A la fin des années 90 Alain Juppé, avait subi une attaque de la part d’un opposant[1. Google m’indique qu’il s’agirait de François Hollande pendant la campagne des élections législatives de 1997. Mais Google n’est pas infaillible.] : » Alain Juppé incarne presque physiquement l’impôt ». Il avait alors répondu avec humour « : Peut-être la calvitie ? ».
Cette année, Eric Woerth, qui d’ailleurs se trouve autant dépourvu de cheveux qu’Alain Juppé, nous a asséné cette sentence, qui n’est pas sans rappeler celle dont le maire de Bordeaux fut victime :« Ai-je la tête à couvrir des fraudes fiscales ? ». Ce parallélisme entre le peu d’abondance capillaire et le goût pour les contributions générales devrait interroger philosophes, sociologues et coiffeurs[2. Celui de Jean-Michel Aphatie, surtout.]. On peut espérer que les hommes qui, comme votre serviteur, ont la chance de ne pas connaître le début de la naissance d’une calvitie à l’approche de la quarantaine, ne constituent pas des cibles prioritaires pour les contrôleurs du fisc, auquel cas Jeannette Bougrab, nouvelle présidente de la HALDE, devrait se pencher d’urgence sur cette honteuse discrimination.
Mais redevenons sérieux. Après tout, l’heure est grave. Cette semaine, François Fillon a recyclé la fameuse phrase de François Mitterrand, prononcée sur le parvis de la cathédrale de Nevers, sur l’honneur d’un homme jeté aux chiens, nous signifiant ainsi que son ministre n’était pas loin du suicide, Pierre Bérégovoy étant passé à l’acte dix-sept ans plus tôt. En ce qui me concerne, je n’ai nulle envie, ni même tentation, de discuter de la probité de notre nouveau ministre des affaires sociales. Il est présumé honnête, comme chaque citoyen. Ni plus, ni moins.
En revanche, sa défense m’interroge. Et cela va au delà de cette hilarante réflexion sur sa tête à détester la fraude fiscale.
Eric Woerth nous dit que sa femme a fait HEC, qu’elle a le droit de poursuivre sa carrière et ne pas être handicapée par le fait qu’il est lui-même ministre. Ah bon ? Une vie de couple ne nécessite pas quelques sacrifices professionnels ? Toutes ces femmes qui suivent leurs maris dans leurs diverses mutations et promotions, qui sont obligées de quitter leur emploi pour en trouver un autre ailleurs, Madame Woerth ne peut pas faire comme elles ? Et celles qui sacrifient tout à la carrière de Monsieur et qui s’occupent de leurs enfants alors que leurs études leur auraient permis, après tout, d’en faire une aussi belle ? Parfois, même, ces va-et-vient entre emploi et foyer familial leur valent une retraite beaucoup moins intéressante à cause de certains projets actuels. Message transmis au nouveau ministre du travail. Donc, Madame Woerth pouvait très bien, étant donné le traitement de son ministre du budget de mari, prendre une ou deux années sabbatiques et s’occuper de ses enfants, faire les boutiques, et se consacrer au repos de son guerrier. J’entends déjà au loin une meute de chiennes de garde aboyer contre mon anti-féminisme ainsi révélé, une fois de plus, à la face du monde. Et je donne une autre solution, plus en phase avec notre temps où les femmes ne sont pas décidées à être, à chaque fois, les sacrifiées du couple : qu’est ce qui obligeait Eric Woerth à accepter de devenir ministre du budget au lieu de préférer l’agriculture, la défense nationale ou l’éducation ? Allons même plus loin et posons nous la question : est-on obligé d’être ministre ? En ce qui me concerne, je ne vous cache pas que si mon épouse gérait les intérêts de la plus grande fortune de France, la perspective de devenir homme au foyer ne me poserait pas problème. En tout cas saurais-je éviter de fréquenter quelqu’un capable de me nommer ministre du budget. Mais le fait est que le problème ne se pose même pas en ces termes puisque Florence Woerth est entrée dans l’entreprise chargée de veiller sur la fortune Bettencourt après la nomination d’Eric, ce qui prouve d’autant plus qu’il se moque du monde. N’y a t-il pas d’autres missions que son épouse pouvait occuper, nantie de son diplôme de HEC et qui n’ait absolument rien à voir avec les fonctions de son ministre de mari ? Je ne savais pas que cette prestigieuse école n’avait pour seul but que d’apprendre à éviter de payer des impôts.
Monsieur Woerth nous dit que tout est légal, qu’aucun texte de loi n’édicte une telle incompatibilité. Sans blague ? Parce qu’il lui faut une loi pour faire preuve de bon sens ? Existe t-il une loi pour empêcher que la femme du Président de la République présente, par exemple, le journal de 20h d’une chaîne publique ? Non. Viendrait-il à l’idée du couple présidentiel[2. Ou d’un autre. Ne faisons pas de fixation sur Nicolas Sarkozy.] d’envisager une telle perspective ? Certainement pas. Parce que c’est faire preuve de bon sens. Parce qu’un léger conflit d’intérêt pourrait être détecté. Je veux bien croire que Monsieur et Madame Woerth ne parlent pas boulot le soir à la maison. C’est aussi le cas dans beaucoup de couples. Mais on ne peut pas empêcher les voisins de causer. Quelqu’un comme le ministre du travail, homme politique d’expérience, devrait le savoir, non ?
Faire preuve de bon sens, donc, c’était de dire à sa femme : »tu peux bien attendre un ou deux ans ; il y aura bien quelques remaniements dont l’un me concernera et qui te permettra de reprendre ta carrière ». Mais Eric Woerth est un grand naïf. Il n’y voyait pas mal. Il n’y voyait aucun conflit d’intérêt. Pensez donc ! Quelqu’un qui ne voit aucun conflit du même genre entre le fait de signer le lundi à Bercy la feuille d’impôt qui va être envoyée à tous les contribuables et le mardi les petits papillons de réductions d’impôts aux donateurs de l’UMP, c’est une personnalité qui ne voit le mal nulle part. Aller le mercredi avec le Président devant les généreux financeurs des campagnes électorales du parti majoritaire, et bosser le jeudi sur le taux d’imposition marginal ou le bouclier fiscal, cela n’a que peu d’importance. Décidément, on voit le mal partout. Monsieur Woerth sait très bien faire la part des choses. Il échange ses casquettes avec la dextérité d’un jongleur du cirque Zavatta[3. Ou Bouglione. Pas de favoritisme dans ce billet. Cela ferait mauvais genre.].
En France, depuis 1822, le législateur prévoit notamment un grand principe budgétaire : la séparation des ordonnateurs et des comptables. Certes, il n’est pas question ici d’ordonnateurs ni de comptables. Mais ce principe, qu’un ministre du budget ne doit pas méconnaître, est basé sur l’idée qu’il est déconseillé, dans l’Etat, de se livrer sans cesse à des jonglages de casquettes sans prendre le risque d’être soupçonnable et, dès lors, soupçonné[4. D’autant plus en 2010 qu’en 1822, à l’heure des journaux 24h/24 et d’Internet.].
D’où la question, pour conclure : Monsieur Woerth, qui ne voit pas pourquoi il est soupçonné parce qu’il était à la fois ministre des impôts, trésorier de l’UMP et époux de quelqu’un qui gère la plus grande fortune de France, elle-même soupçonnée de fraude[6. La fortune. Ni la France, ni Florence.] par son administration, serait-il un peu con ? Ou, plutôt, ne nous prendrait-il pas pour des cons ? Quand on on connaît le CV du bonhomme, on ne peut que se résoudre à privilégier la seconde solution. Et cela fâche d’autant plus. Car, comme le disait l’un de mes maîtres : » Je sais que je suis con, mais je n’aime pas qu’on me le dise ! ».
David,
pardonnez-moi, mais je vous ai connu plus inspiré, plus incisif (court), plus juste.
On peut fréquenter des « puissants » sans en attendre de passe-droits, on peut être marié tout en maintenant un hermétisme entre activités professionnelles et familiales.
On peut même être honnête et ministre et marié et de droite et intelligent.
Je sais, c’est pas juste, il devrait y avoir des lois anti cumuls.
Vivement les vacances! Amicalement.
Oui, rackam, attendons… Et en ce qui concerne la présidentielle de 2012, nous verrons bien, au soir du deuxième tour, quels sont les signaux envoyés par les « marchés ».
Une véritable manne, providentielle,que cette « exploitation » de la Connerie humaine(vaste sujet,et l’une des choses les plus partagées du monde..),surtout pour une caste politique toute dévouée,dont les fondements majeurs sont basés sur les privilèges de classe.!!
Certes,cela nécessite une certaine intelligence,tactique,pratique, »technique »…
Où sont les limites de cette entité/ « Connerie »(naïveté,c’est plus soft..)?Réfléxion cruciale,et potentiellement intéressante,ne serait que philosophiquement parlant.
Ionesco,une probité d’évidente intelligence,et donc pertinente,disait:
Mr Woerth,et madame,ne saurait l’ignorer…
Médite qui veut!
Suite(manquante précédemment)…
Donc,ce cher Ionesco,disait:
Resuite..(ubuesque)
Et bien,figurez vous que l’Absurde (clin d’oeil à l’éminent spécialiste Ionesco?) fait qu’on ne peut citer textuellement une citation,du fait de mots « censurés »!
Donc,il vous faudra imaginer..
C…….(pas votre chien)un cercle,il devient vicieux
C’est normal, un illustre auteur de comédie faisait dire, à Cyrano, à propos de son nez < Je me les sers moi-même avec assez de verve, et ne supporte pas qu’un autre me les serve. par ailleurs l’êtes-vous ?
Nettoue
Sincères félicitations, papier impec’ et formidablement drôle. D’autant que le feuilleton continue ! http://www.lepoint.fr/economie/robert-peugeot-la-nouvelle-affaire-visant-eric-woerth-27-06-2010-470820_28.php
a tort ou a raison,ce qu »a fait ce ministre ,se fait dans toute la société et OUI
pensez vous vraiment que sa femme était,la ,,,
pars hasard,,??????
notre président a caser son fiston,comme de très nombreux politiciens, qu »il soit de gauche ou de droite ,pas vrais M Bachelot,,,? et TOUT les autres,,,
d »ailleurs,, pourquoi,rien ne sort sur charasse, chirac,pasqua,,sur les rapports de la cours des comptes,sur les condamnations jamais appliquer,ou après 15 ans de procédure,a le pouvoir ,,,,,,
et les grands groupes,,,,et les multinationales, ,et qu »a fait une grande enseigne pour s »implanter,,,des pots de vin,pour vendre des frégates,des avions,ect ect
la chienlit est dans toute la société,du haut,du milieu et en bas,,d »ailleurs qui a dit,,la fraude est une institutions;,,,
c »est de bonne guerre que la gauche attaque Woerth,,
mais a t »elle la mémoire courte,,,,,,dans certaines affaires,gênante,et il y en a,,,,,
un couple se parle,a la maison,si,si David et c »est au lit ,sur l »oreiller que l »on pose les vrais questions,,,,,
Je pense qu’il n’est pas de bonne guerre de s’en prendre à une personne fût-elle ministre, de se lancer dans un lynchage médiatique, une curée systématique, cela me rappelle 1793 ou 1942 . Par ailleurs, je constate que bien peu de journalistes comprennent la finance, confondent les biens personnels de Mme Bettencourt et les sociétés qui placent ses avoirs provenant de l’Oréal. Enfin Mme Woerth n’a jamais été conseillère fiscale de Mme Bettencourt, et n’a jamais exercé cette fonction. Mais il faut aussi faire remarquer qu’il n’existe aucune société commerciale au monde qui ne cherche pas à payer plus d’impôts qu’elle n’en doit, et ça, c’est de bonne guerre.
@zaz1234
En ce qui me concerne, je n’ai parlé que la fortune de Mme Bettencourt et non de L’Oréal. Et Mme Woerth faisait bien partie des 4 ou 5 salariés de Clymène dont l’unique objet consiste à gérer ladite fortune.
Je n’ai pas l’impression de faire dans la curée. Je m’étonne qu’il s’étonne. Et je réfute ses arguments idiots sur la carrière de sa femme qu’elle ne pouvait pas mettre en parenthèses le temps de son passage au Budget. Comme si elle n’avait pas pu attendre deux ans de plus pour travailler pour une telle entreprise.
Et le fait d’être trésorier du parti majoritaire et ministre du budget, cela ne vous défrise pas, vous ?
La fortune de Mme Bettencourt est gérée par 4 sociétés. L’une d’entre elle est Clymène qui investit les dividendes reçus de l’Oréal. Le travail de Mme Woerth consistait à déterminer le meilleur « cocktail » de placements et d’effectuer les arbitrages les plus rentables. Ceci n’a rien à voir avec de l’optimisation fiscale qui consiste à créer la meilleure structure de sociétés (par exemple holding en Suisse propriétaire de filiales en France ou ailleurs). Il n’y avait donc pas conflit d’intérêt, et donc Mme Woerth n’avait donc aucune raison de se sacrifier uniquement pour faire plaisir à quelques hommes politiques en mal de revanche. Mais je suis d’accord qu’on ne devrait pas cumuler le poste de trésorier du parti majoritaire et de ministre du budget, même si c’est ce parti qui est au pouvoir, car l’Etat doit servir l’intérêt de tous les Français, et pas seulement ceux des électeurs UMP
Je reprends votre phrase:
« L’une d’entre elle est Clymène qui investit les dividendes reçus de l’Oréal. Le travail de Mme Woerth consistait à déterminer le meilleur “cocktail” de placements et d’effectuer les arbitrages les plus rentables ». Pour moi en français de France, ça s’appelle de l’optimisation fiscale, ce que vous contestez dans la phrase qui suit.
Vous êtes géné par le cumul trésorier de l’UMP et Ministre du Budget. Mais dites donc, c’est le minimume syndical de l’étonnement….Non ?.
Il y a aussi une autre relatiuon sulfureuse : en tant que maire de Chantilly, voisin du monde des courses et proche de Wildenstein, roi des trusts opaques, il y a quels=ques questions à se poser.
Soit Woerth est complètement niais et incompétent, soit il nous prend pour des manches (je penche pour la deuxième hypothèse). Dans les deux cas, il n’ a rien à faire dans un gouvernement réublicain.
Au fait, si je me souviens bien, dans l’affaire du collier de la reine, il n’y avait rien d’illégal non plus ? Seulement de l’immoral qui fit gerber les Français. N’est-ce pas la même chose pour l’inénarrable Woerth, avec son petit sourire en coin de technicien qui sait tout et nous prend pour des cons ? Sa dadame diplômée de HEC n’a t-elle rien à voir avec Marie-Antoinette ? Les dépenses dispendieuses de la reine n’étaient pas illégales à l’époque, l’emploi de Madame Woerth non plus, n’empêche que c’est hautement immoral et que ça nous emmerde ! Ah, ça ira, ça ira…
@gavroche64 : vous n’avez manifestement jamais travaillé dans la Finance si vous pensez que « asset management » est la même chose qu’optimisation fiscale. Renseignez-vous auprès du responsable de votre compte bancaire. Je répète, Mme Woerth n’a JAMAIS géré la fortune de Mme Bettencourt, mais investissait les dividendes reçus par Mme Bettencourt en tant qu’actionnaire de l’Oréal
@Le Rouméliote : quel mépris pour les femmes (sa dadame), pour les diplômées d’HEC que vous comparez à Marie-Antoinette et qui vous font « gerber », mais qui bossent, ce qui n’est pas le cas de tous les Français dont vous parlez. A vous lire, vous pensez certainement que recevoir des dividendes est « immoral ». Demandez-vous avec quoi on créé une Société (argent d’actionnaires = dividendes)
Continuez tous sur ce ton, et 2012 = 2002, le FN au 2ème tour.
@zaz1234
Bien vu, je n’ai jamais travaillé dans la finance et désolé de ne pas maîtriser comme vous « l’asset management ».
Comme des millions d’idiots de français, j’essaie de travailler dans la création réelle de richesses.
Bien à vous
Mardi 6 juillet 2010 :
L’ex-comptable des Bettencourt accuse : des enveloppes d’argent à Woerth et à Sarkozy.
L’ex-comptable de Liliane et André Bettencourt révèle, dans un témoignage explosif à Mediapart, comment le couple de milliardaires a régulièrement financé, via des enveloppes contenant des espèces, des personnalités de la droite française, dont Nicolas Sarkozy.
Elle a notamment relaté un épisode – qu’elle a également rapporté lundi 5 juillet aux policiers – situé en mars 2007 et mettant en scène Eric Woerth. Ce dernier se serait vu remettre, via le gestionnaire de fortune Patrice de Maistre, une somme de 150.000 euros pour la campagne présidentielle de M. Sarkozy.
http://www.mediapart.fr/journal/france/060710/lex-comptable-des-bettencourt-accuse-des-enveloppes-dargent-woerth-et-sarkozy#comment-571471
Claire T. est, de fait, détentrice de très lourds secrets, qu’elle a confiés à Mediapart, juste après son audition, lundi soir.
C’est un témoignage accusatoire, qu’elle reconnaît volontiers ne pas pouvoir étayer de preuves matérielles définitives, et qui devra être soumis par les enquêteurs à un méticuleux travail de recoupements et de vérifications.
Claire T. s’explique sur sa décision de parler à la police et à un journal : « J’en ai marre de voir tous ces gens ne pas assumer leurs responsabilités, raconter n’importe quoi. Il est temps de dire ce qu’il s’est passé. Et puis, après tout, moi je n’ai rien à me reprocher ».
Maire de Neuilly-sur-Seine entre 1983 et 2002, M. Sarkozy était souvent l’hôte des Bettencourt. « Il venait déjeuner ou dîner avec Cécilia », se souvient Claire T.
Lui aussi avait-il droit aux « attentions » accordées aux personnalités politiques en visite chez les Bettencourt ? Un brin hésitante d’abord, mesurant sans doute la gravité de ses propos, Claire T. confirme :
« Nicolas Sarkozy recevait aussi son enveloppe, ça se passait dans l’un des petits salons situés au rez-de-chaussée, près de la salle à manger. Ca se passait généralement après le repas, tout le monde le savait dans la maison. Comme M. et Mme Bettencourt souffraient tous les deux de surdité, ils parlaient très forts et de l’autre côté de la porte, on entendait souvent des choses que l’on n’aurait pas dû entendre. Encore une fois, tout le monde savait dans la maison que Sarkozy aussi allait voir les Bettencourt pour récupérer de l’argent. C’était un habitué. Le jour où il venait, lui comme les autres d’ailleurs, on me demandait juste avant le repas d’apporter une enveloppe kraft demi-format, avec laquelle il repartait. Je ne suis pas stupide quand même, inutile de me faire un dessin pour comprendre ce qu’il se passait… ».
http://www.mediapart.fr/journal/france/060710/lex-comptable-des-bettencourt-accuse-des-enveloppes-dargent-woerth-et-sarkozy#comment-571471
zaz1234, les techniciens de la finance ne sont que des techniciens, comme les plombiers zingueurs ou les électriciens auto. ce qui m’importe c’est la nation, pas le sort ni les détails techniques de telle ou telle profession. Si un corps social est indigne et fait gerber le peuple, le peuple se réveille en colère. Point à la ligne. Si ça se passe comme en 2002, tant mieux ! Le Pen a fini à 18,2% et Chirac a eu le reste. On mesure la menace : nulle. Par contre dans les années 1789 et suivantes, les têtes ont volé ! C’est ça qui est à CRAINDRE, et non à souhaiter ! Pas les sautes d’humeur de quelques petits bourgeois ou de reliquats de prolos illettrés, mais la colère du peuple ! Alors, mes techniciens de la banque : qu’ils aillent se faire voir.