Début d’un roman écrit il y a… quelques années. Jamais envoyé. Son titre provisoire est Déshérence. Il porte sur les comptes juifs soigneusement gardés par les banques depuis la dernière guerre. De l’argent qui ne travaille que pour les banques…


Jeudi 16 juillet 1942, six heures du matin — heure allemande.

« J’ai embrassé l’aube d’été », se récite Rachel en ouvrant les volets. « Dieu, qu’il fait beau ! »
Elle a eu seize ans six mois auparavant, et elle a obtenu de ses parents, à cette occasion, de quitter le solennel appartement du second pour emménager dans la chambre de bonne du sixième. Elle en a fait sa caverne, son refuge, son monde. Et ce matin, elle ne peut que se féliciter de son choix. Le soleil vient de passer par-dessus les toits de Paris, et frappe la jeune fille d’un rayon déjà chaud, caressant et complice.
Rachel se débarbouille vite fait, brosse ses longs cheveux blond vénitien, et s’habille à la hâte. Elle enfile la robe à fleurs qu’elle portait l’avant-veille, pour le 14 juillet – même si on ne fête guère la prise de la Bastille dans ce Paris à l’heure allemande, ses parents et quelques amis ont tenu à s’habiller, en privé, à la hauteur de l’événement. De surcroît, les Juifs n’ont pas le droit de sortir après huit heures du soir, et les rares soirées qu’organisent encore ses parents rassemblent les mêmes voisins proches, qui regagnent leurs domiciles en rasant les murs. Le couvre-feu ne facilite pas la vie mondaine…
Sont venus aussi deux vieux clients de son père, qui habitent à deux pas, rue Vieille-du-Temple. Un peu éberlués de se retrouver, le temps d’une soirée, dans un Paris israélite dont ils préfèrent ignorer l’existence, même s’ils le côtoient journellement.
Rachel sourit toute seule en pensant aux toasts célébrant la victoire sur l’obscurantisme et le despotisme : sous la prise de la Bastille – ils habitent à deux pas de la place où se dresse aujourd’hui la colonne qui célèbre l’événement – ses parents ne fêtaient-ils pas une autre libération, tant espérée ?
– Lulu ! appelle-t-elle.
Le king charles saute du lit et s’ébroue, secouant ses longues oreilles molles. Il sort de ses songes comme s’il sortait de l’eau. Mais tout bien réfléchi, il a plutôt envie de se balader, et il salue sa maîtresse d’un jappement léger. C’est un chien bien élevé qui ne se permettrait pas de réveiller tout l’immeuble à une heure si matinale. Même si une rumeur semble monter de la rue, sans doute les premiers ouvriers partant vers les premiers métros…
Et pour respecter le sommeil de cette tranquille maison bourgeoise, Rachel dévale l’escalier de service, un peu raide à monter, mais si facile à descendre.

Elle rejoint la rue Pavée, traverse Saint-Antoine, et part vers les quais. Le petit chien marque vaillamment son territoire, en levant la cuisse aussi haut qu’il le peut. Il s’enhardit à renifler la roue d’un autobus, garé là de façon bien incongrue, pense Rachel. D’autant qu’il y en a une bonne vingtaine, échelonnés jusqu’au métro Saint-Paul. Les chauffeurs sont au volant, immobiles, et il n’y a pas de receveurs. C’est bien étrange. Quatre hommes attendent dans une traction-avant noire — eux non plus ne bougent pas plus que des statues. Sur leurs visages de cire on voit clairement écrit le mot Police. Lulu, impavide, inonde consciencieusement la roue avant gauche du véhicule. Rachel étouffe un fou-rire nerveux.
– Lulu ! crie-t-elle.
Elle gagne la Seine. Sur le quai des Célestins, nonchalamment appuyés au mur, trois jeunes miliciens du parti de Doriot fument tranquillement une cigarette, dont la lourde fumée bleue peine à monter dans le ciel. Ils seraient plutôt mignons, si on parvenait à faire abstraction de la chemise bleue d’uniforme et du brassard marqué au sigle du PPF, avec tout ce qu’il évoque de démence précoce.
– Mate la petite youpine ! s’exclame l’un d’eux. Eh, poupée blonde, tu viens danser avec nous ?
Rachel hausse les épaules — pas trop fort quand même, pour ne pas provoquer leur colère ou leur entêtement. Petite youpine ? Il fait si beau qu’elle n’a pas mis le manteau léger sur lequel la bonne a cousu l’étoile réglementaire. Ses cheveux blond-roux, peut-être, ou ses taches de rousseur ? « Un teint de porcelaine », lui dit sa mère dont les images sont toujours si sagement conventionnelles. Qu’aurait dit Rimbaud ?
C’est monsieur Rochambaud, leur professeur de Lettres de Seconde, qui leur a parlé de Rimbaud. C’était drôle : il baissait la voix comme s’il échangeait avec ses élèves un secret douloureux — ou douteux. Rimbaud est un peu trop maudit pour 1942, semble-t-il. N’empêche que l’homme aux semelles de vent, comme l’appelle Rochambaud, était coiffé comme un zazou — il leur a montré un dessin où il est assis à côté de Verlaine, — qui n’est guère mieux en cour : c’est son père qui a expliqué à Rachel pourquoi…

Rachel et Lulu traversent la première partie du pont de Sully. Ils entrent dans le petit square à gauche et descendent sur la berge de l’île Saint-Louis. Lulu court comme un fou sur les pavés inégaux. Rachel manque se tordre le pied dans un trou inattendu. Et le pavé suivant branle dangereusement.
Une péniche vide remonte le fleuve à toute allure, et Rachel se recule contre le mur pour éviter les vagues qui viennent mourir à ses pieds.
L’aube vire à l’aurore, le soleil inonde les quais. Rachel pense au poème étudié en allemand — son père, ex-Ukrainien d’origine allemande, a tenu à lui faire étudier ce qui, pour lui, est resté « la langue de Goethe » — « et de Heine », ajoute-t-il malicieusement. Des vers d’Eduard Möricke, écrits il y a trois-quarts de siècle :

« O flaumenleichte Zeit der dunkeln Frühe!
Welch neue Welt bewegest du in mir?
Was ist’s, daß ich auf einmal nun in dir
Von sanfter Wollust meines Daseins glühe? »

Quelle est la suite, déjà ? « Einem Kristall gleicht meine Seele nun… » Et puis ?
Elle bute sur un pavé inégal, et, curieusement, le choc fait remonter le poème. « Einem Kristall gleicht meine Seele nun, / Dennoch kein falscher Strahl des Lichts getroffen … » (1) C’est cela ! Elle en jubilerait presque…

Ils flânent ainsi pendant un bon quart d’heure, et prennent encore le temps de musarder en remontant le boulevard Henri IV.
Là aussi, il y a des autobus garés.

« C’est tout de même curieux », pense Rachel. Elle remue la tête pour se débarrasser de son étonnement, et ses cheveux viennent lui manger le visage, s’accrochant à son petit nez mutin, à ses cils, à ses joues encore pleines — elle sort à peine de l’enfance, elle n’a des formes que depuis un an à peine. Au coin de Saint-Antoine, devant la Banque de France, d’autres miliciens sont là, immobiles, et la suivent des yeux avec gourmandise. C’est pour le coup qu’elle regrette de ne pas avoir mis de manteau. Cette robe la déshabille un peu trop bien…
Rue du Roi de Sicile, enfin.

Elle remonte directement au second. Elle ne craint pas de réveiller ses parents : son père se lève toujours tôt, comme quand il allait travailler à l’hôpital… Désormais, il reçoit les malades chez lui. En catimini, pour ainsi dire. Mais il a gardé l’essentiel de sa clientèle, y compris nombre de non-Juifs. « Votre père, a lancé à Rachel, l’avant-veille, cet ancien malade devenu un ami de la famille, il a le chic… » C’était un peu mystérieux, mais très éloquent. Et Rachel n’est pas mécontente que son père « ait le chic »… Cela va bien avec son élégance vestimentaire, son air de ne pas y toucher, cet humour à fleur de paupières, qui caresse plus qu’il n’égratigne…
Elle gratte à la porte, et c’est bien lui qui lui ouvre. Il est déjà habillé, comme s’il devait sortir. « Ta mère dort encore », lui souffle-t-il. « Tu n’as pas déjeuné ? Viens, j’ai fait du chocolat… »
Un luxe, en cette deuxième année d’Occupation. Mais Nathan Zylberstein a tant d’anciens malades, de ces diabétiques à qui il a sauvé la vie en leur appliquant, l’un des premiers en France, le traitement à l’insuline découvert dans les années vingt, — et qui lui vouent une reconnaissance éternelle…
Lulu réclame, lui aussi. Rachel mouille du pain avec du lait, et le petit chien, qui n’a pas un an, se jette sur sa gamelle avec une avidité qui fait plaisir à voir.
C’est au moment où Olga Zylberstein se lève à son tour, enveloppée frileusement dans l’un de ces peignoirs profonds où elle s’emmitoufle si volontiers, que des coups violents sont frappés à la porte.
Nathan se fige. Il regarde sa femme — l’un de ces regards qui en disent plus long que tous les discours. Puis il se lève, et va ouvrir à deux hommes vêtus de longs imperméables beiges, incongrus en ce jour d’été.
– Préparez rapidement quelques affaires, a jeté l’un d’eux. Nous vous emmenons…
– Mais… où …, a commencé Nathan.
– Aucune importance. Ah, pensez à couper le gaz, vous pourriez ne pas revenir tout de suite…
C’est comme s’il avait dit quelque chose de drôle, parce que le second policier éclate de rire.
Un rire sans gaieté réelle, pense Rachel.
– Rachel, lui dit sa mère, mets ton manteau. Non, l’autre, le marron.
– Mais Maman ! Il fait déjà chaud ! Je ne vais pas mettre un manteau d’hiver !
– Fais ce que je te dis », insiste Olga Zylberstein. Puis elle se tourne vers son mari : « Les Cosaques sont de retour… »
Sans répondre, Nathan serre longuement son épouse contre lui. Et ce geste d’amour, si inattendu entre ses parents, qui restent ordinairement soucieux de ne pas exhiber leurs sentiments, épouvante Rachel bien plus que l’attitude mi-narquoise mi-gênée des policiers.

Une rumeur étrange monte de la rue, du quartier tout entier. Des policiers frappent à toutes les portes. Et c’est cela d’abord que Rachel entend, ces coups qui résonnent partout, dans la cage d’escalier, dans la rue, réverbérés par els façades proches, comme au théâtre. Puis petit à petit, d’autres bruits arrivent jusqu’à elle. Des femmes hurlent, des enfants pleurent. Il y a de brusques éclats de voix, dont on ne perçoit pas le sens. Des ordres ou des protestations se mélangent…
– Ah, le chien, non ! s’exclame l’un des deux policiers en voyant Rachel prendre Lulu dans ses bras. Laissez-le à la concierge.
– Je ne laisse pas Lulu, décrète Rachel. À personne.
Le policier éclate de rire.
– Voyez-vous ça, mademoiselle n’abandonne pas son chien…
Il fronce les sourcils.
– Je peux aussi lui écraser la tête dans une porte, tout de suite, menace-t-il. Allez, vous le récupèrerez quand vous reviendrez.
Ça aussi, ça doit être drôle, parce que le second type s’esclaffe.
– Alors, c’est compris ? Chez la concierge. Tout de suite. Pendant que vos parents font leur valise.
– Elle est pas juive, la concierge ? interroge le second flic.
– M’étonnerait ! C’est elle qui a dressé la liste des habitants de l’immeuble. C’est comme la bonne ! rajoute-t-il en désignant la vieille Françoise qui se tient bien sage dans son coin. Tu sais comme ces youpins adorent se faire servir par des bons catholiques…
Rachel regarde la bonne, dont les yeux fuient les siens. Elle hausse les épaules, et descend au rez-de-chaussée.
En bas, elle frappe au carreau de la concierge, cette bonne madame Germain…
– Bonjour, madame… Nous sommes apparemment obligés de partir… Je peux vous laisser Lulu ?
– Oui, oui, lance la gardienne sans grand enthousiasme. Mais si je dois garder tous les animaux de l’immeuble…
Elle prend néanmoins Lulu dans ses bras potelés, pendant que les Zylberstein, chargés de deux grosses valises, passent la lourde porte d’entrée, ouverte en grand.
De tout son passé, Rachel n’a gardé que l’édition des Illuminations et d’Une saison en enfer, un vieux livre daté de 1892, à couverture bleue-verte, préfacé par Verlaine. Léon Vanier, libraire-éditeur. Un cadeau de son professeur de Français, en fin d’année. Glissé dans la poche de son lourd manteau d’hiver, plus lourd encore du poids du livre.
Elle l’a lu et relu durant les trois semaines passées à Drancy, gare de triage du dernier voyage. Jusqu’à le savoir par cœur.

Ils furent poussés avec les autres dans un autobus. Les enfants s’écrasaient contre les vitres, ravis : il faisait beau, ils avaient le sentiment de partir en excursion. Ils riaient.
Rachel se rongeait les sangs pour Lulu. Elle regarda ses parents. Ils avaient l’air inquiet, mais quand leur regard croisa celui de la jeune fille, ils sourirent, comme si tout cela était une plaisanterie. Du coup, Rachel s’inquiéta davantage.
Elle gardait en tête la phrase de Rimbaud — « j’ai embrassé l’aube d’été » — comme une ritournelle qui ne veut pas vous quitter. Elle avait beau essayer de penser à autre chose, la phrase du poète revenait, insistante, moqueuse.
Les enfants, dans l’autobus, gazouillaient gaiement. Ils partaient en colonie de vacances.
Première étape, le Vélodrome d’Hiver. Le Vél’ d’hiv’, disent les enthousiastes de la « petite reine ». Mais en ces temps d’Occupation, l’épreuve fétiche des Six jours est suspendue sine die.
Puis ce serait Drancy.
Puis la Pologne, où ils auraient tous l’occasion d’apprendre l’allemand — trois mots au moins, inscrits en fer forgé au-dessus du portail d’entrée : Arbeit macht frei. Le travail rend libre.
Mais tous n’auraient pas l’occasion de travailler.

Lulu se sent oppressé dans les bras robustes de la concierge, qui le serre contre elle. Trop fort, apparemment. Le petit chien couine, se débat, elle le serre un peu plus fort, et alors, par réflexe, il mord — oh, à peine — la main qui le comprime.
– Saleté de clébard ! s’exclame la grosse dame.
Elle le jette à terre, et Lulu, épouvanté, s’engouffre dans la porte cochère qui est restée grande ouverte.
Il hésite, sidéré. Tout était si calme, tout à l’heure ! Et maintenant, de chaque immeuble coulent des dizaines, des centaines de personnes, qui forment un gros ruisseau dans la rue du Roi-de-Sicile, canalisé par des policiers en civil et en uniforme, et ces ruisseaux forment une vraie rivière, dans la rue Vieille-du-Temple, et un fleuve, sur Rivoli.
On pousse les gens, sans vraie violence, dans les bus qui attendent, et qui partent, dès qu’ils sont remplis, vers la Bastille.

Lulu, le nez au vent, cherche la trace de Rachel. Il gambade avec le noir troupeau vers Rivoli, court après un autobus, puis un autre, s’essouffle vite, et, un peu désorienté, redescend résolument vers la Seine — peut-être sa maîtresse y est-elle retournée.

(1) Le poème d’Eduard Möricke a été écrit en 1867. Les vers cités ici disent : « Ô heure de l’aube encore obscure, légère comme un duvet / Quel monde nouveau éveilles-tu en moi ? / Que se passe-t-il, pour qu’en toi / La douce allégresse de ma vie me consume ? / Soudain, mon âme est un cristal / Que nulle fausse lumière n’a effleuré… »

158 commentaires

  1. JPB va encore se faire des amis… En effet, dans toute l’extrême-gauche et dans une large fraction de la gauche actuelle, NE PAS ETRE ANTISEMITE suffit à vous faire qualifier de fasciste.

    • https://youtu.be/b64U9YC3dyI?feature=shared
      cyrano58 : « Dans toute l’extrême-gauche et dans une large fraction de la gauche actuelle, NE PAS ETRE ANTISEMITE suffit à vous faire qualifier de fasciste. »
      Provocation gratuite, puérile et sans objet.
      Prenons un exemple au hasard : votre serviteur.
      Je me revendique de gauche, et je me revendique résolument, farouchement non-antisémite.
      Eh bien personne ne m’a encore traité de fasciste.

      En revanche, j’ai mot pour mot la même position que des millions de citoyens israéliens qui s’opposent à la politique impérialiste et belliciste du Premier Ministre actuel de ce pays.
      Il faudra se lever de bonne heure pour me prouver que ces citoyens israéliens sont antisémites.
      Bon courage à ceux qui s’y essaieraient.

  2. Et à part ça, texte de Brighelli, truffé – consciemment ou pas – de correspondances/palimpsestes cinématographiques (entre autres).
    La présence « souterraine » de Rimbaud/Verlaine est-elle une façon – également souterraine – de signifier que la persécution des Juifs et la persécution des LGBT méritent la même dénonciation ?
    Brighelli, apôtre de la convergence des luttes ?

  3. En exclu pour BdA, la mère de toutes les réformes pour Ratiches de Canasson : l’alphabétisation des punaises de lit. Sa réussite permettra une approche spiralée des autres réformes à suivre…

  4. Au bientôt (petit) Suisse Burno *, un de ses successeurs (A. A.) reconnaissant :
    « Grâce à ton travail, à ta détermination, le chômage est au plus bas depuis 40 ans» »

    Et Burno de répondre (aux deux) :
    « Servez le mieux possible la France. »

    J’en ai la larme à l’oeil.

    * Burno qui a offert à A.A. une « makila basque » : un « bâton de marche » pour « passer les cols « … 😉

  5. Elle bute sur un pave inegal…comme Marcel dans la cour de l’hotel de Guermantes (mais le choc restitue une essence chez Marcel)

  6. Il y a des médecins qui ne supporte pas le sang ou la douleur. J’en ai connu un qui à peine diplômé s’est fait embauché comme journaleux dans une feuille professionnelle de carabins. De là il a été contacté pour rejoindre le staff de conseillers d’une ministre (pas la pire). Taillable et corvéable à merci pour pondre les textes mais super salaire et replacement à la sortie. Pour lui, une place de chef adjoint d’une ARS puis très vite, chef…

    Imagine-t-on un prof, ne supportant pas le contact avec les élèves, bombardé dans la hiérarchie du Moloch ?

  7. Et joyeux anniversaire à JPB qui, pour des raisons purement littéraires, aurait souhaité demeurer à 69 pour toujours!

  8. Anniv’ et autres réjouissances spéciales –
    Attention ! J’ai appris qu’avait été nommé un sinistre délégué, un certain D(a)ragon, chargé de « la sécurité du quotidien » ;.

    Du « quotidien » (!) ; alors pour vos super bamboches, n’oubliez surtout pas de louer les services d’un garde du corps – voire plus si affinités.

    • Et les élèves aussi — ah, les « cousins »…

      https://www.lefigaro.fr/actualite-france/je-suis-encore-sous-le-choc-un-adolescent-de-17-ans-lynche-parce-qu-il-aime-les-garcons-20240923

      Une agression d’une grande violence. Paul, un jeune homme de 17 ans, a été victime d’une agression homophobe ce samedi 21 septembre à Mazamet (Tarn), au sud de Castres. Violemment passé à tabac par une dizaine d’individus sur la voie publique, il a même été menacé à l’hôpital quelques heures plus tard alors qu’il souffrait d’un traumatisme crânien, de douleurs au dos, à la mâchoire et de nombreux hématomes, selon nos confrères de La Dépêche .

      «Je suis encore choqué», soufflait Paul dimanche au quotidien local, au lendemain de son agression. Rien ne présageait un tel déferlement de violence quand ce jeune homme, originaire d’un petit village du sud du Tarn, passait l’après-midi à Mazamet en compagnie d’une de ses amies, Emma*. Aux alentours de 16h30, alors que les deux adolescents se dirigeaient vers la gare de la commune, ils rencontrent une vague connaissance de la jeune femme.

      À la question de savoir si Paul et Emma forment un couple, le jeune homme répond clairement par la négative car il «aime les garçons». Leur interlocutrice, choquée par cette réponse, rameute alors «ses cousins», selon le jeune homme. Quelques instants plus tard, les deux amis voient arriver une dizaine d’individus de tout genre, âgés de 13 à 20 ans, qui se ruent sur Paul. Emma tente de s’interposer en vain, et elle reçoit aussi des coups.

      L’agression, qui a duré plus d’une minute selon les deux victimes, s’arrête lorsqu’un «homme d’une trentaine d’années» s’interpose pour mettre en fuite les agresseurs. Après avoir été pris en charge par une patrouille de police, Paul parvient à identifier trois jeunes filles au commissariat, qui sont placées en garde à vue avec un adolescent de 15 ans très défavorablement connu de la police et de la justice pour des faits de violences, selon La Dépêche.

      Alertée, la maman de Paul se rend au commissariat et retrouve son fils le visage enflé. Elle l’emmène avec Emma à l’hôpital de Castres, où ils attendent cinq heures avant d’être pris en charge. Mais la journée terrifiante se poursuit : une femme, visiblement liée à la famille de certains agresseurs, se glisse dans l’établissement pour échanger avec Emma, avant de prendre son téléphone pour «organiser un comité d’accueil» à l’extérieur de l’hôpital. Mis au courant de la préparation de ce nouvel acte malveillant, le personnel hospitalier a mis en sécurité les deux adolescents et prévenu les forces de l’ordre. Une plainte a été déposée dimanche et l’enquête se poursuit. Quatre individus, tous mineurs, ont été placés en garde à vue. La maman de Paul espère que les «agresseurs seront sévèrement punis» et «ne veut pas que la peur soit dans notre camp», ni «se laisser intimider» par ces actes.

      Les premières réactions ont fleuri sur les réseaux sociaux pour s’indigner de cet acte ou apporter leur soutien au jeune homme. Le secrétaire d’État à la Citoyenneté et à la Lutte contre les discriminations Othman Nasrou «exprime tout (s)on soutien et condamne l’agression homophobe honteuse dont il a été la cible», ajoutant sur compte X que «les services de l’État sont pleinement mobilisés pour identifier tous ses agresseurs».

  9. « une dizaine d’individus de tout genre…» voire « d’individus suspects » comme dirait Dudu quand qu’y travaillait à la mondaine…

  10. « il souffrait d’un traumatisme crânien, de douleurs au dos, à la mâchoire et de nombreux hématomes…»

    C’est pas une petite agression de pédés ça comme on disait au 36 !

  11. « les adolescents de 15 ans très défavorablement connus de la police et de la justice pour des faits de violences » faut pas les mépriser.
    Faut même les valoriser ; les encourager ; s’il vous chient sur la gueule, leur dire : merci de ne pas avoir chié sur la gueule de mes enfants. C’est quand même pas compliqué !

  12. Le Grand Veneur Retaiïaut va intervenir pour esspliquer aux gueux ce qu’on peut chasser sur la voie publique et c’konpeupa.

  13. J’ai une question au sujet des pagers et des talkies-walkies, les experts en droit de la conso pourront m’éclairer :
    – Dans un cas de figure comme celui-ci, le Hezbollah doit-il exiger le remboursement des appareils défectueux au titre de la garantie OU BIEN en raison d’un évident vice caché ?
    – Si oui, doit-il adresser sa requête au commerçant qui les a fournis, libre à ce dernier d’exercer par la suite d’exercer son pouvoir de subrogation après de son fournisseur, ou tout au contraire le Hezbollah est-il tenu de prendre voix directement avec le fabriquant ?

    Je pressens un procès au civil long et complexe. Je le suivrai avec passion, j’adore lire des arrêts de justice.

    Il est tout de même surprenant que la presse n’évoque jamais le sujet (encore que dès qu’il s’agit du Proche Orient, les journalistes nous cachent beaucoup) .

    • Comme souvent, personne ne lit les avertissements, en bas de page, écrits en Times New Roman taille 4…

      Si personne ne songe à détourner mes lance grille-pain, c’est à cause des lourdes sanctions financières prévues en cas de mésusage…

    • Si vous regardez du côté extrême-droite, vous verrez que l’homophobie ne lui est pas étrangère (désolé, je n’ai pas pu résister à cette très mauvaise vanne):

      https://www.humanite.fr/societe/agressions/quatre-militants-dextreme-droite-condamnes-pour-une-agression-homophobe

      Et des agressions de cette nature, il y en a hélas des palanquées. Alors svp, pas d’accusations hâtives au doigt mouillé : s’il est vrai que TOUTES les religions ont une dent contre les homosexuels, l’extrême-droite n’est pas en reste…Souvenez-vous de notre inénarrable Christine Boutin…

      • Peuvent, à nos frais, se faire transformer en filles, et comme ça no problemo.

        Et puis, avec D(a)ragon à « la sécurité du quotidien », et un Ottoman N.  » à la citoyenneté et à la lutte contre les discriminations », ça va changer,
        sans compter les cours d’empathie à l’école « pour construire un monde plus compréhensif et inclusif ».

        Z’en êtes à faire les fonds de poubelles, Josip ?
        Qui se souvient d’une Boutin ?
        Ou même d’un Zemmour, en train d’en prendre le chemin : celui de l’oubli…

    • JG, vous m’évoquez Philippe de Villiers: comme j’aime l’entendre (car c’est un homme de grand culture), j’aime aussi vous lire (car vous êtes aussi un homme de grande culture). En revanche, dès que Villiers aborde les bondieuseries cathos, il m’assomme et je le trouve consternant d’avilir son intelligence en cautionnant de si grotesques superstitions.
      Il en va de même avec vous: dès que vous psalmodiez le catéchisme wokiste/gauchiste (l’homophobie et l’antisémitisme musulmans sont juste des « sentiments », le responsable du racisme et du réchauffement climatique c’est l’extrême-droite), vous tombez dans le déni du réel et la science-fiction. Le conte de fées woke ne tient pas compte des faits et ce que vous appelez « faits divers » signifie le plus souvent méfaits de la diversité.

      • cyrano58, si votre argumentaire se résume à la grossière caricature que je viens de lire sous votre plume, je ne me donne pas la peine d’y répondre.
        PS : un contributeur occasionnel m’a comparé à un oustachi (!!!!)…et voilà que vous me mettez en parallèle avec Philippe de Villiers ! Quand on en arrive à pareille confusion des esprits, où tout est dans tout et réciproquement, toute communication devient impossible. J’en prends acte.

        • JG, illustration par l’exemple: vous lisez « de Villiers » et voilà que vous tombez dans la paranoïa typique des idéologues.
          Je vous faisais au contraire un compliment sur votre culture et évoquais le plaisir que j’avais à vous lire. Je me doute que vous ne partagez pas les idées politique du vicomte, mais je mettais en parallèle le fait que les préjugés idéologiques (bref, le dogme, qu’il soit catho ou gaucho) peuvent rendre un homme brillant totalement aveugle.
          Villiers croit que Jésus va sauver la France et vous, vous croyez que les populations islamiques sont animées de bonnes intentions compatibles avec l’esprit des Lumières.

          • « vous croyez que les populations islamiques sont animées de bonnes intentions compatibles avec l’esprit des Lumières:

            Caricature grossière.
            Je n’ai jamais dit une chose pareille.
            Je considère que l’aliénation volontaire à une religion quelle qu’elle soit est incompatible avec l’esprit des Lumières. Et ça, je l’ai dit des dizaines de fois et continuerai à le dire sur mon lit de mort.
            En revanche j’ajoute ceci : les musulmans, catholiques, juifs, adorateurs du « Grand Juju du fond des mers » ou adventistes du 7eme jour m’indiffèrent totalement dès lors qu’ils respectent les lois de notre République. Et je les combats quand ça n’est pas le cas.
            L’extrême-droite raciste et xénophobe aussi s’oppose à l’esprit des Lumières. Et à ce titre je m’oppose à elle, je la redoute, pour mon pays et pour moi.

        • JG, ce ne sont plus des skinheads dégénérés et abrutis à la bière qui agressent les femmes, les juifs et les homos aujourd’hui, ou alors de manière tout à fait marginale. Ce sont des racailles de cité sous l’emprise d’une idéologie politico-religieuse antisémite, machiste, homophobe et antilaïque.
          Crânes rasés, barbes drues, même cons bas.
          L’extrême-droite qui menace est islamique. Le reste, c’est du vent pour gauchistes passéistes qui s’auto-décernent un brevet de Résistance sans risque.

  14. https://youtu.be/4qKyGh0YBRo?si=dxaYXZ9pqh_fyAYb
    Il y avait Gaza, il y a maintenant, chaque jour un peu plus, le sud Liban, en attendant la suite.
    Les pays occidentaux ne bougent pas une oreille devant cette situation. Israël a les mains libres.
    Pourquoi, alors, ne pas dire les choses franchement ? Pourquoi ne pas dire « Nous validons l’idée que l’etat d’Israël peut faire absolument ce qu’il veut dans la région, en toute impunité. Nous n’avons aucune objection aux actions qui tuent des civils. Nous n’avons aucune objection aux opérations militaires israéliennes qui sont mises en œuvre hors des frontières israéliennes. »
    C’est bien ainsi que les pays occidentaux réfléchissent, mais il ne faut surtout pas le dire.
    Quand se produira un nouveau 7 octobre – car cela se produira, inévitablement, tout le monde le sait bien – les pays occidentaux qui soutiennent inconditionnellement Israël pousseront des cris d’horreur et hurleront au pogrom….Et personne n’aura le courage de balayer devant sa porte.

  15. « Quand se produira un nouveau 7 octobre – car cela se produira »

    Si on réussit à enfin faire vitrifier Gaza, tous les 7 octobre seront radieux (légèrement radioactifs aussi mais on ne sera moins emmerdés par des blédards teigneux).

  16. Free Palestine…
    Un ambassadeur de l’Etat de Palestine, en habit à queue de pie, remet ses lettres de créance al rey de Espana (manque la tilde) il y a 3 jours.

    https://www.youtube.com/shorts/9t5TOU6M8JI

    Evidemment il a été désigné par l’Autorité palestinienne. Si l’Etat de Palestine prenait ce visage, il susciterait moins d’inquiétudes. Mais qu’en pensent le Hamas et ses nombreux soutiens ?

    Free Lebanon …

    Que pensent des événements les Libanais ? Il est probable que beaucoup d’entre eux verraient d’un bon oeil l’élimination du Hezbollah (et par la même occasion des Palestiniens qui squattent le Liban ?) – mais peuvent à peine le dire…

    Tribune juive, 22 septembre 2024
    « Beaucoup de Libanais ont perçu le discours du Président Macron comme un soutien à ceux qui terrorisent leur pays. Par Alexandre Rifai
    C’est bien beau de faire un discours d’amitié, mais en réalité, beaucoup de Libanais l’ont perçu comme un soutien à ceux qui terrorisent le Liban, à ceux qui l’ont détruit depuis des années, à ceux qui ont assassiné son Premier ministre, à ceux qui ont fait exploser le port de Beyrouth avec un stock d’armes destiné à la mort et à la destruction.(…)
    Qu’il [Macron] écoute ce que dit cette animatrice de télévision libanaise, Dima Sadek, l’une parmi tant d’autres qui dénoncent la dangerosité du Hezbollah, au lieu de pleurer la mort de « victimes » qui n’ont rien de civil : “Il ne reste plus rien de ce pays à part le Hezbollah et ses armes ; ils nous prennent en otage. Nous sommes comme les passagers d’un avion détourné le 11 septembre, en route vers une mort certaine”.

    Vous doutez de renseignements pris dans Tribune juive ?

    Voici Le Monde, source plus fiable (?) : « Au Liban, le malaise croissant de la communauté chrétienne, qui s’oppose au Hezbollah, 3 septembre 2024 (avant l’intensification des bombardements israéliens).
    L’auteur de l’article (non lu en intégralité car je ne suis pas abonné) interroge des chrétiens :
    « Le Hezbollah décide contre notre volonté car il a les armes et il est le plus fort. Tous les chrétiens du Liban sont contre la guerre et contre le Hezbollah, comme une moitié des musulmans d’ailleurs », estime, plus tranchante encore, Denise Marheb, une employée d’imprimerie de 60 ans. »

    Si une bonne partie des Libanais et une bonne partie des Palestiniens seraient d’accord pour se débarrasser du Hezbollah et du Hamas, le prix à payer pour cela semble trop important. Prendre des bombes parce que les gens qui vous oppriment habitent à côté, ce n’est pas un choix envisageable …
    Mais ce n’est pas l’affaire d’Israël…

  17. … « ça va changer » (suite) –
    Parce que l’homme qui est grand a déclaré que la cause nationale, en 2025, serait la « santé mentale » –
    y’a du boulot !… 😂

    • Différents types de « scolasticides » se pratiquent sur la planète ;
      entre le hard et le soft, la différence n’est guère sensible au niveau de la « fabrique du crétin »…

  18. @cyrano58, qui écrit ceci :
    « L’extrême-droite qui menace est islamique. Le reste, c’est du vent pour gauchistes passéistes qui s’auto-décernent un brevet de Résistance sans risque. »

    Deux points de désaccord importants ici :
    1. La menace n’est pas islamique. Elle est islamiste. Risquer de se voir imposer un cadre idéologico-politico-religieux totalitaire et liberticide est un danger contre lequel il ne faut jamais cesser de lutter. En revanche, voir des gens vivre paisiblement les préceptes de leur religion sans emmerder personne, c’est certes voir un comportement très con, c’est voir une aliénation absurde, une servitude volontaire, mais la menace est nulle.
    2. « Le reste c’est du vent », dites-vous. Grosse erreur. Vous pensez que l’extrême-droite n’est plus une menace ? Vous pensez que les régimes mis en place par un Milosevic naguère, par un Orban ou un Loukachenko aujourd’hui, n’ont rien de liberticide ? Rien d’inquiétant ? RAS ? Et s’il venait à l’idée de quelques-uns, chez nous, de s’en inspirer, de les imiter, vous n’y verriez aucun inconvénient ? Aucun danger ? Je répète : grosse erreur d’appréciation. Il y a en France actuellement des mouvances identitaires qui rêveraient de voir s’installer en France un régime de ce type. Actuellement minoritaires, mais demain ? On dirait que vous n’avez rien appris de l’Histoire.
    Eh bien malgré ces différences majeures entre vous et moi, j’ai la conviction que si un jour le péril exigeait de nous un engagement total, vous et moi serions du même côté. Il y a d’autres intervenants de ce forum pour lesquels je suis plus dubitatif…et je sais qu’ils sont représentatifs d’une certaine France, hélas. Non, cyrano58, le danger n’est pas totalement écarté, loin s’en faut !

    • 1 L’islamisme est issu de l’islam, il en est la substantifique moëlle.
      2 Les régimes d’extrême-droite d’Europe de l’Est (vous avez oublié le régime ukrainien, d’extrême-droite et corrompu) ne sont certainement pas des modèles, mais ce n’est ni Orban, ni Loukachenko qui ont tué Samuel Paty et Dominique Bernard. Les identitaires qui mitraillent, écrasent et égorgent sont des identitaires et suprémacistes islamiques.

      Quand l’héritière inculte et son sbire le gominé illettré auront assassiné des profs, il sera bien temps de faire comme Philippe Noiret dans « le vieux fusil ». En attendant, ecr. L’inf.

      dieu est facho!

    • Cyrano,
      Le serbo-croate a peur des hordes des skinheads, va falloir lui tenir la mimine. C’est curieux j’avais une image plus virile de ces éruptives peuplades , d’Ante Pavelic le libérateur des catholiques à Ratko Mladic le pourfendeur de l’islam.
      Voilà maintenant que le frêle Zemmour leur fait peur, ça sent le sapin ou la queue de race.
      Et pourtant ça rêve d’engagement total! Pourquoi pas de sacrifice ultime pendant qu’on y est?

      • Alors, lointain lecteur, toujours aussi mussolinien ? Votre admiration pour le Duce pourrait vous conduire à finir comme lui, pendu par les pieds. Au moins, pour la première fois de votre existence et juste avant de clamser, votre cerveau serait convenablement irrigué et votre QI dépasserait enfin votre température anale…
        Ne vous inquiétez pas pour les Croates. Ils ont de la ressource, ont oublié d’être cons – tout le monde ne peut pas en dire autant – , et il en faut beaucoup pour leur faire peur.

      • Lointain, une bonne partie de la gauche hait Zemmour non pas pour ce qu’il dit, mais pour ce qu’il est. Il donne aux antisémites d’extrême-gauche la possibilité d’exercer leur racisme favori en totale impunité.

    • Le Figaro :  » DÉCRYPTAGE – Aux yeux de policiers et d’élus d’opposition, le bois de Boulogne manque d’effectifs de police et de caméras de vidéosurveillance. Et ce, alors que la prostitution présente sur place «n’attire pas que des enfants de chœur».
      Le même article dit que le corps de la jeune fille a été retrouvé près de l’avenue … Chantemesse.
      Le coupable présumé, lui, est Marocain. Voir plus loin.

  19. Cyrano,

    Toutes ces pleureuses de gôôôche, ou d’extrême-gôôôôche, qui passent leur temps à crier à la bête immonde, qui ont des angoisses métaphysique lorsque le RN dépasse 20% dans leur commune, qui expliquent que Zemmour va brûler des livres ou que Génération identitaire s’est pris de passion pour la chimie des insecticides c’est quand même une grosse rigolade.

    A part quelques cas sporadiques, dont beaucoup relevaient plus du droit commun que de l’action politique l’extrême-droite n’a pas fait parler d’elle depuis la fin de l’OAS. Quelques tags par-ci, par-là, quelques têtes de suidés judicieusement placées, quelques ratonnades sur fond de collage d’affiche…Ah j’oubliais l’icône Pierre Goldmann, tout ça c’est pas bien préoccupant et ne fait pas de la mouvance génération identitaire une succursale des SA.

      • @JG 9h16
        De quand date le dernier attentat significatif de l’extrême-droite et combien de victimes a-t-il fait?

      • JG @9h16

        De quand date, en France, le dernier attentat significatif de l’extrême-droite et combien de victime a-t-il fait?

      • « Projet WaffenKraft
        Au cours du procès des quatre néonazis accusés d’avoir préparé des attaques en France, un commissaire du renseignement intérieur a brossé mercredi un « état de la menace d’ultradroite », rappelant que depuis 2017, dix attentats avaient été déjoués. »

        On compte au moins une victime : le Lointain Lecteur, pris en flagrant délit de « Je parle sans savoir ».

        • Parfois la justice est moins sévère ( mais je reconnais que des peines aussi dures que pour le cas cité par Josip ont été prononcées pour des tentatives venant d’islamistes):
          La Croix, juillet 2024:
           » Le tribunal correctionnel de Paris a condamné jeudi 4 juillet un jeune homme de 20 ans à cinq ans d’emprisonnement pour avoir préparé, avec un complice, des attaques contre des bars d’ultradroite entre 2022 et 2023.
          Le procureur avait requis contre Hamza K., poursuivi pour association de malfaiteurs terroriste, une peine de sept ans de prison assortis d’une mesure de sûreté des deux tiers.
          « Cinq ans, c’est déjà très lourd pour un jeune de 20 ans, sans casier », a estimé son conseil, Me Roxane Best. Avec un jeune homme mineur lors des faits, Hamza K. était poursuivi pour avoir élaboré un projet d’attentat en recherchant des cibles, en identifiant des itinéraires et en tentant de se procurer des armes.
          Parmi les multiples cibles envisagées par les deux hommes, selon l’accusation, les bars fréquentés par des groupes d’ultradroite identitaire, La Traboule, un établissement lyonnais affilié au groupuscule Les Remparts, récemment dissous, et La Citadelle à Lille.

          La volonté de passer à l’acte a été « exprimée de manière réitérée et s’est matérialisée par des prises de contacts » avec des djihadistes en Syrie et un potentiel fournisseur d’armes, a estimé le ministère public.

          La défense s’est au contraire efforcée de dépeindre le manque de « sérieux » d’« un projet complètement fou et complètement irréaliste », monté de toutes pièces par « deux jeunes qui sont dans la surenchère et qui se prennent au jeu ».

          Le mineur, tenu pour être le meneur, sera jugé séparément la semaine prochaine par le tribunal pour enfants. Il comparaîtra libre, assigné à résidence.

          La Croix (avec AFP) « 

    • Il y a trop de médiocres et de crétins au RN pour que ce parti constitue un véritable danger. Le seul type solide, le souverainiste Florian Philippot, a été viré par MLP parce que la patronne ne pouvait tolérer d’avoir un adjoint plus intelligent qu’elle.

        • Philippot, à qui il faut reconnaître d’avoir tenu bon, chaque samedi, à Paris, pendant des mois, contre le « pass sanitaire » & co…
          et qui de conférences en conférences, à travers les « territoires », réunit pas mal de monde – récemment Arras, avec intervention, entre autres, de Rougeyron et Aberkane.

  20. Le meurtier du bois de Boulogne arrêté à Genève.
    Entré en France en 2019, Marocain. il était sous le coup d’une OQTF.
    Europe 1:
    « Il est par ailleurs connu de la justice en raison d’une condamnation à 7 ans de prison par la cour d’assises des mineurs pour avoir violé une jeune femme à Taverny dans le Val-d’Oise après l’avoir suivi dans un bois. Bénéficiant de remises de peine automatiques, il a pu sortir de prison de façon anticipée en juin dernier.
    À sa sortie, il est envoyé dans un centre de rétention administrative. Il sera libéré avant le terme des 90 jours, libéré par le juge des libertés et de la détention. Il fait l’objet d’une inscription au fichier des délinquants sexuels, le FIJAIS, avec une assignation à résidence et une obligation de pointer. Ce qui a conduit la gendarmerie à l’inscrire au fichier des personnes recherchées (FPR) la veille du meurtre de la jeune Philippine.  »

    On va sans doute en reparler largement ….

  21. Plus clair que l’article d’Europe 1 ( pas difficile) Libération:
     » Contacté par Libération, le parquet de Paris a précisé que cet homme de 22 ans, né au Maroc, était «en situation irrégulière sur le territoire français». «Il a été condamné en octobre 2021, pour des faits de viol commis en 2019 – alors qu’il était mineur – et libéré, en fin de peine, au mois de juin 2024.» Le suspect était également ciblé par une obligation de quitter le territoire français (OQTF).
    (…)Selon une source proche du dossier citée par l’AFP, après avoir purgé ses cinq ans de prison, le suspect était sorti de détention le 20 juin et avait été placé en centre de rétention administrative (CRA) à Metz.
    Le 3 septembre, un juge des libertés et de la détention avait validé sa sortie du centre de rétention. Une mesure assortie d’une assignation à résidence et d’une obligation de pointer au commissariat. Le 4 septembre, le Maroc avait fait «parvenir l’autorisation d’expulsion» aux autorités françaises, selon cette source.
    La veille de la mort de Philippine, le 19 septembre, le suspect avait été inscrit au fichier des personnes recherchées, parce qu’il ne respectait pas son obligation de pointer, toujours selon cette source. »

  22. https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/marocain-sous-oqtf-suspect%C3%A9-du-meurtre-de-philippine-sandrine-rousseau-redoute-que-l-extr%C3%AAme-droite-tente-d-en-profiter/ar-AA1ra7Ms?ocid=msedgntp&pc=U531&cvid=d00343d70b57401ead07f683eccd6b02&ei=7

    Le danger ce n’est pas qu’un violeur récidiviste se balade librement, le danger c’est l’extrême-droite. Bardella n’est sans doute pas le couteau le plus aiguisé, mais il n’a encore violé et asassiné personne!

    • « Bardella n’est sans doute pas le couteau le plus aiguisé, mais il n’a encore violé et asassiné personne! »

      Jusqu’à preuve du contraire.

  23. La politique ultra-sécuritaire, répressive et quasi-fasciste qui consiste à condamner les criminels multirécidivistes à des entretiens avec des psychologues, à un suivi par des éducateurs et à une réinsertion sous la tutelle d’une assistante sociale, avant de leur accorder une libération anticipée, a montré ses limites.
    Les assassins, psychopathes et autres pédophiles sont injustement stigmatisés dans notre société raciste. Il n’est donc que temps, dans un souci éducatif et humanitaire, de dépénaliser l’assassinat.

  24. « Début d’un roman écrit il y a… quelques années. Jamais envoyé. Son titre provisoire… »

    Carrière littéraire inégale mais passionnante; lacunaire mais consciente de ses lacunes; entretenue par des romans-fouillis qui entretiennent la confusion. Phrase très honnête donc.
    Mon conseil: Jipé devrait prendre ses velléités d’écriture répétées comme autant d’encouragements à ne plus jamais écrire.
    Un autre ?

    • Mon cher, vos critiques en 2021 sur Soleil noir m’avaient découragé.
      MA foi, le roman, sans presse pour cause de dissolution et remaniement, marche assez pour que Pocket prenne une option pour la version Poche, et que mon éditeur me commande la suite.
      Seriez-vous, tout compte fait, un mauvais critique littéraire ?

  25. « Les Philippines relèvent de Dents de Cheval(*) »

    J’la pige pas ! Au premier abord cette remarque m’apparait stupide mais ça doit être la brume du soir qui tombe. Des pines de cheval qui se relèvent ? Un vrai casse-tête.
    Si je puis me permettre, Dudu, les mentules, ça se relève, ça retombe, ça se relève, etc …. et rien ne change.
    Mais tu dois être au courant, non ?

    (*) Putain mais c’est qui Dents de Cheval ?

  26. Quittons-nous sur ce souhait : que survienne la Justice et que les Bons pseudos soient distingués des Mauvais !

    À bientôt ….

  27. En France, juge des enfants est un métier qui ne connaît pas la crise: certains des agresseurs homophones de Mazamet lui ont été « présentés » et le présumé meurtrier du bois de Boulogne avait aussi été présenté, je suppose, à un juge des enfants et fut jugé par une cour spéciale pour les mineurs puisqu’ âgé de 17 ans lors de son premier crime , à peine entré en France ( selon certains avec un visa donc en situation régulière – bien que mineur?), il fut après son entrée en France, pris en charge par l’aide sociale à l’enfance, étant un de ces mineurs non accompagnés qui rendent nos rues plus agréables.
    Je ne pense pas me tromper en disant que la demande de juge des enfants va continuer à augmenter dans les prochaines années.

    • Rétablir les bagnes pour enfants.
      Rétablir les colonies pénitentiaires pour mineurs.
      Rétablir les maisons de correction.
      Je ne vois que ça.

      • La question est : qui pour « encadrer » * ?

        Les militaires ne peuvent pas les encadrer ! ils n’en veulent pas et les voient comme des sacs de merdes…

        Evidemment si on va voir du côté des sergents Hartmann…

  28. https://youtu.be/qzLSsxSmUGk?si=L12ge_ftbbX0b2ab
    La bataille pour le pluralisme de l’information (à défaut de son inaccessible impartialité) est la mère de toutes les batailles.
    L’enquête vidéo ci-dessus est accablante. Et dire que quand l’Arcom a sévi – après plusieurs mises en garde royalement ignorées ! – il y a eu des gens (Praud…) pour hurler à la censure…
    Les médias du service public sont souvent soupçonnés de rouler à gauche. Mais sur leurs plateaux radio ou télé où des débats ont lieu, il y a systématiquement équilibre des opinions formulées par les intervenants. Alors que sur CNews et Europe 1…
    La droitisation du pays est devenue telle que l’égalité du temps de parole est perçue comme un avantage donné à la Gauche. Nous en sommes là.

  29. « Nous en sommes là » :- oui, et même qu’on s’ennuie…
    Les pseudo histoires gauche-droite n’intéressent plus, et depuis lurette.
    I have a dream : le retour, entre autres, d’IAL…

  30. cyrano58:  » …..pouvoir de nouveau, librement et en toute impunité, pourchasser et lyncher des homos, des femmes et des juifs. »
    Ah la la…pouvoir de nouveau faire ça et tout le reste..Le rêve éveillé de tout membre actif du GUD.

    • Contrepet légendaire totalement adapté à la situation susdite.
      A propos de flatteur (plus ou moins) pétulant, aucun commentaire sur le coup de téléphone d’excuse de Barnier à Le Pen ?
      Alors je m’y colle : c’est une prise d’otage en bonne et dûe forme qu’a réalisée le RN sur le gouvernement de notre République. Barnier s’est couché devant Marine. Les connotations sexuelles de cette dernière phrase sont assez évidentes pour que je ne m’y apesantisse pas. Je me contenterai donc de constater que le renflement brun de Barnier tend de plus en plus à un élargissement de majorité. Et Marine de surenchérir : « In gode we trust ».

      Notre Président de la République est donc devenu, avec sa dissolution-caprice d’enfant gâté immature, le grand ordonnateur de la plus gigantesque partouze politico-parlementaire de la Cinquième République. A ce titre, son nom restera dans l’Histoire.

      • Je refuse de penser à l’accouplement (même politique) Barnier/le Pen car je crains d’en devenir stérile et impuissant.

        • L’accouplement est pourtant bel et bien en train de se produire là, sous vos yeux. Voyez l’air pénétré de Barnier…

          • « air pénétré » et échanges tél (suite) –

            Bretzel* à l’Enseignement sup’ :
            « … j’ai pensé tout de suite à sa famille, ses proches « .
             » En début de semaine, j’ai contacté le président de Dauphine (El-Mouhoub Mouhoud ndlr **), afin de lui assurer de mon total soutien.  »

            * il fut Recteur ici ; c’est tout dire…
            **lefigaro…

  31. Cela pourrait s’appeler recomposition.
    En Italie on considère assez souvent que Meloni et Fratelli d’Italia font partie du centrodestra.
    Le tour de la France est peut-être venu?
    Les plus furieux seraient les gens d’extrême- gauche qui ont besoin de l ‘épouvantail de la bête immonde etc, pour exister ( bien qu’eux mêmes en remplissent assez bien le rôle).
    Or comment parler de bête immonde, comment se présenter comme un résistant, à propos du centre- droit? Ça manque d’allure.
    Bientôt on verra des manifs sur la place de la République : rendez – nous le FN de papa…

  32. N’en déplaise à Josip, Barniais fait comme le Pontifiant :
    appeler « ceux qui sont investis de l’autorité à s’engager dans la culture du dialogue et du compromis afin de construire la sécurité et la paix pour tous. »
    😇s’est même prononcé contre « les conséquences néfastes du durcissement des positions et de la poursuite égoïste (…) des intérêts personnels. »
    (Vatican News, 26 sept.)

    • Suite de la tournée spéc’ UE du Pontifiant :
      Bruxelles, où peu de chance qu’il y rencontre Stéph’ Séjourné, nouvellement en charge de la « porspérité et de la startégie industrielle », que’que chose comme ça.

  33. ECHO
    26 septembre 2024 At 14h42
    (…) En Italie on considère assez souvent que Meloni et Fratelli d’Italia font partie du centrodestra.(…)

    Le fait de mettre en cause et en danger – de façon non frontale, oblique, insidieuse – le droit à l’IVG ne peut pas être considéré comme une posture de centre-droite.
    Le moment venu, il faudra reconnaître à Macron le mérite d’avoir tenu bon sur ce point.
    Ceux qui s’intéressent aux très prochaines élections américaines n’auront pas manqué de noter que Kamala Harris en a fait un thème de campagne central. Ça n’est pas sans raison.

  34. L’Italie est l’Italie et les USA sont ce qu’ils sont. Je n’ai pas de sympathie pour la remise en cause du droit à l’IVG – au moins en Italie est- elle oblique et non frontale.

    Mais d’autres points du programme de Meloni – en l’occurrence de ses alliés – me paraissent plus intéressants comme l’autonomie différenciée dont quasiment personne n’a parlé en France.

      • Et ben ! Dire qu’il y a des salopards d’ingénieurs qui ont fait des maths et de la physique pour mettre au point des saletés pareilles… (parmi des milliers d’autres) et avec… mode d’emp’oi !!

        … dont les utilisateurs font, sur le terrain, ce qu’ils veulent… selon leur état d’excitation !! surtout avec des saletés qui s’appellent « cougars » !!

        Heureusement qu’il reste de gentils (?) cambrousards qui se contentent de lance grille pains !

        • Les salopards et « leur parabole de sureté » sont les premieres « p’tites bites » dont il serait urgent de se débarrasser !!

          •  » enquête sur la formation alarmante au lance-grenade Cougar « (26 sept, 17h06) vaut la peine d’être regardée-écoutée.
            Négliger… un « mode d’emp’oi », tout comme … la formation adéquat – comme bien souvent – peut aller jusqu’à la très grave, euh, bavure.

            Un peu comme « livrer des F16 » à l’Ukr. quand le temps de formation d’un pilote est d’environ 9 mois (dixit wiki), qu’il faut des pistes – décollage-atterrissages – ad hoc,
            etc, etc…

        • Pour le gj et le crs de base (monté avec un cerveau modèle 0-2c), la visée directe en ligne droite est LA stratégie pour atteindre une cible distante…

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