Permettez-moi de présenter mes voeux les plus sincères à mes lecteurs pour l’année 2008.
Permettez moi aussi de présenter à la République Française mes voeux de survie les plus vifs. En ce début d’année, elle est en effet en danger de mort clinique. En tant que Ve du nom, tout d’abord, puisque la Commission Balladur-Lang a proposé une batteries de réformes qui la viderait de sa substance. En tant que République tout simplement, ensuite, puisque le 13 février prochain, les parlementaires réunis en Congrès à Versailles sont invités à déjuger le Peuple souverain en autorisant la ratification de la constitution européenne, maquillée comme une voiture volée, sous le nom de Traité de Lisbonne.
Il se murmure même que, quatre jours avant, pour détourner l’attention médiatique, un mariage pipole est d’ores et déjà programmé au plus haut niveau de l’Etat. Ce ne serait guère étonnant de la part de quelqu’un qui s’est fait profession de gérer l’agenda médiatique au plus près, méthode moderne du despotisme le plus éclairé.
Formons donc le voeu que ces méthodes plutôt grossières finissent par déssiller les yeux des Français, précipitant cette présidence vers la descente du toboggan rapide de la déchéance.