Le Bernin (1598-1680), L’Enlèvement de Proserpine, 1621-1622

Je suis fasciné par cette sculpture du Bernin, installée à la Galerie Borghese. Le mouvement, la composition, et cette capacité à sculpter le marbre pour y représenter la main qui se saisit de la chair… C’est inouï.
Le second Michel-Ange, disent les Italiens. Non, il suffit au Bernin d’être lui-même — rappelez-vous sa Sainte Thérèse — pour être tout en haut d’une catégorie qu’il représente à lui seul.



Que raconte cet épisode célèbre de la mythologie antique ?
« Voici que la vaste terre s’ouvrit dans les plaines de Nysios, et le Roi insatiable, illustre fils de Cronos, s’en élança, porté par ses chevaux immortels. Et il l’enleva de force et la porta pleurante sur son char d’or. » (Homère, Hymnes homériques no 12, à Déméter)
C’est ainsi que Perséphone (ou Proserpine, si vous préférez parler latin) est enlevée par Hadès / Pluton. Aux Enfers, elle n’acceptera de grignoter que six grains de grenade — en fonction desquels elle passe désormais six mois sous terre, pendant lesquels sa mère porte son deuil et nous impose l’automne et l’hiver, et six mois sur terre, où éclatent de joie le printemps et l’été.
Que ce soit pour peupler un ciel jusqu’alors assez vide, pour inventer un continent (ainsi l’Enlèvement d’Europe, qu’il soit vu par Rembrandt

ou par Boucher

ou simplement pour assouvir une passion soudaine, les mythes grecs (et latins) abondent en rapts, viols et autres violences exercées sur des femmes. L’expression de visage de ces demoiselles est fort variable, de la détestation évidente à la complicité assumée — un point de vue masculin, j’imagine.
À noter que les dieux grecs étant volontiers ambigus, ils enlèvent aussi de beaux adolescents — Ganymède, par exemple… Dans la version Rubens, il n’a pas l’air mécontent d’être pris dans les serres de Jupiter.


Que nous disent ces légendes ? Que les sociétés humaines ont forcément commencé ainsi, en allant se servir, afin de mélanger les gènes, dans la tribu d’en face. Rappelez-vous Pourquoi j’ai mangé mon père.
C’est là que la difficulté d’analyse commence, surtout si vous êtes une féministe 2.0. Si vous plaquez sur des mœurs antiques des visions contemporaines, vous passez un peu à côté du sujet.
Les Grecs (ceux des Hymnes homériques, qui remontent à la fin du VIIIe siècle, quand la Grèce a réémergé des Ages sombres qui avaient commencé après les bouleversements méditerranéens du XIIe siècle) avaient encore un souvenir assez vif — un souvenir historique, et pas seulement mythique — de ces commencements tourmentés. Après tout, la prise de Troie narre-t-elle autre chose que le viol collectif d’une cité tout entière ? Les Romains se targuaient d’avoir fondé Rome en allant chercher chez les Sabins les femmes qui leur manquaient

Giambologna (1529-1608), L’Enlèvement des Sabines, Loggia dei Lanzi, Flortence, 1574-1582

Tite-Live écrit dans le souvenir de ces récits plus ou moins glorieux, et affirme que les Romains modernes sont les enfants de ce viol de masse (il est significatif que tous ces rapts se terminent par des enfantements, qui ont pour fonction d’effacer la violence primitive).

Mais nous ? Vingt-huit siècles plus tard, le souvenir s’est changé en légende, et la légende en effroi rétrospectif.

Il faut pour chaque civilisation évaluer le moment exact où leur récit collectif a émergé de séquences violentes. Les Vikings et autres barbares sont venus se servir dans l’Italie du Ve ou dans la Gaule du IXe siècle. Ce n’est pas bien vieux, ça l’est déjà moins que les mythes gréco-romains. Les Arabes se sont livrés à des razzias sur les côtes méditerranéennes jusqu’au début du XIXe, quand la marine américaine est venue expliquer à Alger son point de vue sur la guerre de course, en 1804-1805 et encore en 1815 : un épisode complètement passé sous silence par les décoloniaux modernes, qui font débuter l’horreur coloniale avec l’arrivée des Français en 1830 — en oubliant au passage qu’ils étaient ottomans, à l’époque. Pour les Sarrazins et autres Maures de toutes origines, le viol et le rapt sont des attitudes modernes. Le hiatus vient du choc d’attitudes fondées par l’histoire et d’une réprobation ancrée dans les mythes.

(parenthèse : les Brighelli ont fait souche en Corse lorsque mon arrière-grand-père, immigré toscan venu s’user les bras à débroussailler le maquis, a trouvé expédient d’enlever la fille d’un notable, de façon à forcer, ses parents à accepter leurs noces commencées sous les châtaigniers. Nous n’étions jamais qu’en 1880. Si je prenais mon histoire familiale pour une base civilisationnelle, j’aurais avec le rapt des accointances proches…)

Il faut considérer les gens en fonction de leur histoire mythique personnelle. Le hiatus juridique vient du fait que certains arrivent avec des pratiques de temps historiques qui sont pour nous des pratiques mythiques, récusées depuis des millénaires. Les troubadours, en inventant l’amour courtois dans le haut Moyen-Age, ont rejeté dans les limbes de l’histoire nationale tous les récits de barons pillards. Cela fait un millénaire que nous savons que le viol d’Ygraine par Uther Pendragon — d’où vint le futur roi Arthur — est un mythe habilement mis en place par Geoffroy de Monmouth (Xie siècle), et renvoyant, si l’on cherche à établir une chronologie, à des récits antérieurs aux dark ages (les revoilà !) britanniques.

Mais à vouloir faire entrer des faits plusieurs fois millénaires dans le cadre étriqué des moralités contemporaines, on passe tout à fait à côté de leur, signification. Si l’on enseignait encore l’histoire (y compris l’histoire des mythes), les jeunes gens d’aujourd’hui pourraient relativiser les belles histoires d’autrefois, et apprendre ce que sont les règles d’aujourd’hui — au lieu de stigmatiser des dieux et des rois aujourd’hui disparus, et des artistes de génie qui les ont représentés.

Jean-Paul Brighelli

127 commentaires

  1. Les Grecs (ceux des Hymnes homériques… avaient encore un souvenir assez vif — un souvenir historique, et pas seulement mythique — de ces commencements tourmentés.

    « ces commencements tourmentés »: y compris l’enlèvement de Perséphone (par exemple) ?

  2. « …cette capacité à sculpter le marbre pour y représenter la main qui se saisit de la chair… C’est inouï. »

    La chair…la chair… La deuxième image, qui représente un détail, nous montre un détail:les doigts s’enfoncent un tout petit peu de la cuisse,et ne sont pas très éloignés de la fesse…qui elle-même…

    Existe-t-il une branche de la sculpture qui soit pornographique ? Ce serait intéressant (intéressant pour Lormier en tout cas) ?

    Quel sculpteur pourrait bnous représenter une homardisation,par exemple ?

    Ou alors,un maître verrier ?

  3.  » À noter que les dieux grecs étant volontiers ambigus, ils enlèvent aussi de beaux adolescents — Ganymède, par exemple… Dans la version Rubens, il n’a pas l’air mécontent d’être pris dans les serres de Jupiter. »
    Rubens paraît avoir fait la synthèse dans son tableau, de l’enlèvement de Ganymede ( désolé pour l’accent grave) par Zeus sous la forme d’un aigle, et de son rôle sur l’Olympe, après son enlèvement, comme échanson des dieux – il sert des déesses fort sympathiques et dans le fond, on voit esquissé un banquet des dieux…

  4. ahaha ! du « rapt » !
    Après « Brennus », le « pirate normand »…

    Superbissime sculpteur que le Bernin – instants magiques que d’admirer ses œuvres – églises et, bien sûr, fontaines.

    Déclinaisons d’un siècle, y compris en peinture : de la noirceur, froideur chez Rembrandt, aux anges et dames en partie dénudées chez Boucher – chez Rubens, on note un étroit drapé cachant ce qui devait l’être ;

    puis retour à cette tout aussi fascinante sculpture de Giambolonia – remarquable construction qui s’envole vers des sommets.

    Il ne s’agit pas de glorifier le « rapt » ; il s’agirait plutôt –
    et on en revient toujours à la même histoire… –
    d’étudier (!) de bien plus près les « faits » et les œuvres dans leur « signification » ;
    autrement dit, comme l’écrit JPB :
    « Si l’on enseignait encore l’histoire (y compris l’histoire des mythes), les jeunes gens d’aujourd’hui pourraient relativiser les belles histoires d’autrefois, et apprendre ce que sont les règles d’aujourd’hui —
    au lieu de stigmatiser des dieux et des rois aujourd’hui disparus, et des artistes de génie qui les ont représentés. »

  5. Nous n’étions jamais qu’en 1880. Si je prenais mon histoire familiale pour une base civilisationnelle, j’aurais avec le rapt des accointances proches…

    « Si je prenais »
    Pourquoi ne pas le faire ?

  6.  » Vingt-huit siècles plus tard, le souvenir s’est changé en légende, et la légende en effroi rétrospectif »

    Foutredieu !

  7. L’expression de visage de ces demoiselles est fort variable, de la détestation évidente à la complicité assumée — un point de vue masculin, j’imagine.
    ——————————————————————————————————-
    Hum…le « j’imagine » est là pour souligner qu’il n’en croit rien.

    Ovidie est copine avec Il Maestro;je ne sais ce qu’il en est de Brigitte Lahaie…Elle va bien plus loin qu’il Maestro.

    Brigitte Lahaie indigne Caroline De Haas en déclarant qu’on peut « jouir lors d’un viol »

    https://www.bfmtv.com/societe/brigitte-lahaie-indigne-caroline-de-haas-en-declarant-qu-on-peut-jouir-lors-d-un-viol_VN-201801100131.html

  8. « …Si l’on enseignait encore l’histoire (y compris l’histoire des mythes)… »

    C’est fini, aujourd’hui les mythes sont abolis et c’est triste.
    Oui…

    (Nécessaire consolidation de l’acquis (ou du voeu )
    Oui…)

  9. « Il faut pour chaque civilisation évaluer le moment exact où leur récit collectif a émergé de séquences violentes. »

    Homo chaoticus

  10. https://www.courrierinternational.com/article/gaza-les-methodes-de-guerre-d-israel-sont-caracteristiques-d-un-genocide-estime-un-nouveau-rapport-onusien_224552

    Ce très récent rapport de l’ONU ne parle pas de rapt. Il parle seulement de génocide.
    Oui oui, génocide.
    D’ailleurs, désormais, un certain nombre d’historiens israéliens (oui oui, israéliens…cf. Omer Bartov) n’hesitent plus à employer le mot pour désigner ce que fait leur pays.
    Et en Europe, en France, sur ce forum, on regarde ailleurs. Tellement plus confortable.

    • Mais ils n’en ont pas dit autant sur les actions du Hamas.
      Dites-moi qui est dans ces commissions onusiennes…

      • Mais bien sûr.
        Parmi les pays qui composent l’ONU, certains sont honorables (USA, Israël) et les autres sont par essence illégitimes.
        La ficelle est un peu grosse.

      • Que des historiens israéliens qualifient de génocide les opérations militaires d’Israël à Gaza ne semble pas émouvoir Jean-Paul Brighelli outre mesure.
        Il estime probablement que ces historiens israéliens sont antisémites.
        Antisémite : le mot à la mode, tellement commode quand on veut éviter de se poser les questions qui fâcheraient, quand on veut éviter de voir la réalité nue et crue.

        • Même pas un petit contrepet ?
          On aura certainement noté que j’invoque:
          – Omer Barov
          – Gisèle Halimi
          – Henri Maler
          -,Rony Brauman
          – Pierre Vidal-Naquet
          – Daniel Bensaïd …

          …et aucunement cette dame Albanese dont j’ignore tout.
          On m’accordera que les signataires que je cite peuvent incarner une certaine autorité morale et une probité certaine.

  11. Allons, on se calme DY : çà représente si peu… 20 ans…
    par rapport à ces mythes qui remontent à des temps si lointains, oubliés,
    mais de toute éternité.
    J’ai reconnu ici Igraine, jouée par la fille de J. Boorman – « Excalibur », 1981…

  12. Points sur les « i »:

    Il y a mythe et mythe;le mythe d’Hadès enlevant Perséphone, ce n’est pas pareil que le « mythe » de la guerre de Troie. M^me si la guerre de Troie ne s’est pas passée comme dans l’iliade,il y a bien eu une cité en Asie Mineure attaquée et vaincue par les Grecs, alors qu’Hadès…

  13. Les disputes historiques (et mythiques) ça peut aller assez loin. On se bat beaucoup autour du mot génocide (marque déposée ?).

    En octobre 1984, huit carmélites polonaises vinrent s’installer dans l’ancien théâtre (Theatergebäude) d’Auschwitz qui avait servi pendant la guerre à stocker le gaz Zyklon B (ou, selon d’autres sources, les biens extorqués aux déportés). Cette installation s’était effectuée avec l’accord non seulement de l’Église polonaise, mais aussi avec celui des autorités communistes. Elle fut révélée au grand jour en mai 1985 lors de la visite de Jean-Paul II au Benelux. En effet, l’association Aide à l’Église en détresse publia un tract intitulé « Votre don au pape » dans lequel elle invitait à faire un don pour aider à la restauration du couvent. La controverse fut lancée en octobre 1985, lorsque le journal belge Le Soir donna un écho de la collecte. L’article publié estimait que 15 millions de francs belges avaient été récoltés (Bailly, 1985). Aussitôt, le monde juif s’indigna. Ce carmel était insupportable pour la communauté juive mondiale. Pour elle, Auschwitz était devenu le symbole de la Shoah, le symbole de l’extermination de six millions de Juifs simplement parce qu’ils étaient juifs. L’installation de carmélites en ce lieu – leurs intentions pouvant être aussi bonnes et intègres comme c’était le cas à l’origine (elles voulaient faire repentance pour tous les crimes commis à Auschwitz) – était considérée par les Juifs comme une volonté de christianiser la Shoah, de donner un sens chrétien au non-sens et à la mort (Suchecky, 1989). La polémique fut lancée. Pour tenter de résoudre celle-ci, deux délégations – une juive menée par l’avocat français Théo Klein et une catholique menée par l’archevêque de Lyon, le cardinal Albert Decourtray – se rencontrèrent à deux reprises à Genève. Lors de la deuxième rencontre en février 1987, elles conclurent un accord spécifiant qu’il n’y aurait pas de lieu de culte permanent à Auschwitz et Birkenau (sous-entendant que les carmélites devraient quitter le lieu) et qu’un centre d’information, de rencontre, de dialogue et de prière serait construit à Auschwitz dans le but de faire connaître la réalité de la Shoah, l’histoire de cette période ayant été falsifiée en Pologne pendant toute la période communiste. La réalisation de ces projets devait aboutir dans les deux ans mais ce délai fut rapidement dépassé.

    https://journals.openedition.org/temoigner/8972

  14. Dugong 16 novembre 2024 At 9h48
    Vlatypas que IAL nous fait le marchand d’art pour placer les invendus des boutiques à touristes…

    Je répète:si on veut faire de la sculpture pornographique, le marbre, le bronze, toutes les matières opaques sont à rejeter.

    Il faut des matières transparentes;probablement des résines acryliques pourraient faire l’affaire;on imagine assez bien une oeuvre à deux personnages représentant une homardisation.

    Voir peut-être du côté des résines dentaires:

    https://www.laboratoire-medident.fr/resine-dentaire-blanche-rose-ou-transparente/118-resine-dentaire-transparente.html

  15. Brigitte Lahaie indigne Caroline De Haas en déclarant qu’on peut « jouir lors d’un viol »

    Le Maestro en sait quelque chose ! ( il ne s’est jamais plaint d’avoir été violé àl’âge de 14 ans).

  16. JPB conclut son article ainsi : « Si l’on enseignait encore l’histoire (y compris l’histoire des mythes), les jeunes gens d’aujourd’hui pourraient relativiser les belles histoires d’autrefois, et apprendre ce que sont les règles d’aujourd’hui — au lieu de stigmatiser des dieux et des rois aujourd’hui disparus, et des artistes de génie qui les ont représentés. »

    On peut avoir des doutes.
    Depuis quelques années, la culture classique (gréco-romaine) est attaquée par les progressistes ou wokistes qui ont une belle occasion de dénoncer à la fois le suprémacisme blanc et la domination patriarcale, voire la culture du viol.
    Si cette attaque n’est pas plus générale, c’est que la culture classique elle-même n’occupe plus une place de premier plan comme il y a plusieurs décennies – on tire moins sur les ambulances en quelque sorte.
    Mais la dénonciation du caractère masculiniste de la culture classique (dont la mythologie est une composante) et de l’approbation tacite qui est accordée aux dieux et héros prédateurs sexuels, est assez fréquente.
    Zeus est souvent désigné comme « serial violeur ».
    par exemple : le « collectif » Gang du clito, sur Facebook ·
    … Zeus, maître des dieux, est un véritable prédateur sexuel. Il est ce qu’on pourrait appeler un serial violeur …

    Pour une illustration récente :
    sur france-inter, une production de Guillemette Odicino, podcast de « L’ami.e du vendredi » (!)
    Zeus, Dieu violeur
    avec le merveilleux intertitre : Il y a aussi des viols perpétués [!!!] alors que la victime dort…

    https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-ami-e-du-vendredi/la-chronique-de-guilemette-odicino-du-vendredi-13-septembre-2024-7233907

    Alors, si la culture classique sortait de son oubli dans l’enseignement (hormis les classes préparatoires), il est probable que ce serait toujours sous la forme de pénibles dénonciations qui renforceraient l’idée que la culture classique est le substrat de toutes les dominations actuellement vilifiées.
    Et quel enseignant oserait montrer a ses pudibonds et pudibondes élèves les productions artistiques illustrant les récits concernés ? Si très rares sont celles qui montrent explicitement les dieux « en action » , la seule vue des corps dénudés serait un objet de scandale (réel ou joué ou surjoué) – à moins de faire sortir les élèves qui pourraient être choqués… mais on sait que ce n’est pas une bonne idée.

    • On attaque Zeus, hein, surtout pas un autre personnage religieux qui a eu des relations sexuelles avec une fillette…

  17. Lormier : « homardisation » (11h05) – « Où qu’est la bite ? » (11h11).
    Il est des obsessions dont il est impossible de se débarrasser.

    Lormier passe du « rapt » au « raptor » (11h21), et moi… au « crocodile » ;
    petit arrêt sur… info : les fermes de crocos (Lvmh et Hermès), au fin fond de l’Australie (y’en a des qui, de temps à autre, se font mordre ou bouffer, mais peu importe).
    Entre Xi, l’islam, la conso chic-et-chère, en avant toute ! (loin de « Jean » du Vendée Globe).

    https://www.lerevenu.com/diversifier-placements/placements-divers/luxe-les-fermes-de-crocodiles-de-lvmh-et-hermes-en-australie/

  18. « C’et quand même curieux, ce fantasme, chez vous…» (jipé qu’il faudrait convaincre en passant de l’inutilité d’une virgule sur deux)

    C’est le seul bénéfice de la présence pathologique de lormier ici depuis des années : il donne à voir à nu une pathologie (ce que Nietzsche pourrait avoir appelé quelque part la pathologie de l’objectivité, elle-même même sous-tendue par une criante fâcherie avec la vie réelle).
    Prenons le comme un don.

    • Polytechnique n’est pas une école de babiologie…il en sort,de temps en temps, un babiologue mais c’est rare. ( On a même connu un Polytechnicien linguiste, Maurice Gross;il était sympa et il avait de très belles chaussures,remarquablement patinées. Pas un truand corse.)

  19. Dugong 16 novembre 2024 At 11h33
    Pourquoi de morceau de plastoc coûte-t-il 240 € ?

    Parce qu’il est fabriqué au Vietnam;je vous laisse imaginer ce que ça coûterait si Osprey faisait fabriquer aux Etats Unis.

  20. Jean-Paul Brighelli 16 novembre 2024 At 12h21
    C’est quand même curieux, ce fantasme, chez vous…

    Point de fantasme: c’est vous qui avez rapporté le fait (sans vous y attarder). Aujourd’hui encore, de manière oblique, vous faites allusion au côté fondateur.

  21. ECHO 16 novembre 2024 At 11h59
    toutes les dominations actuellement vilifiées.

    « vilifier » serait-il un néologisme ?

  22. cyrano58
    16 novembre 2024 At 14h02
    « Je pense qu’il faut investir dans l’élevage des poneys. »

    – Marine Le Pen et ses sbires, depuis 3 jours, voudraient que notre Justice les condamne seulement à un stage de poney.
    – Marine Le Pen et ses sbires voudraient se situer au dessus des lois : que la loi ordinaire s’applique à eux, ils s’en offusquent.
    – Marine Le Pen et ses sbires voudraient échapper à la rigueur de la loi ? Rien de plus simple pour cela : ne pas commettre de délit. Or Marine Le Pen et ses sbires ont commis des délits, avérés, prouvés. Ce sont des délinquants qui se font aujourd’hui passer pour des victimes.
    Oui, Marine Le Pen et ses sbires, coupables d’un détournement de fonds publics de 7 millions d’euros, ne cessent depuis 3 jours de demander à être condamnés à un stage de poney.
    Et cyrano58, si prompt à fustiger le laxisme supposé de notre justice, ne trouve rien à redire aux jérémiades de Marine Le Pen et de ses sbires. Aucun commentaire indigné de sa part pour trouver un tantinet indécentes les pleurnicheries du RN.

    Attention, cyrano58, ça commence à se voir…

      • Et des pointures moins délinquantes et moins malhonnêtes qui ne hurleraient pas à une « atteinte à la démocratie » pour échapper à la justice, ça vous intéresse ? Ou pas ?

        • Monsieur Radio Nostalgie, vous qui semblez découvrir la délinquance politique : Les pointures des camps d’en face, dont les vôtres, seraient-elles nettes de toutes malhonnêteté, vraiment ?

          Attendons le verdict du procès de Bill Gate aux Pays-Bas et nous découvrirons peut-être l’étendue d’une crapulerie politique de Washington à Bruxelles en passant par Paris (jusqu’à Doha ?). Les 8 millions supposément détournés du RN – je vous rappelle que vous n’êtes pas juge, qu’il ne vous appartient pas de décider du degré de la culpabilité ou non de ce parti – pourraient alors sembler dérisoires au regard des milliers de victimes de la corruption politique sanitaire internationale, Monsieur vierge effarouchée.

          • La délinquance supposée de Bill Gates exonère et efface donc la délinquance avérée du RN ?
            Plaisante justice que celle de Gérard…
            Il n’y a de vierge effarouchée que dans votre mode de pensée. Pour ma part je me borne à réclamer la même justice pour tous, et à rappeler que la même justice pour tous n’est pas une atteinte à la démocratie, comme nous le serinent depuis 3 jours MLP et ses sbires.
            Tout le reste est mauvaise littérature.

          • La délinquance supposée de Bill Gates ne serait qu’un arbre qui cache une forêt de corruption aux multiples ramifications en exercice depuis 40 ans.

        • J’ai un article en cours (écrit et déposé il y a deux jours) à paraître (demain peut-être) sur Causeur.

  23. Pour Lormier :

    https://sante.lefigaro.fr/social/sante-publique/on-se-heurte-a-un-mur-ces-grands-perdants-du-vaccin-covid-19-qui-luttent-pour-la-reconnaissance-d-effets-indesirables-20241117

    «On se heurte à un mur» : ces grands perdants du vaccin Covid-19 qui luttent pour la reconnaissance d’effets indésirables

    RÉCIT – Des malades qui ont vu apparaître des symptômes graves dans la foulée d’une injection, racontent au Figaro leur bataille pour faire reconnaître la causalité, disant se heurter à une «omerta» médicale.

    Franck Austrui, 52 ans, se remémore en boucle ces «12 jours qui ont fait basculer» sa vie. C’était en mai 2021. Ce cuisinier de Charentes Maritime devait se rendre dans un centre de vacances pour y travailler. Pour le train, le passe vaccinal contre le Covid-19 est obligatoire. Sans broncher, il reçoit sa première dose de Moderna. «Dix jours après, la fièvre monte, au-dessus de 40 degrés. Je crois que c’est le Covid, mais le test est négatif. Le médecin m’arrête une semaine, parle d’une grippe. Au bout de plusieurs jours, la fièvre dure. Il me fait faire une prise de sang. Puis une radio, à cause d’une douleur à l’abdomen. Rien. Je suis envoyé aux urgences à Royan. Là, quand ils voient mon état, c’est la panique. Mon taux de troponine était à 1000 et quelques (la troponine, produite par le muscle cardiaque, est libérée dans le sang lorsque ce dernier est endommagé, NDLR)».

    Au service cardiologie de Bordeaux où il est transféré, Franck est diagnostiqué d’une myocardite à cellule géante «suite au vaccin Moderna». Au sein des 200.000 cas d’effets indésirables signalés à la pharmacovigilance en France (sans preuve que cela soit imputable au vaccin), Franck est catégorisé «cas grave». Une catégorie au nombre imprécis, mais qui reste très minoritaire au vu des quelque 157 millions d’injections réalisées en France.

    Dès 2021, dans le cadre du dispositif de pharmacovigilance, l’ANSM a déclaré des signaux «rares mais potentiellement sérieux» de «myocardites» et de «péricardites», ainsi que de syndrome de Guillain Barré, comme effets possibles des vaccins à ARN messager, Pfizer et Moderna. L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) indiquait en juin 2023 qu’un total de 375 cas de myocardite a été rapporté, insistant toutefois sur le fait que cela ne remettait «pas en cause le rapport bénéfice/risque du vaccin». De même, le risque de thromboses a été attesté pour l’AstraZeneca. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que la vaccination contre le Covid a permis entre 2020 et 2023, d’éviter un peu plus d’un million de décès en Europe, dont 96% de personnes de plus de 60 ans. Dans les témoignages que Le Figaro a recueillis, tous se défendent d’être antivax. Ils disent avoir reçu l’injection de bon cœur, et ils ne remettent pas en cause son utilité. Mais certains ont tout perdu.

    «Pour le reste de ma vie»
    C’est le cas de Sébastien Bettenent, 39 ans. Cet agent hospitalier vient d’obtenir la reconnaissance par l’Office National d’Indemnisation des Accidents Médicaux (Oniam) de sa myocardite comme effet indésirable de la deuxième dose Pfizer. Pris de nausées et une grosse fatigue, il s’était rendu aux urgences de son hôpital 16 jours après l’injection. Placé en soins intensifs, son rythme cardiaque jugé inquiétant, il était rapidement héliporté à Marseille. Descendu à 10% de sa fonction cardiaque, les médecins l’avaient pongé dans un coma artificiel et branché sur la machine dite «de la dernière chance», qui remplace poumons et cœur. «Au réveil, c’était le début de ma nouvelle vie. J’ai un cœur qui ne pompe plus et se contracte de moins en moins bien. Je n’ai plus de force. À 39 ans, je suis dans le corps d’une personne de 75 ans. Il faut que j’accepte que c’est pour le reste de ma vie».

    Dans ce contexte, l’indemnisation de 80.000 euros proposée par l’Oniam lui semble dérisoire, même s’il est soulagé que la causalité du vaccin soit reconnue. Son avocat indique au Figaro son intention de faire appel. «Le jour de l’expertise, j’avais l’impression d’être à un jugement, témoigne Sébastien. Le médecin remettait tout en cause, c’était très dur. Une personne mesurait mes cicatrices dues à l’installation du défibrillateur à l’aide de son stylo, tandis que l’expert parlait de mon insuffisance cardiaque comme d’une pathologie stabilisée alors qu’elle n’a pas arrêté de se dégrader depuis 3 ans !» Il s’est vu objecter le délai de 15 jours après l’injection. Puis sa consommation occasionnelle de cannabis, et l’absence de test Covid négatif – pourtant inscrit dans le dossier médical. «La myocardite est un effet indésirable reconnu par le fabriquant ! Pourquoi est-ce si compliqué de reconnaître aujourd’hui que votre myocardite est liée au vaccin ?» regrette son avocat, Me Éric Lanzarone.

    Expertise sévère
    Cet avocat basé à Marseille, qui avait été médiatisé autour de la question de la «clause d’irresponsabilité» conclue entre l’État et Pfizer (dédouanant le fabriquant de toute responsabilité dans d’éventuels effets secondaires du vaccin), dit recevoir des appels toujours plus nombreux de personnes soupçonnant le vaccin d’être lié à leurs symptômes et souhaitant réclamer justice.

    Mais établir juridiquement l’imputabilité au vaccin se révèle épineux. Trois critères doivent être remplis, détaille l’avocat : temporel (effets apparus directement après le vaccin), sémiologique (aucune autre cause ne doit pouvoir expliquer la pathologie) et bibliographique (les experts désignés doivent trouver une explication dans la littérature scientifique). Selon l’avocat, « Pfizer et l’Oniam s’engouffrent dans la moindre brèche. Ils objectent par exemple que le signalement a été fait trop tard à la pharmacovigilance – alors qu’à l’époque, trouver médecin qui soit capable de dire que tel effet était éventuellement lié au vaccin n’était pas évident. Ou ils épluchent les moindres détails de la vie du patient, ses antécédents familiaux… pour dénicher une autre cause. Si vous n’êtes pas épaulé dans ce combat, vous n’avez aucune chance ».

    Éric Lanzarone déplore également le processus de validation par des experts nommés par l’Oniam, souvent d’une «grande désinvolture» selon ses clients. Franck peut en témoigner. «Dans la famille, on n’a aucun antécédent cardiaque, donc pour les cardiologues le lien avec le vaccin était clair. Pour eux, aucun doute, mais pour l’Oniam, c’est autre chose…» Le Charentais a un rire nerveux. Aujourd’hui en arrêt de travail, sans cesse essoufflé, il est astreint à un calme complet, emberlificoté dans les fils du défibrillateur allant du coude jusqu’au cœur.

    Pour une indemnisation, l’Oniam requiert une expertise par un consortium de praticiens. Franck raconte être arrivé au rendez-vous armé des différents rapports de son médecin traitant, de la clinique de cardiologie, du CHU de Bordeaux, évoquant tous une myocardite à cellules géantes «dans les suites de la vaccination Covid». Termes qui ne font que constater une succession de faits, sans établir le lien de cause à effet – cette charge relevant précisément du rôle des experts de l’Oniam.

    Malgré ce dossier, une première expertise à Bordeaux a réfuté tout lien avec le vaccin. Le malade insiste. Il est à nouveau convoqué, à Paris. Pour plus d’assurance, Franck vient accompagné d’un généraliste fourni par la protection juridique de la Banque Populaire. Face à eux, le médecin chef et l’expert en cardiologie se montrent «très secs, presque agressifs», affirme-t-il. «Les yeux fixés sur mon rapport, sans m’accorder un seul regard, ils m’ont affirmé que le vaccin n’y était pour rien et que ça devait m’arriver». En détresse, Franck confie son incompréhension. «Ça n’a pas de sens. Quelques jours avant l’injection, je ramais en paddle en pleine mer, et maintenant…». Il a déposé une plainte contre Moderna, mais sans nouvelles depuis un an.

    Errance médicale
    Les victimes, elles, disent avoir le sentiment d’une «immense omerta». «Clairement, des médecins ne veulent pas ou ne peuvent pas croire pas qu’il y ait autant d’effets secondaires au vaccin et cela ralentit les diagnostics», affirme Mathieu Dubois, 29 ans, fondateur de l’association AAVIC TEAM, qui regroupe 600 membres se considérant comme victimes du Covid long ou du vaccin. Lui souffre d’une neuropathie des petites fibres depuis l’injection Moderna, et ne se déplace plus qu’en béquilles. L’errance médicale a duré 28 mois. Et le retour de la pharmacovigilance n’est arrivé qu’en octobre 2024. «Une fois que je les aie relancés via mes avocats – comme quoi, quand on veut…» grince-t-il. Dans un rapport du CHU Saint Étienne de mars 2024, le service de neurologie indique qu’«il a été effectivement rapporté des cas de neuropathies petites fibres post-vaccination COVID mais dans son cas précis (celui de Mathieu Dubois, NDLR), les symptômes ont été quasi immédiats après la vaccination, ce qui est un peu étonnant».

    La cofondatrice d’AAVIC TEAM, Mélanie Maupas, 35 ans est atteinte de la maladie de Charcot dont les premiers symptômes sont apparus le lendemain du vaccin. Elle s’est entendue dire de plusieurs praticiens pendant de longs mois que c’était «sûrement psychologique». C’est finalement au centre de neurologie de Clermont-Ferrand que son électromyogramme est jugé «inquiétant». Elle est atteinte d’une sclérose latérale amyotrophique (SLA). Son espérance de vie est estimée entre 3 et 5 ans. Mais à l’heure actuelle, cette maladie n’est pas signalée comme un effet indésirable des vaccins. Dans une enquête de pharmacovigilance du vaccin Pfizer–BioNTech de 2022, l’ANSM évoque 16 cas de SLA signalés dont 8 sont apparus après l’injection, mais indique que l’«analyse des cas à ce stade ne permet pas de relever une relation causale». «On se heurte à un mur», déplore le père de Mélanie.

    Le lieutenant Sylvain Lagot, sapeur-pompier, est lui aussi atteint de la maladie de Charcot dont les premiers symptômes sont apparus le soir même de sa troisième dose Moderna. Son entourage a remarqué une altération de sa parole. Il bavait sans le vouloir, déglutissait difficilement. Son généraliste l’a conduit vers un neurologue. Trois ans plus tard, Sylvain apprendra le nom de sa maladie. Pour ce Breton costaud et sans antécédents familiaux, le vaccin lui apparaît la seule explication.

    «Je comprends que ce soit troublant pour ces personnes touchées», reconnaît Odile Launay, ancien membre du comité vaccin Covid-19. «Mais le seul moyen de montrer la causalité entre un vaccin et un événement X, c’est de montrer qu’une maladie rare – comme la maladie de Charcot – a augmenté en incidence dans la période concernée. S’il y avait dû y avoir un signal sur ce sujet-là, on le saurait». Même avis, pour le professeur Alain Fischer, ancien responsable du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale contre la pandémie de COVID-19. «L’absence d’antécédents n’est pas un argument puisque c’est le cas dans la quasi-totalité des cas maladies de Charcot», remarque le professeur au Collège de France.

    Maïmouna, 39 ans, atteinte d’une maladie neurodégénérative déclenchée juste après le vaccin – dont elle ne saura probablement jamais avec certitude si l’injection y est pour quelque chose, se résigne. «En médecine, le risque zéro n’existe pas ! Je ne voudrais juste pas que l’on reparte dans une campagne intensive sur ce vaccin sans prendre des pincettes», exhorte-t-elle. Avec ses grandes lunettes de femme d’affaires branchée, la consultante autrefois hyperactive, désormais handicapée à vie, baisse la tête pour cacher ses larmes. «Si le vaccin contre le Covid-19 a pu sauver 95% de ceux qui l’ont reçu, ça me va bien. J’accepte de faire partie des perdants».

    • IAL va se confondre en remerciements.
      Et ce n’est que le début : des milliers de cas, de graves à très graves, et des pays qui ont déjà commencé à douiller.
      Des piqués dont la vie est foutue et big pharma qui continuera de se remplir les poches avec la prise en charge (médicaments à vie) de ces pauvres victimes…
      (il n’y a pas à « baisser la tête » et à « accepter », comme l’autre abruti qui disait « vous n’aurez pas ma haine » ! Bien au contraire !)

      • Et particulièrement honteux : le titre « les grands perdants », mais qui correspond bien à la réalité…
        « malhonnêteté », mensonges, atteinte à l’intégrité physique… – à leur paroxysme !

        Jouer avec la santé des gens me semble autrement plus grave – la « justice » se bornera à indemniser les malades – que les infortunes de la Marine et du pitoyable Jordan…

        • Il est normal que l’ONIAM use de tous les stratagèmes possibles pour indemniser le moins possible.

          De toute façon, aucune somme d’agent ne peut compenser la perte de la santé.

          L’important est que désormais,le lien entre, par exemple, myocardite et injection est officiellment reconnu ,après avoir été longtemps mis en doute.

          Les autorités freinent moins les recherches sur les effets pathogènes de l’ARN messager,même si elles ne les encouragent pas .

  24. Lormier
    Pour répondre à votre question.
    Vilifier, néologisme?
    Oui – ou plutôt anglicisme.

    Cambridge dictionary
    vilify
    verb [ T ] formal
    uk /ˈvɪl.ɪ.faɪ/ us /ˈvɪl.ə.faɪ/

    to say or write unpleasant things about someone or something, in order to cause other people to have a bad opinion of them:
    He was vilified by the press as a monster.

    Mais je ne serais pas étonné que le verbe vilifier soit employé par des Canadiens d’expression française .

  25. Jean-Paul Brighelli 17 novembre 2024 At 10h00
    Pour Lormier :

    Merci Maestro;j’avais vu le titre mais je ne suis pas abonné au Figaro, donc je n’aurais pu lire l’article sans votre délicate attention (je pense).

    Je ne suis pas étonné du tout .

    Pourquoi ce genre d’article est-il publié maintenant ?

    On savait depuis longtemps que des plaintes avaient été déposées;on connaissait notamment l’activité de Maître Lanzarone.

    Mais la presse ne nous informait pas de l’évolution de ces plaintes.

    Peut-être était-il interdit aux journalistes d’en parler, d’enquêter ? C’est bien possible, car il s’est passé exactement la même chose à propos du « vaccin » et de la transmission:tous les journalistes savaient qu’un « vacciné » pouvait être porteur du virus et contaminer les autres, mais il leur était interdit de le dire.

    Pourquoi maintenant,commençons-nous à avoir des nouvelles ?

    L’effet Kennedy ? Nous sommes à la remorque des Etats Unis; comme ça change beaucoup aux Etats Unis, il est logique que ça change chez nous.

    Quant à Lormier,il n’est pas concerné par les effets secondaires.

    Pour refuser le « vaccin »,il suffisait de faire un raisonnement simple, dont toute presonne non lobotomisée est capable.

    Est-ce qu’un pathogène peut être bon pour la santé ? Non évidemment, puisque ,par définition, un pathogène est ce qui rend malade.

    Comment fonctionne le « vaccin » ? Il adersse un « message » aux cellules, leur faisant fabriquer une protéine étrangère et pathogène.

    Par conséquent ce « vaccin » est nocif.

    Non-vacciné, j’ai quand même une petite inquiétude:il n’est pas exclu que les injectés contaminent les autres avec les spicules qui sont présentes dans leurs sécrétions.

  26. Jean-Paul Brighelli 17 novembre 2024 At 9h52
    Le RN ferait mieux de se trouver des pointures de meilleur calibre que Marine ou Jordan…

    Qu’a fait Marine Le Pen ?

    Elle a financé son parti en détournant les sommes versées par les Etats aux représentants élus du RN.

    Les assistants parlementaires assistaient très peu mais militaient beaucoup:des permanents du RN.

  27. Pathénogénicité de la spicule. Professor Mc Cullough, cardiologue américain:
    Dr. McCullough on the COVID Jab: “I have never seen something so injurious to the human body.”

    • It invades the brain.
    • It invades the heart.
    • It causes brain and heart damage.
    • It invades the bone marrow.
    • It stimulates antibodies to cells and platelets.
    • It causes blood clotting and damage to blood vessels like we’ve never seen.
    • Data from the University of Pittsburgh suggests it causes cancer.

    “Since when do we have a protein that actually injures the brain, injures the heart, the bone marrow, the immune system, causes blood clotting, and potentially causes cancer in a single protein?”
    @P_McCulloughMD
    asked.

  28. Naufrage journalistique, suite et hélas pas fin :
    Sur BFMTV, le « journaliste » Olivier Truchot demande à son invitée, à propos des réquisitions contre le RN : « Dans une démocratie, qui doit avoir le dernier mot ? Le juge ? Ou le peuple ? »
    Question totalement surréaliste, et le « journaliste » se fait recadrer par un avocat présent sur le plateau : « Monsieur Truchot, je vous rappelle que dans un état de droit, le juge agit au nom du peuple, en s’appuyant sur des lois votées par les législateurs élus par le peuple, à savoir nos députés. »

    Qu’un « journaliste » comme Olivier Truchot – qui n’en est pas à son premier dérapage – n’ait pas encore été rappelé à l’ordre par sa hiérarchie en dit long sur le fonctionnement et la ligne éditoriale de BFMTV.

    • Une justice dont le syndicat peut se targuer d’avoir eu son mur des cons…

      Une Justice qui est en proie à une idéologie qui serait en profond désaccord avec 10 millions d’électeurs peut-elle prétendre représenter le peuple ?

  29. Je me permets de remettre ici mon message qui avait figuré à la fin des commentaires du précédent article de JPB et qui donc a pu échapper à l’attention de certains, mais pas de RN :

     » Lawfare , ou utilisation du système judiciaire pour combattre un ennemi (Wikipédia)
    (suite)

    Une réflexion intéressante de l’avocat de Castelnau sur son blog Vu du droit:

    » Elle [la justice] fonctionne aujourd’hui comme un pouvoir politique, prenant ses décisions non à partir des ordres reçus de la sphère politique, mais à partir des opinions philosophiques, idéologiques et surtout politiques des magistrats qui composent le corps. Lequel marqué par une sociologie particulière et homogène, considère qu’il dispose d’une autorité sur la société à qui il peut imposer ses idées, sa morale, et son idéologie. Allant même, comme l’avait fait les dirigeants des deux principales organisations syndicales dans un article ahurissant, jusqu’à revendiquer cette partialité.
    Bénéficiant de la lâcheté de la classe politique, la justice française s’est installée en surplomb et impose par la conduite de ses procédures et le contenu ses décisions, la vision qu’elle a de ce que doit être la société française. Or ne disposant pas de la légitimité démocratique que donne l’élection, cette prétention est irrecevable. »

    Une justice politique encore et toujours
    14 novembre 2024
    Régis de Castelnau
    https://www.vududroit.com/2024/11/une-justice-politique-encore-et-toujours/

    J’ajoutais que sauf erreur, il s’agissait moins de lawfare (au sens d’utilisation de la justice en vue d’un but politique) que d’une idéologie propre aux juges en tant que milieu homogène.

    RN s’empressait de répondre, en termes « éléments de langage », que les juges étaient encadrés par le droit, ne faisaient qu’appliquer le droit etc.

    On peut alors se demander pourquoi il est courant y compris dans les milieux juridiques universitaires, d’estimer qu’il existe un problème ?
    Par exemple, notice de présentation d’un colloque qui a eu lieu en octobre 2024 à Aix-en-Provence (dont les actes ne sont pas encore accessibles):

     » Présentation de la thématique des deux journées
    Les dénonciations d’une politisation de la justice se multiplient ces dernières années, en France mais aussi à l’étranger, accusant les juges d’utiliser leur office pour interférer indûment avec les choix démocratiques des citoyens. (…) . Les juges auraient ainsi un agenda politique qu’ils mettraient en œuvre à travers l’exercice de leurs prérogatives, en violation du principe de séparation des pouvoirs et au détriment de la démocratie.

    Moins féroces, les analyses d’un phénomène de judiciarisation de la politique, au sens de montée en puissance des juges et du traitement contentieux de diverses problématiques, ne sont pas pour autant dépourvues de tout ton critique. Le récent rapport d’information du Sénat intitulé La judiciarisation de la vie publique : une chance pour l’Etat de droit ? une mise en question de la démocratie représentative ? de 2022 en témoigne.

    Face à de telles accusations, la question des rapports et des interactions entre justice et politique mérite d’être à nouveau examinée. (…). »

  30. La seule question qui vaille est celle-ci :
    Marine Le Pen et ses sbires, qui ont détourné 7 millions de fonds publics, doivent-ils être condamnés à seulement un stage de poney ? Ou bien la nature et l’importance du délit méritent-ils une sanction un peu plus sévère, dans le cadre de la Loi?

    Tout le reste est mauvaise littérature.

  31. WTH 17 novembre 2024 At 12h13

    Jouer avec la santé des gens me semble autrement plus grave – la « justice » se bornera à indemniser les malades – que les infortunes de la Marine et du pitoyable Jordan…
    ——————————————————————————————————-
    Vous verrez que les Véran, les Delfraissy et tutti quanti s’en tireront très bien…De toute façon, avant qu’ils soient poursuivis…

  32. WTH 17 novembre 2024 At 11h20

    « … ce n’est que le début : des milliers de cas, de graves à très graves, et des pays qui ont déjà commencé à douiller.
    Des piqués dont la vie est foutue … »

    Les complotistes le savaient.
    Ce qui est nouveau, c’est qu’un journal comme le Figaro donne la parole aux victimes et mentionne des affaires en cours,par exemple celles impliquant Maître Éric Lanzarone.

    Pour moi, c’est l’effet Kennedy.

  33. L’utilisation du viol comme arme lors de la conquête de l’Algérie:

    « Au long du xixe siècle, la modernisation des armées passe par la conscription masculine, épreuve de virilité dont le corolaire est l’exclusion des femmes. Peu d’études retracent précisément l’histoire des violences sexuelles lors des conflits de ce siècle sur le sol européen. Mais, dans un imaginaire colonial de plus en plus présent, les territoires à conquérir sont pensés comme féminins. Le viol devient un outil de l’emprise. Pour faire de l’Algérie une colonie de peuplement, il convient de chasser les populations autochtones des terres convoitées. Dans cette « conquête totale » (1839-1847), les massacres et les viols brisent les résistances en détruisant économie locale et cadres sociaux traditionnels.  »

    Les violences sexuelles en temps de guerre

    Fabrice VIRGILI

    https://ehne.fr/fr/encyclopedie/th%C3%A9matiques/genre-et-europe/quand-la-guerre-trouble-le-genre/les-violences-sexuelles-en-temps-de-guerre

Laisser un commentaire

Please enter your comment!
Please enter your name here