Nous ne connaissons pas encore le verdict des prochaines audiences, et en premier lieu celle de vendredi prochain, qui décideront de la liberté et de l’avenir de Dominique Strauss-Kahn. Ce que nous savons en revanche, c’est que la jeune femme de chambre qui est entrée dans la suite du directeur du FMI, croyant vraisemblablement à son absence, à défaut de changer la face du monde, a bouleversé le débat intellectuel français.

C’est à la lecture de l’article tant attendu de Bernard-Henri Lévy que j’ai pris conscience de ce bouleversement. Âmes sensibles s’abstenir. Je vais citer un extrait de  phrase qui risque de faire tomber certains lecteurs de leur chaise : « […]ceux qui, Dominique Strauss-Kahn en tête, avaient commencé de mettre en œuvre des règles du jeu moins clémentes aux puissants, plus favorables aux nations prolétaires[…]». Vous avez bien lu. BHL a utilisé le mot « nations », puis il a utilisé le mot « prolétaires ». Mieux, il a accolé les deux termes. C’est bien simple, depuis que j’ai lu cela, je me demande si Marcel Béliveau est bien décédé en 2009 et s’il ne va pas débarquer pour nous annoncer comme il avait pris l’habitude, avec son délicieux accent québecois : « c’est Surprise sur prises ».

J’ai vérifié et re-vérifié. J’était bien sur « La règle du Jeu » et l’article était bien signé BHL. Au petit matin, je me suis dit que le site de notre philosophe le plus médiatique avait peut-être été « hacké », comme on dit. J’ai rapidement ouvert mon ordinateur et, le site figurant évidemment dans mes favoris, je me suis aperçu qu’il n’en était rien puisqu’une telle erreur aurait été corrigée dans la nuit.  Ainsi, ces mots réservés aux nauséabonds souverainistes et aux non moins pestilentiels rouges-bruns, intégraient hier le lexique positif de l’auteur de l’Idéologie française. Ce mardi matin, invité de Pascale Clark sur France Inter, il nous étonnait encore. L’hypocrisie, la tartufferie, tares que nous croyions depuis longtemps -à force d’écouter sagement BHL- réservées à la France, devenaient à notre plus grand étonnement l’apanage des Etats-Unis d’Amérique. Il est loin le temps où ceux qui s’accrochaient au modèle républicain français, comme des moules à leur rocher[1. Est-ce du Minc, du BHL ou du Jean-Marc Sylvestre ? Peut-être les trois, finalement. ] se voyaient taxés de franchouillards, de rétrogrades, et étaient accusés de nationalisme, parfois aussi d’anti-américanisme, cet antisémitisme des imbéciles[2. Cette fois, c’est sûr, c’est du BHL.].

BHL, accordons lui cela, n’a pas voulu parler de complot, préférant évoquer un emballement médiatique. Il est possible que dans un sursaut, il ait pris conscience qu’après avoir évoqué les nations prolétaires et critiqué les Etats-Unis, verser dans le complotisme et le conspirationnisme pouvait donner l’impression qu’il avait décidé de piquer le fonds de commerce d’Alain Soral et de Thierry Meyssan. D’autres n’ont pas fait preuve de la même timidité. Jean-Christophe Cambadélis nous a expliqué en substance qu’il n’est pas un adepte de la théorie du complot mais que là, quand même, il se pourrait bien que cela en soit un. Michèle Sabban, conseillère régionale et ancienne collaboratrice de DSK, y est allée plus franco. Pour elle, il ne fait aucun doute qu’il s’agit d’une manipulation de portée internationale. La CIA ? Les Chinois ? Wall Street ? C’est fou ce qu’il pouvait gêner, Dominique Strauss-Kahn, en voulant protéger le peuple grec !

S’il n’y avait que les amis de DSK qui perdaient les pédales, ce qui est bien naturel[3. L’auteur de ces lignes ne peut exclure qu’il ne les perdrait pas aussi si son ami le plus cher se trouvait dans la même situation.], ce ne serait pas si grave. Dimanche, on a pu assister à un dialogue remarquable au 13H00 de France 2 où étaient invités Alain Duhamel, François Baroin, Caroline Fourest et Franz-Olivier Giesbert. Les deux premiers cités en ont profité très opportunément pour frapper à bras raccourcis sur internet, accusé encore une fois de tous les maux, le ministre évoquant « la France des corbeaux ». Duhamel évoquait l’atmosphère de conspirationnisme régnant sur la toile, tout en n’excluant pas que DSK soit victime d’un complot. On rêve… 98 % des français avaient appris la nouvelle à la radio et non sur leur ordinateur. Les chaînes de télé, depuis quelques heures, ne parlaient que de DSK, évoquant tout et n’importe quoi, mais c’était encore de la faute du Net. Le lendemain, en conclusion de sa chronique, il remettait le couvert. Internet à bon dos. En fait, on a le droit de se comporter en piliers de bistrot au 13h00 de France 2 mais pas derrière un clavier.  Il fallait juste nous prévenir ! Quant aux corbeaux de Baroin, le ministre n’était pas mécontent d’aller leur emprunter, quatre jours avant, la formule « Porsche tranquille » afin de mettre les rieurs de son côté à l’Assemblée nationale lors de la dernière séance de questions au gouvernement.

En attendant que toutes ces éminentes personnalités se souviennent que le monde a déjà été suspendu au sort d’une personnalité internationale –Marc Cohen rappelait le cas de Mike Tyson– alors que ni Twitter ni même Internet ne leur fassent de la concurrence, espérons -voire prions, pour ceux qui ont la foi- que le complotisme de ces néophytes forcément zélés ne sombre pas davantage dans le grotesque. D’ici à ce qu’on nous explique dans les prochaines heures qu’on a voulu éviter que le sauveur DSK ne se rende en Europe au chevet de la monnaie unique… Un coup des méchants spéculateurs associés aux adversaires de l’euro ! Miam ! Vont-ils l’oser aussi, celle là ?

15 commentaires

  1. David, tu as oublié de commencer ton article par « je ne sais pas ce qui s’est passé dans la chambre 2805 de l’hôtel Sofitel de New-York ».
    BHL, lui, y a pensé.

  2. Moi, j’ai préféré m’en remettre aux sages jurés populaires US, populiste que je suis.

  3. @DD

    Les socialistes, pour lesquels j’ai longtemps voté – malgré mon jeune âge – ne se grandissent pas par leurs dernières déclarations et leur attitude face à cette crise.

    La maison brûle, et le plus grave finalement sur le plan de la politique intérieure – tout autre appréciation relève de la justice américaine -, c’est bien plus la réaction des socialistes que l’élimination de DSK de la course pour l’Elysée.

    Je pensais que ce parti finirait du fait d’un très mauvais et prévisible résultat en 2012, j’ai désormais le sentiment qu’il vient d’exploser en vol et qu’il se révèle incapable de faire face de manière rationnelle et pertinente. L’attitude du PS signe, pour moi, la fin du PS.

    Solférino : on ferme !

  4. 1°- Je ne suis pas un adepte des États-Unis, contrairement à Sarkozy et (jusqu’à ces jours-ci) …. DSK !
    Son système judiciaire a une apparence égalitaire, mais en raison du rôle capital des avocats, les gens les plus riches sont largement avantagés car ils peuvent se payer les meilleurs.
    Et puis, la transparence à tout prix, ce n’est pas « ma
    tasse de thé ». Mais, on est dans le pays du spectacle (même le plus malsain), on est dans le pays d’Hollywood. Ça devrait plaire à Jack Lang !

    Autre personnage à front renversé : l’inconsistant BHL. On savait qu’il était hostile au souverainisme français, assimilé au « pétainisme » (curieux : Pétain, c’était le régime le moins souverainiste depuis Isabeau de Bavière), mais qu’il appréciait le souverainisme des États-Unis. C’est fini depuis que ce pays a emprisonné son ami DSK.

    2°- Mais, quoique je pense des Justices de tel ou tel pays, je respecte leur souveraineté concernant les affaires qui se passent sur leur territoire.

    Et je constate que les mondialistes, les européïstes qui « crachent » habituellement sur les Nations (particulièrement la France) deviennent très « franchouillards » en matière judiciaire.

    Allez, sur ce blog, je ne vais pas plagier ce qu’écrivait David Desgouilles lors de la crise avec le Mexique (Italie et Battisti, Lituanie et Cantat, République Dominicaine et deux « bécasses » avec de la drogue dans leurs bagages, Mexique et F. Cassez, …).

  5. 3°- Sur le plan politique, je « mets dans le même sac » le PS et l’UMP (ainsi que les centristes et les écolos d’EELV). D’ailleurs, n’est-ce pas Sarkozy qui a proposé la candidature de DSK au FMI ? Sarkozy qui devait en savoir autant que le reste du monde politico-médiatique sur les agissements de DSK envers les femmes.

    Mais, bien que je vienne moi aussi de la gauche, je trouve que celle-ci a un défaut de plus que la droite.
    Le PS, EELV et une grande partie de la gauche donnent en permanence des leçons de morale. Ils « dégoulinent » de morale.

    L’instituteur retraité que je suis a souvent connu des syndicalistes enseignants adeptes du slogan « faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais ».
    Et beaucoup savaient y faire pour culpabiliser leurs collègues.

    4°- « L’affaire DSK » fait, une fois de plus, éclater au grand jour la tartufferie des dirigeants du PS et ce que vaut leur « morale ».

    Récemment, l’inévitable Martine Aubry trouvait « effrayant » le fait de s’interroger légitimement sur le cas de footballeurs formés en France avec des financements français et qui vont jouer ailleurs.

    Mais, si les faits concernant DSK sont avérés, que penserait Mme Aubry d’un haut dirigeant (forcément « antiraciste », comme tout PS est autoproclamé ainsi) de son parti qui, se croyant intouchable, aurait violé une immigrée noire très modeste ?

    Au fait, qu’en pense le très communautariste Thuram ?

  6. 5°- Le record de tartufferie semble atteint par Michèle Sabban.

    Lundi, chez Taddéi, Daniel Schneidermann (qui n’est pas vraiment ma « tasse » de thé » car c’est aussi un moralisateur) disait ce que, semble-t-il, le monde politico-médiatique sait depuis longtemps.

    Selon lui, DSK était « lourd » avec les femmes. Quand il en avait une « dans le collimateur », il n’arrêtait pas de lui envoyer des mails, de l’appeler. Bref, il était d’une insistance déplacée.

    Réaction de Mme Sabban : « c’est bénin, on appelle ça draguer ».

    Or, Mme Sabban avait rappelé fièrement qu’elle avait été secrétaire nationale du PS aux …. droits de la femme ! (Ne riez pas !).
    Bref, c’est une « grande féministe » (arrêtez de vous esclaffer !).

    Cette dame doit faire partie de ces « féministes » qui, sous le gouvernement Jospin, passaient leur temps à modifier la langue française.
    Il fallait dire et écrire : une députéE, une maireSSE, une professeurE, une auteurE, …. et autres horreurs (horreurEs ?) linguistiques.
    On se souvient qu’une de ces dames, ministre de Jospin refusa de répondre à une question d’un député parce qu’il avait osé l’appeler : « Mme LE Ministre ». Réaction digne d’une gamine capricieuse et mal élevée.

    Mme Sabban fait sans doute partie de ces « chiennes de garde » qui vouent aux gémonies le moindre « mâle » qui a un jour prononcé une phrase un peu macho.

    Mais, quand son « héros » se livre à ce qui est manifestement du harcèlement, elle minimise et parle de « drague ».

    Allez, cette dame se rend compte qu’une place de ministre ou un bureau à l’Élysée sont en train de lui échapper. On comprend donc que son « féminisme » soit un peu (très) assoupi.

    Maintenant, imaginons que ce harcèlement de DSK ait été pratiqué par JM Le Pen, Gollnisch, voire Sarkozy ou Dupont-Aignan. Serait-ce pour Mme Sabban de la « simple drague » ?
    Allez, pendant une bonne quinzaine de jours, les médias complaisants bruisseraient des déclarations « indignées » de Mmes Sabban, Aubry, Royal, Guigou et autres.

  7. Bonjour D Desgouilles,

    Merci pour ce papier bien opportun qui souligne l’usage du terme de » nations prolétaires » par BHL,ce qui est plein de sel et d’inconscience quand on sait que ce vocable est connoté à celui de la « révolution conservatrice »,à l’extrême droite de Weimar et fut très abondamment utilisé par j Goebbels:

    « La révolution conservatrice à la fois prolonge et se distingue du traditionalisme allemand imprégné de la pensée de la décadence et du déclin (« Kulturpessimismus »). Elle est réactionnaire en politique, et pourtant volontariste et activiste. Elle a pour projet d’inventer un ordre politique nouveau d’où renaisse la civilisation sur son déclin. La figure de proue de cette nébuleuse idéologique est un écrivain berlinois, Arthur Moeller van den Bruck. Volontiers classé parmi les littérateurs décadents avant 1914 par l’historien Walter Laqueur, il incarne, après la guerre, cette contre-culture d’une droite convaincue qu’il faut renverser les constructions intellectuelles qui minent l’Allemagne depuis les Lumières. Son ouvrage, Le IIIe Reich (Das Dritte Reich), publié en 1922, se veut à la fois révolutionnaire, socialiste et prolétaire – révolutionnaire, au sens des jeunes nations ou encore des nations prolétaires, thèmes venus du fascisme italien et plus précisément d’un de ses prédécesseurs, Corradini. »

    Quand on sait que BHL voyait dans « l’idéologie française » notre pays comme matrice du fascisme!!

  8. Nations prolétaires:Corradini:

    « Corradini voit une Europe où, sous les deux ploutocraties anglaises et françaises, il y a les nations prolétaires. L’Italie et l’Allemagne, selon lui, ne peuvent plus accepter d’être des puissances de seconde zone. Il pense que L’Italie doit avoir sa politique coloniale, les pays pauvres doivent chercher, par l’intermédiaire de l’impérialisme, une « place au soleil », et l’Italie est une puissance pauvre, mais elle ne doit se laisser marcher dessus par les nations ploutocratiques. »

  9. Dernière reprise du terme par le tiers-mondisme naissant,dans un livre de 1959 de P Moussa où l’on verra certains effets de filiations idéologiques à moitié conscients:

    « Les nations prolétaires ».

  10. Dans la rubrique « Montebourg » (avant que celle-ci soit ouverte), j’avais écrit un commentaire (16-05 à 12h40) pour critiquer la chronique d’Alain Duhamel concernant l’affaire DSK.

    Duhamel avait dit que la classe politique avait été « prudente » (ou « digne », je ne me souviens plus du terme) (1) à l’exception de Marine Le Pen, Bernard Debré et Nicolas Dupont-Aignan.

    Ayant trouvé la réaction de NDA à la source, j’avais écrit sur le blog « On refait le monde » (2), sur celui-ci et sur celui de NDA que Duhamel était de mauvaise foi concernant le président de DLR.
    En effet, NDA avait fait une analyse POLITIQUE de la situation créée, mais n’avait pas anticipé sur la culpabilité ou non de l’ancien directeur du FMI.

    J’avais aussi dit que l’accusation de Duhamel était valable pour Bernard Debré et Marine Le Pen.

    Concernant cette dernière, j’avais été influencé par le ton du site « nationspresse » dans lequel certains articles se réjouissaient bruyamment de la chute d’un adversaire.
    Et oui, malgré la volonté que je crois réelle de MLP, il reste de fortes traces au FN d’une mentalité d’extrême-droite souvent désagréable (3).

    Mais, par la suite, j’ai écouté les vidéos des deux interventions de la présidente du FN sur TF1 et sur A2.
    Dans les deux cas, elle avait pris la précaution d’invoquer la présomption d’innocence.

    Donc, ce qu’avait dit Duhamel était injuste pour NDA, mais aussi pour MLP.

    J’ajoute que j’ai écouté la présidente du FN ce matin chez Bourdin (RMC).
    Sur ce sujet, sa position a été à la fois ferme et digne.
    Son intervention porte moins sur les accusations actuelles sur lesquelles il faut rester prudent.
    Elle porte surtout sur ce que ça révèle au niveau de la mentalité de nos « élites ».

    – Le PS (4), sous prétexte qu’il était le mieux placé dans les sondages, était prêt à désigner comme candidat à la magistrature suprême quelqu’un connu de la classe politico-médiatique non comme un simple « dragueur », mais comme un harceleur (cf déclarations d’Aurélie Filipetti ou ce que disait Daniel Schneidermann chez Taddéi).
    – Sarkozy (5), alors qu’il connaissait largement les défauts de DSK, était prêt à abaisser la dignité de la France en le faisant nommer au FMI uniquement pour se débarrasser d’un adversaire potentiel.

    En raison surtout du passé de ma famille, je garde encore une réserve par rapport au FN. Mais, Marx n’a-t-il pas dit « l’Histoire ne repasse pas les plats » ? (6).
    Mais, je dois reconnaitre que, ce matin, Marine Le Pen a été bien plus digne sur ce sujet que bon nombre de dirigeants du PS (Lang, Badinter, Sabban, …) et que de nombreux journalistes (dont Duhamel qui devrait comprendre qu’il a fait son temps et, ce qui m’a surpris, JF Kahn).

    (1) En matière de « dignité », le sieur Duhamel n’a jamais fustigé l’indignité totale des déclarations de Lang (« il n’y a pas mort d’homme ») ou de la « féministe » Michèle Sabban appelant « drague » du harcèlement.

    (2) Le modérateur en service ce jour-là ne m’a pas censuré. En revanche, celui qui sévissait hier censurait systématiquement et en « tirant plus vite que son ombre » dès que mon pseudo apparaissait.

    (3) Ce site contient parfois des articles intéressants qui sortent de la propagande simpliste. Mais, la modération est assez bornée et même pas maline politiquement : elle est capable de supprimer des commentaires qui vont dans le sens de la stratégie de Marine Le Pen.

    (4) Voir mes commentaires ci-dessus sur la tartufferie de nombreux dirigeants du PS qui « dégoulinent » de morale mais ne se l’appliquent pas à eux-mêmes. Excellente chronique sur le même thème d’Éric Zemmour, hier sur RTL.

    (5) Marine Le Pen pense que pour Sarkozy, « le Sofitel fera oublier le Fouquet’s ».

    (6) Variante : « l’Histoire se répète : la première fois, c’est une tragédie, la seconde fois, c’est une farce ».
    Exact.
    Exemple :
    Le combat fascisme/ anti-fascisme des années 30 à 1945 (voire après dans certains pays), c’est une tragédie.
    En revanche, le « combat », la « résistance » contre le « racisme », contre le « fascisme », contre le FN menée par les anti-FN depuis le milieu des années 80 (et particulièrement entre les deux tours de 2002) est une authentique farce.

  11. @ Pepe
    Si DSK est reconnu innocent que va-t-il se passer?
    D’ailleurs je me demande pourquoi Scheneidermann n’en a pas parlé avant. J’attend la justice américaine en tout cas s’il est coupable ce ne sont pas certainement les candidats qui vantent l’exception française comme NDA qui recolteront les fruits, mais Sarkozy « l’américain ».

  12. Le problème, c’est que Sarkozy « l’Américain » est à l’origine de la nomination de DSK « l’autre Américain » à la tête du FMI.

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