Pendant la campagne présidentielle de 2007, Internet m’a permis d’écouter une bonne quinzaine de discours de Nicolas Sarkozy, prouvant à la fois mon masochisme et ma nostalgie des vieux discours écrits par Henri Guaino pour Séguin en 1992 et pour Chirac en 1995. C’est pourquoi, en écoutant des extraits de celui prononcé par le Président de la République à La Chapelle en Vercors, je n’ai pas eu de peine à y reconnaître les différentes thématiques qu’il utilisait à l’hiver et au printemps 2007. Parmi celles-ci, notamment l’autorité et le travail, l’identité nationale figurait déjà en bonne place. Parce que je connais Nicolas Sarkozy depuis vingt ans, je n’étais déjà pas dupe à cette époque, ce qui m’avait conduit à ne pas lui accorder mon suffrage ni au premier tour, ni même au second. Mais alors que je ne souhaitais pas tomber dans le piège grossier du Président de la République, en me soumettant à son agenda[1. C’est la première fois depuis trois mois qu’il reprend la main sur l’agenda médiatique], l’intérêt néanmoins légitime des Français sur le thème de la Nation me pousse à le faire, ainsi que le pitoyable bilan du Président de la République dans ce domaine.
Je me souviens que, lors du débat référendaire de 1992 à propos du Traité de Maastricht, le Premier Ministre Feu Pierre Bérégovoy, poussé dans les cordes par la montée du NON, avait lâché à la télévision quelque chose du genre : » Il ne faut pas avoir peur ; nous garderons notre identité ; nous conserverons nos coutumes ». A ce moment précis, je l’avoue, je n’ai pas eu un a priori très favorable face à cette notion d’identité. Béré l’a servie à mon jeune esprit -j’avais vingt ans à l’époque- comme ce qu’il reste quand on a vidé le pays de toute sa souveraineté. En écoutant cette phrase maladroite, je m’imaginais en costume folkorique. Mes vingt ans me faisaient exagérer la situation. Là preuve, il nous restait quelques pans de souveraineté puisque nous en avons lâché encore à Amsterdam et à Lisbonne. Mais à quoi bon glorifier l’histoire d’une nation si on la prive de sa Liberté et de son avenir en tant qu’Etat souverain ? C’est la réduire à une nostalgie. En imposant le Traité de Lisbonne, Nicolas Sarkozy a, lui aussi, participé à ce démantèlement. Il avait d’ailleurs voté OUI à tous les traités antérieurs. Mais il y a ajouté une petite touche personnelle en passant par dessus bord, non pas seulement la souveraineté nationale, mais aussi la souveraineté populaire, en rayant d’un trait de plume le vote de ses concitoyens trois ans plus tôt. Le respect de la démocratie et surtout de la démocratie exprimée directement par le Peuple n’est pas étranger à notre identité nationale, ce que semblent avoir oublié tous les parlementaires qui ont participé à cette forfaiture le 4 février 2008.
Souveraine, la France ne souhaitait pas l’être seulement par goût de la Démocratie, même si cette raison se suffit largement à elle-même. Elle le désirait aussi par souci d’indépendance et par vœu d’originalité dans le concert des nations. De Philippe-Auguste à Charles de Gaulle en passant par François Ier, la volonté de ne point s’aligner sur les empires ou les blocs demeura le fil conducteur d’une diplomatie réussie. Lorsqu’à l’automne 2006, Nicolas Sarkozy, ministre de la République, fustigea l’arrogance de son pays à New-York, il manqua à la loyauté due à la France par un citoyen et, circonstance aggravante, par un membre du gouvernement. Il tourna le dos à l’Histoire de France à laquelle était fidèle la position française sur le dossier irakien et il nia ainsi l’identité nationale. C’est en toute logique qu’élu président, il entreprit le retour de notre pays dans le commandement intégré de l’OTAN et ajouta ainsi quelques pelletées de terre supplémentaires sur l’identité française.
L’originalité de la France tient aussi au concept de Laïcité. La loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat de 1905 ayant réussi à trouver cet équilibre tant recherché pendant des siècles émaillés par les guerres de religion, notre pays se félicitait légitimement de sa laïcité, laquelle avait fini par intégrer son identité. Et voilà qu’un Président de la République venait qualifier les cent dernières années de « négatives » en souhaitant l’avènement sous son mandat d’une laïcité « positive ». Certes, ceux qui avaient lu son livre « la République, les religions, l’espérance » le savaient déjà et ceux qui l’avaient vu s’opposer à la loi de 2003 sur les signes religieux à l’Ecole en avaient aussi une petite idée. Aussi bien lors de son discours de Latran, qu’en donnant raison à Barack Obama sur le voile islamique, ou en ne se prononçant pas, bien que se disant opposé à elle, pour une loi sur l’interdiction de la Burqa au mois de juillet dernier[2. Les services de police sortant opportunément, au mois d’aout, le nombre de trois cents voiles intégraux sur tout le territoire national, ce qui minimise de manières mensongère et scandaleuse le phénomène, au grand plaisir de Monsieur Besson qui s’était opposé à une Loi], il avait aussi démontré que sa « laïcité positive », c’était surtout beaucoup moins de laïcité. Le voir aujourd’hui fustiger la burqa dans le Vercors ne peut être autrement interprété que comme un opportunisme. Il faut bien que les sondages payés à prix d’or à Buisson servent à quelque chose. Mais là aussi, il y a les discours, et il y a les actes.
L’identité nationale, c’est aussi une Culture et une Langue. En ratifiant le protocole de Londres, lequel donne force juridique à des documents[3. Des brevets, en l’occurrence.] rédigés dans une autre langue que la nôtre, en estropiant avec une constante régularité la langue de Molière, en moquant le combat des souverainistes québecois, il a donné des coups très durs à la langue française, et à la position de celle-ci en France et dans le Monde. En déclarant que les candidats aux concours administratifs de catégorie A ne devaient pas rencontrer La Princesse de Clèves, en souhaitant que la culture générale déserte les concours de catégorie B et C, il méprise la Culture française. Il faut noter à ce sujet qu’on rejoint le sujet du communautarisme puisque cette dernière mesure a été salué par le C.R.A.N[4. Comité représentatif des associations noires]. Avec Sarkozy, on flatte les communautés, on loue le modèle anglo-saxon, on révère la discrimination positive qui aurait été inscrite dans la Constitution sans la vigilance de Simone Veil.
Il est pour le moins paradoxal de constater que si la fonction de Président de la République consiste bien à être, notamment, garante de l’identité nationale, l’homme Nicolas Sarkozy reste bien, en revanche, le moins bien placé pour en parler. Le voir, une fois de plus, enfourcher ce thème relève de l’imposture, du trafic de valeurs, du faux-monnayage. Qu’il me soit permis de reprendre un bon mot de Coluche[5. Qui évoquait à cette occasion les chômeurs se rendant dans les bureaux de vote.] et d’écrire qu’être attaché à l’identité nationale et soutenir Sarkozy me fait bigrement penser à un crocodile poussant la porte d’une maroquinerie.
quel bel article , tout est tellement vrai , il n’y a rien à rajouter, puis-je le reprendre sur le site DLR31 ?
Bien entendu, Olivier. La reprise est le salaire du blogueur !
Quelques points utiles :
1 – Vous évoquez le traité de Maastricht. Sur ce point, deux éléments méritaient attention : le fait que l’article 1 organisait la constitution d’une Europe des États et non pas des nations ; la création d’une Banque européenne indépendante, donc attentatoire à la souveraineté des États.
En marge de ce traité et pour obtenir le oui tant espéré, les politiques de droite et de gauche, en premier lieu, Jacques Delors, le président de la commission européenne de l’époque, ont « vendu » et se sont gargarisés de la notion de subsidiarité qui, selon eux maintenait une forme de souveraineté nationale. Sauf que peu se sont retournés vers le dictionnaire pour s’apercevoir que la volonté restait de ne confier aux États que ce qui a un caractère subsidiaire, c’est-à-dire le secondaire et non pas le principal !
2 – Quant à l’identité nationale, il reste assez surprenant qu’on voudrait en parler sans définir ou redéfinir ce qu’est une Nation. Et, dans les médias, on use et abuse du relativisme des identités. De fait un individu se définit par plusieurs identités selon le lieu social auquel il se réfère. Cependant, l’identité nationale ne peut que se référer d’abord à la notion de nation qui reste et demeure jusqu’à preuve du contraire : un territoire sur lequel vit un Peuple (lui-même constitué de populations diverses) souverain, uni par une langue et une culture communes, ayant une histoire commune et dessinant un avenir commun.
Sur la base d’une telle définition, il est évident qu’une nation, à son échelle et à cet échelon, ne peut être multiculturelle et que tout entrant qui veut en devenir membre se doit d’adopter les règles en usage dans sa nouvelle nation. La conséquence en est une assimilation et non pas une simple intégration pour lui-même et ses descendants.Dès lors, tout personne qui voudrait entrer dans cette nation et s’y maintenir en conservant sa culture, sa langue et ses coutumes d’origine, y compris vestimentaires, ne peut qu’en rester étrangère. Et la constitution de communautés étrangères dans une nation autre que la sienne a un nom : c’est une forme de colonisation.
En France, en outre, la laïcité est une forme protectrice de vie en société qui, reléguant le choix religieux à la sphère privée, assure par ce fait même l’égalité formelle des citoyens. Or, cette laïcité dans son fondement se heurte à certaines visions européistes.
3 – Quant à la fonction présidentielle garante de l’identité nationale, il me semble entendre encore Monsieur Mitterrand s’écrier me semble-t-il à Strasbourg : « mort aux nations ». Cela montre bien que l’Europe actuellement est construite sur la base d’un rejet des nations au seul prétexte des excès du nationalisme qui ont conduit aux guerres passées. Cela est oublier que l’on peut être « nationiste » par attachement viscéral et intellectuel à sa nation et opposé à toute forme de nationalisme exacerbé.
Mais l’intérêt national est surtout susceptible de s’opposer au principe de « concurrence libre et non faussée », alpha et oméga de la construction européenne…
tres bon article… Rien a redire à part que vous gagnez à etre lue, entendu et pourquoi pas écouté.
Il convient de préciser pour vos lecteurs ce qu’est le protocole de Londres.
Le protocole de Londres est un accord de renoncement à la traduction « Article premier Renonciation aux exigences en
matière de traduction (1) Tout Etat partie au présent accord ayant une langue officielle en commun
avec une des langues officielles de l’Office européen des brevets renonce aux exigences en matière de
traduction prévues à l’article 65,paragraphe 1 de la Convention sur le brevet européen. »
La ratification du protocole de Londres était inscrit au programme électoral du candidat à la présidence de la république.
Le principe du renoncement à la traduction a été voté par les parlementaires français.
En théorie le renoncement à la traduction concernait les brevets mais dans la pratique le principe du renoncement à la compréhension dans sa langue se propage dans tous les domaines de la vie sociale.
La CGC – Confédération Générale des Cadres – a publié sur l’ identité nationale un communiqué de presse
http://www.cfecgc.org/ewb_pages/a/actu_2196.php portant principalement sur la langue française au travail et dans les institutions européennes.
Le Rapport 2009 remis au Parlement http://www.dglf.culture.gouv.fr/rapport/2009/rapport_Parlement09.pdf à la page 32 nous apprend que le premier ministre, pour moderniser l’économie , a mis en place un groupe de travail pour sécuriser l’emploi des langues étrangères ( traduire anglais) dans les entreprises; tandis que les salariés se battent pour obtenir le droit de travailler en français en France et s ‘opposent à la substitution du français par la langue anglaise au travail.
Le renoncement au français et aux autres langues nationales dans l enseignement supérieur est une résultante du processus de Bologne ( David Groddle English Next http://www.britishcouncil.org/…/learning-research-english-next.pdf )
Protocole de Londres, processus de Bologne, Groupe de travail Interministériel pour la sécurisation de l’anglais dans les entreprises sont les étapes
de l’abandon et de renoncement à l’emploi du français dont un des germes est la directive européenne de 1978 sur l étiquetage : tout produit peut être normé dans une langue facilement compréhensible par le plus grand nombre de personnes .
Enfin la politique de renoncement à la langue est précisée par Bernard Kouchner dans son livre « Deux ou trois choses que je sais de nous »
paru chez Robert Laffont à la page 151 le français n est pas indispensable, il n’est pas adapté aux besoins actuels.
Le titre du chapitre ne permet aucun doute sur la pensée du ministre des affaires étrangères : l’ anglais, avenir de la francophonie.
Cordialement
Jean loup Cuisiniez
initiateur du Collectif intersyndical pour le droit de travailler en français en France
langues parlées et comprises niveau C 1 du CERCL : anglais , allemand, espagnol , portugais
Toute la question de ce débat est déjà de savoir de quoi on parle. Si pour les Français, être Français, c’est effectivement être attaché à son pays, sa langue, son histoire et sa culture (dont tous ses souvenirs d’enfance), tout le reste étant littérature, on se demande bien où veulent en venir les politiques quand on regarde de près les directives (et les questions) envoyées aux préfets pour organiser les débats. Plus de la moitié des questions porte sur l’intégration des étrangers en France d’une part et l’intégration de la France en Europe ou dans la mondialisation d’autre part. De plus, les deux notions « la République » et « la Nation » (confondues dans l’esprit du Français lambda -dont moi) semblent être deux entités différentes.
Le nationalisme dans toute son horreur. Alors qu’il faut s’unir en une Union Européenne fédérale, ce monsieur veut l’isolement à la cocorico! « L’exception française »!
Il n’y a pas d’identité nationale. C’est quoi, cette supposée Identité Nationale? Vouloir tous les citoyens vivant sur ce territoire « identiques »? C’est à dire être fanatique du football, aller à l’église, etc. Non merci.
Laissez les gens LIBRES. La liberté, c’est la diversité, pas l’identité. Je préfère regarder une émission culturelle ou scientifique (malheureusement programmées en général après 23 ou 24h), plutôt que les programmes en « heure de GRANDE écoute » en général faits pour abrutir, tels que ces « télé réalités » etc…
Je ne veux pas « d’identité nationale ». Je fais ce que je veux, pas ce qu’on m’impose. Identité Nationale = Culture commune?? Quelle culture? La chrétienté? Désolé, Dieu n’existe pas. Chanter La Marseillaise au stade? Non merci.
Je suis très différent de l’immense majorité des « français ». Et alors, je n’ai pas le droit? S’il y a une « identité et..; » je ne m’y reconnais pas. D’ailleurs, je ne suis pas français (même si mes papiers d’identité le disent), mais je me revendique avant tout Européen; je suis un citoyen de l’Union Européenne. Je veux même dire que je suis Terrien, citoyen de cette planète. Arrêtez de séparer les gens par des frontières, des monnaies différentes (autre sorte de frontière), etc…
@lifrid
Vous ne vous sentez pas français. Vous vous sentez davantage européen. Ce n’est pas avoir une identité, européenne en l’occurrence ?
Rassurez vous, vous avez tout à fait le droit d’être minoritaire et de l’exprimer. Cette liberté d’expression fait partie intégrante de notre identité nationale.
Être candidat à sa succession
Revoilà l’automne.
Un oiseau sur une branche.
Une feuille arrondie qui bat de l’aile.
Des fleurs, migrant vers une terre propre à manifester,
Comme un parfum,
LA SEULE PRÉSENCE
Trois fois rien, quand on y pense,
et quelques bons points.
Pas d’otages mal aiguillés, ni grippe à communiquer,
juste une envie communautaire
de se mettre au vert.
Calots! Calottes! je vous ai,
compris, on a compris, tous, à nos postes.
La liberté, enfin, d’être!
Le sujet rêvé, donc!
Absolument!
Abstraction faite des, un, deux, trois,
alignées sur une branche,
aux antipodes.
La vie, quoi!
Exactement.
Merci d’avoir abordé le problème de la langue, et plus précisément du Protocole de Londres, qui représente, dans les faits, l’abrogation de l’Ordonnance de Villers-Cotterêts de 1539 (excusez du peu !), et contre lequel je me suis battu pendant plus de 10 ans …
Précisons que les mesures prises pour défendre la langue française (comme la loi Toubon) n’ont rien de liberticide ; elles exigent simplement que, dans tous les actes publics, il y ait AU MOINS du français … Car dans tout acte de communication (à fortiori lorsqu’il s’agit de l’autorité publique), il y a un émetteur, mais aussi un récepteur : le citoyen de base. Un des principes généraux du Droit dit que « nul n’est censé ignorer la Loi » … mais il nous faut aujourd’hui énoncer son corollaire « Nul ne doit être censé devoir en prendre connaissance dans une langue étrangère » : il s’agit là de respecter le DROIT DE COMPRENDRE … Avec la politique d’anglicisation à outrance, de destruction de toutes les langues, hors celle des seigneurs, on voit fleurir, à Bruxelles et ailleurs, des offres d’emploi réservées aux candidate de langue MATERNELLE anglaise ! … Les autres étant réduits au statut de dhimmis … Les hôpitaux, les compagnies aériennes, ne se sentent plus obligés de respecter leurs clients francophones, qui ne sont plus défendus par leurs « élites » … Et derrière la langue, il y a le Droit … Invasion du « droit » anglo-saxon, coutumier et jurisprudentiel, réservé aux plus riches … Voilà où nous en sommes ! Entendre le gouvernement actuel parler
d’identité nationale, alors que la casse linguistique accompagne la casse sociale, revient à entendre le maréchal Pétain parler de défendre la Patrie … au retour de l’entrevue de Montoire …
Denis Griesmar, ancien Vice-Président de la Société Française des Traducteurs
Remarque hors-sujet : vous vous désolez (et moi avec) de la ratification du traité de Lisbonne. Mais franchement, pensez-vous qu’il sera appliqué en l’Etat ? Pensez-vous meme que le principe de majorité qualifiée va pouvoir faire fonctionner les institutions européennes ? Quand on verra un petit pays d’europe centrale etre forcé d’accepter les directives contraires à ses interets grace à l’alliance de quelques grands pays, vous croyez qu’ils vont accepter facilement ? De plus, le traité de lisbonne introduit pour la première fois la possibilité de quitter l’Union. Ce sera alors la seule solution pour les petits pays d’éviter les diktats des gros. Je pense que le système de décision à la majorité qualifiée ne s’appliquera jamais. Ce traité sera la dernière carte qui fera s’effondrer tout le système. J’ouvre les paris et on en reparle à l’avenir
Je pense que ce qui fera écrouler le système, c’est l’impossibilité pour certains pays de continuer avec l’euro. Les pays du sud, puis la France. Même Christian Saint-Etienne, hier eurolâtre, l’écrit aujourd’hui.
ce qui me fait peur,
c »est pas l »identité,,,
c »est le manque de libertè,,,,
tout les atteintes a la libertè vienne de ceux qui nous explique que la libertè,égalité,fraternité est essentiel
nous vivons de plus en plus dans une démocratie ,dictatorial
tu n »a même plus la libertè de parole,ect ect
alors l »identitè nationale,,,,,
Mardi 17 novembre 2009, les familles des victimes de l’attentat de Karachi mettent en ligne sur leur site un article dévastateur pour le clan Balladur-Sarkozy-Léotard.
Cet article est le résultat d’une enquête de deux journalistes de Mediapart, Fabrice Arfi et Fabrice Lhomme.
Cet article confirme la piste des deux corruptions :
1- Des commissions occultes partaient de France vers des personnalités pakistanaises.
2- Ensuite, des rétro-commissions occultes revenaient en France pour financer la campagne électorale d’Edouard Balladur fin 1994, début 1995. C’est un certain Ziad Takieddine qui renvoyait vers la France ces rétro-commissions.
http://www.verite-attentat-karachi.org/?p=262
C’est vrai que Sarko renie dans bien des domaines ses viriles promesses de campagne. Mais qui d’autre? A-t-on un choix?