Il y a encore un an, le seul mot de protectionnisme faisait se dresser sur ses ergots le moindre lieutenant du cercle de la raison cher à Alain Minc. Si les socialistes, sous la pression de Benoît Hamon, n’excluaient désormais plus de se préoccuper du dumping monétaire, écologique et social, ils étiquetaient leurs propositions du nom de juste-échange. Todd leur avait justement fait remarquer, invité à leurs journées parlementaires, que si on avait peur du mot, on avait peur de la chose. Quant à l’UMP de Jean-François Copé, elle renvoyait dans les corners extrémistes de droite et de gauche toute personne osant ce genre de velléité.
Mais parfois, dans les campagnes électorales, on finit quand même par causer des thèmes qui intéressent ceux qui votent. Et le protectionnisme, voire le souverainisme, ce sont des thèmes porteurs. Tout le monde désormais se souvient de l’existence de cette fameuse France du non. Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal avaient déjà tenté de lui parler gentiment il y a cinq ans mais cela demeurait timide. Cette fois-ci, la crise est passée par là et on fait lui fait, à cette France, qualifiée de xénophobe en 2005 dans les colonnes de Libé et du Figaro réunies, du rentre-dedans. Non seulement, on lui parle de frontières, de démondialisation, et de souveraineté nationale mais on va plus loin encore : on lui propose des têtes d’affiche.
A ma gauche, François Hollande. Il a réussi le tour de force de rallier le sémillant Arnaud Montebourg à son panache entre les deux tours de la primaire socialiste, l’a envoyé ensuite dans les usines menacées de délocalisation et le nomme cette semaine son représentant. Pierre Moscovici s’occupera de l’intendance et sera sans doute prié de se montrer un peu moins ou -au minimum- ne pas en appeler à Jacques Delors toutes les dix minutes. Aujourd’hui, c’est Jean-Pierre Chevènement, figure historique du nonisme qui a apporté son soutien au candidat socialiste. Nul doute qu’il sera mis en valeur dans les prochaines semaines afin de séduire la France du non.
A ma droite, Nicolas Sarkozy. Lui il pioche pas trop dans les personnalités politiques au sens strict : il n’en a pas en magasin, à part peut-être Jacques Myard ou Lionnel Luca, mais c’est pas très sexy. Alors il pioche chez les conseillers. Le duo Buisson-Peltier a ainsi fait son apparition dans la presse ces derniers jours. On lit le premier dans Le Monde, on voit l’autre sur les chaînes d’info. Tous les deux viennent de l’extrême-droite, avec un passage par le sas villiériste pour le plus jeune[1. A noter que Guillaume Peltier n’est sans doute pas pour rien dans la mort politique de Philippe de Villiers, lui ayant conseillé de causer beaucoup moins protectionnisme et beaucoup plus de danger islamique. Le socle catho des sympathisants villiéristes a commencé à se disloquer à ce moment précis, désorienté par un discours anti-religieux obsessionnel.] mais surtout ils adooorent les sondages et ils savent que la notion de frontière cause au Peuple comme l’explique très bien Marc Cohen. Mais davantage que les conseillers opinion, c’est un conseiller très spécial qui a été mis à l’honneur à Villepinte. Henri Guaino a donc eu l’immense honneur d’être le dernier à parler avant le candidat. Pour un signe, c’est un signe envoyé à la France du non. Guaino a d’ailleurs rappelé lors de son discours[2. Tout le monde aura remarqué qu’il avait des intonations à la Malraux lors de son discours. Ce n’est pas nouveau. Je l’avais déjà noté en 1999, lors du congrès fondateur du RPF de Charles Pasqua et Philippe de Villiers.] ses états de services nonistes. Cette promotion n’a pas eu l’heur de plaire à Copé, Juppé ou Raffarin, lequel a d’ailleurs fait remarquer sur twitter que le discours de Guaino avait subi des sarcasmes de la part de… Gérard Depardieu. De toute évidence, si Nicolas Sarkozy ne se succède pas à lui-même, son conseiller spécial devra faire autre chose que de la politique à l’UMP : il n’y sera pas le bienvenu : le Guaino-bashing a déjà débuté en coulisses.
Nous verrons donc des candidats oui-ouistes dire oui à la France du non, selon la formule de Peltier. Et afin de faire oublier qu’au lieu de lui dire oui, ils lui avaient longtemps dit merde -remember Lisbonne, ils se promèneront avec leurs cautions en chair et en os, tandis que Minc d’un côté et Attali de l’autre auront été enfermés à double-tour dans des placards. Reste que l’égalité du temps de parole dans les médias audiovisuels ne saurait tarder et que les Français auront l’occasion de découvrir qu’en plus de Mélenchon et Le Pen, il y aura quelques autres vrais candidats nonistes. Ceux-ci ne se promèneront pas avec des cautions oui-ouistes.
Allez savoir pourquoi…
La mort politique de Philippe de Villiers et due à ses graves problèmes familiaux qui ont certainement désoriénté l’électorat catholique bien davantage…
« Cet aristocrate vieille France vient de voir étaler sur la place publique de sales petits secrets de famille, où l’un de ses fils accuse son frère aîné de viols répétés. Après avoir vaincu un cancer de l’œil, il se retrouve seul en son château, son épouse l’ayant quitté, lasse de trop d’infidélités. »
http://www.causeur.fr/le-vicomte-et-le-juif-allemand,7712
Ce que vous racontez est très juste, mais ce ne fut que le second temps de l’effondrement de Philippe de Villiers.
Peut-être vous avez raison, je n’ai pas suivi l’historique électorale de PDV, mais il me semble qu’avec ce discours anti-islam il avait réussi à rallier un maire du FN deçu par une certaine islamophilie presumé d’une partie du FN. Quand au référendum il a tout de même joué à fond la caisse la carte de la Turquie (tout comme NDA d’ailleurs) même si ce n’était pas vraiment la sujet ça avait marché. D’ailleurs pour tout vous dire dans mon entourage le gens qui ont voté pour non c’était justement car ils étaient horrifié de la façon dont chirac avait geré la question turque (c’est lui qui avec schroeder qui était favorable à la turquie avait donné un coup de pouce à la candidature turque dans les années ’90 en échange de on ne sait pas bien quoi)
Philippe de Villiers ramait déja bien avant cette sordide affaire familiale,le problême ce fût sa communication désastreuse (à la qulle participait un certain guillaume peltier).Ce qu’on peut regretter car le fond de ses interventions était souvent intéréssant mais mal défendu.
Et puis son incohérence politique n’a pas pesé en sa faveur, il n’avait pas de mots assez durs contre chirac (souvent à juste titre ) contre chirac mais appelait à chaque fois à voter pour lui et il a à peu prés fait la même chose avec sarkozy.
@DD,
Marine expliquait sur itélé qu’il ne devrait pas y avoir de candidats UMP face NDA aux législatives ? Que faut-il, si cela est exact, en déduire ? NDA votera Sarkozy au 2nd Tour ? Dans cette hypothèse, ne nous prendrait-il pas pour des buses le monsieur ?
Il ne votera pas Sarkozy au 2e tour, il l’a encore dit à Hondelatte ce soir sur RTL. Si l’UMP n’investit pas -pour l’heure- de candidat dans la circo de NDA c’est pour deux raisons :
– Ils ne trouvent pas de kamikaze voulant se ridiculiser en faisant 10 % ou moins,
– Pour susciter ce genre de commentaires.
un peu de sérieux,
personne ne peut écarter NDA ;;personne
tout comme Myard et bien d »autres
tout l »UMP va voler en éclat,apres le perte du pouvoir,
et les futures triangulaires;;suicide de la droite molle,la plus bête du monde
et NDA nommerais M LEPEN;;;;;
je verrais bien le contraire;NDA premier ministre
les jeux sont fait ,si le peuple ne comprend pas qu »il faut un tsunami,,
cela se finira dans la rue,
tromper pars un dupont de droite molle
tromper pars un dupont de gauche;;se sera des larmes et du sang
dupont et dupont?
@DD,
Mettre un candidat face à un présidentiable qui propose un projet si radicalement différent de celui de l’UMP et porte une critique – discours – si virulente contre la politique de Nicolas Sarkozy, me paraît être une réaction naturelle et saine politiquement. C’est même le fait de ne pas présenter de candidat dans cette configuration qui me paraît étrange.
Quand l’on croit à ses idées on engage partout la bataille politique. Le fait que la victoire soit difficile n’est assurément pas ici un argument pertinent puisque dans de nombreuses circonscriptions de nombreux partis présenteront des candidats malgré une défaite quasi assurée.
La logique politique veut qu’un parti présente partout où il le peut un candidat.
L’absence d’un des des grands partis à un endroit précis du territoire politique me paraît être un choix éminemment stratégique pouvant laisser apparaître une alliance. Cela est d’autant plus vrai avec un parti dominant comme l’UMP qui a pléthore de candidat potentiels ne cherchant qu’à entrer dans la « carrière.
Au surplus, face à NDA, l’ambitieux en cause aura nécessairement une audience inespérée malgré le caractère confidentiel de la noble lutte politique de ce député de l’Essonne.
Je ne pense pas qu’un opposant UMP ne ferait que 10 %. Cette exagération met à jour un agacement que très sincèrement je n’ai pas cherché.
Je note en dernier lieu que NDA, enfin à mon sens, est très pro-européen. Il est pour une autre Europe dit-il, mais je ne suis pas sûr, mais je peux me tromper, qu’il récuserait une Europe supra-nationale faites d’institutions autonomes dès lors que ces dernières défendraient, notamment, un authentique protectionnisme européen.
Il est clair que NDA, et à juste titre, s’oppose avec force à l’UE. Je ne suis pas pour autant convaincu qu’il n’a pas en fin de compte une vision très « européiste » de l’Europe, fédéraliste pour tout dire, mais selon d’autres modalités que celles présentées par les traités actuels et ceux qui les ont mis en oeuvre.
Qu’en pensez-vous DD ?
Et puis sincèrement, où va-t-on avec 0,5% des voix ?
Qu’est ce vous voulez que je vous dise ? Que je crois comme vous que NDA roule en secret pour Sarkozy ?
Non, je suis certain que ce n’est pas le cas. Vous n’êtes pas obligé de me croire. Pour les 0,5, nous verrons dans un mois, si vous le voulez bien.
@DD,
Je souhaite qu’il face un haut score, ne serait-ce que pour pouvoir rembourser sa campagne courageuse. Mais je souhaite également que Marine face un très haut score (28 à 30 %, c’est possible), et gagne. Passer du Che à Marine me paraît être, dans notre situation politique, le choix le plus rationnel et le plus conséquent qui soit. NDA a vocation à gouverner avec Marine, c’est évident !
Bonjour,
Déçu de la vision de la démocratie que m’ont offert l’UMPS depuis le dernier référendum, j’ai pour ma part suivi votre progression avec beaucoup d’espoir.
Toutefois, 0,5% d’intention de vote sont trop peu pour pouvoir peser dans la balance. C’est pourquoi, je vais donner ma voix au diable, inutile d’agiter le chiffon rouge, « la démocratie est déjà morte que peuvent-ils faire de pire que les autres »…
Retour sur ce qu’écrit Aventin.
En 2007, NDA avait soutenu Sarkozy au 2e tour et était membre de la majorité (il en est sorti en 2008 au moment du traité de Lisbonne). Il était donc logique que l’UMP ne présente pas de candidat contre lui.
En 2012, c’est moins logique.
Je ne crois pas que NDA appellera à voter Sarkozy (il ne prendra pas position selon moi).
Ce serait contradictoire avec ses nombreux votes contre (traité de Lisbonne, motion de censure sur l’OTAN, réforme constitutionnelle, confiance au gouvernement, budget, …).
Il semble que l’UMP ne présente pas non plus de candidat contre Bayrou.
J’émets une hypothèse : ce serait un moyen de pression pour que ces candidats soutiennent Sarkozy au 2e tour de la présidentielle.
Et au cas où l’un ne le ferait pas, il reste encore du temps entre les deux scrutins pour « sortir du chapeau » un candidat UMP.
Concernant les parrainages de NDA, il avait dépassé assez vite les 500 promesses. Puis, certains se sont retirés. Y avait-il des pressions ?
Mais, finalement, l’UMP a dû « faire son deuil » pensant qu’il obtiendrait ses parrainages.
Et elle agit autrement en laissant filtrer le bruit selon lequel NDA serait un « sous-marin » de l’UMP.
Alors que « le Parisien » faisait état de l’agacement de Sarkozy contre NDA, quelques semaines plus tard, Christophe Jakubyszyn (RMC) disait que l’UMP favorisait l’obtention de parrainages pour NDA.
Le journaliste a-t-il été intoxiqué par des « milieux informés » liés à l’UMP ?
Bon, moi je ne suis pas adhérent et encore moins responsable de DLR. C’est donc une analyse de simple observateur.
L’avenir dira si j’ai raison ou tort.
Beaucoup de gens sont intoxiqués par la presse essentiellement de gauche, par la mode anti-Sarkozy, par les radios et les chaînes TV de gauche.
Si je me mets dans une perspective de victoire de F.Hollande, tout ce que vous dites sera balayé par une vague sans précédent : la totalité des pouvoirs seront entre les mains de la gauche, donc on peut facilement imaginer la suite : VIe République, proportionnelle dans toutes les élections, renégociation des accords européens obligatoire pour appliquer le programme de gauche, tout, absolument tout ce qui se trouve politiquement à droite de Hollande sera écrasé, y compris NDA, je peux même ajouter qu’on ne demandera pas l’avis des Français par référendum pour quoi que ce soit.
Si quelqu’un peut me citer le contre-pouvoir qui subsistera, je le taxerai d’optimiste.
Ouh ! Ouh ! Ouh ! J’ai peur !
Décidément, l’UMP délégue sur les blogs des gens pour dire n’importe quoi.
J’en ai lu qui comparent le programme de Hollande au STO (1), d’autres qui trouvent le candidat PS presque moribond. La bêtise n’a pas de limite.
Zazy est sur cette ligne.
La rénégociation des traités européens ? Mais elle serait indispensable : de TOUS les traités calamiteux depuis le milieu des années 80 (Schengen, Acte Unique, Maastricht, Amsterdam, Lisbonne et « last but not the least, le dernier traité Merkel/Sarkozy).
Mais, je rassure Zazy : Hollande ne les renégociera pas car, sauf le dernier, lui et la majorité de son parti les ont acceptés.
Renégociera-t-il le dernier ? Il le dit, mais les députés PS se sont abstenus (au lieu de voter contre) sur le scandaleux MES (mécanisme européen de stabilité). Donc, ça présage mal.
(Je parie que même Mélenchon dont le langage « viril », « révolutionnaire » masque mal une soumission aux politiques européennes depuis un quart de siècle, ne révolutionnerait pas grand chose au niveau européen).
Au fait Zazy, Sarkozy n’a-t-il pas parlé de renégocier Schengen ? C’est « du vent », mais la promesse existe.
Je ne sais pas quel est l’âge de Zazy, mais si elle a le mien elle a dû paniquer gravement dans les années 65-66 lorsque le général de Gaulle pratiquait « la politique de la chaise vide » pour combattre toutes les dérives fédéralistes.
Zazy devait se croire dans un régime totalitaire abominable.
Ni Hollande, ni Mélenchon n’iront aussi loin que le Général.
La proportionnelle ?
On peut discuter si elle doit être intégrale ou instillée.
Mais, il faut rappeler que c’est le mode d’élection de ces « affreux pays totalitaires » que sont l’Allemagne et l’Espagne (et beaucoup d’autres pays).
Un point sur lequel Zazy a probablement raison : il n’y aura sans doute pas de référendum avec Hollande.
Mais, avec Sarkozy non plus ! La preuve : il a méprisé le « non » des Français en 2005 (soutenu sur ce point par le vote de Hollande).
Personne ne détient la vérité.
Donc, le débat politique est légitime.
À condition que ce soit sérieux.
Or, le baratin des gens que l’UMP délègue sur les blogs depuis quelques semaines (comme le baratin de Zazy), c’est le niveau ZÉRO de la politique.
Zéro ? Je crains que ce niveau soit même négatif. Les gens comme Zazy ne se contentent pas de toucher le fond : ils creusent.
(1) Service du Travail Obligatoire, imposé par les autorités d’occupation (allemandes) aux jeunes Français pendant le Seconde Guerre Mondiale.
Se souvient-on des interventions intempestives, sur ce blog, de quelqu’un qui se réclamait de Michel Onfray ?
Le philosophe (Onfray, pas l’autre) était chez Ruquier samedi. Zemmour y était invité aussi.
Onfray est de gauche et Zemmour de droite.
On peut constater que chez l’un comme chez l’autre, les positions ne se résument pas à ce clivage.
J’apprécie Zemmour, même si je rejoins Natacha Polony qui, après avoir dit qu’elle est d’accord à plus de 90% avec lui, lui reproche de vouloir tout conceptualiser. C’est bien de conceptualiser, mais Zemmour est souvent excessif dans ce domaine.
Je ne suis pas toujours d’accord avec Onfray. Je ne suis pas libertaire. Et bien que n’appartenant pas à une religion, je trouve l’anticléricalisme dépassé.
Sur le plan politique, Onfray n’a pas une position figée. Il « se cherche » même : il tendrait maintenant vers le vote blanc.
Mais, le plus intéressant, c’était son opinion sur Zemmour.
On sait qu’une grande partie de la gauche (avec de grandes exceptions comme Chevènement et Malek Boutih) a fortement « lynché » le journaliste ces dernières années.
Onfray dit qu’il est souvent en désaccord avec les idées de Zemmour.
Mais, il lui trouve une grande qualité : « Zemmour est un homme libre » dit-il.
Et « on peut discuter avec lui ».
@pepe
Tout ce commentaire est hors propos, ne répond en rien à ce que je disais : quand dans un pays le Président, l’Assemblee, le sénat, les régions , la presse, la TV, les radios sont tous dans les mains d’un parti, il n’y a plus de contre pouvoir, et cela nous pend au nez, même si je n’ai pas connu la guerre de 40.
La presse, la TV, les radios, dites-vous ?
Mougeotte, Elkabbach, Pernaut, Claire Chazal, Aphatie, Zemmour (que j’aime bien), Giesbert, Thréard seraient tous à la solde du ¨PS ?
Ils le cachent bien.
Sur le sujet, je vous renvoie à l’article que j’ai commis dans le Causeur magazine de ce mois.
Mon commentaire hors de propos ?
Zazy doit être amnésique : elle a oublié ce qu’elle a écrit à 17h15.
Amnésique ? Disons que faute du moindre argument sérieux, elle « botte en touche ».
C’est Copé qui recrute ce genre de zigottos ?
@ D.Desgouilles
Je parle de la « majorité » de la presse, TV…et je me souviens quand même qu’en 1981des journalistes comme Elkabbach ont été mis au placard, et comment Mougeotte a été expulsé (vous voyez, Pepe, que je ne suis pas amnésique), j’ai vu la cabale contre Zemmour…et autres cabales organisées par Mediapart et le Monde. Il n’y a pas assez de place ici pour faire une liste exaustive.
Heureusement qu’il reste encore du poil à gratter avec Causeur et ses super bloggeurs.
Vous z’en faites pas les gars ! Hollande, comme Sarko fera où on lui dit de faire, comme Papandréou et Zapatero ! Tout ce que vous racontez est dans le monde virtuel de Oui-Oui. Quant à Marine, ferait-elle pire ? Là, il y a une contrepèterie…
@ Rouméliote
Tant mieux ! hopefully, ojala, si spera, hoffenlich, et vive l’Europe si elle peut ramener à la raison tous les irresponsables, soi-disantes victimes, les donneurs de leçons, les idéologues, mais j’ai quelques doutes, car je crois fermement au « aide-toi et le ciel t’aidera ». Mieux vaut ne compter que sur soi-même, c’est plus sûr. Rien ne vaut le réalisme et pragmatisme.
@ Zazy.
Remarquez, depuis 31 ans, « l’eau a coulé sous le pont ».
Elkabbach ? Il est revenu. Il est du style « fort avec les faibles, faible avec les forts » (comme Aphatie et d’autres un peu jeunes en 1981).
Mougeotte ? Il se mettait au « garde-à-vous » devant ceux qui lynchaient Zemmour puisqu’il voulait le virer.
On pourrait aussi parler de ceux qui sont à la tête de Radio-France (Hees) et de France-Inter (Val), gens de gauche nommés directement ou indirectement par Sarkozy.
Bref, en 2012, le « politiquement correct » médiatique est la chose au monde la mieux partagée (entre la gauche et la droite officielles). Bien mieux partagée que le bon sens, n’en déplaise à Descartes.
Quant aux cabales de Médiapart : l’une d’entre elles qui visait l’ancienne direction du football, particulièrement Laurent Blanc, fut dénoncée sur ce blog (mai 2011) et par Dupont-Aignan.
C’est vrai que les candidats prennent à chaque fois les thèmes importants, comme l’Europe ou l’économie, par le petit bout de la lorgnette.
A ce propos, voila un petit article critique de mon invention sur le SINISTRE DES FINANCES, histoire d’enfoncer le clou sur le manque de hauteur de vue des hommes qui nous gouvernent :
http://en-rase-campagne.over-blog.com/article-le-sinistre-des-finances-101863475.html