Après Soleil noir, paru en juin 2024, un public curieux et quelques enthousiastes déchaînés me réclamaient une suite. En voici le tout premier chapitre… Le livre, tome 2 d’une trilogie, paraîtra le 5 juin prochain.


Le verger du roi Louis

Le cavalier qui, en ce 1er juin 1687, allait, au petit galop, sur la grand-route reliant Paris à Meudon s’appelait Balthazar Herrero, dit Maître Balthus. Fils d’un forgeron de Pézenas, médecin de son état, il était devenu l’homme à la mode l’année précédente, après avoir sauvé la vie du roi. Quelques cures rapidement qualifiées de providentielles, en cette époque où sortir vivant des mains des médecins tenait déjà du miracle, avaient accentué encore sa vogue à la cour. Sa capacité à parler les langues d’Orient avait convaincu Sa Majesté qu’il serait peut-être l’homme adéquat pour certaines affaires en suspens avec les Ottomans. Et présentement il se rendait chez le marquis de Louvois, tout-puissant ministre de la Guerre et des menus plaisirs.
Il avait été convoqué avec tant de politesse qu’il avait compris que l’urgence était grande. L’invitation était arrivée la veille à Paris. Balthazar avait veillé à faire donner double ration d’avoine à son cheval : on ne fait pas attendre un homme qui commande parfois au roi lui-même, il prendrait la route dès le lendemain matin.
Balthazar avait choisi le cheval plutôt que le carrosse afin de profiter de ce premier jour de vrai printemps, un peu frais mais radieux, après ces longs mois de neige et de gel. Profiter du chant des oiseaux qui pépiaient timidement, pas bien persuadés que le Bonhomme Hiver s’était enfui. Profiter de la course effarée d’un chevreuil dérangé dans sa quiétude. Profiter des chansons de toile que les paysannes fredonnaient sur le seuil de leurs masures. Le pas d’un cheval, jugeait-il, s’accordait bien mieux avec sa réflexion à sauts et à gambades, comme disait Montaigne, que les cahots irréguliers d’une route boueuse, dans un carrosse qui l’aurait brinquebalé dans tous les sens.
Peu lui importait que sa dignité de médecin extraordinaire de Sa Majesté lui interdise désormais de galoper comme un jeune homme. « D’ailleurs, songeait-il, à trente- cinq ans, suis-je encore un jeune homme ? » Par ailleurs, le fait d’être le médecin à la mode depuis quelques mois lui procurait plus de gêne et d’embarras que de satisfactions réelles. Il n’aimait guère être au premier plan.
Que lui voulait Louvois ? On lui avait touché deux mots d’une mission auprès de la Sublime Porte, comme on appelait alors l’empire de Constantinople. « Moi ? » s’étonnait-il.
« Moi » était d’ailleurs un mot rare dans sa bouche. Sa pratique médicale – faire parler les patients au lieu de les assommer d’un discours en mauvais latin –, jointe à sa discrétion naturelle, lui faisait rejeter toute tentation de vanité – même s’il avait l’orgueil de son métier, et la certitude d’être parmi les meilleurs. « Mais en médecine, concluait-il, être parmi les meilleurs cesse d’être vrai dès le premier mort. »
« Et puis, objectait-il dans son monologue intérieur, n’y a-t-il pas déjà un ambassadeur français à Istanbul ? Que penserait Monsieur de Girardin, nommé l’année passée sur ce poste enviable et difficile, s’il voyait débouler un émissaire aux pouvoirs obscurs et extraordinaires ? »
Le printemps, contenu pendant tout cet hiver interminable de 1686 1687, éclatait. La réverbération mauve et verte de l’immense forêt de Meudon, sur la colline qui bouchait le paysage, faisait vibrer l’horizon. Des iris fleurissaient sur le bord du chemin. Le blé germait enfin dans les champs, sans craindre les gelées tardives, si fréquentes en cette fin de XVIIe siècle. Les paysans, amaigris par les famines, dévorés par les épidémies, écorchés vifs par les impôts, sortaient de terre comme des spectres et s’affairaient partout, les uns à faire paître leurs vaches étiques, les autres à porter légumes et volailles au marché de Meudon. Une paysanne, légère et court vêtue, qui allait vendre ses œufs, lui rappela la Perrette de M. de La Fontaine.
Peu à peu, la monture – un genet d’Espagne acheté avec la splendide rétribution pour services rendus accordée par le roi quelques mois auparavant, et baptisé Esculape, dieu de la médecine comme on sait – s’accorda au rythme de la pensée de son maître. Elle passa un court instant à l’amble, qui était son allure la plus naturelle. Puis, sentant les rênes flotter sur son cou, elle se mit au pas.
Soudain, le cheval pila en frémissant. Balthazar, perdu dans ses pensées, leva la tête. Pour fêter le retour du soleil et de la brise, on avait pendu un homme à l’entrée du bourg, à l’une des branches basses d’un chêne. Balthazar scruta les frondaisons supérieures de l’arbre, encore paré de ses feuilles d’automne, mais où perçaient des bourgeons d’un vert velouté. D’autres pendus les décoraient, dans des états variés, allant du squelette suspendu par une vertèbre plus obstinée qu’une autre à des gueux à demi rongés par les vautours et les intempéries. Qu’avait donc fait cet arbre pour porter tant d’étranges fruits ?
L’exécution remontait à plusieurs jours, manifestement. Les corbeaux, les autours et les milans avaient becqueté le visage, dont les orbites désormais vides fixaient les passants d’un regard d’outre-monde. Les lèvres, déchiquetées, laissaient voir les dents noires – ou ce qu’il en restait. La brise faisait voleter ce corps qui paraissait sans poids comme une rose des vents de chair humaine – nord, nord-est, nord de nouveau. Les mains, liées dans le dos, avaient été rongées jusqu’à l’os.
Du lent balancement du cadavre à peine vêtu de guenilles, dans le chêne, émanaient des remugles hideux qui entraient en conflit avec les parfums des premières fleurs. « Comme d’habitude, constata le praticien, qui avait eu si souvent l’occasion de humer l’horreur, c’est l’odeur de la mort qui l’emporte. »
Le spectacle n’avait rien d’extraordinaire, en cette époque où l’on pendait beaucoup et où l’on mourait dru, mais il donna à penser à Balthazar. Qu’est-ce que Sa Majesté savait des souffrances et des misères de son peuple ? Que lui importait ? Pourvu que l’on payât les taxes et que l’on se fît enrôler à la première réquisition dans l’armée royale…
Balthazar avait évoqué l’effarante misère de ce peuple surchargé d’impôts avec un homme que l’on tenait parfois pour responsable de cette effarante pression fiscale, ce marquis de Vauban qui ponctionnait si continûment le trésor royal pour construire autour du royaume une ceinture de fer, mille forteresses destinées à contenir les assauts ennemis — si un jour l’ennemi osait attaquer le plus puissant monarque d’Europe. Vauban avait souri, et avait entraîné dans ses appartements Balthazar, pour lequel il avait une affection profonde depuis qu’il lui avait confectionné, quelques semaines auparavant, un sirop merveilleux pour soigner sa toux continuelle.
– Asseyez-vous, monsieur, et lisez, lui avait-il intimé en lui posant sur les genoux une lourde liasse.
C’était la première version du grand œuvre de Vauban, cette Dîme royale qui préconisait un impôt universel touchant toutes les catégories sociales, noblesse comprise. Un mémoire dont la diffusion progressive valut à son auteur l’inimitié du roi, peu enclin à tolérer qu’on lui fasse la leçon, et celle de ses courtisans, fort peu désireux de contribuer de leur poche à l’effort de guerre. Si les riches payaient désormais l’impôt, disaient les jésuites, ils ne seraient plus à même de faire l’aumône aux pauvres.
– Qu’importe, murmura le cavalier, qui se parlait à lui-même et à quelque dieu caché, Sa Majesté a de bien curieux fruits dans ses jardins.
Il contourna le pendu et reprit sa route – il arrivait à Meudon. Dans moins de dix minutes, il entrerait dans le château du marquis de Louvois.

Jean-Paul Brighelli

73 commentaires

  1. Lormier 6 novembre 2024 à 14h16
    abcmaths 6 novembre 2024 At 13h23
    « assis » se rapporte à homme, pas à serviteurs !
    ——————————————————————————————————-
    D’ac…mais

    1) Il est évident que Louvois est assis;il ne va pas se mettre debout pour recevoir des « serviteurs » ;donc notation superflue.
    2) Grammaticalement, « assis » peut très bien se rapporter à « serviteurs ».
    3) Il y a donc une ambiguïté.
    4) Si on remplace simplement « assis » par « debout », crée-t-on une autre ambiguïté ? Oui, peut-être;il faut donc trouver autre chose qui marque explicitement l’opposition entre la position de Louvois et celle des servieteurs.
    Je m’interdis de proposer quelque chose, bien que la tentation soit forte.

  2. Lormier 6 novembre 2024 à 21h08
    Ce début contient en quelque sorte un « résumé des chapitres précédents »;on nous rappelle qui est Balthazar…

    Le Tome II est-il conçu pour pouvoir se lire même si on n’a pas lu le tome I ?

    Jean-Paul BrighelliJean-Paul Brighelli 6 novembre 2024 à 22h36
    Oui, bien sûr. Il se passe sur un terrain tout différent.

  3. Dystopie: si le projet de « Dîme royale » de Vauban avait été appliqué, peut-être que la Révolution française n’aurait pas eu lieu!
    En tout cas, on se réjouit que JPB ait décidé de poursuivre dans la veine épique car c’est sans doute désespérant de jouer les Cassandre de l’EN depuis 20 ans !

  4. L’image d’illustration est celle qui orne la traduction Madrus des Mille et une nuits,ouvrage détesté par les musulmans.
    Le Maestro aurait-il fait exprès ?

    La sensualité des récits desMille et Une Nuits est intimement liée à la beauté des femmes qui en peuplent les pages. L’un de ces archétypes féminins est « Douce-Amie ». Elle est décrite comme une adolescente, dont elle a les joues pleines et les lèvres rouges. À l’instar de toutes les femmes désirables des contes, elle a le corps svelte et sa taille mince, afin de mieux en souligner les formes épanouies. Mais cette perfection physique va de pair avec un esprit bien fait, une éducation poussée et de réels talents artistiques. Tout comme son héroïne principale Shéhérazade, la femme des Mille et Une Nuits est éduquée, et même savante. « Elle a appris la belle écriture, les règles de la langue arabe et de la langue persane, la grammaire et la syntaxe, les commentaires du Livre, les règles de droit divin et leurs origines, la jurisprudence, la morale et la philosophie, la géométrie, la médecine, le cadastre ; mais elle excelle surtout dans l’art des vers, dans le jeu des instruments de plaisir les plus variés et dans le chant et la danse ; enfin, elle a lu tous les livres des poètes et des historiens. Mais tout cela n’a contribué qu’à la rendre plus désirable de caractère et d’humeur ; et c’est pourquoi je l’ai appelée Douce-Amie »

    © Bibliothèque nationale de France

    Date
    1926-1932
    Lieu
    Paris : impr. G. Kadar, édition d’art H. Piazza
    Auteur(es)
    Traduction littérale et complète du texte arabe par le docteur J.-C. Mardrus. Illustration de Léon Carré, décoration et ornements de Racim Mohammed
    Provenance
    BnF, Réserve de livres rares, Rés. m. Y2. 214 (2)

    https://essentiels.bnf.fr/fr/image/664f2450-1a7c-4711-85c5-43f703245e3c-histoire-douce-amie

    • Il se trouve que l’un des personnages principaux du roman est Antoine Galland, premier traducteur (et partiellement inventeur) des Mille et une nuits.
      Faut suivre !

    • La maison d’édition a jugé que ce n’était pas important — les deux livres n’ont rien à voir.
      Et j’avais trouvé ça tout seul — c’est après qu’ils se sont aperçus que.

  5. Des iris fleurissaient sur le bord du chemin. Le blé germait enfin dans les champs, sans craindre les gelées tardives, si fréquentes en cette fin de XVIIe siècle.
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    “Au début du jour, caressé par le soleil, l’épi s’éveille.”

    Christophe Castaner (ancien Ministre de l’Intérieur,poète)

    https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-billet-de-matthieu-noel/le-billet-de-matthieu-noel-du-lundi-02-janvier-2023-7438779

  6. Les musulmans détestent les Mille et une nuits;en 1985, en Egypte, les frères musulmans en ont brulé des exemplaires;

    Publié le20 juillet 2020 par Frédéric Joignot
    « LES MILLE ET UNE NUITS »… EN ÉGYPTE, LES FRÈRES MUSULMANS LES BRÛLENT. A PARIS, APRÈS SA GRANDE EXPOSITION, L’INSTITUT DU MONDE ARABE LEUR CONSACRE UN SPECTACLE A CIEL OUVERT. RETOUR SUR UN LIVRE FABULEUX A L’ÉROTISME CRU

    Malek Chebel

    « Les Mille et Une Nuits sont pleines d’histoires de désir fou et de maris trompés, de lits magiques et de scènes lubriques, nous rappelle-t-il. Le grand historien de l’art Elie Faure, disait que « l’adultère et le cocuage en sont le sujet permanent, et à peu près unique ». Il a raison. C’est la rançon de la polygamie, la face cachée d’un monde viril où les femmes rusent sans cesse pour satisfaire leurs désirs. » Rieur, le regard pétillant, toujours intarissable dès qu’il s’agit d’évoquer la littérature érotique, Malek Chebel reprend : « L’affiche montre bien cette libido effervescente, tout comme la traduction plus littérale faite ces années-là par Joseph-Charles Mardrus, l’ami d’André Gide, beaucoup moins édulcorée que celle d’Antoine Galland…«

    https://www.lemonde.fr/blog/fredericjoignot/2020/07/20/les-freres-musulmans-font-taire-scheherazade-une-exposition-la-met-en-majeste-a-paris/

  7. Mardrus dont la femme était poète
    Lucie Delarue-Mardrus.
    Il semble que celle ci épousa le Dr Mardrus après que la famille de la jeune fille ait refusé comme prétendant… le capitaine Petain.
    C’est probablement Mardrus qui surnomma sa femme  » la princesse Amande » , du fait qu’elle était entièrement épilée. La vie sexuelle de Lucie Delarue-Mardrus paraît avoir été intéressante ( amante de Natalie Barney etc).

    • Critiques hier, remerciements aujourd’hui :
      Avec WTH, c’est la loterie, épicétou !
      Oui…
      (difficile pour Lormier)

  8. Et, parmi les varechs où tu fais ta litière,

    Moi qui passe le long des eaux, j’ouïs ton chant
    Toujours, et, sans te voir jamais, je te suppose
    Dans ton hybride grâce et ton geste alléchant.

    Je sais l’eau qui ruisselle à ta nudité rose,
    Visqueuse et te salant journellement ta chair
    Où une flore étrange et vivante est éclose ;

    L’étreinte marine

    Lucie Delarue-Mardrus

  9. « Mais en médecine, concluait-il, être parmi les meilleurs cesse d’être vrai dès le premier mort. »

    Plus vrai aujourd’hui.

    Professeur Fontanet:on peut bien tuer 2500 personnes, si ça permet d’en sauver 250 000.

  10. Jean-Paul Brighelli 4 mai 2025 à 18h34
    Il se trouve que l’un des personnages principaux du roman est Antoine Galland, premier traducteur (et partiellement inventeur) des Mille et une nuits.

    Je crois que Louis XIV l’envoya en Orient pour qu’il aide à résoudre une dispute théologique…

    En 1701,à Alep, il achète le muscrit des Mille et Une Nuits.

    https://www.persee.fr/doc/mom_1633-4310_2001_mel_1_1_3932

    • Il n’est plus retourné en Orient après 1688 — voir Les Nuits de Topkapi… Il avait déjà tout le matériau brut à cette époque, complété par la suite par ses contacts avec les ambassadeurs et érudits en place.

  11. Mardrus est connu pour avoir traduit les contes arabes de façon directe, s’agissant des passages relatifs a la sexualité, par rapport à Galland, pratiquant un réserve de bon ton. Il a de plus traduit beaucoup plus d’histoires que Galland.
    En GB, l’homme qui a traduit les contes de façon explicite est sir Richard Burton, militaire, explorateur et diplomate ( et surtout aventurier, le premier occidental à entrer à la Mecque je crois, déguisé en pèlerin musulman), à la fin du 19 ème siècle.
    Sa traduction, qui parut à peu près en même temps que celle d’un autre érudit, Payne. a ete contestée :

     » Owing to the sexual imagery in the source texts (which Burton made a special study of, adding extensive footnotes and appendices on Oriental sexual mores)[2] and to the strict Victorian laws on obscene material, both translations were printed as private editions for subscribers only, rather than being published in the usual manner. Burton’s original ten volumes were followed by a further seven entitled The Supplemental Nights to the Thousand Nights and a Night (1886–1888). Burton’s 17 volumes, while boasting many prominent admirers, have been criticised for their « archaic language and extravagant idiom » and « obsessive focus on sexuality »; they have even been called an « eccentric ego-trip » and a « highly personal reworking of the text ».[2] His voluminous and obscurely detailed notes and appendices have been characterised as “obtrusive, kinky and highly personal”.[3] »
    Wikipedia Sir Richard Burton

  12. Jean-Paul Brighelli 5 mai 2025 à 11h33
    Il n’est plus retourné en Orient après 1688 — voir Les Nuits de Topkapi… Il avait déjà tout le matériau brut à cette époque, complété par la suite par ses contacts avec les ambassadeurs et érudits en place.
    =========================================================

    En effet,il a fait acheter le manuscrit,par une connaissance, en 1701.
    ——————————————————————————————————-
    Antoine Galland est en poste à Caen, en 1701, lorsqu’il entend parler d’un manuscrit en trois tomes. « Ce livre circulait car il est annoté par les lecteurs, arabes et chrétiens. » Un trésor aujourd’hui conservé à la Bibliothèque nationale.

    Grâce à une connaissance, Galland fait venir le manuscrit de Syrie. Connaisseur de l’arabe …, le « haut fonctionnaire » avait déjà traduit Sinbad qui « à l’origine, ne fait pas partie des 1 001 Nuits. » Galland passe l’année 1702 à traduire les contes, chez lui à Caen « en édulcorant ou même en supprimant les parties les plus érotiques ».

    Les deux premiers volumes sont édités en 1704. Cinq autres suivent en 1706. « Ces contes rencontrent un succès fou dans toute l’Europe. » Face au « buzz », l’éditeur veut une suite. « Comme le manuscrit s’arrête à la 281e nuit, Galland s’adresse à Hanna, un ami syrien. » Celui-ci fait appel à la tradition orale et dicte la suite. Galland immortalise des contes parmi les plus connus : Aladdin, Ali Baba…

    https://www.ouest-france.fr/normandie/en-1701-les-1-001-nuits-se-reveillent-caen-3908637F

  13. Traduction littérale ?

    Pour préserver la musicalité des conteurs orientaux, Mardrus s’emploie à choisir la technique du mot-à-mot (la littéralité) accompagnée d’emprunts pseudo-calqués de la langue arabe, ce qui donne parfois lieu à des pléonasmes et des lapalissades, comme en témoigne le titre en lui-même, Le Livre des mille nuits et une nuit.

    Mille nuits et une nuit.

    il faudrait savoir l’arabe pour déterminer si le titre chosi par Mardrus lui est fidèle jusque dans sa gaucherie .

    Burton (vide supra) avait fait pareil.

    Burton’s original ten volumes were followed by a further seven entitled The Supplemental Nights to the Thousand Nights and a Night (1886–1888).

    https://actualitte.com/article/113723/livres-anciens/quand-la-belle-epoque-s-enveloppait-des-mille-et-une-nuits-de-mardrus

  14. Et présentement il se rendait chez le marquis de Louvois, tout-puissant ministre de la Guerre et des menus plaisirs.
    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
    Quel est l’intention de l’auteur ?

    A l’époque,il y avait un « intendant des menus plaisirs » (représentations théâtrales, par exemple)…qui n’avait pas range de ministre

    https://cour-de-france.fr/histoire-et-fonction/maisons-services-et-charges/etudes-modernes/article/l-economie-du-luxe-l-intendance-des-menus-plaisirs-du-roi?lang=fr

  15. Fidélité er traduction
    Intéressante comparaison entre 3 traductions d’un passage des 1001 nuits , la dernière plus récente, étant probablement la plus fidèle au texte original :

     » Etude comparative d’un même passage (in Conte du roi Shâhriyâr et de son frère le roi Shâh Zamân) :

    – Version Antoine Galland : «La pudeur ne me permet pas de raconter tout ce qui se passa entre ces femmes et ces Noirs, et c’est un détail qu’il n’est pas besoin de faire ; il suffit de dire que Schahzenan en vit assez pour juger que son frère n’était pas moins à plaindre que lui».

    – Version Joseph-Charles Mardrus : «Ils se dévêtirent tous et se mêlèrent entre-eux. Et soudain la femme du roi s’écria ‘O Massaoud !Ya Massaoud !’, et aussitôt accourut vers elle un solide nègre noir qui l’accola ; et elle aussi l’accola. Alors le nègre la renversa sur le dos et la chargea.»

    – Version Jamel Eddine Bencheikh et André Miquel : «Ils se déshabillèrent. Les dix couples se formèrent et la reine appela Mas’ûd qui descendit d’un arbre en disant : ‘Que me veux-tu, petite maquerelle, mon petit trou, je suis Sa’d le baiseur, Mas’ûd le fortuné’. La reine éclata de rire, se jeta sur le dos et se fit monter par l’esclave».

    https://www.sculfort.fr/mybb/showthread.php?tid=190
    On pourrait presque penser qu’il ne s’agit pas du mêlme texte traduit mais de variations libres sur une situation.

  16. Je n’avais pas relevé cette étrangeté dans la traduction Mardrus:
     » aussitôt accourut vers elle un solide nègre noir »
    Un des pléonasmes de Mardrus?
    Ou un distinguo ( il y a des nègres café au lait etc…).
    – au passage,  » nègres » appartenait encore au lexique utilisable…

  17. Je sais l’eau qui ruisselle à ta nudité rose,
    Visqueuse et te salant journellement ta chair
    Où une flore étrange et vivante est éclose ;

    L’étreinte marine

    Lucie Delarue-Mardrus

    suite…

    Le saviez-vous ? Vous avez des bactéries partout sur et dans votre corps ! Les intestins, la peau mais aussi, le vagin. L’équilibre microbien du vagin est essentiel pour une féminité en pleine santé. Voici donc quelques trucs que vous devriez savoir pour en prendre soin.

    On ne veut pas vous embêter avec une leçon de bio, mais retenez juste que notre amie Bertille la Lactobacille est la principale bactérie présente dans le microbiome vaginal des femmes adultes. Bertille produit de l’acide lactique, rendant ainsi service à son hôte (vous), en abaissant le pH de votre vagin. C’est pour cela qu’on dit que le signe principal d’une flore vaginale saine est l’abondance relative de Lactobacilles.

    Ceci étant dit, voici quelques astuces pour vous aider à bichonner votre 🐱 :

    https://www.gallinee.com/fr/microbiome-academie-votre-microbiome-vaginal/

  18. ECHO 5 mai 2025 à 9h53
    Mardrus est connu pour avoir traduit les contes arabes de façon directe, s’agissant des passages relatifs a la sexualité, par rapport à Galland, pratiquant un réserve de bon ton. Il a de plus traduit beaucoup plus d’histoires que Galland.
    =========================================================

    Encore un sacré lascar ce Mardrus ! Une imagination érotique certainement fertile qui lui a permis d’épicer sa traduction.

    Sa meuf,bi-sexuelle ,était une érotomane carabinée (dont il finit par divorcer).

    Mardrus, ne voulant pas que la beauté de sa femme fût affectée par une grossesse proposa à Barney (amante de Lucie) de lui faire un enfant que le couple eût subséquemment adopté.

    Quelle bande de tarés!

  19. Quand Gavril Supputex menace WTH d’uriner sur son pli inter-glutéal, songe-t-il au microbiome d’icelle.

    Tar ton microbiome !

  20. Balthazar scruta les frondaisons supérieures de l’arbre, encore paré de ses feuilles d’automne, mais où perçaient des bourgeons d’un vert velouté. D’autres pendus les décoraient, dans des états variés, allant du squelette suspendu par une vertèbre plus obstinée qu’une autre à des gueux à demi rongés par les vautours et les intempéries. Qu’avait donc fait cet arbre pour porter tant d’étranges fruits ?
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
    illustration:

    https://fr.pinterest.com/pin/31525266130454451/

  21. D’autres pendus les décoraient, dans des états variés, allant du squelette suspendu par une vertèbre plus obstinée qu’une autre à des gueux à demi rongés …
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    Le fouet,le ceintruron dessinent sur la peau des figures qui dans le temps changent de couleur;le Maestro,amateur de cette » écriture », nous les a parfois décrites.

    Peut-on voir l’évocation ci-dessus comme un stade ultime ?

  22. Lormier 4 mai 2025 à 23h20
    « Mais en médecine, concluait-il, être parmi les meilleurs cesse d’être vrai dès le premier mort. »

    Plus vrai aujourd’hui.
    =========================================================

    Le projet de loi sur « l’aide à mourir » a été dicscuté et approuvé ces jours derniers en commission parlementaire.

    Tout médecin qui invoquerait la clause de conscience pour refuser de donner la mort devra illico presto se trouver un remplaçant.

    Un délit d’entrave à l’euthanasie va être créé.

  23. S’ils veulent faire une musique « écoresponsable », c’est leur affaire. Ce sont des suisses, y du taf !

  24. Anecdote piquante.

    Lucie Delaryue-Mardrus et Simone de Beauvoir fréquentèrent la même école (à des époques différentes)

    « J’avais maintenant près de dix-huit ans. Je ne démêle pas pour quelle raison je fus, ainsi que ma sœur Georgina, cette forte en thème, dirigée vers une nouvelle maison d’éducation.

    Ce fut l’Institut normal catholique, rue Jacob, c’est-à-dire ce qui existe de plus intelligent dans cet ordre d’établissements. J’ai essayé d’en donner l’atmosphère dans mon roman le Pain blanc, et mes anciennes directrices ont bien voulu me dire que j’y avais réussi. »

    l’Institut normal catholique, rue Jacob,c’est la même chose que le Cours Adeline Desir

    https://fr.m.wikisource.org/wiki/Page:Delarue-Mardrus_-_Mes_m%C3%A9moires,_1938.pdf/4

    (Cette école a fermé…à la même adresse, la Librairie des Femmes-repaire de lesbiennes, plaastiqué un jour par un groupe de lesbiennes hostile au groupe de lesbiennes auquel appartenait la directrice)

  25. Dans les pas de Simone de Beauvoir, rive gauche
    Découvrir
    Balades urbaines
    Mise à jour le 18/07/2022

    Non loin de là, aux abords du boulevard Saint-Germain, la petite Simone suit un enseignement catholique stricte au Cours Adeline-Désir, un établissement réservé aux jeunes filles de bonne famille. L’école, située au 35, rue Jacob (6e), a aujourd’hui disparu du paysage parisien pour laisser place… à la Librairie des Femmes, un établissement d’ouvrages féministes. Si l’écrivaine reste dans cette institution de ses 6 ans à son baccalauréat, l’élève au caractère bien trempé délaisse rapidement son rôle de « jeune fille rangée », futur titre de ses Mémoires, et rompt avec la foi à tout juste 14 ans.

    https://www.paris.fr/pages/sur-les-pas-de-simone-de-beauvoir-ecrivaine-et-feministe-emblematique-de-paris-21516

  26. « …squelette suspendu par une vertèbre plus obstinée qu’une autre »

    Qu’est-ce qui retient les vertbres entre elles,une fois qu’il n’y plus aucune chair ?

    Sans doute,certains squelettes étaient-ils tombés à terre.

    En Ecosse, les Anglais,pour éviter la chute des squelettes, avaient une technique:l’armature

    en fil de fer; Les squelettes pouvaient rester pendus pendant des années.

  27. “The ghastly figure on the gibbet stood black against the sky. In the high winds, the bones, wired together, rattled as though in a macabre dance of death. Local people, forced by necessity to go to and fro on the Ballachulish ferry, shuddered and looked away. Many of them thought « there but for the grace of God go I. »
    Government troops guard the corpse of James Stewart, also known as James of the Glens, c. 1698 – November 8, 1752. Stewart was deliberately and wrongfully accused and hanged for being accessory to the murder of Colin Roy Campbell (The Red Fox), a government factor of estates forfeited by pro-Jacobite clans following the Jacobite rising of 1745. After his execution, James’ body was left hanging at an elevated and highly visible position at the south end of the Ballachulish Ferry where passers-by were forced to view his rotting corpse. For eighteen months his body remained there as a warning to other clans who may have harboured rebellious intentions. Over those months, Stewart’s body was beaten and battered by winds and rain. As it eventually deteriorated, the skeletal remains were held together with chains and wire.

    https://www.andrewhillhouseprints.co.uk/photo_13837879.html

  28. Certes, la décomposition du corps commence après la mort…

    Mais, de notre vivant déjà, certaines fonctions du corps disparaissent.

    On le voit avec les injections « anti-covid »; elles peuvent provoquer des accidents vasculaires cérébraux,la formation de caillots dans le cerveau, par exemple;alors une zone non irriguée pendant un certain temps ne fonctionnear plus.

    La myocardite,quant à elle, perturbe la conduction électrique dans le coeur; elle n’entraîne pas nécessairement la mort immédiate, elle peut provoquer la mort à retardement.

    Le phénomène a été décrit par le cardiologue complotiste Peter McCullough.

    Maintenant qu’aux Etats Unis le ministre de la santé est lui-même complotiste, le dicours complotiste tend à devenir le discours officiel.

    Par exemple des enfants meurent dans la nuit, peu avant le moment de leur réveil, en raison d’une poussée d’adrénaline qui dans leur coeur abîmé provoque une tachycardie mortelle;

    • « le dicours complotiste tend à devenir le discours officiel »

      La nuance y gagnera à tous les coups…

  29. – Qu’importe, murmura le cavalier, qui se parlait à lui-même et à quelque dieu caché
    =========================================================
    Vere tu es Deus absconditus

    Vere tu es Deus absconditus, écrit Pascal .
    La voix de Dieu ne parle plus d’une manière immédiate à l’homme, c’est l’un des points fondamentaux de la pensée tragique : Vere tu es Deus absconditus, écrit Pascal – le Dieu caché . Goldmann nous dit qu’il ne faut pas chercher à atténuer le sens fort de cette pensée de Pascal en la ramenant au » bon sens « :
    » le Dieu caché est pour Pascal un Dieu présent et absent et non pas présent quelquefois et absent quelquefois; mais toujours présent et toujours absent . »

    http://stabi02.unblog.fr/2009/11/01/goldmann-vivant/#google_vignette
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    certaines affaires en suspens avec les Ottomans.

    Quelles affaires ?

    De quoi fut chargé Gallant ? D’aller consulter des manuscrits pour tenter de mettre fin à une controverse théologique (la transubstantiation) suscitée poar Port Royal.

    Herrero est de quel bord ? Deus absconditus…hum… hum.

  30. *Le corps!

    Victor Hugo, L’homme qui rit:

     » C’était un usage immémorial en Angleterre de goudronner les contrebandiers. On les pendait au bord de la mer, on les enduisait de bitume, et on les laissait accrochés ; les exemples veulent le plein air, et les exemples goudronnés se conservent mieux. Ce goudron était de l’humanité. On pouvait de cette manière renouveler les pendus moins souvent. On mettait des potences de distance en distance sur la côte comme de nos jours les réverbères. Le pendu tenait lieu de lanterne. Il éclairait, à sa façon, ses camarades les contrebandiers. Les contrebandiers, de loin, en mer, apercevaient les gibets. En voilà un, premier avertissement ; puis un autre, deuxième avertissement. Cela n’empêchait point la contrebande ; mais l’ordre se compose de ces choses-là. Cette mode a duré en Angleterre jusqu’au commencement de ce siècle. En 1822, on voyait encore devant le château de Douvres trois pendus, vernis. Du reste, le procédé conservateur ne se bornait point aux contrebandiers. L’Angleterre tirait le même parti des voleurs, des incendiaires et des assassins. John Painter, qui mit le feu aux magasins maritimes de Portsmouth, fut pendu et goudronné en 1776. »

  31.  » certaines affaires en suspens avec les Ottomans.

    Quelles affaires ?⁰

    Pour se reporter à une période un peu plus tardive, la diplomatie française avait deux préoccupations principales dans l’empire ottoman.
    L’une était religieuse, il s’agissait ouvertement d’obtenir le maximum de protection de la part du gouvernement ottoman, pour les établissements catholiques notamment ceux chargés de la garde des Lieux Saints (cette garde étant contestée par les orthodoxes) et , plus secrètement, de favoriser la conversion au catholicisme de rite Oriental des Arméniens- et pour cela, au besoin, d’agir contre le haut clergé arménien hostile au catholicisme ( l’enlèvement du patriarche Avedick, à l’instigation de l’ambassadeur Ferriol, qui fut une affaire célèbre des années 1700).
    Et du point de vue de la politique étrangère française, obtenir chaque fois que possible l’appui ottoman dans des alliances de revers contre l’empire des Habsbourg.

    • « Et du point de vue de la politique étrangère française, obtenir chaque fois que possible l’appui ottoman dans des alliances de revers contre l’empire des Habsbourg. »

      Voilà — toute l’intrigue du roman est là.

  32. Il faudra lire Les Nuits de Topkapi
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    Les échos des controverses jansénistes à Constantinople

    Lorsque Charles-François Ollier, Marquis de Nointel, arrive à Constantinople en 1670 en qualité d’ambassadeur de Louis XIV auprès de la Porte, outre celle du renouvellement des capitulations des Échelles du Levant, il a pour mission de travailler à obtenir des chefs des communautés chrétiennes d’Orient des attestations de leur foi.

    La réunion d’attestations des patriarches orientaux sur les questions controversées de présence réelle et de transsubstantiation deviennent un élément essentiel de la stratégie de Nicole et d’Arnauld, dès lors que le Ministre réformé Claude de Charenton nie la valeur des textes fournis par Nicole au premier tome de la Perpétuité paru en 1669, dans sa Réponse au livre de M. Arnauld intitulé La Perpétuité de la foi touchant l’Eucharistie parue en 1670. Dans sa réfutation, Claude s’appuie sur le fait que les Grecs n’ont pas de termes qui expriment précisément la transsubstantiation et met en avant la Confession de Cyrille Loukaris pour montrer que tous les Grecs n’ont pas une doctrine uniforme sur ce point. Enfin, il remet en question la valeur des Synodes de Constantinople (1638) et de Jassy

    https://journals.openedition.org/asr/1472#tocto2n7

  33. Dugong 6 mai 2025 à 9h31
    « le dicours complotiste tend à devenir le discours officiel »

    La nuance y gagnera à tous les coups…
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    C’est certain.

    Nous partons de loin, d’un discours totalement a-scientifique et mensonger qui a permis aux néo-nazis d’imposer une vaste expérience sur cobayes humains.

    FDA Commissioner MartyMakary
    : « It’s unbelievable to think the entire nightmare of covid was preventable… It’s crazy to think this entire nightmare was probably the result of some scientists messing with mother nature in a laboratory with technology exported from the United States. »

  34.  » Pour se reporter à une période un peu plus tardive, la diplomatie française avait deux préoccupations principales dans l’empire ottoman. »
    J’ai modestement ( et sans doute assez superficiellement) étudié la période durant laquelle Ferriol était ambassadeur à Constantinople, de 1699 à 1709, pour une série de messages sur mon blog . Je ne connais pas vraiment la période antérieure.
    Mdu
    e

  35. Le maestro et/ou l’art de relier Histoire et Littérature :
    « Une paysanne… lui rappela la Perrette de M. de La Fontaine ».

    Faire partie de ces vieilles générations qui ont lu les Fables… n’empêche nullement de faire un tour sur wiki.

    Ainsi y retrouve-t-on l’histoire évoquée par Rabelais (Gargantua, 1535) ; le héros en est cette fois un cordonnier :

    « J’ay grand peur que toute cette entreprinse sera semblable à la farce du pot au laict, duquel un cordonnier se faisoit riche par resverie ; puis, le pot cassé, n’eut de quoy disner. ».

    Ou encore évoquée « Une histoire similaire », avec un ermite qui brise un pot de beurre racontée dans le conte « Histoire du saint homme et de sa cruche de beurre ».
    Celui-ci est présent dans certaines versions des « Mille et une nuits », dont celle de Jamel Eddine Bencheikh et André Miquel (2005). »

    La laitière qui a aussi donné lieu à plusieurs « illustrations », dont celle de Fragonard :

    https://www.parismuseescollections.paris.fr/sites/default/files/styles/pm_notice/public/atoms/images/COG/25919-4.jpg?itok=b9__CTkZ

    • Mais c’est très bien, WTH:non seulement vous êtes rentrée dans le rang,mais encore vous vous intéressez au texte et au talent qu’y s’y déploie !

      Continuez ainsi et votre microbiome ne sera pas menacé.

      • « ..vous êtes rentrée dans le rang… »

        Attention toutefois, des surveillants circulent au milieu des rangs.
        Et si vous vous intéressez au texte, prenez garde à
        Lormier et ses sensations pour le texte !
        Oui…
        (deux)

    • Les pots et cruches cassées, quand la protagoniste est une jeune fille, sont souvent la métaphore de la perte de la virginité.
      On peut penser à la célèbre cruche cassée de Greuze.
      Mais La Fontaine se situait dans une autre filiation où la cruche où pot cassé signifie la perte des illusions.

  36. « Et du point de vue de la politique étrangère française, obtenir chaque fois que possible l’appui ottoman dans des alliances de revers contre l’empire des Habsbourg. »
    Voilà — toute l’intrigue du roman est là. »

    De quoi nous régaler, en des temps où « la politique étrangère française » semble avoir entièrement disparu – y compris au…Quai d’Orsay, dépouillé de ses diplomates –
    et se limiter aux balbutiements d’un Président et de son Sinistre.

    De même chez nos voisins Brits’, avec un Prem’ qui s’est engagé à établir un partenariat de… 100 ans avec l’Urkaine !
    Pauvres de nous…

  37. circulent au milieu des rangs.

    s’ENculent au milieu des rIRes.

    sensations pour le texte

    TenTations pour le Sexe

  38. « …Mais La Fontaine se situait dans une autre filiation où la cruche où pot cassé signifie la perte des illusions…. »
    Perte des illusions historique, bien plus tard, quand Napoléon cassa le vase de Joséphine sans Pauline.
    Oui…
    (assez difficile pour Lormier)

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