imagesAlignés sur les rayons d’une librairie de gare, ce sont des livres pornographiques. Mais dénichés dans l’antre d’un bibliophile spécialisé, ce sont des curiosa.
Curiosa est aussi le titre du premier film de Lou Jeunet, centré sur les amours de Marie de Régnier — qui publia l’Inconstante sous le pseudo de Gérard d’Houville et fut la première femme couronnée par l’Académie française — et de Pierre Louÿs, le merveilleux auteur d’Aphrodite, la Femme et le pantin, les Chansons de Bilitis et Trois filles de leur mère, illustré ici par un tableau de Jean-Louis Forain représentant Marie de Régnier en 1907.Trois-Filles-de-leur-mere portrait Jean-Louis Forain 1907

Trois filles, justement, telle est la malédiction du pauvre José Maria de Hérédia, l’inoubliable poète des Trophées. Trois filles « dont il enrageait », comme disait Mérimée. Poète et impécunieux — pléonasme —, où trouver, « sans dot », à les marier ?
Marie est la seconde de ces trois Grâces désargentées. Elle épouse le gentil poète Henri de Régnier, un symboliste alors fort à la mode et un peu oublié, auquel Hérédia, à qui il a fait obtenir le poste de Conservateur de la Bibliothèque de l’Arsenal, a des obligations. Une dizaine d’années de plus qu’elle, et elle ne l’aime pas.
Parce qu’elle en aime un autre — le beau, le fantasque, le sulfureux Pierre Louÿs. Ce surdoué des Lettres, qui sait absolument tout faire et tout écrire, vient d’acheter le premier Kodak, et s’amuse à photographier toutes les greluches qui passent à sa portée — à en remplir des albums entiers.

(J’ai jadis travaillé avec un photographe de charme compromis dans une affaire de mœurs sordide à laquelle il n’avait participé vraiment qu’à la marge. Cet aimable garçon gardait, soigneusement rangées dans de grands in-folio, près de 12 000 polaroïds de tous les modèles qu’il avait flashés : le polaroïd, pris invariablement sur le rebord de sa baignoire où il faisait s’asseoir la fille, est un juge de paix impitoyable : si vous êtes belle sous Polaroïd, vous serez belle toujours.)

Pierre Louÿs, grand amateur de bordels comme tous les hommes de cette Belle époque, a donc rassemblé des centaines de clichés plus ou moins sulfureux. La fesse est le thème central de ce philopyge distingué dont on a récemment publié l’œuvre argentique.51c0dw6+iOL._SX352_BO1,204,203,200_Voici donc Marie entre les bras et sous l’objectif de notre érotomane distingué (un érotomane est toujours distingué, une brune piquante et le marquis divin). Entre les bras aussi de son esclave du moment, une certaine Zohra ramenée d’Algérie, à laquelle il fait prendre les poses alanguies des bayadères de l’art orientaliste du moment — par exemple celles de Léon-François Comerre.Léon-François ComerreIl pousse son odalisque dans les bras de Marie, réticente d’abord, enthousiaste ensuite. « Je lui ai tout appris jusqu’aux complaisances, je n’ai excepté que les précautions », disait Valmont. Marie tombe enceinte des œuvres de Pierre, et fait endosser l’enfant à son époux — malheureux mais intéressé par ce triangle dont il est le tiers exclu : le clou du film est une splendide scène de candaulisme que je ne vous raconterai pas, pervers que vous êtes.

Et si vous ignorez ce qu’est le candaulisme (à votre âge ? Allons donc !) relisez la jolie nouvelle de Théophile Gautier, le papa de tous ces poètes néo-précieux ou post-Parnassiens, consacrée à cet homme de goût. Gautier qui était lui aussi un fervent photographe, épousa Ernesta Grisi après avoir aimé sa sœur Carlotta. Tout comme Pierre Louÿs épouse finalement Louise de Hérédia après avoir aimé Marie, ou tout en aimant Marie : la littérature et les littérateurs passent leur temps à se copier, s’inspirer, s’inter-pénétrer.
De sorte qu’il les fera poser l’une et l’autre en des combinaisons que la décence rigoureuse qui règne toujours dans mes propos m’empêche de décrire, mais dont le générique final donne une idée.Montage-Marie-de-Regnier-nue

C’est en résumé un joli film, maîtrisé, fort bien joué, où passe habilement l’essentiel d’une époque. Quelques feuilles d’érable préludent à une exposition japonisante bien dans le goût du temps, et la manière dont Marie affuble Pierre de son corset, comme jadis Omphale fit enfiler ses robes à Hercule, nous fait presque regretter l’invention du soutien-gorge.
Quelques personnages secondaires, amants parallèles d’une femme qui ne les compta plus jusqu’à sa mort à 87 ans (ainsi Jean de Tinan, l’un des multiples nègres du Willy de Colette, récemment évoqué ici, et qui carburait au cocktail éther / curaçao) sont bien typés. Lou Jeunet a tiré le meilleur d’un budget étroit, et elle a l’art de raconter toute une époque avec une robe froufroutante ou un papier peint défraichi. Un film prometteur — quoi qu’en dise la presse, qui fait la fine bouche devant ce film précieux sur une femme exemplaire, évidemment moins pincée du cul que les chiennes de garde actuelles, mais autrement exemplaire de ce que peut être une femme quand elle a vraiment du talent — peut-être même du génie.
Car celles qui n’ont ni talent ni génie, pourquoi nous en soucierions-nous — tant il est évident que la parité est le refuge des imbéciles…

Jean-Paul Brighelli

PS. Si vous voulez en connaître un peu plus sur Pierre Louÿs, lisez ses œuvres — et en parallèle l’un ou l’autre des livres que Jean-Paul Goujon, spécialiste exclusif de l’un des plus secrets des écrivains en vue, lui a consacrés. Louÿs a mal fini — paralysé, aveugle : le photographe qui ne peut plus voir, quelle fable exemplaire et abominable…du coté de mon vice

411 commentaires

  1. Faisons bisquer les béotiens !

    Qu’est-ce qu’un étudiant de vingt ans en 1910, amateur d’art, dessinant au Louvre les plus fameux nus de l’histoire occidentale, scrutant les lettres en Sorbonne et habitant 30 rue Lacépède en face du jardin des Plantes et des arènes de Lutèce avec son frère aîné pouvait-il bien lire ? « Les chansons de Bilitis » de l’érudit Pierre Louÿs et qu’écrira-t-il vingt ans plus tard sous le couvert d’un bienheureux pseudonyme étant professeur distingué au City College de New York ? « Island girls I loved » by Bassigny Gerrard. New York, Harcourt, Brace and company published 1932.

    De la Grèce antique à Bora-Bora il n’y avait qu’un pas à franchir et quelques milliers de kilomètres pour une âme bien née sous le signe d’Eros !

    • Il est passé des cafés conc’ de la butte Montmartre en 1910, au Broadway de 1920 puis au Charleston de 1926 pour se rendre en Polynésie – histoire de faire une carte du Monde comme on disait faire une carte de France !

      • Difficile de séparer la danse et la musique avec les agapes érotiques d’ailleurs ! C’est pourquoi il faisait élection des pays de culture hispanique, depuis l’Espagne jusqu’au Brésil portugais.

  2. « le polaroïd, pris invariablement sur le rebord de sa baignoire où il faisait s’asseoir la fille, est un juge de paix impitoyable »

    Le froid ressenti au contact de la fonte émaillée donnait du grain à la peau carnée des poules.

  3. Imaginez Rome à l’époque des Papes : ni bal, ni opéra, ni théâtre … seulement messes après messes !
    Comment Joachim du Bellay et Stendhal auraient-ils pu aimer cette ville désolée par les prêtres et leur pouvoir temporel absolu ?

  4. « Formation
    Après avoir vécu quelques années à Paris où il fréquente les milieux interlopes, X s’embarque pour New York en décembre 1913. Il est danseur de tango quelque temps sur la côte Est, puis en 1917 il s’installe à Hollywood où il décroche un petit rôle dansant dans Alimony de Emmett J. Flynn. »

    Qui est-ce ? Il y avait un chemin qui passait par Paris pour un jeune Italien bien fait de sa personne.

  5. « Aphrodite, la Femme et le pantin, les Chansons de Bilitis… »

    Ah…j’ai lu tout ça il y a bien longtemps, dans une jolie édition des 40’s ( I believe), lorsque j’étais un jeune ado boutonneux et dévoreur de livres.
    J’avais beaucoup apprécié la langue et cet érotisme poétique, caressant les sens sans les submerger, telle l’écume d’une vague moussant sur les belles épaules d’une jeune naïade…
    Un tel auteur, aujourd’hui, serait totalement exécuté, deux fois plutôt qu’une: les trois filles seraient les allumettes allumant le bûcher?

  6. Et une vraie question au professeur de lettres: si Louÿs faisait partie des progs’, comment en parler? Faire l’impasse sur le côté cul ou tout balancer? Faisable?

    • Histoire de s’attirer des problèmes avec les parents… je sors d’un cours sur Sade, mais ils ont tous plus de 18ans. Et encore l’histoire de Rose Keller ou l’orgie de Marseille – rue d’Aubagne, là où ça s’effondre aujourd’hui – les a tétanisés.

  7. La femme et le pantin de Pierre Louÿs

    Pierre Louÿs a recopié la relation des amours, terme mal venu, tumultueuses de Casanova et de la Charpillon, pour écrire La femme et le pantin, que je n’ai pas l’intention de lire, préferrant l’original à la copie, comme tout homme de bon gout.
    Cette histoire de la Charpillon est d’actualité, puisque un film est sorti à l’intitulé trompeur : Dernier amour de Benoît Jacquot.
    Je déconseille très fortement ce film au spectateur pour une bonne et simple raison :
    Le très énergique et très rusé Casanova est incarné par Vincent Lindon, au physique de chien battu, et abonné au rôle du dindon de mauvaises farces.
    J’ai personnellement croisé une Charpillon moderne, qui tenta de me faire subir le même sort qu’à Giaccomo. Ce fut sportif et énergique.
    Après une période d’agaceries réciproques, je décidais de rentrer dans le dur.
    Ayant décidé que la comédie avait assez duré, la méchante Charpillon, véritable danger public, fut promptement neutralisée par mon action, avec le concours bienvenu de sa propre fille.

    • Les amateurs de femmes ont parfois des ennuis en sus – demandez à Brighelli !

      Même aux antipodes on n’échappe pas à son destin … mon grand-oncle René dut subir l’ire d’un chef de tribu polynésienne qui voulut à toute force le marier à sa fille et lui intenta un procès !

      • Ah ça, les ennuis, les duels, c’était avant, aujourd’hui en France, tout se termine par des chansons pensions, demandez au même* 😉

        *qui tous les mois, et encore plus depuis janvier avec le Pàls, regrette « si c’était à refaire, je serais moine ! »

        • Et encore… Entre pension, prestation et impôts il me reste un peu plus de 500 euros / mois.

          • 500 euros par mois ? Voilà ce que c’est que d’être le gilet jaune du sexe. On s’croit un héros de la fesse, on vit au-dessus de ses moyens et crack v’la la progéniture qui vous rattrape. Pour quelques coups qu’on aurait pu tirer avec des belles en cuisse, on s’flingue le reste de ses jours. Surtout que c’est pas dans 10 ou 15 ans que le pognon nous servira, à nos âges. Je compatis bien.

          • Diantre,ça a encore baissé !

            La dernière fois, vous en étiez à 1800.

            Dans Le Port de l’Angoisse, l’assistant et pote de Bogart,chaque fois que la police l’interroge sur l’escapade nocturne raconte un poisson plus gros.

            Répondre ↓

          • EH bien maintenant il y a les impôts qui prélèvent à la source — depuis janvier. Ce serait long à, expliquer, mais j’ai des démêlés depuis deux ans avec l’administration fiscale — ça doit venir du gouvernement précédent.

  8. Remotivation pour les profs de Lettres, qui en ont bien besoin :
    Si je me suis tiré indemne de mes mésaventures avec la sorcière vicieuse du Berry, c’est parce que j’avais bien étudié les Mémoires de Casanova auparavant.
    Je connaissais donc la théorie.
    Devant ce nouveau cas pratique, la conclusion s’imposait d’elle-même :
    C’est une nouvelle Charpillon, DONC, une seule stratégie valable, c’est elle ou moi.
    Et je vais la détruire car je suis plus logique et plus expérimentée qu’elle.
    Des Circé la Magicienne, j’en mange trois au petit déjeuner !

    • « je suis plus logique et plus expérimentée qu’elle. »

      Ce « e » supplémentairece « e » de trop qui féminise expérimenté,n’est peut-êre qu’une faute de frappe.

      • Pas obligatoirement. Il y a bien longtemps que je soupçonne Savonarole d’être une femme. Ce n’est qu’un lapsus orthographique qui confirme le bien-fondé de mon hypothèse.

        • Quelle fine mouche vous faites !
          Vous êtes le docteur Watson de la Drome.
          Quand vous serez retraitée, je vous inviterai à Londres pour devenir ma colocataire. Nous résoudrons des énigmes pour nous occuper.
          Un indice : j’habite Baker Street.

        • ailleurs, il utilise souvent le pseudo « Daniel » et son Blog s’intitule le Rabouilleur …

          Pensez également à la chanson de Renaud, « Miss Maggie », et à son refrain 😉

  9. On pourrait aussi parler de la confusion syntaxique chez JPB entre érotomane et obsédé sexuel.
    Mais alors là, nous entrons dans le domaine dangereux de la psychopathologie, où ne sont pas admis les Bisounours.

    • Je n’ai pas osé faire la remarque mais j’ai pensé la même chose. C’est un abus de langage si courant que l’acception pour obsédé sexuel doit à présent être considérée comme correcte (cela dit, je ne vois pas ce que la syntaxe vient faire là-dedans.)

      • « cela dit, je ne vois pas ce que la syntaxe vient faire là-dedans. »

        Moi non plus.

        Ce n’est peut-être qu’un lapsus.

  10. (un érotomane est toujours distingué, une brune piquante et le marquis divin).

    Plus du tout de brunes capiteuses ?

    De mon temps,il en passait beaucoup…et même je crois en était-il de vénéneuses.

  11. « …des combinaisons que la décence rigoureuse qui règne toujours dans mes propos m’empêche de décrire… »

    que rigoureusement ma mère…

  12. Jean Paul Brighelli,alchimiste:

    « Alignés sur les rayons d’une librairie de gare, ce sont des livres peaurnographiques. Mais dénichés dans l’antre d’un bibliophile spécialisé, ce sont des curiosa. »

    Ca me rappelle une annonce dans la vitrine d’une boutique de brocante-antiquités en Angleterre:

    We buy junk,we sell antiques.
    (Nous achetons de la camelote,nous vendons des antiquités.)

  13. « … la fille de la maison, jeune veuve, avec des yeux longs comme cela et si doux ! … Cela est tout à fait capiteux ! Que voulez-vous elle m’appelle Gabriel tout court ! A part cet incident au teint brun et doré mon existence est des plus calmes. » 10 septembre 1879 Gabriel Fauré à madame Camille Clerc.

    C’est Marie Tersouly (1854-1939) veuve de Jean Pomiès !

    https://books.google.fr/books?id=PxCgCgAAQBAJ&pg=PA38&lpg=PA38&dq=capiteux+gabriel+faur%C3%A9&source=bl&ots=-j1TfBWeh-&sig=ACfU3U3_Li_x9BYVyeuTZ2YHzmwQhQ6q0g&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjWpoX277ThAhWvDmMBHS4fCscQ6AEwA3oECAkQAQ#v=onepage&q=capiteux%20gabriel%20faur%C3%A9&f=false

    • 1) La jeune veuve était-elle brune ?

      2) Le 26 mars 2019 à 12 h 12 min, Pierre Driout a dit :
      « L’Orientalisme a longtemps été un prétexte pour montrer des femmes nues … »

      billet du jour:
      « …à laquelle il fait prendre les poses alanguies des bayadères de l’art orientaliste du moment … »

      Savourez la coïncidence,Driout.

      • j’ai lu trop vite … »incident au teint brun »…quoique ce ne soit pas très net quant à la chevelure;de toute façon, ce n’est pas la jeune fille elle-même qui est « capiteuse » stict aux sangsues.

        Ce qui grise Fauré,c’est qu’elle l’appelle Gabriel.

        Encore un effort,Monsieur le bibliophile;vistez votre antre.

        • L’atmosphère était capiteuse et la brune était pulpeuse ! Je ne vous laisse pas dire autre chose c’était mon aïeule …

          • si vous tapez les deux mots « brune » et « capiteuse » sur google,ce qui vient en premier,ce sont des bavaroises !

            Dugong aurait-il trouvé un moyen de manipuler tout le système ?

          • et ce n’était pas de la petite bière comme les vies par procuration du nécrophile rueillois.

  14. Quand le Vespéral nous montre Cupidon capotant à l’amidon (suite)

    http://dl.free.fr/o4QJrjv5a

    Les Spyridon Louÿs modernes se fantasment marathoniens-sprinteurs du sexe en mode safe et eco-friendly, avec extenseurs de performances biodégradables (le vibromasseur comme une perche tendue pour aller non pas plus haut mais plus loin.

    Le polaroïd jeté aux oubliettes, Popaul l’a roide dès l’échauffement, préliminaire séquencé et optimisé, la mécanique se met en branle.

    Bientôt discipine olympique, sexe sans palme(s), sans jeu, sans gluten, …, sans érotisme.

    PS : les recherches pointues sur les frottements au curling (khul ring ?) ne seraient-elles pas financées par les labos pour optimiser les interfaces bielle/piston/cylindre/échappement avec filtre à parties de khul ?

  15. Quel est le sujet du billet ? L’hétérosexualité dans ses représentations graphiques et littéraires dans le Paris de 1900 à travers un film récent « Curiosa » réalisé par une jeune femme Lou Jeunet. C’est une atmosphère particulière … la transcendance d’actes biologiques par des cerveaux de civilisés très raffinés de la Belle époque !
    Le reste c’est du hors sujet à la mord-moi-le-nœud …

    http://theretroset.com/are-you-still-shook-by-valentinos-the-sheik/

    • JPB fait remarquer que l’Orientalisme pictural a tout de suite été un thème favori du cinéma naissant (1895) avec une première apogée à Hollywood vers 1920 ! Le film muet et noir et blanc faisait rêver les spectateurs avec cet Orient fantasmatique.

      N.B L’orientaliste Hippolyte Lazerges (1817-1887) était témoin du double mariage le 20/8/1871 à Foix de Marie Jeanne (17 ans) et Jeanne Clémentine Marie Laure (18 ans) les deux sœurs aînées dont j’ai parlé plus haut et dont s’enivrait Gabriel Fauré, 35 ans en 1879 qui regardait avec abandon cette jeune veuve de 25 ans.

      • « Votre admirable mère » comme disait Gabriel Fauré en 1914 lors du décès de Jenny veillait au grain : pas question pour elle que le jeune musicien célibataire pousse la chanson un peu trop loin …

  16. « Les Ballets russes  » de Diaghilev ont été une orgie de couleurs pour les yeux blasés des Parisiens en 1910 ! Nijinsky avec ses bijoux et ses habits ruisselants de pierres précieuses c’était l’Orient dans toute sa splendeur.

    • « L’Horizon chimérique » (1921) sur des poèmes de Jean de La Ville de Mirmont c’est l’Orient particulier de Gabriel Fauré – ce capiteux lointain qui le fait rêver …

      • « Vaisseaux, nous vous aurons aimés en pure perte;
        Le dernier de vous tous est parti sur la mer.
        Le couchant emporta tant de voiles ouvertes
        Que ce port et mon cœur sont à jamais déserts.

        La mer vous a rendus à votre destinée,
        Au delà du rivage où s’arrêtent nos pas.
        Nous ne pouvions garder vos âmes enchaînées;
        Il vous faut des lointains que je ne connais pas.

        Je suis de ceux dont les désirs sont sur la terre.
        Le souffle qui vous grise emplit mon cœur d’effroi,
        Mais votre appel, au fond des soirs, me désespère,
        Car j’ai de grands départs inassouvis en moi. »

  17. J’ai lu quelques lettres de Nijinsky, alors que la folie s’empare de lui , ( et que Strawinsky lui fait du mal ) insensées, déchirées. Un ouragan de peurs et de douleurs.

    Celui qui est « fou « est quelqu’un qui marche☆hors des clous … ça c’ est la rhéorie du « pare- être » social… ha ha ha!
    Il doit y avoir d’autres façons de comprendre.
    En voici une profonde comme l’eau de la mer . RACHI : »Est fou celui qui se fait du mal à lui même et qui ne le sait pas ».

    ☆ A propos de la folie hors des clous de la convention, il y a ce Conte qui dit que dans un village, alors que les pains avaient été empoisonnes et que tous allaient être saisis de folie, trois Sages l’apprirent mais étaient impuissants pour récupérer les pains. Alors ils se posèrent cette question:  » si tous les villageois sont pris de folie, sauf nous qui resteront sains, alors c’est nous qui seront considérés comme fous »…
    Ceci est le début du conte…

    • J’observe que nous avons une nouvelle Shéhérazade sur cette agora.
      Le cas de cette Shéhérazade peut s’envisager sous deux aspects, l’un littéraire, l’autre scientifique.
      Le littéraire dira que Shéhérazade, malgré tous ses boniments, finira par passer à la casserole, que cela lui plaise ou non.
      Le scientifique dira que la contamination de la farine par l’ergot de seigle est bien connue et documentée. Et le chimiste sait aussi que l’ergot de seigle contient du LSD, puissant hallucinogène. On peut s’en prémunir, si on est rationnel !

  18. Erreur de moi. C’est Diaghilev qui a » été méchant » avec le pauvre danseur , qui était éblouissant , illuminé, sensible.
    Mais Stawinsky… Pierre peut être en dira plus.

  19. Le beau-père de Fauré était le sculpteur Emmanuel Frémiet (1825-1910) qui fit scandale avec « Le Gorille enlevant une négresse » qui est d’abord refusé au Salon de 1859, puis présenté derrière un rideau. Nadar écrit dans le Journal pour rire : « Voici mesdames et messieurs, le fameux gorille de M. Frémiet. Il emporte dans les bois une petite dame pour la manger. M. Frémiet n’ayant pu dire à quelle sauce, le jury a choisi ce prétexte pour refuser cette œuvre intéressante. »

    C’est le gorille ou la négresse qui fit scandale ?

  20. « J’ai jadis travaillé avec un photographe de charme compromis dans une affaire de mœurs sordide … » , pourquoi ne suis-je pas surpris ? 😉

    • Point de détail (et le détail a son importance); au moment où la collaboration a commencé,le photographe était-il déjà compromis ?

      • « J’ai jadis travaillé avec un photographe de charme compromis dans une affaire de mœurs sordide à laquelle il n’avait participé vraiment qu’à la marge.  »

        Difficile de trancher: Il Maestro,roi de l’amiguïté.

        « il n’avait participé vraiment qu’à la marge.  »
        Antériorité,oui mais par rapport à quel point de repère ?

        Si on avait « compromis par la suite » on serait fixé.

        • Il s’agissait, de lui écrire un livre pour expliquer comment un type qui n’avait rien fait pouvait avoir subi deux ans de préventive. Une affaire politique embrouillée, un petit juge qui s’est imaginé coincer Chirac parce qu’il connaissait l’un des mis en cause — la justice des années Jospin.

          • Un come-back des ballets roses en chiraquie de la première dynastie ?

            Un épisode du complot ourdi par le harem de Pharaon et instrumenté par son Vizir psycho-rigide ?

          • Il y a une affaire de ballets bleus en maturation, en ce moment, ai-je appris par hasard. Je n’ai pas les détails, mais ça promet d’être terrifiant. C’est si compromettant que ça risque même de ne pas sortir.

          • Merci pour cette précision;je battais la campagne;

            vous avez travaillé « pour » plutôt qu' »avec »;

            je m’étais imaginé que votre collaboration avait consisté à la « préparation » des modèles pour les séances de pose, l’installation des sources d’éclairage, que sais-je encore ?

          • « Il s’agissait, de lui écrire un livre … » oui, c’est ça, c’est ça, je suis sûr que ceux qui vous connaissent bien mieux que moi, sont convaincus par cette défense pitoyable « je lui ai écrit un bouquin »
            Et parmi les dizaines, les centaines, les milliers de sollicitations pour « lui écrire un bouquin », comme par hasard, il a fallu que vous choisissiez « par le plus grand des hasards » un abominable satyre, et pronographe reconnu, archi-multi récidiviste … oui oui, c’est ça JPB, la faute à pas de chance ! 😉 😉

  21. Vous imaginez la tristesse d’un monde sans intimité ? Et c’est pourtant cet idéal de transparence que le Pape proclame urbi et orbi … oubliant que la ville n’existe que par opposition au reste du monde !
    L’inquisition jusque sous vos lits, la guillotine de l’opinion publique dans vos salles de bains … Macron et le Pape François ont le même idéal d’enfermement de l’homme en son intérieur : plus d’échappatoire ! Plus de rêverie, plus d’horizon lointain … ces deux abominations de la nature n’ont plus de frontière, leur indécence garantit la monstruosité de leur univers cadenassé sur eux-mêmes !

  22. Si l’érotisme de Pierre Louÿs est grand c’est qu’il n’est pas donné et imposé à tous – il faut faire l’effort de venir à lui : il y a une initiation nécessaire, il y a un langage qui parle aux hommes autant qu’aux dieux, il y a donc de l’art c’est à dire de l’artifice – une intercession entre l’homme et l’homme !
    Mais livrer l’homme directement à l’homme sans recours et c’est le camp de concentration des désirs et des peurs. C’est l’abominable pouvoir sans retenue qui débouche sur le néant des cœurs.

    • Le totalitarisme de la pensée n’est alors pas moins à craindre que le totalitarisme des corps.
      Craignez de livrer vos dernières pensées !

  23. Alors 4h30 de français en seconde et 4h en première.
    Un programme de langue en plus ( fort bien ), mais impossible à faire avec des heures en moins. Ils vont aller jusqu’où ? 3h ? 2h ? de français par semaine ?
    Et puis l’inspection devient casanière. Au lieu de se déplacer comme elle faisait jadis dans les lycées pour expliquer les bienfaits des nouvelles réformes, on nous réunit dans des amphis au rectorat, par département entier.
    Comme ça, les nippéaires ne bougent pas de chez eux. Peuvent aller manger dans leur cantine, grand bien leur fasse. Eux qui prônent le numérique à tout va, on devrait leur apprendre les bienfaits de la visioconférence. Chacun chez soi. Economie de frais de déplacements pour les collègues au fin fond du département.
    Et en plus, faut amener les oeuvres au programme, enfin leur choix d’oeuvres . Si, si, ils vont nous montrer comment on commente La Fontaine, Baudelaire et Stendhal. Cela va être d’un drôle.

    • Vu ce que me racontent certains neoprofs, une bonne formation en Lettres ne serait pas de trop. La Fontaine, par exemple, c’est très dur. Et Stezndhal passe très au dessus de la tête de la plupart d’entre eux.

      • J’ai assisté à la « formation » la semaine dernière, et croyez-moi, il n’y a eu aucune explication ou commentaire de texte. D’ailleurs… non, rien. Je crains trop de tomber sous le coup de la loi Blanquer. J’espère que JPB ne va pas nous ressortir l’argument que les profs de prépas passent leurs vacances à préparer leurs cours, hein! Dans les prépas scientifiques, ils ont TROIS œuvres à travailler, pas huit (oui, on doit aussi tenir compte de ces fameuses « lectures cursives » devenues obligatoires puisqu’elles sont désormais à l’épreuve orale du bac.) Et accessoirement, ils ne reçoivent pas non plus le même salaire.

        Non, cette réforme, elle serait très bien si nous avions sept ou huit heures en première. Là, on pourrait commencer à parler sérieusement.

        • Vous la jouez très mal, Gus
          1) Les formations n’ont pas commencé.
          2) Les oeuvres cursives sont déjà obligatoires au bac
          3) Parlez de ce que vous connaissez, c’est-à-dire des classes prépa.
          4) Et chantez avec Pheldge : « ainsi font font les petites marionnettes »

        • En sus de ce qui tombe en maths-sup, je renouvelle chaque année mon programme en HK-BL — cette année, je me suis amusé à reprendre la quasi totalité du programme d’agreg… AU total, une dizaine d’œuvres. Sans compter les deux programmes des IEP de province — cette année, le Numérique et le Secret. Ça vous dit ?

          • J’ai cru comprendre que vous donniez un coup de main à Jennifer, oui. Je constate d’ailleurs que les nouveaux programmes commencent à ressembler à ceux de l’agrégation.

          • Hélas, fâcheux programmes! ma fille ainée est en maths sup et je viens d’apprendre que le programme de l’année prochaine – l’année des concours – avait comme theme la démocratie, au lieu de l’amour cette année….
            Quand même, la Chartreuse de Parme, c’était plus enlevé que la démocratie en Amérique!
            En tout cas je suis archi-preneuse de vos conseils (de lecture et autres) sur les épreuves de français des concours scientifiques.

            Et un immense merci pour m’avoir fait connaître le candaulisme et le roi Candaule. Ma fille ainée, celle de prépa justement, tient son prénom d’une autre nouvelle de Gautier, prénom dont vous avez parlé récemment à propos du centre du monde chez les Grecs et qui est situé à Delphes.

            La pauvre enfant devra certainement passer quelques années sur des divans pour avoir été nommée « centre du monde » par sa mère!

          • Omphale, vraiment ? Beau prénom !
            Je ferai un article prochainement sur le sujet. Tocqueville, c’est un gros morceau, je vous l’accorde, et ce n’est pas toujours très drôle. Mais Aristophane est vraiment très bien. Quant à Roth, c’est un régal.

          • Merci de votre réponse!

            Oui, Omphale, que j’ai trouvé (le prénom) dans la nouvelle de Gautier et aussi dans un livre de Volkoff que j’avais aimé, « Le professeur d’histoire ».

            J’attends avec impatience votre article, et je vais lire le Roth (j’avais beaucoup aimé le complexe de Portnoy, donc je ne doute pas d’aimer aussi celui-là).

      • Il est vrai qu’en une journée de stage, on a parfaitement le temps de recevoir « une bonne formation en Lettres »…

  24. Ne dites pas: “ Sa pine est trop grosse pour ma bouche.”
    Dites: “ Je me sens bien petite fille quand je cause avec lui.”

    Pierre Louÿs

    • Pausole articula lentement :
      – Monsieur, l’homme demande qu’on lui fiche la paix ! Chacun est maître de soi-même, de ses opinions, de sa tenue et de ses actes, dans la limite de l’inoffensif. Les citoyens de l’Europe sont las de sentir à toute heure sur leur épaule la main d’une autorité qui se rend insupportable à force d’être toujours présente. Ils tolèrent encore que la loi leur parle au nom de l’intérêt public, mais lorsqu’elle entend prendre la défense de l’individu malgré lui et contre lui, lorsqu’elle régente sa vie intime, son mariage, son divorce, ses volontés dernières, ses lectures, ses spectacles, ses jeux et son costume, l’individu a le droit de demander à la loi pourquoi elle entre chez lui sans que personne l’ait invitée.

    • Ne dites pas:  » Quand on le …, ….
      Dites:  » Il est primesautier »

      Pierre Louÿs

      • Remplissons qqes trous:

        Ne dites pas: » Quand on le … , il … tout de suite.
        Dites: » Il est primesautier »

        Pierre Louÿs

        Aide:
        S’inspirer de la citation de Brindamour
        Le 4 avril 2019 à 18 h 11 min, Brindamour a dit : …

  25. Réforme parfaite pour la sélection sociale : moins d’heures de français, pas de dédoublement horaire pour aider les plus démunis, un oral de bac genre TPE qui sera fait plus ou moins par les parents quand les élèves seront favorisés.
    Et une mesure de plus pour enfoncer les enfants de gilets jaunes !
    Belle justice sociale !

    • « pas de dédoublement horaire pour aider les plus démunis »… ah bon parce que c’est obligatoire d’être pauvre pour avoir besoin de soutien scolaire ? ou bien mis autrement, quand on est pauvre démuni, on a obligatoirement besoin de soutien scolaire ?
      Vous me pardonnerez, mais il me semble que voilà un raccourci simpliste pour ne pas dire simplet !
      Je constate tous les jours que le français est à peine maîtrisé, chez des jeunes Bac + donc, des heures de soutien, il en faudrait pour tout le monde, démunis ou pas !

      • Procédé à l’oeuvre depuis des années. Je le sais mieux que vous. Nous sommes quelques-uns à avoir « tenu »en continuant de faire du français en soutien et pas du grand n’importe quoi. Mais là, ils ne s’encombrent même pas de cela. Ils suppriment sec.

      • J’aime assez quand vous jouez au c…. Votre speech sur les démunis est trop crétin pour que je prenne la peine d’y répondre.

        • pour une fois, ce n’était pas de la movèze foi, j’avais pris « démuni » au sens propre … donc sur ce coup là, je n’ai pas « joué au c.. » 😉

    • Lu dans *De la destruction du savoir en temps de paix*:

      1) On supprime des heures de cours au profit du soutien.
      2) On organise le soutien sous forme transdisciplinaire en le présentant sous un acronyme incompréhensible et en le payant moins qu’une heure de cours normale pour démotiver les troupes.
      3) Au bout de quelques années, on fait semblant d’être surpris de constater le manque d’efficacité des heures de soutien.
      4) On supprime les heures de soutien mais sans réintégrer les heures de cours auxquelles elles avaient cédé la place.

      Elle est pas belle la vie?

      • oui mais je ne vois pas l’utilité, sinon pour introduite des « nouveaux machins » genre* trans-discplinarité, homo-disciplinarité, queer-disciplinarité, non-binaire disciplinarité etc, parce que les élèves, faut les garder environ 35 h par semaine, donc on paye toujours quelqu’un pour les garder.
        La motivation n’est pas comptable, le coût ne variant pas : remplacer un contractuel de céfran par un contractuel de macramé ça coûte pareil !

  26. « L’intérêt général n’a été vraiment défini que par Pascal. C’est un cercle dont le centre est partout, la circonférence nulle part. » Auguste Detoeuf.

    • Et encore,Pascal n’est pas l’inventeur;il y eut ici,sur le sujet, de très savantes contributions.

      En l’absence d’appareil critique et compte tenu de mon faible goût pour l’effort,je ne peux être plus précis.

  27. Aujourd’hui, à Cozzano, les corses étaient en pleine fouille, tant pis pour celles
    (et ceux )qui n’ont pas su en profiter.
    PS:
    Oui,…

  28. Diantre,ça a encore baissé !

    La dernière fois, vous en étiez à 1800.

    Dans Le Port de l’Angoisse, l’assistant et pote de Bogart,chaque fois que la police l’interroge sur l’escapade nocturne raconte un poisson plus gros.

    • L’épouse de Jeff Bezos emporte 25 milliards et lui laisse le reste – juste de quoi se moucher la salope !

  29. Le 3 avril 2019 à 20 h 05 min, sisyphe a dit :

    « …J’avais beaucoup apprécié la langue et cet érotisme poétique, caressant les sens sans les submerger, telle l’écume d’une vague moussant sur les belles épaules d’une jeune naïade… »

    Croyez-moi,je vous prie,je trouve cette phrase vraiment bien tournée et la comparaison très parlante.(bon registre,notamment)

    Il vous arrive de vous lamenter ici (PCEM,l’agrégation…);trouvez des compensations dans l’écriture.

    Je me souviens de la plage à Etretat;la mousse, c’était de la mousse de détergent;pas votre mousse,votre écume de mer…encore que l’écume de mer soit aussi une matière dans laquelle on taille des pipes.

    Voulez-vous idre qu’à l’adolescence,déjà, vous appréciiez un « érotisme poétique » ne submergeant pas les sens ?

    Ou bien n’est-ce pas quelque chose que vous auriez analysé plus tard ?

    Un adolescent est-il toujours « boutonneux » de même qu’une brune est toujours piquante,un philopyge distingué ?

    • Merci…je ne suis que le fruit d’une éducation classique des années 60/70, avec la chance d’avoir eu une bibliothèque à la maison, fournie par des grands-parents instits et des parents lecteurs.
      J’ai toujours aimé la lecture et me suis abreuvé à maintes sources; cette habitude aura sans acun doute produit une certaine facilité d’écriture, surtout à l’aune de la médiocrité contemporaine.
      Mais basta! C’est le passé, mort et enterré.
      Santé.

      • Otez donc le « ne… que ».

        Et je repose ma question:songeant aux naïades « lactescentes » dans des eaux « spumescentes » n’étiez-vous pas plus qu’un peu « turgescent ? ».

        Quand même, l’érotisme qui caresse les sens sans les submerger,ce n’est pas un truc pour les jeunes,sacrebleu !

        • le « ne… que », comme dans « ne… que » ta mère ?

          Quant aux djeun’s, je crains qu’ils ne se « caressent les sens » régulièrement, grâce aux innombrables videos accessibles gratuitement

          • le « ne…que » comme dans

            « je ne suis que le fruit d’une éducation classique »

  30. Le poisson d’Eddie (Le port de l’angoisse)

    Eddie It must have weighed at least a thousan,easy .Il devait peser au moins 1000 livres ou plus
    Policier Every time Mr Eddie takes a drink,this fabulous fish grows larger
    Chaque fois que Monsieur Eddie boit un verre,ce poisson fabuleux grossit.

    https://www.dailymotion.com/video/x6hj1qh

    26mn30

  31. @Sanseverina:

    1) J’étais en formation la semaine dernière. Sur le nouveau programme. Dans mon académie, elles ont déjà commencé.
    2) J’attends avec impatience que vous découvriez les nouvelles modalités de l’oral pour les lectures cursives, qui, si elles étaient obligatoires jusque là, ne nécessitaient pas d’y consacrer un cours complet voire une séquence.
    3) Il m’arrive de « coller » en prépa mais je n’y enseigne pas.
    4) Je n’ai pas compris le rapport avec Pheldge. Bonne journée.

  32. Profs en exercice, vous n’aimez pas assez vos élèves. L’Osservatore Pedago vous explique que la « relation affective » entre profs et élèves représente 10% de la réussite dans la matière enseignée. Les prémisses d’un 10% affectif faisant suite au lointain * 10% pédagogique ?

    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2019/04/05042019Article636900478867665438.aspx

    « si on reconnaissait l’importance de la relation affective entre professeur et élèves, cela aurait des conséquences que l’institution scolaire préfère ne pas affronter. Par exemple cela impliquerait de réfléchir au nombre d’élèves par classe. »

    Par une sorte de principe naturel, l’effectif idéal de la classe-harem ne devrait pas dépasser 366 individus (because le bi-sextil). Cela implique une réflexion sur le statut des eunuques-accompagnants (doit-on les frapper d’alignement sur l’échelle des certifiés ?)

    *1973

    • Puisqu’on peut se permettre de chiffrer n’importe quoi en pourcentage, je dirais volontiers que 99% du délire pédago est une réaction, largement inconsciente, au vide de contenus des programmes.

      Donnez des contenus exigeants et denses, les gens auront moins la tête aux bêtises.

    • C’est chiément ambigu, cette idée de « relation affective ». Les pédagos sont-ils en train de nous ressortir la relation de l’éraste et de l’éromène ?

  33. @ Gus : je cite souvent Bossuet « Dieu se rit des hommes qui se plaignent des effets dont ils chérissent les causes », si ça peut vous éclairer …

    « Logique féminine » est avec « déontologie journalistique » un de mes oxymores préférés 😉

    • Merci pour l’information, mais il n’y a me semble-t-il aucun rapport avec ce que je disais. J’arrête d’essayer de comprendre.

  34. Dugong : « … donnez des contenus exigeants et denses, les gens auront moins la tête aux bêtises ».
    C’est juste, juste et rejuste. Excellent! Et en s’adaptant..
    Je l’ai constaté moi même à chaque expérience! Ne prendre pas les autres pour des moins que rien et il y a de bonnes surprises.

  35. Pour en revenir à « Curiosa » une chose me frappe : les actrices contemporaines sont efflanquées, manquant de rondeurs qui étaient la caractéristique la plus appréciée des femmes de 1900 !

    Une photo de Simone Paringaux-Fontes petite-nièce de Gabriel Fauré qui épousa à Foix en décembre 1910 l’ingénieur Louis Réveillac (1885-1973), parrain de mon père. Sa mère Marguerite était très musicienne et la nièce préférée de Fauré – en septembre 1881 Gabriel et Marguerite vont à Brunnen aux bords du lac des Quatre-Cantons en Suisse chez Adolphe Réveillac (il construisait la ligne du Saint-Gothard), il laisse sa nièce entre les mains de la famille et court à Munich écouter Lohengrin, Tristan et les Maîtres chanteurs, avant de revenir la chercher.

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b84176277/f1.item.zoom

      • Le prénom Adolphe est une victime collatérale de l’hitlérisme – par contre ce matin j’ai un Gédéon alsacien qui m’a commandé un Jack London, le bureau des assassinats !

  36. Pierre Louÿs publia un album intitulé

    Le cul de LA femme.

    Pierre Louÿs était-il platonicien ?

  37. « Dugong : « … donnez des contenus exigeants et denses, les gens auront moins la tête aux bêtises ».
    C’est juste, juste et rejuste. Excellent! Et en s’adaptant..
    Je l’ai constaté moi même à chaque expérience! Ne prendre pas les autres pour des moins que rien et il y a de bonnes surprises. »

    C…, en collège du moins. Je donne du « contenu » up-to-date, prémâché, de haut niveau scientifique.
    Que croyez-vous qu’il se passe, vous qui n’avez aucune idée de la mentalité et du comportement des collégiens d’aujourd’hui? Rien, il ne se passe rien.
    Cela intéresse 2 élèves sur 20, qui, en plus, masquent leur intérêt pour ne pas faire genre

    • Du haut niveau scientifique up-to-date au collège ? Diantre !

      Le date comme aux States ?

      Peut être ne savez-vous pas y faire ?

      • Lorsque t’arrives à enseigner les mécas de l’évolution sans avoir aucune contestation, tu sais que tu es un bon.
        Je n’évioque pas le reste, par respect pour mes aînés.

  38. Du gong sonne et sornettes:
    « Profs en exercice, vous n’aimez pas assez vos élèves »

    Je ne les aime ni ne les hait, je ne suis pas là pour ça.
    Les belles brunettes sont une exception qui confirme la règle.

  39. « Il y a une affaire de ballets bleus en maturation, en ce moment, ai-je appris par hasard. Je n’ai pas les détails, mais ça promet d’être terrifiant. C’est si compromettant que ça risque même de ne pas sortir. »

    Encore un lecteur de Louÿs? J’aime quand ça croustille sous l’adam.

    • Pour les « ballets bleus » je ne peux vous tuyauter ! Par contre ce matin j’ai vendu un Jean-Pierre Petit sur les Ummites donc je commence à être calé sur la science plus que parfaite des extra-terrestres !
      Ils sont là … ils ont envahi vos classes et vous ne les voyez même pas !

      • JPP fait partie de ces êtres totalement inclassables: très haute intelligence, vie plus que riche d’expériences… toujours à la frontière.

        • Landau vous a répondu par avance : les astrophysiciens ne sont jamais dans le doute !

          Déjà Newton le cosmologiste croyait à l’astrologie, au déisme fondée sur la science biblique sans parler de l’alchimie ! Un grand gloubi-boulga de connaissances …

          Interprétez cela comme vous voulez ; d’un point de vue positif vous direz que la puissance de l’imagination chez l’homme est telle qu’elle lui fait dépasser ses propres limites – mais si ses capacités sont médiocres il se contentera d’une croyance limitée et pauvre en effets mais pas en affects !
          La norme humaine dépend de l’individu ! Etonnant non ?

  40. Sisyphe.

    Oui, ça doit être beaucoup plus dur maintenant, vous avez raison, je sais bien … Mais tout de même, je persiste.
    Ma route a changé il y a 7/ 8 ans; j’avais fait colléges et lycées, mais ce que j’ai formulé plus haut marchait TOUJOURS.
    Il faut dire que j’avais pas mal d’atouts dans les mains dont la surprise: je n’étais pas conforme par ex.
    On me » cherchait » au début ( éléves ou… profs!!), mais ça tournait court à la vitesse éclair.

    Ma devise était::  » quand on me cherche, on ne me trouve pas ».
    ( ou alors pas où on pense).

    Et comme l’avait fait remarquer le nonchalant et redoutable Lormier, ceci est resté un merveilleux souvenir pour moi.

  41. Ce qui est étonnant ce n’est pas que les fausses sciences ça marche dans le grand public car cela est vrai de toute éternité – c’est que la vraie science ça puisse quand même fonctionner de temps à autre.

    • Si vous voulez une seule preuve que l’écologie climatique est une fausse science la ferveur dont elle bénéficie dans les foules émues suffirait à vous le démontrer !
      Aucune science réaliste n’engendrerait une telle dimension virtuelle qu’on appelle aussi foi du charbonnier dans le langage populaire.

  42. Chers collègues et amis,

    vos propos reflètent trop souvent une ignorance pardonnable de ce qu’il se passe dans nos collèges: peu importe les contenus, les exigences, le niveau des cours, la personnalité du professeur; nos élèves, à 10% près, s’en battent les flancs ( et les c…) et continuent d’emmerder le monde – cad: le prof, les autres élèves et l’admin – car munis d’un blanc-seing perpétuel, qui les autorise à faire ce qu’ils veulent ( veules!!) et à emmerder le monde jusqu’au Bac.
    Ces pleutres ont bien couverts par des lois démagogiques et ils en profitent: qui ne risque rien tente tout.

  43. « …et la manière dont Marie affuble Pierre de son corset, comme jadis Omphale fit enfiler ses robes à Hercule, nous fait presque regretter l’invention du soutien-gorge. »

    Il faudra que je me décide à aller voir ce film…

    Pour le moment,je suppute et j’hypothénuse…

    Sans doute entre Pierre et Marie était-ce un jeu; y a du ludique dans la baise.

    Mais l’Omphale du mythe ne faisait pas que rigoler:au départ elle avait acheté Hercule comme esclave…

    Omphalos,nombril (encore!) drôle de nom pour une reine.

    curiouser and curiouser : Henri Régnier a écrit un poème sur Omphale (Poèmes anciens et romanesques.)

    … Il* vient à toi l’Omphale, âme de ses courroux,
    Toi son âme vivante et qui gardes,ô douce,
    Le songe du soleil mort en tes cheveux roux.

    * Hercule

    Marie s’amuse:à sa demande, Pierre s’affuble du corset de sa maîtresse;mais Omphale avait échangé la robe contre la peau du lion de Némée.

    Henri de Régnier écrit

    « Et la quenouille est douce aux porteurs de massue. »
    Où est la massue de Pierre Louÿs ?

    Je doute qu’il se soit mis au rouet.

    Et puis:
    Déguisé en femme,Hercule a bien failli se faire baiser par le dieu Pan.

    Et oui, Pierre Driout,Hercule a méchamment latté Pan !

    • Je vais vous relire à tête reposée mais là j’ai encore toute la fumée du shit que Sisyphe m’a soufflée dans les bronches !

  44. Henri de Régnier était un homme très poli – trop poli pour être poète je crois ?

    • Je ne vous comprends pas, Jean-Paul. Vous savez comme moi qu’il sera impossible de faire lire ces œuvres imposées à des classes de lycée technologique. Quant à l’enseignement de la grammaire, notre inspecteur nous a préconisé d’utiliser des méthodes de FLE, « bien plus efficaces que le Bled » ; n’est-ce pas là un total désaveu de l’efficacité de l’enseignement de la grammaire en collège? Or, c’est bien en collège (et même en primaire) que la grammaire doit s’enseigner. Ce n’est certainement pas au lycée que l’on rattrapera les lacunes. Enfin, le fait d’imposer des œuvres n’est pas seulement une façon d’ôter l’un des derniers plaisirs que l’on pouvait avoir dans notre métier (et je ne travaille QUE sur des classiques, pas sur Maylis de Kerangal ou Eric-Emmanuel Schmidt!), on peut aussi se demander dans quelle mesure cela ne participe pas d’un partenariat juteux avec les éditeurs. Mais Najat avait déjà fait le coup avec Microsoft. Cette réforme serait défendable si elle nous redonnait des heures pour l’appliquer. Et en tant que parent, je trouve que c’est simplement le retour au bachotage sans réflexion aucune.

      • Mon cher, la grammaire, la syntaxe et l’orthographe sont en collège, des notions totalement obsolètes!
        Il n’est que de lire les copie des élèves pour s’apercevoir que leur écriture tend de plus en plus vers la phonétique; on y voit des « bah », « beh », « voila » et autres « du coup », sans compter l’ignorance totale et absolue des pluriels et des conjugaisons de base, les confusions entre « c’est » et « ses », j’en passe et des pires…
        Un naufrage, un titanic (personne) qui reposera bientôt sur le fond insondable de la connerie générale.

        • Je le sais bien, Sisyphe. J’ai enseigné au collège pendant dix ans.

          Il est donc véritablement absurde d’imposer de la grammaire au lycée. C’est trop tard.

      • Ah, il y a des moyens…
        Il y a vingt ans, le ministère avait pareillement mis des œuvres précises au programme — dont Candide. Je me rappelle avoir obtenu vingt minutes de lecture silencieuse et attentive du chapitre sur l’Eldorado en promettant une bonne note et toute ma considération à celui qui y trouverait la preuve que la religion d’Eldorado est l’érotisme.
        Ils n’ont d’ailleurs pas trouvé, bien que ce soit indiqué en toutes lettres — mais ça leur a donné l’idée qu’il y avait, partout, toujours, un sous-texte à décrypter. Et comme souvent, le sous-texte cochon est là comme indice d’un second sous-texte, philosophique.
        J’ai raconté dans un bouquin comment j’avais initié à Mallarmé une classe de Première techno d’un lycée de ZEP dure — en leur expliquant que certaines lettres du poème (« le vierge, le vivace » etc.) constituaient le mot-clé du texte.
        Quarante ans que je me décarcasse… C’est presque pire aujourd’hui en prépas, parce qu’ils sont persuadés, ces pseudo-bons élèves, qu’ils ont immédiatement accès au sens en vertu de leur grande intelligence…

    • Mixité socio-ethno-culturelle plutôt. On connait les casses-c…, tjs les mm. Je ne développerai pas ici, sujet tabou.
      Synthèse: le gosse standard – gentil, sage, poli, scolaire- est une victime potentielle ou réelle des autres petits merdoillons déséduqués.
      Et le prof, avec sa pauvre étoile de shérif ternie par les ans mais sans le six-coup qui alliat jadis avec, ne peut que ronger son frein.

      • Et ça donne quoi, Sisyphe, quand le gosse standard est un petit « ethno-socio-culturel » du groupe qui fournit les cohortes de délinquants ? Est-il plus, ou moins, massacré par les petites frappes qu’un gosse d’une autre ethnie ? Comment réagissent-ils face au gosse sérieux ? Doit y en avoir, tout de même ?

        • à Dobo:
          je constate, depuis longtemps, que le harcèlement ne concerne jamais les élèves appartenant à une certaine ethnie/religion, fussent-ils d’excellents élèves, ce qui est le cas.
          A chacun d’en tirer des conclusions que je ne saurais développer ici.

        • Un « racisé » (comme disent ces imbéciles) qui travaille et qui réussit est un « pédé », vous ne saviez pas ?

          • C’est le heurt avec la mouvance à lakh’ des islamogauchistes qui a fait abandonner le théâtre à fiston. il a tellement dû se taire pour pouvoir bosser qu’il a fini par craquer. Donc on a tout le détail ! En plus, il a été pion dans un collège de Gerland. Terrible !

  45. @Pierre Driout, au sujet des Ummites. Cela me rappelle un beau souvenir quand j’enseignais en collège dans une classe particulièrement pénible il y a plus de dix ans: un élève intervenait régulièrement à n’importe quel propos, sauf, bien évidemment celui du cours. Un jour, il m’interpelle en plein milieu d’une leçon sur l’accord du participe passé: « Hé, Monsieur, vous connaissez les Ummites? » Ayant eu autrefois un copain légèrement barge, passionné d’UFOlogie et de petits hommes verts, je connaissais un peu le sujet et je lui rétorque l’air de rien: « Oui, bien sûr, les extraterrestres originaires de la planète Ummo. » Le gamin me dévisage alors longuement, très impressionné, et pour une fois, se tait. Un peu plus tard, je l’entends murmurer à son voisin: « Si ça se trouve, le prof a été contacté! »

    Il ne m’a plus jamais cassé les pieds. Vers la fin de l’année, il m’a même demandé s’il pouvait présenter un livre de Jean-Pierre Petit à la classe. Il a parlé toute l’heure dans un silence quasi-religieux. Un grand moment, même si sur le plan de l’enseignement, j’ai quand même été obligé d’expliquer que tout ce qu’il avait raconté devait être considéré comme de la fiction.

    • Savoureux !
      Je me doutais bien que vous étiez un Ummite, et j’en ai ici la confirmation.
      Par ailleurs, vision assez inquiétante sur la crédulité humaine, porte ouverte à toutes les dérives et à toutes les manipulations sectaires.

  46. Marie de Hérédia (plustard Marie de Régnier) avait du caractère;ayant consenti à épouser Henri de Régnier,elle lui aurait tenu ce discours:

    « Nous nous marierons comme prévu. Le plus tôt sera d’ailleurs le mieux. Mais comme vous avez fait de notre mariage une affaire, je ne serai votre femme que de nom. Je vous appartiendrai le jour que je fixerai. Est-ce clair ? » Comme elle ne baisse pas les yeux, attendant la réponse, Régnier, effaré, rajuste son monocle d’un geste machinal et acquiesce silencieusement. »

    http://eve-adam.over-blog.com/article-marie-de-regnier-et-pierre-lou-s-4-117876419.html

    Dans une lettre,Pierre Louÿs affirme qu’il l’a eue « miraculeusement » vierge,deux ans après son mariage.

  47. Sisyphe,

    Terrible! …
    Donc maintenant c’est le désatre ?
    On les robotise ( les danses à la mode l’annoncent) , le cerveau évidé ils ne seront donc bons à qu’à devenir, pour les plus roulés et trahis, de la chair à Coran?

    • C’est un peu ça…il y a quelques résistants, qui oeuvrent dans l’ombre.
      C’est triste.

      • « Sans que Gros fût le moins du monde charlatan, il avait l’effet de cette qualité si utile dans un professeur, comme dans un général en chef, il occupait toute mon âme.  »

        Stendhal, Vie de Henri Brulard ,Chapitre 35

        En cachette de son père, le jeune Beyle prend des leçons de mathématiques chez Gros,un vrai mathématicien (alors qu’il avait eu à subir le pseudo-enseignement d’un ignorant hypocrite et jésuite:Chabert.

  48. La fabrique du coquin:l’école jésuite ?

    « Au commencement de la géométrie, on dit: On donne le nom de PARALLÈLES à deux lignes qui, prolongées à l’infini, ne se rencontreraient jamais. Et, dès le commencement de la Statique, cet insigne animal de Louis Monge a mis à peu près ceci: Deux lignes parallèles peuvent être considérées comme se rencontrant, si on les prolonge à l’infini.

    Je crus lire un catéchisme[, et encore un des plus maladroits. Ce fut en vain que je demandai des explications à M. Chabert.

    «Mon petit, dit-il en prenant cet air paterne qui va si mal au renard dauphinois, l’air d’Edouard Mounier (pair de France en 1836), mon petit, vous saurez cela plus tard.»

    Et le monstre, s’approchant de son tableau en toile cirée et traçant deux lignes parallèles et très voisines, me dit:

    «Vous voyez bien qu’à l’infini on peut dire qu’elles se rencontrent.»

    Je faillis tout quitter. Un cafard, adroit et bon jésuite, aurait pu me convertir à ce moment en commentant cette maxime:

    «Vous voyez que tout est erreur, ou plutôt qu’il n’y a rien de faux, rien de vrai, tout est de convention, adoptez les conventions qui vous feront le mieux recevoir dans le monde. Or, la canaille est patriote et toujours salira ce côté de la question; faites-vous donc aristocrate, comme vos parents, et nous trouverons moyen de vous envoyer à Paris et de vous recommander à des dames influentes.»
    Cela, dit avec entraînement, je devenais un coquin et j’aurais une grande fortune aujourd’hui.

    Enfin, le hasard voulut que je visse un grand homme et que je ne devinsse pas un coquin…
    Dans mon adoration pour les mathématiques, j’entendais parler depuis quelque temps d’un jeune homme, fameux Jacobin, grand et intrépide chasseur, et qui savait les mathématiques … »

    Stendhal Vie de Henri Brulard Chapitre 35

    • Du pipi de jésuite à coté du théorème de Goedel :
      Dans tout système axiomatique, il est possible de trouver une proposition indécidable.
      Une proposition est indécidable quand il est impossible de démontrer, à partir des axiomes, qu’elle vraie ou fausse.

      Ceci dit, votre commentaire s’applique sans problème à notre Président : il alla depuis Amiens à Paris et se présenta à des dames influentes.

      • Les portraits d’hypocrites dressés par Stendhal sont excellents.

        Oui, Macron a été formé chez les Jésuites,Lemaire aussi (à Saint Louis de Gonzague,où enseigna Brigitte;les Jésuites lui offrirent cette mutation pour lui permettre de continuer à coucher, plus commodément, avec Macron.)

        Quant à Blanquer,tout aussi coquin,non ce ne sont pas les Jésuites;c’est un ancien de Stanislas (établissement marianiste,sauf erreur.)

    • On travaillait en russe en sixième ou cinquième un texte similaire, avec un gamin obstiné et un professeur excédé. En russe, axiome se dit axioma. C’est là que je l’ai appris. On en conclura aisément que les vieux Slavons et les Scythes n’étaient pas très férus de mathématique.

  49. C’est cela les ballets bleus ?

    « Soupçonné de dizaines de viols sur des enfants en Asie, un professeur de français arrêté à Besançon. »

  50. « les Jésuites lui offrirent cette mutation  »
    Je ne savais pas que les Jésuites offraient des mutations félines .
    Etonnant, non ?
    Comment a-t-elle fait ?
    PS:
    Oui, il y a …

    • Résolue en 1mn 37 sec.

      Et vous Gabrielus ?

      PS Il y en a une plus haut sur laquelle je reviendrai.

  51. La première leçon de mathématiques de Monsieur Gros au jeune Henri Beyle et deux amis:

    «Citoyens, par où commençons-nous? Il faudrait savoir ce que vous savez déjà.
    —Mais nous savons les équations du second degré.»
    Et, en homme de sens, il se mit à nous montrer ces équations, c’est-à-dire la formation d’un carré de a + b, par exemple, qu’il nous fit élever à la seconde puissance: a2 + 2 ab + b2, la supposition que le premier membre de l’équation était un commencement de carré, le complément de ce carré, etc.

    C’étaient les cieux ouverts pour nous, ou du moins pour moi. Je voyais enfin le pourquoi des choses, ce n’était plus une recette d’apothicaire tombée du ciel pour résoudre les équations.

    J’avais un plaisir vif, analogue à celui de lire un roman entraînant. Il faut avouer que tout ce que Gros nous dit sur les équations du second degré était à peu près dans l’ignoble Bezout, mais là notre œil ne daignait pas le voir. Cela était si platement exposé que je ne me donnais la peine d’y faire attention.

     » Vie de Henri Brulard ,chapitre 35

    Je ne sais pas si,lycéen,j’ai lu La Vie de Henri Brulard en entier;l’histoire des parallèles m’avait marqué et je m’en souvenais mais l’histoire du trinôme du second degré,non.

    Il ne me semble pas qu’on m’ait enseigné le trinôme du second degré comme le fit Monsieur Gros.

    Dans tel ou tel manuel américain que j’ai pu regarder,c’est bien ainsi que ça s’enseigne;ils appellent ça « completing the square » (compléter le carré,autrement dit se demander ce qui manque à ax2+bx+c pour que ce soit un carré etc.)

    • En fait si ! on vous l’avez sans doute fait en fin de seconde ou en première.

      Et dans Bezout il en est de même contrairement à ce que dit Stendhal.

      J’ai eu la chance de trouver dans une brocante son cours de maths à l’usage des officiers de marine.
      J’ai été surpris de constater que que non seulement tout est démontré mais qu’en plus les méthodes de résolution n’utilisent pas de « formules magiques ».
      Au contraire elles repartent à la base, ce qui est d’une lourdeur …

      Justement, pour résoudre un trinôme on repasse par la fome canonique plus tôt que de calculer le discriminant.

      Comme quoi même les meilleurs peuvent mentir ou se tromper.
      J’en conclus qu’il ne faut pas croire ce qui est écrit dans les livres et dès lors j’ai abandonné la lecture.
      C’est ainsi que je me rapproche de mes élèves afin de mieux les aimer.

      • « Et dans Bezout il en est de même contrairement à ce que dit Stendhal. »

        Exact:
        Mon prof de maths a aussi montré Bezout.

        PS:
        Oui,…

          • Ouf ! J’ai eu peur que Dugong rapplique avec ses jeux de mots idiots et demande « On Bézout ? »

        • 32secondes;je ne peux pas croire que je progresse;vous les faites de plus en plus faciles.
          Et vous Gabrielus ?

          • 5 sec max ! abcmaths = contrepétrie donc …
            Et sinon, vous dites Bézout compte, ou bien compte Bézout ?

      • Mettre le trinôme x²+6x+2 sous forme canonique, c’est-à-dire écrire que x²+6x+2 = (x+3)²-7, les anciens ont dû faire cela au collège quand on leur a fait apprendre par coeur ce qu’on appelait les  » identités remarquables »
        Aujourd’hui, cela doit être réservé à ceux qui ont choisi la spécialité maths au lycée.

        • J’ai découvert récemment une leçon sur l’enseignement des maths, concernant le produit scalaire dans un espace vectoriel de dimension 2.
          Il y a deux méthodes, l’une pédagogique et compréhensible, mais reposant sur un raisonnement circulaire, l’autre d’une logique imparable, mais que l’élève ne comprendra pas.
          Première méthode : dans un repère orthonormé, le produit scalaire est tout simplement : x1*y1 + x2*y2. Sauf que l’angle droit découle du produit scalaire.
          Deuxième méthode : vous essayez d’expliquer le concept général de forme bilinéaire symétrique, et alors, bonne chance !

        • Oui, abcmath. Quatrième Troisième. C’était bien pratique, entre autres facéties, pour trier les futurs Seconde C. A présent, il faut attendre la L1 pour se vautrer, parfois même la L2. Je connais une jeune femme qui a ainsi perdu deux ans dans l’enseignement supérieur : au deuxième semestre de L1math/physique, elle a échoué aux partiels, et ils lui ont fait un repêchage une semaine plus tard, avec des exos hyperfaciles; Elle leur était nécessaire pour remplir leur quota d’admis et ils l’ont balancé en L où ce fut la Berezina. Pas de souci pour une reconversion dans une autre branche mais cassage de gueule en règle, humiliation, et deux ans de perdus. A notre époque, elle serait probablement entrée en Seconde C puis en Première D et ça lui aurait évité bien des tracas et des années fichues.
          Leur fameux :  » ne vous censurez pas ! » d’APB Parcours Sup est criminel pour les étudiants.

        • Stendhal dit bien:
          « Il faut avouer que tout ce que Gros nous dit sur les équations du second degré était à peu près dans l’ignoble Bezout, mais là notre œil ne daignait pas le voir. Cela était si platement exposé que je ne me donnais la peine d’y faire attention. »

          C’est dans l’extrait que j’ai cité.

          Lire,c’est lire tous les mots.

  52. Bonsoir. Par curiosité : d’où tenez vous ce terme « philopyge » que je ne trouve dans aucun dictionnaire ? Merci.

  53. Ô Magistralissime, pardonnez au béotien de la montagne* que je suis, mais « hippo Cagnes », c’est bien là où c’est qu’on prépare le tiercé : Normale, sous-Normale, école des Chartreux ?

    *bin oui, quand on cause de la Béotie, montagne n’est jamais très loin ! 😉

  54. La DEPP vient de nous livrer un petit tableau éloquent sur la chute du niveau en maths en primaire entre 1987 et de nos jours. Impressionnant !
    Et on trouve encore d’imbéciles professeurs des écoles pour dire que non pas du tout puisque les petits savent faire tellement bien autre chose.

    • hélas … Vous savez bien, comme nous tous, qu’il y a bien d’autres compétences à développer, et que les maths, ça vient tout seul, que tout le monde ne se développe pas au même rythme et que la pédagogie doit être différenciée. Ou vous êtes une imbécile réac et élitiste. Moi, j’en suis une et je m’assume mais il aurait mieux valu que je ferme ma grande gueule quand mes enfants étaient scolarisés. J’ai mis trop de temps à le comprendre et ils ont payé cher mes propos déplacés.
      Mot d’odre : tu fermes ta gueule, t’arrêtes d’aller au turbin, et tu prends ta méthode Boscher puis les livres de sixième du papa qui a l’âge de Brighelli. On se procure aussi aisément les Mallet-Isaac, réédités en livre de poche sans les images;

      Les pédagos, ils sont de mèche avec les éditeurs. On le sait tous.

      • le ‘papa qui a l’âge de Brighelli » , vous voulez dire le « sexa-z-aïeul », au moins … 😉

  55. Halte au dévergondage mathématique ! Faisons place nette pour l’avenir du futur sans les humains …

  56. Le charme de l’inconséquence c’est l’atout majeur de Stendhal … gare à ses abattis dans le monde futur qui vient !

    • Il se disait dilettante, républicain qui fuyait le peuple comme la peste et ne se plaisait que dans le cercle des comtesses ! Italien de pacotille qui n’aurait rien tant désiré que de ne pas être sujet du Pape ou de l’empereur d’Autriche – homme libre parce qu’il fuyait les contraintes de la vie bourgeoise – homme de lettres parce que les lettres se plient à toutes les humeurs changeantes du monde qui va comme il vient.

  57. Il appelait la France le plus vilain pays au monde – mais il est mort à Paris sur les Grands Boulevards ! Ô paradoxe …

  58. Comme j’ai lu La vie d’Henri Brulard au Mas d’Artigny, à Saint Paul de Vence, lors d’un catastrophique congrès qui explosa ma carrière professionnelle, j’en garde un très très mauvais souvenir. Pauvre Stendhal ! Ce n’était guère sa faute …

    • Encore des pleurnichards qui n’ont jamais vu un trou noir de leur vie et qui s’exclament : ça y est papa je suis tombé dans un grand trou viens me sauver !

  59. это аксиома
    аксиома – это исходное положение теории, принимаемое в рамках данной теории истинным без требования доказательства и используемое при доказательстве других её положений, которые, в свою очередь, называются теоремами.

  60. Ma chère Dobolino,

    Votre fiston n’a pas appris à dissimuler dès son plus jeune âge ! Trop de mignardises dans son enfance ne lui ont pas permis de développer ses défenses naturelles – un peu comme un bébé-bulle !

    • Voyez-vous pour devenir un grand acteur il faut commencer à jouer la comédie très jeune ! Vis-à-vis de ses parents déjà puis de son proche entourage … puis on élargit au cercle des connaissances ! Les singeries cela s’apprend mieux au berceau que dans la tombe !

      • Mais non, Driout. Vous déconnez totalement. C’est juste qu’il y a un moment où on se rend compte qu’on n’a rien à faire là. Il est tellement bon dissimulateur qu’aucun de ses compagnons n’a réalisé qu’il ne pensait pas du tout comme eux. Un jour, il a discrètement poussé la porte et est sorti du circuit, effaré intérieurement de cette dictature intellectuelle du camp du Bien. Il en a bouffé pendant près de dix ans. Mais bon, à cet âge, on se remet vite.

    • C’est marrant : dans la vie réelle, non — pas du tout. J’ai une quasi impossibilité physique à faire la queue.
      En cours, c’est autre chose. Mais c’est que je suis quelqu’un d’autre — plus patient et en même temps plus dur.

      • euh, j’ai une quasi impossibilité physique à « faire la queue » …. qu’il nous dit, le Maître, Pourtant il me semble qu’il y a une ribambelle de pensions alimentaires qui prouvent que ça ne fut pas toujours le cas … 😉

        • aïe, c’est malin, je me laisse tenter par une plaisanterie facile, et peut-être blessante, même si ce n’était pas mon intention, et pendant le carême, je vais faire contrition et pénitence !

  61. La religion est un instrument de pouvoir – tout homme sensé qui veut conserver son libre-arbitre par devers soi doit apprendre à s’en méfier comme de toute politique arbitraire qui se réclame d’une transcendance.

    Si tu veux être un homme libre apprend à te méfier de ceux qui t’apportent des offrandes d’un autre monde ! Il existe des livres qui sont des contre-poisons efficaces contre les « écritures révélées ». Pas besoin d’être un homme-livre – comme moi – quelques bonnes lecture suffisent !

  62. Stendhal était irréligieux par détestation de son père qui était un bigot ! Et par admiration de son grand-père maternel le médecin humaniste qui était un homme des Lumières.
    Henri Beyle a appris très jeune à se dissimuler derrière des masques – des pseudonymes dont il fera grand usage à l’âge adulte.

  63. Je n’ai jamais pensé que les grands acteurs étaient de petites fleurs sensitives – ce sont plutôt des homards à la carapace particulièrement coriace !
    Stendhal était un homme trop sensible pour être un homme de théâtre (un acteur) malgré son immense admiration pour la scène – théâtrale et opératique – il n’a curieusement jamais réussi à achever une seule pièce de théâtre. Sa versatilité quoique grande ne le portait pas assez à sortir de lui-même : il était son propre théâtre permanent.

    • vous connaissez l’histoire du pêcheur pécheur, qui voulait de venir menuisier ?
      hélas, il n’avait pour toute fortune, que sa barque, et son filet. Il pria, partit pêcher et ramena un homard. Un Ange lui apparut et dit, « pécheur pêcheur, repens-toi et Dieu t’aidera ». Ce qu’il fit et un miracle se produisit : le homard, devint scie ! 😉

  64. Des grands acteurs, qui ne me semblent pas » homardesques »:
    Louis Jouvet, Michel Simon, Bernard Pierre Donnadieu, Gérard Depardieu, André Bourvil,
    Maurice Chevit, Louis de Funés, Raimu, Michel Galabru, Michel Serreau… dans les générations suivantes, c’est plus dur… Vincent Lindon, José Garcia, Benoit Pulvorde..

    J’ai voulu revoir il y a quelques semaines GILDA et l’HOMME QUI TUA LIBERTY VALENCE. . Horreur, la bande son française avait été refaite. Adieu les belles voix anciennes timbrées, modulées, articulées, musclées! Les voix remplaçantes modernes quel désastre! vides , atones, constamment sur la même note, molles et telles des omelettes mal cuites!
    C’est simple, les films devinrent irregardables et incompréhensibles.

    • Oh si, Lili. Driout a raison. Impossible de réussir et de durer, où que ce soit, sans une carapace de homard. Il faut avoir le cuir épais, ce qui n’empêche pas un beau cœur généreux
      Citez plutôt Dewaere, Villeret, Marilyn Monroe … On a vu comment ça a fini pour eux.

  65. Je me souviens des « rushes » de la « Bérénice » de Jean Racine jouée par Carole Bouquet et Gérard Depardieu – entre deux prises ils riaient comme des bossus et se faisaient des niches – dès que la caméra tournait ils reprenaient instantanément des regards émus et une voix soutenue portant le lamento racinien – j’admirais la maîtrise avec laquelle ces deux acteurs pouvaient changer de registre d’expression en un moment – hors champ et dans le champ de la caméra : quels professionnels !
    Quelle carapace hors du commun … pouvoir pleurer, geindre et rire à volonté sans se troubler dans son jeu d’acteur !

    • De toutes les manières Diderot a résolu depuis longtemps le paradoxe du comédien ! Il n’y a pas à y revenir …

      • Le spectateur est toujours le dindon de la farce quoiqu’il lui en coûte de l’admettre !

        • Si vous voyiez l’ambiance en salle de chirurgie, parfois … On se paie de sacrées tranches de rigolade, aussi. Ça n’empêche pas d’endosser l’habit de grand docteur une fois dans la salle d’attente.

    • Oui mais…

      Je me souviens d’une vidéo…

      où sur une parodie de Racine,Depardieu n’arrivait pas à garder son sérieux.

  66. Le 6 avril 2019 à 16 h 33 min,
    dobolino
    a dit :
    C’est en rapport avec ce que j’ai écrit plus haut !

    je ne vois pas où;si vous aviez la bonté…

    • Remontez d’un pas, tournez à droite puis la deuxième à gauche.
      Bon, je vous réexplique. Le petit Stedhal avec ses parallèles m’a fait souvenir d’un texte travaillé en russe en sixième ou cinquième sur le sujet des parallèles, avec un garçon qui s’obstinait à obtenir une explication. Et le professeur lui disait :  » ето аксиома « . C’est ainsi que j’ai appris le terme axiome non en cours de math mais en cours de russe.
      Par ailleurs, on peut en conclure ( ?) que les Scythes et pré-Slaves n’étaient pas des matheux puisque ils ont dû emprunter le terme latin et n’avaient pas de terme propre bien enraciné dans la langue.

  67. Le 5 avril 2019 à 18 h 00 min,
    Gus a dit :
    Je ne vous comprends pas, Jean-Paul. Vous savez comme moi qu’il sera impossible …

    Mais il n’y a rien à comprendre;il arrive que Jean-Paul Brighelli s’offre ce petit plaisir:faire chier le monde par des provocations,thèses absurdes et contradictoires.

    Ecoutez le petit extrait de RMC,dans lequel,dit-il, il « se lâche »:

    « Tout tient à la personnalité du chef d’établissement;il y en a qui tiennent extrêmement bien leur établissement,d’autres qui laissent filer,parce qu’il y a la consigne de laisser filer. »

    N’est-elle pas grosse comme une maison, la contradiction ?

    Brighelli n’est ni khon,ni aveugle.

    Il sait parfaitement qu’un ministre de l’Education se félicite que la grosse majorité des professeurs n’ait pas de « carrure »-car si trop de professeurs avaient de la carrure,ils s’opposeraient efficacement à lui.

    Il a lu la loi sur « l’interdiction du portable »;il sait pertinemment qu’elle a été rédigée soigneusement pour favoriser les recour, les plaidoiries sans fin.

    • « Le portable comme instrument de domination du corps professoral » thèse de 3e cycle soutenue en Sorbonne le 15 ami 2019 par le ci-devant professeur Lormier.

      Je vous résume la thèse : de toute éternité le professeur se croyait seul maître à bord après dieu une fois les portes de sa classe refermées – heureusement des ingénieurs de la Silicon Valley ont introduit le ver dans le fruit : le divin portable pour expulser le prof de son petit paradis ! Et y mettre à la place des applications de logiciels chers payés !

  68. Le 4 avril 2019 à 20 h 04 min, abcmaths a dit :
    Aujourd’hui, à Cozzano, les corses étaient en pleine fouille, tant pis pour celles
    (et ceux )qui n’ont pas su en profiter.
    PS:
    Oui,…

    J’ai vaguement une solution,mais elle est si moche…qu’elle doit être incorrecte.(à peine du français)

    et vous, Gabrielus,vous avez trouvé.

    • L’usage veut que la solution des contrepèteries ne soit jamais révélée à VOIX HAUTE.
      Mais la publication écrite des contrepets est tout à fait autorisée.
      En tout cas, c’est autorisé sur Bonnet d’âne.
      Il ne faut pas croire tout ce que Wikipedia affirme.

      • Celle sur les corses n’est pas terrible.
        Pas toujours facile de contrepéter dans le contexte ou l’actualité.

  69. Aux millions d’érotomanes qui onrt écrit en un seul jour ici, ce qu’ils ont écrit en un an sur tous les thèmes de Causeur (!!!!!) je pose la question d’un très vieil homme curieux (78 + ans): Pourquoi candaulisme n’existe sur ni dans le Larousse ni le Littré?
    Etait-ce un piège à c….pour nosu faire aller voir? Ou quoi?

    • C’est vrai ? C’est pourtant un mot attesté depuis belle lurette…
      Ils sont frileux, dans les dictionnaires…

  70. Chez Pierre Louÿs,il y au-delà de »l’émoustillement » un effort contemplatif (autrement dit théorique);il intitule son album,non pas « Culs de femmes » ni « Le cul des femmes » mais bien « Le cul de la femme »-ce qui signifie qu’il prétend atteindre à l’IDEE même de la femme (et corrélativement,bien sûr, à l’IDEE même du Cul de celle-ci.)

    Louÿs est un contemporain de Mallarmé.

    Vous vous souvenez du précédent billet:la « lactescence » des portables allumés.

    Dans un texte,particulièrement un texte du Maître,il y a ce qui est dit et désigné explicitement et…tout le reste.

    Nous savons que rien n’échappe à l’oeil du Maître (nul besoin de citer ici,une fois encore le célèbre coït ferroviaire.)

    De la « position dominante » qui était la sienne,Il Maestro n’avait pas vu sur les seuls écrans mais aussi vue (plongeante !) sur les décolletés (pigeonnants ou pigeonnés,tu piges,Onan ?).

    Eu égard au fait que « lactescent » évoque irrésistiblement le sein,tout porte à imaginer qu’il y a en quelque sorte « hypallage virtuel ».

    Au lecteur de comprendre que le Maître a su se consoler de la désagréable impression causée par les portables.

    Regarde,regarde les arlequins ! conseille Nabokov;le mammophile sait ce qu’il est bon de regarder.

    • ci-dessus:en réponse à Lili qui feint de ne percevoir que de l’émoustillement.

    • à ce propos, le Point pose la question « faut-il rouvrir les maisons closes ? » : oui à 88 % !
      La prostitution a fait sa révolution : désormais plus de trottoir, finies les passes et autres manipulations dans des endroits sordides, désormais les escorts s’affichent sur Internet, et reçoivent en appartement. J’imagine que les tarifs se sont adaptés à ces nouvelles pratiques, mais à en juger par le nombre de résultats d’une recherche sur les mots « escort » ou « massage et plus », il y a de l’offre, donc de la demande.
      Et pas mal d’occasionnelles …

      https://www.lepoint.fr/sondages-oui-non/faut-il-rouvrir-les-maisons-closes-07-04-2019-2306244_1923.php

    • Le 6 avril 2019 à 18 h 36 min, jim42 a dit :
      Aux millions d’érotomanes qui onrt écrit en un seul jour ici, ce qu’ils ont écrit en un an sur tous les thèmes de Causeur (!!!!!) je pose la question d’un très vieil homme curieux (78 + ans): Pourquoi candaulisme n’existe sur ni dans le Larousse ni le Littré?
      Etait-ce un piège à c….pour nosu faire aller voir? Ou quoi?

      Répondre ↓Le 6 avril 2019 à 18 h 36 min, jim42 a dit :
      Aux millions d’érotomanes qui onrt écrit en un seul jour ici, ce qu’ils ont écrit en un an sur tous les thèmes de Causeur (!!!!!) je pose la question d’un très vieil homme curieux (78 + ans): Pourquoi candaulisme n’existe sur ni dans le Larousse ni le Littré?
      Etait-ce un piège à c….pour nosu faire aller voir? Ou quoi?

      Répondre ↓

      Je crois simplement qu’il nous invite à le relire;le candaulisme est un thème récurrent sous sa plume.
      Il lui arrive de dire: »A quoi ça sert que Brighelli se décarcasse ? »

      Voici quelques billets où figure le mot.(la variété des contextes est instructive)

      Régionales: Le tango des cocus
      parJean-Paul Brighelli – 12 décembre 2015

      Le point sur les présidentielles
      Publié le 3 février 2017 par Jean Paul Brighelli

      Les Français ont veauté !
      Publié le 7 mai 2017 par Jean Paul Brighelli

      L’Homme surnuméraire, de Patrice Jean (Editions rue Fromentin)
      Publié le 18 décembre 2017 par Jean Paul Brighelli

      PS Dans sa Summa peaurnographica, Il Maestro analyse longuement le genre cinématographique BBC big black cock.
      Pierre Driout qui,à Rueil, guette le passage des camions d’ordures,tant il aime voir des nègres au cul des bennes, pourrait commenter.

  71. Le 6 avril 2019 à 18 h 36 min, jim42 a dit :
    Aux millions d’érotomanes qui onrt écrit en un seul jour ici, ce qu’ils ont écrit en un an sur tous les thèmes de Causeur (!!!!!) je pose la question d’un très vieil homme curieux (78 + ans): Pourquoi candaulisme n’existe sur ni dans le Larousse ni le Littré?
    Etait-ce un piège à c….pour nosu faire aller voir? Ou quoi?

    Répondre ↓Le 6 avril 2019 à 18 h 36 min, jim42 a dit :
    Aux millions d’érotomanes qui onrt écrit en un seul jour ici, ce qu’ils ont écrit en un an sur tous les thèmes de Causeur (!!!!!) je pose la question d’un très vieil homme curieux (78 + ans): Pourquoi candaulisme n’existe sur ni dans le Larousse ni le Littré?
    Etait-ce un piège à c….pour nosu faire aller voir? Ou quoi?

    Répondre ↓

    Je crois simplement qu’il nous invite à le relire;le candaulisme est un thème récurrent sous sa plume.
    Il lui arrive de dire: »A quoi ça sert que Brighelli se décarcasse ? »

    Voici quelques billets où figure le mot.(la variété des contextes est instructive)

    Régionales: Le tango des cocus
    parJean-Paul Brighelli – 12 décembre 2015

    Le point sur les présidentielles
    Publié le 3 février 2017 par Jean Paul Brighelli

    Les Français ont veauté !
    Publié le 7 mai 2017 par Jean Paul Brighelli

    L’Homme surnuméraire, de Patrice Jean (Editions rue Fromentin)
    Publié le 18 décembre 2017 par Jean Paul Brighelli

    PS Dans sa Summa peaurnographica, Il Maestro analyse longuement le genre cinématographique BBC big black cock.
    Pierre Driout qui,à Rueil guette le passage des camions d’ordures,tant il aime voir des nègres au cul des bennes, pourrait commenter.

  72. Rappel médical, au sujet des BBC : + c long – c dur.
    Il faut préférer un large mais court barreau bien tendu à un long chewing-gum.

    • Il me semble avoir déjà entendu ça…Est-ce une rumeur infondée ?

      Driout pourrait nous renseigner.

      • Il me semble que dès qu’on parle de nègre on doit convoquer un bon avocat marron …

    • C’est trop tard:
      Aujourd’hui, les jeunes filles trottent dans les facs et trouvent les maths débiles.
      PS:
      Oui,…, mais elle n’est pas facile, Lormier va sécher.

      • Y en a-t-il plus d’une ?

        …je pense en avoir trouvé une sur « trouvent les maths débiles »
        (27sec)
        Et vous Gabrielus ?

        PS Vous voyez, Gabrielus,c’est un être qui ne veut pas qu’en donnant la solution on le prive du plaisir de chercher, mais qui se fout complètement des contrepétries d’abacmaths.

        Il est des femmes qui,en été, refusent absolument de descendre dans un hôtel si les chambres ne sont pas climatisées et qui,dès qu’elles entrent dans la chambre ,coupent la clim’.

        Je suis sûr que Savonarole en a connu…et je l’imagine déjà prendre cela comme exemple de « l’illogisme féminin. »

        Réfléchissez davantage, Savonarole et posez-vous cette question:s’il n’y a pas de climatisation,comment peut-on la couper ?

        Trop subtil pour vous ?

    • Hélas !
      Tant que tous les instits ne maitriseront pas le sens des opérations, les différents aspects de la proportionnalité, etc. on n’en sortira pas.
      Or nous en sommes très loin.

      Pour cause de crise du recrutement on a adapté les procédures du CPRE.

      En pratique on recrute n’importe qui.
      Puis on s’abstient de leur enseigner autre chose que du flan.
      Par idéologie.
      Et aussi parce qu’il faut bien le constater, certains sont-ils enseignables ?
      On peut facilement réussir sans avoir le niveau brevet des collèges.

      Pour mémoire :
      J’ai donné 2 h de cours par semaine durant 2 ans à une jeune femme titulaire d’une L2 STAPS qui avait le droit de passer le concours spécial pour une raison que j’ai oubliée (elle avait pondu assez de mômes je crois !).
      Elle a fini sans avoir le niveau de mes meilleurs élèves de 4° de l’époque.
      Jamais vraiment bien compris la division et encore moins les fractions …
      Quant au calcul littéral n’en parlons pas !

      Cette anecdote montre bien mon immense incompétence.

      • conclusion : la plupart des enseignants qui ont contribué à former cette génération de crétins, sont à éliminer ! inspecteurs et tout ce que vous voulez avec : on les donne à bouffer aux requins !

        Le jour où ma petite fille ira à l’école, je demanderai des comptes à ses instits.

  73. Dobolino,pour son congrès est descendue au Mas d’Artigny.

    Ils ont du fric,les labos…enfin,c’était un congrès de vétos,donc on ne peut pas dire que ça se repercute sur la sécu.

    Chambres climatisées,cela va sans dire (aujourd’hui c’est commun-mais à l’époque de l’ouverture,rare).

    Les meilleures chambres ont leur piscine privée.

    • Une horreur ! On avait des tarifs congrès à 800FF le chambre au lieu de 2500 FF.
      J’en garde un souvenir abominable. Ma piaule aurait logé aisément 25 pakistanais. Rien que dans la salle de bains, t’en mettais dix à l’aise.
      Si vous aviez vu tous ces petits bourgeois tout fiers d’être dans un hôtel marchand de sommeil pour jet set.
      Je me suis tirée avant la fin. Je ne pouvais plus dormir encore une nuit dans ce lieu émétisant, voir une femme de chambre humble et respectueuse me demander si je voulais qu’elle m’ouvre mon lit pour la nuit, comme si tirer sur une couverture et un drap était trop de bassesse pour moi.
      Je suis rentrée chez moi par le Haut-Var et me suis arrêtée, plongée dans le plus intense désespoir, au bar de Fox-Amphoux vers 22/23H00, accueillie en ce lieu par une poignée de Zorglub rafraichissants, bolus IV de simplicité et bonne humeur populaire.
      Je ne sais pas comment les grands internationaux de foot arrivent à encaisser ce saut brutal dans le « luxe » ? C’est vraiment destructeur pour quelqu’un issu du petit peuple banlieusard.

      • Le programme du Congrès était vraiment à mon goût, exactement ce qui me passionnait dans mon métier ( cardiologie et médecine interne), les conférences étaient de très bon niveau, les conférenciers très doués pour l’exposé oral, mais j’ai dû subir lors des pauses et autres repas festifs le spectacle des couples illégitimes formés à l’arrache, sans préliminaires, du fait de pulsions incontrôlables engendrées par les charmes du lieu.
        Pour les congrès suivants, je me suis offert l’inscription aux conférences sans hébergement et ai trouvé un petit Ibis Budget où lire tranquillement La Vie d’Henri Brulard, à l’abri des larbins.

      • « Ma piaule aurait logé aisément 25 pakistanais. »

        Et où mettez-vous les machines à coudre ?

        • Y’avait une énorme terrasse couverte et à Saint Paul de Vence, il fait un temps clément.

      • Amusant. Vécu un peu le même.

        Cet été, de retour du Caucase, nous avons séjourné dans des palaces au bord de la Mer Noire.
        Pour cause d’effondrement de la livre turque les prix étaient devenus dérisoires.

        Et bien, on ne s’y est pas senti accueilli « alaturka », c’était fun et décalé (pour nous !) mais pas vraiment plaisant.
        Un personnel obséquieux mais tout sauf chaleureux.
        Et puis il aurait fallu des trottinettes pour traverser des halls d’entrée plus grands que la salle des pas perdus de la gare Saint Charles !

  74. Le 7 avril 2019 à 1 h 37 min,
    AnneAcrouse
    a dit :
    Tâtent … et idem pour le reste !

    Croyez-moi si vous voulez,mais je m’étais aperçu de l’erreur et je venais de trouver tâtent…bon on s’en fout.

  75. Au sujet de « lactescent », c’est un adjectif qui me fait penser à Rimbaud plus qu’à Mallarmé (« Je me suis baigné dans le Poème/De la mer, infusé d’astres et lactescent », dans « le Bateau Ivre »), autre « Maître » qu’au demeurant j’aime beaucoup mais dont l’érotisme froid ne me titille guère. C’est lui, je crois qui chante le « sein brûlé d’une antique amazone ». On a déjà vu plus sexy.

    • Lactescent , mon réseau neuronal non formé à l’explication de texte à ces vers:
      « Voie lactée ô soeur lumineuse
      Des blancs ruisseaux de Chanaan
      Et des corps blancs des amoureuses
      Nageurs morts suivrons-nous d’ahan
      Ton cours vers d’autres nébuleuses »

      • Ben, pour être franc, mon réseau neuronal à moi l’associe à un autre poème de Rimbaud où il n’apparaît pas textuellement mais où il est question de « filaments pareils à des larmes de lait. » Avis aux philopyges.

    • Maingueneau qui vous précéda de peu d’années à Saint-Cloud a beaucoup réfléchi sur la « femme fatale », agrégat de fantasmes qui tous se rattachent à l’angoisse de la castration.

      Je pense que,selon lui,dire LA femme,c’est l’essentialiser-ce que l’homme a tendance à faire tant il est incapable de comprendre le féminin.

      Omphale est une femme fatale qui parvient à faire mettre des robes à Hercule.

      Et Marie de Régnier ?

  76. Je suis tellement naïve et peu éduquée que j’ignorais totalement qu’un congrès, c’était fait pour baiser hors mariage avec le premier imbécile venu en passant le séjour en frais professionnels, et que le programme scientifique était hors motivation.
    Je suis d’une connerie effarante !

    • Si ce n’est pas vrai du moins c’est bien trouvé ! Vieux proverbe italien …

    • Mais enfin ! Quel est le sens du mot « congrès » dans les Kama Soutra ?

      • Et « congrégation » signifie « partouze ».

        Blague à part,dans quelle traduction ?

        Dans la première traduction anglaise (Arbuthnot et Burton cir.1880),il y a bien le mot « congress »-aujourd’hui littéraire ou archaïque (je doute qu’on puisse ncore l’employer sans l’épithète « sexual »).

        Mais en français ?

        Lamairesse est-il parti de l’original sanscrit ?

    • Je vous recommande *Un tout petit Monde* de David Lodge. C’est un roman consacré aux colloques dans le monde littéraire mais j’imagine que c’est transposable dans toutes les disciplines. Et c’est très, très drôle. En particulier un passage où un universitaire structuraliste compare l’exégèse des textes littéraires à un strip-tease.

    • Pour vous guérir de votre charmante naïveté, que je connais bien, je vous dirais qu’il existe trois remèdes traditionnels contre la lucidité : la drogue, le sexe, et le rock’n roll.
      Si vous n’avez besoin d’aucun de ses remèdes, alors vous êtes une âme forte.

      • Le 7 avril 2019 à 12 h 26 min, Gus a dit :

        Je vous recommande *Un tout petit Monde* de David Lodge. C’est un roman consacré aux colloques dans le monde littéraire mais j’imagine que c’est transposable dans toutes les disciplines. Et c’est très, très drôle. En particulier un passage où un universitaire structuraliste compare l’exégèse des textes littéraires à un strip-tease.

        Ah ! On reconnait bien là les littéraires ! Quand je suis revenue de là-bas, écœurée, mon époux m’a lui-aussi conseillé une lecture pour me soigner …

        • Savonarole, j’ai préféré préserver le peu qu’il me restait de naïveté en me repliant sous ma tente. Pour vivre heureux, vivons cachés.
          Qu’étais-je allé faire dans cette galère ?
          Il n’y a pas d’Ibis Budget à Saint Paul de Vence …

          • Comme disait une de mes grands-mères, institutrice et sadique :
            Il faut être pris pour être appris.
            J’ai bien retenu la leçon.

    • Je me demande ce que tu feras dans ce congrès.
      PS:
      Oui, …
      Pardon pour le tutoiement, mais Il est imposé par le contrepet .

      • Commentaire mal placé, mon doigt à encore fauté, il devait être sous
        Le 7 avril 2019 à 11 h 03 min, dobolino a dit : …

        • A, sans accent !
          Pu …. de correcteur ( qui commet 10 fois plus de fautes qu’il n’en évite )

  77. Le rêve de maitre JPB
    d’après Alphonse Daudet et Pierre Louys

    Maitre JPB fit un rêve :
    Au lieu de professer dans des classes préparatoires, il se retrouvait simple enseignant vacataire de Français dans une école de coiffure.
    Face à sa classe-harem, composée de créatures sensuelles et outrageusement fardées, sorties tout droit d’un roman de Pierre Louys, il commenca son cours par cette question :
    Ma petite Jennifer, tu vas nous réciter le corbeau et le renard, puisque c’était le devoir de mémoire de cette semaine.
    La petite Jennifer lui répondit :
    J’ai pas eu le temps de le faire, et en plus cela ne sert à rien, car on ne trouve ni noir corbeau, ni roux renard dans un salon de coiffure.
    Maitre JPB répliqua aussitôt :
    Jennifer, tu connais le réglement. Dnas ton cas, c’est direction la chambre rouge pour les 10 coups de martinet prévus par notre bien-aimé Ministre, M. Blanquer.
    Et Jennifer de répondre :
    Chic, c’était mon fantasme.
    Et j’avais parié avec les copines que je pourrais visiter la chambre rouge.
    A ce moment, maitre JPB se réveille.

      • Au lieu de critiquer sans argument précis et de manière stérile, faites une proposition !
        Apportez votre pierre à l’édifice !
        Si le nombre de dix n’est pas exact, alors quel est le bon nombre :
        pi ou 3.14159…
        le nombre d’or ou 1.1618..
        six comme le numéro du Prisonnier
        Le spécialiste de Sade, c’est vous, et non moi !

  78. Zorglub,

    Vraiment vous n’avez pas de veine dans la vie ! Vous partez jouer à Robinson Crusoé et vous vous retrouvez dans les ors d’un palace, vous voulez faire le maître d’école et vous campez au milieu d’une tribu de sauvages qui ne savent ni de quoi ni de con !

    • Mais d’où peut venir cet éternel malentendu qui vous pourchasse ? Le quignon peut être ?

      • Une humble suggestion : jouer à être Robinson Crusoé au milieu des sauvages de votre école cela leur plaira peut-être ! Cela les impressionnera certainement de rencontrer sauvage plus sauvage qu’eux … style Robin Williams dans Jumanji !

  79. J’avais eu une idée pour rendre Paris un peu plus festif que j’avais soumise à Ian Brossat adjoint d’Anne Hidalgo ; placer un panneau sur l’immeuble où logeaient Rimbaud et Verlaine pendant la Commune de Paris ; on aurait indiqué avec grâce et ferveur ces amours clandestines par quelques mots : « Ici Rimbaud a découvert la sodomie ».


    Cette « Illumination » vaut bien certes celle de Paul Claudel ravi par la Sainte-Vierge derrière le énième pilier de Notre-Dame !

      • Zut ! Je viens de m’apercevoir que Rimbaud n’a rejoint Verlaine à Paris qu’après la Commune en septembre 1871 … enfin bon ! c’est l’intention pieuse qui compte.

        • Ah, oui, Rimbaud et la Commune, c’est de la chair à légende! Il se pourrait que le « Cœur du Pitre » soit le récit de sa première expérience. Ou pas. Peut-être avec des Communards. Ou pas.

    • Cela a l’air pas mal mais je gage que ça doit être moins réussi sur le plan dramatique que le David Lodge. Je me note le titre, néanmoins.

  80. Si un jour JPB devient un écrivain de légende on mettra peut être un petit panneau sur une demeure de province ou de Paris ainsi rédigé « Ici Jean-Paul découvrit les joies du martinet » ! Ce qui fera frémir les belles lectrices du futur …

  81. Histoire de fous.
    ________________

    Puisque personne n’a relevé ma petite histoire sur les Fous et les Sages,
    je passe mon tour … hello Dobo , smac!

    Mais tout de même cette remarque de Jérôme Leroy , ami de JPB, à propos d’un roman de Witkiewicz et de la folie de notre existence  » Babel- hyéne » où les Sages sont les imposteurs; je cite JL:

    ==== « Génie presque maléfique du livre ( L’ Inassouvissement) : les personnages renoncent à lutter en s’étourdissant dans un tourbillon de réflexions sur la décadence ou dans des moments de* pure débauche »=====

    Heureusement , il est 36 Fous sans qui le Monde n’existerait pas!!!! (Moïse MAIMONIDE)

    * oui elle peut être pure, et ça n’est par hasard qu’on joint souvent les termes;
    pour des raisons hors raison et pas du tout insensées!

    • Un « amant » de ma grand-mère circa 1930 – qu’elle faisait tourner en bourrique – disait d’elle que c’était une bulle de savon ! Une bulle de savon peut-elle être coupable de quelque chose ?

  82. Comme un baiser léger.

    Max OPHULS – LE PLAISIR-

     » Des deux côtés de la route, la campagne verte se déroulait.
    Les colzas en fleur mettaient de place en place une grande nappe jaune ondulante,
    d’ou s’élevait une saine et puissante odeur, une odeur pénétrante et douce, portée trés loin par le vent.
    Dans les seigles déja hauts les bleuets montraient leur petite tête azurée que les femmes voulaient cueillir, mais monsieur* Rivet refusa d’arrêter.
    Puis parfois un champ semblait arrosé de sang tant les coquelicots l’avaient envahi.

    Et, au milieu de ces plaines colorées ainsi par les fleurs de la terre, la cariole, qui semblait porter en bouquet de fleurs aux teintes plus ardentes, passait au trot du cheval blanc, disparaissait derriére les grands arbres d’une ferme,
    pour reparaître au bout du feuillage et promener de nouveau, à travers les récoltes jaunes et vertes, piquées de rouge ou de bleu,
    Cette éclatante charretée de femmes qui fuyaient sous le soleil ».

    Je connais par coeur cette page de MAUPASSANT, parceque j’ai adoré l’interprétation de Jean SERVAIS, sa voix nostalgique et rêveuse.

    * Jean Gabin, merveilleusement doux.

  83. Le 7 avril 2019 à 8 h 41 min,dobolino a dit :

    Lactescent , mon réseau neuronal non formé à l’explication de texte l’associe à ces vers:

    « Voie lactée ô soeur lumineuse
    Des blancs ruisseaux de Chanaan
    Et des corps blancs des amoureuses
    Nageurs morts suivrons-nous d’ahan
    Ton cours vers d’autres nébuleuses »

    Peut=être bien qu’Il Maestro y songeait lui aussi.

    Il y a quelques semaines,vous m’aviez dit:

    « Lormier,vous ne savez pas me parler » et comme vous êtes d’une nature généreuse, vous ajoutiez: « j’en suis désolée,mais c’est comme ça. »

    Rassurez-vous,je n’avais point été blessé mais au contraire ramené à ma prime jeunesse-époque où les jeunes filles souvent me décevaient;je trouvais qu’elles ne savaient pas me parler.

    Cela dit,nous sommes souvent bien proches:

    Le 3 avril 2019 à 11 h 39 min, Lormier a dit :
    …« Dans la pénombre lumineuse de la salle, les gens regardaient leur portable. Tous. Partout. On voyait, de la position dominante qui était la mienne, ces centaines de petits rectangles palpitant dans leur lactescence. »

    lactescence,lactescence,voie lactée
    Voie lactée ô soeur lumineuse
    …corps blancs des amoureuses…Sommes-nous bien loin de la « toupie javanaise » ?
    Et si j’interpolais ?

    • Pour moi, ce sont les blancs ruisseaux qui sont lactescents, ruisseaux où se noient les amoureuses. Corps blanc d’Ophélie.
      « Sur l’onde calme et noire où dorment les étoiles
      La blanche Ophélia flotte comme un grand lys,
      Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles…
      – On entend dans les bois lointains des hallalis.

      Voici plus de mille ans que la triste Ophélie
      Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir;
      Voici plus de mille ans que sa douce folie
      Murmure sa romance à la brise du soir. »

  84. Il y a quelques années, Il Maestro nous avait raconté combien,alors qu’il était écolier,il aimait les adjectifs rares ou savants – dont,avec tout l’entousiasme et toute l’innocence dont on est capable à cet âge (il n’avait pas encore lu Sade,il n’avait pas dix ans) il ornait ses rédactions.

    Puis vinrent les affres de l’écriture…le souci constant d’éviter le cliché;il était prêt à « plonger au fond de l’inconnu pour trouver du nouveau ».

    Un amas de « pierreries » comme dit Mallarmé à propos de Zola ne suffit pas à créer une splendeur multiple.

    J’ai branché le synthé,car il est utile de synthé-Roger.

    Ce que je crois comprendre du billet du jour et des passages ironiques ou auto-ironiques:

    « Alignés sur les rayons d’une librairie de gare, ce sont des livres peaurnographiques. Mais dénichés dans l’antre d’un bibliophile spécialisé, ce sont des curiosa. »
    Brusque déflation de baudruche; les curiosa,le Maître en a plus d’un mais il ne veut pas jouer les esthètes;s’il allait à confesse,il s’avouerait cochon.
    « Ce philopyge distingué » :l’épithète est assumée…pour être bientôt tournée en dérision.
    « notre érotomane distingué (un érotomane est toujours distingué, une brune piquante et le marquis divin) »

    L’auteur cherche à sortir de l’ornière…mais aussi pourquoi ces clichés participent-ils d’une tradition?

    Pourquoi l’ornière est-elle si profonde ?

    • Pourquoi l’ornière est-elle si profonde ? alors, on s’auto-congratule ? l’ornière/ Lormier … 😉

  85. « Marie tombe enceinte des œuvres de Pierre, et fait endosser l’enfant à son époux  »
    Trouvaille ! Personne n’a fait d’enfant dans le dos à personne mais ce « endosser » fait penser à l’expression…et va bien au monocleux henri,poète aux allures de banquier.
    Cet Henri a beaucoup encaissé avec Marie;pour savoir s’il a bien vécu le candaulisme,il me faudra aller voir le film.

    • Un héros de la Révolution qui se fait avoir comme un jeune homme par une fille de joie ça s’est vu !

      « Il passe quatre années comme gouverneur de l’île d’Elbe. De retour en France en mai 1814, le général Jean-Baptiste Dalesme (1763-1832) a la mauvaise surprise de découvrir auprès de son épouse un troisième enfant, Catherine-Jeanne-Eugénie dont l’arithmétique gynécologique montre bien qu’il ne pouvait être le géniteur mais qu’il reconnaîtra et élèvera, en dépit de son amertume, comme sa propre fille. Dès lors, meurtri par cette situation conjugale des plus inconfortables, le général Dalesme se retire à Versailles. »

      Combien de glorieux capitaines qui sont revenus vainqueurs étaient attendus par une épouse infidèle !

      • Tu parles de « glorieux capitaines » !

        Encore un de vos multiples ancêtres-losers parti pantoufler et grenouiller dans une île sans intérêt.

    • attention, un candauliste n’est pas n’importe quel cocu, c’est d’abord un voyeur, un homme qui prend du plaisir à voir sa femme forniquer avec d’autres hommes …

      • Normalement,oui.

        Il faut aller voir le film pour savoir si Henri de Régnier en est vraiment un.

        J’ai lu quelque part qu’il n’était pas vraiment d’accord et qu’il s’est « vengé’ en publiant des textes à clefs-où les gens de l’époque reconnaissaient facilement Marie.

  86. Lu dans le Vespéral, journal des élites raisonnantes, raisonnables et résonnantes :

    « Pour Ange Ansour, initiatrice du collectif Les Enseignants pour la planète. L’école doit être encore plus ambitieuse : elle doit apprendre les fondements scientifiques du développement durable, ainsi que les rapports de force économiques et politiques »

    Pour un tel « programme » qui rappelle furieusement les fourre-tout moligasses des anciennes classes de ES, on pourra compter sur les essevétistes * qui sauront trouver les mots pour causer des fondements des glaces polaires et des fondations bobécolos créées par les banques pour faire genre

    https://www.fondation-bpsud.fr/

    * pour quelques non-suppressions de postes de plus…

    • typo : « journal des élites résonnante » ! et résonnantes comme dans « à l’unisson » …
      votre constante mention de cet organe de propagande de la bien-pensance est révélateur.

  87. « Le prince William. Rapporté par le Sun, le futur roi d’Angleterre aurait eu une « relation » avec une amie du couple Cambridge, l’ancien mannequin Rose Hanbury, aujourd’hui marquise de Cholmondeley. Cette dernière est l’épouse du septième marquis de Cholmondeley, de vingt-quatre ans son aîné. »

    Je ne m’explique pas la survivance de mœurs aussi légères chez des têtes couronnées !

    • c’est ça, la « Théorie des fesseaux », les fesseaux qu’on vergeant tant que vous y êtes …

  88. « Marie tombe enceinte des œuvres de Pierre, et fait endosser l’enfant à son époux  »

    Il me plaît que ce soir, pour te faire un enfant,
    Je te saillisse par-derrière et que tu prennes
    À genoux la posture ignoble des chiennes
    Sous mon ventre de Mâle obscène et triomphant.

    Et je me courberai sur ta croupe en dehors,
    Comme Zeus amoureux, penché sur Ganymède.

    Car tu seras, malgré tes longs cheveux de blé,
    L’illusoire abandon d’un éphèbe enculé
    Dont le rectum s’avive aux chaleurs de la verge

    Pierre Louÿs
    En levrette.

    Songeait-il à Marrie,en écrivant ce poème ? En tout cas il n’y va pas avec le dos de la cuillière.

    Cet hétéro qui se prend pour un homo,ça va faire bisquer Omar Driout.

  89. Vocativité et apostrophe jaculatoire dans le billet du jour

    « splendide scène de candaulisme que je ne vous raconterai pas, pervers que vous êtes. »

    Ce « vous » désigne l’ensemble du lectorat;quand Baudelaire écrit « hypocrite lecteur,mon semblable,mon frère » il chosit le singulier;Brighelli s’adresse d’un seul coup à tous: « pervers,tous autant que vous êtes » « bande de pervers ».

    L’apostrophe suivante va plus loin dans ce sens:

    « Et si vous ignorez ce qu’est le candaulisme (à votre âge ? Allons donc !)  »

    Avons-nous tous le même âge ?

    On comprend que c’est pour rire.

    La connivence, le coup de coude dans les côtes vient avec:

    « des combinaisons que la décence rigoureuse qui règne toujours dans mes propos m’empêche de décrire… »
    ouaf!ouaf! gounouf! gounouf!

    Et nous sommes finalement inclus (ô gloire!) dans le « nous* »:

    « nous fait presque regretter l’invention du soutien-gorge. »
    « celles qui n’ont ni talent ni génie, pourquoi nous en soucierions-nous ? »

    * nous,les mecs ?

    • Nous : la communauté du salon Bonnet d’âne. Sans distinction de sexe.
      Croyez-vous que Beauvoir se souciait des femmes qui pleurnichaient en invoquant leur éducation délétère — elle qui s’était secouée de la sienne ?

      • Bravo ! Mille bravos !
        Ras le bol du chœur/cœur des pleurnicheuses. Z’ont qu’à se bouger le popotin, au lieu de le tortiller dans un but vénal qui se cache. A faire du vénal, qu’elles embrassent le métier de prostituée, ça, au moins c’est franc du collier

        • Je n’avais pas eu le temps*** de vous répondre, Lormier. Pour une fois que JPB passe par là, il répond à ma place. Sympa !

          *** j’ai sorti 5 magnifiques petits dogues allemands gras et vigoureux du ventre de leur maman par césarienne : trois noir panaché de blanc et deux arlequins gris.

          • PS pour Driout : Françoise Dolto avait méchamment bataillé aussi pour s’extraire.

  90. Les Japonais ont inventé le Carlos Ghosnexit ! Je ne saurais trop les féliciter de la manière dont ils règlent les questions culturelles litigieuses … et dans culture il y a souvent cul et chemise !

    • Il y a une différence fondamentale entre instruction et éducation – Ghosn a reçu son instruction dans les écoles françaises, Stanislas, l’X et les Mines – mais son éducation culturelle est fondamentalement libanaise avec je suppose un apport brésilien !
      Cela ne s’est pas vu dans les premières années de sa carrière où il avait encore la bride sur le cou mais dès qu’il a été livré à lui-même en tant que grand patron le fond est remonté à la surface !

  91. On a édité la correspondance à trois voix entre Pierre Louÿs, André Gide et Paul Valéry – Louis a été le go-between des deux autres ; Valéry explique très bien qu’il était d’un métal littéraire moins pur que le couple Gide-Valéry. Louÿs a eu une brillante jeunesse parisienne notamment grâce à l’argent de son père mais son éclat s’est vite terni. Peut-être que « Curiosa » est l’occasion de renouer avec la gloire immortelle des aïeux !

  92. Understatement !

    Si le Marquis de Cholmondeley venait pleurnicher en public : Je suis cocu royal ! On rirait de lui … heureusement il reste dans son club à compulser des revues graves et sérieuses en prenant un air ennuyé et distingué !

    Enfin épouser un mannequin n’est pas une sinécure ! Voilà ce que c’est que de rêver un peu trop au cinéma d’Eric Rohmer …

  93. D’après Edouard Philippe il faut langer la parole des Français ! Comme voilà une curieuse expression … je comprends bien que les débiliser ne suffit pas il faut encore les faire revenir à l’état de marmots !

    • Possible qu’il lui faille chaque soir être la nourrice de Macron … depuis que Benalla est parti contre son gré !

  94. Un candauliste est donc un vulgaire branleur. Que de mots savants pour une péripétie même papatée.
    Remarque – je reprendrais un 51, merci – un nouveau qualificatif pour mes élèves ( abaissent, plutôt) c’est cool.

    • C’est peut être un type qui a fait une mauvaise passe !

      Cela n’arriverait pas au grand Zlatan Ibrahimovic qui dit toujours aux femmes avant de passer à l’action : « Je vais te Zlataner ! »

  95. Le 8 avril 2019 à 14 h 53 min,Jean Paul Brighelli a dit :

    Nous : la communauté du salon Bonnet d’âne. Sans distinction de sexe.

    Les membres du beau sexe déplorent tout comme les mecs l’invention du soutien-gorge:
    « la manière dont Marie affuble Pierre de son corset, comme jadis Omphale fit enfiler ses robes à Hercule, nous fait presque regretter l’invention du soutien-gorge. »

    Et elles éprouvent une égale curiosité pour »le cul de la femme. »

    • t’en sais quelque chose, toi, peut-être des membres du beau sexe ? Et ça vient d’où, d’ailleurs, ce terme beau sexe ?

      • L’expression « beau sexe » (dont,à vrai dire, j’ignore l’origine) désigne l’ensemble de la gent féminine et pas seulement les femmes qui ont,comme vous,un corps de déesse.

  96. Le 2 avril 2019 à 9 h 32 min,Sanseverina a dit :

    Tiens, je ne savais pas qu’elle [la maison de Sarah Bernhardt à Belle Islet]fût restaurée. La dernière fois que j’y suis allée, il n’y avait pas l’ombre d’un commencement de restauration.

    Il est vrai que j’y ai retrouvé un bout de pelisse afghane en très mauvais état. Il n’en restait que quelques morceaux, délavés par le sel et la mer, coincés entre deux rochers. Même quelques bigorneaux y avaient élu domicile, prenant le vieux tissu pour quelque lichen qui s’effilochait.

    Rappel:voici quelque temps le maestro nous racontait un séjour à Belle Isle;le texte était agrémentée d’une photographie du jeune homme,allongé dans l’herbe,vêtu d’une peau de bête (une pelisse afghane) ;il se repaissait de kouign-amanns après de longues séances de cuni-miam-miam; quel tempérament,cette Sarah tout de même !

    Cette pelisse afghane,elle en avait suscité des fantasmes !

    Combien d’Omphales contemporaines l’ont prise pour la peau du lion de Némée,combien ont rêvé de s’en emparer tout en affublant Brighelli de leur leur soutif ?

    Sanseverina a brisé vos rêves

  97. Parité,parité…

    Au moins,en arithmétique, les questions de parité se traitent sans baratin.

    Comme abcmaths s’ést provisoirement spécialisé dans les contrepéteries,et que,de toute façon ,il ne prétend pas s’octroyer le monople de quoi que ce soit,je m’autorise à poser une petite devinette…

    On considère le produit des factorielles de 1! à 100!
    1!x2!x3!x…x97!x98!x99!x100!

    Appelons ce produit G(100!)

    Il est assez facile de voir que G(100!) (nombre gigantesque) n’est pas un carré:autrement dit,si on le décompose en un produit de facteurs premiers,un au moins de ces facteurs a un exposant impair .

    Devinette:

    a)Peut-on,en supprimant un SEUL des facteurs (c’est-à-dire une seule des factorielles) du produit G (100!) obtenir un nombre qui soit un carré ?

    Plus formellement ,existe-t-il un entier k,compris entre 1 (inclus) et 100 (inclus) tel que G(100!) divisé par k! soit un carré ?

    b)Si oui, quel est cet entier ?

    Indication: la réponse à la question a) est :OUI

    • Quel que soit l’alcool,il faut le déguster avec modération;les Normands en sont bien conscients.
      (résoule en 7 secondes;et vous Gabrielus ?)

  98. Je tente ma chance puisque c’est une devinette ( et exceptionnellement, car je préfère poser les questions):
    k = 50 ?

    • Vous me mettez dans l’embarras…

      Ce n’est pas à Lormier de dire à un mathématicien s’il a tort ou raison;je ne posais pas cette devinette à votre intention et d’ailleurs je pense que vous faites semblant de ne pas être sûr.

  99. Avons-nous tous le même âge ? demande M. Lormier, oui, oh que oui ! il suffit de lire les commentaires dépourvus de fautes, utilisant des temps et des modes de conjugaisons qui ne sont guère plus enseignés qu’après le Bac … et encore !
    J’estime que la moyenne d’âge des commentateurs et tâteuses est de 60 balais, le Maître affichant 65 😉

    Aucune chance de trouver ici un lecteur de moins de 45 ans : ils cèdent à la facilité, passent des heures à se congratuler, se « liker » les uns les autres, sur FB ou Touitteur, avec à peine une centaine de mots de « vocabulaire » (MDR, LOL, ROTFL, XPTDR …).
    D’ailleurs, vous devriez être fier, ce magnifique résultat, c’est le produit de votre école républicaine égalitaire pour tous, de l’égalité réelle et vraie, et gratuite ! 😉

  100. Bon, tout ça c’est bien joli, mais faudrait pas oublier les cent ciels : l’appeau est Sy (comme le homard … comment, vous suivez pas ? Omar Sy someone ? et le Omar devint Sy 😉 ) Donc, je suis heureux de partager avec un public de connaisseurs avertis, le billet de l’Odieux Connard
    http://unodieuxconnard.com/2019/04/09/pnl-la-pls-et-moi/

    Le rap US, à côté du dégueulis cé-fran, y’a pas photos, même pour ceux qui ne goûtent pas franchement le genre.

      • en fait on écrit « la teu-hon » de même qu’on écrira « une feumeuh » ou un « reubeuh », pour forcer la prononciation. 😉

        Et sinon, mon nouveau jeu de mots sur Léonard, ça le fait ?

        • Enfantillage ! J’ai appris à l’école primaire que T-E se prononçait « teu » ! On n’écrit pas en phonétique ici !

  101. Caudalisme
    Le 7 avril 2019 à 4 h 53 min,Pheldge a dit :
    « …euh, j’ai une quasi impossibilité physique à « faire la queue » …. qu’il nous dit, le Maître, Pourtant il me semble qu’il y a une ribambelle de pensions alimentaires qui prouvent que ça ne fut pas toujours le cas … ?

    Comme vous avez raison.

    Il en a connu des queues ! des « … longues queues qui jouissaient contre les murs des cinémas… »

    cf Où vas-tu, Johnny ?

    Publié le 7 décembre 2017 par Jean Paul Brighelli

  102. Cul récemment pondu.

    https://video-images.vice.com/_uncategorized/1539097041936-1405a807.jpeg?resize=1050:*

    Lormier aimerait feuilleter l’album de Pierre Louÿs (et Lormier n’est sans doute pas le seul du « salon Bonnet d’Ane » à éprouver du goût pour ce genre de photographies.)

    Mais doit-on croire vraiment que le beau sexe (qui a des représentants dans ce salon ) s’intéresse autant au Cul de la Femme ?

    Le 8 avril 2019 à 14 h 53 min,Jean Paul Brighelli a dit :

    Nous : la communauté du salon Bonnet d’âne. Sans distinction de sexe.

    • vous n’y êtes plus, mon bon M. Lormier, le sexe, ça n’existe plus, maintenant on parle de genre !

  103. Il n’y a plus d’éducation en France … alors que fait donc ce mystérieux ministère du même nom ?

  104. Vous balbutiez comme des enfançons et vous vous en vantez, ô vous professeurs ?

    • Vous faites de notre monde une « Cacanie » éruptive – comme une sale maladie d’enfance qui fait surgir des boutons sur les visages !

  105. Quand les Français en auront assez d’être gouvernés par des gens qui jouent aux idiots ?

  106. Le premier ministre se demandait hier s’il ne fallait pas langer la parole des Français – sur le moment je me suis posé des questions sur le sens de ses paroles. Une citation de ses propos d’il y a quelques jours m’éclairent.

    « Il a estimé qu’il serait « absurde de ne pas se poser la question » de la légalisation du cannabis thérapeutique ».

    Je comprends mieux ! Par exemple dans les établissements scolaire on pourrait proposer au choix : cannabis ou portable !

    • Un homme libre et instruit qui se pose des questions est un contestataire en puissance – vous êtes d’accord avec moi je suppose ?
      Comme enchaîner préventivement cet homme en puissance de liberté ? Donc en puissance de conscience de citoyen éclairé.

  107. Etre le spectateur de sa propre vie c’est un désir d’esthète – mais tous les êtres ne sont pas faits pour être esthète – certains sont plus actifs que contemplatifs … si Brighelli avait les titres et les possessions du marquis de Cholmondeley il ne financerait pas le cinéma des autres, il tournerait lui-même « les châtiments » de Victor Hugo en technicolor dans son castle en faux-gothique ou « Les chasses du comte Zaroff » !

  108. Vous savez qu’il y a un nouveau mouvement féministe en Occident qui veut les femmes voilées de pied en cap – ce qui est une manière de retourner dans les langes du berceau … moins l’espérance d’en sortir comme la chenille qui par suite de sa métamorphose devient un radieux papillon !
    D’où vient ce désir régressif en Occident ? Les paradis artificiels des drogues plus l’enfantillage perpétuel ?

  109. « des combinaisons que la décence rigoureuse qui règne toujours dans mes propos m’empêche de décrire… » (billet du jour)

    à comparer à:

    « Pour avoir vécu cela moi-même, je connais le processus sur le bout des doigts : tout ce que l’on trouvait charmant se révèle répugnant. L’homme à qui l’on a fait feuille de rose des années durant pue soudain du cul, si je puis dire.
    (Cette prose est insoutenable de vulgarité : je serais vous, j’irais voir ailleurs). »

    Quand on n’a que l’amour
    Publié le 6 septembre 2014 par Jean Paul Brighelli

    Amour,amour…les blessures que tu infliges et qui jamais ne guérissent font oublier les convenances-même aux hommes les plus carrés d’épaule!

    • Quand l’homme renonce à être un homme dans sa splendeur native qu’est-ce qu’il reste ? Même pas un cul … juste un trognon déchu du ciel.

  110. Le vif désir de régression qui se manifeste en Occident et qui n’est plus seulement le fait de quelques esthètes à la Jean Lorrain ou à la Montesquiou – modèle du baron de Charlus – à la fin du 19e siècle doit bien avoir quelque signification profonde ! L’enfilanthropie généralisée est quelque masque de parasitage interne – quelque chose qui grandit dans le corps de la société – ce n’est plus la pédérastie le vice caché.

    En somme J.P. Brighelli avec ses désirs sacher-masochiens serait plutôt du côté d’une saine réaction « morale » à la corruption des désirs qui vont s’affaiblissant !

    • Jeune JPB se voyait comme quelqu’un de transgressif – a-t-il épousé la régression générale sur son déclin ? Je ne le crois pas …

    • Vous n’êtes ni brillant, ni profond.
      Pour vous mettre à l’épreuve, je vous soumets cette énigme :
      Quelle est la différence entre un anarchiste de gauche et un anarchiste de droite ?

      • Antigone était-elle une anarchiste de droite ou de gauche ?

        P.S Je suis fort satisfait de n’être ni brillant, ni profond – j’aurais eu peur de ne pas être compris de vous.

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