Alors que le personnel politique français se réappropriait Jeanne d’Arc aujourd’hui, non sans arrière-pensée -mais qui n’en a pas ?-, Eva Joly nous a joué le troisième acte de sa pièce de théâtre, de boulevard, intitulée : « Les sympoles nationaux, che me les cale en pas tu tos ». Après avoir fustigé le défilé militaire du 14 juillet, regretté les commémorations du 11 novembre, elle déplore aujourd’hui que soit honorée la Pucelle d’Orléans, symbole ultranationaliste.
Elle y va fort, la candidate verte. Ultranationaliste ! Voilà donc Jules Michelet, Marc Bloch et le Général de Gaulle placés à l’extrême droite de Bruno Gollnisch pour avoir magnifié et honoré l’enfant de Domrémy, sous prétexte que Jean-Marie Le Pen l’avait fait aussi. Comme à chaque fois, avec Eva Joly, ne sombrons pas dans l’indignation -ça, c’est plutôt son truc- et rions en tous ensemble. Pour ce faire, n’en restons surtout pas au titre de la dépêche et examinons plus en détail ses déclarations.
Notre visiteuse de calendrier et de roman national nous explique que « nous sommes confrontés à la plus grave crise depuis au moins la deuxième Guerre mondiale […] Jeanne d’Arc est une personnalité médiévale[…]». C’est vrai quoi, c’est loin, tout ça. Nous serions néanmoins reconnaissants à la candidate écologiste de nous informer jusqu’à quelle date nous sommes autorisés à remonter le temps pour trouver des personnages historiques dignes d’intérêts. En tout cas, le pauvre Gutenberg[1. Voyez ma xénophilie ! Je n’ai pas choisi un personnage français !] né autour de 1400, alors que Jeanne a vu le jour en 1412, n’en fait assurément pas partie.
« […]c’est la pucelle qui a bouté hors de France les Anglais, ce n’est pas le symbole que nous cherchons aujourd’hui », poursuit-elle. Ah ? Et pourquoi donc ? « La place de la France est dans l’Europe avec les Allemands et avec les Anglais ». Partant de là « aller chercher un symbole ultranationaliste dans la période où nous sommes, ça ne fait pas sens ». Eureka ! Il ne faut pas rappeler cette période maudite où Anglois et François se faisaient la guerre à Orléans, Paris et Compiègne, parce que Sarkozy et Cameron, en ce moment, ça ne va pas fort !
Je comprends mieux… Mais, dites-moi, madame Joly, vous vous sentez proches de quelles héroïnes féminines, vous qui voyez dans « l’Histoire de France un grand livre [dans lequel] chacun y puise ce qu’il veut » ?
« Personnellement, je me sens plus proche des femmes héroïnes de la Résistance de la Seconde guerre mondiale que de Jeanne d’Arc […] Si on cherche l’inspiration, qu’on la trouve auprès de ces femmes-là! »
Si je comprends bien, bouter l’envahisseur anglais en 1429, c’est mal. Mais bouter l’envahisseur allemand en 1944, c’est chouette ! Anglophilie ? Germanophobie ? On pourrait aussi y voir de la cathophobie ou de la virginophobie. Le théâtre d’Eva Joly, quant à lui, me donne le tournis.
Et moa ché ffou trouff tré chloroffope, M. Dékouï ! Ffou fféré, gant on zéra au pouffoar…
Blague à part, je m’amuse toujours autant à la lecture de vos brèves sur Eva Joly (entre autres), et je profite de ces quelques minutes pour poster à cette occasion mon premier commentaire sur votre blog, que je visite régulièrement… Amitiés souverainistes !
Hugues
c–est toujours la guerre avec les anglais,,,
vu la tranche et les réactions de leurs premiers ministre,,,,,,,
bon,,se sont des paroles,,,,maintenant
notre président a l »art et la maniére de se faire,détester pars les dirigeants du monde entier,,;;et pars ses électeurs,,,,,
il fallait marquer le coup,,,600 ans;;quand méme,
il fallait inviter tout le monde,,,méme Madame , PAS JOLY du tout
Je dirai, pour paraphraser Montebourg, le défaut de François Hollande, c’est Eva Joly.
Je pense qu’à elle seule, elle peut faire réélire Sarkozy.
Je pense que la virginophobie et la cathophobie sont évidentes, mais on pourrait ajouter, sans doute, la paysanophobie, la Lorrainophobie, la militarophobie (Jeanne n’a jamais tué personne, mais elle chevauchait à la tête des armées et encourageait les soldats, elle est donc en quelque sorte une militaire et, par conséquent, diabolique) la Anatole Francophobie (Anatole France a rendu hommage à Jeanne, voilà donc un nouvel ultra-nationaliste nazi inattendu) et peut être l’antisémitisme (rapport à Marc Bloch).
Sans compter bien entendu que qualifier la Pucelle d’Orléans d' »ultra-nationaliste » est l’un des anachronismes les plus énormes de tous les temps et une accusation tout aussi injustifiée que celle d’hérésie (au passage, ne pouvez-vous pas imaginer très facilement Eva Joly présidant le procès de la paysanne Jeanne, aux côtés de l’évêque collabo arriviste Cauchon et des doctes maîtres de l’Université ?). Au cours de son procès, Jeanne répète à plusieurs reprises que Dieu aime les Anglais mais qu’Il ne veut pas les laisser envahir un autre pays par une guerre injuste.
Merci pour ce nouvel épisode du « Eva Joly Show » passé sous silence par ailleurs, me semble t-il.
Pour de bon ?! Je le crois pas ! Vous croyez qu’il y en a qui vont voter pour elle ?
Sans doute ceux qui le soir à 20 H ne veulent surtout pas rater « Plus belle la vie » !
David intéressez vous à l’action d’Effa à Madagascar ……..
Bonjour,
Mais elle a raison la franco-norvégienne!
Il ne faut pas de ces héros de l’histoire de France qui divisent, qui stigmatisent.
D’ailleurs, elle devrait proposer une journée commémorative à la gloire de ce grand européiste avant l’heure que fut Pétain. Il avait bien compris avant nous tous l’utilité de s’entendre avec les teutons. Eva devrait le rappeler.
Au lieu de cela, nous, stupides français amoraux, sommes fiers de Vercingétorix (qui n’aimait pas l’italien) Clovis (ignoble boucher germanophobe… déjà) Charles Martel (je préfère ne pas en parler), Charlemagne (fiers mais pas trop car père de l’Europe, tout de même), Louis IX (qui ne fut pas un Saint outre méditerranée), François 1er (infâme personne par la faute de qui nous devons le parler français en France), Louis XIII (injuste envers nos voisins…), Louis XIV (pas de commentaire), Napoléon 1 et sa suite, le 3 (de vrais xénophobes belliqueux, les pires), de Gaulle (et son honteux manifeste du 18 juin), etc.
Bref, la France n’a pas une histoire, vue de Norvège, dont elle puisse être fière.
Fort heureusement, Eva, vous voilà, telle Marianne sauveuse de la France… (surtout parce qu’à mon avis plus personne n’en veut en Norvège, foi de saint Krispolls… Je suis sot c’est du suédois).
Et personnellement, je vote pour vous quand vous porterez magistralement le bonnet phrygien, sein nu tout en entonnant Ah ça ira, ça ira!
Faites encore un petit effort, je sens que vous pouvez gagner car vous n’en êtes pas la moitié d’une, mais je ne parle pas de la présidentielle bien sûr!
Garf.
Zagrée Effa, touchour à ténicher le pât où za vait mal. Trôle ke la Cheanne zoit bucelle, hein ? Drôle et adroce à la fois. Konzeil à la Tame : orkanizer la gommémorazion te Zaladin qui, lui, aimait boint les Grétiens même fierges
@ Garf
Au temps de Vercingétorix l’italien n’existait pas encore, à la limite les italiques 😉
@ DD
Je pense qu’ Eva Joly parle a une partie de la société française qui déteste la France, ça existe tout de même toutes origines confondues, donc dans sa logique elle est cohérente, maintenant ce n’est pas le seul parti qui s’adresse à cette électorat. La LCR (maintenant NPA) qui a promu l’autheur de FranSSe va lui faire concurrence.
Bonjour,
@Fiorino
C’était un anachronisme volontaire 😉
Car de nos jours un romain est un italien, donc Vercingétorix a bien combattu des italiens CQFD (logique norvégienne) 😀
😉
Garf.
Chaque sortie d' »Effa » est là pour nous rappeller que sa candidature n’existe que pour capoter.
On sait qu’une partie d’EELV,cohn-bendit en tête,souhaite qu’il n’y ait pas de candidat vert au premier tour et un ralliement immédiat à hollande.
Les interventions d’ « effa cholly » n’ont visiblement pour seule utilité que de faire grossir les rangs des partisans de cette stratégie.
Celà dit il faudrait demander à cette dame pourquoi ça la dérange tant que ce pays ait une Histoire?
Qui ne connait pas ce personnage qu’est Madame Joly…
Madame confond nation et nationalisme… c’est donc cela l’élite… et Hollande qui lui lit l’histoire de France pour les nuls pendant ses vacances…
Jusqu’où va-t-on descendre – si j’ose dire chère Jeanne – ?
Salade de fruits, Joly, Joly, tu plais pas à mon père, tu plais pas à ma mère…
Et dire que Bourvil était normand, donc peut-être cousin d’Eva…
Que votre nazionalisme à vous, Desgouilles, ne vous fasse pas virer fachouille franchouille ! Madame Joly s’en prend aux idées de droite et se moque de jeanne comme moi de jésus et de sa clique droitière d’antan, elle a le droit et c’est à vous de faire l’effort de saisir ses idées… si vous vous en prenez à madame Joly parce qu’elle parle pas la France, parce qu’elle est trangère et qu’elle n’est pas pure race vrounzaise, alors votre francisqueté se dévoile, elle, d’origine et pure connerie nazionaliste.
Peu de commentaires à faire sur la récupération électoraliste de Jeanne d’Arc (Sarkozy) ou sur les anachronismes d’Éva Joly (« ultra-nationalisme » au XVe siècle ??).
Des constats toutefois.
Il n’est pas question de s’en prendre à É. Joly à cause de ses origines (les miennes sont aussi étrangères).
Mais, ce qui est contestable chez les Verts, c’est qu’ils jouent en permanence avec les nationalités. Confusionnisme du style « le beurre et l’argent du beurre ».
Ainsi, É. Joly a été juge en France, puis elle est partie en Norvège travailler pour le gouvernement de ce pays, puis elle revient en France pour se présenter aux élections.
Depuis les années 60, Cohn-Bendit « joue » en permanence entre France et Allemagne selon ce qui l’arrange ou non.
Qu’on se renseigne sur les raisons ayant conduit ce Français à reprendre la nationalité allemande de ses ancêtres en invoquant le « droit du sang » en vigueur dans ce pays, ce « droit du sang » présenté par ses amis politiques comme la pire des horreurs.
Depuis 1994, Cohn-Bendit est député européen d’Allemagne les années en 4 et de France les années en 9.
Si leur demander de choisir, c’est de la « connerie nazionaliste fachouille », alors je me revendique de cette « connerie »-là.
Ajoutons pour ceux qui disaient « le nationalisme, c’est la guerre » que certains événements depuis près de 20 ans ringardisent cette thèse.
Ainsi, qui est moins nationaliste que les Verts ?
Pourtant, lors de la guerre du Kosovo en 1999, Cohn-Bendit était un partisan acharné de l’aventure de l’OTAN en Serbie. Il avait acquis le pseudo de « vert-kaki ».
Quant à Éva Joly, si le défilé des soldats français sur les Champs-Élysées lui donne des boutons, elle se prononçait au printemps 2011 pour l’envoi de troupes au sol en Libye.
@ Alain Jugnon
Si nationalisme signifie haine de l’autre alors non je ne suis pas nationaliste.
En revanche si nationalisme signifie avoir une certaine idée de la France alors oui je suis nationaliste.
C’est grâce à des hommes et des femmes qui avaient une certaine idée de la France qu’avait pu émerger, durant la dernière guerre mondiale, la Résistance. Tandis que les militants pacifistes, anti-racistes, bien-pensants, ceux qui insulté leurs adversaires politiques de fascistes, ont rempli les rangs de la collaboration. Et vous savez pourquoi ? Parce qu’ils n’en avaient rien à foutre de la France, de son histoire, de sa culture, de ses valeurs (Républicaines ET Catholiques) et pensez seulement à sauver leurs intérêts voire leur peau. Alors continuez comme cela à donner des leçons de morale mais au regard de l’histoire ce n’est pas toujours celui que l’on croit qui prend le mauvais chemin.
Les fascistes ont rempli les rangs de la collaboration et ceux qui ont résisté au fascisme ont résisté au nationalisme et à la droite française nationaliste et fasciste : la bien-pensance consiste à être raciste et nationaliste comme Bernanos et Drieu. L’antifascisme consiste à être humaniste et démocratiste contre la droite nationaliste. En France, le racisme d’Etat et le nationalisme produisent une haine de l’autre institutionnalisée et qui envoie chier une certaine idée de la France : celle de la Révolution française.
Jugnon, on ne vous lit plus sur Causeur, et, croyez-moi, ça nous fait des vacances.
Le problème avec l’Histoire, c’est qu’elle ne se plie pas au manichéïsme partisan.
Ainsi, les clivages pendant la période de l’Occupation ne correspondaient pas aux clivages partisans d’avant la Guerre.
Il y eut des résistants d’extrême-gauche, de gauche, de droite, d’extrême-droite.
Il y eut des vichystes et des collaborateurs d’extrême-gauche, de gauche, de droite, d’extrême-droite.
Pour « Patriote 27 » d’abord.
– Constatons qu’il y avait un fort noyau venu de l’extrême-droite à Vichy et/ou dans la Collaboration : Darnand (chef de la Milice), Deloncle, Bucard, Alibert, Bonnard, Maurras, etc….
– Mais, il est vrai qu’une forte proportion de Résistants (souvent de la première heure) venaient aussi de ce bord-là (souvent de l’Action Française). Mais, par la suite, ceux qui survécurent devaient abandonner après la Guerre ce courant politique.
Certains se retrouvèrent même à gauche.
Je citerai Emmanuel d’Astier de la Vigerie, ancien membre de l’Action Française, devenu sous la IVe république député apparenté communiste puis gaulliste de gauche sous la Ve république.
Autre cas : Philippe Viannay, ancien sympathisant de l’Action Française, sous la Ve république il était dans la mouvance du Nouvel Observateur, proche du PSU.
Mais, je crois que Jugnon est encore plus manichéen que « Patriote 27 ».
Certes, Bernanos fut un temps un idéologue de l’Action Française. Mais, pendant la guerre civile espagnole, il condamnait le camp de Franco (« les Grands Cimetières sous la Lune ») et il fut totalement hostile au régime de Vichy DÈS LE DÉBUT.
Quant à prétendre que TOUS ceux qui étaient hostiles au nationalisme ont été des adversaires du régime de Vichy et de la Collaboration, c’est contraire à la vérité historique.
Un nombre non négligeable de socialistes pacifistes et anti-nationalistes furent vichystes et/ou collaborateurs.
Je ne céderai pas à la facilité de certains qui citent Laval. Car ce dernier avait quitté la SFIO (parti socialiste de l’époque) en 1924. Juste avant 1940, il appartenait à la droite libérale.
En revanche, on peut citer parmi les vichystes et/ou collaborateurs :
– Le secrétaire général de la SFIO (et non, Blum n’avait pas ce titre) de 1920 à 1940 : Paul Faure.
– Un des principaux dirigeants de la CGT (alors majoritairement socialiste) : René Belin, devenu ministre du travail de Vichy.
– Les syndicalistes enseignants (socialistes) Delmas (dirigeant du Syndicat National des Instituteurs), Zoretti (dirigeant de la Fédération Générale de l’Enseignement, dont le SNI était partie prenante).
– Des dirigeants de la Ligue de l’Enseignement (Léon Emery).
– Plusieurs dirigeants de la Ligue des Droits de l’Homme (dont le vice-président Challaye, un pacifiste et un … anti-colonialiste, et oui, l’Histoire n’est pas simple).
Ceci étant (réponse à « Patriote 27 »), certains pacifistes de l’avant-Guerre, face à l’Occupation, devinrent des Résistants. Je citerai le cas du syndicaliste instituteur Georges Lapierre, un des principaux dirigeants du SNI avec Delmas, fondateur de « l’École Libératrice », mort en déportation à Dachau.
@Pepe
N’empêche qu’il y avait une forte corrélation entre pacifisme et collaboration ainsi qu’entre idée de nation (sens large du terme nationalisme que je ne réduis pas à la seule extrême-droite) et Résistance.
Le cas de Georges Lapierre est très intéressant car ses idées internationalistes n’excluaient surtout pas l’idée de nation bien au contraire.
Un Jean Moulin, radical-socialiste, défendait avant tout sa Patrie.
Et remarquez que je n’ai pas écris que la gauche avait été dans la collaboration. Il y eut des résistants de gauche car patriotes dans leurs grandes majorité.
Et vraiment, j’imagine très mal qu’Emmanuel d’Astier de la Vigerie (même devenu de gauche) ait pu citer un jour les trémolos dans la voie que fêter Jeanne d’Arc c’était d’être d’extrême-droite.
rectification « dans la voix » désolé
Un peu jeuniste tout ça les jeunes ! pour penser faut arrêter les cours de prof d’histoire à deux balles du lycée… La droite c’est toujours, et encore plus depuis Sarkozy, collabos fachos et compagnie et la gauche c’est humanisme prolos résistance et révolution des pauvres… c’est pour ça que le PS c’est la droite et que L’UMP c’est facho : le grand jeujeu c’est pour l’éternité (ontologique le truc) fascisme contre communisme (et les noms de l’ancien temps n’y peuvent rien cher monsieur pepe le prof, ils sont morts les noms et comme ni de Gaulle ni Dieu ne reviendront nous sommes tranquilles et seuls pour être ce que nous sommes, à gauche et à droite, pour en finir avec nous et jusqu’à la guerre finale)
une dernière chose : quand je suis communiste je fabrique les fascistes, c’est un jeu super facile, hop : je suis communiste et les autres fascistes… essayez, vous verrez quand on fait un peu de philosophie française contemporaine on comprend tout de suite !
donc je suis communiste… mais pas de panique, c’est du neuf, du moderne, du poétique et du politique, vous comprendrez plus tard… d’abord faut voter les jeunes ! et vous verrez bien…;);););)
@ Patriote27.
Là, je vous suis mieux qu’avec votre premier écrit qui me semblait unilatéral.
J’ai été moi-même sommaire en parlant de façon globale « d’extrême-droite ».
En réalité, ceux que j’ai cités plus haut, soit des collaborateurs (Darnand, Deloncle, Maurras, …) soit des résistants (Astier de la Vigerie, Viannay, …) venaient de l’extrême-droite NATIONALE (comme l’Action Française).
Or, à Vichy et dans la Collaboration, il y avait des gens déjà d’extrême-droite avant-Guerre qui étaient venus dans ce courant (ils se revendiquaient ouvertement du fascisme) par pacifisme. C’était le cas de Fernand de Brinon et Hubert Lagardelle. Ces deux cas iraient plus dans le sens de votre propos.
En réalité, le but de mon commentaire était surtout de dire que l’Histoire n’est jamais simple.
Concernant Astier de la Vigerie, vous avez sans doute raison.
D’ailleurs, le PCF à l’époque se réclamait du patriotisme. Certes, c’était contradictoire puisque, dans le même temps, il soutenait inconditionnellement l’URSS.
Mais, à l’époque, c’est certain, ni le PCF ni l’Union Progressiste (parti apparenté avec Pierre Cot, Astier de la Vigerie, Gilbert de Chambrun et d’autres) n’auraient parlé comme Éva Joly en 2012.
Je reviens sur le blog au bout de quelques jours.
Je n’avais pas lu le dernier commentaire de Jugnon, écrit au même moment environ que le mien.
Commentaire qui me laisse songeur.
Manifestement, ce qui suit est à la fois plus humoristique et plus compréhensible (même s’il faut suivre) :
« L’ouïe de l’oie de Louis a oui
Ah oui ? Et qu’a oui l’ouïe de l’oie de Louis ?
Elle a oui ce que toute oie oit.
Et qu’oit toute oie ?
Toute oie oit mon chien qui aboie le soir au fond des bois
Toute oie oit : ouah, ouah ! »
Ou du même :
http://www.raymonddevos.com/textes/atortoua.htm