9782246820185-001-TIl y avait la « Génération J’ai le droit » chère à Barbara Lefebvre. Voici la « Génération offensée » de Caroline Fourest : le propos est sensiblement différent, mais à l’arrivée les deux livres se rejoignent. La génération 2000 (et même en grande partie la génération précédente, celle des années 1990) est tellement atomisée par une inculture sidérante qu’elle préfère sacrifier le bon sens sur l’autel de ses passions que s’imposer l’exercice, toujours rude, d’un examen rigoureux de son mode de pensée et de son rapport au réel.

Le livre de Fourest est — entre autres — une collection des hauts faits du politiquement correct, des deux côtés de l’Atlantique. Il y a la narration des épisodes connus, l’interdiction d’un spectacle au Québec, le lynchage d’un prof à Evergreen, le blocage des Suppliantes d’Eschyle à la Sorbonne pour cause de « blackface », ou l’interdiction de parler imposée à Sylviane Agacinski à Bordeaux. De tout cela j’ai parlé par ailleurs.
Il y a aussi l’exposé, moins documenté dans la grande presse (et cela seul est significatif du climat de peur qu’ont instauré les tenants du multi-culturalisme et de la pensée décoloniale) d’une multitude d’incidents, de pressions sur des artistes, de lynchages inaboutis (y compris celui de la narratrice, en Belgique). Une convergence d’horreurs qui à terme, parce que cette génération est arrivée aux commandes de nombreuses facs — via le secteur inépuisable de bêtise de la Sociologie —, menacent de ranger la France sous la bannière, déjà déployée aux Etats-Unis, du sectarisme et de l’anti-universalisme. Voir par exemple les ennuis d’Exhibit B, un spectacle sur le colonialisme que la Brigade anti-négrophobie (non, je n’invente rien !) a tenté d’interdire en 2014 au théâtre de Gérard Philipe de Saint-Denis.

Le récit du scandale du Bánh mì inscrit dans les menus de la fac d’Oberlin en 2015 est ainsi un petit bijou narratif. En deux mots, une étudiante d’origine vietnamienne ne retrouve pas dans le plat proposé à la cantine les ingrédients traditionnels, et hurle à la mort — et à « l’appropriation » par une culture blanche (le blanc, c’est le mal, chacun sait ça) d’un produit spécifiquement asiatique…
Sauf que Bánh mì vient de « pain de mie », et que ce plat si culturellement vietnamien est en fait une pure production de la période coloniale. Une appropriation par les Indochinois de la baguette française — une excellente idée, par ailleurs, et pas de quoi monter sur ses grands chevaux. Mais en l’absence de toute culture, on s’insurge pour des riens.

Et c’est ce qui frappe dans ces anecdotes soigneusement rassemblées. L’inculture absolue des étudiants d’aujourd’hui. Pas de quoi s’en étonner pourtant. Nous savons bien qu’on ne les a pas éduqués, et que l’école US ne vaut pas mieux que la nôtre — qui en a d’ailleurs copié les tares, acquises là-bas dès la fin des années 1960.

Reprenons au début. Fourest analyse remarquablement la clé de tous ces comportements apparemment incohérents : « La légitimité vient du statut de victime », les jeunes d’aujourd’hui préfèrent être pots de terre que pots de fer. C’est le leitmotiv de son livre : « Les sociétés de l’honneur, explique-t-elle avec une grande pertinence, flattaient l’héroïsme, au prix d’un virilisme guerrier. Les sociétés contemporaines ont placé le statut de victime tout en haut du podium » — et ont même généré une « compétition victimaire ». Cette dévirilisation, dont Nietzsche attribuait les symptômes au triomphe du christianisme, qui exhibe une victime exemplaire comme modèle indépassable — et l’islam joue désormais sur la même corde sensible —, touche tous les secteurs, principalement la jeunesse.
Qui se réfugie dans les « safe spaces » (ces lieux préservés dans les facs américaines où l’on ne craint plus d’être offensé par les propos de qui que ce soit — l’entre-soi absolu), et profite des « trigger warnings », ces avertissements proférés par les enseignants afin d’éviter aux oreilles sensibles de leurs étudiants d’être heurtées par des propos sur les races, le viol, les femmes, et j’en oublie car la sensibilité des « victimes » est infinie : ainsi ceux qui craignent les agressions psychologiques peuvent sortir tout de suite de la salle, au lieu de se lever, indignés, en plein milieu du cours.
Quel idiot de ne pas y avoir pensé ! Travaillant cette année — entre autres — sur les Liaisons dangereuses, insistant particulièrement sur la façon grotesque — que souligne la Marquise de Merteuil — dont la pauvre Cécile raconte son dépucelage, j’aurais pu, par la grâce d’un trigger warning de bon aloi, vider ma salle, encombrée d’élèves, de la moitié des effectifs. Nous nous serions retrouvés entre gens intelligents — quel bonheur… Sans compter que c’est un excellent moyen de résoudre le casse-tête des classes surchargées.

Caroline Fourest n’a pas de mal à expliquer que cet anti-racisme de carnaval est un vrai racisme dans les faits. Que ce féminisme tribal est un anti-féminisme : voir la façon dont Houria Bouteldja, qui rêve sans doute du succès, outre-Atlantique, d’une ordure antisémite comme Louis Farrakhan, le créateur de la Nation of Islam, explique que seul un viol pratiqué par un Blanc est un vrai viol, et que ses « sœurs » seraient bien inspirées de ne pas dénoncer ceux pratiqués par des salopards « racisés », comme disent élégamment ces gens-là. Le livre de Fourest a été écrit et imprimé avant l’affaire Mila, mais le silence d’Osez le féminisme et des associations LGBT sur le cas de cette adolescente vilipendée parce qu’elle est lesbienne et a expliqué ce qu’elle pensait de la religion musulmane est significatif : au nom de l’intersectionnalité des luttes, pas question de soutenir une femme qui se plaint de Musulmans. « C’est tout le problème du droit à la différence », explique Fourest. « Au lieu d’effacer les stéréotypes, il les conforte et finit par mettre les identités en concurrence. »

Fourest explique alors de façon lumineuse les enjeux cruciaux de ces combats : « Porté par une jeunesse estudiantine assoiffé de radicalité pour faire oublier ses privilèges, l’antiracisme identitaire ne songe qu’à éliminer sa concurrence : l’antiracisme universaliste ». Dans un monde où seuls des « transgenres » peuvent jouer des transgenres, Marlon Brando, qui avait des origines fort diverses mais pas d’ADN italien, n’aurait pas dû être autorisé à jouer le Parrain.

Là où je ne suis plus Caroline Fourest, c’est lorsqu’elle dit que les prises de parole de la Gauche postmoderniste « ne servent qu’à gonfler les voix de l’extrême-droite » — qu’elle persiste à croire un danger sous prétexte que de vieux fachos parlent sur Radio-Courtoisie (combien d’auditeurs ?) ou dans les colonnes de Minute (combien de lecteurs ?).
Parlons clair, pour redresser les idées tordues que nombre d’imbéciles colportent. Ceux qui se dressent aujourd’hui contre cette Gauche identitaire, contre ces antiracistes racisés, contre ces féministes capables de défendre le viol et l’excision au nom de l’intersectionnalité des luttes, sont des Républicains purs et durs. Majoritaires dans le pays, mais éparpillés, et qui se soucient fort eu d’être rangés dans les petites cases de Droite et de Gauche. Dire que leurs prises de position — y compris les miennes — servent l’extrême-droite, c’est faire le lit d’une seconde session, 2022-2027, du « centrisme totalitaire », selon le joli mot de Polony.

Vous vous rappelez sans doute que dans vos manuels du Primaire (je m’adresse ici aux plus de 50 ans, Fourest y a sans doute échappé), on vous racontait le dialogue du fils de Jean le Bon qui, se battant avec son père à la bataille de Poitiers, lui lançait : « Père, gardez-vous à droite ! Père, gardez-vous à gauche ! » Nous sommes tenus de marcher sur la crête — et ce n’est pas bien commode. Mais c’est essentiel.

Un mot encore. Dans Réflexions sur la question juive, Sartre explique très bien que les racistes ne sont pas susceptibles d’être convaincus — parce qu’ils sont dans la passion (un mot que Fourest utilise à bon escient pour décrire l’état d’esprit des dictateurs en herbe) et non dans la raison. Et que seule une grande claque dans la gueule peut les faire changer d’avis. Ma foi, je crois qu’effectivement il ne faut pas essayer de convaincre de leurs torts des gens qui pensent n’en avoir aucun. Plus qu’à la « génération 2000 », ils appartiennent à l’espèce « sombres connards », et je ne vois pas d’autre solution, à chaque rencontre, que de les châtier durement. Ils vivent d’impunité ? Eh bien, il faut que cesse cette impunité, et qu’ils paient, dans leur chair, les exactions qu’ils se permettent. Ce sont de vrais fascistes, il faut les traiter comme des fascistes. C’est de la légitime défense — et rien d’autre.

Jean-Paul Brighelli

306 commentaires

  1. J’aime bien mes dialogues avec l’Arturo Ui du blog BdA – nous nous comprenons fort bien quoique nous ne soyons que rarement – très rarement d’accord pour ne pas dire jamais !
    Je n’ai pas l’honneur de connaître cette génération offensée dont parle JPB – mais je connais l’ancienne génération révoltés qui finit sa vie en charentaises … chacun ses pantoufles !

    • révoltée … quand même l’orthographe ne doit pas trop souffrir de la révolte des générations voire des peuples innocents du savoir !

  2. — Une fille : « Hey Johnny, what are you rebeling against? » « Hé Johnny, tu te rebelles contre quoi ? »
    — Marlon Brando alias Johnny : « What have you got? » « Qu’est-ce que tu proposes ? ».

    • Mauvaise traduction de
      What have you got?
      En bon Français, cela signifie plutôt :
      « Qu’est-ce que tu as ? »

      Réponses possibles :
      Syndrome prémenstruel
      Règles douloureuses
      Digestion difficile
      Dépression noogène
      Compte bancaire à découvert
      etc …

        • Voici le contexte :
          Mildred: Hey, Johnny, what are you rebelling against?
          Johnny: What’ve you got?

          Kathie: [about her father] He was afraid of making a mistake.

          C’est khon comme de la psychanalyse, sur la représentation de la figure paternelle dans l’esprit des femmes.

  3. Il faut soigner tous ceux qu’on a mis au monde comme ça, sans avertissement.

    Je dirais même plus : il faut systématiser les trigger warnings aux fœtus qui n’ont scandaleusement que 9 mois pour se préparer à ce qu’on ne devra plus jamais appeler une « mise au monde ».

    D’un point de vue juridique, il faut faire voter des lois qui criminalisent une conception sans avertissements complets (une bonne occasion d’enfin réinstaurer la peine de mort). D’un point de vue médical, il faut mettre au point des techniques d’allongement des grossesses.

    • Tu me trouverais l’intégralité de l’article du Monde sur la prostitution des mineures, sorti le 26 je crois ?

  4. « …insistant particulièrement sur la façon grotesque — que souligne la Marquise de Merteuil — dont la pauvre Cécile raconte son dépucelage… »

    i) Cette insistance « particulière » a certainement une raison;il va me falloir relire Les Liaisons pour comprendre que c’est un (sinon le) passage-clef.
    ii) d’une jeune fille qui vient de perdre sa virginité,on dit d’ordinaire qu’elle a été déflorée,me semble-t-il.

    « Dépucelage » me semble plus beau.

    Si je vous raconte la fin d’un film,j’ai défloré l’intrigue,je ne l’ai pas dépucelée.

    défloration:perte;dépucelage:gain.

      • Le 24 février 2020 à 1 h 00 min,fib a dit :

        « Polony…..fait beaucoup fantasmer ces messieurs, quoique, franchement, plate comme une limande, m’enfin, comme dirait l’autre, c’est une histoire de mec … »

        De pectoribus non est disputandum.

        • Pectoribus, pectoribus … pectoribus mon cul ! Je suis d’accord avec Beaupré. A capite ad calcem, a majori ad minus et a latere aussi, a mari usque ad mare, et ab hoc et ab hac, ab initio ab intestat of course, et a fortiori a mundo condito, et même a priori ab ovo, et donc ab origine fidelis: a cane non magno sæpe tenetur aper !
          Méfie-toi du petit minois futé que voilà.
          Là où certains ne voient que la plastique et l’élastique, moi je vois la maïeutique, l’authentique, l’eau tantrique, oui je la vois, et l’autre en trique aussi je le vois. Subtilité, féminité, bonté, délicatesse et cependant ténacité. Incisif et raffiné, ce lapin-là n’est pas un lapin comme les autres. Admirablement soigné, distingué, ductile et pourtant irréductible, aussi solide que Durandal. C’est le plus beau diamant de l’arène médiatique: tout en équilibre, indéstabilisable et toujours juste et mesuré. De son intelligence chatoyante il saura désarmer avec courtoisie le plus obtus, le plus opaque de tous les cons. Encore que, il n’y a rien de plus tenace que le stultorum numerus, qui tel un virus inventif fort créatif, se répand en mutant et n’a point d’oreille mais un ventre. Affamé, ce qu’il veut c’est la conquête et la bidoche. Mais je m’égare. Rentres en toi-même Caton égarée. Beaupré, où es-tu ?

  5. « …j’aurais pu, par la grâce d’un trigger warning de bon aloi, vider ma salle, encombrée d’élèves, de la moitié des effectifs. Nous nous serions retrouvés entre gens intelligents . »

    Seulement 50% d’intelligents dans votre classe, Maestro !

    PS En faisant sortir 50% de vos élèves,Maître,vous vous seriez privé d’une petit plaisir:en voir quelques unes rougir-que vous eussiez fait rougir davantage encore en tournant le,regard vers elle,ou en les mettant sur la sellette.

  6. « …au nom de l’intersectionnalité des luttes, pas question de soutenir une femme qui se plaint de Musulmans.  »

    Le principe d’intersectionnalité (s’il existe) demande-t-il de cocher toutes les cases ? Faut-il être femme homosexuelle et musulmane pour être soutenue ?

    Quand la notion d’intersectionnalité est apparue en droit américain,c’était en réponse à un argument d’un tribunal,disant:vous ne pouvez pas porter plainte contre votre employeur en tant que femme ET noire.

  7. « Ce sont de vrais fascistes, il faut les traiter comme des fascistes.  »

    Ambiguïté de « comme » (cf:elle m’a traité comme de la merde ».)

    Si je change un peu,je lève l’ambiguïté:

    « Ce sont de vrais fascistes, il faut les traiter comme tels. »

  8. « Dans Réflexions sur la question juive, Sartre explique très bien que les racistes ne sont pas susceptibles d’être convaincus. »

    Orwell à propos de Sartre et de la « question juive »:ce « Sartre est une outre pleine de vent. »

    Extrait de la critique rédigée par Orwell:
    « At the beginning, M. Sartre informs us that antisemitism has no rational basis: at the end, that it will not exist in a classless society, and that in the meantime it can perhaps be combated to some extent by education and propaganda. These conclusions would hardly be worth stating for their own sake, and in between them there is, in spite of much cerebration, little real discussion of the subject, and no factual evidence worth mentioning. »

    http://www.openculture.com/2014/08/george-orwell-reviews-a-book-by-that-bag-of-wind-jean-paul-sartre-1948.html

  9. Ainsi parlait Anne Lauvergeon, la surdiplômée fossoyeuse d’Areva :
    Le matriarcat est en marche, et rien ne l’arrêtera.

    Rendez-vous au cimetière des illusions !
    Ah ! Ah ! Ah !

  10. Ah, l’air des hauteurs est quand même plus frais, y a pas à dire Merci, M. Jean-Paul, pour ces mots qui tintent le 18 juin. C’est vrai que, vu comme ça, républicain antifacho, j’en suis et on est si nombreux à faire le gros dos qu’on devrait pouvoir faire corps. Mais concrètement ? Pour la politique, ça va être compliqué et côté kalach, on est à un contre cent et les points de vente sont dans les territoires perdus. Alors, mon général, résistance passive ? On envisage le maquis ? C’est que ça devient de plus en plus difficile de regarder s’écraser la vie sans rien faire…

    • Je ne sais pas où ça va péter, mais ça va péter.
      Quant aux porteurs de kalachs, ne vous en faites pas, ils font des affaires, pas de la politique.

  11. La victimisation offensée a un autre avantage: via la discrimination positive, elle obtient des passes-droits, elle donne accès à des privilèges et, in fine, elle fait gagner de l’argent.
    Elle est aussi vecteur de discrimination: de nombreux étudiants américains d’origine asiatique sont éliminés au profit d’afro-américains ou de latinos moins brillants.

    Quant à JPB, il n’est pas qualifié pour faire étudier les Liaisons dangereuses puisqu’il n’est pas une marquise et encore moins une jeune vierge.

    • « Quant à JPB, il n’est pas qualifié pour faire étudier les Liaisons dangereuses puisqu’il n’est pas une marquise et encore moins une jeune vierge. »

      Je suis démasqué !

  12. Billet clair, de très grande qualité, qui met en lumière ce qui fera tout péter : l’inculture victimaire de millions de lapereaux craintifs réfugiés dans la passion totalitaire à défaut de la pensée créatrice. Lorsque la certitude stupide tend à éliminer le doute créatif, on est mal …

  13. L’exemple du Bánh mì me semble un peu exagéré, non ? J’ai du mal à imaginer une étudiante crier à mort pour si peu… Le vietnamien crie plus à mort la Chine plutôt qu’à mort le Blanc, malgré le colonialisme. Ca, c’est un exemple d’inculture, mais aussi pour des raisons de manipulation politique…

    • Moi aussi j’ai halluciné en lisant ça. Mais c’est circonstancié, et ça a déclenché une crise au sein de la fac — avec excuses de la direction.

      • Rien d’exagéré dans cette histoire! Les exemples se multiplient. J’ai lu récemment sur un blog un long article d’une maman qui criait ( elle aussi!) à l’appropriation culturelle à propos de déguisement d’enfants… Elle s’insurgeait contre les costumes d’indiens ou de gitanes… tout en décrivant dans le détail l’après-midi Halloween qu’elle organisait, dans sa jolie maison des Charentes…

        • Eh bien moi je dis que, quand la cantine nous sert sous le nom de « crêpe » un truc immonde, pâle et mou, gonflé d’uns sauce insipide aux ingrédients douteux, le Breton de bon aloi est tout à fait léhitime s’il crie comme une putois à l’appropriation culturelle.
          S’il y a bien un truc qui vaut la peine qu’on le défende avec ses tripes, c’est la bouffe !
          Moi j’affirme haut et fort qu’il faut surfer sur la vague victimaire pour jouer la surenchère et être plus royaliste que la reine ! Joutes oratoires plaisantes en vue 🙂
          Comment résister ? Castigat ridendo mores, on a rien inventé.
          P.S. pas étonnant que Natacha Polony (que je remercie d’exister) soit avec un fin gastronome.

          • C’est une excellente idée !
            D’ailleurs, ça revient globalement. Bel article dans le Figaro d’aujourd’hui sur le grand retour de la cuisine de grand-maman — je viens de m’apercevoir que je faisais tous les jours de la cuisine de grand-mère, je ne dois pas être très « in ».

      • Et ben… Je suis d’origine vietnamienne, ce que je peux dire c’est que même entre vietnamiens, on ne cuisine pas de la même manière les nems, avec des ingrédients différents selon qu’on est au sud, au centre ou au nord…

        • Bien sûr ! C’est le lot de toute cuisine qui s’étire sur un bon millier de kilomètres. En France, on ne fait pas les frites de la même façon à Lille ou à Marseille. Quant à la pizza, la technique marseillaise (pâte très fine) est aux antipodes du modèle napolitain — vraie pâte à pain.

  14. « Je vais en faire mes choux gras. »

    En tant qu’alsacien, je proteste contre cette tentative d’appropriation de ma culture d’origine *.

    Le chou gras est une hérésie inqualifiable.

    * Bon, le chou fermenté semble d’origine chinoise (chou en l’ail ?) mais ce n’est pas une raison pour toucher à ma susceptibilité d’alterne-interne culturel à fleur de peau

  15. Il faut éviter les rentes de situation ! Par exemple dire et répéter : Dugong ? Il vient d’un peuple qui a tellement souffert …

    • Alsace, terre de passages (suite)

      L’alsacien a appris à ne pas s’opposer stupidement aux nombreux passages de blindés d’est en ouest et d’ouest en est.

      PS : les lorrains sont un peu comme des alsaciens qui auraient échoué à partir. Ce sont nos crétins des Vosges. Indécrottables.

      • Pauvre cloche inculte.
        Les Ducs de Lorraine sont partis en Autriche pour marier une Habsbourg et devenir empereurs du Saint-Empire.

        Si vous étiez enseignant, j’image le désastre sur les élèves.
        Et payé par mes impôts, en plus !

      • Et je préfere ne pas parler de mes expériences avec les vins d’Alsace, qui me créeraient des ennuis juridiques.
        Les Lorrains vivent en général sur le plateau Lorrain, et seulement une fraction dans les Vosges.

  16. Je m’indigne !

    Le coronavirus est victime d’un harcèlement pathétique de la gent humaine !

    Ô Saint-Hessel priez pour la gent médiatique et humaine.

  17. Il faut savoir respecter les bornes ! Entre Saint-Hessel et Saint-Hitler je choisis le dieu Terme, le petit dieu des limites !

  18. Se reposer sur les autres – cela veut dire aussi respecter les limites de chacun. Une relation de confiance suppose une limite supérieure et inférieure à l’intimité !

  19. Fouler aux pied les principes ? Oui et comme dirait Dugong surtout si ce sont les principes des autres …

  20. Ici nous avons des Célimène eh bien ! Je les laisse tranquilles avec leur coquetterie … nous avons aussi un Bourgeois gentilhomme, un Avare, un Tartuffe et quelques autres énergumènes non-classables, je prends tout, je retiens rien et je divise par le reste.

    • Vous mettez 6 minutes pour émettre votre pauvre petit bruit, sans aucun rapport avec le fil de la discussion.
      La Toile ne cesse de mentionner les robots Russes.
      Dans votre cas, j’hésite sur une dénomination :
      CIA-bot
      Deep-State-bot
      Bullshit-bot
      Traitre

    • J’ai compris depuis un certain temps votre manège minable :
      En cybernétique, ou science du pilotage, cela s’appelle un protocole d’identification de la structure d’un système.
      Le protocole consiste à injecter du bruit blanc en entrée d’un système et à observer les résonances.
      Malheureusement pour vous, le système n’est pas stationnaire.
      Il se nourrit de votre information.
      C’est une boucle !

      Il suffit que les gens de bien ne fassent rien pour que le mal triomphe.

      Je vois, je comprends, et je ne lèverai pas ma main !
      Car tel est mon bon plaisir !

  21. La tortue avance prudemment et savamment déplaçant avec elle sa maison – et à la moindre alerte elle protège ce qu’elle de plus précieux – sa tête – sous son casque.

  22. Grâce à ses stries – sur sa carapace externe – on a pu connaître l’âge de Ming une praire d’Islande : 507 ans !

    En résumé : porter votre maison avec vous comme un mollusque ou une tortue et vous vivrez plus vieux !

    • Rendez-vous au cimetière des illusions !
      Pour l’enterrement de Madame Figaro.
      Je fournirai gratuitement les confetti et les langues de belle-mère !

  23. Il y a une autre solution pour vivre très vieux : être trop gros pour être mangé par les autres comme le requin de l’Arctique ou la Baleine bleue !

    • La baleine boréale surpasse en longévité la baleine bleue !

      Je doute qu’on puisse offenser une baleine boréale en faisant pipi sur sa tête !

      Moi-même en tant que tortue intelligente – tortue supérieure – je doute que Dugong et Savonarole puissent m’offenser en me pissant dessus régulièrement !

    • Lisa a réponse à tout ! C’est ce qui agace Savonarole chez cette future matriarche ! La matriarche survit à toute la tribu en pissant abondamment sur la tête des petits pisseurs en herbe …

  24. merci pour les recettes (de cuisine) ; ça remplace les fiches de Elle (et non Lui), enfin si elles existent encore ? les cheminements qui suivent la leçon du jour, sont toujours (d)étonnants ; pour le moment, non pas sous, mais au niveau de, la ceinture ; à suivre

  25. Le dernier album de Caroline qui vient de sortir, pauvre petite fille égarée au cerveau aplati à la « dégauchisseuse » n’est à mes yeux (qui par bonheur n’en ont pas lu une seule ligne)que l’illustration de l’inanité des débats intra-bourgeois. Je ne leur accorde que l’importance qu’ils méritent, c’est à dire aucune !

    Caro et JPB peuvent raconter ce qu’il veulent sur la jeunesse actuelle, parce qu’au processus long qui a mené au pire, elle a beaucoup moins de part qu’eux. Ce n’est pas ma Team 92 et suivantes qui ont démoli la classe ouvrière. Ce n’est pas moi qui ai considéré, avec la caution de ces bourgeoises de Babette-de-Publicis et Polonium-90C que les entorses à la laïcité salissaient la République plus que ses dix millions de pauvres. Ce n’est pas moi qui ai placé l’islam au centre des débats à longueur de chroniques depuis vingt ans, y compris pour en faire valoir sa branche éclairée. Tu as voulu parler de race, de culture, de religion, plutôt que de classe ? Paye l’addition pour moi Caro, ton monde n’a que des dettes et des devoirs envers moi. Je n’ai que des droits. Je ne me sens pas concerné.

    Et Jean-Paul, vous avez beau jeu aussi d’user de lourde ironie en fin de billet quand vous entendez exercer votre pouvoir arbitraire dans votre classe de lycée, mais au fond votre mépris envers la jeunesse est tout entier dans ce rêve de la délibération de « tous avec tous » du moment que vous en auriez exclu les basses classes, « ceux qui ne sont rien », c’est-à-dire la moitié de la population.

    Bref, c’est bien cette gauche Caro-lingienne que je hais, faite de serviettes brodées qui n’entend pas se mélanger aux torchons de la gauche radicale, celle qui semble toujours méprisante à des gens comme elle, parce qu’ils n’en sont pas.
    Une des raisons à cela est que cette gauche radicale, celle qui pense vraiment, les éclabousse de sa supériorité conceptuelle, comme chaque passe géniale de De Bruyne méprise le petit joueur de foot de deuxième division.

    Alors comment donc pour cette blanche colombe de Caro faire cesser d’essuyer ce mépris baveux de ce crapaud de gauche radicale ?
    En être.

    • Heu.. Pendant que j’y suis, je pense à un truc : Ce qui serait pas mal et histoire de gagner du temps, c’est que Bing Bing vienne directement donner son avis sur The Irishman…
      J’adore ce texte trop méconnu qui illustre tellement le talent de son auteur, j’adore son phrasé musical, son refrain…

      ♫ Tant pis si c’est fini … ou tant mieux si tu veux ♪

      https://www.youtube.com/watch?v=xqYbs_WzGDM

  26. On doit aux 68 ards l’abolition de la morale à l’école primaire. C’est le Chevènement adulé des Polony, Brighelli et compagnie qui l’a remplacée par de l’éducation civique.
    Depuis, l’éducation civique est le lieu de tous les bourrages de crâne : récemment, on a eu les bons petits-déjeuners, puis le recyclage des déchets, puis l’eau, puis le développement durable, et depuis quelque temps, le racisme, les minorités, les homos, les trans, les voilées, les sans cochon pour des raisons religieuses, les sans cochon pour des raisons vegan, et cerise sur le gâteau, les vert de toutes nuances à tresses et sans.
    N’ont qu’à pas s’plaindre, les vieux de 68.

    • On doit aux 68 ards l’abolition de la morale à l’école primaire. C’est le Chevènement adulé des Polony, Brighelli et compagnie qui l’a remplacée par de l’éducation civique.

      Ouch !

      Vous mentez comme à votre habitude…

      (…)L’instruction civique est supprimée en tant que discipline au primaire en 1969, avant de revenir en 1985 comme « éducation civique ». En 1991, (Lionel Jospin) les nouveaux programmes du primaire prévoient l’enseignement de notions civiques (dès le cycle 2 : « connaître les éléments de la vie civique » ; « connaître certains symboles de la République »)8. En 1995, le ministre de l’Éducation nationale François Bayrou rend obligatoire des séances d’éducation civique au collège, avec application en 1996 ; une circulaire affirme que l’éducation à la citoyenneté est « de la responsabilité de l’ensemble de l’équipe éducative ». En 1999, sous le ministre Claude Allègre , cette discipline fait son entrée parmi les programmes du lycée (qu’il soit général, technologique ou professionnel), sous le nom d’« éducation civique, juridique et sociale » (ECJS)9. En 2008, l’« instruction civique et morale » apparaît dans les programmes du primaire.(…) Juste après les attentats de janvier 2015, la nouvelle ministre Najat Vallaud-Belkacem annonce le 22 janvier une « grande mobilisation de l’École pour les valeurs de la République », comprenant notamment le « renforcement de la transmission des valeurs de la République », dispositif où l’enseignement moral et civique est mis en avant.
      (source wiki)

      • Je recopie l’article de wikipedia :
        « Après les événements de Mai 1968, les cours de morale sont abolis du système scolaire français.

        En 1985, Jean-Pierre Chevènement, alors ministre de l’éducation, inscrit l’éducation civique au programme des écoles primaires, un mouvement considéré comme un premier pas vers le retour de la morale à l’école. Il souhaite également que les paroles de La Marseillaise soient enseignées aux élèves3.

        Puis en 1995, François Bayrou définit les finalités de l’enseignement de l’éducation civique comme « comprendre le monde contemporain et agir sur lui en personne libre et responsable, être présent et actif au sein de la cité, exigent la connaissance du monde dans sa diversité et son évolution. »4

        En 1999, Claude Allègre, ministre de l’éducation nationale et Ségolène Royal, déléguée à l’enseignement scolaire, décident de créer un programme d’éducation civique, juridique et sociale (ECJS) pour les lycéens. Les enseignants devront y consacrer deux heures chaque mois.

        En 2008, le terme « morale » refait surface avec Xavier Darcos qui remplace l’éducation civique par de « l’instruction civique et morale ». Un arrêté proclamé le 9 juin 2008 fixant les programmes d’enseignement de l’école primaire prévoit que les élèves « découvrent les principes de la morale, qui peuvent être présentés sous forme de maximes illustrées et expliquées par le maître au cours de la journée. »5

        En 2011, Luc Chatel, ministre de l’éducation nationale, annonce dans un entretien dans Le Parisien un retour des leçons de morale à l’école primaire : Pas forcément tous les matins, mais le plus régulièrement possible, le maître va maintenant consacrer quelques minutes à un petit débat philosophique, à un échange sur la morale, expliquait-il6.

        En 2015, l’Enseignement moral et civique ou (EMC) entre en vigueur pour toutes les maternelles publiques de France7. »

        C’est assez cocasse de voir les vieux chevènementistes monter sur leurs grands chevaux, avec élégance et finesse, comme d’habitude, dès qu’on remet en cause et 68 et leur Ché.

        • Blablabla. Relisez !

          (…)L’instruction civique est supprimée en tant que discipline au primaire en 1969, avant de revenir en 1985 comme « éducation civique ». En 1991, (Lionel Jospin) les nouveaux programmes du primaire prévoient l’enseignement de notions civiques (dès le cycle 2 : « connaître les éléments de la vie civique » ; « connaître certains symboles de la République »)

          I) Vous nous expliquerez en quoi l’enseignement des symboles à la République sont contraire à la notion de devoirs d’un futur citoyen.
          II) Vous vous contredisez. Votre extrait extrait mentionne le contraire de ce que vous affirmez. Relisez-vous :
          « En 1985, Jean-Pierre Chevènement, alors ministre de l’éducation, inscrit l’éducation civique au programme des écoles primaires, un mouvement considéré comme un premier pas vers le retour de la morale à l’école. »

          Je préfère, et de très loin, être une vieille chevènementiste qu’une toute récente repentie macroniste. On se souvient de vos discours d’exaltée, fumasse que l’on adhère pas à votre croyance de décérébrés, croisant le fer sur bdâ, et pleurnichant à l’idée que votre messie ne soit pas au second tour.

          Vous jouez les féministes, crachez sur les 68 ards mais ne dédaignez pas de profiter des avancées politiques de cette époque pour mieux en vêtir la cause que vous défendez aujourd’hui. Tartufe. Je ne crois pas un instant à votre repentance, vous êtes d’une pudibonderie de la pire espèce : l’ultra libérale qui s’ignore.

          Vous savez où vous pouvez vous les mettre vos leçons de morales ?

          • « Votre extrait extrait mentionne le contraire de ce que vous affirmez. »
            Ma pauvre Flo, vous en bégayez, tant vous bavez d’une rage imbécile et déplacée.
            Je vous ai copié/collé l’article dans son entier. En eussé-je recopié une seule partie que vous m’auriez accusée d’avoir voulu falsifier Dieu sait quoi.
            Alors, très vieille chevènementiste , je n’ai jamais dit qu’enseigner les symboles de la République était une mauvaise chose ( où l’aurais-je écrit? ) . J’ai dit que le remplacement de l’enseignement de la morale laïque par l’éducation civique a donné des choses discutables qui peuvent concourir à expliquer, en partie, mais ce n’est pas la seule raison, la génération « offensée » dont il est question dans ce billet.

            A partir de là, vous dérivez, comme d’habitude, sous l’effet de l’alcool ? Qui sait ? Par manque d’esprit ? Par hargne, sans doute ; je vous cite :
            « Je ne crois pas un instant à votre repentance, vous êtes d’une pudibonderie de la pire espèce : l’ultra libérale qui s’ignore. »
            Vous me faites penser à un crabe qui prend la tangente pour changer de sujet faute d’avoir quelque chose d’intéressant à dire.
            C’est assez marrant de vous voir revenir sans cesse à ce vote. Une véritable obsession chez vous !
            Cela vous tracasse à ce point ?
            Vous savez, nous sommes un certain nombre qui avons voté pour Macron et qui ne recommencerons pas, comme d’autres jadis ont voté pour Sarkosy, ( ont même appelé à voter pour lui ) et n’ont pas manqué de le critiquer vertement ensuite.
            La différence entre moi , qui ai voté Macron et certains ici, qui ont voté Sarkosy, est que je ne l’ai pas fait par intérêt personnel.
            Je n’en attendais ni mission dans l’EN, ni honneurs ni avantages matériels d’aucune sorte.
            Ce n’est pas moi qui suis Tartuffe en l’occurrence.

          • J’ai eu la politesse de vous répondre, Flo, mais mon message a disparu dans les oubliettes du blog.

          • Où je l’ai récupéré ce matin. Pourquoi y était-il allé ? Je n’en sais rien.

          • « La différence entre moi , qui ai voté Macron et certains ici, qui ont voté Sarkosy, est que je ne l’ai pas fait par intérêt personnel. »

            Ce que vous êtes drôle. Veillez toutefois à défendre vos intérêts personnels pour votre prochain vote. Votre réflexion est sublime de connerie.
            Je découvrais récemment une véritable dimension verticale à un personnage que j’avais longtemps vilipendé. La votre ne dépasse celle de l’instant dans l’illusion que vous avez de mener votre monde, pire, elle prend un aspect matériel de petite envergure du très court terme, dans toute l’abjection de sa mesquinerie. La « craintive ». Vos décisions politiques semblent être prises dans la mouvance des courbes de popularité, au doigt mouillé.
            Ne craignez pas les prises de risque, pensez plus perso et le bien commun ne s’en portera que bien mieux.

  27. Vous avez remplacé la morale, en primaire, qui demandait aux élèves de remplir des devoirs avec un comportement moral et laïque par un enseignement civique qui décline les droits des élèves face à une société qui serait source de tous leurs maux : on les offense, les petits, avec de la pollution, de la mauvaise bouffe … Dès la primaire, on en fait des victimes et vous vous voudriez que ce ne soit pas une génération offensée ?
    Mais vous avez commencé vous-mêmes, en 68, à jouer les offensés ! Le virus s’est bien transmis.

    • J’ai d’excellents souvenirs de l’école primaire (que j’ai fréquentée bien,bien longtemps avant 1968);plus j’avance en âge et plus je me rends compte c’est là que j’ai,de toute ma vie reçu le meilleur enseignement.

      J’ai donc eu,à l’école primaire,des leçons de morale;les prenais-je au sérieux ?
      je n’en suis pas certain;je crois me rappeler avoir plus d’une fois cherché,dans ma tête des objections à ce que j’entendais.

      Pensez-vous sérieusement que les leçons de morale rendent l’enfant bon ?

      Les leçons de morale ont été rétablies en 2008;diriez-vous que grâce à cela la situation s’améliore ?

      • Je ne sais si les leçons de morale rendent l’enfant bon, mais je sais que les cours d’instruction civique le rendent con.

  28. Je vais dresser un autel au dieu de l’intimité !

    Lui au moins n’aura besoin ni d’un masque, ni de leçons de civisme !

    • Car enfin la morale qui se tient c’est quand on sent qu’il y a une résistance à vos désirs et qu’on exerce ses limites !

  29. Leçon de morale N°1 :

    « Ce que l’on conçoit bien, s’énonce clairement,
    Et les mots pour le dire arrivent aisément. »

    Leçon de morale N°2 :

    « Hâtez-vous lentement, et, sans perdre courage,
    Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage :
    Polissez-le sans cesse et le repolissez ;
    Ajoutez quelquefois, et souvent effacez. »

  30. Pour la bonne bouche encore de Boileau Despréaux :

     » Hautile
    C’est un petit village, ou plutôt un hameau de chien,
    Bâti sur le penchant d’un long rang de collines,
    D’où l’œil s’égare au loin dans les plaines voisines.
    La Seine, au pied des monts que son flot vient laver,
    Voit du sein de ses eaux vingt îles s’élever,
    Qui, partageant son cours en diverses manières,
    D’une rivière seule y forme vingt rivières.
    Tous ses bords sont couverts de saules non plantés
    Et de noyers souvent du passant insultés
    Le village au-dessus forme un amphithéâtre.
    L’habitant ne connaît ni la chaux ni le plâtre ;
    Et dans le roc qui cède & se coupe aisément,
    Chacun sait de sa main creuser son logement. »

    Donc voilà tout : il faut creuser son logement dans la langue et vivre la vie à sa manière !

  31. Je vais dresser un nouvel autel au dieu de l’inanité – et ses fidèles seront fervents et nombreux !

  32. Sens littéral, sens métaphorique :
    La chair
    « Payer dans leur chair» « l’inquiétude de la chair »

    « Ils vivent d’impunité ? Eh bien, il faut que cesse cette impunité, et qu’ils paient, dans leur chair, les exactions qu’ils se permettent. »

    « La bascule n’interviendra que lorsque les êtres de pouvoir commenceront à sentir l’inquiétude de leur chair à l’idée qu’un jour la violence pourrait les toucher. »

    Juan Branco cité par le député Bruno Fuchs
    5mn 23
    https://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/gilets-jaunes-les-insoumis-incitent-a-la-violence-1130772.html

    « Nu,dans sa laideur »:
    11 mn 38

    https://www.7sur7.be/video/une-ancienne-video-de-juan-branco-cree-la-polemique~ab504ec9/?referrer=https://www.google.com/

    Juan Branco 27 juillet 2019

    « Payer dans leur chair»
    « Ils vivent d’impunité ? Eh bien, il faut que cesse cette impunité, et qu’ils paient, dans leur chair, les exactions qu’ils se permettent. »

  33. Sens littéral, sens métaphorique :

    La chair

    « Payer dans leur chair» « l’inquiétude de la chair »

    « Ils vivent d’impunité ? Eh bien, il faut que cesse cette impunité, et qu’ils paient, dans leur chair, les exactions qu’ils se permettent. »

    « La bascule n’interviendra que lorsque les êtres de pouvoir commenceront à sentir l’inquiétude de leur chair à l’idée qu’un jour la violence pourrait les toucher. »

    Juan Branco cité par le député Bruno Fuchs
    5mn 23

    https://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/gilets-jaunes-les-insoumis-incitent-a-la-violence-1130772.html

    • « Nu, dans sa laideur »
      « Payer dans leur chair»

      Réponses à Jean Blanc:

      1)La nudité est l’éloquence de la chair.”
      2)A quoi bon être libre, si l’on n’est en chair ?

      Oui, …
      (Assez difficile)

      • Anacrouse,c’est pour vous;je n’essaie même pas.

        PS Vous est-il déjà arrivé de constater des pétéchies vélo-palatines chez une patiente ?

      • Le 2 m’est apparu tout de suite — même si « chibre » a malheureusement disparu du vocabulaire courant.
        Le 1 ? L’échéance de la loque ?

  34. Ça démarre à Lagos !

    4https://www.lepoint.fr/monde/nigeria-un-cas-de-coronavirus-recense-a-lagos-megalopole-economique-de-20-millions-d-habitants-28-02-2020-2364864_24.php

    Littéralement l’expat va faire des petits : N=N0.exp(a.t)

  35. Ce qui se voit et ce qui ne se voit pas, mais peut se conjecturer.
    La scène médiatique Française est encombrée par un avocat bavard et névrotique , un petit branlheur élitiste et une Mata-Hari inconsciente à forte poitrine.
    Ce ne sont que diversions.
    Pour preuve, l’intox intitulée Crépuscule rédigée par le bavard névrotique.
    Intox au style improbable, et où la Vérité avance masquée, car elle se lit dans les vides:. :. :.

  36. Moi si j’étais un coronavirus asexué transgenre non racisé je m’attaquerais en priorité aux gros blancs ! Enfin les potos d’Afrique font ce qu’ils veulent mais un petit nègre malingre c’est rikiki …

      • « Temps de réponse : 11 minutes pour un petit vent du troll. »

        A mon avis vous faites une erreur;vous pensez que le délai entre votre commentaire et la « réponse » de Driout étant de 11mn,ces 11 mn ont été consacrées à la rédaction d’une réplique.

        Mais Driout a son rythme propre;il se peut que tel ou tel commentaire ait une petite influence sur son « courant de pensée »,mais cette influence est minime.

        Avec l’outil informatique,il devrait être possible de rassembler tous les commentaires de Driout depuis un quart de siècle;on percevrait alors certaines lignes de force.

        Je n’ai évidemment pas fait ce travail;mais à partir d’observations discrètes (non continues) je pense être parvenu à identifier un locus d’organisation de la pensée drioutienne:son trou de balle.

        Sujet de thèse:
        La pensée du trou de balle chez Pierre Driout.

      • Je l’ai rencontré, figurez-vous. Je peux attester de son existence.
        De toute façon les trolls existent, tout le monde sait ça dans la Terre du Milieu.

    • Le troll Driout, alias le traitre, me semble une combinaison homme-machine.
      Il y a d’une part une base de connaissances bourrée de citations diverses et variées.
      Il y a d’autre part, un opérateur humain qui essaye de trouver la meilleure citation adaptée au contexte.
      Le système d’enfumage n’est pas très performant.

      • Il va falloir demander une rallonge de crédits à la CIA, la NSA ou au Pentagone pour améliorer l’enfumage.
        Le soft power n’a pas de prix, mais il a un cout !

  37. Le contexte m’indique que « chair » n’est pas à prendre au sens métaphorique,dans cet extrait du billet:
    Sartre explique très bien que les racistes ne sont pas susceptibles d’être convaincus — parce qu’ils sont dans la passion (un mot que Fourest utilise à bon escient pour décrire l’état d’esprit des dictateurs en herbe) et non dans la raison. Et que seule une grande claque dans la gueule peut les faire changer d’avis. Ma foi, je crois qu’effectivement il ne faut pas essayer de convaincre de leurs torts des gens qui pensent n’en avoir aucun. Plus qu’à la « génération 2000 », ils appartiennent à l’espèce « sombres connards », et je ne vois pas d’autre solution, à chaque rencontre, que de les châtier durement. Ils vivent d’impunité ? Eh bien, il faut que cesse cette impunité, et qu’ils paient, dans leur chair, les exactions qu’ils se permettent. Ce sont de vrais fascistes, il faut les traiter comme des fascistes. C’est de la légitime défense — et rien d’autre. »

    Le Maestro entend bien casser la figure aux « sombres connards »,quils soient de la génération 2000 ou pas.

  38. Les féministes actuelles sont offensées par Polanski: il y a une violente manifestation anti-Polanski devant Pleyel.
    En revanche, les mêmes sont restées muettes face aux réseaux pédophiles de Telford et Rotherdam (Royaume-Uni) qui ont abusé des milliers d’adolescentes durant des décennies.
    Les mêmes sont restées muettes face aux agressions sexuelles de masse à Cologne.
    Quand Caroline de Haas a ouvert la bouche sur la question du harcèlement de rue, c’est pour proposer d’élargir les trottoirs à La Chapelle.

    On attend de nos féministes la constitution d’un comité de soutien pour Latrik Ramadan.

    • « réseaux pédophiles de Telford et Rotherdam (Royaume-Uni) qui ont abusé des milliers d’adolescentes durant des décennies. »

      N’avez-vous pas voulu dire « …abusé DE milliers d’adolescentes… » ?

    • Il y a des cons, en grand nombre, soumis et insoumis. Il y a des connes, en grand nombre, à l’intelligence limitée au féminisme totalitaire à la Momone du Bavoir.
      Hélas, ils sont fait pour s’accoupler et …ils se reproduisent !

      • Je ne laisserai pas Simone se faire dézinguer sans intervenir.
        Elle est un immense écrivain. Lisez donc vraiment les Mémoires d’une jeune fille rangée — ou les Mandarins. Ou une Mort très douce.
        Et croyez-moi, elle était « écrivain » — pas « écrivaine ». Les giries des féministes actuelles l’auraient beaucoup fait rire.

        • @Cyrano58,  » quand on pisse dans son froc, on n’a pas chaud longtemps ». La lâcheté se paye toujours. Il suffit d’attendre…

  39. Le 28 février 2020 à 18 h 57 min, Jean Paul Brighelli a dit :
    Pendant ce temps, JPB se décarcasse…

    Pendant ce temps-pendant qu’insouciants lecteurs, nous baguenaudons et batifolons,le Maître tout en se décarcassant pour Causeur, se décarcasse pour Marianne.

    ( La décarcassation dans la décarcassation est selon abcmaths un exemple de « bandage exponentiel ».)

    Je ne déflorerai point le bilet (du moins l’esperge) en vous disant qu’il recèle un jouissif assassinat d’un personnage d’abord présenté comme digne du plus grand respect.

    Question sur l’iconononographie.

    Sauf erreur, le billet est précédé par un petit détail d’une fresque due aux frères Salimbeni,qu’on peut voir à Urbino (oratoire dédié à Saint Jean Baptiste) :baptême du Christ dans le Jourdain.

    La Grande Séverine connaît sûrement.
    Pourquoi cette scène biblique de baptême à propos du « grand oral » du baccalauréat ?

    Nulle indication,nulle suggestion dans le corps du billet.

    https://www.flickr.com/photos/28433765@N07/30268469421

    • Ce n’est pas moi qui suis responsable de la mise en page.
      Tenez, avez-vous lu Marianne cette semaine ? J’y ai produit une « Carte blanche » (en avant-dernière page) qui m’a amusé à écrire.

  40. Pour compenser ce moment d’élévation spirituelle,je propose un petit extrait de film (Scènes de la vie de pierre Driout.)

    Pierre Driout arbitre un combat entre deux berliettes -expérience inoubliable pour lui.

    Two Fat Women Wrestlers Fucks The Midget Refereewww.youjizz.com

  41. Lormier,

    Je crois que vous vous êtes trompé de chaîne ! C’est pas Youporn, c’est BdA ici !

  42. Je n’ai pas regardé la cérémonie des Césars en direct — j’en ai vu des bouts ce matin. Le palmarès est finalement moins « conforme » que ce que l’on pouvait croire, et c’est heureux — mais l’ambiance fabriquée par les féministes était d’essence stalinienne. Ces filles sont non seulement givrées, mais dangereuses. C’est le goulag à brève échéance si elles parviennent à leurs fins.

    • On comprendra aisément ma joie de voir Polanski, homme de métier, récompensé pour son dernier ouvrage comme mon fou-rire triste de voir honoré le rabâchage banlieue de cet ex-taulard de petit voyou coloré se pavanant en tuxedo.

      Autour, la rage des féministes les plus connes, pauvres filles, n’y fera rien ! Elles nous amusent avec leurs pitreries boboïdes ne dépassant pas le périphérique d’Hidalgo et la pensée de Momone du Bavoir… Braiements des ânesses, révolutionnaires rurales débiles : « Polanski t’es foutu ! les femmes sont dans la rue  » Pitoyable….. Le cinéma, lui, est plus que mort : tout a déjà été tourné par le passé, comme tout a déjà été dit en littérature. Un art devenu fangeux.

    • Permettez-moi de soulever un ragondin. J’ose. Il m’arrive de me dire, en secret, oui j’en suis arrivé là, que les islamistes finalement, n’ont pas tout à fait tort: je te bourkifirais tout ça moi, vite fait.
      Je peux tellement pas me les piffrer que je leur mettrais bien une camisole burkassienne sur la gueule. Et c’est même sûrement ce qu’elles cherchent en fait, ce que la nature cherche au fond du tréfonds, et du téflon: le retour du mÂle. On n’échappe pas à son destin. On dirait les grenouilles qui demandent le Diable, et pourvu qu’il soit bien membré, comme un grand noir par exemple … Enfin, ça n’est qu’un singe qui parle.

  43. Presque en douce, pendant que des vociférantes polannskittent les salles obscures, y’en a des qui en profitent pour commettre ce que le Vespéral qualifie de « western français féministe »

    « la cadette et véritable protagoniste du récit, promène ses regards sur les étendues et reçoit intérieurement l’appel de cette nature grandiose, où gît le ferment d’une liberté auparavant insoupçonnée, dont la rançon n’est autre que la violence. Plus le film avance et plus les hommes sont renvoyés à leur vanité ou à leur inconsistance, tandis qu’un gynécée se constitue, plus apte à faire corps avec le territoire, révélant en L’Etat sauvage un surprenant western féministe. »

    http://dl.free.fr/bIf0ylx4p

    Une immaculée conception du genre western ?

    • Je devrais le lire plus souvent, ce canard — c’est une mine, au sens où Barthes disait que Elle était une mine de lieux communs et de « mythologies ».
      Je me suis pris à penser à ce que diraient les commentateurs (et les commentatrices donc !) si nous lancions des clubs de vacances ou des boîtes « réservé aux hommes » : en dehors de ceux qui croiraient tout de suite qu’il s’agit d’une bande d’homos exclusifs, combien apprécieraient le côté « Calmos » de l’opération ?
      Tiens, je vais rêver à en faire quelques chose.

      • Les soirées entre femmes sont parfaites pour rassembler le troupeau des gazelles, convoitées par les lions de la mentule.
        Tu te rassembles entre femelles?
        Je me rassemble avec mes frères mâles !

        « Les voies de la reproduction de l’espèce ne sont pas impénétrables » (Saint Paul de Farce)

        • Tout changera pour que rien ne change entre les hommes et les femmes : les premiers engrosseront toujours et encore les secondes qui mettront bas les petits bâtards de demain. Inévitable soumission …

          Ceci dit, j’adore les rêveries des rêveurs jouissant, par ailleurs, de bon revenus….

      • Chacun son référentiel.
        Mon référentiel n’est pas Elle, le journal de la femme frivole.
        C’est plutôt Madame Figaro, le journal de la Parisienne soi-disant sérieuse avec des ambitions économiques.
        Madame Figaro a lancé dans cette optique le prix Business with attitude, charabia globish qui se traduit aisément par la femme d’affaires de l’année.
        Mais l’observation du Réel prouve qu’une femme d’affaires est toujours associée à un mâle, comme Gilberte Beaux avec James Goldsmith, ou la reine Victoria avec Disraeli.
        Il existe néanmoins des exemples célèbres de binômes mâle/femelle totalement cafouilleux comme :
        Édith Cresson et son mentor Abel Farnoux.
        Une belle réussite de Mitterand !

      • Vous redécouvrez le fil à couper le beurre.
        Les Anglais ont inventé le concept depuis des lustres : c’est le Club, interdit aux représentantes du beau sexe.

        • Oui, certes — mais à l’échelle d’un site de voyages…
          Jules Verne a joué là-dessus dans le Tour du monde en 80 jours avec ce vieux misogyne de Philéas Fogg — qui grâce à une belle Indienne (j’ai oublié son nom, tiens) sort enfin de son brouillard personnel (ah ah, jeu de mots impayable…) et de son entourage masculin.

  44. La civilisation étend ses tentacules dans tous les orifices – ceci dit la jungle aussi progresse. Ainsi hier à Paris dans le quartier de la gare de Lyon …

  45. Fable de La Fontaine ou le sexe ne fait pas d’esprit : il jouit !

    « Ils ont en tête
    Que notre âme, au sortir d’un roi,
    Entre dans un ciron ou dans telle autre bête
    Qu’il plaît au sort : c’est là l’un des points de leur loi. »

  46. « Et cilz François droit là, c’estoient bon Breton, Qui ne prisent Englois la queue d’un siron », Du Guesclin.

    Vous avez déjà vu la queue d’un ciron ?

  47. Il parait qu’hier Macron a césarisé Daniel dans la fosse aux lions ! Jamais vu scénario plus tarte …

  48. Si JPB se reconvertit dans la journalisme ? Aura-t-il droit à la cour des Invalides a titre posthume ?

    • à titre !

      Les hommes politiques français sont tous devenus journalistes – cela fait un peu doublon qu’il y ait encore des journalistes politiques professionnels !

      Car enfin l’homme politique français est pour l’essentiel un commentateur bien plus qu’un acteur.

  49. Les féministes et les artistes bien-pensants -si on n’est pas adepte revendiqué du multiculturalisme et de l’intersectionnalité, on ne fait plus carrière- sont offusqués parce qu’un réalisateur accusé de viol reçoit un César. Même sin on peut objecter qu’il faut différencier l’œuvre de l’artiste (cf Céline immonde antisémite mais immense écrivain), cette réaction est compréhensible.
    En revanche, nos offensés professionnels applaudissent quand un autre réalisateur, condamné (entre autres) pour enlèvement et séquestration, reçoit également une récompense. Personne ne manifeste violemment, personne n’appelle au boycott (mot de sinistre mémoire) du film, personne ne quitte la salle en cabotinant et en surjouant l’indignation. Pourquoi ce deux poids, deux mesures?
    Cela signifie-t-il que pour ces phares de la pensée, le viol d’une femme reste un crime tandis que l’enlèvement et la séquestration d’un homme sont justifiés? Faut-il y voir une misandrie assumée?
    Ou bien faut-il chercher une explication dans les origines des deux réalisateurs pour comprendre cette différence de traitement ? Qu’est-ce qui différencie Polanski et Ly? Pourquoi profiter de l’occasion pour lyncher le juif blanc et glorifier le musulman noir, pourtant tous les deux coupables d’actes abjects ?
    L’attitude de nos féministes et de nos artistes révèle de bien sales arrière-pensées. On ne les a pas entendus pour soutenir Mila et Asia Bibi, victimes du sexisme islamique.

    Entre 1940 et 1944, de nombreux acteurs (et parmi les plus célèbres) ont continué à jouer devant des parterres d’officiers nazis.
    Tout le monde n’est pas Jean Gabin.

  50. Allah h barre (suite)

    Pour échapper un moment aux miasmes des femelles intriquées (ou plutôt pas assez et mal), on peut écouter (cet après-midi sur France cul) Alain Aspect qui aurait pu être nobelisé pour ses manips germinales de test des inégalités de Bell en physique quantique et aurait permis de trancher le débat Einstein/Bohr.

    https://www.franceculture.fr/emissions/la-conversation-scientifique/les-intrigantes-intrications-du-monde-quantique

    Il n’en reste pas moins que la quantique fonctionne (extraordinairement bien) mais constitue la première théorie physique dont les fondements échappent totalement au sens commun.

    D’où, peut-être, l’attrait du grand public qui n’est jamais avare de contradictions…

    • Z’êtes un peu le Polanski de la physique : vous voulez violer les inégalités au nom de l’égalité supérieure des lois !

    • « …inégalités de Bell en physique quantique et aurait permis de trancher le débat Einstein/Bohr. »

      Merci ki ?
      Merci Wiki !

      Dudu, arrête de simuler et retourne à ton VBA Excel. C’est encore là que t’es le meilleur et le plus crédible.
      Pov gars !

      • Je viens de lire la page wiki que je ne connaissais pas. Elle est plutôt bien faite.

        J’ai lu le papier de Bell à la fin des années 80 à la bibliothèque de Jussieu (j’ai encore la photocopie que j’y ai faite). C’était après avoir lu un compte rendu des expériences d’Aspect. Ça m’avait beaucoup perturbé (étudiant, j’avais été très marqué par le bouquin de Mario Bunge, « philosophie de la physique » défendant une épistémologie « réaliste critique » en physique).

        Roquet, l’étriqué, ne peut pas admettre qu’un prof de physique travaillant dans le secondaire puisse s’intéresser, et depuis longtemps, à des questions de fondement de sa discipline car son étonnement est réduit au fait qu’un voilier puisse se déplacer plus vite que le vent.

        Pov’ bête.

        PS : quand roquet était encore un vague projet dans les khouilles de son paternel dont il n’arrive décidément pas à nous parler, début des années 80, je réalisais des animations d’images de synthèse montrant le comportement d’un paquet d’onde gaussien arrivant sur une marche de potentiel (assembleur sur 68000). Bien après, développer des petites applis sur Excel prend peu de temps en profitant notamment de l’accès très simple à toute son interface graphique.

  51. Quand la politique est partout – jusqu’aux Césars – c’est qu’elle n’est plus un corps fermement constitué et qu’on peut la violer allègrement tous les jours dans les médias ou dans la rue !

    • Auparavant il y avait le corps politique public et le corps privé inviolable.

      La confusion des deux est source de troubles évidents ! Trouble de l’érection constitutionnelle …

  52. JPB, vous tenez vraiment quelque chose, là, si jamais votre retraite ne devait pas subvenir à vos besoins. Il existe bien des clubs vacances d’où sont exclus les enfants, alors pourquoi pas des clubs pour hommes ?
    Si ce n’est pas vous qui lancez le projet, quelqu’un d’autre le fera à votre place, soyez-en sûr, tant le ras-le-bol de certains est immense.

    • Oui on appelle cela la franc-maçonnerie ! C’est réservé aux hommes bien-nés bien pourvus … certes il y a des loges mixtes et des loges pour femmes aussi !

      • Je viens d’en découvrir à l’instant quelques extraits sur Youtube. Mais je connais et j’adore Alexandre le Bienheureux (pas totalement HS)

  53. Dure lutte contre les inégalités (suite)
    Une caractéristique notable du Covid-19 est que les hommes sont davantage menacés que les femmes par une issue fatale: alors qu’ils représentent 51,4% des cas confirmés, ils pèsent pour presque les deux-tiers des décès (63,8%).
    Et tout le monde s’en fout.

  54. Je vous l’apprends peut-être mais c’était dans l’air depuis longtemps:

    https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/02/27/la-redaction-des-cahiers-du-cinema-quitte-la-revue_6031087_3234.html?utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1582824896

    Bientôt il ne nous restera plus que les critiques ciné de JPB dans BdÂ…Non là j’déconne.
    Ça m’attriste et ça me fait bien chier quand même. J’avais un plaisir renouvelé chaque mois à ma BU qui y était abonnée, de voir de quoi ça allait parler, quelles idées allaient m’arriver, quels cinéastes ou films j’allais avoir envie de découvrir. Grâce à eux, j’ai bien chauffer ma carte d’abonnement au ciné MK2-Bibliothèque.

    La nouvelle peut paraître anecdotique à des lecteurs de « 20 minutes »(*) comme vous, si on n’y voit une nouvelle victoire du capital sur la pensée -ce qui est strictement le cas. Elle l’est bcp moins si on la rapporte à une donnée structurelle décisive du cinéma : la mise au ban d’une certaine radicalité. Par « cinéma français », il faut pas se leurrer: les nouveaux actionnaires n’entendent pas le faire habiter par des gens comme Bruno Dumont, Rabah Ameur Zemaïche et autres « excentriques » comme les appelle très bien Jean-Philippe Tessé. Ils entendent plus prudemment des Lartigau, Toledano, Hazanavicius(*),..et autres atouts mainstream d’un cinéma français rentable, exportable, et donc capitalisable à l’étranger.
    De même qu’une certaine littérature de moyen terme est reléguée en marge, de même que la classe moyenne se prolétarise, la classe moyenne du cinéma –i.e.le cinéma d’auteur radical encore distribué en salle(mais pour combien de temps?)– est en train de sortir des radars des aides publiques et des financiers. Ce qui confirme bien que ce cinéma là, celui que j’aime, celui qui est la gloire du cinéma français, celui qui m’honore d’appartenir encore un peu à cette nation, ne peut survivre qu’en inventant ses propres circuits.
    C’est pas gagné.

    (*)le journal dont dudu en met 120 à lire les pages culture..hurkhurkhurk!
    (**)Et encore ceux-là c’est pas les pires.

    PS. Tiens à propos de littérature, j’ai décidé de faire comme Bruno Dumont en me concentrant sur les écrivains que j’aime, plutôt que de vouloir tout lire. J’ai donc entrepris d’approfondir le cas de l’excellent auteur argentin Juan José Saer dont je lis « Glose » en ce moment , après avoir lu « l’Enquête » et « l’Ancêtre ». J’ai parcouru quelques critiques et autres articles le concernant parce que j’aime bien prolonger le plaisir de la lecture et je tombe sur cet extrait en quatrième de couverture de « L’ineffaçable » qui m’a troué le uc:

    «Ce n’est pas parce que l’univers a décidé d’être, et ensuite par caprice pur de ne pas être, ce qui par ailleurs est son problème et pas le mien, que je vais perdre les pédales et renoncer à mettre du fromage râpé dans la soupe, et pourtant malgré tout, le fait qu’une bétaillère ait passé sur le corps de Walter Bueno sur la route de Mar del Plata, même si plus d’un imbécile attribue l’événement à la divine providence, me rend ivre de fureur car cela me prive du plaisir de faire justice de mes propres mains.»

    En lisant ça, je me suis dit horresco referens qu’un beau jour j’apprendrais la disparition de lormier après qu’il se soit pris un métro en pleine poitrine.

  55. khimar et hijab : c’est la 1re fois que j’en vois dans le coin (+ barbu) ; pas pu m’empêcher de réagir… bientôt entourée d’ados noirs, singes hurleurs, aidé du barbu: « sale blanche », casse-toi de ce pays »… mais surtout « sans nous, les allemands encore ici », « la France, un pays de merde », « vous nous avez tout volé au bled », etc…, etc… ;
    merci à l’école (de la République) et ses fidèles serviteurs, de leur avoir mis ça en tête… pour la paix sociale (?!), et/ou la paix de leur conscience (?!) de merde !
    j’ai les boules (quiès)

    • On ne lutte pas contre la xénophobie islamique (cf « sale blanche ») par le racisme négrophobe (cf « singes hurleurs »).

  56. Je m’aperçois (pas ici, mais sur Facebook où je relaie mes chroniques) de la haine immense que suscite Caroline Fourest. Mais pourquoi diable ?

    • L’extrême-droite de souche la déteste parce qu’elle est républicaine, laïque, féministe, philosémite, homosexuelle, adversaire de Marine le Pen et attachée à l’universalisme des Lumières.

      L’extrême-droite musulmane la déteste parce qu’elle est républicaine, laïque, féministe, philosémite, homosexuelle, adversaire de Tarik Ramadan et attachée à l’universalisme des Lumières.

  57. de mon temps, les chaises volaient parfois, dans les couloirs de la fac, entre toutes les nuances (d’extrême-gôche) ;
    maintenant c’est aussi derrière l’écran, mais ça fait aussi mal, et même beaucoup plus !
    merci en tout cas d’avoir relayé l’interview de C. Fouret – c’est une galet qui peut faire (réussir quelques bons) ricochet(s) -… et à d’autres vigies, ici présentes, qui pointent ce qui vaut le coup d’être lu ;
    continuez donc à vous décarcasser JPB !

  58. Bien votre article sur le grand oral, évidemment, mais je l’ai déjà dit plusieurs fois ici, cette réforme favorise ceux qui sont déjà favorisés, ceux qui sont dans le bain, et qui ne vont pas être noyés par l’eau bénite du baptême blanquer.
    Oui, très très belles ces fresques, Lormier : un côté « dramatique » surtout dans la crucifixion ( faut dire que ce n’est pas franchement drôle ) et très précieux. Et puis, Urbino, ce village un peu perdu en hauteur. Et avec un nom pareil. Tiens, vous me rendez nostalgique. J’y retournerais volontiers.

    • Vous confirmez que j’ai correctement identifié le détail qui illustre l’article du Maestro dans Marianne ?

      A votre avis,pourquoi cette illustration ?

      Pour dire:le baccalauréat,rite de passage,comme le baptême ?

      Ou tout simplement,pour rien ?

      L’humoriste James Thurber,au beau milieu de « Is sex necessary ? » (Le sexe/la sexualité est-il /elle nécessaire ?) a mis en illustation un schéma des principales routes aériennes transatlantiques.

      Le lecteur perpexe a droit à une explication:ici,en général on met un croquis des organes de reproduction féminin.

      Mon illustration a autant de rapport avec le sujet et,accessoirement,elle peut être utile.

      • « MON illustration a autant de rapport avec le sujet et,accessoirement,elle peut être utile. »dixit Lormier.
        C’est ce qui s’appelle se faire coincer les doigts dans la porte de son ego.

        • Cela dit, reregardant le détail du baptême du Christ par St Jean-Baptiste, je me suis mise à trouver un certain air diabolique à Jean-Baptiste/Blanquer… Le corps quasi velu ( même si on sait tous ce que JB est toujours représenté avec une peau de mouton et qu’il ne faut donc pas se laisser aller à n’importe quelle interprétation ), le parchemin qui a presque la forme d’une queue de diable …
          Marrant.

  59. J’ai lu Réflexion sur la question Juive de Jean-Paul S. et non Jean-Paul B.
    Ce fut une grande souffrance !
    Et une perte d’un temps précieux !
    Car une insulte à la Logique la plus élémentaire !
    George Orwell a résumé le problème par une phrase cinglante :
    Sartre est une outre pleine de vent.

    • Ce sont des chercheurs belges; il n’y a que des belges pour envisager que l’on puisse se contenter de pétales épicés et d’insectes fins.

      Oui, … deux
      (assez faciles, accessibles à Lormier)

      • Sur chibre,j’avais juste ?

        NB Vous ne rendez jamais les copies (déjà mentionné.)

        2) infects seins

        • 1) ?

          A quoi bon être libre, si l’on n’est en chair ?
          Réponse
          chibre/l’air
          Vous avez écrit vair ou verre, je n’ai pas compris.

          Le 29 février 2020 à 1 h 20 min,
          Lormier
          a dit :
          chibre vair, verre ?

  60. Dernière nouvelle du la planète Terre :
    Un neurologue de la Salpêtrière à Paris pense que notre Guide Suprême est intelligent.
    C’est son avis, qui n’engage que lui

    Pour le bon sens, c’est une autre question !

    • je n’ai vu qu’un bref extrait,d’où je ne n’ai pas pu déduire cette opinion sur Toufriquet;il a parlé du kaïros,ce qui prouve qu’il a des notions de grec.

      • vous voulez que je fournisse de nouvelles connaissances à la NSA.
        Pas de chance !

  61. Notre Guide Suprême a appris auprès de Paul Ricoeur cette vérité :
    Le sens de l’histoire est un sens interdit !
    D’ailleurs dans mon autre oreille, grand-mère Brizitte me dit la même chose.
    Fonce Alphonse, droit dans le mur !

  62. Le simulacre du mâle :
    Le simulacre possède tous les défauts du mâle sans en avoir les qualités, et il s’appelle Manu M.
    Le mâle peut être arrogant par bravade, mais il sait résister à la tentation de passer la juste mesure.
    Ce n’est pas le cas de Manu M.

  63. Message privé pour Manuel Valls :
    La France, ce grand pays qui a inventé le système métrique, la bicyclette, la photographie et le cinéma, n’a pas besoin de votre présence !
    Vous êtes juste une grande gueule, un mediocre franc-mak:. :., mais triple zéro dans l’action.
    Les Catalans ont besoin de vous !
    Catalonia needs you !

  64. En France,le secret de l’instruction est scrupuleusement respecté.

    C’est pourquoi le Parisien a eu connaissance de l’intégralité des réponses d’Alexandra de Taddeo lors de ses interrogatoires.

    On apprend des choses intéressantes,sur l’évolution des moeurs notamment.

    1) Griveaux l’a draguée de manière plutôt « lourdingue ».
    2) Après une baise chez elle,elle n’a pas eu envie de recommencer.
    3) Elle a cependant trouvé amusant de continuer à lui envoyer des vidéos de sa chatte.
    4) Pour elle, c’était juste un « coup internet. »

    O tempora !

        • Fellations dénoncées;
          mais il y a un i en trop je crois, l’art du contrepet n’est pas facile, et c’est tant mieux, cela permet de lutter contre les régressions diverses, c’est une dure lutte hors des temps.

          Oui…
          (facile)

          • pas forcément un i en trop;vous m’avez enseigné qu’en matière de contrpéterie,seul compte le son;or le « i » de dénonciation n’est là que pour produire le son -ia (c’est si vous voulez un yod). Le « i » de dénoncIation ne se prononce pas comme le i de tIrelire.

            PS Bernard Shaw détestait la graphie anglaise (il a même inventé une espèce d’alphabet,inutilisable d’ailleurs.)

            Pour illustre son propos il disait que « fish » [poisson] pourrait très bien s’écrire « ghoti ».
            preuve: « gh » se prononce parfois « f », dans « enough »[assez] par exemple

            « o » se prononce parfois « i »,dans women,pluriel de « woman [femme] par exemple

            et « ti » se prononce parfois « sh » [ch] ,dans a »attention » [attention] par exemple.

            En suivant ce raisonnement,j’affirme qu’en franças le « ci » de de dénonciation se prononce comme le « ce » de nonce.

          • Trop fort pour moi ces histoires de semi-voyelles.
            J’ai toujours préféré la langue allemande à l’anglais . En allemand, quand on connaît un mot écrit, on sait comment le prononcer.
            Je ne connaissais pas Bernard Shaw, mais je partage totalement son aversion

  65. En vérité, je vous le dis :
    S’il prenait au franc-maçon:. Catalan Manuel Valls l’idée sotte et saugrenue de revenir en notre beau Royaume de France, je serai le premier à allumer le bucher où nous le brulerons.
    Le bucher de la Vanité du Manu !

  66. Le 29 février 2020 à 7 h 11 min,Jean Paul Brighelli a dit :
    Vous connaissez un traitement plus adéquat ?
    Non; (encore qu’il n’ait pas été nécessaire de casser la figure à Griveaux.)
    Vous êtes du même avis que le personnage joué par Woody Allen dans Manhattan.

    https://www.youtube.com/watch?v=ptxkVhDYog8

    Qund Juan Branco parlait de la « laideur » de Griveaux dans sa « nudité »,il parlait métaphoriquement…mais les journalistes se demandent s’il n’ y avait pas là une sorte d’avertissement.

    De même le député donne au mot « chair » son sens littéral.

    Puisque on ne sait pas si Branco a joué un rôle quelconque dans cette affaire,on décide qu’il a joué un « rôle trouble. »

    • « De même le député donne au mot « chair » son sens littéral. »

      Fuchs le député, il est rusé.

      • Quand je pense que Dugong avait transformé la renarde de la photographie en loup !

        Enfin,il a fait un méat coule pas*.

        PS: complexe,ce dugong:d’un côté il est attentif au vol des grues,de l’autre il trouve débile de s’intéresser aux plantes carnivores dans les tourbières.

        Bien sûr il a été traumatisé par une liaison avec une babiologue (avec une thèse de botanique,ce crois-je)…mais on ne sait pas combien de temps cette liaison a duré.

        * cas où un sondage peut être utile.

        Madame de Taddeo semble pratiquer fréquemment les « coups sur internet »;j’ignore si elle sonde l’urètre de ses amants d’occasion.

        O tempora !

  67. 1) ?

    A quoi bon être libre, si l’on n’est en chair ?
    Réponse
    chibre/l’air
    Vous avez écrit vair ou verre, je n’ai pas compris.

    Le 29 février 2020 à 1 h 20 min,
    Lormier
    a dit :
    chibre vair, verre ?

    • Moi non plus;ayant trouvé chibre,pourquoi ai-je changé le l en v ?

      Décidément je ne suis pas constitutionnellement fait pour cet exercice.

      Après réincarnation peut-être…

  68. J’ai perdu du temps à lire le Crépuscule de Juan Branco
    Peine perdue !
    Mal rédigé et enfonçage de portes ouvertes !

    A mon commandement !
    Feu sur la massonerie:. !

  69. Le point de vue du Grand Architecte :
    Les maçons:. sont un mal nécessaire à la construction.
    Mais ils sont néanmoins un MAL !
    Il faudra DONC les traiter en tant que tel !

  70. ben, non Savonarole, les catalans n’en veulent pas (non plus)!
    et comme il a fait chou blanc au-delà (des Pyrénées), le voici prêt pour tenter, once again, l’en- deça ;
    les retours battent leur plein… d’espoir, en ce moment ; faut dire que c’est bientôt le printemps

  71. Le 27 février 2020 à 19 h 41 min, Pierre Driout a dit :
    Je n’ai pas l’honneur de connaître cette génération offensée dont parle JPB – mais je connais l’ancienne génération révoltés qui finit sa vie en charentaises … chacun ses pantoufles !

    Entre Charentaises,nous allons pieds nus.
    Oui…

  72. La rude mais exaltante activité du chercheur (suite)

    Roquet étudie l’effet de ses petits pets sur la vitesse d’un voilier qu’il a truffé de capteurs. L’effet est très ténu mais serait statistiquement établi sur le long terme.

    Dépourvu de tout sens du ridicule, il croit dur comme fer que son résultat sera publié dans la physical review et permettra d’éclairer la recherche sur la gravitation quantique. Pour l’instant, il cache ses résultats dans son slip dont il ne se sépare jamais, craignant d’être victime de copier/coller de la part de chercheurs indélicats.

    • Une bonne partie de l’article wiki est une très mauvaise traduction de l’originale en anglais.

  73. A quoi sert la culture d’un Martin Gardner ? A relier des notions qui resteraient disparates sans lui … il n’invente pas une science, il suscite un appétit culturel. Du pliage d’objets en papier jusqu’aux notions les plus universelles, il navigue d’un principe à un mot, d’un mot à une figure, d’un geste à un accomplissement mental.

    • J’aime beaucoup Gardner, dont je possède d’ailleurs l’ensemble des énigmes mathématiques en CD-Rom. Il a eu une influence sur Ada ou l’Ardeur de Nabokov, et si je ne m’abuse, l’Altas de Littérature Potentielle de l’Oulipo lui est dédié.

      • Pour moi, Gardner, c’est Ava.
        C’est vous dire à quel point nos mondes sont parallèles, et sans aucune chance de se toucher, même à l’infini.

        • La géométrie non-euclidienne nous permet de faire passer par un seul phallus, le nôtre, une infinité de mondes parallèles….

          • On peut faire coucher un géomètre et une bombe ! Le géomètre va mesurer la rotondité de la dite bombe .. quant au reste ce sont les secrets des dieux !

  74. En France au XIXe nous avons eu Jacques Babinet, Louis Figuier, Camille Flammarion et quelques autres talents indéniables dans la vulgarisation scientifique comme Gaston Tissandier.

  75. Il y a une contradiction entre la démocratie et le sans-frontièrisme ; il faut opter pour l’un ou pour l’autre.

    Je vulgarise les notions politiques car de toute évidence ce travail n’est pas fait – ou plus – par le corps enseignant français.

  76. Certains font du mélange entre les forces naturelles et les forces culturelles ce qui n’est pas de bon aloi ! La politique c’est un faisceau culturel – le coronavirus c’est un instrument de mort tout à fait naturel juste favorisé par certaines concentrations démographiques.

    • En l’occurrence la réponse politique au virus n’est pas vraiment assurée du succès malgré sa dépendance au système politique plus ou moins coercitif.

  77. je ne vais pas faire un tout sur wiki à chaque énigme, quantik or note, que me pose le 3e (et dernier tome, ouf) de Liu Cixin – la flemme ; l’empire du milieu m’a cependant réservé bien de (bonnes) surprises

  78. le maître du vatican est enrhumé (sic), et annule donc tout déplacement ;
    punition divine ? crachat discret d’un soutien vengeur aux curés d’Amazonie, dans son private bénitier ?

  79. Il y a quelque chose d’amusant ! A notre époque on peut identifier les virus et cartographier leurs génomes grâce à de puissants outils technologiques comme Crispr. Sans ces progrès récents de la science on en serait encore à confondre les uns les autres les virus saisonniers … et le résultat ? Une peur panique digne de « Jeepers Creepers » !

    Le Creeper armé d’une longue faux décapitait les passants …

  80. Faut-il dire la vérité au malade ? Vieille question comme le monde … quand une civilisation est malade – atteinte d’une affection morbide – on hésite toujours un peu à lui révéler la vérité – surtout s’il ne semble pas y avoir grand remède à son état !

  81. Le 1 mars 2020 à 12 h 48 min,Gus a dit :
    J’aime beaucoup Gardner, dont je possède d’ailleurs l’ensemble des énigmes mathématiques en CD-Rom. Il a eu une influence sur Ada ou l’Ardeur de Nabokov…

    Cette influence est-elle démontrée ? S’agit-il du Gardner vulgarisateur ou du Gardner prestidigitateur ?

    Aux Etats Unis et en Grande Bretagne,Gardner n’est pas méprisé par les mathématiciens professionnels-qui le citent assez souvent dans les bibliographies de leurs manuels.

    • Je n’ai pas vérifié, mais dans mes souvenirs, il y a un personnage nommé Martin Gardiner qui apparaît furtivement dans le roman. Il est également question d’une anti-terre symétrique à celle où vivent les deux héros. (Et je suppose que c’est à cela que fait référence JPB quand il parle de nos mondes parallèles, alors que ceux de Nabokov sont symétriques ((ou antisymétriques, je ne suis plus très sûr))).

  82. On doit au Cardinal Jean Siffrein Maury,de l’Académie française,un « Essai sur l’éloquence de la chairE. »

    « La nudité est l’éloquence de la chair » est une phrase de Daniel Darc,chanteur.
    Peut-être a-t-il voulu faire un jeu de mots (chair/chaire) ;peut-être a-t-il imaginé la contrpéterie qui va avec…et dont la résolution n’est pas pour demain.

    Il n’était pas que chanteur ;il a laissé quelques poèmes,des traductions.

    • J’ai un ou deux disques de lui. Il a effectivement une certaine tendance au calembour foireux. C’est coutumier des chanteurs français qui ne savent pas vraiment chanter et qui croient que ça compensera – voir Bashung.

      Mais bizarrement, les chanteurs français sachant chanter ne font pas toujours beaucoup mieux sur le plan des textes – voir Indochine.

        • Y en a pas.
          Dans le commentaire, j’ai écrit :
          Oui…
          Je n’ai pas ecrit:
          Oui,… deux.
          Quand il y a deux ou trois contrepets, je le mentionne toujours!

  83. Faut-il revenir à l’originel ?
    C’est Péguy qui a inventé l’expression « hussards noirs de la République » pour évoquer les élèves de l’Ecole Normale d’Instituteurs qui venaient faire cours dans son école.

    « Noirs » parce que mleurs uniformes étaient noirs.
     »
    Aujourd’hui,beaucoup (la plupart ?) pensent que « hussards noirs de la République » désigne les instituteurs de la IIIième.

    Soit…admettons que Péguy ait pu être réinterprété.

    Demeure une question,qu’il vaut mieux ne pas poser :pourquoi « noirs » ;les instituteurs adultes n’étaient pas tenus de porter du noir.

      • A moins que Péguy n’ait pensé au fameux Cadre noir de Saumur? Mais il ne s’agit pas de hussards.

        • Les ELEVES de l’Ecole Normale portaient un uniforme NOIR;NOIR comme celui des hussards.

          Les maîtres en poste ne portaient pas d’uniforme et ne s’habillaient pas nécessairement en NOIR.

          Aucune raison,donc pour Péguy de comparer les instituteurs à des hussards noirs.

          Hussards noirs de la République;le texte séminal.

          « Nos jeunes maîtres étaient beaux comme des hussards noirs. Sveltes ; sévères ; sanglés. Sérieux, et un peu tremblants de leur précoce, de leur soudaine omnipotence. Un long pantalon noir, mais, je pense, avec un liséré violet. Le violet n’est pas seulement la couleur des évêques, il est aussi la couleur de l’enseignement primaire. Un gilet noir. Une longue redingote noire, bien droite, bien tombante, mais deux croisements de palmes violettes aux revers. Une casquette plate, noire, mais un croisement de palmes violettes au-dessus du front. Cet uniforme civil était une sorte d’uniforme militaire encore plus sévère, encore plus militaire, étant un uniforme civique. Quelque chose, je pense, comme le fameux cadre noir de Saumur. Rien n’est beau comme un bel uniforme noir parmi les uniformes militaires. C’est la ligne elle-même. Et la sévérité. Porté par ces gamins qui étaient vraiment les enfants de la République. Par ces jeunes hussards de la République. Par ces nourrissons de la République. Par ces hussards noirs de la sévérité. Je crois avoir dit qu’ils étaient très vieux. Ils avaient au moins quinze ans. Toutes les semaines il en remontait un de l’École normale vers l’École annexe ; et c’était toujours un nouveau ; et ainsi cette École normale semblait un régiment inépuisable. Elle était comme un immense dépôt, gouvernemental, de jeunesse et de civisme. Le gouvernement de la République était chargé de nous fournir tant de jeunesse et tant d’enseignement. L’État était chargé de nous fournir tant de sérieux. »

          L’Argent. Charles Péguy 1913

  84. Faut-il démonter les contresens ?

    A nouveau,on se gausse ici de « l’intersectinalité »;ceux qui se gaussent ne connaissent pas le sens de ce mot,ni l’origine du concept-concept juridique.

    Je dis « à nouveau »,car cela s’était déjà produit en août 2019.
    voir:
    Intersectionnalité et lutte des classes — des quoi ?

    Publié le 29 août 2019 par Jean Paul Brighelli

  85. « L’aube surprit Angelo béat et muet mais réveillé. La hauteur de la colline l’avait préservé du peu de rosée qui tombe dans ce pays en été. Il bouchonna son cheval avec une poignée de bruyère et roula son porte-manteau. »
    Le seul hussard admirable !

    • Le seul hussard admirable !
      D’autant plus que le hussard sur le toit a une botte dé qualité
      (accent italien nécessaire !)

      Oui…

    • porte-manteau:le CNRTL que le mot est vieilli dans cette acception.

      L’était-il déjà à l’époque ?

  86. « « o » se prononce parfois « i »,dans women,pluriel de « woman [femme] par exemple »

    Souvenir d’un vieux prof d’anglais, qui nous répétait en terminale à propos de la prononciation de women : »Il n’y a que des sons « pig » là-dedans « . Et c’était efficace, on ne se trompait jamais.
    On imagine la tête de nos féministes. Il se ferait lyncher de nos jours.

    • Souvenir d’un vieux prof ou vieux souvenir d’un prof,ou encore vieux souvenir d’un vieux prof ?

      Beaucoup de Français ont bien du mal à se mettre cette pronociation dans le crâne.

      Et moi je me souviens d’un professeur anglais qui nous avaient dit: »We call them women because they are wee men. »
      On les appelle femmes parce que ce sont des hommes en petit.

      [wee:mot dialectal,passé dans la langue anglaise familère ou joviale;exemple:a wee drink:un p’tit godet.]

      C’était l’Angleterre,il y a si longtemps et nous étions tous garçons.

  87. Le 1 mars 2020 à 11 h 34 min,Sanseverina a dit :
    « MON illustration a autant de rapport avec le sujet et,accessoirement,elle peut être utile. »dixit Lormier.
    C’est ce qui s’appelle se faire coincer les doigts dans la porte de son ego.

    Méat coule pas.

    J’ai très mal ponctué.

    C’est Thurber qui dit: »je vous mets les principales routes aériennes transatlantiques là où un manuel de sexologie vous mettrait les organes de reproduction féminins,parce que ça a autant de rapport avec le sujet et qu’en plus ça peut être utile. »

  88. « ll |Griveaux] est venu chez moi. On s’est rencontré chez moi, une fois», poursuit l’étudiante russophile. Le rendez-vous est «malaisant, décevant», dit-elle, mais «se concrétise de manière physique.  »

    https://madame.lefigaro.fr/societe/cest-benjamin-griveaux-qui-a-propose-quon-se-rencontre-alexandra-de-taddeo-parle-pour-la-premiere-fois-010320-180121

    a) Langue,style
    Je suppose que « malaisant » signifie « qui crée du malaise » mais le mot n’existe pas ,pas plus que le verbe « malaiser .

    (Il m’a mal baiséee ;ce fut malaisant . ?)

    a« Le rendez-vous se concrétise de manière physique. » Ah qu’en termes maldroits et abstraits ces choses-là sont mises !

    b) Le Figaro madame (et une certaine presse) poursuivent sans le savoir le « travail » de Piotr Pavlenski.

    Grovit aimerait sans doute qu’on arrête de parler de lui et de cette meuf.

  89. Un cas intéressant de compétition féminine :
    La starlette.
    Pour évincer ses concurrentes elle essaye de capter la lumière des projecteurs.
    Rien de bien grave.
    Le problème, c’est qu’elle peut aussi causer.

    • C’est la réponse de la candidate au titre de Miss France à la question :
      Que voulez-vous faire dans la vie ?
      Je veux instaurer la paix dans le monde et consoler les affligés !

      Vaste programme !

      • Quand on voit la beauté phénoménale de certaines candidates à ce titre éphémère, on se sent tous terriblement … affligés ! Console moi, chérie …!
        La Paix dans le monde attendra. Elle sait le faire. Elle a l’habitude !

  90. Quand vous voulez acheter une voiture, il peut arriver ce cas de figure :
    La carrosserie est belle,
    par contre, le moteur est pourri !
    Comprenne qui pourra !

  91. Ne perdons pas de vue l’objectif caché de cette agora :
    Susciter des discussions pour conforter le pouvoir de la Caste.
    C’est pas gagné !

  92. Vous avez vu ? Plus personne n’entre ou ne sort sur BdA ! Les miradors de la pensée sont fermement dissuasifs …

    • Normal, tout le monde a déserté BdA pour Boursorama.
      Moi-même, j’ai de plus en plus de mal à contrepéter.
      Cette chute de gains me déroute, quelle chute mon père !

      Si… deux tout de même.

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