Monsieur le Président, Cher Philippe Séguin
La dernière fois que je vous ai écrit, peut-être vous en souvenez-vous, c’était pour vous rendre mon tablier. Nous étions en octobre 1998 et vous veniez de faire allégeance à ce nous combattions ensemble, chacun à notre niveau, depuis plus de huit ans. Depuis quelques semaines, j’avais aussi compris que vous ne seriez malheureusement jamais Président de la République, et que vous entreriez dans ce Panthéon assez bien fréquenté des hommes politiques qui passent à côté de leur destin.
Et voilà qu’aujourd’hui, il se pourrait bien que vous soyez le seul à pouvoir sauver quelque chose qui nous est cher : le football français.
A l’heure où j’écris ces lignes, nous ne savons pas encore quel résultat la sélection nationale réalisera à Belgrade. Mais quel qu’il soit, ce résultat ne saurait effacer l’état pitoyable dans lequel se trouve notre football et en premier lieu sa fédération.
J’ai déjà dit ici l’estime que j’ai pour Monsieur Jean-Pierre Escalettes. Doté d’un charisme de bulot[1. Je sais, la dernière fois, j’ai parlé de bigorneau. Tout le plat de fruits de mer risque d’y passer], il ne parvient à s’imposer ni à la Ligue pro, ni à son sélectionneur et, enfin, il compte les coups dans la guéguerre de l’arbitrage. Soyons juste, Escalettes est mauvais mais guère plus que ne l’étaient Claude Simonet ou Jean Fournet-Fayard. En réalité, tout le monde se repose encore sur le travail de Fernand Sastre qui reste le dernier -et peut-être le seul- grand président que la Fédé a pu avoir à sa tête. La victoire en coupe du monde 1998 doit a son travail, et à lui seul. Déjà, parce qu’il a monté le dossier pour l’organiser chez nous ; et on sait que c’est la meilleure manière de la gagner ; les Anglais l’avaient expérimenté avant nous. Ensuite, parce qu’il a patiemment accompagné la montée en puissance de notre football et de sa sélection en privilégiant la formation et la détection des talents qui aboutirent à notre première victoire en compétition internationale, le championnat d’Europe 1984.
Il faut pas non plus oublier le rôle de Michel Platini, qui remporta cette compétition sur le terrain presque à lui seul et qui aida Sastre à obtenir et organiser la coupe du monde 1998. Michel Platini est aujourd’hui à l’UEFA et a donc abandonné toute ambition fédérale. Mais quelqu’un d’autre a aussi aidé Fernand Sastre à des moments stratégiques. Et cet homme, c’est vous. En mettant au point le contrat à temps dans les années soixante-dix et, me dit-on, en lui donnant des conseils pour mettre au point des paris sportifs honnêtes, c’est à dire monopolisés par l’Etat[2. Le fameux Loto sportif donnait davantage de garantie -contre le trucage des matches, la corruption des arbitres et des joueurs- que la libéralisation demandée par Bruxelles et acceptée par notre pays].
C’est donc d’un homme fort dont a besoin la Fédération Française de Football. Un homme dont l’autorité ne fera pas défaut pour faire le ménage dans l’arbitrage dont la ligue n’osera plus se mêler ; un homme devant lequel Aulas et compagnie, ainsi que leurs marionnettes Bourgoin ou Thiriez, se feront moins arrogants ; un homme qui ne se fera pas marcher dessus par un sélectionneur égocentrique et narcissique ; un chef respecté qui ne supportera pas de voir des joueurs descendre du bus, mp3 sur les oreilles et ignorant les gamins qui quêtent un autographe ; un chef qui ne supportera pas davantage qu’un sélectionné au maillot frappé du Coq reste insensible quand on jouera la Marseillaise.
J’ai beau chercher. Je ne trouve personne, à part vous, qui pourrait ressembler au portrait que je viens de tracer. Votre mandat à la Cour des comptes arrive à échéance en juin prochain, date à laquelle débutera la prochaine Coupe du Monde. Président de la commission tripartite de la Fédération, vous avez déjà un pied dans la maison. Il faut impérativement que vous en deveniez le Patron. Vous rendriez un grand service au football et à votre pays. Ce n’est quand même pas pour vous déplaire, non ?
Au nom de tous les crustacés et molusques du littoral saint-pierrais et miquelonais, je m’insurge contre ce traitement qui stigmatise des espèces aux capacités de charisme indéniable : vas-y toi cher David accroché a un rocher comme une moule faire du gringe à une nana-moule !!
PS les amateurs de ré-incarnation en bêtes sous-marines liront avec bonheur un texte de Woody Allen « Madoff et moi » dans le Courrier international d’août hors-série. (disponible jusque dans les eaux froides du golfe du St Laurent !!)
seul un pur gaulliste pouvait avoir une idée aussi iconoclaste donc excellente.
L’Argentine aussi a éprouvé la méthode du « je gagne à domicile ».
Bon eux ils ont réussi à gagner ensuite ailleurs.
la franchement,vous me faite marrer et oui
Séguin ,
il a échouer partout,
le pire,c »est a la tète du partis,
je lui ai écrit plusieurs fois,jamais de rèponse,,,,,
normal,je ne cire pas les pompes,,,,,
ou il m »étonne,c »est que chichi l »a nommer a la cour des comptes,
il lui fallait un poste vu qu »il n »avait pas l »âge de la retraite
mais force est de reconnaître qui »il fait un boulot formidable,donc,je me suis tromper et oui
platini a compris depuis longtemps que la fèdè est un panier de crabes,
et il y a trop d »argent en jeu
il est fatigué notre Séguin,si,si
il est temps de se reposer la bas,au soleil?????
et faire comme le petit prince,édouard
écrire ses mémoires,,,,,,,