Contrairement à une légende tenace, les féministes n’ont jamais brûlé leurs soutiens-gorge. Elles avaient bien prévu de le faire, en ce jour de septembre 1968, pour protester contre l’élection, qu’elles jugeaient quelque peu futile et sexiste, de Miss Monde, mais elles n’ont pas eu l’autorisation de faire un feu en plein New York : alors, elles se sont contentées de les mettre à la poubelle. Symboles de l’aliénation, de la contrainte, de l’enfermement. On peut imaginer que les suffragettes des années 1900 ont jeté de même leurs corsets, avant même que Mary Phelps Jacob invente la première paire de brassières en 1913. Mais Paul Poiret dès 1906 (ou est-ce Madeleine Vionnet ?) avait créé des robes à taille haute qui impliquaient la disparition de cet accessoire quelque peu contraignant. En tout cas, la Première Guerre mondiale en a sanctifié la disparition.
Tout ça pour dire…

Plusieurs amies d’un féminisme incontestable (pas les pétroleuses des chiennes de garde, non : de vraies féministes, qui attachent plus d’importance aux réalités qu’aux symboles, et ne répugnent pas, éventuellement, à s’offrir de la vraie lingerie de charme sans avoir l’impression d’être des femmes-objets) m’ont avoué partager un sentiment que j’éprouve pour ma part chaque jour : celui de ne plus supporter le moindre vêtement qui implique l’abaissement de la femme.
Le voile islamique, par exemple. Pas seulement la burka, ni le tchador, toutes ces horreurs inventées par des barbares pour contraindre les femmes à disparaître. Non, les simples voiles islamiques. « Une offense perpétuelle contre les femmes », me dit l’une d’entre elles. « Le symbole de l’abaissement concerté des femmes », me dit une autre. Et elles comprendraient fort bien que ‘on interdise ces symboles d’oppression non seulement dans les universités, non seulement à la Poste ou dans les hôpitaux, et dans les services publics en général, mais dans la rue. Parce que ce sont des exemples déplorables de soumission à une soi-disant autorité masculine qui évoque la barbarie et le Moyen-Age. Et rien d’autre.

Et ce n’est pas être un ayatollah de la laïcité (prodigieux oxymore, quand on y pense…) que de dire cela. C’est juste une façon de se rappeler que sur les écoles et les monuments français, il y a, avant tous les autres, un petit mot de trois syllabes qui s’écrit LI-BER-TE. Et que c’est un concept qui ne se négocie pas. Je sais bien que cela fait hurler les idiots utiles de l’islamisme radical, qu’ils sévissent sur Médiapart ou ailleurs. Mais il n’y a qu’une liberté — celle de 1793? celle de 1905. Et elle ne peut tolérer les symboles de l’esclavage.

Dans une ville comme Marseille (et dans pas mal d’autres : il faut habiter Paris, quartiers des ministères, pour croire que le voile est une offense anecdotique), ce sentiment d’horreur est permanent, parce que des voiles, on en voit partout. Chaque seconde. Comme si toutes les Musulmanes de cette ville avaient une fois pour toutes intégré le fait qu’elles sont inférieures, qu’elles sont impudiques, qu’elles ont quelque chose à cacher — leurs cheveux, en l’occurrence, symboles, paraît-il, d’une toison secrète que l’on n’exhibe pas : il faut être singulièrement taré pour voir dans ces « toisons moutonnant jusque sur l’encolure », comme dit le poète, un rappel des boulettes pubiennes, qui d’ailleurs, ces temps-ci, n’existent plus qu’à l’état de traces ou de tickets de métro.
Alors, oui, j’appelle solennellement les Musulmanes de France (la France, hé, les filles, vous savez, Liberté, Egalité, Sensualité) à mettre à la poubelle, sur la voie publique, toutes leurs chaînes. Brûlez les voiles ! Dépouillez-vous de ce harnachement imbécile.
Et ne venez pas me dire que c’est votre choix, comme dans cette lointaine émission d’Evelyne Thomas. Ce qui est systématique, ce qui est imposé, ne peut jamais être un choix — ou alors, au sens où l’esclave choisit ses chaînes. Inutile de vous expliquer ce qu’est l’aliénation, j’imagine. Vous êtes enfermées, cloîtrées là-dessous comme des esclaves médiévales. Attendez de voyager en Arabie Saoudite — à Rome, il faut faire comme les Romains, et à la Mecque comme les wahabbites. Mais ici ! Il fait déjà 25° dans la journée, et vous vous enfouissez sous des voiles ? Vous êtes cinglées.
Oui, brûlez vos voiles. Jetez-les. Faites-les disparaître. Proposez à vos hommes de les porter, pour changer — après tout, eux aussi ont des cheveux — et des barbes — qui pourraient évoquer des toisons pubiennes bouclées. Ce serait drôle qu’au nom d’une pseudo-pudeur, tous ces grands obsédés portent des voiles sur la tête. Ça les changerait des casquettes de base-ball.
Mais justement ils ne le font pas. Les voiles, c’est bon pour les nanas. Eux s’en vont tête libre.
Et c’est bien de liberté qu’il s’agit. La liberté d’être libre, et de ne pas s’engloutir sous des oripeaux funèbres. La liberté d’aller cheveux au vent — et de leur dire merde si jamais ils vous font une réflexion. Une femme vaut un homme, vous savez. Et si jamais une religion dit le contraire, eh bien, elle ment. Parce qu’au fond, ce n’est qu’une affaire de pouvoir. « Du côté de la barbe est la toute-puissance » — c’est ce que Molière fait dire à un triste imbécile cocu avant d’être marié. Et c’est bien tout ce qu’il(s) mérite(nt).

Jean-Paul Brighelli

88 commentaires

  1. Le voile et le rasoir : les deux accessoires indispensables quand on veut sortir en ville ! Le rasoir pour égorger l’infidèle et le voile pour la femme infidèle par vocation … y a comme une continuité dans l’obsession du boss !

  2. Hier, dans la maison de la presse de mon quartier (sensible) de Lyon, je vois en tête de gondole le magazine « Gazelle ». Je n’y avais jamais fait attention, me rappelant juste, quand il avait paru pour la première fois, avoir pensé que c’était une bonne idée, un magazine pour les femmes orientales, permettant de concilier deux cultures.
    Hier donc, que vois-je donc écrit en gros sur ce magazine destiné « à la femme maghrébine » ? « 5 tutos pour bien porter le hijab ». Mon sang n’a fait qu’un tour… on en est donc là !! Comment s’étonner que les jeunes filles le portent désormais ? On leur serine ça à la mosquée, les grands frères s’en mêlent, et même la presse « féminine » leur dit de le faire !!!

    A coté de cela, les mamans voilées (quasi intégralement) accompagnent les enfants aux sorties scolaires de mon école. Comme me disait un instit « que voulez-vous, on ne peut pas les refuser, ça ferait un scandale ».

    Voilà. Et moi, mes filles grandissent dans un univers où elles en voient tous les jours, et trouvent ça normal. J’en pleure.

  3. Bon rappel, la video sur Nasser.
    Le problème est que comme le dit aussi Elanore les jeunes lycéens s’habituent parfaitement bien à cette situation et ce qui nous horrifie de jour en jour est parfaitement accepté par ces jeunettes qui n’y voient aucun danger.
    Entre ça et le soutien des assos de bobos de gauche, il n’y a guère qu’une manière très autoritaire qui pourrait modifier les choses. Mais notre molle, archi-molle démocratie qui se laisse marcher dessus n’est pas prête à défendre ses propres principes.
    Quand on repense à la manière dont la Turquie a été sécularisée dans les années 20, je crois, cela ne s’est pas franchement fait dans la douceur.

  4. Au lieu de brûler le voile, si nos chers « marchands communicants » pouvaient faire du voile un objet de mode vestimentaire cela serait formidable ! Le voile serait banalisé,détourné, puis ringardisé ! Comme tout ce qui devient à la mode !

    • L’apartheid volontaire qui joue avec le feu pour détourner un code, non merci. On a eu droit à la journée de la jupe, maintenant on veut la journée en niqab ? Comme le dit Nasser dans la vidéo ci-dessus, portez-le vous-même.

  5. « Vous êtes enfermées, cloîtrées là-dessous comme des esclaves médiévales. Attendez de voyager en Arabie Saoudite — à Rome, il faut faire comme les Romains, et à la Mecque comme les wahabbites. Mais ici ! Il fait déjà 25° dans la journée, et vous vous enfouissez sous des voiles ? Vous êtes cinglées. »

    Les nomades du désert sont vêtus de sombre.

    http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/article-le-bedouin-etait-en-noir-21711.php

    Si les hommes qui voilent leur désir de domination derrière une façade religieuse veulent éviter les femmes en chaleur, ils devraient leur imposer de porter deux voiles (et deux slips)

    PS qui n’a presque rien à voir : 30 élèves au repos dans une classe, c’est-à-dire en inactivité physique et cérébrale (cas de plus en plus général), ça développe quand même à peu près 3 kW. Un TPE là dessus ?

    • « Les nomades du désert sont vêtus de sombre. » et ils sont venus en Occident accoutrés de la sorte pour porter le deuil de notre civilisation européenne.

  6. « Ce qui est systématique, ce qui est imposé, ne peut jamais être un choix — ou alors, au sens où l’esclave choisit ses chaînes. » Précisément… Et c’est la question des motivations profondes que vous soulevez, en même temps que le coin du voile.

    Je sors ici de leur contexte quelques éléments de l’analyse (nuancée) que Coralie Delaume a consacrée au dernier Todd, Qui est Charlie ? (*) :

    « Car évidemment, les politiques économiques et européennes menées depuis trente ans creusent les inégalités, contribuent à la déréliction du corps social, disloquent la nation et favorisent l’anomie. Évidemment, l’anomie génère la tentation de trouver refuge dans la religion : à défaut de pouvoir s’intégrer à une communauté nationale qui s’autodétruit, on cherche à s’intégrer à autre chose. Évidemment donc, tout cela contribue à durcir les attachements religieux de substitution, donc à fragiliser la laïcité. Le serpent peut ainsi continuer se mordre la queue à l’infini… »

    Sous cet angle, le voile de doit pas être vu comme une marque d’adhésion à une religion de pacotille (« en kit », comme écrirait Dantec), ni même une réaction à un rejet réel ou supposé des arabo-musulman-e-s (conformément à votre cours précédent), mais bien le signe d’une recherche angoissée d’une voie de secours, face au néant qui happe jour après jour des pans entiers de notre société.

    En cela, je crois que votre appel restera vain : nos compatriotes enturbannées ne troqueront pas le bout de tissu contre un plat de lentilles, froid et vide de surcroît.

    Cordialement,

    E.P.


    PS : bon anniversaire à tous les démocrates (http://russeurope.hypotheses.org/3875)

    (*) http://l-arene-nue.blogspot.fr/2015/05/charlie-todd-le-bebe-et-leau-du-bain.html

  7. Bonjour Jean-Paul, désolée, ce n’est pas un commentaire sur l’article que je désire pour vous envoyer, même si depuis la découverte de votre site, je me délecte a lire vos papiers… mais cette interview du Dr Nabil Antaki à propos de la dramatique situation que vit Alep depuis 3 ans (juillet 2012). Elle me paraît d’une extrême importance car enfin, pas de langue de bois, tout est dit de manière explicite (dans la réponse à la troisième question, il explique les raisons de sa prudence… Si vous saviez combien d’amis j’ai presque perdu ou perdu moi-même autour de cette tragique affaire, car on ne me croyait pas!).
    Je vous remercie de la lire (je ne sais pas si j’ai réussi à la recopier convenablement) et dans la mesure du possible, la faire lire à la rédaction de Causeur. Un grand merci!
    Maria

    Nouvel article sur Réseau International

    Syrie: Interview de Nabil Antaki à propos de ce qui se passe réellement à Alep
    by Mouna Alno-Nakhal
    Docteur Nabil, sur la base de votre expérience, que pensez-vous des rapports de Amnesty international et Médecins sans frontières qui parlent d’une Alep détruite (et des hôpitaux) par les Barrel Bombes de l’armée syrienne ? Alep est divisée en 2 parties, la partie Est avec 300, 000 habitants, est aux mains des groupes armés et la partie […]

    Lire la suite

    Mouna Alno-Nakhal | mai 29, 2015 à 10:48 | Tags: Alep, Amnesty International, armée syrienne, bombardements, Catholiques, DAECH, Islamistes, Pape François, Révolution, syrie | Catégories: Moyen-Orient | URL: http://wp.me/p4nPkQ-7fo
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  8. Veuillez m’excuser. Il n’y a que le début de l’article et puis la publicité pour le site réseau International. Cela est peut-être génant?

  9. Dans ma bonne académie, voilà qu’on nous raccourcit sérieusement le laps de temps qui nous était gracieusement donné pour corriger les copies du bac de français.
    Alors forcément les esclaves râlent un peu, oh, un tout petit peu. Et quand je dis, onakapaslfaire, ou, onakametdix à toutes les copies, on me regarde comme si j’étais indécente…
    Tiens, je les mettrai bien les voiles, mais au féminin seulement et blanches et claquantes dans le grand vent.

  10. C’est bien le voile. Cela nous rappelle à chaque pas dans la ville
    que la France s’islamise et que la proportion de musulmans en France est de plus en plus importante. L’immigration est une chance. L’islam une grande religion de paix et d’amour. Il faut poursuivre la logique jusqu’au bout.
    Je ne sais pas ce que pense de tout çà les bataillons de gauchistes féministes qui traquent l’infâme macho et l’affreux électeur de droite catholique mais se prosternent devant ces sympathiques musulmanes.

  11. Un musulman m’a dit clairement et franchement que le voile protège les femmes des pulsions des hommes, car selon lui, quand on voit leurs formes «  »on a des envies de sexe » ».
    Donc, c’est aux femmes d’assumer ce travers en disparaissant sous la bache si elles sont dignes et respectables !!
    Il y a donc ces soumises « respectables » et les autres.
    Ces autres qui, de fait, se déclarent « non respectables » subiront les gestes et paroles déplacées, voire plus et pire !!
    En clair, le musulman est un obsédé sexuel mais c’est aux femmes que le reproche est fait et comme l’a dit Momo 1er le super prophète :  » la femme est perverse et ^peut tourner la tête de 100 hommes  »
    Ces femmes sans voile sont, donc, responsables et coupables !!
    Voila ce que propose la religion d’amour, de paix et de tolérance.
    Pour moi c’est NON ! Aux prochaines élections, je sais quel bulletin choisir…….

  12. Le problème de savoir si le voile opprime les femmes est secondaire, ce vêtement s’est répandu parmi les populations musulmanes à partir de 1979, date de la révolution iranienne, c’est le symbole de l’islam politique et conquérant. Le problème n’est pas le voile, c’est la volonté de s’imposer en Europe et de la conquérir. D’ailleurs on le voit dans certains établissement, on interdit le voile aux jeunes filles, et elles viennent avec des jupes jusqu’à terre, le vêtement est différent mais la symbolique est la même : conquérir l’Europe, le problème n’est pas le voile ni aucun autre vêtement, il est dans leur mentalité et leur présence excessive ici.

    • @ wojtek
      Je suis bien d’accord avec vous, c’est un symbole de l’islam.
      Tout comme le kamis et la barbe pour les hommes;
      Des signes distinctifs afin de reconnaitre les « bons » et les « mauvais » ou les « purs » et les « impurs » du point de vue de cette idéologie.
      Mais le voile n’est pas secondaire dans la mesure où des femmes sont battues et maltraitées quand il n’est pas porté de façon « convenable », dans les pays musulmans.
      Le fait que cette tenue se propage, se banalise dans nos sociétés finira par stigmatiser les non musulmanes.

  13. On passe à autre chose ! Le boulanger, la boulangère et les deux matons ivres au petit matin !

    Franchement que deviendrait la presse sans toutes ces catastrophes ? Elle tirerait une gueule longue comme un jour sans pain !

  14. Je ne sais pas si c’est rassurant, mais il paraît qu’en Allemagne c’est pareil : voili,voilà, voilons…
    Et en Suisse, où j’habite : dans le canton de St Gall une école a voulu interdire à une jeune fille voilée l’accès aux cours. Les parents ont porté l’affaire devant la justice. Décision des juges : oh après tout, tant qu’il n’y en a pas beaucoup comme ça, pas de quoi en faire un fromage (d’Appenzell, je suppose, c’est le canton voisin).
    J’ai trouvé l’argument juridique….intéressant! et je ne caricature pas.

  15. Je reviens un instant à la page précédente et je m’en excuse mais cela me paraît très important…
    Dans l’avant-dernier post, Dugong se demande si pour accepter ainsi la réforme NVB sans se révolter davantage les profs ne seraient pas majoritairement « khons ».

    Il doit y avoir malheureusement du vrai dans ce que vous dites, Dugong!
    Nos collègues de collège se prennent en pleine poire la pire absurdité qui ait jamais été conçue dans cervelle humaine, je veux parler bien sûr du « socle commun de compétences », une absurdité qui va livrer aux mains de nos collègues de lycées des charretées d’incultes crasses et satisfaits d’eux-mêmes – c’était déjà pas mal, mais là ça va dépasser toutes les limites de l’indicible -, bref, ce qui se met en place, c’est la lutte finale contre l’école, une perspective totalement terrifiante parce qu’on sait très bien où conduit le vide de l’intelligence…
    Se démarquant du choeur des battus d’avance, des bien-pensants pour la forme et des demi-complices, Pierre Blazevic et Geneviève Zehringer sont les seuls à identifier et à dénoncer la véritable origine du saccage et à indiquer la stratégie efficace pour venir à bout du socle commun, de la loi Peillon et du décret Belkacem. Eh bien, au lieu de leur sauter au cou et de leur proposer son aide, chacun y va ici de son petit commentaire distant, suffisant et aigrelet… C’est absolument lamentable!
    Hélas oui, Dugong, il se pourrait que……

    • A jouer les francs-tireurs dans le secondaire, surtout au collège, j’en ai vu des manquer de se faire dézinguer par la hiérarchie (qu’elle soit administrative via le chef d’établissement ou « pédagogique » via l’IA-IPR), surtout chez les jeunes, et sentir le vent du boulet passer tellement près de la tête qu’ils s’y prennent maintenant en silence. D’autant qu’ils savent ne pouvoir avoir confiance en personne, a priori, au sein de leur établissement.

      Aux syndicats de s’y coller, ils ont la légitimité et le service juridique pour.
      Aux adhérents d’écrire, de donner les pistes, d’esquisser des propositions de solution. Ensuite, cela relèvera du Droit.
      A titre personnel, je ne suis pas juriste, ni avocat, ni procureur, ni juge, bref je ne suis pas un spécialiste du Droit et de son interprétation. Et si je me garderai bien de l’ouvrir en salle commune, ce n’est pas pour autant que je ne communique pas mes idées à mon syndicat. Ses premiers retours me donnent espoir et confirmation qu’un certain nombre de collègues font de même, mais, maintenant, j’attends de lui qu’il agisse (et si dans l’intervalle de nouvelles idées me viennent, je les lui transmettrai).

      Enfin, peu de choses ne me feraient plus plaisir que de voir le gouvernement pris par surprise avec l’annulation de cette « réforme », en réponse à son coup de son décret-surprise (on pourrait presque y voir un effet « Kinder surprise »). Si les propositions de M. Pierre Blazevic et Mme Geneviève Zehringer sont recevables, je crois que nos syndicats ont déjà dû les prendre en considération, puisque le papier est public, sans trop se soucier des querelles ayant existé ou existant au sein de la Société des Agrégés (du moins je l’espère!), et leurs juristes plancher dessus. Maintenant, comme je l’écrivais, j’attends la suite et continuerai mes réflexions et propositions, en silence fors le bruit du clavier.

      Évidemment, cela n’exclut en rien une certaine forme de résignation chez de nombreux collègues. Et le passage en force, par décret gravillons, n’y est pas pour rien…

  16. En vous lisant, Jean-Paul, je songe soudain à ce singulier paradoxe : l’expression « mettre les voiles » renvoyait à une idée d’évasion, donc de liberté… Mais « mettre les voiles », si on considère les réalités que vous décrivez, signifierait plutôt un retour à l’esclavage…

    • Avec l’arrivée précoce de l’été, comme le souligne Jean-Paul, être à voile c’est risquer d’avoir ses vapeurs. Conjugaison que la religion du désert proscrit, en principe.

  17. Le musulman a raison: le femme non empaquetée déclenche des pulsions libidineuses chez l’homme.
    Oui, et donc? La différence entre eux et nous est précisément là: nous ne sautons pas comme des boucs en rut sur la première minijupe qui passe ( enfin, j’espère)
    Il est possible ou probable que toutes ces jeunes filles voilées ne soient que des masochistes inavouées, en demande d’un bon vieux gros mâle barbu et protecteur…
    Ou, plus plausible, le voile et la tenue ad-hoc ne sont que des protections rendues nécessaires par la densité de mâles arabo-africano-musulmans peuplant la bonne ville de Marseille?
    Craignons que le sort de cette belle cité ne soit déjà joué: la démographie le démontre, la duplicité des politicards le confirme et la connerie ambiante enfonce le clou.

  18. Ô tempora, ô mauresque !
    Petit voyage hier à 18H dans un autobus qui me ramène des bureaux d’une Société à La Courneuve vers la plus proche station de métro. Harmonie du soir, ne me manque que mon exemplaire des Orientales. Je fais des voeux malthusiens car je suis le seul habillé à l’occidentale et autour de moi je n’entends pas un mot de français. Nul n’est prophète en son pays me dis-je pour me rassurer mais n’empêche, je commence à me sentir gêné.
    Ce n’est pas moi, c’est eux qui me désignent.
    Vous serez forcé un jour de réagir.
    Ça commence par l’oreille (propos), puis par la vue (l’espace urbain), enfin le toucher.
    Question sur ce futur toucher: castagne ou caresse?
    Laissons la question ouverte.

  19. Je ne sais qui remarquait que Hollande dit « Daesh » (qui lave plus rouge : 400 exécutions en 24h à Palmyre) plutôt que « État islamique ». Pour ne pas se fâcher avec l’Islam. Il se convertirait, ce serait plus clair.

    • Il n’y a pas que lui qui dise Daesh. C’est arrivé comme ça, d’un coup, Etat Islamique en Irak et au Levant, c’était trop compréhensible, pas assez poétique, je sais pas. Maintenant, y en a même qui reprennent le sigle anglais (ISIS). C’est beau comme du Dylan : https://vimeo.com/61341838.

    • On ressent une répugnance à nommer « État » cette organisation qui a pris le contrôle de territoires appartenant à des États reconnus, pour y enchaîner atrocité sur atrocité.

  20. Ben forcément : un harem….pensez-donc!…
    Au fait dans ma jeunesse quand on disait aller ou envoyer à dache ça n’avait rien de bien engageant.
    Encore une faute d’orthographe ?

  21. @ maxime
    On a fait passer pour des « querelles » au sein de la Société des agrégés la tentative (réussie) de modifier la ligne de l’association et la tentative ( manquée) d’empêcher la première.
    Par exemple, la Société des agrégés n’a commencé à parler de la loi Peillon que le 22 mars 2013, c’est-à-dire au lendemain du vote de la loi par l’Assemblée nationale… Capite?
    Quant aux syndicats, ils ne semblent pas se ruer sur les propositions de Pierre Blazevic et Geneviève Zehringer…

    • @ Jean67

      J’ignore ce qui s’est passé dans la Société des Agrégés, et, je serais tenté de dire que, en l’état, peu m’importe, à moins que les lignes de l’ego continuent de casser leurs briques, car ce serait mauvais, très mauvais pour nous tous: nous avons besoin d’unité, pas de division, au moins vis-à-vis du décret gravillons, dans un premier temps.
      Quant aux syndicats qui se prétendent une posture d’opposition, j’espère qu’ils vont agir. Le point est cependant simple: nous sommes supposément dans un État de Droit, la loi est passée et doit s’appliquer. Bien. On n’aura pas son retrait par des manifestations, dont on a bien compris que le gouvernement s’en moque*, les parents les regardent de loin (et il faut marcher sur des œufs parce qu’on a un capital sympathie pour l’instant, mais si on s’amuse à perturber les épreuves de fin d’année, ça ne va pas durer), et des collègues qui savent qu’ils se feront allumer si ça échoue (et quand on doit encore passer 20 ou 30 ans, on y regarde à deux fois, particulièrement avec des emprunts sur le dos) — je laisse de côté les pro-réformistes.
      Maintenant la question est: comment détruit-on cette loi? A priori, M. Blazevic et Mme Zehringer proposent une piste, et je sais qu’ils ne sont pas les seuls (j’ai même lu qu’un autre collègue, dans une académie de l’Est, a transmis à son syndicat une possibilité encore plus pertinente semble-t-il). Car il est clair qu’il n’y a que par la voie du Droit que ça doit se jouer. Seulement, si on part dans cette direction, il va falloir étayer, et pas qu’un peu! pour l’emporter.
      Le temps du Droit, et donc de la Justice, n’est pas celui du politique à courte vue et à la hussarde de nos dirigeants. Ça demande du temps. Nous sommes les premiers à râler car nos ordres sont de faire dans l’immédiat alors que notre mission, pour la faire correctement, est un processus long, très long. Le Droit n’en demande peut-être pas autant, mais le temps lui est nécessaire pour aller au fond des choses et mettre toutes les chances de notre côté, alors sachons patienter. Je préfère que, pour l’instant, les syndicats prennent le temps de voir comment on peut faire annuler ce décret gravillons, sans crier à tous vents.
      Par contre, s’ils ne font rien, eh bien! rien n’empêchera quelques associations de professeurs déterminés d’engager un spécialiste pour que les questions qui fâchent soient posées. Le tout sans bruit jusqu’au moment de la canonnade juridique.
      Je dirai même que si nos syndicats agissent sur le terrain du Droit, moins ils en disent ouvertement, plus faibles seront les fuites, et donc moins de risques il y aura qu’en haut lieu ont déclenche les contre-mesures rendant vain tout le travail en amont.

      Je l’espère tout du moins. Naïvement.

      * Depuis 2010, et c’était à l’époque un autre niveau de défilés, ils ont parfaitement compris que le tout, c’est de tenir car ceux qui ont le plus besoin de la paye en fin de mois, ce sont les soutiers — d’autant que notre profession est bien paupérisée.

      • @ Jean67
        Je me permets une question plus personnelle, j’espère que vous n’en serez pas vexé et il est bien évident que vous n’êtes pas tenu de me répondre, mais ne seriez-vous pas enseignant dans l’académie de Strasbourg, à une vingtaine de kilomètres au nord de cette ville?

  22. JPB, vous êtes bon prince et vous me laisserez faire un peu de pub HS (mais pas tant que ça …).

    J’ai bien aimé tout ça et je le conseille à la lecture :

    http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2015/05/29/31003-20150529ARTFIG00028-natacha-polony-dix-ans-apres-le-referendum-pourquoi-nous-avons-besoin-du-comite-orwell.php

    https://www.facebook.com/ComiteOrwell?ref=hl

    et aussi
    http://videos.senat.fr/video/videos/2015/video28677.html
    qu’il vous faudra peut-être écouter en audio (en bas de page dans « outils ») paske sinon ça déconne.

  23. L’autre matin en rentrant en salle des prof j’ai lancé à la cantonade :

    « Z’avez vu Daesh a pris Palmyre, y vont tout péter.
    M’en fout j’ai déjà visité. »

    Ils m’ont fait la gueule toute la journée.

    • Ca fait du bien, hein ?

      Comme de faire une entrée fracassante dans la salle des profs d’un collège en criant « qui a encore déféqué dans les gogues des agrégés ? »

      • « qui a encore déféqué dans les gogues des agrégés ? »

        Des pets d’la gogue désagrégée.

  24. La note rapproche hardiment le voile et le soutif (sous-tif ?) qu’une lecture purement phonologique pourrait maladroitement identifier.

    L’oppression qu’ils exercent sur les hémisphères les rapproche.

    Cependant un grand mystère persiste : pourquoi parle-t-on des roberts comme des frères Karamazov alors qu’aucun ne se prénomme ainsi et qu’ils sont quatre ?

  25. Dans la Drôme vous pouvez trucider votre belle-mère ou tout autre aïeul à charge un peu trop encombrant mais pas touche aux truffières :

    http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/meurtre-dans-une-truffiere-l-agriculteur-condamne-a-huit-ans-de-prison_1684589.html

    En Périgord aussi.

    Mais attention : il n’y a aucune preuve scientifique qu’enterrer le cadavre d’un individu que vous venez de fumer au pied d’un chêne favorise l’apparition d’un brûlé.

    Qu’on se le dise !

  26. Le voile n’est que la partie émergée de l’iceberg…
    Je vous encourage à aller faire un tour dans le rayon maillots de bain d’un célèbre magasin d’articles de sport… On y trouve désormais de « jolis » maillots de bains amples en forme de shorts, qui qui cachent plus qu’ils ne suggèrent…
    Mon premier réflexe a été de me dire « chouette, ça va cacher les petites rondeurs sur la plage »… Et puis j’ai vu qui les achetait… J’ai don reposé le mien et ai acheté un joli bikini dont le prix était inversement proportionnel à la quantité de tissu !

  27. En Italie on a réussi à réanimer un jeune homme de 14 ans resté 40 minutes sous l’eau ; malheureusement tous les efforts ont été vains pour réanimer l’UMP restée quinze ans dans les eaux profondes de la corruption !

    Mystère et boule de gomme !

    • Des gamins de 14 ans au cerveau tellement sous-oxygéné qu’ils battront tous les records d’apnée, on en remontera des chaluts pleins dans les années à venir.

  28. @ maxime
    En évoquant le fait que bizarrement la Société des agrégés ne s’est résolue à émettre des « observations » sur la loi Peillon que le 22 mars 2013, soit le lendemain (!) du vote de cette loi par l’Assemblée nationale, je croyais vous avoir éclairé suffisamment sur l’origine du conflit qui a dressé les uns contre les autres les partisans de la Présidente actuelle, qui est en fonction depuis 2012, et ceux de l’ancienne Présidente. Je pense en avoir assez dit pour que chacun comprenne qu’il ne s’agissait en aucun cas de « querelles », mais de la ligne même de l’association. Une association aussi importante attire l’attention…

    • Moi j’dis ça, j’dis rien mais ce qui serait bien c’est que vous postiez vos messages dans la chronique idoine ie la nommée « T’es méraire, mais pas trop ! »

  29. On pourra vous répondre que toute éducation, tradition, norme sociale est une forme d’aliénation, question de point de vue, et que des concepts aussi grands que la liberté peuvent tout autant s’interpréter en opposition au voile qu’en sa faveur (la liberté étant également celle de choisir son vêtement).

    La religion m’emmer…. m’embête profondément et je préfère largement côtoyer des femmes en mini-jupe qu’en voile, et par la je rejoindrais plutôt votre point de vue Mais étant issue d’un milieu musulman qu’on qualifierait de nos jours de modéré, je ne peut vous suivre lorsque vous prétendez que le voile est toujours imposé. Il est, parfois, un choix de la musulmane qui le voie comme une part de son identité religieuse. Il peut, comme dit précédemment, être une élément de protection dans certains quartiers (ou dire « merde » aux cons n’est pas si facile que derrière un écran).

    Qu’il s’agisse d’une aliénation (voir même d’une double aliénation…) j’en convient avec vous. Qu’on le supprime des espaces publiques : ça m’arrange. Mais je considère votre position et interprétation, à vous et vos amis féministes, pour ce qu’elle est : subjective. Car aussi révélateur d’une aliénation qu’il puisse être, le voile, lorsqu’il n’est pas imposé, ne me parait pas être un abaissement perpétuel de la femme.

    Un moyen de se priver des bonnes choses, par contre.

    Bonne soirée.

    Bonne s

  30. On pourra vous répondre que toute éducation, tradition, norme sociale est une forme d’aliénation, question de point de vue, et que des concepts aussi grands que la liberté peuvent tout autant s’interpréter en opposition au voile qu’en sa faveur (la liberté étant également celle de choisir son vêtement).

    La religion m’emmer…. m’embête profondément et je préfère largement côtoyer des femmes en mini-jupe qu’en voile, et par la je rejoindrais plutôt votre point de vue Mais étant issue d’un milieu musulman qu’on qualifierait de nos jours de modéré, je ne peut vous suivre lorsque vous prétendez que le voile est toujours imposé. Il est, parfois, un choix de la musulmane qui le voie comme une part de son identité religieuse. Il peut, comme dit précédemment, être une élément de protection dans certains quartiers (ou dire « merde » aux cons n’est pas si facile que derrière un écran).

    Qu’il s’agisse d’une aliénation (voir même d’une double aliénation…) j’en convient avec vous. Qu’on le supprime des espaces publiques : ça m’arrange. Mais je considère votre position et interprétation, à vous et vos amis féministes, pour ce qu’elle est : subjective. Car aussi révélateur d’une aliénation qu’il puisse être, le voile, lorsqu’il n’est pas imposé, ne me parait pas être un abaissement perpétuel de la femme.

    Un moyen de se priver des bonnes choses, par contre.

    Bonne soirée.

    • « Car aussi révélateur d’une aliénation qu’il puisse être, le voile, lorsqu’il n’est pas imposé, ne me parait pas être un abaissement perpétuel de la femme. »
      —————————————–
      En effet, pour ce qui a trait à l’abaissement perpétuel de la femme pas besoin de voile, il suffit juste parfois d’avoir un père iranien (je sais d’quoi j’cause ! ;-)). Circonstance aggravante, le mien n’a même pas l’excuse d’être illettré, loin s’en faut !

  31. « celui de ne plus supporter le moindre vêtement qui implique l’abaissement de la femme. »
    Je confirme. Mon épouse, petite brune d’origine espagnole est dans le même cas et aimerait bien que les barbus portent eux-même cette saleté de voile.
    Et un de mes amis d’origine espagnole (un peu plus âgé que moi) a lutté contre le franquisme comme l’avait fait son père anarchiste : l’un pendant la guerre civile et l’autre après. Il m’a confié récemment: « Je n’ai pas lutté contre les curés sous Franco pour me laisser maintenant em***er par les enturbanés! »
    Encore merci Jean-Paul Brighelli pour vos articles qui me font chaud au coeur.

  32. Un hadith d’origine obscure conseille aux femmes de laver trois fois un voile neuf avant de le porter *. Because les produits chimiques utilisés dans la fabrication.

    http://www.lesechos.fr/industrie-services/pharmacie-sante/02199515610-pourquoi-laver-ses-vetements-neufs-avant-de-les-porter-1123696.php

    En revanche, le même hadith affirme qu’il est facultatif d’orienter l’axe du tambour de la machine à laver vers la Mecque.

    * si, ensuite, il a été souillé lors d’un rapport, une fois suffit.

    • Je rappelle que le port du voile n’est dans aucune sourate, il correspond à une vague prescription d’un imam -un peu névrosé- du IXème siècle pour qui la lubricité des femmes est dans leur chevelure

  33. En tout cas, s’il y a un affreux coupable désigné d’avance, c’est bien le désir masculin.

  34. Les femmes sont impures selon certains? Pas de problème! je leur souhaite un monde sans femmes!

  35. Des femmes se sont battus pour pouvoir porter des mini jupes d’autres pour porter le voile ne voyez-vous pas que c’est le meme combat ? Libre et égaux d’avoir chacun ses propres revendication pourquoi tant de haine ?!

  36. Désolé d’avoir validé si tard certains messages : j’étais au Kamchatka (en fait, à Paris : voir la prochaine chronique, dès demain), et sans accès à l’administration du blog.

    Julie, comment peut-on comparer la mini-jupe, qui exhibe le corps et dont la mode a fait verser des pleurs de rage aux intégristes de toutes les religions, et le voile qui est imposé par les intégristes ? D’un côté le libre désir du « summer of love ». De l’autre, un remède à l’amour. Et vous voudriez comparer ?
    Je me battrai de toutes mes forces contre cette affirmation de l’infériorité des femmes. Jusqu’à ce que l’on finisse par l’interdire, partout. La laïcité fait une différence nette entre espace citoyen et espace privé. En privé, je ne les empêche pas de porter ce qu’elles veulent, si elles tiennent absolument à se croire plus bêtes que leurs époux / frères / pères.

    • La minijupe impose la vue de la femme aux hommes. Le voile soustrait la femme du regard des hommes.
      Je ne suis ni pour l’une, ni pour l’autre.
      Votre Summer of Love est bien loin. Pour un homme de ma génération, la mini fait partie de la pornographie ambiante aui fait de nous des zombies.
      Et j’y repenserais à deux fois avant d’affirmer que ce sont les hommes qui promeuvent le voile.

  37. Moi je préfère les rigueurs orthographiques aux mœurs rigoristes !

    N.B :En fait je préfère en tout l’exactitude … et les idées fausses me font gerber comme des pléonasmes !

    • Cher Pierre, quand les professeurs de français acquièrent progressivement l’indignité lexicale de « profs » puis d’ « enseignants » il ne faut s’étonner de rien. Comme vous, « je préfère les rigueurs orthographiques aux mœurs rigoristes ». Robespierre qui à la moindre brise et bien avant Larousse essaimait les têtes à tout vent, n’aurait pas toléré qu’on manquât à la syntaxe. Quand je lis avec le même effroi qui vous a saisi que des femmes se sont battus, je n’irai pas vérifier sous leurs jupettes ou sous leurs niqabs à quel genre j’ai à faire.
      Pour les Julie/Julien ci-dessus, ces transgenres claironnants de la modernité triomphante, l’homme doit être une entité qui embrasse la femme, point barre!

      • Pourquoi s’échiner à se relire si vous ne faites pas de différence entre une Julie et un Julien ?

        Des hommes jeunes qui aiment les femmes n’ont pas l’heur de vous plaire ? c’est un honneur que de vous déplaire, monsieur le pisse-froid. De grâce restez votre écran pour nous trompéter vos insultes. Pourquoi vous n’iriez-vous pas jouer du trombonne à votre illustre varioleux ?

  38. Mettons déjà les voiles et tirons des bords ; puisqu’il ne s’agit pas de fuir, il suffit juste de savoir qui poursuivre.

    (Les mini-jupes comme les pantalons sont acceptés me dit-on)

  39. La tyrannie de la mode dit-on mais c’est aussi un jeu ; alors que les religieux tournent toujours à leur avantage toute tyrannie sur les esprits et n’ont pas beaucoup d’esprit.

  40. Je ne faisais pas d’esprit ; qui poursuivre ?
    Si j devais en faire ce ne serait pas avec des religieux
    (j’ai passé l’âge des blagues de patronage)

  41. Je me permets de poster ça ici (si ça s’affiche): http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2015/06/02062015Article635688253399399402.aspx

    De lire cet extrait, ça vous pousse à donner des baffes:
    « La France, pays des droits de l’Homme, a une législation d’exception : la laïcité scolaire se construit contre la liberté. Loin de faire sortir la religion des écoles, l’interdiction ne fait que l’exacerber et, plus inquiétant encore, favorise son extension dans les écoles privées confessionnelles peu soucieuses de laïcité ( )(1). Les élèves sont des individus dotés d’identités multiples – sociale, ethnique, linguistique, genrée, religieuse… – et ne seront jamais des clones interchangeables. Penser que l’école et l’enseignement peuvent faire table rase de la diversité des cultures et des singularités biographiques constitue une négation de la richesse de la nation française, un retour mythique et tragique à nos ancêtres les gaulois… »

    • Bah… L’article est signé par un certain Pierre Merle, professeur à l’ESPE de Bretagne (le nouveau nom des IUFM). Rien que ça, déjà…
      Bref, encore un idiot utile.

  42. C’est raide ; la laïcité scolaire comme … »législation d’exception »…
    110 ans plus tard, certains n’en démordent toujours pas

    Finir sur les barricades, avec une balle dans le genou …
    (ont m’en avait menacé, il y a 13 ans, alors que je n’avais alors encore rien fait)

  43. Ils m’ont en avait menacé deviens
    ont m’en avais menacé (j’ai posté trop vite)

    C’est cont

  44. Ils m’ont/m’en’avaient menacé
    C’était même pas des barbus en plus ; plus grenouilles de bénitier traumatisés par le 11 septembre 2001
    C’était cruel ; j’étais supporter de Massoud dans le match contre les talibans, donc traumatisé aussi, enfin d’une certaine façon

    Un gaulois païen (moi, puisque pro-laicité) attaqué par des gaulois romanisés (pardon, évangélisés)

    Ça m’a tellement marqué que j’en poste encore mes commentaires n’importe comment

    • Ah, mais oui mon bon meussieur les cathos tradis (qui n’ont jamais posé de bombes ou tiré sur la foule) c’est pareil que les fondamentalistes musulmans en 2015…

      Merci pour ce bon moment d’hilarité

  45. Ne serait pas plus simple de conclure (puisque vous êtes impuissants et que personne ne vous suit) que celles et ceux qui veulent s’habiller comme les charmantes demoiselles de la rue Curiol en sont libre. Celles et ceux qui ont de la pudeur et des valeurs et veulent conserver leur intimité sont aussi libre de le faire…. Et comprenez ce qu’est la liberté au lieu d’en imposé une vision.

    De plus j’aimerais dire que j’ai de la peine pour toute ces femmes ménopausées qui s’habillent comment des … vulgairement pour essayer de récupérer le pouvoir qu’elles avaient dans leur jeunesse…
    Et si les jeunes filles veulent arrêter d’être considérer comme des objets par certains mec il faudrait qu’elle ne se conçoivent pas elles mêmes comme tel..

    • ça n’a rien à voir avec la pudeur c’est un geste de refus objectif des valeurs républicaines et laïques, un geste identitaire.

      Les cheveux des femmes vous inciteraient à la concupîscence ?

      Vous avez peur à ce point là de votre concupiscence ?

      C’est parfois signe d’homosexualité latente, de refus inconscient de la « norme » sexuelle

  46. Votre article m’évoque mon travail de professeur de Français Langue Etrangère à Jérusalem en CCF : les filles enlevaient le voile dans mon cours, se sentaient libre de la sottise violente des fanatiques violents, elles fleurtaient avec les garçons à la pause, j’adorais ça, je l’encourageais même.

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