Dans votre chronique intitulée « la guichetière et le ministre de la Culture », vous faites référence à un discours de Nicolas Sarkozy dans la cité du Guignol. Vous rappelez que le futur président de la République -nous étions en janvier 2006- s’étonnait qu’on puisse donner la Princesse de Clèves comme question au concours à des guichetières. Même si je suis totalement d’accord avec vous sur le fait qu’il n’est pas inutile qu’une guichetière connaisse Madame de La Fayette, vous tombez tout de même dans le piège tendu par Nicolas Sarkozy. En effet, ce dernier faisait référence au concours d’attaché d’administration scolaire. Or, il s’agit d’un concours de catégorie A. Trois mois après ce concours, le titulaire peut avoir sous sa responsabilités plus de quatre-vingts fonctionnaires et plusieurs millions d’euros à gérer. Soit Nicolas Sarkozy ne connaît pas bien l’administration française. Soit, plus sûrement, il a trompé délibérément son auditoire. Vous êtes tout pardonné. Car vous n’êtes, assurément, ni le premier ni le dernier.
C’est une attaque en règle contre la culture générale de la part de l’illettré de l’Elysée à la solde des technocrates à la botte de Bruxelles, car elle permet de décrypter les ressorts profonds de l’apolitique bougiste actuelle : la soumission de la Nation aux diktats des lobbies qui dominent la commission européenne par le biais de l’application de la R.G.P.P. et de son bras armé la L.O.L.F.
Je ne crois pas que les gens de l’Elysée soient des illettrés. C’est d’ailleurs bien joué de leur part. En parlant de La princesse de Clèves et de caissière, il joue avec le vieux ressentiment de la population envers les intellectuels et tout ce qui rappelle un temps soit peu l’intelligence ou la culture.
C’est vieux comme le communisme, ça. On désigne ceux qui possèdent un capital culturel plus élevé, on les raille, on les fait passer pour des gens qui pensent à des trucs inutiles dans leurs bureaux des beaux quartiers alors que pendant ce temps l’honnête citoyen cultive sa terre, si le gars intelligent dit quelque chose alors on lui reproche d’être riche/de ne rien y connaître parce que voyez-vous, moi môssieur, je sais combien coûte le prix du pain et je travaille tous les jours. Dans les paradis socialistes, ils finissaient généralement au goulag.
Et l’UMP et le PS marchent main dans la main. Les germanopratins bobo-libéraux appellent ça l’égalité des chances (Un noir, c’est forcément con, ça sait pas lire, bien entendu. Il faut l’aider, et si lui comprendre un jour lui dire merci). L’UMP, ça l’arrange économiquement, ça plombe les salaires, ça arrange les copains.
La politique d’immigration française, c’est pas autre chose depuis 30 ans. Les socialos et les opportunistes marchent main dans la main, et arrivent à persuader qu’il y a une opposition à ce sujet.
Pas nmiuex que Michel et 1984.
Ayons des exécutants incultes, ils seront plus dociles.
Un des plus beaux témoignages contre cette saloperie opportuniste fut donné sur la RDL d’Assouline.
Signé par un de ces noirs à qui Santini etc. n’ont que leur compassion retorse à offrir.