immigration (André Postel-Vinay jusqu’au 22 juillet 1974, démission car pas moyens financiers J. Chirac logements), recule pour séduire l’électorat de gauche (Paul Dijoud jusqu’en avril 1977), puis nomme Stoleru et essaie à nouveau de restreindre l’immigration. Il écrit un article en 1991, « immigration ou invasion » dans le Figaro magazine, et 54% des Français ne sont pas choqués par le titre.
    L’immigration familiale était suspendue depuis début juillet 1974 mais Paul Dijoud ne l’a pas appliqué et l’a ré-autorisé. Suspendue pour trois ans en septembre 1977, mais protestation opinion et décision contraire conseil d’Etat. Volonté d’expulsion des Algériens, mais protestations dont celles du conseil d’Etat. Loi Bonnet de 1980 favorise les expulsions, mais ne réussit pas le rapatriement forcé. »

    donc il est faux de dire que VGE voulait le regroupement familial. Au bout du compte, il se l’est fait imposer, ainsi que Stoleru.

    Il faut dire qu’il y avait à l’époque des illuminés qui manifestaient contre ceux qui se souciaient de ces questions…

  2. Leur faire apprendre le Turc n’est pas une si mauvaise idée : on va certainement avoir besoin de douaniers nombreux et aguerris pour garder nos frontières contre les envahisseurs ..; Turcs justement !

  3. Spécialiste d’elco en tibétain classique, je vais encore une fois subir l’ostracisme d’idéologues qui n’aspirent qu’à m’empêcher de locuter dans ma seconde langue préférée.

    Encore du retard à l’allumage pour cette langue trop méconnue, si belle et si nécessaire.

  4. Sans parler du casse-tête pour distribuer le formulaire d’inscription aux divers cours de langues sans demander leur origine aux élèves car ce serait établir des listes ethniques.
    Le subterfuge : quelles langues parlez-vous à la maison chers petits ? On est surpris de constater que certains en parlent déjà deux chez eux…
    Le pire c’est la télé par satellite. Les enfants regardent les émissions dans leur langue d’origine, dessins animés et émissions religieuses. Les principes religieux énoncés en dessins animés pour les enfants en Turc ne facilitent ni l’apprentissage du Français ni la laïcité.

    • Il y a savoir parler mais également savoir lire et écrire.
      S’ils ne maîtrisent pas leur culture, n’espérez pas qu’ils maîtrisent la notre.
      Méthode globale pour l’apprentissage de l’arabe ?

      • Oui, c’est la vision qu’on avait au départ dans les années 70. On ne parlait pas de l’islam à l’époque, on disait simplement : ils ne mangent pas de porc.
        J’ai eu deux élèves africains qui parlaient chez eux une langue uniquement orale ainsi qu’un élève de CM2 asiatique afghan qui parlait un dialecte persan.
        Après un CM2 en « zone », j’ai enseigné dans une petite école de village résidentiel. J’ai constaté que le niveau des CM2 en fin d’année en « zone » correspondait au niveau des CE2 (premier trimestre) du joli petit village. Et ils iront tous en 6ème ! Comment peut-on faire croire aux parents ainsi qu’aux enseignants que les résultats du brevet de collège sont si merveilleux ? Le niveau monte comme la courbe des chômeurs.

  5. Vous croyiez être au fond du trou ? Que nenni (suite) :

    http://www.lexpress.fr/education/bac/la-correction-du-bac-va-etre-numerisee_1773229.html

    « L’intérêt? Une messagerie instantanée permet au correcteur « de communiquer avec les autres correcteurs – mais aussi les responsables pédagogiques -, pour solliciter un avis sur une note, demander une double correction, croiser les points de vue », précise Le Monde. »

    Que de monde pour solliciter énergiquement la haute bienveillance du correcteur traité comme un étron sur un tapis.

      • Dites disez-moi, JPB, vous en citez des z-auteurs, que il faudrait être plus précis : Camus , c’est Renaud ? et Dumas, Roland, je présume ? 😉

        NB: à l’attention de la cohorte de érudits, pour éviter de finir en camp de ré-éducation après la ré-élection du toumou en 2017, j’apprends à écrire le Flamby-NVB … Et, « c’est pas facile … »

    • En un mot comme en sang n’est pas Zola qui veut….
      J’ai comme l’impression que cette collection décrire le réel/invisible/sans dents (oups pas celui là) va surtout être l’occasion de bisounourser un maximum….
      Maylis de Kerangal et consort sont à Zola et Londres, ce que Plus Belle la Vie est à « À propos de Nice »

  6. M’sieur, M’sieur,
    Si seulement nous pouvions ouvrir un débat.
    Le Canada impose aux enfants de migrants l’obligation de savoir lire et écrire leur langue d’origine (dans l’optique d’un retour); le résultat en matière d’intégration est incomparable avec celui de la France…

  7. Bon, je passe par ici nuitamment sur le chemin de la vraie foi brighelienne ayant passé tout mon dimanche à piller des troncs d’église que je considère sinon comme des dimanches perdus et occupé mon lundi à compter le fruit de mes rapines.
    Que nous apprend le billet du moment ? Que par bonheur, le processus engagé sous Giscard est en cours d’achèvement, et qu’il nous faut débarrasser la France des Français, ce peuple hexagonal à l’image terreuse, ensuifé de couardise. Nous avons étourdiment ouvert grand les portes de notre République, notre royaume de France disait le Grand Charles, dans les années septante à des hordes de rats affamés qui depuis vibrionnent dans nos 500 variétés de fromage.
    L’inventivité et la fertilité étant du côté de la dynamique des assaillants, pas du côté des défenseurs de la forteresse épuisée, le combat est quasiment perdu. Et ne remuons pas le couteau dans la plaie du cadavre encore chaud, d’autant que c’est le cadavre giscardien qui bouge encore qui l’y a plongé, et arrêtons de prendre la langue française pour une putain qui vendrait son corps aux charmes usés à des passants insensibles .
    C’est mort !

  8. Non, justement, je ne crois pas que ce soit mort. Parce qu’il nous reste la langue.
    Je me dis qu’il serait temps d’en faire l’éloge.

  9. Voilà des gens qui ont risqué l’immersion méditerranéenne, allons nous leur faire subir une immersion linguistique sous prétexte de baptême républicain ?

  10. En Suède pas de politiquement correct, et pourtant ils ne connaissent pas ELCO !

    STOCKHOLM, 14 mars 2016 (AFP)

    L’arrivée d’élèves immigrés en Suède qui n’arrivent pas à rattraper leurs condisciples est le premier facteur expliquant la baisse du niveau scolaire, a affirmé lundi l’Éducation nationale suédoise.

    La Suède est le pays de l’OCDE qui entre 2006 et 2012 a vu le niveau moyen de ses lycéens chuter le plus rapidement, selon les évaluations internationales de l’organisme (programme Pisa).

    Dans un rapport intitulé « L’importance de l’immigration pour les résultats scolaires », l’Agence de l’éducation a calculé que « jusqu’à 85% » du phénomène était dû à « la hausse de la part d’élèves arrivés dans le pays après l’âge de scolarisation et le fait que ce groupe d’élèves a vu ses résultats se dégrader par rapport aux autres ».

    Non seulement de plus en plus d’élèves sont d’origine étrangère — c’est-à-dire qu’ils sont soit nés à l’étranger ou que leurs deux parents le soient (10% en 2006, 14% en 2015) –, mais en plus ils étaient de plus en plus en souvent en échec scolaire (37% en 2006, 50% en 2015).

    Sur cette période, « l’âge moyen d’arrivée est passé de sept à neuf ans. Beaucoup d’élèves ont donc eu considérablement moins de temps pour rattraper le niveau », a souligné dans un communiqué la directrice de l’Agence de l’éducation, Anna Ekström.

    « Ceux qui ont immigré après l’âge où on commence d’ordinaire à aller à l’école viennent par ailleurs en plus grande proportion de pays au système scolaire défaillant », a-t-elle ajouté.

    La vague inédite de demandeurs d’asile arrivés depuis 2014 devrait accentuer cette tendance, dans un pays qui peine à recruter des enseignants et à contrer l’accroissement des inégalités au sein du système scolaire.

    « Ont immigré plusieurs milliers d’élèves à l’âge d’être au lycée, dont une grande proportion de garçons, et une part importante de mineurs non accompagnés venant de pays au système scolaire faible », a écrit l’Agence de l’éducation.

    « Il nous faut de nouveaux enseignants, des professeurs dans leur langue maternelle, des interprètes, etc. dans une situation déjà marquée par la pénurie », a-t-elle souligné.

    Sur les 163.000 demandeurs d’asile arrivés en Suède en 2015, 43% étaient mineurs, et 43% de ces mineurs étaient Afghans.

  11. La religion rend les humeurs douces et la moralité haute !

    Aux meetings de Ted Cruz – le fanatisé du Texas – un pasteur appelle à tuer les homosexuels !

    On pourrait croire que cela suffit à le discréditer et bien pas plus que l’amour pédophilique extravagant de certains prêtres ne suffit à déstabiliser le primat des Gaules !

    Quand on aime dieu qu’importe les péchés véniels que sont le meurtre des homos et le viol des enfants !

    • L’ordre suprême règne du moment que l’on prie ! Qu’importe le cri des innocents que l’on égorge tout à côté pendant ce temps …

  12. Dans son célèbre conte de Candide, Voltaire faisait dire au savant docteur Pangloss une formule de Leibniz qui était censée réparer tous les désordres possibles : « Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles » !

    Une espèce de mantra magique qu’il suffit de répéter pour être convaincu d’accomplir la volonté divine et d’être dans le bon sens de l’histoire.
    Claudel disait qu’il fallait être assis dans le bon fauteuil … cf Conversations dans le Loir-et-Cher (rien à voir avec Michel Delpech).

    • Quand Henry Monnier crée le personnage de Monsieur Prudhomme – espèce de bourgeois bonhomme qui a réponse à tout grâce à sa science infuse et à ses maximes philosophiques qui empêchent les mauvaises digestions – il ne prétendait pas avoir inventé là un type d’humanité supérieure !
      Juste un ridicule de plus …

  13. Driout, vous faites un mauvais procès au Cardinal Barbapoux, primat de la gaule, qui a innocemment oublié de dénoncer quelques uns de ses francs-tireurs à notre Justice aveugle. C’est oublier que le Barbu Suprême a divinement gratifié ses soldats en soutane d’une mentule exigeante qui dépasse parfois distraitement du confessionnal. Par tous les petits cultes des scouts lubriques de l’ile de Mykonos, tous coupables à une ancienne époque, mais tous innocents aujourd’hui, nos petits curés qui veulent laisser le passé aux retardataires ? Enquêtons !

  14. Ça va être très dur de justifier l’ELCO pour les algériens dont l’identité heureuse vient d’être réduite aux acquêts par Bouteflika. L’article 51 de la Constitution tel que le chef de l’Etat l’a voulu. « La nationalité exclusive est requise pour l’accès aux hautes responsabilités de l’Etat et aux fonctions publiques:
    http://geopolis.francetvinfo.fr/nouvelle-constitution-l-algerie-aussi-se-fache-avec-ses-binationaux-92486
    Rien d’étonnant à ce qu’on glorifie l’essence de la nation avec un baril toujours au plus bas.
    Bienvenue chez nous !

    • Le don des langues ne sert plus à rien Hervé à l’heure de Google translate ! Sauf si vous mettez votre langue dans la langue de vos copines afin de les persuader de vous confier tous leurs secrets bancaires …

      La directrice de l’Institut Goethe d’Abidjan compétente multi-langage qui avait certainement donné de sa personne dans le rapprochement racial en a fait les frais à Grand Bassam !

      • Driout’s causement according to glouglou translate :

        The gift of tongues is no longer used to Hervé nothing at the time of Google translate! Unless you put your tongue in the language of your girlfriends to persuade you to entrust all their banking secrets …
        The director of the Goethe Institute in Abidjan competent multi-language that was certainly given himself in racial reconciliation has paid the price in Grand Bassam!

  15. A quoi faut-il s’exercer pour être un homme compétent du futur ? Dans le temps – du temps d’Alain Bombard – j’aurais bien dit à la rame mais il semble que le paddle soit plus en vogue !

    • In time – time Alain Bombard – I would have said the train but it seems that the paddle is more fashionable!

  16. http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2016/03/15032016Article635936214906617931.aspx

    Ce Langaney n’aurait-il point un familier connu en Bio?
    Pour le reste: la langue…faisons-en un plat pour nous en délecter.
    Je garde mes bouquins pour les relire ( de temps en temps) et pour faire du feu en cas de coupure GDF; mes héritiers ne les liront pas.
    Pour le reste: la chute s’accélère, voir les derniers siècles de l’empire: mêmes causes, mêmes effets: paresse et sclérose vs dynamisme bordélique.
    Amen!

    • Ce bâtard de Sarkozy voulait introduire les « académies » lors de la dernière présidentielle (sous couvert d’enseignement de l’informatique, c’est-à-dire, dans sa compréhension limitée, du pissage de code HTML).

      Des malfaisants. Le monde en est plein…

  17. Ouvrons-nous à la diversité linguistique mes bien chers frères et approfondissons nos connaissances envers nos soeurs Algériennes, Croates, Espagnoles, Italiennes, Marocaines, Portugaises, Serbes, Tunisiennes, Turques, alloglottes ou non, dont les langues n’attendent que nos baisers langoureux.

  18. J’ai lu quelque part que Paulo Coelho avait vendu plus de 165 millions de livres à travers le monde et que ses ouvrages avaient été traduits en 80 langues.
    Parfois on se dit que la déforestation pourrait avoir du bon en réduisant drastiquement le milieu de vie du bûcheron.

    • Oui dire qu’il faut blanchir toute cette pâte à papier avec du chlore ! Je me demande si ce ne serait pas un tout petit chouia raciste cet amour du blanc sur blanc ?

  19. Nous étions trois camarades,
    Tous les trois que nous partions :
    L’un s’en va dans la Hollande,
    Et l’autre dans le Piémont
    Et moi qui suis le plus jeune
    Je m’en vais dans les dragons.

    Mais avant que de partir,
    Il faut faire nos adieux
    Nos adieux à toutes ces filles
    Qui en ont les larmes aux yeux,
    Surtout ma belle Joséphine
    Qui s’arrache les cheveux.

    Ne pleure donc pas tant, la belle,
    Dans sept ans, je reviendrai.
    Lorsque finira la guerre
    Dans les pays étrangers
    Ma fortune sera faite,
    La belle, je t’épouserai.

    Ta fortune sera bientôt faite
    Par un boulet de canon
    Qui t’arrachera la tête,
    Les deux jambes pour de bon.
    Le bout de ta baïonnette
    Te servira de bâton.

  20. Comme disait la camarade de l’institut Goethe : Wir beide !

    Weißt du eigentlich was du bist für mich ?
    Alles andre als normal
    und jederzeit loyal, royal
    Du bist mein Fundament
    Keine die mich so gut kennt,
    keine die mich sieht wie du.
    Old Shatterhand ich Winnetou

    Immer werden wir so bleiben
    Jung und frei und schön, wir beiden.
    Stehen auf der guten Seite
    Jahr für Jahr.
    Immer werden wir so bleiben,
    lachen über schlechte Zeiten.
    Deine Schmerzen sind auch meine.
    Jahr für Jahr.

    Weißt du eigentlich
    was du tust für mich ?
    Wenn du meine Lasten trägst,
    und dich mit meinen Feinden schlägst ?
    Ich vertrau dir mehr als mir,
    und ich liebe dich dafür.
    dass du bist wie du bist,
    dass du niemals vergisst
    was das wichtige ist.
    Wir beide

    und so weiter …

  21. L’humanité a un oracle qui ne dit ni ne cache : car elle signifie !

    Bon ! mettons-nous cela sous la dent et appelons Saint-Lacan pour déchiffrer le message …

    Le Laocoon plutôt, celui qui comprend le peuple même dans ses fumigations les plus obscures !

  22. Au sujet de la voix du peuple voix de dieu, Nicolas Dupont-Aignan, champion de JPB, a fait une annonce fracassante de candidature à la présidentielle, un plat comme on n’en a jamais vu dans l’histoire du plongeon !

    Il est vrai qu’un énarque de plus ou de moins dans l’histoire de la Vème république cela ne va pas en culbuter beaucoup dans le foin !

    • Aux USA Donald Trump est clairement la voix de l’Amérique profonde, celle qu’on n’écoute jamais, à Washington DC où il n’y a quasiment que des fonctionnaires – et des noirs – il n’a fait qu’un score minime.
      Hillary Clinton elle a fait carton plein dans cette ville fantôme.

      • On peut supposer qu’on aura le même scénario en France en 2017 : le candidat des fonctionnaires et assimilés, Alain Juppé, et la candidate de la France qui n’a pas voix au chapitre, Marine Le Pen.

        Avec des comparses pour faire la claque, Mélenchon et tutti quanti.

  23. La privatisation ne me gêne que si elle exclue certains acteurs: parents et élèves.
    Si l’on doit en arriver là, alors il faut qu’élèves et parents soient financièrement responsables de leurs errements.
    A voir.

    • Je pensais que vous étiez pour un Service Public régalien à la Condorcet, mais surtout bien géré, pas pour un Service Public minimum et challengé. Sincèrement, l’Angleterre devient un pays effrayant.

  24. SI les manchots royaux ne sont pas contents, on n’a qu’à envoyer les djihadistes sur un archipel peuplé de culs-de-jatte.

  25. Je ne sais pas ce qui fait que ces cours ELCO sont présents dans certaines écoles et pas dans d’autres. Je n’arrive pas à les mettre statistiquement en lien avec une forte présence d’élèves d’origine étrangère. Bref, on s’en fout. L’escroquerie de l’assignation identitaire fonctionne à plein… Dans mes classes, la plupart de ceux à qui on voudrait enseigner le turc sont Kurdes, ceux à qui on propose l’arabe parlent kabyle à la maison, etc. Quant à la transmission des langues familiales, je ne m’inquiète pas trop. Par les bonnes grâces de la télévision par satellite, beaucoup de mes élèves peuvent regarder des dessins animés dans la langue du bled, ce qui ne fait pas toujours notre affaire.

  26. Tiens, à propos des immi-grants & grés, un petit article sur le Coran, religion de pets (vue la position du vendredi…) :

    Que cela plaise ou non à nos élites éclairées, le Coran possède un grand nombre d’incitations à la haine.
    Or, tant que ces textes ne seront pas formellement désapprouvés par ceux-là même qui y souscrivent, il ne pourra y avoir de paix durable en Occident et en Orient, ce que prouvent les innombrables actes terroristes de ces vingt dernières années.
    Car, à la différence de la plupart des autres écrits religieux, la religion de Mahomet s’appuie sur un corpus très belliqueux, pour ne pas dire plus, radicalement contraire aux préceptes chrétiens ou aux écrits bouddhistes, par exemple.

    En conséquence, même si une majorité de musulmans ne suivent pas les ordres écrits du Coran — le monde serait alors à feu et à sang sur toute la planète — il y a aura toujours une frange d’exaltés pour les appliquer au pied de la lettre, ce qui constitue un problème politique presque insoluble à l’heure où l’islam radical ne cesse de croître, et où les pays encore à peu près stables (Tunisie, Jordanie) vacillent.

    Que trouvons-nous dans le Coran ? La supériorité des musulmans sur les non-musulmans y est proclamée urbi et orbi, si l’on peut dire : «Il (Allah) a envoyé la religion de vérité pour la faire prévaloir sur toutes les religions et ce, en dépit des réactions des païens» (S9, v33).

    L’ouvrage, dont plusieurs centaines de versets sont consacrés à l’exaltation de la torture, de la guerre et du meurtre, incite son lecteur à nourrir des sentiments fort mitigés à l’endroit des non adeptes de l’Islam : « Et tuez ceux-là [les ’’mécréants’’], où que vous les rencontrez » (2,191). Le Coran réclame en outre l’obéissance, une foi aveugle, et une soumission totale.

    «Qu’on le saisisse [le grand pécheur] et qu’on l’emporte en plein dans la fournaise ; qu’on verse ensuite sur sa tête de l’eau bouillante comme châtiment» (S44, v47-48). Les musulmans pieux forment une sorte d’élite, et les sceptiques sont relégués au fond de la classe près du radiateur ; leur destin est peu enviable : «Ô vous qui croyez ! Les infidèles ne sont qu’impureté » (S 9, v28). «Ils demeureront éternellement dans l’enfer. Le feu brûlera leurs visages et ils auront les lèvres crispées. » (S3, v103-104). « Ils seront abreuvés d’une source bouillante. Il n’y aura pour eux d’autre nourriture que des plantes épineuses. » (S88, v5-7).

    Le musulman, sur la base du Coran, a-t-il le droit et l’obligation d’appliquer les châtiments de l’inventif Allah ? Ce dernier promet en tout cas des récompenses variées à ceux qui appliquent ses médications, et se montre peu mystérieux sur ses intentions : « Tuez les polythéistes là où vous les trouvez !» (S 9, V5). » Par surcroît, vous n’êtes nullement responsables, en réalité, des bains de sang que vous commettez :
    « Ce n’est pas vous qui avez tué mais c’est Allah qui les a tués (8,17). »
    « Combattez- les. Allah, par vos mains, les châtiera, les couvrira d’ignominie, vous donnera la victoire sur eux et guérira les poitrines d’un peuple croyant » (9,14).

    Mieux, vous recevez des bonus : « Que ceux qui tronquent la vie présente contre la vie future combattent dans le chemin d’Allah. Nous accorderons une récompense sans limite à celui qui combat dans le chemin d’Allah, qu’il soit tué ou qu’il soit victorieux ». (4,74).

    « Ne pense pas que ceux qui ont été tués dans le sentier d’Allah, soient morts. Au contraire, ils sont vivants, auprès de leur Seigneur, bien pourvus. » (3,169).

    « Nous les aurons mariés à des houris (vierges) aux grands yeux » (44,54)

    « Et quiconque émigre dans le sentier d’Allah trouvera sur terre maints refuges et abondance » (4,100).

    Par ailleurs, pour apaiser l’ire de notre sévère divinité, la simple mort du non musulman semble insuffisante : « Nous leur ferons subir le tournant du feu de l’enfer. Chaque fois que leur peau sera cuite à point, nous la remplacerons par une peau neuve afin qu’ils goûtent le tourment » (4,56.)
    « Des vêtements de feu seront taillés pour les incrédules. On versera sur leur tête de l’eau bouillante qui brûlera leurs entrailles et leur peau. Des fouets de fer sont préparés à leur intention » (22,19- 21)
    « Je vais jeter l’effroi dans le coeur des incrédules : frappez-leur le cou ; faites-leur sauter les doigts ». (8,12).

    Les menaces, la destruction, la torture, l’assassinat, les massacres etc., constituent donc des châtiments évoqués à maints endroits dans le Livre de référence de nos immigrés mahométans, et leur application in vivo recommandée. Si l’islam est une religion de non-violence et le Coran un livre de paix, comme on nous le rapporte sans cesse, ne serait-il pas nécessaire de prouver (avec sans doute quelques difficultés) que les versets mentionnés ci-dessus — et il en est de nombreux autres du même tonneau — sont en conformité avec l’idéal humain des rapports cordiaux entre les hommes ?

    Ce problème d’interprétation de textes qui, par essence, ne souffrent d’aucune discussion, se pose avec acuité lorsqu’un pays subit, amorphe, un changement progressif de nature au terme duquel la Poule au pot se voit peu à peu remplacé par le couscous-boulette, tandis que plus d’une centaine de mosquées salafistes prospèrent, sous le regard bienveillant des faux musclés Cazeneuve et autres Valls.

    Car — et c’est ce qui est vertigineux — même si un pourcentage faible de musulmans souscrit à ces sornettes haineuses, nous avons donc, mathématiquement, des milliers d’ennemis potentiels au pays de Molière, bientôt rejoints par les candidats migrants.

    Le cheikh de Syrie Sinan (1167-1193, un extrémiste assassin) était-il une sorte de Nostradamus de son époque ? Voici en tout cas, pour finir, ses paroles, indubitablement multa paucis (« beaucoup de choses en peu de mots ») : « les véritables musulmans sont ceux qui tuent d’autres hommes et se font ensuite tuer eux-mêmes. »

  27. Moi, je dis que quelqu’un qui donne le titre d’une chanson de Led Zep à sa chronique ne peut pas être tout à fait mauvais…

  28. La proposition de Dupont-Aignan d’envoyer les djihadistes aux Kerguelen, si elle est largement moquée, est aussi peu analysée et c’est dommage.

    A-t-il mesuré, le bougre, la déstabilisation potentielle de la population de manchots royaux qu’y provoquerait le dépôt d’une colonie auto-gérée de suppôts d’Allah ?

    Voici un groupe de plus de 200.000 individus, notoirement peu monothéistes et, dit-on, aux mœurs plutôt mélangeantes soumis aux délires prosélytes et sodomites d’une poignée de fous de Coran. Car, si on sait que le croisement de l’homme et du manchot royal n’est pas interfécond, qu’en sait-on des djihadistes ?

    Imagine-t-on les conséquences d’une armée de mutants fourbes et endoctrinés remontant le long des côtes africaines pour aborder nos rivages avec leurs longs becs menaçants comme autant de poignards ?

    • J’allais oublier que dénoncer ceux qui fanfaronnent sur le thème d’un Guantanamo à la française et qui se garderont bien de mettre leurs pieds délicats dans les tas de guano occasionnés par ce foutoir.

  29. « Faute de trouver un médecin, une commune de Bretagne embauche un druide »

    Les Bretons sont en avance sur les évolutions nécessaires de la société : ubérisation et maraboutage sont les deux mamelles de la France qui se lève tôt pour gagner peu !

    • Vive Macron 1er ! Vive notre bon roué ! Longue vie à sa dame … que dieu ait en sa sainte garde notre Bretagne !

      P.S C’est Philippe de Villiers qui va être jaloux : on a trouvé encore plus crédule que ses bons Vendéens !

  30. Quand je pense que Charbonnel dit que Béziers est un abcès de sottise au fin fond de la province ! Il ne connaît pas toutes les ressources de la douce France qui remonte du temps …

  31. Il y avait au 19e en France des médecins et des officiers de santé qui n’avaient pas soutenu de thèse et n’étaient donc pas docteur de la faculté (par exemple Charles Bovary).

    Et puis une multitude de rebouteux dans les campagnes qui se targuaient de soigner des maux divers comme engelures et brûlures, piqures d’insectes et de vipères, mal joli (grossesse non désirée) etc
    Les rebouteux ont perduré jusqu’au 20e siècle et l’exercice illégal de la médecine a encore aujourd’hui de nombreux adeptes.

    Mais enfin les autorités publiques ne soutenaient pas ces pratiques.

    • Que penser des médecines alternatives en général ?
      Le docteur Felix Kersten avait appris l’art du massage thérapeutique auprès d’un moine tibétain à Berlin. Il devint le médecin personnel d’Himmler qu’il soulageait de ses douleurs chroniques. Il en profita pour demander la grâce de milliers de prisonniers enfermés dans les camps nazis.
      C’est un bel exemple de réussite morale !
      Ceci dit il ne guérit pas Himmler mais le soulagea seulement. Sur le plan médical la réussite est limitée.

  32. J’apprends de bon matin que la Caudilla Hidalgo veut ouvrir des centres d’accueils pour migrants dans le XVIème arrdt. Ah elle est belle notre classe politique, non contente de vouloir perturber l’habitat naturel des manchots royaux voilà qu’elle se met en tête d’aller tracasser les écureuils à grosse queue bouffante du Bois de Boulogne.

  33. Les connaissances à proprement parler d’ordre médical au 19e étaient si frêles, si minces que la différence entre un officier de santé et un médecin étaient quasi-nulles !
    La chirurgie était un art beaucoup plus avancé que la médecine de l’époque du fait notamment des guerres napoléoniennes.
    Les moyens d’action du médecin au 19e ? Très médiocres. Un arsenal thérapeutique souvent traditionnel comme les ventouses, l’arnica, les cataplasmes, les saignées, la quinine toute récente (un des premiers médicaments sérieux étudié de manière scientifique par des chimistes et produit de manière industrielle), les cures thermales etc
    L’aspirine est une invention du début du 20e. On considérait l’opium comme un médicament et les vins rouges comme des fortifiants pour les anémiques.
    Les sources d’infection en milieu hospitalier n’étaient pas traitées de manière systématique alors qu’on connaissait le chlore et l’eau de javel depuis le début du 19e ! Le savon de Marseille n’était même pas utilisé par les médecins avant Pasteur et sa microbiologie. On imagine comme les médecins accoucheurs étaient rares et les sages-femmes faisaient tout le travail des accouchements qui avaient lieu à la maison jusque dans les années 20 du 20e (c’est l’automobile qui a permis le déplacement des malades dans les cliniques privées).

    En définitive on peut dire que la médecine en tant que discipline scientifique ne date pas d’avant le 20e siècle.

  34. « Quand je pense que Charbonnel dit que Béziers est un abcès de sottise au fin fond de la province ! Il ne connaît pas toutes les ressources de la douce France qui remonte du temps … » Oh que si, Driout ! J’ai vécu 4 ans dans l’Alsace profonde (le Sundgau, si ça vous dit…), et j’y ai côtoyé la sorcellerie, sans compter un taux incroyable de consanguinité. Je peux parler longtemps de l’hôpital de Mulhouse, par exemple.

  35. Les guerres qui donnent un vaste champ à l’expérimentation médicale sont souvent le théâtre de progrès médicaux fulgurants : en 14/18 Marie Curie va instituer des ambulances radiologiques pour les blessés du champ de bataille, Clovis Vincent va expérimenter l’électrothérapie pour les traumatisés ; en 39/45 après les sulfamides les anglo-saxons vont produire de manière industrielle les premiers antibiotiques (pénicilline) avec l’aide des brasseurs qui avaient l’expérience des ferments et de leur culture dans de grandes cuves.

    • L’esprit scientifique n’est pas un acquis ! Le cas de la médecine montre bien qu’il a fallu de nombreux efforts avant que l’on passe d’une médecine toute verbale qui se passait de l’expérimentation scientifique, qui ne vérifiait pas ses résultats et se contentait de discuter du sexe des anges (c’est le cas de le dire il suffit de voir les préjugés des médecins sur la sexualité jusqu’à Freud et même plus avant) et de littérature consolatrice !

      Le salut est venu principalement des chimistes et de ceux qu’on ne nommait pas encore les biologistes.
      Claude Bernard et Pasteur sont deux exemples de précurseurs de ce nouvel état d’esprit.

  36. Je viens de découvrir par hasard un blog pédago pur sucre : profencampagne.com.
    L’auteur, un bon petit soldat socialiste bien à la botte si on en croit ses références ( Le Monde, Libération, Désir d’avenir… ) et bardé de préjugés se met en devoir, ce 15 mars, de « décrypter le système Brighelli » (sic!).
    Cela commence fort : « Les idéologues, et Jean-Paul Brighelli l’auteur de la Fabrique du Crétin est un idéologue parmi d’autres… ». Un idéologue? Ah bon ?
    Je vous laisse découvrir le reste – il y en a bien pour six pages compactes -, qui est de même farine.
    A lire pour voir à l’oeuvre un esprit faux…

    • Le blog est un moyen déplorable pour la prose laxative, cela essuie encore moins bien que le papier glacé…
      Ce type d’écrits ne peut exister que subventionné ou en support virtuel et gratuit.

    • Décidemment les grands esprits se rencontrent ; les fans de Brighelli et les fans de Trump.

      • Je dois dire que dans le genre pub politique, il fallait oser.
        Il y a au moins un élément intéressant là-dedans : c’est la mise en valeur de Poutine. Dans un spot américain, là aussi il fallait oser.
        Et je n’ai aucune sympathie ni pour Trump ni pour Clinton.

  37. A Pierre Driout:
    et Ambroise, qui n’était pas du sérail, il faisait aussi du verbiage?
    Ne jugeons pas les anciens à l’aune de notre modernité, ni ne devons tout concevoir en fonction du cul!
    😉

  38. « Pilleurs d’Etat », par Philippe Pascot.

    Description du livre
    Philippe Pascot nous entraine à la découverte de ce que nos élus cachent sous le tapis de leur exemplarité affichée et de leur moralité élastique quand elle touche à leurs privilèges. Il démontre à travers des faits concrets que le système lui-même, dans son immobilisme calculé, ne peut donner naissance qu’à des dérives illicites ou légales mais toujours totalement immorales ! Si tous les élus ne sont pas pourris, beaucoup sont complices… Cet ouvrage recense tous les abus légaux dans lesquels se vautre sans vergogne la classe politique française : salaires exorbitants, exonération d’impôts, retraites douillettes, passe-droits et autres petits arrangements entre amis, le tout dans le cadre d’une loi faite sur mesure et qu’ils connaissent sur le bout des doigts. Des faits et des actes révoltants, mis à jour sans concession mais sans esprit partisan, dans le seul but du droit à l’information pour tous.

    La quatrième de couverture :
    « On ne le dira jamais assez, tous les parlementaires ne sont pas pourris. C’est même une minorité d’entre eux, mais force est de constater qu’ils profitent d’une mansuétude complice de la majorité de leurs collègues. »
    Philippe Pascot a côtoyé les élus de tout bord pendant près de 25 ans. Il recense dans cet ouvrage les abus légaux dans lesquels tombe la classe politique française : salaire exorbitant, exonération d’impôts, retraite douillette, cumuls, emplois fictifs, déclarations d’intérêts et d’activités bidons et tant d’autres petits arrangements entre amis.
    Derrière une volonté affichée de transparence et de « moralisation » de la sphère politique, nos élus entretiennent leurs propres intérêts au travers de lois de plus en plus incompréhensibles, quand nous, simples citoyens, devons nous serrer la ceinture.
    Sans parti pris, l’auteur rend compte de ce pillage d’État et du système qui le permet.

    Adjoint au maire d’Évry Manuel Valls, ancien conseiller régional, chevalier des Arts et des Lettres, Philippe Pascot milite pour une réelle transparence de l’exercice politique.
    Il est l’auteur avec Graziella Riou Harchaoui de Délits D’élus, tome 1, 400 politiques aux prises avec la justice (Max Milo, 2014).

  39. « J’ai essayé de vous le dire par sms mais aucun de vos téléphones ne répond plus… »
    Il faudrait qu’un volontaire aille voir chez Dugong ce qui se passe, il est peut-être pendu au téléphone…uhuhu

  40. Lu dans l’hebdo télé * : « Domino’s va tester un robot livreur de pizzas en Nouvelle-Zélande, capable de livrer dans un rayon de 20 km »

    S’il s’agit d’inscrire une pizza de taille raisonnable dans un cercle de rayon 20 km, c’est une quasi évidence dont l’affligeante banalité ferait pleurer un enfant de 5 ans (pas encore nullifié par la réforme du collège)

    Ou alors il s’agit de faire partir une pizza de France pour la livrer en Nouvelle Zélande ce qui est une toute autre paire de manches. Bien sûr, dans le cas d’une Terre plate **, il suffit de profiter d’une petite fente locale. Dans tous les autres cas, on peut lâcher la pizza, soigneusement attachée à un ballon gonflé à l’hélium avec une étiquette idoine portant la mention : « Prière de faire suivre svp » traduite en 429 langues

    * l’Obs pour les ignares

    ** croyance partagée, semble-t-il, par une proportion surprenante de l’espèce humaine.

  41. Pizzareries des commandes d’un serveur Unix:
    Dugong@HomeSweetHome~$ Driout va me chercher un pizza!
    Driout@HomeService~$ Vas-y toi-même!
    Dugong@HomeSweetHome~$ sudo Driout va me chercher un pizza!
    Driout@HomeService~$ Ça roule !

  42. Jean-Paul Brighelli, sur le Point.fr:

    « cette science des ânes qu’on appelle « sciences de l’éducation »

    Excellent ! Excellent !

  43. Il suffit d’aller regarder sur Twitter ce qu’écrivent les caciques du pédagogisme…

  44. Je me demande d’ailleurs pourquoi on a appelé si injustement l’orthographe la « science des ânes », car il faut savoir effectivement des quantités de choses pour écrire sans fautes : il y a de la mémoire pure ( deux s, deux t, un a ou un e, etc. ) et c’est déjà une qualité de l’esprit; et il y a les accords, et là c’est carrément de la vraie réflexion : « ils lancENT leurs lancES ».
    Clarté et distinction, comme disait Renatus Cartesius.

    Aussi injuste que d’avoir appelé « science » le gloubi-goulba obscur et confus de Meirieu et ses disciples ( voir sur Twitter!) !

  45. http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-paul-brighelli/brighelli-rose-promise-chome-du-18-03-2016-2026355_1886.php

    Nous, enseignants et ex-lycéens, sommes bien placés pour savoir qu’il est facile de faire avaler des couleuvres aux masses lycéennes, puisque nous participâmes, de notre temps, à ces grand-messes de la lutte-contre.
    Vaine agitation, dans un pays qui ne compte plus d’industries ni de paysans, cinq million de chômeurs et beaucoup de parasites ( cafistes multimômes, faux chomeurs, faux handicapés, employés de mairie, « artistes » et autres gnômes du PAF, longue liste)
    Les retraites des fonctionnaires étant déjà payées à crédit, il est inutile de se poser la question de la durée de notre temps de travail: ceux qui ont commencé à 25/28 ans sont virtuellement morts à l’âge supposé de leur retraite!
    Conclusion: cueillez, dès aujourd’hui…hic et nunc!

    • Cela reste tout aussi injuste car cela demande beaucoup de vraies qualités.
      Finalement il n’y a que les « sciences de l’éducation » dont on peut affirmer sans craindre de se tromper que c’est la « science des ânes ».
      Encore que ce soit très injuste pour les ânes, qui sont des animaux fort sympathiques à qui il ne viendrait pas à l’idée de bâtir toute une carrière sur la haine des professeurs…

      • Les professeurs sont des gens compliqués aimés par des gens compliqués…asinus asinum fricat.

    • Oui — à l’époque où, les photocopieurs n’existant pas — il fallait des copistes avec une belle écriture, juste des copistes.

  46. Pour moi l’idée de compter les enfants d’origne étrangère est une idée complétement stupide en général car elle scinde encore plus la population française en deux camps ; les français « de souche » et les autres.
    Cà me rappelle cette superbe idée de déchéance de nationalité… quel succès !
    Continuons sur ce chemin est la guerre civile est au tournant à coup sûr…

    • La Gauche joue en ce moment la carte de la guerre civile en espérant être le recours. Ce sont des imbéciles dangereux. Parce qu’on y va tout droit.

  47. Désolé, je n’ai pas lu l’article du Point de JPB, seulement les commentaires de ses lecteurs et…ça fait pas envie. Je crains que notre serveur hôte soit victime d’une attaque DDoS si certains (j’ai la liste ) continuent comme ça.

  48. Que va-t-on bien pouvoir faire de cet Abdeslam ? Le mettre en taule, où il sera l’idole et l’inspirateur de plus de 50% de ses codétenus (d’après les chiffres de Zemmour et Chevenement) ?

    Bien sûr, avant le passage de « l’ombre à la lumière », il y aurait eu une solution simple et de bon sens. Mais elle n’est plus disponible.

    Dire que certains prétendent que c’est un progrès…

    • « où il sera l’idole et l’inspirateur de plus de 50% de ses codétenus « .
      Comme 130 français sont morts par sa faute après avoir essuyé ses coups de feu, je veux bien qu’en contrepartie il vienne faire le ménage chez moi plutôt que d’être l’aspirateur de ses coreligionnaires emprisonnés.

  49. 4 mois pour loger une bande de tueurs dans la banlieue de Bruxelles ! En somme les guerriers du djihad sont comme des poissons dans l’eau dans les grandes villes d’Europe de l’ouest ; cela aurait pu être à Paris ou à Londres aussi bien.
    C’est le résultat d’une politique facile de 40 ans d’immigration massive à l’imitation des Etats-Unis territoire sous-peuplé qui avait besoin de se constituer en nation. L’Europe déjà densément peuplée et sans grandes ressources naturelles avait-elle besoin de cela ? D’une manière ou d’une autre l’histoire jugera …

  50. Depuis quatorze siècles on parle de gagner la guerre contre l’islam en Europe … sa force réside dans sa formidable inertie et son grand culte de l’ignorance et des ignorants il n’en manque pas sur terre !

  51. Driout:  » mois pour loger une bande de tueurs dans la banlieue de Bruxelles ! En somme les guerriers du djihad sont comme des poissons dans l’eau dans les grandes villes d’Europe de l’ouest ; cela aurait pu être à Paris ou à Londres aussi bien.
    C’est le résultat d’une politique facile de 40 ans d’immigration massive à l’imitation des Etats-Unis territoire sous-peuplé qui avait besoin de se constituer en nation. L’Europe déjà densément peuplée et sans grandes ressources naturelles avait-elle besoin de cela ? D’une manière ou d’une autre l’histoire jugera … »

    Inutile de s’étonner, sauf si l’on vit ( pardon) dans les lumières de la capitale; pour le reste, l’on répondra que les impératifs économiques de ces quarantes dernières année ont imposé cette politique migratoire afin de pallier les ( j’ai révisé ce verbe!) nécessités du marché du travail.
    La réalité du terrain démontre qu’en effet, un certain nombre de ces bonnes gens soucheuses ne se préoccupent guère de travail, mais plutôt de tirer les ficelles du système complice pour glander au bar du coin.
    Nous avons laissé les basses tâches aux barbares importés pour nous vautrer dans le faux confort d’un système bâti par nos ainés.
    Cé la chute mé ami, sa vous rapele rien?
    😉

  52. Il y a pourtant énormément de recherche sur le sujet qui montre qu’un enfant apprend d’autant mieux sa langue d’adoption s’il maîtrise sa langue maternelle. Il est essentiel pour un primo-arrivant de pouvoir continuer l’acquisition de sa langue maternelle, sans quoi le passade aux concepts abstraits se fera très difficilement dans la deuxième langue. Tout cela a été démontré moultes fois.

    • Mon ami Bentolila a beaucoup travaillé sur la question. Nous avons ensemble participé à un colloque à Casablanca sur la nécessité pour les Berbères marocains d’apprendre l’amazighe pour mieux apprendre l’arabe. Mais c’est à l’intérieur d’un même pays, d’une même culture — en l’occurrence, musulmane. Ici, j’aurais tendance, je l’avoue, à pratiquer les recommandations des révolutionnaires : enlever les enfants aux parents d’origine pour mieux les acclimater à leur nouvelle culture — sur le modèle de ce que raconte Maupassant dans Aux champs :

      http://www.bmlisieux.com/litterature/maupassant/auchamp.htm

      • Oui parce que vous prenez en compte d’autres paramètres, en l’occurrence le fait que le maintien de la langue maternelle risque d’aboutir au communautarisme. Mais sur le plan strictement linguistique, il est dramatique pour un enfant dont la langue est en plein développement (entre 6 et 14 ans en particulier) de changer brutalement de langue. Au final, aucune langue, aucun concept n’est maîtrisée, aucune pensée n’est possible. Bien sûr, le problème est que les cours de l’ELCO sont en général trop insuffisants en quantité et en qualité, avec un niveau des élèves trop disparate pour contribuer à la poursuite de l’étude de la langue maternelle de manière réellement significative.

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