53 % des personnes interrogées souhaitent que DSK se retire (IFOP pour JDD). Encore heureux ! Il ne va pas les mettre en cloque, en plus ? Ah, on me souffle dans l’oreillette qu’il s’agit d’un retrait de la vie politique. Comme pour Jospin ? Il n’a pas fini de nous donner son avis sur tout et n’importe quoi alors…

Cela tombe bien, 64 % attendent le diagnostic de DSK sur la crise financière et les solutions qu’il pourrait apporter (toujours IFOP pour JDD). Vous allez me dire que c’est en contradiction avec le premier sondage cité. Vous avez tort. Nous sommes tellement dans la merde que nous demandons notre avis à tout le monde, en ce moment. Moi-même, j’ai demandé ce qu’elle en pensait à ma boulangère, ce matin. Et elle n’a, à ma connaissance, aucune ambition politique. Comble d’injustice, il n’y avait aucune caméra de TF1 à proximité.

35 % des personnes interrogées seulement (IFOP pour JDD forever) veulent savoir ce qui s’est réellement passé dans la suite 2806 du Sofitel le 14 mai dernier. Les 65 % restants, ainsi que me le faisait remarquer un excellent esprit[1. Merci à Antoine D.], ne prendraient pas la peine de les lire ou les écouter si d’aventure DSK racontait tout par le menu ? « Ils en ont assez entendu » explique Frédéric Jabi, directeur de l’IPOP. Il n’est pas douteux, cher monsieur, que même 100 % des gens qui vivent ce feuilleton ont hâte qu’il prenne fin. Mais sans connaître le fin mot de l’histoire ? Mon oeil !

100 % des Grecs ne souhaitent pas connaître l’opinion de DSK sur la situation de leur pays (Sondage Ipsos pour Avriani). On les comprend, au regard des résultats du plan de sauvetage de mai 2010 et de ses déclarations sur Canal + quelques mois plus tard, lesquelles firent davantage scandale à Athènes qu’à Paris : « Les Grecs ? Ils se sont mis dans la merde tout seuls ! »

79 % de DSK a trouvé que c’était Ségolène Royal qui l’avait le plus émoustillé jeudi soir sur France 2. 14 % de DSK a préféré Françoise Fressoz, 4 % Manuel Valls, 2 % de DSK ne se prononce pas et 1% a préféré Martine Aubry (au moment de la bise avec François Hollande). (Sondage effectué par le mentalist de France 3 sur la demande d’Anne Sinclair).

81 % des femmes interrogées espèrent que DSK ne tentera rien auprès de Claire Chazal contre 24 % des hommes. Je précise qu’il faut me compter parmi ces derniers. (Sondage ViaVoice pour Osez le Féminisme)

49 % des personnes interrogées souhaitent que DSK ne participe pas à « L’amour est dans le pré » (sondage IFOP pour Le chasseur français)

11 % des supporteurs du PSG souhaitent que DSK signe dans le club parisien lors du prochain mercato. (sondage effectué par Opinion Way pour France Football lors d’une troisième mi-temps bien arrosée).

79 % des actionnaires de Marc Dorcel Production souhaitent que DSK joue son propre rôle dans leur prochain film « Libre-échangisme au Sofitel » (sondage X-HOP pour MD magazine).

19 % des Françaises souhaitent que DSK entre dans le prochain gouvernement en tant que secrétaire à la condition féminine. Pour commencer. (Sondage CSA pour l’équipe de campagne de Martine Aubry).

100 % des Vosgiennes que je connais souhaitent qu’on débaptise la Place des Vosges. ( Sondage effectué par moi-même sur Facebook).

70 % des sondages cités plus haut constituent le fruit de l’imagination de l’auteur.

100 % de l’auteur pense que les sous du JDD seraient sans doute mieux utilisés s’ils ne servaient pas à payer des sondages à la con.

 

10 commentaires

  1. l’amour est dans le pré ? la dernière production qu’Anne Sinclair va pouvoir sponsorisé ….
    pour occupé son bouc de mari….

  2. STOP AVEC DSK marre de manger DSK du matin au soir.
    L’overdose me guette. Je ne supporte plus les informations stupides et répétitives…
    Y’en a marre, puis-je porter plainte pour harcèlement médiatique ?…
    Car enfin, n’est-ce pas une forme de harcèlement que nous subissons quotidiennement ?
    Et je te bassine avec l’envoyé spécial, et je te répète encore et encore le même refrain, les mêmes mots, les mêmes explications !
    On va finir par comprendre comment fonctionne la justice américaine, à moins d’être complètement abruti. Oui, je crois avoir compris et j’aimerais bien entendre autre chose à la radio, à la télévision et voir d’autres articles dans les journaux et revues…
    Les journaux et revues, c’est décidé, je n’achète plus dès lors qu’il y a trois lettres DSK en première page. Pour la radio, je n’écoute que les chaines musicales.
    Pour la télévision, je me suis installé ma télécommande en bracelet électronique (vous savez comme ….), dès que j’entends DSK, je zappe, ou je coupe le son, ou j’éteins complètement la TV. Je ne comprends vraiment pas cette hystérie collective à propos de DSK. Elle me déçoit sur mes contemporains, me pose question quand à leur santé mentale (heureusement, certains résistent encore, grâce à l’humour, et m’interroge sur leur sens critique et leur faculté à résister à l’envahissement médiatique. Le danger de la manipulation mentale n’est pas loin, face à de tels exemples…
    Pourtant, dans les journaux, les sites, les Blogs, on assiste à un tel raz de marée qu’il semble difficile d’y échapper, puisque rien ne semble pouvoir le stopper, pas même la raison , alors qu’il ne s’agit pour moi que d’un fait divers, quand bien même il vient toucher un puissant de ce monde. L’égalité est encore loin…
    Que certains envisagent même de stopper un processus lancé sur les fonds baptismaux par le discours de l’autrefois première secrétaire du PS en dit long sur l’état de notre démocratie. Qu’on en arrive à vouloir interrompre une consultation électorale pour qu’un seul candidat virtuel puisse éventuellement y participer alors qu’il n’en a même pas manifesté l’intention me semble totalement ahurissant.
    Cela montre bien à quel point notre société est souffrante. Et combien nous ne sommes plus en démocratie : car ce n’est indubitablement pas le pouvoir d’un seul, surtout aussi affaibli, et grand malade sexuel, contre tous… Quand bien même ce pouvoir serait celui de la seule influence personnelle.
    Cela m’en écœure même de bloguer, tant la réalité de l’information politique quotidienne me semble totalement figée par ce seul événement à mes yeux détestable. Le dégoût du politique est en train de me submerger.

  3. Oui, ras-le-bol de Strauss-Kahn.
    Interview complaisante par une amie de son épouse, organisée par une armée de communicants, réseaux de soutiens (souvent réseaux de son épouse) dans les médias, le show-biz, etc ….
    Enthousiasme pour son épouse chez des gens comme Fogiel, Maurane ou Clémentine Célarié (pour ces dernières à « on n’est pas couché »). Remarquez, Célarié, quand elle ouvre la bouche pour parler de politique ou de la société, c’est pour dire une énormité.

    Je ne suis pas enquêteur, donc je ne sais pas ce qui s’est passé dans l’affaire Tristane Banon. Mais, un personnage comme le député PS Jean-Marie Le Guen ne le sait pas plus que moi (ou il « tenait la chandelle »). Qu’il rappelle son amitié pour Strauss-Kahn, ça ne me choque pas. Mais qu’il attaque Banon, comme le font, avec la pire grossiéreté, des soutiens de l’ex patron du FMI sur les forums, c’est inadmissible.

    Quand on ne connait pas le dossier, il y a deux hypothèses : ou cette femme est une mythomane ou elle est une victime. Le seul fait que la seconde hypothèse soit plausible, ça rend odieuses les réactions de Le Guen.

    Pour qualifier ce personnage, j’emploierai un mot rare chez moi, mais fréquent chez lui : nauséabond.

    Ajoutons aussi une évidence : Strauss-Kahn, jamais poussé dans ses retranchements par Claire Chazal, a une interprétation toute personnelle du rapport du procureur Vance.

    J’ai évité d’écrire DSK. Je sais que c’est pratique à l’écrit et je le referai certainement.
    Mais, c’est pour marquer l’agacement face à ces trucs de publicitaires, trucs venus des États-Unis.
    FDR (Franklin Delano Roosevelt), JFK (John Fitzgerald Kennedy).
    Procédés transférés en France par JJSS (Jean-Jacques Servan-Schreiber) qui avait lancé la candidature avortée de « Monsieur X » (Gaston Defferre) en 1965. Le même Servan-Schreiber qui se signalait par son comportement de « rigolo » à la présidence du parti radical dans les années 70.
    « Ce charlatan, de Jean-Jacques Servan-Schreiber » avait dit un jour, avec raison, le communiste Jacques Duclos.

  4. Lundi soir, les invités de l’émission « Mots Croisés » étaient :
    – 3 politiques : Estrosi (ancien ministre UMP), Cahuzac (président PS de la commission des finances de l’Assemblée Nationale), Marine Le Pen.
    – 2 économistes : Philippe Dessertine (néo-libéral, adepte de l’austérité, avec qui Dupont-Aignan s’était un jour « accroché » peut-être sur RMC), Jacques Sapir (proche du Front de Gauche).

    Concernant Sapir, rappelons toutefois qu’il avait critiqué 2 points des propos de Mélenchon face à Marine Le Pen (février sur RMC et BFM-TV).
    Mélenchon défendait la monnaie unique. De plus, il prétendait qu’une dévaluation entrainerait une augmentation des prix de 20%.

    Dans la partie de l’émission de lundi que j’ai suivie, celui qui a dit le plus de sottises était Estrosi. Cahuzac semblait plus prudent.
    Estrosi voulait tellement défendre l’euro face à Marine Le Pen qu’il déraillait.
    Pour lui, la sortie de l’euro avec dévaluation entrainerait une hausse des prix de 20%, rengaine comme celle de Mélenchon en février ou de Barnier quelques semaines plus tard. Rengaine contraire à l’expérience de ceux de ma génération qui ont connu des dévaluations (1).

    Surtout, pour Estrosi, cette dévaluation entrainerait une baisse des exportations et une hausse des importations. Sapir, estomaqué, lui dit qu’il modifiait toutes les théories économiques puisque c’est le contraire que cela produit logiquement.

    Estrosi se félicitait même que 3 pays (Chine, Inde, Brésil) proposent d’aider l’Europe. C’était la preuve selon lui de la force de l’euro. Tous les autres disaient le contraire, ce qui est une évidence : proposer une telle « aide » (cadeau empoisonné) montre que l’Europe est affaiblie économiquement.

    Je n’ai pas perçu de divergences entre Sapir et Marine Le Pen, mais je n’ai pas suivi le début de l’émission.

    Je ne suis pas un spécialiste de l’économie, mais je m’y connais en histoire et j’ai apprécié la réplique de Sapir à Dessertine concernant l’Allemagne sous la république de Weimar.

    Dessertine disait que l’inflation avait conduit à l’arrivée de Hitler au pouvoir en Allemagne, donc à la guerre. Sapir lui répondit qu’au contraire, c’était la déflation du chancelier Brüning qui avait conduit à cela.

    Sapir est plus proche de la réalité.

    L’inflation délirante date de 1923. C’était effectivement fou : au pire moment, le prix des produits courants était en milliards de marks. Il fallait transporter les billets dans des landaus.
    Mais, cette calamité fut corrigée.
    Résultats politiques :
    – En mai 1924, les Nazis avaient 6%.
    – En décembre 1924, ils n’avaient plus que 3%.
    – Pour la présidentielle de 1925, leur candidat, le général Luddendorf n’avait plus que 1%. Il faut dire que Hitler l’avait poussé puis lui avait « savonné la planche », se débarrassant ainsi d’un rival plus prestigieux que lui.

    La droite (libéraux de droite, monarchistes protestants, centre catholique) était revenue au pouvoir, mais les Nazis étaient affaiblis.

    – 1928 (période plus faste économiquement) : 2,5% pour les Nazis. Les sociaux-démocrates revenaient au pouvoir.

    La crise de 1929 touchait fortement l’Allemagne (bien plus que la France) avec un chômage massif.
    – 1930 : 18% pour les Nazis.
    Le président Hindenburg appelait à la tête du gouvernement le chancelier Brüning, son homme de confiance (membre du Centre Catholique, il ne représentait pas son parti, mais le président).
    Au pouvoir de 1930 à 1932, Brüning pratiquait une politique de déflation (comme celle de Laval en France vers 1935, pratique souvent rappelée par NDA comme l’exemple de ce qu’il ne faut pas faire). Le résultat était une forte hausse du chômage.

    – Présidentielle de 1932 : Hitler 30% au 1er tour, 36% au 2e tour.
    – Juillet 1932 : 37% pour les Nazis.
    – Novembre 1932 : 33% pour les Nazis (cette baisse faisait écrire à Léon Blum qu’Hitler avait perdu toute chance d’accéder au pouvoir).
    – Janvier 1933 : Hitler devenait chancelier.

    (1) Je crois avoir compris ce qui avait « justifié » en 1973 les emprunts sur les marchés et non à la banque de France (loi Pompidou-Giscard). Probablement la lutte contre l’inflation (à la suite de la fin du système de Bretton-Woods liquidé par le président Nixon).
    En effet, si on empruntait beaucoup à la Banque de France, elle tirait plus de billets, d’où inflation.
    Le combat contre l’inflation est le seul dogme depuis cette époque. C’est le dogme de Maastricht.
    On se demande pourtant si, actuellement, une inflation maitrisée n’aiderait pas à sortir des difficultés.
    Quand on est malade, il faut prendre des médicaments, que ça plaise ou non. Mais il ne faut pas en abuser. L’infation serait un de ces médicaments à prendre modérément.

  5. beaucoup ont la mémoire courte,,,
    DSK ministre des finances de JOSPIN ?
    A combien se montait la DETTE
    un pantins comme TOUT les politiciens,,de TOUT bords,,
    dans le priver,la JUSTICE s »occuperais d »EUX

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