Le préfet chargé de la sécurité de la Région Corse vient d’être limogé pour ne pas avoir fait respecter le droit de propriété et ne pas s’être efficacement opposé à la violation de domiclle de Monsieur Christian Clavier à Porto-Vecchio.
Primo, toutes les atteintes au Droit et notamment celui de propriété sont elles à ce point si peu courantes en Corse qu’il faille limoger un haut-fonctionnaire dans le cas présent. Non. Les Villas plastiquées depuis des années par les indépendantistes (anciens alliés électoraux de l’UMP) n’ont jamais fait l’objet de telles mesures. De même, je n’ai pas entendu le moindre ministre s’émouvoir lorsque les séparatistes menacèrent les citoyens français non originaires de Corse mais y vivant de rétorsions si l’idée leur venait de participer aux élections municipales. Ce genre de menace me paraît tout de même beaucoup plus grave que les derniers évènements.
Secondo, lorsqu’une dirigeante de l’opposition fut victime à plusieurs reprises de violations de domicile et qu’elle s’en est émue, il n’y eut pas de fonctionnaire limogé. La garde rapprochée du Président de la République mit même en doute son équilibre psychologique.
Conclusion qui s’impose : de nos jours, il vaut mieux être une fausse copie de Louis de Funès proche du Pouvoir qu’une admiratrice de Juliette Gréco.