Au moment où Terra Nova, think thank proche du PS, explique que la gauche française ne doit plus compter sur les classes populaires, aux tendances forcément xénophobes et réactionnaires, au moment où le PCF reprend dans son projet un texte de Rockhaya Diallo intitulé « le communautarisme, c’est mal ? », on remarque d’autant plus facilement les voix iconoclastes.

C’est ainsi qu’André Gérin, qui avait déjà lancé l’idée d’interdiction de la burqa à un moment où le Président de la République y était opposé, a tenu conférence de presse le 20 juin. Il y a  expliqué que le PCF ne pouvait soutenir  Jean-Luc Mélenchon : « L’essentiel pour ce fidèle de Mitterrand et de l’OCI sera de négocier un ministère avec Martine Aubry et le Parti socialiste ». Mais ce n’est pas tout. Il y a  dénoncé également l’aveuglement du Parti face à l’immigration dans des termes qui ne sont pas sans rappeler un certain Georges Marchais :  » Non, l’immigration n’est pas une chance pour la France. C’est un mensonge entretenu depuis 30 ans. Oui c’est une chance pour le capitalisme financier, pour diviser, pour exploiter, pour généraliser l’insécurité sociale, exclure, ghettoïser des millions de familles et de jeunes français de la vie sociale et politique. »

Le 20 juin, c’est aussi la date choisie par Ségolène Royal pour expliquer ses différences avec Martine Aubry. Evidemment, la présidente de la région Poitou-Charentes n’a pas choisi le Grand Journal de Canal + pour y tenir de tels propos mais le cadre bien plus adapté de « Bourdin 2012» sur RMC et BFM-TV. Je laisse le lecteur visionner cette vidéo où il constatera que la candidate malheureuse à l’élection présidentielle 2007  tient des propos que ne renierait pas son plus célèbre contempteur, Eric Zemmour.

On attend avec impatience le prochain édito de Laurent Joffrin. Comment le Nouvel Obs pourrait-il passer à côté de la recrudescence d’un gaucho-lepénisme aux relents nauséabonds ?

73 commentaires

  1. sans langue de bois
    je me fiche de savoir si cela va plaire ou NON,
    dans notre pays c-est la chienlit et l »hypocrisie qui règne en maître
    des dettes énormes,des chômeurs pars millions,misère et pauvreté notre pays a accueillie plus de 800 000 étrangers-Français
    dans certains pays dont l Espagne obligation de prendre en priorité un nationaux
    oui,en période de crise notre pays doit se passer des étrangers,pour une période a déterminer
    8 millions de petits retraitées a 850 euros pars mois en ayant travailler toute leurs vie et en ayant tout leurs trimestres
    pars contre tout étrangers ayant un permis de séjours,ayant plus de 65 peut toucher ,ASPA de 8567.49 euros ayant jamais travailler et cotisé en France, pour un couple 1157 euros pars mois
    et je ne parle pas des fraudes en tout genres,allocations familiales,caf,150 000 cartes vital,des auvergnats surement,travail au noirs ,la bigamie pourtant interdite en France
    si je suis un gaucho- lepénisme,alors OUI
    en tant que patron,tout petit,13 employées,tout autour de moi,la fraude est une institutions ,un sports national,et cela ne datte pas d;hier
    les patrons Français,issues de l;;immigrations emploie leurs collègues sans étre déclarer,sans papiers,méme l,état dans certains chantiers ferme les yeux
    en période de crise,il faut la préférence national
    en Algérie des chinois construises des maisons et immeubles et les jeunes vienne en France,une aberrations dont les politiciens sont responsables
    aller a Menton,pars centaines les jeunes Tunisiens passe en France,il y a des Français- -Tunisiens ,double nationalité qui les aides ,trouvez cela normal,
    cela est t,il l’intérêt de la France,de plus il sont condamnable,il y a la loi,
    que vont faire c est gens,travailler au noirs,et tout le monde le sait ,,,
    je ne fais pas d;;illusions,,on ne peut plus se partager le gâteau,nous somme trop nombreux a en manger
    Rocard on ne peut plus accueillir toute la misère du monde
    ET BIEN ON A CONTINUER
    le premier ministre
    je dirige un pays en faillite
    apres 2012,tout va ENCORE augmenter,les caisses étant vides et personne veut le dire chut,élections oblige
    je le redis tranquillement,sur le terrain,partout ou je vais le peuple du milieux et d;en bas en ont marre des politiciens de tout bords qui mentent pour se faire élire
    si cela continue,un tsunami va se produire ,le plus dur est a venir et on le sait NOUS
    la cours les dénonces
    PS je ne suis pas un diplomé ,je suis un manuel,et rien a voir avec le capitalisme financier,,,,nous on formait nos jeunes pour leurs avenir,cars dans nos métiers,il y en a pour les courageux

  2. J’adore ces billets qui mettent en avant la haute humanitude de cette gauche morale, pleine d’ouverture et de tolérance (surtout vis à vis de ceux qui pensent et votent comme elle) ^___^

    Bon billet en tous cas. On attendra voir si Gérin et Royal seront mis au pilori comme Guéant par exemple…

  3. En ce qui concerne Ségolène, ce ne sont que des déclarations de ratissage…
    Gérin est beaucoup moins soupçonnable de manier le rateau, vu les positions franches et assumées qu’il prend depuis le débat « burqua ».

  4. Je te remercie DD de mettre le lien concernant le texte de Rockhaya Diallo : le PCF en est là !

    Il est intéressant également de voir la réaction d’Olivier DARTIGOLLES par rapport aux propos de GERIN : « Par ses luttes et ses engagements, le Parti communiste Français a toujours combattu de tels discours. » Ce triste personnage réécrit l’histoire de son parti.

    Je me demande si comme dans le 1984 d’ORWELL, il y a des personnes à FABIEN qui découpent et réécrivent les articles de presse et documents concernant le Parti. Ils te sortiront alors la preuve que jamais G.MARCHAIS n’a été sur la ligne de GERIN.

    Tu te trompes DD. Le ministère de la Vérité veille;

  5. Des voix commencent à se faire entendre (Guérin…). La rééducation médiatique est à son comble, et tout cela ne peut plus que s’effondrer. Le multiculturalisme est l’opposé de notre culture politique. Vouloir nous empêcher de maintenir notre universalisme républicain, c’est violer notre culture, c’est mépriser ce peuple et ses lois. Dans ce pays, on ne décide pas qui est citoyen en fonction de la race, de l’ethnie, de la religion ; ou qui a des droits et des priorités selon ces critères ; ces distinctions répugnent n’importe quel républicain français. Nos Politiques sont traitres à la nation, comme ils l’ont été lors du vote du Traité de Lisbonne au Congrès. La classe médiatique ne vaut pas mieux que cette classe politique. Mais la population semble anesthésiée, sans réaction aucune ; il faut dire que l’on nous divertit comme il faut, que l’on nous ballade et nous vide la tête comme avec empressement, et que l’école ne sait plus former des citoyens – la « fabrique du crétin » est à l’optimum. Ce pays est méprisé et trainé dans la boue par l’hyperclasse mondialisée et les toutous qui sont depuis toujours à sa suite. Tout cela me consterne. On jette à la benne mon pays et ma culture, et personne ne dit rien, certains même s’en félicitent. Les médias, le journalisme, la politique, tout cela cause en moi un profond dégoût.

  6. @DD

    Je ne souhaite qu’une chose, que la colère monte plus encore dans le pays !

    Marine Le Pen fera 30 % au premier tour, car le peuple, contrairement à la classe médiatique et à la classe politique, ne veut pas voir sa culture mourir.

    Je ferai pour ma part tout mon possible pour mobiliser et convaincre autour de moi en faveur de cette candidate. 2012 sera une date importante ; j’espère que Marine Le Pen gagnera l’élection présidentielle !

    La common decency est, invariablement, du côté du peuple ; et le peuple a choisi son camp. Du côté de Terra Nova on a également choisi le sien, et de quelle manière !

    ps : David, au second tour, NDA votera pour un parti mondialiste – ce parti unique de la pensée unique !

  7. @ Aventin

    Je comprends que voter pour le FN ne vous pose de problèmes par le côté économique de son programme, mais par contre, le projet de société du FN ne vous dérange pas ?

    Je dis avec vous vive la nation, mais une nation qui n’exclut pas des français a cause de leur origine, ou qui ne leur donne pas un statut de français de deuxieme classe. Une nation qui rassemble tous les français.

    Et je dis avec vous vive la culture française, mais une culture qui se renouvelle, parce qu’elle est ce qu’en font les français d’aujourd’hui, ce qu’ils lui apportent, chacun ayant le droit d’apporter ce qu’il veut pourvu que ce soit dans un esprit de communion.

    En clair le jour ou le FN aura ouvert ses bras aux français d’origine maghrebine et africaine, suffisamment largement pour qu’il y en ait beaucoup parmi ses militants et ses cadres, j’aurai beaucoup plus envie de voter pour eux qu’aujourd’hui, disons en tout cas que dans ce cas cela ne me ferait pas honte de voter pour eux, je pourrais le faire et l’assumer.

    Et il y aurait encore un petit probleme meme si c’est moins grave, c’est l’approche de la securite par le FN. OK pour un retour de l’autorite, mais une autorite qui s’insrit dans quel projet de vivre ensemble, d’education, de reforme de la justice, d’action culturelle, etc… ?

  8. samuel
    sans langue de bois,MOI ?
    qui a toujours fait peur a la population en criant au loup sur la droite nationale ?
    le lobby juif
    nous somme bientôt en 2012,les temps change ,les gens aussi et l »état de notre pays nécessite un changement profond dans tout les domaines
    le statut de deuxième classe se sont NOUS les Français de souche ,comme l »on dit
    pourquoi? la double nationalité,et oui
    en cas de tres graves conflit,,JE VAIS OU ?
    eux peuvent aller momentanément dans l »autre PAYS,MOI PAS cela est t »il normal
    faire son service militaire en israel,comme le fils du célèbre avocat ARNAULT,au détriment de la France,cela est t »il normal,la justice Française condamne une personne qui a la double nationalité,elle s »enfuit dans l »autre pays surtout si c »est un état religieux,,,
    nous en somme arriver la,,a causse de l »incompétence des politiciens de TOUT bords incapables de faire respecté les lois de la république dans tout les domaines
    entourer d »experts,d »économistes,de conseillers,de hauts fonctionnaires,c »est guignols de tout bords ont ruiner notre pays et apres 2012,tout va augmenter,les caisses étant vides,
    PS chez moi,j »ai occuper le bureau du Maire front national avec des collègues,FR3 et var matin peut en témoigner,
    on a discuter normalement,comme partout en France,pendant son mandat,il a fait pas grand chose
    l »étiquette ne veut pas dire grand chose,il y a des guignols qui change de partis comme de chemise,sarkozy a nommer LEROY,,,,et aussi des traites de gauche,
    et cette trahison;il va le payer dans les urnes,
    j »ajoute,on tire sur Ferry,,mais le copain de sarko le play-boy de THIBAULT détache de la SNCF touche tout les mois son salaire de 2300 euros comme des dizaines de milliers de fonctionnaires détacher de leurs administrations
    la France est rester dans ses structures socialiste,,,,voila le vrais problème de notre pays
    souvenez vous du REFERENDUM ,,le NON l »emporte
    et l »UMP PS change la donne a l »assemblée belle leçons de démocratie

  9. @Samuel

    «  »En clair le jour ou le FN aura ouvert ses bras aux français d’origine maghrebine et africaine » »

    La fausse gauche vous – nous – a décérébré au point de vous faire croire qu’il y a des français d’origine maghrébine. Il y a des français, un point c’est tout. Ce sont les racistes, les racialistes, les communautaristes, les multiculturalistes, qui font des différences entre les français.

    Marine Le Pen a été claire sur ce sujet. Un français ne se définit pas par son origine, son ethnie, sa religion. « Est français qui veut »(G. Tillion), mais faut-il encore le vouloir, faut-il encore vouloir s’assimiler à la République.

    La plupart des individus – je parle de ceux que l’Etat a pourtant formé dans ses universités – ne comprennent rien à la doctrine républicaine. Journalistes, politiques, commentateurs, nous n’avons-là qu’une bande de baltringues carriéristes et incultes, sans âme, sans rectitude, sans force, sans gratitude vis à vis du pays et de la nation.

    Léon Bourgeois – Cf. le solidarisme – insiste, dans son système philosophique, sur cette notion de gratitude – il emploi un autre mort qui ne me revient plus – vis à vis de la nation, de la République.

    Aujourd’hui, de gratitude il n’y a plus, et personne – ou presque – ne défend la République et ses valeurs véritables.Marine Le Pen pour sa part a été claire : ni racisme, ni antisémitisme. La République, rien d’autre.

    Eh bien moi voyez-vous, je ne viens pas chercher des poux dans la tête à cette femme eu égard aux ascendants qui sont les siens. Je ne lui demande pas : qui est ton père ? Je vois ce qu’elle dit, ce qu’elle défend, en quoi cela relève ou non de la République et, une fois mon avis fait, je vote en conséquence.

    A quel moment Marine Le Pen sort-elle du champ républicain ? Quand ? A aucun moment ! Aucun. Puisqu’il n’y a qu’elle qui défend la République et le peuple avec coeur et engagement, faisant face au médiocre petit travaille de sape de cette sous médiocre classe médiatique, elle aura mon suffrage et mon indéfectible soutien.

    Mais continuez donc, si c’est cela que vous voulez, à vous faire remplir la tête de vide par les éditorialistes, les journalistes, les présentateurs télé, et tous ces artistes sans arts qui pullulent sur les plateaux télés, lesquels vous disent à chaque séance de conditionnement ce qu’il faut penser et comment il faut penser.

    Et si vous pensiez par vous même ? Essayez donc, je vous assure que vous verrez devant vous le champ des possibles s’ouvrir à nouveau. On ne veut pas que vous réfléchissiez, toute la structure veut que vous consommiez docilement, c’est son intérêt. On manipule vos volontés, vos peurs, vos espoirs. Relisez 1984 d’Orwell ; nous sommes aujourd’hui dans un monde orwellien, dans une société orwellienne.

    Le système médiatique est fait pour nous endormir, nous divertir, et reconduire les structures en place – il me reste un vieux fond marxiste. Réveillons-nous, vite. Si nous ne nous occupons pas de politique, c’est la politique qui s’occupera de nous et de notre histoire, ainsi que de nos valeurs.

    La gauche aujourd’hui, une partie de la droite, veut dire trahison et mépris du peuple.

    Osez vous poser la question et osez y répondre Samuel : quand est-ce que cette candidate sort du champ républicain ? A aucun moment, voilà ce qu’on lui reproche, on lui reproche la République !

  10. Depuis ses déclarations, ça « tombe comme à Gravelotte » sur André Gerin.

    Sos-Racisme du Rhône demande au PCF d’exclure Gerin.

    Le porte-parole du PCF, l’apparatchik Olivier Dartigolles, s’est fendu d’un communiqué de plus pur style stalinien contre Gerin :

    http://humanite.fr/20_06_2011-immigration-%C2%AB-andr%C3%A9-g%C3%A9rin-sest-perdu-%C2%BB-olivier-dartigolles-pcf-474646

    Un jour, l’ancien rédacteur en chef de « l’Humanité », René Andrieu avait dit à quelqu’un : « vous n’êtes plus communiste, mais vous êtes resté stalinien ».

    Le « communisme » bobo de R. Hue, MG Buffet, Pierre Laurent, Claude Cabanes (un tiers-mondiste, deux-tiers mondain) ou Dartigolles est loin du PCF lié à la classe ouvrière des années 70. Mais, les réflexes staliniens sont toujours là.

    Certes, dans les années 70, les positions du PCF sur les problèmes soulevées n’étaient pas toujours cohérentes et étaient en zigzags.
    La mentalité « petite-bourgeosie » (on dit de nos jours « bobo ») n’en était pas absente. Et à voir comment ont évolué ses dirigeants (car certains étaient déjà en place à l’époque), il faut penser qu’ils croyaient peu à ce qu’ils disaient.

    Mais, les positions dominantes au PCF entre 1977 et 1981 étaient plus proches de celles de Gerin que de celles de Dartigolles ou Cabanes (l’ami d’Ivan Levaï rappelait-il sur RTL) :
    – Sur l’immigration.
    – Sur « produire français ».
    – Contre l’insécurité.
    – Contre les idées néo-soixante-huitardes avec lesquelles le PS était déjà complaisant.
    – Etc …

  11. Natacha Polony devrait être une des remplaçantes de Zemmour et Naulleau sur France 2 (Ruquier).
    C’est plutôt réjouissant quand on pense qu’on nous proposait Bourdin.
    Sur la forme, elle devra s’aguerrir et cogner plus fort contre certains comme Thierry Lévy ou comme certains gugusses du show-biz qui cumulent les inepties chez Ruquier.

    Rappel d’une émission où N. Polony était confrontée au sieur Thierry Lévy.

    http://www.youtube.com/watch?v=hq9bxZw9_YI

    – Pour Lévy, le combat contre l’insécurité, c’est la dictature.
    – Pour lui, le massacre d’un jeune pour un conflit amoureux à Noisy-le-Sec était un événement isolé. Alors que l’actualité (y compris récente) montre ce genre d’exemple en permanence.
    – Lévy était soutenu par l’homme de théâtre subventionné Jean-Michel Ribes et par l’inévitable Clémentine Autain.

    Je suppose que le discours de cette derrière qui est proche du PCF ne « soulève pas le coeur » du sieur Dartigolles, contrairement à ce qu’il dit concernant Gerin.

  12. Michel Cardoze est tout de même un « expert » en communisme français.
    En 1968, à 26 ans, il était candidat du PCF aux législatives à Bordeaux contre J. Chaban-Delmas.
    Il était journaliste à « l’Humanité » avant d’entrer à la télévision après mai 1981.

    Aujourd’hui, à Sud-Radio, il lui est arrivé d’interviewer Louis Aliot ou Marine Le Pen.

    Cardoze s’y comporte avec beaucoup de correction.
    Puis, de temps à autre, il sourit : « ça me rappelle Georges Marchais ».

    Certes, c’est dû à l’évolution du FN avec MLP.
    Certes, je suppose que, connaissant le passé de Cardoze, Aliot en rajoute un peu quand il s’en prend au « grand capital » (une interview est toujours un peu un spectacle).

    Mais, que Cardoze puisse comparer ce que disent Aliot ou MLP à ce que disait Marchais, ça prouve bien que Dartigolles dit des inepties quand il prétend que le langage de Gerin est un « reniement ».

  13. @Pepe

    Marchais dans une lettre du 6 janvier 1981 publiée dans l’humanité :

    «  » » » »J’approuve le refus de Paul Mercieca de laisser s’accroître dans sa commune le nombre, déjà élevé, d’immigrés ; en raison de la présence en France de près de quatre millions et demi de travailleurs immigrés et de membre de leurs familles, la poursuite de l’immigration pose aujourd’hui de graves problèmes. Il faut les regarder en face et prendre rapidement les mesures indispensables. La cote d’alerte est atteinte […] C’est pourquoi nous disons : il faut arrêter l’immigration, sous peine de jeter de nouveaux travailleurs au chômage. Je précise bien : il faut stopper l’immigration officielle et clandestine. Il faut résoudre l’important problème posé dans la vie locale française par l’immigration. Se trouvent entassés dans ce qu’il faut bien appeler des ghettos, des travailleurs et des familles aux traditions, aux langues, aux façons de vivre différentes. Cela crée des tensions, et parfois des heurts entre immigrés des divers pays. Cela rend difficile leurs relations avec les Français. Quand la concentration devient très importante […] la crise du logement s’aggrave ; les HLM font cruellement défaut et de nombreuses familles immigrées, plongées dans la misère, deviennent insupportables pour les budgets des communes. » » » » »

  14. @ Aventin

    Vos paroles sont belles, et vous avez surement une belle âme pour prononcer de si belles paroles.

    Le problème dans vos paroles, ne se voit pas au vu seulement de vos paroles, mais apparait dès lors qu’on confronte vos paroles à la réalité ! Le problème de vos paroles c’est leur rapport au réel.

    Marine Le Pen m’inspire à peu près le même sentiment qu’à vous, mais pas avec la même certitude, car je ne sais pas ce qu’elle a dans la tête et ce qu’elle dit en privé. Comme à vous, elle me semble à moi ne pas vouloir faire de distinction entre les français selon leur origine, et avoir envie de positiver l’aspiration naturelle des français de partager une culture commune et se sentir chez eux dans leur pays.

    Mais où ce que vous dites est-il clairement dit dans la ligne du parti ? Quelles garanties avez vous que les militants et cadres du FN pensent aussi comme ça, et sont exclus du parti s’ils ne pensent pas comme ça ? Quelles preuves avez-vous, au dela d’un simple sentiment de confiance, que Marine Le Pen dit les mêmes choses en privé et en public ?

    De plus, un parti n’est pas comme un peuple. Quand les membres d’un peuple font une action mauvaise, cette action ne s’inscrit pas, Dieu merci, dans l’identité de ce peuple. C’est pourquoi la France n’est pas un peuple d’horribles marchands d’esclaves. Par contre, quand les membres les plus éminents d’un parti font un acte politique cela s’inscrit dans l’identité du parti, au moins jusqu’à ce que de nouveaux dirigeants aient fait de nouveaux actes qui remplacent les anciens. Les actes et les paroles de Le Pen père et de ses copains font partie de l’identité du FN, au moins jusqu’à ce que les nouveaux membres du FN les aient effacé par des actes forts.

    Tout converge donc vers l’idée que Marine Le Pen doit apporter des garanties très fortes si elle veut qu’on la croie, des garanties en actes forts.

    Et moi je ne demande pas moins que l’acte par lequel le FN se réconcilie avec les français d’origine maghrébine et africaine, suffisamment bien pour qu’on en retrouve une belle quantité parmi ses cadres et militants. Et puis tant qu’à faire qu’il se reconcilie en actes forts, et pas seulement en paroles, avec ce qui différencie un parti démocrate d’un parti fasciste.

  15. Eh bé ! On se dégomme sec ! Les nerfs sont à cran ! Mais rassurez-vous, dès que le résultat de 2012 sera connu, les agences de notation vont dégrader (sur le tard) la note de la France et on se retrouvera au niveau des Grecs, alors… On vote NDA au premier tour, Charles de Gaulle au deuxième et après inch’Allah, ou à Dieu le veut, personnellement, cela m’indiffère, mais apparemment, l’ubris n’est pas loin. Et les Balkans se rapprochent…

  16. @Samuel,

    Quand comprendrez-vous qu’il n’y a pas de français « d’origine », il n’y que des français. Les distinctions, vous les mettez vous-même en oeuvre tout en les récusant ; vous êtes emblématique de ce discours selon lequel on fait des distinctions seulement quand cela arrange bien. Pour ma part, je n’en fais aucune entre les français, et j’ai bien l’impression que cela nous distingue.

    Quant à MLP, soit vous avez des éléments concrets à exposer, soit vous faites un procès d’intentions à ses arrières pensées. Nous serions-là alors dans la grande tradition des procès de Moscou : – vous ne l’avez pas dit mais vous auriez pu le dire ; pire, non seulement vous auriez pu le dire mais au surplus vous le pensez, et moi, commissaire politique au service de la vérité vraie, je vois tout cela inscrit au fond de votre âme.

    MLP passe ce soir chez Pujadas, en « prime », écoutons donc les propos qu’elle tiendra et jugeons sur pièce.

    Quant au reste, pour ma part, la repentance ça suffit. Je regarde mon pays, ce qu’il a fait et dit, et quand je fais le bilan sans oublier bien sûr cette part d’ombre, je reste fier de mon pays. Que les autres nations fassent leur examen de conscience et arrêtent de faire sans cesse des procès à mon pays. Personne ici ne peut nous faire la leçon, personne. A défaut, nous allons nous aussi nous plonger dans les histoires de chaque nation et mettre en lumière, chaque jour, les parts d’ombre. Je suis fier de mon pays !

    Qu’on fait et dit les autres nations sur les mêmes éternels sujets ? Qu’on fait les nations d’origine de ces français que vous qualifiez vous, et vous seul, « d’origine » ? Qu’on nous donne à voir la part d’ombre ! Qu’on procède même à des comparaisons si cela vous amuse…

    Votre dernier argument est encore et toujours le père de celle-ci. Je vous engage à militer pour l’établissement d’une responsabilité civile, pénale, philosophique, idéologique, de nature familiale et remontant jusqu’à la 40ème génération. Voilà qui est tout à fait républicain.

    Quant à l’histoire du parti fasciste, manifestement vous ignorez totalement ce qu’est le fascisme et sa doctrine. Ecoutez donc Jospin parler du FN du père.

    http://www.dailymotion.com/video/x3erk3_jospin-l-anti-fascisme-n-etait-que_news

    Ce parti change, et cela embête beaucoup de monde. Tout le monde s’attend à des tentatives de déstabilisation de première importance contre cette candidate. Les vieilles techniques ne marchent plus.

    En dernier lieu, je ne vote pas FN, mais Marine. La présidentielle c’est la rencontre d’un candidat(e) et d’un peuple.

    La repentance et la haine de soi, c’est fini ! La haine, elle n’est pas chez moi, elle n’est pas dans mon camp.

    ps : tenez, lisez les déclarations de Davenas à propos du film sur Raddad qui vient de sortir. Tous les jours ce pays est mis en cause.

  17. @ Aventin

    Sur la volonté de ne pas mettre au même niveau les français selon leur origine, ou de ne pas leur reconnaitre à tous la nationalité française selon leur origine.

    Le FN est un parti connu pour avoir eu cette volonté dans le passé, et aujourd’hui je suis désolé vous ne pouvez pas être sur que ses cadres et militants ne la font plus, ni même Marine Le Pen dans le privé.
    Vous pourrez en être sur quand des garanties auront été apportées.

    Sur le fait que c’est moi en fait qui fait des distinctions.

    Bien sur que je pense que les français ont des origines différentes, et même qu’ils souffrent aujourd’hui de ne pas partager une culture commune, et qu’il existe des fractures concrètes et des haines concrètes en France, aujourd’hui, entre français selon leurs origine, c’est ce que montrent les paroles qu’on entend parfois, ainsi que les actes : séparations géographiques et scolaires, chacun dans son quartier et dans son école.
    Mais j’aspire à ce que nous renouvelions notre culture pour qu’elle devienne celle de tous les français, et à ce que cette distinction des français selon leur origine s’efface, ou tout au moins passe en dessous du fait qu’on partage une culture commune.
    J’espère que cela vous convainc que je ne suis pas raciste sans le savoir.

    Sur le procès de Moscou.

    Je ne dis pas que je suis sur que Marine Le Pen et son parti pensent ceci ou cela. Je dis que je ne suis pas suffisamment sur qu’ils pensent ceci ou cela, pour leur faire confiance. C’est a eux d’apporter des garanties, pas a moi de leur faire confiance sans preuve.

    Sur le préjugé sur Marine Le Pen par rapport à son père.

    Ce n’est pas un préjugé par rapport à son père, mais par rapport à son parti. Je n’aurais pas un tel préjugé si elle n’était pas la présidente du parti de son père, et si elle était la présidente d’un autre parti.

  18. @Samuel

    « Mais j’aspire à ce que nous renouvelions notre culture » Dites-vous.

    Qu’appelez-vous renouveler une culture ? Pour le coup, cela est utile d’être très précis sur ce terme. La France a une culture, celle-ci s’est construire sur 20 siècles et sa synthèse est la République française ; j’aimerais savoir comment et sur quelles bases – politiques, démocratiques, idéologiques – vous entendez, en 3 mois, renouveler la culture d’un peuple millénaire.

    Le peuple français n’est pas un peuple figé dans l’histoire, bien évidemment, mais 2000 ans d’histoire nous disent comment ce peuple s’est constitué, et quelles est la culture de celui-ci. Dans l’histoire, les volontés politiques de « renouveler » une culture, ça porte un nom, renseignez-vous.

    Une fois que vous nous aurez dit ce que vous entendez par renouveler une culture, j’entends que vous réclamiez application de la mesure pour tous les autres peuples. A défaut, vous m’expliquerez concrètement pourquoi seul le peuple français devrait être soumis à votre programme de renouvellement.

    Vous rendez-vous compte de ce que vous dites ? Les renouvellements se font par eux-mêmes ; moi, un type qui vient m’expliquer que –  » bon ben coco, moi je viens pour renouveler ta culture » je le classe du côté des personnages historiques peu recommandables.

    Jusqu’à quand va t-on mépriser mon peuple, ma culture, mon pays ? Lévi-Strauss nous a prévenu quant à la fameuse idée du dialogue des cultures sur un même territoire ; tout le monde sait comment tout cela fini. Et Lévi-Strauss est d’ailleurs lu partiellement par la pensée officielle bobo-mondaine-médiatique – quand ceux-là lisent des livres… – ; sa conférence « Race et culture » met bien dans l’embarras les mondialistes multiculturalistes de tous bords.

    Pour ma part, je fais mienne cette citation : A Rome fais comme les romains (Saint Ambroise). Et celle-ci est vraie pour tout les peuples quand on respecte ces peuples.

    Mais, revenons à l’essentiel :

    Quel renouvellement, comment, avec qui, par qui, selon quels principes et au nom de qui ? Comment et quand met-on en oeuvre cette politique de renouvellement culturel ? Soyez précis s’il vous plaît ; et entrez dans le détail de vos mesures appropriées, que je sache très précisément à quel genre d’idéologue j’ai affaire !

    La révolution culturelle commence quand camarade Mao ?

  19. @Samuel,

    Je m’aperçois cher Samuel que j’ai loupé une perle au sein d’un de vos posts précédents :

    « Le problème de vos paroles c’est leur rapport au réel ». Dites-vous.

    Superbe Samuel !

    Parlez moi donc du rapport au réel du parti socialiste, des verts, et de la gauche en général. A Sevran, le réel, c’est un Maire qui demande l’intervention de l’armée après des échanges de tirs de Kalachnikov au-dessus d’une école et entre des délinquants.

    La semaine juste après, la gauche réclame à corps et à cris la légalisation du cannabis.

    Mais pas de panique, nos grands humanistes demanderont demain l’autorisation de port de la Kalachnikov en ville pour tous les majeurs : qui est contre est un ennemi de la liberté !

  20. @ Aventin

    Les évènements historiques plus ou moins importants sont des renouvellements de la culture, par exemple, le baptême de Clovis et la prise de la bastille, etc, etc, etc…

    Un renouvellement de notre culture, j’imagine que ce serait par nous, et non par un dictateur comme Mao qui voudrait nous forcer à penser comme ceci ou comme cela. Ce sont les gens eux mêmes qui peuvent renouveler leur culture. Et bien sur ils ne peuvent que dire ce qu’est la culture française aujourd’hui, mais pas ce qu’elle était hier, contrairement encore à un dictateur qui remodèle l’Histoire totalement à sa convenance. On pourrait voir la culture française comme une fresque qui commence au moyen âge par exemple. Il y a un point où la fresque s’arrête, ou est floue : c’est aujourd’hui. Avant ce point on ne peut plus toucher à la fresque, après c’est le futur de plus en plus lointain qu’on ne connait pas, et la partie de la culture française sur laquelle on peut agir c’est bien sur aujourd’hui. Que chaque français prenne un pinceau et mette un petit quelque chose sur la page blanche que nous avons sous les yeux, en autorisant les autres à mettre ce qu’ils veulent pourvu que ce soit mis dans un esprit de communion : voila ce que serait pour moi, métaphoriquement, le renouvellement de notre culture, de manière à ce que chaque français puisse se dire que c’est aussi la sienne et aussi celle de son voisin.

    Plus concrètement que métaphoriquement, je pense que ce sont les structures institutionnelles qui nous encadrent, qui doivent nous aider à accoucher de notre culture commune pour les années 2010 et plus. Véhiculer des images d’une société française dans laquelle chacun puisse voir sa place, dans les médias et à l’école : oui, un certain contrôle des médias, dès lors qu’ils sortent du domaine de l’art pur pour mettre un pied dans la cité. Promouvoir une culture française renouvelée, à l’école bien sur, en proposant aux élèves de participer à ce renouvellement, par exemple par des concours de poèmes ou des évènements de rencontres. Et puis organiser des moments de convivialité entre voisins. Et puis encore, rendre possible, je ne sais comment, que cesse la séparation des français selon leur origine, par quartier et par école. Voila bon, je n’ai pas non plus un programme clé en main élaboré par un parti et des grands intellectuels à vous proposer, mais je pense qu’un tel programme est possible et que beaucoup de gens en France, quelle que soit leur origine, seraient intéressés, parce que beaucoup aspirent à pouvoir se sentir chez eux et parmi les leurs dans ce pays.

  21. @Samuel,

    « Que chaque français prenne un pinceau et mette un petit quelque chose sur la page blanche que nous avons sous les yeux » Dites-vous.

    Superbe, tout à fait superbe !

    Nous sommes une page blanche. Je vous avais donné 3 mois pour renouveler notre culture, il vous aura suffit des 5 secondes utiles à rédiger cette phrase. Une page blanche, du flou dites vous dans la phrase juste avant celle qu’ici je reproduis.

    J’ai ma réponse : en 2011, la France et sa culture c’est une page blanche. Merci à vous camarade Mao, le grand Timonier a parlé. Que chaque français venant ici lire la prose brillante du camarade Samuel sache bien qu’il est une page blanche.

    Samuel, asseyez-vous bien s’il vous plaît. Le seule ici qui soit une page blanche, c’est vous. Vous vous regardez, et voyez une page blanche ; alors vous déduisez qu’il en va de même pour les 65 millions de français qui sont vos compatriotes.

    La structure dites-vous ? La structure d’Etat, notre système de lois alors ? Quelles lois discriminent, quand est-ce que l’Etat dit à un citoyen « ici tu n’as pas ta place car tu n’est pas citoyen à part entière », quand ? Donnez-moi cette disposition de droit svp ; quel code, quelle loi, quel décret, arrêté ?

    Et vous finissez bien sûr sur un : « ben j’en sais rien en fait moi m’sieur ». Toujours superbe ; vous êtes la plus loquace des pages blanches que je connaisse.

    Permettez, je vais noyer la tristesse causée par ce triste échange dans un flot de musique patriote irlandaise :

    http://www.youtube.com/watch?v=FuqmRK_7QfI

    Mon pays a renoncé à enseigner ce qu’est sa culture, prenons-en acte ; j’ai la petite trentaine, et je vois ce qu’ont dans la tête les plus jeunes… alors je mets plus fort encore la musique des patriotes irlandais… quelle tristesse que tout cela…

    http://www.youtube.com/watch?v=FuqmRK_7QfI

    La culture commune ? Macdo, Coca, Playstation, France Inter et la télé !

    La prochaine fois que vous passerez devant un monument aux morts, dans n’importe quel village du pays, effacez les noms des Hommes morts pour la France. Si quelqu’un vous demande des comptes, vous répondrez :

    – « politique de la page blanche et renouvellement culturel » !

  22. @Samuel,

    « Que chaque français prenne un pinceau et mette un petit quelque chose sur la page blanche que nous avons sous les yeux » Dites-vous.

    Superbe, tout à fait superbe !

    Nous sommes une page blanche. Je vous avais donné 3 mois pour renouveler notre culture, il vous aura suffit des 5 secondes utiles à rédiger cette phrase. Une page blanche, du flou dites vous dans la phrase juste avant celle qu’ici je reproduis.

    J’ai ma réponse : en 2011, la France et sa culture c’est une page blanche. Merci à vous camarade Mao ; le grand Timonier a parlé. Que chaque français venant ici lire la prose brillante du camarade Samuel sache bien qu’il est une page blanche.

    Samuel, asseyez-vous bien s’il vous plaît. Le seul ici qui soit une page blanche, c’est vous. Vous vous regardez, et voyez une page blanche ; alors vous déduisez qu’il en va de même pour les 65 millions de français qui sont vos compatriotes.

    La structure dites-vous ? La structure d’Etat, notre système de lois alors ? Quelles lois discriminent, quand est-ce que l’Etat dit à un citoyen « ici tu n’as pas ta place car tu n’est pas citoyen à part entière », quand ? Donnez-moi cette disposition de droit svp ; quel code, quelle loi, quel décret, arrêté ?

    Et vous finissez bien sûr sur un : « ben j’en sais rien en fait moi m’sieur ». Toujours superbe ; vous êtes la plus loquace des pages blanches que je connaisse.

    Mon pays a renoncé à enseigner ce qu’est sa culture, prenons-en acte ; j’ai la petite trentaine, et je vois ce qu’ont dans la tête les plus jeunes…

    La culture commune ? Macdo, Coca, Playstation, France Inter et la télé !

    La prochaine fois que vous passerez devant un monument aux morts, dans n’importe quel village du pays, effacez les noms des Hommes morts pour la France. Si quelqu’un vous demande des comptes, vous répondrez :

    – politique de la page blanche et renouvellement culturel !

  23. @ Aventin

    Le présent, ou l’avenir le plus immédiat, est une page blanche ou quelque chose de flou, en ce sens qu’il est en train d’avoir lieu ou n’a pas encore eu lieu.

    La mémoire n’est pas dans les pages qui ne sont pas encore peintes, mais elle est quelque part : dans la tête des gens qui tiennent le pinceau, qui ont observé le début de la fresque et ont été façonnés par elle, et qui ont parfois aussi été influencés par d’autres fresques. Je ne suis donc pas une page blanche, ni moi ni vous ni tous les autres qui tiennent aujourd’hui le pinceau, et ce sont aussi nos mémoires qui se mèleront sur la page sur laquelle nous peindrons, et ce sont nos mémoires qui assureront que la fresque ait une certaine continuité. Rien ne vous empèche par exemple de dessiner un monument aux morts de la guerre de 14 si c’est cela qui vous tient à coeur.

  24. @Samuel

    On hérite d’un passé, on n’en décide pas. Vous êtes effrayant. Vous finirez par nous expliquer qu’on choisit son passé, grâce à quelques coups de pinceau. Vous rendez-vous seulement compte de ce que vous écrivez ? A mon avis non, et c’est bien ce qui est inquiétant.

    Non, le présent n’est pas une page blanche, car on porte avec soi une histoire et des valeurs. Quand à l’avenir, il découle également d’aujourd’hui et d’hier. Ce que vous voulez dire, probablement, c’est que l’on choisit son avenir et l’avenir de sa nation ; mais figurez-vous qu’on ne fait jamais que continuer une histoire, et que l’on s’inscrit dans cette histoire : la page n’est jamais véritablement blanche.

    Tocqueville disait : « Quand le passé n’éclaire plus l’avenir, l’esprit marche dans les ténèbres ».

    Ainsi je vois bien où vous cherchez à nous mener. Faites le tri, tout ça est un peu flou Samuel. Mais ce n’est pas de votre faute ; la génération 68 a bien expliqué à chacun qu’il fallait récuser les héritages pour devenir enfin des Hommes neufs, donc libres – évidemment.

    L’école des hommes et des femmes de 68 nous livre des générations d’adolescents éternels, tout à fait hors sol, fascinés par la sous culture américaine : nous y avons gagné, assurément. Bravo Samuel.

  25. @ Aventin

    Le problème de l’articulation entre mémoire, sentiment d’exister au présent, projection dans l’avenir, est assurément très difficile, très épineux.
    Pas facile de concilier renouvellement culturel et héritage culturel…

    En tout cas, Aventin, je pense que ce problème doit être approché de manière non idéologique. Ce que je veux dire par une approche non idéologique, c’est qu’on juge les choix qu’on fait en matière de culture française, à l’aune du bonheur ou du malheur qu’ils peuvent apporter aux gens. Quel que soit votre amour de la culture française, et quelle que soit la conception que vous en avez, votre conception de la culture française est mauvaise si l’action politique conforme à cette conception rendrait des gens malheureux d’une manière pourtant évitable. Parce qu’une bonne chose ne nous demande jamais de rendre des gens malheureux de manière superflue.

    Or, pourquoi la culture doit-elle nécessairement se renouveler ? Pour être celle de tous les français. Le fait pour les français de partager une culture commune se justifie par sa fonction, par le bonheur que cela apporterait aux français. Le bonheur qu’on a de se sentir chez soi et parmi les siens là où on vit, et peut-être d’autres bonheurs, comme celui en effet de profiter d’un héritage.

    Mais, Aventin, justement, quel bonheur nous apporte un héritage, selon vous ?

  26. @Samuel,

    Encore une fois qu’appelez-vous renouvellement culturel ; il serait utile de définir si vous voulez que nous avancions. Soyez précis, que mettez vous dans ce terme. Vous ne répondez toujours pas. Ainsi on y met ce qu’on veut et l’on peut dire tout et son contraire à son gré et selon l’utile. Dé-fi-ni-ssez !

    La culture n’a aucun rapport avec la pensée, une politique de civilisation, une manière de voir le monde ? Samuel, quand même… vous en dites de belles non ? Mais pour plus de précision il faudrait savoir ce que vous appelez, vous, idéologie. Ce n’est toujours pas clair Samuel. La phrase qui vient ensuite dans votre texte, au titre d’une explication dudit terme, est pour le moins alambiquée : je ne vois pas ce qu’elle signifie.

    Et non, la culture française, ce bloc qui nous est légué, ne se détermine pas eu égard à la politique mené demain. L’histoire est l’histoire. Et l’histoire qui se fait se fait justement avec cette histoire qui s’impose à nous, que nous le voulions ou non.

    Il n’y a pas ainsi « ma conception de la culture française » puis celle du voisin et celle 65 million d’autres, il y a La culture française, comme il y a la culture anglaise, togolaise, chinoise, iranienne… Si chaque individu au sein de chaque pays à sa propre conception de la culture commune, alors il n’y a plus de culture commune.

    Et bien sûr, on nous met le bonheur au milieu… incroyable… Austerlitz c’est le bonheur pour le soldat ? Non, pourtant cela fait partie de notre histoire, de l’histoire de France. Vous avez une conception manifestement récréative de la culture ; peut-être confondez-vous culture et divertissement ; c’est là un mal tout à fait contemporain.

    Quel rapport direct y a t-il entre l’histoire, la culture d’un peuple, et le bonheur ? N’y en aurait-il pas plus, et pour tout les peuples, avec le malheur ?

    Peut-être parlez-vous du bonheur du consommateur ? Ah si, je vois mieux, c’est de la culture du pavot dont il s’agit, non ? Mais vous voyez bien, Samuel, que cela un rapport assez limité avec l’héritage culturel d’une nation – même au Pays-Bas.

    Vous, vous êtes pour la dépénalisation non ?

  27. @ Aventin

    Je vous ai déja défini ce que j’entendais pas renouvellement culturel. C’est ce qui fait qu’un peuple a une histoire au cours de laquelle il se transforme.

    Ce que j’appelle un jugement idéologique, c’est un jugement moral qui juge les objets qui se présentent, autrement qu’en fonction du bonheur ou du malheur qu’ils apportent. Je définis donc un jugement idéologique comme le contraire de ce que Mill appelle un jugement moral utilitariste :

    « Que le bonheur constitue ou non la fin ultime de la moralité, il est essentiel, en tout cas, pour l’idée même de philosophie morale, que la moralité se réfère à quelque fin, qu’elle ne soit pas laissée sous la domination de sentiments vagues ou d’une conviction intérieure inexplicable — qu’elle soit soumise à la raison et au calcul et non au seul sentiment. Cela seul peut permettre que des arguments soient formulés et qu’une discussion soit possible dans ce domaine. Que la moralité de nos actions dépende des conséquences qu’elles produisent est la doctrine commune aux personnes raisonnables de toutes les écoles. Que le bien ou le mal attaché à ces conséquences se mesure exclusivement à travers la peine ou le plaisir qu’elles procurent est le seul point de doctrine qui appartienne en propre à l’école utilitariste »

    J’aborde le problème de la dépénalisation du canabis de cette même manière utilitariste. Est-ce que la dépénalisation serait une source de bonheur ou de malheur, c’est avant tout la question que je me poserais.

  28. @Samuel

    La morale utilitariste n’est pas une morale, c’est un calcul. Quand la morale est conditionnée par le calcul…ça reste du calcul. Sur le reste, c’est toujours du vide Samuel. Malheur, bonheur, tout ce que vous voudrez, rajoutez des paillettes au milieu et faites un défilé si ça vous chante, il reste que l’histoire est l’histoire. Face à cela, deux attitudes sont possibles, soit on reconnait celle-ci comme sienne, soit on s’en sépare ou on refuse d’en hériter.

    Quand à ce que vous appelez renouvellement, cela s’appelle le cours de l’histoire, soit l’histoire en train de se faire. L’histoire en train de se faire c’est la culture dont un citoyen hérite ? L’histoire est aussi un dépôt, elle ne s’hérite pas comme culture au moment même où elle se fait.

    Vous mélangez tout Samuel ; la méthode global n’a pas que des avantages… reprenez au niveau des définitions, et commencez par le mot renouvellement, je veux dire – si je vous lis bien – politique de renouvellement – ce qui déjà fait peur…

  29. @ Aventin

    « La morale utilitariste n’est pas une morale c’est un calcul ».

    Je trouve au contraire que la morale utilitariste est très morale, même si à elle seule elle ne résout pas tous les problèmes moraux. Disons qu’elle déblaie bien le terrain. Elle lave les têtes de toutes les idéologies, et les problèmes qui lui résistent sont vraiment sérieux, ce ne sont plus des stupidités idéologiques.

    Vous m’envoyez beaucoup d’invectives et martelez vos thèses, mais vous n’argumentez pas beaucoup je trouve…

  30. @ Samuel,

    La sortie de l’idéologie c’est encore de l’idéologie. En matière de morale je fréquente du côté des auteur grecs et latins, ou des Evangiles – apocryphes compris, et surtout Thomas. Chacun son truc.

  31. @ Aventin

    Je ne suis pas si cultivé, mais il me semble que parmi les auteurs anciens, Epicure et les épicuriens, ou encore le Boudha, sont de la même famille que les utilitaristes.

    La seule finalité c’est le bonheur. Tout ce qui est bon est bon par le bonheur qu’il apporte. C’est un peu le même esprit il me semble.

  32. @Samuel

    Le bonheur suprême chez Epicure, enfin il me semble, c’est la vertu. Ce qui a assez peu de rapport avec le chichon non ? Au mieux on aurait pu parler d’ataraxie, mais là encore, niveau chichon, l’ataraxie, ça l’fait pas… Permettez moi de préférer à la « savonnette » de 250 g, la vérité et la justice. J’avoue que je kiffe grave Marc Aurèle – je préfère les stoïciens aux épicuriens – et Jésus.

  33. @ Aventin

    Je ne connais pas assez bien toutes ces choses pour vous répondre. Il me semble quand même que ce serait plutôt la vertu qui serait vertu parce qu’elle est pleinitude heureuse. La vertu est vertu parce qu’elle est bonheur, et non le bonheur qui serait bonheur parce qu’il serait vertu.

    Et le bonheur se passe bien sur de fumette, puisque vous insistez. Que cherche celui qui fume ? Souvent autre chose que le simple bonheur. Je ne suis pas un fumeur d’herbes de provence monsieur Aventin.

  34. @Samuel

    Je n’ai pas dit que vous étiez fumeur d’herbe Samuel ; j’évoque simplement les paradis artificiels du bonheur artificiel. Mais il me semble bien que le bonheur chez Epicure n’a pas grand chose à voir avec le plaisir ou le bien être. Le bien suprême, le bonheur suprême, c’est, il me semble, chez Epicure, la vertu. non ? En haut il y a donc la vertu et non le bonheur, lequel n’est qu’un effet collatérale tout à fait heureux et sans rapport avec le bien être au sens matérialiste du terme. Je me refuse à consulter Wikiped pour vérifier. Et tant pis si je fais erreur.

    Pour finir, ce que vous appelez renouvellement, c’est ce qui se passe, il me semble, lors du contrat que les citoyens, d’où qu’ils viennent, passent chaque jours : le plébiscite de chaque jour dit Renan dans sa fameuse conférence sur la nation. Le contrat est à cheval entre hier et aujourd’hui, mais, 2000 ans d’histoire s’imposent à la durée d’une seule existence rejoignant la nation.

    La République assimilatrice a toujours intégré cette part de renouvellement dans sa doctrine. Pour devenir français par naturalisation, il faut abandonner une partie de cette autre histoire qui n’est plus celle du nouveau candidat à l’assimilation. Mais, établir des priorités dans les appartenances, cela n’a jamais voulu dire récuser ses origines. La République n’a jamais demandé cela.

    Une politique de renouvellement n’a pas de sens ; laissons faire la République assimilatrice, qui promeut une culture citoyenne commune, faire son oeuvre, à son rythme. Laissons faire notre tradition assimilatrice, mais respectons cette tradition qui prend le citoyen comme il se présente et en fait un citoyen comme les autres. De fait, le renouvellement opèrera, mais conformément à nos valeurs communes héritées.

    Non ?

  35. @ Aventin

    La tournure de votre esprit commence à me plaire quand je lis ce que vous dites sur l’assimilation. On sent bien dans ce que vous dites que la France est comme une Cité qui a son histoire propre, et que ceux qui sont admis comme membres de cette Cité sont pleinement admis, et peuvent sentir s’ils le veulent que cette Cité est désormais aussi leur Cité. Et je trouve cette idée tout à fait intéressante, parce que je pense que c’est utile au bonheur, que de sentir que la Cité dans laquelle on vit est aussi notre Cité, et que l’histoire de cette Cité nous appartient autant qu’aux autres.

    Tout le problème est alors de savoir comment cela est possible, concrètement, en France aujourd’hui. Et pour moi cela n’est possible que si, à certains moments, on laisse chacun apporter ce qu’il veut à la culture de sa Cité, pourvu qu’il apporte ce qu’il apporte dans un esprit de communion. Il faut admettre que la culture de notre Cité soit quelque chose auquel nous mêmes on peut apporter quelque chose, mais auquel les autres aussi peuvent aussi apporter quelque chose : on ne doit pas vouloir contrôler à soi tout seul, la totalité de notre culture. Ce à quoi je pense ici c’est donc une culture qui se construit aussi par le bas, par les gens de qui elle est la culture. La culture ne peut pas venir que d’en haut, et on doit être un peu libéral vis à vis des gens : apporte ce que tu veux, pourvu que ce ne soit pas pour te différencier des autres, mais au contraire pour le partager avec les autres. Sans connaitre très bien la doctrine assimilationniste, je me demande donc quel est son degré de tolérance ? Quels sont les moments où une société assimilationniste peut entrer en conflit avec l’un des ses membres ? Qu’est-ce, pour cette doctrine, que ce refus de s’assimiler, qui doit être selon elle combattu ?

  36. @Samuel,

    Il s’agit d’une hiérarchisation, la chose est assez simple : je me sens français avant tout, c’est cette identité là qui prime, mais cela n’induit une récusation de mes origines. La culture française à – comme les autres cultures – une spécificité marquée, une singularité. Il y a un mode de vie français une façon d’être au monde typiquement française.

    La spécificité d’une société assimilationniste c’est justement d’écarter le conflit culturel, puisqu’il n’y a jamais qu’une seule culture de référence. Les sociétés majoritairement les plus violentes, les plus conflictuelles, sont – et c’est logique – les sociétés multiculturelles ; regardez les Etats-Unis.

    En Europe, le multiculturalisme a un nom, caché, c’est l’intégration. Le refus de s’assimiler n’est pas tant un refus qu’un choix, c’est le choix d’une autre culture de référence que la nôtre.

    Etre xénophile c’est être attaché à la singularité culturelle de tous les peuples. Je suis attaché à la singularité culturelle de mon peuple et à celle des autres peuples. Je ne veux pas, moi, changer ces peuples.

    ps : j’aime bien quand vous faites le naïf. Quant aux systèmes utilitaristes, méfiez vous, tout cela ne fini jamais très bien. L’utilitarisme finit toujours, en politique, par remplacer le gouvernement des hommes par l’administration des choses ; ainsi l’Homme n’existe plus.

  37. @ Aventin

    Tout à fait d’accord sur l’idée que la culture française est une particularité, une singularité, elle ne se définit donc pas que par des choses universelles.

    Mais il faudrait avoir une conception « existentialiste », plutôt « qu’essentialiste », de notre particularité. Notre particularité à nous qui vivons ici et maintenant. Je dis ça toujours pour la même raison… Et ça pourrait longtemps se discuter…

    Sur l’utilitarisme je ne pense pas qu’il conduise nécessairement à du dogmatisme, pour deux raisons.

    Premièrement, car il mobilise une comprehension du réel : compréhension des effets des actions possibles, et comprehension des conditions du bonheur. En effet le jugement utilitariste se base sur un raisonnement qui relie par des chaines de cause à effet, l’objet jugé aux conditions du bonheur. Puisque son but est de juger l’objet par rapport au bonheur ou malheur qu’il apporte. Mais vous voyez bien qu’on peut discuter à l’infini de ce que sont les conditions du bonheur, spirituelles ou matérielles, collectives ou individuelles. Et même si la connaissance des effets d’un objet est une connaissance positive, c’est une connaissance qui n’est pas close : il pourra toujours y avoir un effet auquel on n’a pas pensé. Donc ça laisse place à pas mal de discussions, en grande partie sur ce qu’est le bonheur. Par contre les jugements non utilitaristes, que je qualifie d’idéologiques, peuvent eux êtres très dogmatiques car ils peuvent ignorer le réel.

    Deuxièmement, il reste toujours des problèmes moraux que ne résout pas l’utilitarisme, et que seule une conception de la justice peut résoudre. En effet un objet peut parfois faire le bonheur des uns tout en faisant le malheur des autres. Est-il bon ou mauvais, cet objet ? L’utilitarisme ne nous le dit pas, et il nous faut en fait la plupart du temps faire des arbitrages, aussi justes que possibles, entre le bonheur des uns et celui des autres. Donc l’utilitarisme ne résout pas le problème de la justice, qui reste encore un sujet de discussion sans fin, même pour les utilitaristes. L’utilitarisme aura au moins eu le mérite de déblayer le terrain, en nous conduisant à juger de la justice d’un choix en fonction du bonheur et du malheur que ce choix provoque chez les uns et chez les autres, plutot qu’en fonction de telle ou telle lubie idéologique.

  38. Samuel,

    1. La singularité française est un universalisme situé – est-ce si difficile à comprendre que cela – ce n’est donc pas un pur universalisme abstrait, mais simplement le nôtre, ici, en France.

    2. Il n’y a là aucun essentialisme au sens d’une France fantasmée sur le plan ethnique par la philosophie républicaine française ; cette dernière est tout à fait claire dans ses principes depuis 1789. Mais, il reste que les 2000 ans d’histoire de ce pays existent et font état d’une certaine réalité quant à ce qu’est le peuple français depuis qu’il existe.

    De Gaulle disait : « Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne » C’est-là le réel ; celui-ci peut vous déranger mais il est le réel. Nous parlons pas d’une République universelle et perdue dans les nuées, mais d’une République spécifiquement française et singulière à ce titre – née et pensée en France. Les Droits de l’Homme, c’est la pensée chrétienne laïcisée ; la pensée humaniste est également issue de la pensée chrétienne.

    3. C’est bien ce que je dis, vous êtes faussement naïf, ce qui fait que je risque d’être un peu moins sympathique et conciliant.

    4. Non l’utilitarisme en politique n’est pas de l’ordre du « fréquentable », il aboutit à un pur matérialisme qui exclut l’Homme. L’utilitarisme en politique aboutit au parc humain géré selon des normes comptables. Le XXème siècle a été ravagé par des idéologies relevant de l’utilitarisme ; le XXIème nage également en plein dedans du fait de cette doctrine néolibérale qui conduit à la destruction des sociétés, et donc des individus qui la constituent.

    5. Un peu de courage mon grand, dites les choses clairement. Dites-nous par exemple à quels courants politiques vous vous rattachez. L’utilitarisme n’a aucun mérite, son symbole en politique est le Panopticum de Bentham : le monstrueux et l’inhumain en son principe même, et l’Homme réduit à l’état de fourmi seulement apte à chercher son intérêt de fourmi.

    Cet utilitarisme que l’on retrouve dans la « pensée » économique fait de l’Homme un simple calculateur rationnel, dont la raison est réduite à cette prosaïque fonction de calcul. L’utilitarisme en politique mène au pire, toujours. Les seuls dont le discours était truffé de promesses de bonheur toutes les deux lignes, tel votre discours, étaient les idéologues communistes dont ont sait quels ont été leurs résultats.

    6. Un homme politique, un parti politique, qui s’occupe de savoir quel est mon bonheur, je le classe immédiatement du côté des infréquentables. Le bonheur n’est pas l’objet de la politique, car le bonheur n’est pas la fonction attachée à l’Etat, ce maître des politiques publiques. Le bonheur est une affaire individuelle.

    7. En vous attachant à la philosophie utilitariste je pense que vous faites fausse route Samuel ; celle-ci mène à une impasse pour l’Homme. Nous ne sommes pas réductible au singe qui demeure en nous. Pour moi, l’utilitarisme est un strict matérialisme qui nous mène droit vers la falaise.

  39. Cher Aventin,

    J’ai encore bien du mal à comprendre votre conception de la France… « un universalisme situé », dites vous…

    Encore sur l’utilitarisme… d’abord vous me croyez plus cultivé que je ne le suis. Je n’ai pas fait d’études de lettres ou de philosophie ou de sciences humaines. J’ai observé l’actualité et j’ai discuté d’elle avec des gens sur internet, et c’est petit à petit que je me suis dit que lors de nos discussions politiques, nous devrions seulement juger les choses par rapport au bonheur ou malheur qu’elles apportent, puis en cherchant le compromis le plus juste entre les bonheurs des uns et des autres. Nos discussions seraient beaucoup plus apaisées et constructives si nous ne discutions en définitive, que de ce qu’est le bonheur, de ce qui le permet, et de quel compromis entre les bonheurs des uns et des autres serait le plus juste. Les discussions s’enveniment souvent quand des gens introduisent d’autres considérations, car celles-ci nous conduisent souvent à chercher des coupables, chercher des méchants. Les choix politiques deviennent malfaisants, « malheur-faisants », nécessairement, dès lors que tout entre un jour ou l’autre en conflit dans le monde, et que l’on veut poursuivre d’autres finalités que le bonheur et la justice : car ces autres finalités entreront un jour ou l’autre en conflit avec le bonheur et la justice. Et pour moi qui suis peu cultivé, mais qui cherche toujours à voir comment ce que je pense peut se retrouver dans l’histoire de la pensée, comment les problèmes que je découvre ont déjà mille fois été abordés, et sont centraux dans l’histoire de la pensée, bref, après avoir aimé chez Epicure le fait qu’il reconnaissait le bonheur comme unique finalité, j’ai été illuminé par l’énoncé par Mill de la définition de l’utilitarisme, qui correspondait exactement à ce que je pense. Que Mill, Bentham, et bien d’autres, aient donné le développement qu’ils ont voulu à ce principe fondateur de l’utilitarisme, est une autre histoire. Mais moi je ne suis attaché qu’au principe fondateur, pas aux développements donnés par Mill ou Bentham. Vous dites aussi que ce sont les dictateurs qui se préoccupent de notre bonheur, et que la définition du bonheur est privée. En démocratie ce sont les citoyens qui se préoccupent de leur bonheur et de la justice, s’ils adoptent un mode de pensée utilitariste. Et il ne s’agit pas de se mettre d’accord sur une définition exacte du bonheur, mais seulement sur des conditions simples du bonheur, que chacun ou la majorité reconnaitrait à l’issue d’un débat : avoir un travail, être correctement payé, ne pas être esclavagisé lors de son travail, être entouré de gens en lesquels on a confiance…

    Mais dites moi, de votre coté, de quoi d’autres devraient discuter les citoyens, a part du bonheur que provoquent leurs choix, et de la justice des compromis entre les bonheurs des uns et des autres que sont ces choix ?

  40. @Samuel,

    Que vois-je sur votre blog, vous êtes un dangereux souverainiste ? Vous voilà absous à jamais à mes yeux de tout soupçon de pensée divergente : gloire à la cause ! Yo gars, c’est open bar, on fréquente les mêmes troquets ! Mais utilitariste, là c’est pas open bar du tout du tout… souverainiste et libéral – pas bon pour vous ça – ?

  41. La Rouméliote,

    Moi c’est tuture et ballon d’rouge Monsieur. France des Troquets et Quinté dans l’ordre.

  42. Hier, Marine, comme Charles VIII à Fornoue : tout commence !

    Joffrin, Fourest, Pupuj : psschhiitt (1)

    (1) marque corrézienne déposée

  43. @Aventin :
    Moi aussi, avec toutefois un regret pour la pince à tiercé et le ballon de ‘tites Côtes. J’y ajoute la retsina, l’ouzo et les tavernes avec le rebetiko. Qui n’a pas connu les ambiances des koutoukia de Plaka à la haute époque a manqué quelque chose ! Alleluia !

  44. Concernant l’émission de jeudi avec Marine Le Pen.

    – 1er constat : Sur le fond, Mélenchon est largement un homme du système (soutien à Maastricht, aujourd’hui à l’euro, complaisance avec les droits-de-l’hommistes qui amalgament « sécuritaire » et « fasciste » cf sa confrontation en août 2010 avec la conductrice du bus brûlé à Marseille en 2006, soutien à l’intervention en Libye, à la remorque des anti-nucléaires qui veulent abandonner cette énergie avant une alternative crédible, ….). Mais, sur la forme, il a une véritable intelligence politique et il comprend qu’il doit s’éloigner du langage des bobos.
    On peut constater aujourd’hui que son attaque contre Pujadas était prémonitoire. Vu l’attitude assez pitoyable du journaliste jeudi soir.

    – L’économiste (Lenglet, je crois) donnait des chiffres. Curieuses comparaisons entre des pays membres de la zone euro et d’autres qui n’y sont pas. Je pense aux États-Unis qui n’ont eux aucune raison d’être dans cette zone.
    Pourquoi ne pas avoir comparé des pays proches ? La Grèce (zone euro) est en faillite. La Turquie (hors zone euro) a une croissance de 10% par an (1).
    Quant à la faiblesse des exportations venant de Chine et d’Asie en général, ses chiffres semblent aller à l’encontre du vécu des citoyens (2).

    – Cécile Duflot s’est comportée comme une adolescente n’ayant aucune suite dans les idées et passant « du coq à l’âne ». Décidément, les écolos font de curieux choix. Ils pouvaient choisir (non comme dirigeant administratif, mais comme dirigeant « moral ») un type avec qui je suis en total désaccord sur le plan politique, Cohn-Bendit, mais qui est très intelligent. Non, ils se rabattent sur « une Duflot » qui compare les Bretons à des étrangers !!

    – Laurent Joffrin (j’ai appris que c’est un pseudo : son vrai nom est Laurent Mouchard, ça ne s’invente pas !) a été pitoyable. Certes, c’est son droit (et même son devoir puisqu’il ne partage pas ses idées) de critiquer Marine Le Pen. Mais, son comportement a été à la limite du pathologique.
    On le sentait nerveux, hystérique, presque. Il essayait d’argumenter puis il abandonnait vite, se contentant d’affirmations péremptoires (« vous êtes xénophobe, vous n’êtes pas républicaine, vous êtes raciste ») et pratiquant la méthode Coué (« vous ne serez pas élue »).
    Certes, il y a des chances que MLP fasse un bon score, mais il y en a peu qu’elle soit élue. Mais, que Joffrin ressasse cela montre que lui, il panique, qu’il craint cette élection. Curieux journaliste politique qui perd ainsi son sang-froid. Encore une « fausse valeur » médiatique qui s’effondre (comme la « fausse valeur » qu’est « le Monde », cf ce qu’en dit Dupont-Aignan sur le site de DLR) (3).

    – Caroline Fourest a fait illusion chez certains qui ne voient que le problème de l’Islam en raison de son livre contre Tariq Ramadan (4). Mais, comme disait Marine Le Pen : c’est tellement facile de s’attaquer aux « diaboliques » MLP et Ramadan.
    Mais, son attitude dans l’émission de Giesbert dont elle était chroniqueuse et une fois dans l’émission de Ruquier montraient qu’elle est avant tout une idéologue de la décadence.
    Naulleau n’avait pas du tout apprécié son comportement prétentieux.
    Quant à Zemmour, il lui avait démontré qu’en se disant anti-libérale, elle se contredisait. Car en attaquant la famille, elle ouvrait la porte au marché.
    J’ajoute personnellemnt qu’en défendant des conceptions décadentes, elle apporte « de l’eau au moulin » des intégristes islamistes, donc de Ramadan qu’elle prétend combattre.

    Dans cette émission, Fourest n’a fait qu’étaler sa haine contre MLP.

    Joffrin et Fourest, les meilleurs agents électoraux du FN ?

    (1) Argument supplémentaire pour que la Turquie n’entre pas dans l’UE (mais en a-t-elle envie ?). Car, avec l’Europe supra-nationale, ce serait des délocalisations sans entraves.

    (2) Personnellement, je me méfie des « spécialistes » qui nous abreuvent de chiffres. Je ne suis pas économiste et suis assez incapable de vérifier ceux de Lenglet.
    Mais, chaque fois que, sur un sujet sur lequel j’ai une certaine compétence, j’ai lu des chiffres, ils étaient partiaux et ne rendaient pas compte d’une réalité d’ensemble.
    Ainsi, ceux qui se servent du fait qu’il y a plus d’entrées d’immigrés en Espagne qu’en France ces dernières années « oublient » toujours que l’Espagne est un pays d’immigration récente.

    Ne parlons même pas du côté inculte et moutonnier de nombreux journalistes. Ainsi, plusieurs ont prétendu que la droite portugaise avait remporté les élections pour la première fois depuis la « révolution des oeillets » (1974). Ces gens-là n’ont jamais entendu parler du chef du gouvernement (de droite) Barroso (2002-2004) et ce ne fut pas le seul depuis 1980 : Sa Carneiro, Freitas do Amaral, Balsemao, Cavaco Silva pendant 10 ans (1985-1995) et j’en oublie sans doute.

    (3) « Le Monde » amalgame NDA à l’extrême-droite car il est allé dédicacer son livre à la fête de « Radio-Courtoisie ». Il ferait sans doute la même chose à la fête de « l’Humanité » s’il y était invité.

    (4) Je n’ai personnellement aucune sympathie pour Tariq Ramadan.

  45. Caroline Fourest reproche à Marine Le Pen de vouloir interdire l’entrée dans les écoles à Sos-Racisme et autres organisations « anti-racistes » et de vouloir leur supprimer les subventions.

    Sur le second point, je trouve que ces associations bénéficient de trop de subventions et d’avantages privilégiés. Qu’on réduise cela en les ramenant au statut des autres associations n’aurait rien de scandaleux.

    Concernant le premier point.
    Ces associations sont avant tout des organisations POLITIQUES. Elles n’ont donc par leur place dans les écoles laïques.
    Témoignage personnel (instituteur retraité). Lors d’une « semaine d’éducation contre le racisme », nous avions reçu le programme de la semaine à distribuer à nos élèves. Et comme ces gens-là ne doutent de rien, c’était aussi signé par les sections locales du PCF, du PS, des Verts.
    Personnellement, je n’avais pas distribué ce que je n’estimais pas de mon ressort. Mon directeur, membre du PS, mais authentique républicain pour qui la politique ne devait pas franchir le seuil de sa classe, en avait fait de même.

    Lorsque Sos-Racisme demande au PCF d’exclure André Gerin, est-ce de « l’antiracisme » ou de la politique ?

    Les dirigeants de Sos-Racisme ont tous été des politiques : Harlem Désir est le N° 2 du PS, Fodé Sylla que le PS n’avait pas pris sur sa liste aux Européennes était allé sur celle de Robert Hue (PCF) en 1999 (1), même Malek Boutih dont les positions sont plus correctes (2) est aussi un politique (un des dirigeants du PS).

    Lors du lynchage médiatique d’un ophtalmo d’Aix-en-Provence (automne 2010) accusé faussement de propos racistes et attaqué pendant des heures dans chaque bulletin de RTL, par Bourdin (RMC), par Rue 89 (dont le dirigeant fut le seul à s’excuser), Sos-Racisme attaqua sans la moindre vérification cet ophtalmo.
    Pire : quand l’affaire se « dégonfla », Sos-Racisme s’obstina (style « il n’y a pas de fumée sans feu »).

    On a dû plusieurs fois renvoyer à la vidéo parlant de cette affaire.
    Une autre parle des suites.

    http://www.dailymotion.com/video/xfjxs8_l-ophtalmo-d-aix-3-semaines-apres-le-lynchage-mediatique_news

    Notons : Pas d’excuses de RTL, de Bourdin (3) et d’autres. Le patron de Rue 89 s’excuse mais le webmaster semble comparer cette « erreur » (le lynchage médiatique) à des fautes d’orthographe !

    Quant à Sopo, non seulement il s’enferre, mais il banalise ce fait constatant que des citoyens sont souvent mis en cause sans vérification dans les médias, ce qui n’a pas l’air de le gêner le moins du monde.

    Voilà le type de « défenseur des droits de l’homme » que soutient Caroline Fourest.

    (1) On était au moment de l’intervention de l’OTAN au Kosovo. Le PCF, comme Chevènement, comme Pasqua et Villiers qui dirigeaient une autre liste, comme le FN y était opposé. Sylla était y favorable. Ça ne gênait pas Robert Hue, prêt à tout pour monter une liste « strass et paillettes ».

    (2) Boutih a pris le contre-pied des lynchages récents d’Éric Zemmour et de Laurent Blanc. Quand il était président de Sos-Racisme, il disait que le combat contre le racisme passait aussi par la fermeté contre les délinquants, y compris d’origine immigrée.

    (3) Le vendredi, jour où cette affaire sortit, Bourdin s’indignait. Il hurlait et répétait ses hurlements : « il a dit sale Arabe, il a dit … » C’était la GRANDE nouvelle du jour qui faisait disparaitre les fermetures d’entreprises, les agressions, les guerres, ….
    Pendant l’heure où la parole était donnée aux auditeurs, c’était pendant les 3/4 du temps le sujet abordé. Avec une surenchère d’indignations, voire d’injures avec l’approbation enthousiaste du journaliste.

    Le lundi, l’affaire étant « dégonflée », Bourdin donna la parole à l’ophtalmo (« tout le monde a le droit de s’exprimer chez moi » nous serine-t-il jusqu’à la nausée). Puis, il s’en tira avec une pirouette : « la Justice tranchera ».
    Que n’avait-il pas dit la même chose 3 jours plus tôt ?

    Ah ! Bourdin est « prudent » sur l’affaire DSK. Diable, ce dernier était un de ses invités les plus fréquents avant 2007. Quant à son compère Jakubyszyn qui a fait ses classes dans « le Monde », à l’époque de Plenel, il a choisi : DSK est victime d’un procureur (de gauche : Cyrus Vance) ambitieux.

  46. @pepe,

    « mais il y en a peu qu’elle soit élue »

    Les chances sont minces, mais c’est possible. Si elle fait se déplacer en masse les « abstentionnistes d’habitude », son élection est possible – probablement en sera t-elle la première surprise. Une chose est sûr, s’il apparaît qu’elle arrive au second tour avec des chances réelles d’être élue, j’enregistre les émissions spéciales consacrées à l’annonce des résultats ; je pourrai ainsi, si elle gagne, me repasser en boucle les réactions des journalistes au moment de l’apparition du visage du nouveau Président(e). Ce sera superbe. On peut même espérer quelques larmes chez les plus beaux spécimens. Ce jour-là peut-être verra-t-on ce que ces éminents individus pensent réellement du peuple.

  47. @Aventin : ça c’est c’est sûr voir leurs tronches de cake (surtout celle de Joffrin !) si Marine, qui aime la paix, était élue ! Enfin, un argument digne d’être pris en considération.

  48. Encore un papier bien renseigné !! André Gérin ne représente rien au PC, c’est pourquoi on l’entend autant dans les médias. C’est le tenant d’une ligne orthodoxe, c’est à dire dans ce cas staliniste, et ce courant d’idée qui existe certes encore au PC est minoritaire et de loin.
    Pour l’histoire de la burqa, le PC avait une position inverse à la sienne.
    Et s’il existe un courant qui soutient les immigrés, c’est bien le PC. Qui proposent des régularisations massives par exemple.
    Evidemment, l’axe brun rouge, ça fait vendre du papier, vous devez être content, ça fonctionne.

  49. La Gauche entre en transe, elle est en train de s’apercevoir que le FN a listé tous les domaines qui exaspèrent les Français, principalement populaires, mais pas seulement, pour lesquels ni la droite ni la Gauche ne proposent rien depuis longtemps.
    D’un vote protestataire, on est passé à un vote de conviction assumé et prosélyte.
    Marine peut bien raconter n’importe quoi sur le plan économique, son électorat n’en n’a cure, il veut essayer les propositions du FN; les autres, il a déjà donné.
    Marine se garde bien d’attaquer les paradis fiscaux et la corruption de haut vol, et elle n’a certainement pas l’intention de répondre favorablement à son électorat, elle est marxiste comme moi je suis pape, mais la tactique est payante. Très efficace, même. Bien sûr qu’elle ne dit pas tout. Son but est raciste: éviter que la « race pure » se mélange aux  » bronzés ». Tous les moyens sont bons.
    Tant que le FN divisait la Droite, tout allait bien. Mais l’austérité touchant de plus en plus de gens, la critique du système déborde, jusque dans les rangs de l’électorat de la Gauche: est-il bien normal que Guérini reste à la tête de la fédération des Bouches du Rhône? Que Chevènement refuse de rendre son logement social à Paris? Qu’Aubry bourre les urnes? Malaise.
    Le populisme s’appuie sur la critique des élites, et que voient les millions de Français à la télévision? Des politiques bien payés et des privilégiés de tous poils, dans les palais dorés de l’ancienne Monarchie, si Versailles m’était contée… Vous savez comment çà a fini… L’austérité, mais alors pour tout le monde, pensent et disent ses électeurs.
    Ont-ils si tort que çà?
    Si l’Etat était modeste dans son fonctionnement, si les élites étaient irréprochables, si la Gauche coupait les ponts avec le néolibéralisme, si la justice était réelle, le FN se retrouverait le bec dans l’eau. Si.

  50. @Moule

    Où ai-je écrit que Gérin représentait la majorité au PCF ? Au contraire, je suis consterné que le projet du PCF fasse plutôt de la place aux propositions de Mme Diallo laquelle se vante par ailleurs d’avoir été repérée par les autorités US pour faire la promotion du modèle communautariste anglo-saxon.
    Cela dit, 13 % au dernier congrès du PCF, ce n’est pas beaucoup mais ce n’est pas rien.

    Enfin, je ne vends pas du papier. Mon blog ne me rapporte aucun argent. Alors, votre côté « vendre du papier » tombe un peu à plat…

    Cordialement,

  51. Peu importe si ce site vous rapporte quelque chose ou non, je trouve l’article racoleur. Vous juxtaposez des éléments qui sont censés faire sens pour éviter une étude approfondie. Gérin + burqa+ n’importe quel détail qui va dans votre sens = le PCF se méfie des étrangers, …
    Dans la gauche du PS, les courants d’idées sont divers, y compris sur les sujets touchant à l’intégration. Certains pensant que notre modèle est inefficace, tentent de trouver des solutions en s’inspirant du modèle anglo-saxon, cela n’a rien de surprenant. Mais la tendance générale, y compris au PCF est de rester sur notre modèle et de tenter de l’améliorer.

  52. J’ai bien peur que vous n’ayez pas compris mon article. Je ne dis nulle part que le PCF se méfie des étrangers. Je dis qu’André Gérin remet en cause l’antienne « l’immigration est une chance », revenant à la position de Marchais dans les années 70.

    Il se trouve que je suis davantage d’accord avec lui qu’avec Mr Laurent ou Mme Buffet. D’où mon ironie envers le Nouvel Obs qui chasse tout ce qui ne pense pas droit.

  53. Trop facile d’être « vertueux » quand on est un intellectuel, un habitant des beaux quartiers, qu’on n’est pas directement concerné par le problème. Depuis Giscard, c’est toujours la droite qui a ouvert en grand les portes de l’immigration, comme le patronat le lui demandait. L’afflux de clandestins pèse sur les salaires. On les fait venir et ensuite on les laisse tomber. Vous êtes-vous demandé pourquoi les ouvriers (y compris d’origine nord-africaine) s’abstiennent ou votent FN et pourquoi l’extrême gauche n’est soutenue que par les fonctionnaires, salariés protégés par leur statut ? Quelle sorte de marxistes êtes-vous, qui ne regardez que le discours bien pensant sans étudier les forces économiques à l’oeuvre derrière ? La réalité, c’est que la gauche caviar est devenue la meilleure alliée de l’oligarchie dominante. Royal met les pieds dans le plat ? Tant mieux !

  54. @Nuiduquatreaout

    C’est à moi que vous parlez ? Parce que je serais plutôt d’accord avec vous….
    Il semble que mon article soit raté. Il y a du monde qui ne saisit pas son second degré. A partir d’un certain nombre, cela doit venir de l’auteur…

  55. Vu que SR ne tient et n’a toujours tenu que des propos racoleurs, je ne discuterai pas de ca.

    Par contre, vous dites qu’elle tient des propos aux « relents nauséabonds »:

    Vous pourriez dire en quoi c’est nauséabond de dire que l’immigration est favorisée par le patronat dans le seul but de faire une nouvelle race d’esclaves, les émigrés et nous?

    Le probléme avec des bobos parigots comme vous c’est que vous n’avez jamais vu un ouvrier ni un émigré de prés, et qu’il suffit qu’on parle d’étrangers pour que en bon lobotomisés que vous êtes, vous vous leviez comme un seul homme en poussant votre cri de guerre qui est censé tuer: « RACISME »

    Malheureusement comme vous pouvez le lire dans beaucoup de forums maintenant, ca n’atteint plus personne et surtout ca ne les muselle plus.

    Par contre vous poussez plein de gens vers Le Pen.

  56. @calamity

    Se reporter à ma réponse à nuitduquatreaout, juste au dessus de votre commentaire.
    Il faut vraiment que j’arrête l’ironie. Sinon, ce sont les gens qui sont d’accord avec moi qui vont me jeter des pierres.

  57. La promotion du modèle communautariste anglo-saxon…

    R. Diallo a sûrement lu du Habermas. Donc, en ce qui me concerne, je ne lui jetterai pas de pierres! Et elle ne défend pas des idées d’extrême-droite et ne milite pas pour un communautarisme tendance Alain de Benoist, ça prouve que ses idées ne sont pas antirépublicaines 😉

  58. @Say Yes

    1. La France n’a jamais été multiculturelle et ne l’est toujours pas, et c’est tant mieux.
    2. La France a longtemps été ethniquement homogène – type caucasien-, ce qui n’est ni un bien ni un mal.
    3. Le métissage n’est, ni un bien ni un mal en soi, mais quand il est une politique – une contrainte et une idéologie -, il devient un fascisme comme un autre.
    4. La France est grande car elle n’a jamais fait de la race un élément déterminant de la citoyenneté ; car elle se fout de la race, de l’ethnie, de tout ce qui peut tourner autour, et c’est d’ailleurs pour cela qu’elle n’a jamais été multiculturaliste ou multiculturelle.
    5. Le multiculturalisme c’est l’individu nié, l’individu réduit à une l’ethnie, à une biologie, une religion, à un clan…
    6. Le multiculturalisme finit dans l’uniformisation et la mort des singularités.
    7. La France a mille ans d’avance sur ce monde anglo-saxon dont les théories économiques sont en train d’exploser.
    8. L’avenir appartient à la France et aux valeurs qui sont les siennes.
    9. L’Empire américain est à l’agonie.
    10. Vive la France, vive cette France à l’universalisme situé.
    11. Vous et vos amis multiculturalistes anglo-saxons êtes du monde d’hier Say Yes
    12. Les Etats-Unis d’Amérique, c’est no !
    13. Lire « Race et culture » de Lévi-Strauss pour se guérir du multiculturalisme.
    14. Attendre et voir, l’Empire s’effondrer.
    😉

  59. Vous espérez vraiment que ça va devenir président de la République un jour?

    3) Attendre et se marrer, entretemps!

  60. @Say Yes,

    En France, le racialisme, c’est non !
    Vous êtes du monde d’hier Say Yes ; les anglo-saxons ont passé la main et ne veulent pas l’admettre. C’est comme en Union Soviétique – Cf. également l’UE -, le monstre paraissait impérissable de l’extérieur, pourtant, à l’intérieur, ce n’était que mort, ruine et désolation : c’est l’âme même du colosse qui a été annihilé, et ce pour le bien des peuples et des nations du monde dont la singularité pourra enfin être respectée. Vous pouvez bien piaffer seul dans votre coin, tout cela s’effondre et continue de s’effondrer sous vos yeux rougis.
    😉

    ps : béret, pinard et turf : vive la France !

  61. Le racialisme c’est non, mais le socio-racisme, c’est oui?
    Aventin, ou la colline qui voulait se faire aussi grande que le Mont Blanc.

  62. En même temps, vous êtes bien la preuve vivante qu’une andouille a beaucoup plus de chance de fracasser son train avant sur un dos d’âne.
    😀

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