Vendredi dernier, Aurélie Filippetti, ministre chargée de la culture et de la Communication[1. En temps normal, je mets une majuscule à culture et une minuscule à communication. Mais je m’adapte à mon temps.], installait un »Comité chargé de suivre l’évolution de la place des femmes dans le champ culturel et médiatique ». Dressant un « constat très amer et très peu satisfaisant : la situation des femmes [restant] extrêmement défavorable, qu’il s’agisse des femmes dirigeantes des établissements culturels, des femmes qui sont dans les programmations artistiques », elle a d’ailleurs trouvé en cette semaine le renfort de Sylvie Pierre-Brossolette, ancienne journaliste du Point, nouvellement nommée au CSA, qui se fait fort, elle aussi, de veiller à la parité dans les émissions d’information, et notamment chez les experts appelés à s’exprimer à la radio et à la télé[2. En revanche, pour combattre l’homogénéité idéologique des fameux experts, toujours rien. Ne rêvons pas.]. Mais notre ministre, elle, va plus loin. Reprenant la « boutade » d’un membre du comité, elle a expliqué qu’il faudrait calculer le nombre « de femmes assassinées chaque semaine à la télévision dans les scénarii » qui donne, selon elle « des représentations parfois inquiétantes ». Même Libération a moqué cette déclaration et a procédé un décompte dans son blog chargé des médias « Ecrans ». Pour notre part, nous pensons que Aurélie Filippetti ne devrait pas s’arrêter en si bon chemin. Tant qu’à décompter les femmes assassinées dans nos séries, et donc souhaiter in fine un rééquilibrage dans le meurtre scénarisé, pourquoi ne pas exiger la stricte parité du côté des assassins ? En effet, il n’échappe pas aux téléspectateurs que nous sommes qu’une surreprésentation du genre masculin du côté meurtrier comporte un effet stigmatisant indéniable. Mauvaises langues que nous sommes ! Et si Aurélie Filippetti voulait envoyer un signe à la société en souhaitant qu’on associe moins les femmes à la position de victimes ? Cette initiative irait alors à rebours du discours habituel, mais qui pourrait lui valoir quelques ennuis du côté du cabinet de Najat Vallaud-Belkacem. Affaire à suivre… Ou pas.
Oh, j’ai vu une faute d’orthographe: « Elle a d’ailleurs trouvée en cette semaine… ».
A part ça, quelle imagination nos politiciens déploient-ils pour trouver des sujets secondaires et éviter les problèmes sérieux !!
Avec un cerveau aussi fertile, Filipetti devrait se reconvertir dans les scenari pour, justement, diminuer le nombre de victimes femmes et augmenter le nombre d’assassins du sexe faible.
C’est quand même amusant ces querelles picrocholines, que n’auraient pas renié non plus Bouvard et Pécuchet, Aurélie ferait une très bonne pécuchette…
Aurélie Filipetti… l’énième OVNI d’un gouvernement totalement incompétent mais certainement une des pires en incapacité.
A part partir en vacances, à quoi peut bien servir cette fille complètement azimutée ?..
Combien les Français payent-ils pour ne rien faire et dire autant de stupidités ?
Il faudrait lui demander :
Aurélie, quand allez-vous quitter le gouvernement ?
Pour la parité, il faudrait plus de mâles dans le 13 heures de France Noeud ! Parce qu’Elise Lucet c’est quelque chose !