Arthur Rackham (1867-1939), Comment Arthur fut tué par Mordred, 1917

Je vis avec une médiévaliste, spécialiste des écrits modernes inspirés des littératures médiévales. Mis au défi de produire quelque chose dans ce genre si particulier, mais fort populaire, particulièrement au Japon, je m’y suis essayé. Ci-dessous, le début du récit.


« One day a king will come, and the sword will rise again.”
John Boorman, Excalibur, 1981

Pourquoi étaient-ils venus ? Une horde de guerriers puissamment armés, montés sur des chevaux épais dont le galop faisait trembler la terre bien avant l’assaut final, avait fondu sur le petit village. Mais pourquoi ? Il n’y avait là qu’une poignée de gueux, paysans s’échinant à tirer du sol ingrat de maigres moissons, bergers de chèvres — car aucun autre animal domestique n’aurait pu brouter les landes alentour —, pêcheurs dont les morues, découpées en filets, séchaient sur des bâtons tendus entre les masures misérables, ou roussissaient doucement dans des cabanes aux toits pentus d’où émergeait un mince filet de fumée. Pour faire des esclaves ? Mais les assaillants n’avaient épargné personne, tuant indistinctement hommes, femmes et enfants.
C’étaient des hommes de haute taille et aux larges épaules, dont les visages et les bras peints de signes inconnus produisaient une horreur profonde.
Ils n’avaient rien volé : ils avaient mis le feu aux toits de chaume, et les flammes, attisées par la brise qui montait du large, avaient tout dévoré en une heure.
Ils avaient ri, devant les postures inutilement menaçantes des manants qui avaient voulu résister. Ils avaient ri, puis ils les avaient embrochés sur leurs lances, ou décapités à la hache et à l’épée. Quelques-uns étaient descendus de cheval, et avaient violenté quelques femmes — mais sans y mettre un soin particulier, d’autant qu’ils étaient vêtus de hauberts de fer, et que ce n’était pas bien pratique. Il s’agissait surtout de les étonner, de leur faire croire qu’elles seraient seulement violées, mais en les égorgeant pourtant en même temps. Ils avaient ri à nouveau, inondés du sang de leurs victimes.
Ils avaient pris un soin extrême à sacrifier les enfants, même les nourrissons, jetés dans les brasiers.
L’homme qui paraissait le chef, vêtu d’une armure noire et d’un casque enveloppant qui ne laissait voir que deux braises flamboyantes au milieu d’un visage de fer, avait donné le signal du départ en levant haut son épée, et ils étaient remontés au grand galop de leurs destriers vers le plateau qui s’étendait des hautes falaises noires, au-dessus de l’océan infini, en direction de la forêt lointaine qui les avait vomis et les avait ravalés.
De leur passage il ne restait plus rien qu’une colonne épaisse de fumée, que le vent de la mer chassait vers les terres, et l’odeur écœurante de la chair qui se calcinait.



La longue ligne noire des falaises barre l’horizon. Une ligne continue où l’on ne discerne plus la trouée de la rivière, qui au fil des siècles a troué le basalte sombre. Dès que l’on est au large, l’encoche dans laquelle est blotti le village disparaît. Les maisons sont groupées autour de l’embouchure, qui forme un petit port naturel à l’abri des vagues ravageuses du nord. Comme elles ont été bâties avec ces mêmes pierres noires, et que les toits sont constitués de larges plaques d’ardoises ramenées des collines, on les perd très vite de vue. Elles paraissent d’abord être enfouies dans l’éboulement, puis l’encoche elle-même s’estompe, et il ne reste que le haut front des falaises sévères, indestructibles.

La longue ligne noire des falaises barre l’horizon. Nous sommes partis ce matin très tôt, je somnolais encore en suivant mon père qui portait la voile, les fils de pêche et les appâts. Il n’y avait encore aucun projet d’aube dans le ciel parcouru de nuages violents. Notre maison est légèrement à l’écart du village, construite dans un creux de l’encoche d’où une petite source s’écoule pour mêler son filet aux eaux rapides de la rivière. Et toute la nuit, j’avais entendu le fracas des vagues, en contrebas. L’idée que nous allions partir sur cette mer tempétueuse me faisait frissonner malgré l’épaisse peau d’ours sous laquelle je me blottissais.
Les vagues entraient dans le port, et j’ai pensé que nous n’arriverions jamais à sortir de l’estuaire. Que les rouleaux de la mer d’Irlande nous rejetteraient impitoyablement sur les rochers de part et d’autre de la passe. Mais mon père s’est penché sur les avirons, comme d’habitude, et le frêle esquif a dansé encore une fois sur la crête des déferlantes. Nous brisions l’écume, nous défiions le vent.
Quand nous sommes enfin arrivés en pleine mer, il a tranquillement mis la voile triangulaire, et nous avons filé latéralement aux falaises. Comme la côte s’enfonce, au sud, nous nous sommes assez rapidement retrouvés en pleine mer, plus loin peut-être que nos coins de pêche habituels. Alors il a abattu la voile, et sans se préoccuper des oscillations de la barque, qui nous faisait danser sur les abîmes liquides, il a lancé ses lignes de fond, solidement accrochées au banc de nage.
Comme appât, il a utilisé de jeunes harengs encore frais. C’est une mer à morues, surtout au printemps, parce qu’elles se rapprochent alors des côtes. Mon père m’a expliqué tout cela, mais je ne sais où lui-même l’a appris : il ne parle jamais de ses parents, ni de son passé. Ni de ma mère, morte quand je suis venue au monde. Je ne pense pas qu’il ait été pêcheur dans ses vies antérieures : il sait lire et écrire, et il m’a transmis son savoir. A quinze ans, je suis bien plus savante que les petits chenapans dépenaillés avec lesquels je joue, me semble-t-il, depuis toujours.
Pour quelle raison mon père m’habille-t-il et me coiffe-t-il en garçon ? « C’est plus pratique, pour la pêche », me dit-il. Mais à vrai dire, a-t-il réellement besoin de moi ? Mon travail consiste à assommer les poissons quand il les remonte dans la barque, à décrocher l’hameçon, et à les jeter dans le grand seau : il pourrait très bien le faire seul. Mais il ne me laisse jamais seule à la maison — qu’y ferais-je ?

Je le regarde qui tient les lignes dans ses mains calleuses, guettant le moment où une tension soudaine lui indiquera ce qui se passe au fond de la mer. Quel âge a-t-il ? Peut-être 45 ans, peut-être un peu plus. Ses cheveux sont encore noirs, mais un filet d’argent coule sur ses tempes. Il a une belle tête facilement rieuse, obscurcie parfois d’un voile profond, qui le renferme sur lui-même : plusieurs fois, quand je m’éveillais dans mon premier sommeil, je l’ai entr’aperçu, dans la lueur des dernières braises de la cheminée, le visage sillonné de larmes. Un jour, sans raison, il m’a dit : « Elle nous manque, tu sais… »
Et quelle fut sa vie avant d’être pêcheur ici ? Chaque fois que je le vois torse nu, se rinçant à grande eau de tout le sel récolté à pêcher les morues, je compte les cicatrices qui parcourent son torse, son dos, ses bras. Il m’a appris à relier entre elles certaines étoiles, pour m’enseigner les constellations. Si je reliais les estafilades anciennes dont il est tout cousu, je dessinerais la carte d’un pays imaginaire que j’ai appelé Fatherland, mais dont j’ignore l’emplacement et l’histoire. Ces cicatrices sont comme les runes qu’agite la vieille sorcière du village : chargées de significations, mais incompréhensibles.

La longue ligne noire des falaises barre l’horizon. Nous partons presque tous les jours à la pêche, de la nuit vacillante jusqu’au matin frileux. Alors seulement il ramène les lignes, et nous rentrons. À la maison, je découpe les filets de poisson que nous mettons pour moitié au sel, et pour moitié au fumoir qui prolonge la maison. Nous rejetons à la mer en général tous les poissons plus courts que mon bras — tout en gardant quelques petites prises pour appâter les lignes du lendemain.
Ce sont parfois de vrais monstres que mon père remonte des abysses. Des morues principalement, il y en a tant qu’on a parfois l’impression que l’on pourrait marcher sur les eaux. Mais aussi des bars attirés par les alevins, ou des saint-pierres, qui portent sur leur flanc la trace des doigts du disciple favori de Jésus. Ou parfois des flétans, quand ils reviennent des profondeurs. Tous les gros poissons qui guettent les petits merlans, les harengs maladroits, les tacauds bêtes à bouffer des algues.

Par les jours de tempête, quand il est absolument impossible de sortir, mon père m’emmène loin du village, au nord, là où commence la forêt impénétrable. Nous ramassons autant de bois que possible, pour nous chauffer et pour fumer les poissons. Poussent là de grands hêtres, des arbres qui ont dû voir naître le Christ et peut-être même Moïse, tant ils sont hauts. Nous rentrons pliés sous la charge, mais sans bois, comment survivre ? Nous avons pris à la forêt le bois des charpentes pour nos pauvres maisons, le bois des planches pour les barques, pour les manches des houes avec lesquelles nous bêchons les rares coins de terre arable, pour y faire pousser des oignons — la base de notre alimentation avec le poisson fumé ou salé. Nous n’avons jamais eu faim, et à ce que dit mon père, nous avons bien de la chance, dans cette terre du Nord dévastée par les guerres. Il paraît en savoir long sur ce sujet, mais il ne me raconte rien. Ce sont les autres villageois qui m’ont parlé des Vikings, qui attaquent la côte nord de l’Angleterre, ou des Pictes qui parfois se font entendre dans les hautes futaies de la grande forêt, sans jamais apparaître.

La longue ligne noire des falaises barre l’horizon. Le grand seau est presque plein. Il y a des jours, comme ça, où les poissons ne se font pas prier — même si je prie souvent la Vierge pour que les morues mordent à l’hameçon. J’ai hâte de rentrer. Il fait un froid encore perçant, à cause du vent qui passe sur la crête des vagues comme une lame d’épée.
C’est alors que j’ai remarqué, montant de la ligne des falaises, une colonne épaisse de fumée — juste là où s’insère notre village. « P’pa ! » Il s’est tourné vers moi, le regard clair et toujours souriant quand il me regarde, je lui ai montré l’horizon.
J’ai littéralement vu son front se plisser en vagues. Il a froncé les yeux pour mieux distinguer ce que l’on ne pouvait voir. Alors il s’est mis à la barre et a modifié notre cap, de façon à ce que la barque ne revienne pas directement vers la passe du village.
Il nous a fallu peut-être une petite heure pour revenir à quelques toises des falaises noires. Mon père avait abattu la voile depuis un certain temps et il s’était mis aux rames, la barque filait, invisible, entre les creux des vagues. Les brisants, au pied des falaises, nous guettaient.
Le vent rabattait la fumée vers l’intérieur des terres, et je ne voyais plus rien. Mais comme nous nous rapprochions, des bouffées d’odeurs brûlées ont battu les vagues.
Nous avons rasé les falaises noires, ballottés par le flux et le reflux. Mon père a ralenti encore en arrivant au niveau de la digue qui protège le port.

Le village tout entier brûlait. Les toits de chaume étaient déjà entièrement consumés, les poutres transformées en charbons. Et partout, des corps allongés — hommes, femmes et enfants. Les chiens mêmes avaient été tués. Mais des assassins, nulle trace. Quelque chose était tombé sur le village et avait tout anéanti. Une étoile noire peut-être.
Mon père a longuement fouillé les décombres du regard avant d’amener la barque jusqu’à la grève. Il a sauté à l’eau en tenant une écoute, et il a amarré l’esquif à l’un des piquets plantés dans les graviers. « Viens ! » m’a-t-il dit, et j’ai sauté moi aussi.
Nous avons lentement parcouru les rues de terre battue. Tout était mort. Des gens que je connaissais bien, des amis avec lesquels je jouais la veille, avaient été tués. Presque tous avaient le visage fendu, d’un coup d’épée ou de hache. Plusieurs femmes, partiellement dévêtues, avaient connu un sort bien malheureux avant de rejoindre les leurs au Paradis.

Notre maison est en dehors du village lui-même — il faut prendre un étroit sentier, à flanc de falaise, pour y parvenir. Les agresseurs, quels qu’ils soient, ne s’y étaient pas risqués, et nous avons tout trouvé en ordre.
Alors j’ai vu une chose insensée. Devant la cheminée il y avait une très large dalle de pierre, sur laquelle pouvaient tomber sans risque les charbons et les escarbilles projetés par le feu dans l’âtre. Une plaque de pierre épaisse de trois doigts, large de quatre pieds, longue de six. Il a glissé ses deux mains sous la pierre, et l’a soulevée comme une plume. Je n’avais jamais rien vu de plus beau.
Il y avait dessous un large creux dans la terre battue, et dans ce creux un coffre ouvragé, imposant, de bois et de fer, qu’il a saisi par ses deux poignées latérales et qu’il a arraché de son berceau. Il l’a ouvert. À la surface, il y avait un paquet de chiffons, allongé. Mon père s’en est saisi, et a déshabillé cette forme en arrachant les guenilles qui l’enveloppaient.

J’ai su après coup que je savais ce que cachait la pierre. Que je l’avais en quelque sorte toujours su, tout en l’ignorant.

Il a dégagé un étui de cuir dont il a tiré une épée longue de trois pieds à peu près, large de trois pouces, prolongée d’une garde solide dont la base dessinait une croix. Le métal brillait dans l’ombre de notre chaumière — il semblait littéralement produire de la lumière. Puis de cette malle que je n’avais jamais soupçonnée il sortit une cote de mailles — j’en avais vu sur les soldats royaux qui parfois poussaient jusqu’au village, buvaient un coup et repartaient.
Il l’enfila très vite, puis se signa en embrassant la garde de son épée.
« Reste ici », m’a-t-il ordonné. « Ne bouge pas. » Et il s’est jeté dehors, l’épée à la main.
Je n’ai pas obéi, bien sûr — ou comment serais-je aujourd’hui en mesure de raconter ce qui s’est passé ensuite ?


349 commentaires

  1. De l’importance du poisson, dans le « début » de cette « fin » –
    sans doute normal en un mois d’Avril, d’autant qu’il est rare qu’un Urbi s’éteigne un lundi de Pâques :

    « morues, harengs, bars, saint-pierre, alevin, flétans, merlans, tacauds » ;
    « il y en a tant qu’on a parfois l’impression que l’on pourrait marcher sur les eaux ».

    Jusqu’au à la découverte du chaos (en attendant « la suite »).

    Un « début » narré par une qui  « A quinze ans » se dit « plus savante que les petits chenapans dépenaillés… ».
    Un « début » avec bien des fils à tirer :
    mer d’Irlande,
    noires armures, noires falaises, basalte, ardoises,
    Vikings et Pictes,
    Excalibur, longue Epée…

  2. Le poisson se fume au turf qui offre un fumet inimitable.
    Toutes les forêts ont été brûlées par Cromwell…

  3. « Je vis avec une médiévaliste »

    Ne pas confondre médiévaliste et médiéviste.

  4. Je vis avec une médiévaliste, spécialiste des écrits modernes inspirés des littératures médiévales. Mis au défi de produire quelque chose dans ce genre si particulier… je m’y suis essayé.
    =========================================================

    i) un couple dans lequel on se lance des défis…Plus exactement,il est question d’un défi de l’une à l’un.

    ii) souvent quand on lance un défi, c’est accompagné d’une formule plus ou moins équivalente à: « j’ parie que t’es pas cap »

    iii) l’enjeu ?

    iv) répondre:ben non j’suis pas cap ne semble pas avoir été envisagé comme possible

    v) « je m’y suis essayé. » (et non:j’ai relevé le défi.)

    PS Cela n’a rien à voir, mais chaque fois que j’entends parler d’une femme qui baigne (mentalement) dans une atmosphère de chevalerie, je pense à Mathilde de la Mole;je ne retrouve pas le passage où elle songe à ses illustres ancêtres,avec leurs épées et toute leur quincaillerie, mais je me souviens bien que le boulot de Julien, c’est de subjuguer.

    « Ici, c’est un démon que je subjugue, donc il faut subjuguer. »
    LXI

    Lui faire Peur.

    Mathilde

    Etre dans une véritable bataille, une bataille de Napoléon, où l’on tuait dix mille soldats, cela prouve du courage. S’exposer au danger élève l’âme et la sauve de l’ennui où mes pauvres adorateurs semblent plongés, et il est contagieux cet ennui. Lequel d’entre eux a l’idée de faire quelque chose d’extraordinaire ? Ils cherchent à obtenir ma main, la belle affaire ! Je suis riche et mon père avancera son gendre. Ah ! pût-il en trouver un qui fût un peu amusant !

    XLI

    L’empire d’une jeune fille.

    • (Y’en a des qui refusent de céder – cf Stendhal…
      comme d’autres qui jouent à « t’es pas cap » ! – ce qui d’ailleurs conserve, ou à peu près, en bonne forme !)

      • Ce que nous ne connaîtrons (probablement) pas c’est l’appréciation portée par JC sur ce texte.

  5. pour y faire pousser des oignons
    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

    Une traduction moderne

    Exeter Book Riddles 25

    I am a wonderful thing, a pleasure
    to women, useful to the neighbors—
    I am harmless to the villagers,
    except to my slayer alone.

    My shaft is lofty, I stand over the bed,
    shaggy below someplace or other.

    Sometimes a churl’s daughter,
    proud-minded woman, quite sexy,
    dares to grapple me,
    molesting me by the redness,
    ravishing my head,
    affixing me in her fastness.

    She feels my fucking
    right away, she who
    approaches me,
    a woman with braided locks.
    Her eye will be wet—

    https://oldenglishpoetry.camden.rutgers.edu/uncollected-assorted-oe-poems/

    • Chouettes gravure – + sa légende – et peinture ; par contre le « poème » de dame Hostetter « Professor of Old and Middle English »…

  6. Le lapin de Pâques faut- il partie des légendes celtiques comme l’histoire de Merlin et d’Arthur ?
    Il ne semble pas.
    Son origine serait germanique (le lièvre de Pâques, Osterhase, Oster désignant les Aurores, dont la fête païenne fut supplantee par celle de Pâques).
    C’est à partir d’immigrants allemands qu’il aurait gagné les USA, devenant the Easter Bunny.
    Notons ici que le mot anglais pour Pâques Easter, proviendrait de la déesse Ostara ou Eostre – associée à l’Aurore.

    Y a t- il un sens symbolique à ce que le bref éloge funèbre du pape ( a good man, loved people) , avec l’annonce des drapeaux mis en berne, soit prononcé par Trump en compagnie de Melania et du lapin de Pâques?
    Non, je n’ai pas abusé de substances licites ou illicites.
    Look…
    https://youtu.be/rEBBFc_M6v8?si=1—ELhyDUEbc-AQ

    • Oh bonne mère !
       » Le cardinal Jean-Marc Aveline élu président des évêques de France –
      S’il ne cherche pas les projecteurs, l’archevêque de Marseille est de plus en plus remarqué pour son charisme, notamment au Vatican. »
      (lefigaro, 02/04/25)

  7. WTH 22 avril 2025 à 13h24
    Chouettes gravure – + sa légende – et peinture ; par contre le « poème » de dame Hostetter « Professor of Old and Middle English »…

    C’est une énigme en forme de « poème »,qui date du Xième siècle.

    Beaucoup, lisant la description pense qu’il s’agit d’une bite;il n’en est rien:c’est un oignon.
    Pas un hasard si le Maestro a placé ce symbole sexule dans son texte.
    L’original en vieil-angalis

    Ic eom wunderlicu wiht, wifum on hyhte,
    neahbuendum nyt; nængum sceþþe
    burgsittendra, nymþe bonan anum.
    Staþol min is steapheah, stonde ic on bedde,
    neoþan ruh nathwær. Neþeð hwilum
    ful cyrtenu ceorles dohtor,
    modwlonc meowle, þæt heo on mec gripeð,
    ræseð mec on reodne, reafað min heafod,
    fegeð mec on fæsten. Feleþ sona
    mines gemotes, seo þe mec nearwað,
    wif wundenlocc. Wæt bið þæt eage.

    https://en.wikipedia.org/wiki/Exeter_Book_Riddle_25

  8. et la traduction en anglais moderne, moins « choquante » que celle donnée sur le site de Rutgers

    I am a wondrous creature, a joy to women,
    a help to neighbours; I harm none
    of the city-dwellers, except for my killer.
    My base is steep and high, I stand in a bed,
    shaggy somewhere beneath. Sometimes ventures
    the very beautiful daughter of a churl,
    a maid proud in mind, so that she grabs hold of me,
    rubs me to redness, ravages my head,
    forces me into a fastness. Immediately she feels
    my meeting, the one who confines me,
    the curly-locked woman. Wet will be that eye.

    traduction par Megan Cavell

    joy to women:joie pour les femmes

    My base is steep and high, I stand in a bed: Ma tige est haute et verticale,je me dresse sur un lit
    shaggy somewhere beneath. avec du poil par ci par là en dessous

    etc.

    https://en.wikipedia.org/wiki/Exeter_Book_Riddle_25

  9. Les vertus de l’oignon, selon le Tacuinum Sanitatis ( traduction en latin du Taqwim al-Sihha bi al-Ashab al-Sitta du médecin et philosophe Ibn Butlan -mort en 1063 )

    The text informs that onions were considered to be a diuretic, sharpen eyesight, promote coitus, generate milk in nursing mothers and semen in men,…

    diurétique,améliore l’acuité visuelle, favorise le coït, produit du lait chez les mères allaitantes et du sperme chez les hommes

    Ibn Butlan, nom complet:Abu al-Hasan al-Mukhtar ibn al-Hasan ibn ‘Abdun Ibn Sa’dun ibn Butlan

    https://journals.ashs.org/hortsci/view/journals/hortsci/45/11/article-p1592.xml

    Pas un hasard si, dans cette fantaisie médiévaliste écrite pour relever un défi, le Maestro aplacé quelques oignons

  10. les rares coins de terre arable, pour y faire pousser des oignons — la base de notre alimentation avec le poisson fumé ou salé.
    =========================================================
    Tout autour, landes…

    L’oignon pousse à peu près n’importe où.

    La terre est riche presque partout en Angleterre.

    Ne cherchons pas trop à déterminer le lieu…Probablement un lieu imaginaire, comme le « fatherland » imaginé par la fille à parir des cicatrices de son père.

    En face de l’Irlande…falaises noires…il y en a beaucoup en Angleterre.

    L’oignon anglais est-il fameux ? Il y a beaucoup de producteurs, mais l’oignon de Roscoff était très prisé des Anglais;encore au début du 20 ième siècle, le « onion Johnny » ( Breton venu par bateau venrdre ses oignons dans les villes anglaises) était une figure bien connue.

    La maison Quéméner (dont le fondateur a commencé comme ça) continue d’exporter vers l’Angleterre.

    L’oignon de Roscoff est le produit phare de la Maison Quéméner. Il est reconnu pour sa belle robe rosée, son goût inimitable et la qualité de sa conservation. Fleuron de la gastronomie bretonne, l’oignon de Roscoff bénéficie d’une excellente réputation, y compris à l’étranger.
    Ainsi, le bulbe rosé a été popularisé en Grande-Bretagne par les Johnnies. Ces paysans bretons traversèrent la Manche pour en faire commerce dès le milieu du XIXe siècle.
    Notre père allait vendre ses oignons à la frontière de l’Écosse et notre arrière-grand-père jusqu’aux îles Shetland… Aujourd’hui, nos oignons continuent de voyager aux quatre coins du monde.

    https://www.maison-quemener.fr/pages/la-maison-quemener

  11. l’énigme d’Exeter numéro 25
    Comment comprendre le composé « wundenlocc » ? cheveux tressés ou cheveux bouclés ?

    Les spécialistes en débattent.

    Voici un extrait d’un article de Megan Cavelle (Université de Toronto)

    wif wundenlocc. Wæt bið þæt eage.
    OLD ENGLISH ‘WUNDENLOCC’ HAIR IN CONTEXT1
    The compound ‘wundenlocc’ (locks that have been wound) is applied to ‘hair’ four
    times across two Old English poems: once in Riddle 25
    (onion) and three times
    in Judith. In all of these instances, its meaning has been subject to debate because
    it is not clear whether wunden indicates hair that has been braided or hair that is
    curly.

    … Riddle 25
    This poem refers to the beautiful daughter of a ‘ceorl’ (line 6b) (freeman) who
    either places an onion in her food-bag, according to the accepted solution,
    or forces herself upon an unwilling penis, according to the double-entendre
    solution. The descriptor, ‘wundenlocc’, is not directly relevant to the riddlesubject,15 although, alliterating with both line 11’s ‘wif ’ (woman) and ‘wæt’ (wet),
    it does help point to both the domestic and double-entendre contexts of the
    onion/penis.
    Past scholarship on this riddle has generally pointed to Judith for clarification
    of the term in question. Hence, the commentary in Tupper’s edition argues that
    ‘[c]urled or braided locks were regarded by the Anglo-Saxons as an accessory
    of beauty’, linking it to the ‘twisted hairs of the fair Judith’.16 However, more
    recently, scholars have begun to look at other contexts…

    https://ora.ox.ac.uk/objects/uuid:948b701e-7ae7-4c1b-b39d-d7a60d5f90f2/files/mb9be8e29a5cb92c8cfcf1b58d27a6eef

  12. Jean-Paul Brighelli 22 avril 2025 à 17h52
    Je voyais ça du côté du Firth of Clyde.
    =========================================================

    On cultive l’oignon dans le coin.

    An old Scottish onion variety named after a small granite island in the Firth of Clyde, off the Ayrshire coast. Bred in 1887 by David Murray, the head gardener at Culzean Castle at the time, the island of ‘Ailsa Craig’ is visible from the castle grounds.

    Ailsa Craig is a versatile, multi purpose onion famed for its large globe shape and lovely mild flavour. Can often be found displayed at horticultural shows.

    https://www.seedsofscotland.com/products/onion-ailsa-craig?srsltid=AfmBOorzwelaVsQ5d4laSgLs0pEEKKzr-4ws-qGRYiyengurN7ttJJe2

    • (L’onion de Roscoff, les Johnnies, Culzean castle, Ailsa Craig – ou Elizabeth’s rock -… : vraiment chouette, merci !)

  13. Je vis avec une médiévaliste, spécialiste des écrits modernes inspirés des littératures médiévales. Mis au défi de produire quelque chose dans ce genre si particulier, mais fort populaire, particulièrement au Japon, je m’y suis essayé. Ci-dessous, le début du récit.
    =========================================================

    C’est donc un texte qui ne devait avoir qu’un seul lecteur (une lectrice);

    Nous sommes dans la position du voyeur.

    Pourquoi le Maestro nous invite-t-il dans son intimité ?

    Pourquoi nous convie-t-il à traquer les symboles sexuels qu’il a dissimulés dans son billet ?

    Ah si certains commentateurs n’avaient pas poussé josip Gavrilovic à fuir! Il nous éclairerait.

  14. J’ai littéralement vu son front se plisser en vagues.
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    Relisez,vous verrez combien les vagues sont présentes.

    Il s’agit d’une fantaisie médiévaliste…susceptible de plaire aux Japonais; peut-être de pouvoir se taduire en manga ?

    Il faut donc que ce soit « visuel ».

    Ca l’est.

  15. à cause du vent qui passe sur la crête des vagues comme une lame d’épée.
    Il a dégagé un étui de cuir dont il a tiré une épée longue de trois pieds à peu près,

    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
    Il faut que ce soit « visuel ».

    Ca l’est.

    Dans l’unité.

  16. papautages (suite)

    quand j’ai vu qu’yavait une place à prendre au vatican, j’ai pensé à mfaire baptiser fissa pour mfaire élire…

    après j’ai appris que le compte en banque du pape était à sec et j’ai pensé à bingbing qui supporterait pas une vie sans thunes….

    parait qu’imbroglio il allait ramasser la nuit quelques vieilles lires à la fontaine trévisse pour se payer des sucettes à l’anis…

    c’est pour ça que les rois de France ont toujours confié le trésor aux Juifs et aux Protestants…on s’en est très bien trouvé ; faut faire travailler ceux qui savent…pas des bougnats qui professent dans le pinard et le charbon pour les gazogènes…

    Je sais pas qui y vont élire mais toutes manières pour gérer le pognon vaut mieux un type plein aux as qu’un mendigot qui a jamais réussi à soulever un fifrelin…sinon c’est comme pour le contrôle technique on prend les garagistes sans clientèle…

    servir l’état et se servir qu’il disoye richelieu..dartagnan était presqu’aussi beau que jipé faut rconnaite…hurkhurkhurk !

    Toutes manières le plus grand faux-monnayeur c’est Philippe le bel, sans parler du coup des templiers ; alors là le futur pape il est pas prêt d’y arriver.. y avait une vingtaine de monnaies ! Peut toujours brûler des types pour compenser…

    les cardinaux Ils vont rejouer le sketch hilarant LOUIS XV refilant le bébé à LOUIS XVI pour réformer la royauté plus que morte …. Vérolée.

    bref ils ont dla route !

  17. Pourquoi nous convie-t-il à traquer les symboles sexuels qu’il a dissimulés dans son billet ?

    Symboles et … expressions à double sens ?
     » Il l’enfila très vite, puis se signa en embrassant la garde de son épée. »

    La référence au genre médiéval  » moderne » en vogue au Japon m’avait un peu surpris. Il est vrai que je n’avais pas pensé au manga ( genre que je ne connais pas assez pour citer des noms) mais je suppose qu’au début les mangaka ont exploité le passé du Japon avant de s’attaquer au passé de la civilisation occidentale.

    Civilisation où la littérature d’aventures d’inspiration médiévale s’est depuis longtemps constituée en genre, celui de l’heroic fantasy, illustré par des auteurs comme Tolkien ( en plus littéraire) ou actuellement R.R.Martin ( plus facile) avec son Trône de fer ( adapté sous le titre A Game of Thrones) et bien d’autres noms …

  18. Aujourd’hui, exposition publique de Berlingo. Va commencer à cagoincer, le papo…

  19. ECHO 23 avril 2025 à 8h04
    « Pourquoi nous convie-t-il à traquer les symboles sexuels qu’il a dissimulés dans son billet ? »

    Parce que…
    épicétou.
    NON parce que la lecture,c’est ça;le Maestro veut qu’on le lise attentivement
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    « La référence au genre médiéval » moderne » en vogue au Japon m’avait un peu surpris. »

    C’est la biographie qui nous éclaire:ce billet est une commande de JC qui comme vous le savez est nipponisante- ce qui fut bien commode lors des deux voyages touristiques du Maestro au Japon.

    Pour satisfaire la commande (ou relever le défi) il lui fallait écrire un texte qui se prête à une illustration type manga. Enfin, telle est l’hypothèse de Lormier (vide supra).

  20. Fantasy ou heroic fantasy ?

    Selon Wikipedia:

    L’heroic fantasy ou le sword and sorcery, qui est parfois traduit en français par merveilleux héroïque ou médiéval fantastique, est un sous-genre littéraire de la fantasy qui présente un récit héroïque dans le cadre d’un monde merveilleux.

    Tandis que la fantasy :
    La Commission générale de terminologie et de néologie a adopté le terme « fantasie » comme traduction du mot anglais « fantasy » en la définissant de la manière suivante : « genre situé à la croisée du merveilleux et du fantastique, qui prend ses sources dans l’histoire, les mythes, les contes et la science-fiction », cette annonce est publiée dans le Journal officiel de la République française du 23 décembre 2007[2]. De son côté, le Grand Dictionnaire terminologique de l’Office québécois de la langue française a proposé en 2003 le terme « merveilleux »[6]. En pratique, le mot anglais reste le plus utilisé, aux côtés de termes français recouvrant des domaines voisins mais non identiques, en particulier le merveilleux[7].
    ( Wikipedia art Fantasy)

    ( on observe que ces genres ou sous genres littéraires portent des noms qui indiquent qu’ils ont d’abord été pratiqués puis théorisés dans des pays de langue anglaise)

  21. Jean-Paul Brighelli 22 avril 2025 à 19h08
    J’adore l’idée d’un oignon versatile…
    °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

    oignon (argot)
    Anus, cul

    Allusion (??) dans Mérimée, Lettres à F. Michel, 06/01/1854 : « j’ai rapporté de Madrid [où il évoquait une Maruja à la croupe extraordinaire] une paresse si horrible qu’il m’est impossible de prendre une plume. Je passe mon temps à regretter les oignons d’Andalousie, les grands yeux noirs de Grenade, et à trouver que je fus un grand sot de ne pas rapporter à Paris Mlle Maruja comme échantillon. »

    https://www.languefrancaise.net/Bob/3327

  22. Il aurait été plaisant que la chanson de l’oignon fasse référence – de façon plus ou moins – .à l’anus… mais rien ne peut l’autoriser.
    Cette chanson était populaire chez les soldats de la Révolution et l’empire, notamment dans la Garde impériale.
    Elle pourrait avoir comme auteur le célèbre compositeur Mehul ( on trouve la mélodie dans un opéra de Mehul en 1797).
    Les paroles ne sont pas de la haute littérature:

    J’aime l’oignon frit à l’huile,
    J’aime l’oignon quand il est bon.
    J’aime l’oignon frit à l’huile,
    J’aime l’oignon, j’aime l’oignon.
    Refrain
    Au pas camarades, au pas camarades,
    Au pas, au pas, au pas,
    Au pas camarades, au pas camarades,
    Au pas, au pas, au pas.

    Un seul oignon frit à l’huile,
    Un seul oignon nous change en lion,
    Un seul oignon frit à l’huile,
    Un seul oignon nous change en lion.

    Mais pas d’oignons aux Autrichiens,
    Non pas d’oignons à tous ces chiens,
    Mais pas d’oignons aux Autrichiens,
    Non pas d’oignons, non pas d’oignons.

  23. Des après-midi entiers elle passe, sévère, à lui carrer des godes dans l’oignon, qu’y a plus que ça qui lui fait effet, des mahousses, des plus en plus mastards, des géants !

    Albert Simonin Du mouron pour les petits oiseaux 1960

  24. « papautages » de lfdh –

    Z’ont de la chance les Ricains d’avoir hérité d’un Français de la taille * de lfdh – ça devient une denrée rare – et qui fait état – sans trop l’étaler – de son savoir.
    Et dire que l’univ Nice-Marseille va hériter de quelques décervelés ricains, des chercheurs ne sachant chercher que là où il n’y rien à trouver.

    Quelle misère ! Il reste peut-être encore quelques chercheurs français sachant chercher qui feront le chemin inverse.
    Il se dit que certains d’entre eux – et pas que – dirigent aussi leurs pas de l’autre côté, celui des nombreuses provinces du soleil levant.

    * obésité = zéro

  25. WTH 23 avril 2025 à 13h33
    (« catho »… et picétou ! – ne peut jamais s’empêcher (!) de rajouter une fanfreluche.)

    Lormier ayant posté du contenu « anodin »…le physicien laissant dériver son filet, a songé à anode et cathode; anode>>anodin cathode>>cathodin

    • Normal que vous connaissiez bien la façon dont fonctionne le réseau neuronal du sirénien…
      Mais vous aussi ne disposez que d’un seul réseau neuronal.

      Bien loin donc de « AlphaGo » (devenu « Master ») de « DeepMind » qui,
      avec ses deux réseaux neuronaux,
      peut se permet de réduire l’infinie complexité du Go et d’atteindre un niveau de jeu jusqu’alors inimaginable.

      Tant qu’on en reste au jeu de Go… et à deux réseaux…

  26. ECHO : « La référence au genre médiéval  » moderne » en vogue au Japon m’avait un peu surpris. »

    Comme quoi le « vous avez tout compris » !
    Je me disais aussi … Espèce de boursouflure (sens propre, et un soupçon de sens figuré *) – je m’abstiens de gros (!) mots en mode Gérard.

    Il est vrai que je ne m’intéresse pas aux mangas et autres fanta(i)sy ;
    et plus (guère) aux mythes (pour la plupart mités), contes et légendes…
    qui sont revenus, un temps même, très mode –
    puisqu’il faut bien trouver des histoires à raconter, dessiner et filmer,
    et que l’Histoire en déborde, bien plus fabuleux, c’est le cas de le dire, que ceux du quotidien…

    Ce qui donc donne ici l’occas’ à JPB de faire joujou avec un autre genre et de changer de ton.

    * la photo (de la Bonne Mère) : « c’est moi qui l’ai prise »

      • RAPPEL:

        Je vis avec une médiévaliste, spécialiste des écrits modernes inspirés des littératures médiévales. Mis au défi de produire quelque chose dans ce genre si particulier, mais fort populaire, particulièrement au Japon, je m’y suis essayé. Ci-dessous, le début du récit.

        particulièrement au Japon
        particulièrement au Japon
        particulièrement au Japon
        particulièrement au Japon
        particulièrement au Japon
        particulièrement au Japon
        particulièrement au Japon
        particulièrement au Japon
        particulièrement au Japon
        particulièrement au Japon
        particulièrement au Japon
        particulièrement au Japon
        particulièrement au Japon

        PUTAIN DE BORDEL DE MERDE!

    • Retour au manga !
      La notice Wikipedia distingue l’anime (film d’animation ) du manga (bande dessinée) qui en a été tiré.
      La série décrit sous le titre Girls und Panzer [GuP] un univers  » where historical World War II tanks are maintained for sport-style warfare competitions » – compétitions opposant des filles de « high schools » , où  » the art of operating tanks, (…) is considered a traditional martial art for females. »

      Version japonaise de « jeunes filles en uniforme »…

  27. WTH 23 avril 2025 à 14h08
    Normal que vous connaissiez bien la façon dont fonctionne le réseau neuronal du sirénien…

    Pas si bien que ça…Le tréponème d’Afrique, vous savez;au Val de Grâce,ils ont réussi à sauver sa bite,mais…les séquelles cérébrales,hum!

    • Ce qui explique pourquoi il lui reste un faible (!) pour son Quotidien préféré –
      cf « Merdifier, il en restera toujours quelque chose » (9h19).

      L’inventeur (!) du néologisme « « enshittification » étant lui canadien,
      peu de chance de le voir atterrir
      en plein milieu de la « Safe Place for Science » (Science, S majuscule) ;
      ça ne rigole avec la Recherche (R majuscule) à Aix-Marseille !

      • (Tréponème : thème dont a récemment fait le tour – et moult détours – une de mes connaissances, ayant complètement flashé sur Egon Schiele)

  28. ECHO 23 avril 2025 à 14h38

    La série décrit sous le titre Girls und Panzer [GuP] un univers » where historical World War II tanks are maintained for sport-style warfare competitions » – compétitions opposant des filles de « high schools » , où » the art of operating tanks, (…) is considered a traditional martial art for females. »
    Version japonaise de « jeunes filles en uniforme »…
    =========================================================

    Leurs jupes courtes,leurs yeux immenses et leurs intonations sont charmants.

    https://www.youtube.com/watch?v=3TB7P_dJJFM

  29. Ci-dessus : d’une mocheté sans pareil !
    Ne manquent que leurs soquettes et leurs pieds en dedans !

  30. Absent depuis quelques jours, j’ai d’abord survolé les commentaires ( de bas en haut) avant de lire le texte de JPB: Quarante sept occurences du mot oignon ! Je me suis dit que la chronique était probalement une recette de cuisine.
    Erreur.

    • C’est la faut’ à Lormier (grand malade de l’oignon) suivi de près par ECHO…
      Et Lormier ose même ci-dessus un « contenu explicite » où l’on est prié de cocher la bonne case (« hétéro », « gay » ou « trans ») !
      En cette période de deuil urbi et orbi… c’est aussi mal venu que… de mettre les drapeaux français en berne samedi.

  31. abcmaths 23 avril 2025 à 20h49
    Quarante sept occurences du mot oignon ! Je me suis dit que la chronique était probalement une recette de cuisine.
    Erreur.

    Voilà ce qui se passe quand on déduit à partir de données insuffisantes.

  32. « La longue ligne noire des falaises barre l’horizon. »

    Phrase écrite quatre fois.

    La première occurrence doit être attribuée à un narrateur omniscient.

    La seconde à la jeune fille (narrateur-personnage ?)

    « La longue ligne noire des falaises barre l’horizon. Nous sommes partis ce matin très tôt, je somnolais encore en suivant mon père … »

  33. Aucun branquignole à lire.
    Peut-être partis précipitamment et discrètement pour se fondre dans le défilé des gogos voyeurs ?

  34. Japon éternel (une autre image du)

    la famille impériale reçoit ses invités pour une garden party sous les cerisiers en fleurs (enfin, je suppose qu’il y a des cerisiers en fleurs) …

    Tenue traditionnelle pour les dames de la famille impériale, jaquette pour les hommes – et courbettes plus ou moins profondes des hôtes (dans les deux sens) – dans le style, pour la famille impériale : vraiment quel honneur vous nous faites d’être venus.

    https://youtu.be/0Aq4HNAJldo

    • Je suis étonné que les courbettes ne soient pas plus inclinées…

      Le moindre kimono coûte la peau des fesses…alors les kimonos qu’on voit sur ces images, j’vous dis pas.

  35. A l’époque,le naoalm n’existait pas mais on saviat mettre le feu au chaume.

    Une espèce de vitrifaication à la Dugong.

    Soleil Noir commence aussi par un massacre-mais c’est un masscre sensé.

      • Je me demande si HaHaHa n’est pas un nième avatar du croasse, ça y ressemble, surtout cet acharnement à vouloir à tout prix se payer notre GG.

        J’ai lu le texte du gosse de seconde, car c’est un gosse, il ne faut pas l’oublier. Je ne suis pas prof de français, loin de là, mes compétences se limitent à comprendre ce que je lis, même si des fois faut qu’je relise un peu. Mais si je compare la prose du gamin avec ce que produisent mes neveux, ou les candidats que j’ai vus récemment, je suis soufflé de sa qualité et pour moi, comme pour JPB, je trouve que c’est très bien écrit. HaHaHa, on, JPB et moi, nous ne comparons pas ce gamin à Bergotte ou Flaubert mais à la production habituelle d’un élève de seconde des années 2020…Je dois reconnaître que même comparé avec ce dont je me souviens de mes années de lycée, ou ce que les copines sorbonnardes (lettres classiques, latin, grec et tout le tremblement) de mon épouse produisaient dans les années 78/80, c’est d’un excellent niveau. Certes le style est correct sans plus, point d’envolées lyriques, mais la profondeur des sujets évoqués y est réelle. Le tableau inséré au milieu du texte est très étonnant, et l’analyse qu’il en fait est plus que pertinente, un peu mieux torchée stylistiquement ça passerait facilement pour une de celles du Maestro dans la catégorie explication de l’art pompier, ou de Judith et Holopherne.

        L’insertion de ce tableau peu connu au beau milieu de son manifeste c’est quand même très surprenant, et l’analyse en est très fouillée…On très loin du pavé en forme de mode d’emploi de Brevick ou de celui de Brenton Tarrant.

        HaHaHa vous êtes un cuistre pédant, doublé d’une âne car pour faire une confiance aveugle, même à 98%, à trois logiciels d’IA dont vous ignorez absolument tout du fonctionnement faut’y être un sacré naïf. Surement même que vos logiciels de reconnaissance de texte écrit par une AI sont eux-mêmes des AI…

        Je vous rappelle qu’aux premiers temps de chatgpt ça « réfléchissait » aux nombres premiers pairs, et qu’aujourd’hui l’IA est toujours absolument incapable de résoudre une contrepèterie belge, genre « il fait chaud et beau »…

        Croire en l’intelligence artificielle c’est de la khonnerie naturelle, et vous y exceller.

  36. Un jour, sans raison, il m’a dit : « Elle nous manque, tu sais… »

    Cette femme ne peut pas manquer de la même manière au père et à la fille…qui n’a pas connu sa mère, « morte quand [elle]est venue au monde ». Morte en couche ? Comme la mère de Rousseau ?

    Ne pas avoir de mère,c’est un manque;

  37. « des saint-pierres »

    Le Firth of Clyde fut très poissonneux. Des morus,oui… mais des Saint Pierre ?

  38. « Les élèves confinés commencent à sortir »

    Les cons finis restent en étude vu leur niveau.

  39. Vapeurs Actuelles n’est même pas foutu de faire sa une sur l’évènement de Nantes !

  40. J’ai su après coup que je savais ce que cachait la pierre. Que je l’avais en quelque sorte toujours su, tout en l’ignorant.

    Prolepse énigmatique.

  41. Ce n’est pas la culture ni l’étude de la langue française qui sauvera la jeunesse; Julien P. semble ^tre un garçon instruit, capable d’écrire 13 pages en français,en avance sur son âge.

    On avait déjà vu ça aux Etats Unis:des jeunes gens ostracisés par leurs camardes de classe qui avaient fini par tirer dans le tas.

    L’auteur pointe du doigt la mondialisation qui selon lui « a transformé notre système en une machine à décomposer l’humain ».

    « Alors je me pose cette question : pourquoi continuer à vivre soumis à
    un système qui détruit notre essence même ? »,

    Une reproduction du tableau Le Misanthrope, de Pieter Brueghel l’Ancien, datant de XVIe siècle, apparaît dans le document, avec l’inscription « Parce que le monde est perfide, je porte le deuil »

    https://actu.fr/pays-de-la-loire/nantes_44109/attaque-au-couteau-dans-un-lycee-de-nantes-cet-etrange-mail-envoye-par-l-agresseur_62553035.html

    •  » violence systémique »  » ecocide » c’est le verbiage habituel de l’ultra gauche , des declooniaux etc.
      Ce qui est  » marrant » c’est que selon ses  » petits camarades », ce jeune paraissait aimer Hitler.
      Peut être pensait – il que Hitler faisait aux hommes ce qu’ils méritaient qu’on leur fît ; dans je ne sais plus quel roman ( de Balzac il me semble ?) il y a un personnage féminin qui dit : les hommes sont méchants, Napoléon avait raison de les tuer comme des mouches…

        • Même pour ça vous tombez à côté. J’ai utilisé trois logiciels de vérification : la probabilité que le texte soit produit par une IA est inférieure à 2%.

          Inénarrable Gérard qui croit que tout le monde la trompe alors qu’elle se trompe systématiquement.

          • En tout cas, comme je l’ai souligné sur Radio Courtoisie ce matin, c’est un texte très bien. écrit — très supérieur au niveau d’un élève standard de Seconde.

          • « Supérieur au niveau d’un élève standard de Seconde », c’est indéniable, mais « très bien écrit », n’exagérons rien. Style ampoulé, lexique pseudo-intellectuel, ton messianique et radicalité théorique faussement subversive : C’est le pamphlet d’extrême-gauche classique à la Coupat/Tikkun, une posture d’intellectuel radical auto-désigné, enfermé dans une tour d’ivoire théorique, déguisant la violence réelle sous un manteau philosophique fumeux.

            Quant au fond, il est injustifiable. On n’instrumentalise pas un acte de barbarie en « signal politique ». Dire que c’est « très très bien écrit » est au mieux une erreur de jugement.

          • « J’ai utilisé trois logiciels de vérification »

            Cela suffit-il à merdifier la production ?

    • Si (avec des si…) – suite

      Un certain Michel B. (?) avait décrété « la Santé Mentale : Grande Cause nationale 2025 ».
      Rien n’est perdu : il reste encore plus de six mois ! haut les coeurs !

      • Cet homme qui avait tout compris n’aurait jamais dû partir. Ce sont toujours mes meilleurs qui s’en vont.

  42. « Santé mentale » (?) … et conséquences économiques (dernière) –

    Pauvre Steph’ :
    « Le plan acier européen que j’ai présenté le 19 mars intègre l’ensemble des demandes qui avaient été formulées par Arcelor Mittal pour maintenir les sites de production. »

    « Le pacte pour une industrie propre, que nous avons annoncé en février 2025, mobilisera plus de 100 milliards d’euros pour soutenir la décarbonation de notre industrie, et protéger les emplois. »
    « services… délocalisés vers l’Inde. »

    Pauvre Ruffin :
    « Il doit y avoir derrière un volet protection » (!)
    « des protections européennes » (!)
    … sinon, « l’industrie sur notre continent, c’est fini. »

    et pauvres de « nous » :
    « La sidérurgie emploie plus de 300.000 personnes en Europe. Mais les annonces de suppression de postes et de fermetures de sites se sont succédées ces derniers mois.
    Aucun de la cinquantaine de hauts fourneaux européens ne tourne à plein régime.
    Le géant allemand Thyssenkrupp a annoncé fin 2024 son intention de supprimer 11.000 emplois en Allemagne.
    Les entreprises se plaignent notamment des coûts élevés de l’énergie en Europe. »

    (leur « siège » est toujours présent à Luxembourg – 😁*)
    * je ne pouvais pas décemment en rajouter à chaque ligne

    https://www.lefigaro.fr/societes/suppression-de-postes-chez-arcelormittal-stephane-sejourne-exprime-son-incomprehension-20250424

  43. Dugong 24 avril 2025 à 17h23
    Seule solution : une vitrification généralisée sur toute la planète

    Pour faire un parking ?

  44. Si on veut se faire sucer la bite par une lycéenne japonaise;,mieux vaut peut-être aller seul au Japon.

    • Robert E.Howard, l’auteur de la série de nouvelles consacrées à Conan le Cimmerien, plus tard renommé Conan le barbare par cdux qui exoloiterent le filon, est aussi le créateur d’autres personnages comme Kull le roi barbare …

      Comme beaucoup d’auteurs de la même époque, ( on pense à Lovecraft) Howard était abonné à l’échec, aux fins de mois difficiles, aux appartements meublés, etc. Il se suicida après avoir appris que sa mère malade ne sortirait pas du coma.
      Les héros invincibles qu’il imaginait peuvent sans doute être considérés comme une compensation pour une vie faite de difficultés.

  45. Les vaisseaux extraterrestres désirant visiter notre planère devront stationner aux endroits définis par la commission ad hoc.

  46. ils avaient mis le feu aux toits de chaume

    les toits sont constitués de larges plaques d’ardoises ramenées des collines
    ===========================================================

    Il y a deux types de toits

  47. « Il y a deux types de toits »
    Peu importe.
    L’essentiel, c’est d’avoir un toit pour se doucher.
    Oui…

  48. ECHO 24 avril 2025 à 18h23
    » violence systémique » » ecocide » c’est le verbiage habituel de l’ultra gauche , des declooniaux etc.
    Ce qui est » marrant » c’est que selon ses » petits camarades », ce jeune paraissait aimer Hitler.

    Le père d’un camarde de classe du meurtrier confirme.

    https://x.com/i/status/1915696901954941100

    • Y a-t- il vraiment un rapport entre ses  » idées politiques » qui peuvent très bien avoir été confuses, et même contradictoires, avec son passage à l’acte ?
      Sa cible principale qu’il aurait frappée de 40 coups de couteau semble avoir été la jeune fille qui l’avait repoussé.
      Éros et Thanatos, couple éternel.

    • (l’Hitler le « socialiste végétarien, qui « vantait la vie au grand air »… il « était vegan »… 😁 ; Radio Courtoisie)

  49. Ha Ha Ha (8h46 – plus chic que hurkhurkhurk) (1)
    fait dans la vérif’ sourcée à outrance.
    Ha Ha Ha rappelle « l’affaire Tarnac » – je revois dans la salle des profs un de Lettres (agrégé) écrivant au tableau « ils sont innocents », tandis que, derrière lui, un de Philo (agrégé, grand amateur de Badiou) hochait la tête…

    hahaha, souvenir, souvenir !

  50. Ha Ha Ha (2)
    A propos (!) de « c’est bien écrit »,
    JPB (on remarque, au passage, qu’il n’est point adepte du cheveu blanc, metoo)
    dit exactement ce qui importe : …

    « l’écologie profonde, la base de tous les activistes (…) A force d’enseigner en classe les dérives de l’anthropocène, réchauffement clim’ …* (…)

    « on (!) alimente toutes les têtes fragiles (…) **

    Plus l’enseignement ne donne plus de savoirs réels, plus est laissée la porte ouverte à toutes les idéologies les plus folles…

    « remplir le vide » avec des imams, de l’islamo-gauchisme, de la « deep ecology », « idéologies morbides », c’est « aller dans le mur »

    « une jeunesse hors pensée qui se réfugie dans du prêt à porter intellectuel le plus dommageable, criminel possible… »
    jusqu’à la « théorie de Gaïa »…***

    * Djidi a dit que toussa c’est du pipeau ; faut dire qu’en Inde, moult centrales à charbon, et autres… nécessités pour assurer un semblant de confort à bien des populations

    ** et ça peut finir… en mode ricain

    *** Gaïa qui n’en peut plus des Terriens…
    « accueillons » (d’autres espèces) qu’il propose Dug’ (8h15) avec les « mothers of invention » – 😁

    • Je dois vous avouer une certaine perplexité devant votre message, qui semble vouloir alerter sur la perte des savoirs, les dérives idéologiques de l’école et le vide intellectuel qu’elles laisseraient derrière elles — tout en enchaînant des références décousues, des apartés obscurs, et des ellipses si nombreuses qu’on peine à comprendre votre propos.

      C’est un peu paradoxal, non ? Dénoncer le délitement de la pensée claire tout en écrivant de façon aussi nébuleuse, c’est en soi une forme d’ironie involontaire.

      Sur le fond, si je comprends bien, vous relayez l’idée que l’écologie radicale, l’islamo-gauchisme ou encore la théorie de Gaïa seraient des poisons instillés à l’école, qui dérègleraient les esprits faibles. Mais vous ne dites nulle part en quoi cela justifierait, expliquerait ou éclairerait un texte aussi glaçant que celui de ce tueur — vous le contournez. Or c’est justement là le sujet : peut-on sérieusement qualifier de « bien écrit » un manifeste qui rationalise un double meurtre, au prétexte qu’il emprunte un vernis conceptuel ?

      J’aimerais qu’on puisse débattre de cela — mais pour cela, encore faut-il que les idées soient formulées avec clarté.

  51. Jean-Paul Brighelli 25 avril 2025 à 13h05
    En France ça se fait pas mal aussi…

    Très différent:
    i) au Japon, beaucoup de « sarari men » ne baisent plus, passé 40 ans-car trop fatigués; ils se font seulement branler…par des lycéennes
    ii) l’enjo kôsai ce n’est pas (au départ) de la prostitution;il s’agit d’abrd de tenir compagnie à des solitaires:se promener ensemble, boire un verre-contre rémunération;ensuite on évoule vers les attouchelments;

  52. ECHO 25 avril 2025 à 14h09
    Y a-t- il vraiment un rapport entre ses » idées politiques » qui peuvent très bien avoir été confuses, et même contradictoires, et son passage à l’acte ?
    Sa cible principale qu’il aurait frappée de 40 coups de couteau semble avoir été la jeune fille qui l’avait repoussé.
    Éros et Thanatos, couple éternel.

    Y a-t- il vraiment un rapport entre ses » idées politiques »…
    Probablement pas.

    Le jeune allemand qui s’était posé en avion sur la Place rouge l’avait fait pour impressionner une meuf.

    Quelques années plus tard,il en poignardait une autre.

  53. Ha Ha Ha 25 avril 2025 à 5h53
    Même pour ça vous tombez à côté. J’ai utilisé trois logiciels de vérification : la probabilité que le texte soit produit par une IA est inférieure à 2%.
    Inénarrable Gérard qui croit que tout le monde la trompe alors qu’elle se trompe systématiquement.

    Pauvre tâche, je n’ai formulé aucune affirmation contrairement à vous qui vous engoncez dans les certitudes de 3 IA. Et par-dessus le marché, vous vous permettez également de remettre en doute le jugement effectif d’un normalien agrégé qui contrairement à vous peut prétendre à 45 ans d’exercices pour estimer la valeur et la qualité d’un écrit d’un élève de seconde.
    Vous poursuivez plus bas en usant et abusant d’adjectifs concernant ce pamphlet que l’on pourrait sans problème vous adresser. Venez donc nous faire la leçon sur le pamphlet d’extrême gauche quand le vôtre se distingue par son concept délirant qui n’appartient qu’à vous et à Lordon : le principe de communisme aux biens privés. Faussement subversif, fumeux, sorti des méandre de votre esprit du haut, très haut, de votre tour d’ivoire.

    • Je vous remercie pour votre tirade, qui confirme surtout que vous confondez volume avec rigueur et mépris avec pertinence. Je n’ai fait que vous contredire sur un point factuel, vérifié par un outil que j’ai utilisé moi-même : ce texte est diagnostiqué à 98 % comme rédigé par un humain. Ce n’est pas une vérité absolue, bien sûr, mais cela reste un indice solide — que vous balayez d’un revers, tout en prétendant ne pas formuler d’affirmation. Contradiction intéressante.

      Quant à votre recours à l’argument d’autorité — un “normalien agrégé avec 45 ans d’exercice”, etc. — il n’ajoute rien à la qualité du texte, ni à la justification de le qualifier de “très bien écrit”. On peut avoir un long CV et faire preuve de complaisance, ou de fascination mal placée. Un texte qui tente de légitimer un acte de barbarie n’est ni beau, ni digne, quelle que soit sa syntaxe.

      Je note au passage votre digression sur Lordon, dont je me demande bien ce qu’il vient faire ici. On sent surtout une volonté de disqualifier par association, comme si tout propos critique ou théorique vous apparaissait suspect dès qu’il s’éloigne d’une pensée binaire. Cela en dit probablement plus sur votre inconfort que sur mes idées.

      Enfin, je vous laisse la satisfaction de vos remarques personnelles, qui n’élèvent ni le débat ni votre position. Vous cherchez à ridiculiser mes propos sans jamais les réfuter. On appelle cela un aveu.

      • Je n’ai fait que vous contredire sur un point factuel, vérifié par un outil que j’ai utilisé moi-même : ce texte est diagnostiqué à 98 % comme rédigé par un humain.

        Êtes-vous certain à ce point de la fiabilité d’une IA quant à la rédaction de ce texte et quand une même IA s’interrogeait sur la véracité de la prostitution florentine du XVIIème ? Nul besoin de mes remarques pour vous ridiculiser.

        • Cela ne signifie pas que l’outil est infaillible, mais que les indices sont très majoritairement en faveur d’une origine humaine. C’est un élément à prendre en compte, pas une proclamation de vérité absolue.

          Comparer cela à une IA “qui s’interrogerait sur la véracité de la prostitution florentine du XVIIe siècle” n’a guère de pertinence : vous opposez deux usages radicalement différents — d’un côté un outil d’attribution stylistique, de l’autre une IA à qui on demanderait un avis sur une réalité historique. Ce n’est pas une comparaison, c’est une confusion.

          Et enfin, sur votre dernière remarque : quand une tentative de moquerie remplace l’argument, c’est rarement bon signe.

  54. Bla bla bla de retour – et donc dans l’attente de joutes encore plus… verbeuses – 😁!

    • (… Et dès le 1er échange on observe la même tactique  :
      Gégé monte au filet avec « pauvre tache » ; mais Ha Ha Ha ne se laisse jamais impressionner…)

      • (Nous pouvons faire tous les reproches que nous souhaitons à JPB mais il y a deux choses sur lesquelles il est inattaquable : sa plume et son jugement sur la qualité d’un écrit d’un élève de toutes classes. Il n’y a que ce zozo, très content de lui pour oser brandir de la façon la plus khone qui soit, dans la pure acception que suppose le mode binaire : « bah mes deux IA, bah elles sont pas d’accord ; et pi d’abord, nan c’est pas bien écrit »)

        • Je note avec amusement que vous me reprochez un “mode binaire” tout en en adoptant un particulièrement caricatural : il y aurait d’un côté “le jugement inattaquable” de JPB, et de l’autre “le zozo content de lui” — ce manichéisme vous va très bien, apparemment.

          Sur le fond : non, le jugement de quiconque n’est “inattaquable”, fût-il celui de Brighelli. Ce n’est pas une offense à son parcours que de refuser de sanctifier sa lecture d’un texte. Être agrégé, normalien ou même académicien ne prémunit personne contre l’aveuglement, la complaisance ou le goût douteux — l’histoire intellectuelle en regorge d’exemples.

          Quant à l’usage d’outils d’analyse de texte, je n’ai jamais dit que “mes IA” faisaient autorité absolue. Je les ai utilisées comme des indicateurs, comme on le ferait avec n’importe quel outil d’aide à l’évaluation. C’est vous qui en tirez une conclusion moqueuse pour éviter d’avoir à répondre sur le fond : en quoi ce manifeste serait-il “très bien écrit”, exactement ? Le fait de le dire ne suffit pas.

          Enfin, vous pouvez continuer à m’affubler de qualificatifs condescendants — cela ne remplace ni l’argument, ni la nuance, ni le respect que vous exigez des autres sans jamais l’offrir.

          • Votre jugement sur le fond ne vaudra jamais celui de Brighelli ou n’importe quel autre prof de français. La nuance que vous réclamez commencez donc par l’appliquer à vous même en fournissant l’effort de comprendre qu’il n’y a pas lieu de comparer le texte d’un élève de seconde au plus talentueux de nos contemporain adulte, et que la belle plume que lui accorde JPB ne s’accorde qu’à celle de son âge. Mais pour ce faire faut-il avoir eu entre les mains suffisamment d’exercice, comme un prof peut le prétendre, pour pouvoir ensuite se permettre de juger du talent d’un élève – ce qui n’est définitivement pas votre cas §

          • Vous répétez une idée déjà contestée sans jamais la justifier : que mon jugement ne “vaudrait jamais” celui de Brighelli ou de tout professeur de français. C’est une posture, pas un argument. L’autorité ne fait pas la justesse — et dans un débat, chacun peut (et doit) exercer son esprit critique, même face à un pédagogue réputé. La nuance que vous appelez, commence précisément par là.

            Ensuite, je n’ai jamais comparé ce texte à ceux des plus grands écrivains contemporains. Que le style soit “bon pour son âge” ne suffit pas à balayer le contenu, et cela ne justifie pas l’éloge public.

            Enfin, je n’ai jamais revendiqué la position d’un professeur – c’est d’ailleurs inutile pour avoir un avis circonstancié, il suffit de savoir lire et d’avoir un minimum de culture. Je ne parle pas depuis une chaire, mais en tant que lecteur qui sait encore faire la distinction entre la forme et la complaisance. Ce qui me semble dangereux, ce n’est pas qu’un adolescent écrive un texte dérangeant, c’est que des adultes — au nom de leur expérience — s’empressent d’en souligner la qualité stylistique en faisant mine d’oublier ce qu’il justifie.

  55. Crime de Nantes. Précisions.
    Selon le procureur :
     » Il n’y a absolument aucun mobile qui peut être évoqué de façon certaine », a affirmé le procureur de la République lors de sa conférence de presse, vendredi, à 18 heures. Le premier mobile « à écarter » est « une potentielle relation affective avec la jeune fille ». C’était la « seule personne » de l’établissement scolaire « avec qui il pouvait avoir un dialogue de qualité », a-t-il précisé.
    (…) Lors de l’assaut, l’agresseur « a donné 57 coups de couteau à la victime ». « Il continue à s’acharner sur elle alors qu’elle est à terre », a-t-il précisé. »

    France Info

    Pourquoi s’être acharné sur la seule personne  » avec qui il pouvait avoir un dialogue de qualité  » ?

  56. Et voilà !
     » Lycéenne tuée à Nantes : le suspect était «fasciné par Hitler» et a donné 57 coups de couteau à sa victime ». (lefigaro)
    C’est ce qui DOIT être retenu !
    Tragique fait divers donc… qui sera vite balayé, et même dès demain, par le spectacle (en direct !) des funérailles papales !

      • « Imbrog’ » avait déclaré, dès 2016 : « Une personne qui veut construire des murs et non des ponts n’est pas chrétienne. »
        Mais depuis sa très courte rencontre avec Djidi-super-catho, Imbrog’ a (juste) eu le temps de mettre de l’eau (delà) dans son vin.
        N’empêche qu’il reste évidemment interdit de séjour dans l’ISS.
        On peut même aller jusqu’à imaginer Trumpy-le-malfaisant capable d’avoir soudoyé St Pierre – le gars qui a les clés – pour empêcher Imbrog’ de rentrer directement au Paradis, sans passer par la case Purgatoire.

  57. Titre du manifeste de Justin P;

    Action immunitaire.

    La révolte est déjà la plus grande victoire que nous puissions atteindre.

  58. Ha Ha Ha :
    Nous ne saurons jamais ce qui (?!) se cache derrière ces 13 pages de mail.
    Ce que les Autorités veulent que l’on retienne de cette tragédie c’est, pour l’essentiel… la mention d’Hitler,
    et surtout pas
    une quelconque mise en question du monde
    dans lequel ces gamins grandissent
    ainsi que de la façon dont ils sont « éduqués », ce qu’on leur fait gober à longueur de temps.

    57 coups de couteau… du même niveau que l’égorgeur de l’enseignant, lui parfaitement conscient, au nom de la religion (!) de ce qu’il… accomplissait.
    Et le gamin ?

    JPB a tout à fait raison d’expliquer (une fois de plus !) que « remplir le vide »
    avec toutes sortes d’idéologies extrêmement nocives –
    au lieu de transmettre ce qui devrait être transmis –
    présente des risques…
    au point de mener même aux pires extrémités.
    La preuve.

    Souiller les œuvres d’art semble passé de mode,
    mais le couteau ayant pris le dessus…

    De quoi être très inquiet pour ces générations.
    De telles atrocités restent (encore heureusement) rares.
    Jusqu’à quand ?!

    • (souiller les oeuvres d’art n’entraîne pas mort d’homme,
      loin des coups de couteaux… qui tuent.
      Je les considère néanmoins comme… des « actes de barbarie » !)

    • Vous présentez la transmission des savoirs comme une digue contre la barbarie. C’est une idée réconfortante — mais l’histoire, la philosophie et la littérature nous enseignent précisément le contraire.

      George Steiner l’a formulé avec une implacable lucidité : Auschwitz a été conçu par des hommes qui écoutaient Bach et lisaient Goethe. La culture ne protège de rien. Elle peut même cohabiter avec l’inhumain.

      De son côté, Kant, dans Vers la paix perpétuelle, avertissait déjà que le progrès dans la civilisation — instruction, politesse, art — n’était pas le progrès moral, et que l’un pouvait parfaitement avancer sans l’autre. Primo Levi a ajouté plus tard que le raffinement intellectuel n’immunise pas contre la violence, et peut même parfois la servir.

      La vraie question n’est donc pas : « a-t-on assez transmis ? »
      La vraie question est : qu’a-t-on transmis — et comment ?

      Un esprit peut être nourri de savoirs et glisser vers le meurtre si ces savoirs ne sont pas arrimés à une éthique forte. Le manifeste que vous défendez, par son style même, en est la preuve glaçante : il articule ses crimes avec les mots de la raison.

      La barbarie n’est pas née du vide : elle est née de l’esprit, éduqué mais dévoyé.

      Par ailleurs, j’ajouterai enfin une incohérence qui mérite d’être relevée : On ne peut affirmer, comme le fait régulièrement notre hôte que l’homme n’a pas évolué émotionnellement depuis la préhistoire, que la morale n’est qu’un vernis fragile, presque illusoire, tout en suggérant que l’instruction suffirait à contenir la violence ou à prévenir les extrémités idéologiques.

      On ne peut pas à la fois soutenir que l’homme est fondamentalement inchangé et mû par des pulsions immémoriales et croire que quelques « savoirs transmis » suffiraient à le civiliser en profondeur.

      • On ne peut pas inscrire la permissivité de la violence au quotidien, exempte de toute sanction par le somptueux phénomène de « l’excuse », celle qui se déroule en dehors des murs de l’instruction, et à laquelle tout à chacun se heurte régulièrement, et viser ces mêmes murs comme étant responsables d’un dérapage identique et exceptionnel se produit dans son enceinte.
        La barbarie qu’est l’attaque au couteau dans l’enceinte d’un établissement ou à sa sortie dans le neuf cube, n’est plus considéré comme un acte isolé mais comme état récurrent…

        • Vous ne répondez pas au point précis.
          Que la violence soit banalisée au quotidien par la société, que les sanctions soient trop molles, ou que la culture de l’excuse existe — tout cela est peut-être vrai, mais ce n’est pas ce que je discute ici.
          La question était : L’instruction, même bien assurée, suffit-elle à immuniser contre la barbarie ?
          Et là-dessus : non, elle ne suffit pas, et la simple transmission de savoirs n’a jamais empêché les pires violences.

          Changer de sujet pour parler des « excuses sociétales » est une diversion. Changer de sujet n’efface pas la question posée.

        • Les statistiques donnent raison à Brighelli en prouvant que le texte est bien écrit ? Ou que la Kultuuuuuuur serait un rempart suffisant face à la barbarie ? Mais quelles statistiques, au fait ?
          😂
          Inénarrable !

          • Vous ne pouvez pas extraire de ce résultat les comportements sociétaux. Vous ne pouvez pas ne pas considérer la gravité d’un argument aussi débile et avancé pour justifier d’un acte criminel comme celui de « ils ont un couteau pour pouvoir couper leur shit ». Argument doublement débile : on le brûle le shit pour se faire un oinj’, on le coupe coupe pas.

            Les statistiques des attaquent au couteau dans les établissements – ceux auxquels vous ne vous intéressez pas parce qu’ils ne vont pas dans le sens de votre argumentation, mais qui existent vraiment donnent raison à JPB.

          • Et je surabonde dans son sens quand il préconise une garde à vue à la japonaise (deux semaines à dormir sur une paillasse avec trois boulettes de riz par repas) pour un petit khonard pris en flag avec un couteau dans la poche dans l’espace public.

          • « Vous ne pouvez pas extraire de ce résultat les comportements sociétaux. Vous ne pouvez pas ne pas considérer la gravité d’un argument aussi débile et avancé pour justifier d’un acte criminel comme celui de « ils ont un couteau pour pouvoir couper leur shit ». Argument doublement débile : on le brûle le shit pour se faire un oinj’, on le coupe coupe pas. »

            Aaaaah, en effet. Heureusement que je n’ai jamais employé un argument de ce genre. Comme vous n’arrivez pas à m’entraîner sur un autre terrain, vous essayez de me prêter des propos que VOUS avez tenu. Classique, pas très élégant et pas très malin.

            « Les statistiques des attaquent au couteau dans les établissements – ceux auxquels vous ne vous intéressez pas parce qu’ils ne vont pas dans le sens de votre argumentation, mais qui existent vraiment donnent raison à JPB. »

            Sur quel point ? Sur l’affirmation que le texte est bien écrit ? Ou que la culture est une barrière efficace contre la barbarie ? Ou que cette position ne serait pas contradictoire avec l’opinion que l’être humain n’a guère évolué sur le plan émotionnel depuis la préhistoire ?

  59. Dans la quête éperdue de rationalité de l’acte « barbare », va-t-on évoquer « des fils qui se touchent » ?

    Donner 57 coups de couteau ça prend du temps, essayez sur un proche !

  60. Le Vespéral cite le pdf de 13 pages (nb premier !) écrit (?) par l’ado :

    « Parmi ses « motivations », l’adolescent cite néanmoins le « manifeste » de treize pages qu’il dit avoir commencé à écrire quelques jours plus tôt. Ce texte composite foisonne d’influences. On y trouve des références au penseur et scientifique britannique James Lovelock, à la mouvance technocritique et anti-industrielle, à l’anarcho-primitivisme ou encore à la mouvance misanthrope, incarnée par le groupe américain Mouvement pour l’extinction volontaire de l’humanité. Il fait aussi écho aux écrits de Theodore Kaczynski, dit « Unabomber », un terroriste américain actif dans les années 1980 et 1990, sympathisant de la mouvance technophobe néoluddiste. »

    Même pas du Renaud Camus !

  61. WTH 25 avril 2025 à 23h57

    Ce que les Autorités veulent que l’on retienne de cette tragédie c’est, pour l’essentiel… la mention d’Hitler,
    et surtout pas
    une quelconque mise en question du monde
    dans lequel ces gamins grandissent
    =========================================================

    L’état de santé de Justin P a été jugé incompatible avec son maintien en garde à vue;il a donc été hospitalisé en psychiatrie.

    Apparemment,dans les premières heures, ses déclarations étaient confuses et ne permettaient aucun dialogue avec les psychiatres.

    On ne peut pas expliquer entièrement la folie d’un individu par la « folie » ambiante mais ignorer cette « folie » ambiante, c’est s’interdire de comprendre la folie de tel ou tel individu.

    La schizophrénie de Nash a quelque chose à voir avec les obsessions anti-communistes du gouvernement américain (et institutions scientifiques) de l’époque.

    Kronecker et sa bande ne sont pas pour rien dans la folie de Cantor.

    La France a depuis huit ans un psychopathe à sa tête.

    Cela a des conséquences sur la santé mentale des citoyens,particulièrement les jeunes.

    Les années covid, sous l’impulsion de la macronasserie, ont vu une gigantesque opération de manipulation mentale-qui a forcément rendu certains enfants fous: fais toi vacciner pour ne pas tuer pay et mamie.

    Vous vous rendez compte ?

  62. J’admire la patience du lointain lecteur, qui a lu les treize pages du manifeste de Justin P.

    Je n’ai pas eu cette patience;peut-être ,plus tard.

    Je remarque cependant que le document a pour titre « action immunitaire » et quele thème du système immunitaire figure dans certaines pages- ce qui renforce mon idée que la « psy op » macroniste sur le covid n’a pas laissé indemne ce Justin P.

    citations:

    Si l’on accepte de considérer la Terre comme un organisme vivant, ce que soutiennent depuis longtemps certaines traditions philosophiques, mais aussi certaines disciplines scientifiques comme la biogéochimie ou la théorie de Gaïa, alors les bouleversements climatiques, les catastrophes dites “naturelles”, les pandémies, les extinctions massives ou encore les flux migratoires peuvent être compris non comme des événements isolés, mais comme les manifestations d’un processus immunitaire.

    tout organisme vivant développe des mécanismes de défense. Il ne subit pas passivement l’agression. Il réagit. Il lutte. À l’échelle de la Terre, ces réactions prennent la forme de réponses physico-chimiques : géophysiques, biologiques, mais aussi sociales. Si un système humain menace le vivant, le vivant développe une réponse systémique, comme le ferait un corps face à une infection.
    Ces “anticorps” peuvent prendre des formes extrêmement diverses. Il s’agit bien souvent de phénomènes spontanés, imprévisibles, minoritaires, dérangeants. Ils ne sont pas nécessairement “politiques” au sens traditionnel. Ce sont des expressions de régénération, de résistance, des dynamiques de retour à l’équilibre. Ils peuvent apparaître comme des dérèglements, des anomalies, des pathologies. Ils sont souvent qualifiés “d’antisociaux” par les normes dominantes.
    Mais ce que le système identifie comme dysfonction est, dans ce cadre, un signe de résilience. Ce ne sont pas des anomalies. Ce sont des réponses immunitaires.

    Justin P se décrirait-il lui-même ?

    Ces individus perçus comme “inadaptés” remplissent une fonction critique : celle de limiter la prolifération du système destructeur, d’alerter le reste du corps social, de maintenir une forme de mémoire écologique, de résister, parfois de neutraliser des foyers de destruction.

    https://docs.google.com/document/d/1nChPzfaroac1ntLSQ-zpd2yrCa8mgm10rlUif1Tilek/edit?tab=t.0

  63. Justin P. a obtenu la mention AB au brevet des collèges… Ce n’est pas un « surdoué ».

    Son manifeste est écrit dans une langue grammaticalement correcte sans faute d’orthographe.

    Il me paraît quasi certain que c’est un assemblage de textes pris ici ou là;pas besoin d’envisager l’hypothèse d’une IA; le copié-collé suffit.

    • Copié/collé et réappropriation de quelques clichés : du situationnisme 2.0. Ce n’est probablement que ça.

    • « mention AB au brevet des collèges »

      Il maîtrise à peu près l’addition des entiers…

    • Il faut déjà avoir un bon niveau pour faire un copié collé cohérent et reprendre des idées ailleurs, dans un texte long et articulé.
      Imiter le style théoricien des décroissants ou des rebelles d’ultra gauche ( plus que d’ultra droite, pas de référence à priori au sang et aux morts, à la race etc) n’est pas à la portée de tous, surtout de son âge.
      Si le nom de ce jeune correspond bien à celui dont le brevet a été divulgué ( par qui, comment ?) il y a peut être une indication sur son environnement familial. Le nom peut correspondre à ube famille d’origine turque, mais alevi. Les alevis ne sont pas musulmans à proprement parler. D’où peut être chez ce jeune, un réel problème d’identité.

  64. WTH 25 avril 2025 à 23h57

    De quoi être très inquiet pour ces générations.
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    Le macronsime est pathogène;la macronie rend fou.

  65. Dugong 26 avril 2025 à 9h08
    « Il me paraît quasi certain que »

    Pourquoi seulement « quasi » ?

    i) Lormier est prudent.
    ii) On a dû chercher à identifier l’origine de ces textes;si on avait réussi,les résultats seraient publiés.

  66. Ha Ha Ha 26 avril 2025 à 9h51
    « Vous ne pouvez pas extraire de ce résultat les comportements sociétaux. Vous ne pouvez pas ne pas considérer la gravité d’un argument aussi débile et avancé pour justifier d’un acte criminel comme celui de « ils ont un couteau pour pouvoir couper leur shit ». Argument doublement débile : on le brûle le shit pour se faire un oinj’, on le coupe coupe pas. »

    Aaaaah, en effet. Heureusement que je n’ai jamais employé un argument de ce genre. Comme vous n’arrivez pas à m’entraîner sur un autre terrain, vous essayez de me prêter des propos que VOUS avez tenu. Classique, pas très élégant et pas très malin.

    « Les statistiques des attaquent au couteau dans les établissements – ceux auxquels vous ne vous intéressez pas parce qu’ils ne vont pas dans le sens de votre argumentation, mais qui existent vraiment donnent raison à JPB. »

    Sur quel point ? Sur l’affirmation que le texte est bien écrit ? Ou que la culture est une barrière efficace contre la barbarie ? Ou que cette position ne serait pas contradictoire avec l’opinion que l’être humain n’a guère évolué sur le plan émotionnel depuis la préhistoire ?
    _____

    Une seule question sur un phénomène qui vous échappe pour représenter parfaitement cet état d’esprit nuisible qui pourri notre temps :
    Qu’est-ce qu’un esprit reptilien, ses causes et ses conséquences ? (!!!)

    • Et oui, Ducon, des attaques au couteau dans le 93 sont hebdomadaire dans le 93. Bien plus fréquentes que dans les lycées napoléoniens. C’est comme ça ! Oui, ce sont les statistiques !

      • Et ça n’a strictement rien à voir avec le sujet de conversation.

        Cela ne donne raison à Brighelli:
        1. Ni sur l’affirmation que le texte serait bien écrit.
        2. Ni sur l’affirmation qu’il y aurait un lien de cause à effet entre le « vide de l’enseignement » et la violence, que ce soit dans le 9.3 ou ailleurs.
        3. Ni sur l’idée qu’un enseignement de qualité serait à même de prévenir la montée de la violence.

        Ce qui manque dans votre tentative de raisonnement, c’est le « donc ».

        Regardez ce que ça donne quand on essaie, c’est hilarant :

        « Des attaques au couteau sont hebdomadaires dans le 93 DONC ce texte est bien écrit. »

        « Des attaques au couteau sont hebdomadaires dans le 93 DONC il y a un lien de cause à effet entre le « vide de l’enseignement » et la violence. »

        « Des attaques au couteau sont hebdomadaires dans le 93 DONC un enseignement de qualité serait à même de prévenir la montée de la violence. »

        • Vous ne répondez pas à ma question !
          Qu’est-ce qu’un esprit reptilien, ses causes, ses conséquences ?
          En nous épargnant, de grâce, de faire l’odieux amalgame de confondre cette disposition avec une pathologie psychiatrique dont souffrirait peut-être ce dénommé Justin. D’avance merci !

          • Je ne comprends pas la question.

            Vous parlez du cerveau reptilien ? Tout le monde en a un.

            Je ne sais pas ce qu’est un esprit reptilien

          • Je n’ai aucun problème à avouer mon ignorance, mais la question est peut-être mal posée. Si vous daignez clarifier votre propos, je ferai un effort pour donner une réponse intelligible.

            Sinon, je serai tout aussi capable que vous de poser des questions incompréhensibles.

          • Qui établit ses liens sociaux sur un unique de force, qui est en proie à des stimulus générant un comportement systématiquement verbal et physique violent dénué d’empathie, débarrassé de la notion de bien et de mal.
            ex : un regard qui ne convient pas ; une réponse négative à une demande de cigarette ; un Josip relou qui formule des âneries dans un verbiage pseudo savant etc, ect..

  67. C’est connu:nous avons des années de retard sur les Etats Unis;regradons ce qui s’est passé aux Etats Unis pour comprendre ce qui se passe chez nous (et prévoir ce qui va nous arriver).
    A Nantes, il y a eu un mort et trois blessés;nous ne perdons rien pour attendre.

    Etats Unis :massacre de Columbine,par deux parias:

     »Trenchcoat Mafia. »

    In retrospect, the name sounds menacing, now that it is linked to the two young men behind one of the deadliest school massacres in American history: Eric Harris and Dylan Klebold. Since the shooting and bombings that left one teacher and 14 students — including Mr. Harris and Mr. Klebold — dead at Columbine High, the group has been described as devoted to dark, Gothic music and culture, computer video games with names like Doom, and all things German, including Hitler, whose birthday coincided with Tuesday’s carnage. »

    https://www.nytimes.com/1999/04/25/us/terror-in-littleton-the-group-society-of-outcasts-began-with-a-99-black-coat.html

    Sousd Macron (young leader) la société française s’américanise à grande vitesse

  68. Dugong 26 avril 2025 à 7h31

    Donner 57 coups de couteau ça prend du temps, essayez sur un proche !
    ===========================================================

    Chasssez le manupattiste,il revient au galop.

  69.  » La question était : L’instruction, même bien assurée, suffit-elle à immuniser contre la barbarie ?
    Et là-dessus : non, elle ne suffit pas, et la simple transmission de savoirs n’a jamais empêché les pires violences. »
    Quand il s’agit de troubles mentaux- et à priori on est dans ce cadre- l’instruction n’est pour rien dans l’empêchement de passage à l’acte, du moins je suppose. L’éducation est san s effet sur les états pathologiques.
    S’agissant de la barbarie politique, on sait bien que l’éducation n’est pas incompatible avec celle- ci. Bien au contraire puisque l’éducation permet de théoriser, de donner un vernis raisonnable ou inévitable à toutes les solutions extrêmes. Ha ha ha a cité les théoriciens nazis nourris de Bach ou Goethe ( est ce si sûr d’ailleurs, quelques uns sans diure ?) – Châteaubriand faisait remarquer que l’almanach des Muses ( qui publiait les poètes de la fin du 18 ème siècle ) avait fourni beaucoup de partisans de la Terreur.
    Mais j’en entends déjà s’exclamer: ah mais ce n’est pas pareil , c’était pour la bonne cause…

    • ??? Pourquoi dirais-je une chose pareille ?

      Himmler révérait Goethe, tout comme Speer et Goebbels, ce sont des faits largement reconnus. Heydrich était violoniste de formation et grand admirateur de Bach. Quant à Hitler, tout le monde sait qu’il a tenté d’entrer au Beaux-Arts de Vienne dans sa jeunesse et qu’il était féru de Wagner. Alors la Kultur…

      • Vous êtes hors sujet. Vous axez votre analyses sur les décisionnaires politique quand les faits se concentrent sur l’individu.

        • Les décisionnaires politiques sont eux-mêmes des individus.

          L’Allemagne est le berceau des plus grands philosophes depuis l’Antiquité Grecque et des plus grands compositeurs. Cela ne l’a aucunement préservée de la barbarie nazie. Quand on prétend que la culture, l’instruction et l’enseignement peuvent faire barrière à la violence et à la barbarie, je pense bien au contraire que ce contre-exemple historique est parfaitement dans le sujet.

        • Non, ils agissent pour le commun ! Ils défendent une idéologie.
          L’individu n’agit que pour lui-même.

    • Ces quelques-uns cités plus haut ont tous joué un rôle déterminant dans l’Allemagne nazie. Mais il y en a eu beaucoup d’autres, quoique pas toujours aussi connus. Le commandant de la Wehrmacht (je ne connais plus son nom et j’ai la flemme de chercher mais Steiner le cite égakement) adorait Brahms et Beethoven. Etc.

  70. Dont acte. Les dignitaires nazis étaient sans doute plus férus de culture que ne pouvaient l’être ( peut-être) les dirigeants des démocraties. Je n’ai pas lu Steiner.

  71. Je ne suis pas surpris de constater que c’est Gégé qui fait remonter à la surface du Loch Ness le pseudo concept de « cerveau reptilien ».

    Un sottise définitivement rayée de la carte mentale des personnes sensées.
    Je laisse la patascience à ceux qui ne peuvent faire mieux.

    Un lien parmi des centaines : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/superfail/pourquoi-le-cerveau-reptilien-n-existe-pas-2434728

    (voir aussi le site de l’INSERM, wiki, etc.)

    • On en a soupé de vos conneries durant le covid. Que France Khul relaie un déni comportemental qui est pourtant avéré, que l’on trouve dans les banlieues et qui se traduit par une territorialisation de ces codes en « zone de non droit ». Ces mêmes khonards de France khul en relaie plein pot de la politique de l’excuse « ils ont des couteaux, c’est pour couper leur shit ».
      Des Josip en puissance au micro qui n’ont jamais mis les pieds dans une cave en activité de tournante sur une mineure. TA GUEULE !

      • « Que France Khul relaie un déni comportemental qui est pourtant avéré, que l’on trouve dans les banlieues et qui se traduit par une territorialisation de ces codes en « zone de non droit ». »

        Il faut savoir terminer une phrase…

        • … est une saloperie sans nom, une complicité criminelle. (fin)

          @ Zorglub
          Demandez à une caissière de supermarché la raison pour laquelle trois gamines de quinze ans l’auront agressée :  » elles n’ont pas aimé mon regard, ont exigé que je baisse les yeux ». Osez me dire que ce n’est pas reptilien que de vouloir systématiquement user de la force dans n’importe quel ^prétexte et sur n’importe quel individu.

  72. En fait j’ai cité Châteaubriand pour indiquer que certains responsables ou partisans de la Terreur étaient relativement cultivés puisqu’ils avaient publié des poèmes dans l’almanach des Muses , mais ce n’est pas ce que voulait dire Châteaubriand. Il voulait dire que les révolutionnaires violents ( au moins en idées) se recrutaient chez les poètes ratés ou médiocres.
    On peut aussi penser à Adolf, peintre raté et recalé des Beaux Arts de Vienne.

  73. le pseudo concept de « cerveau reptilien » permettait de faire croire à l’existence d’un cerveau chez gégé…

    • Pour sûr, le votre est plus fier garni qu’il est d’un schéma vaccinale à trois doses.

    • Postures à deux balles des propres sur eux en toutes circonstance s: » Nou écoutons France khul, Léa Salami, voterions volontiers pour Gluksmann. Notre côté punk ? Heuuu, on est pour la méthode alpha syllabique, juste une coquetterie qui nous aura valu des ennemis mais rassurez-vous, on vote Macron ».

      Je préfère ma bêtise à votre crasse.

        • Elle y excelle tant qu’il serait dommage qu’elle s’arrête en si bon chemin.
          Finira par devenir une pièce de musée, on l’empaillera et on la foutra dans une vitrine.
          Cartel : « Spécimen stupéfiant de l’état de certains humains (XXème – début XXIème) – France. »

          • « Ma fille est toubib, mais sans réelle gloire, hein, ch’ui prof de math ! mais non, je n’oublie pas l’Humain, vous savez. J’aime bivouaquer sur le sable des altitudes orientales, celui d’Azrbadjan pour simplement mieux me remémorer le confort de la chaleur douce de mon plum’ à Tignes, pour le mieux le retrouver, j’adore ça… Je m’aime, si vous saviez comme je m’aime… »

        • Et l’autre en digne représentant de la bien pensance, un ténor du blog, qui vient distribuer les bons et mauvais points estampiller Ministère de la Vérité, suce-boule attitré du CEA, et qui, à la moindre accroche ou réponse qui ne lui conviendrait pas de la part d’un intervenant qu’il n’aurait eu de cesse de faire ièch, se réfugie comme une pisseuse qu’il est, dans les jupons de JPB, pour exiger le bannissement de son contrevenant. Bidon, 100% bidon.

          Des cacahuètes dans vos tronches de foies jaunes !
          oui, je préfère ma connerie.

  74. Dugong 26 avril 2025 à 7h31

    Donner 57 coups de couteau ça prend du temps, essayez sur un proche !

    =========================================================

    Nouvelle confirmation que Dugong est un crypto-manupattiste. Il voudrait le cacher,il voudrait se le cacher à lui-même mais telle est bien son idéologie.

    • Je n’aimerais pas être plainté par moi-même pour usurpation d’identité…

      Je vous laisse la main. Bon courage !

  75. Hitler,suite.

    Justin P. parleit souvent d’Hitler, dessinait des croix gammées…

    Cela ne prouve pas qu’il était pro-nazi.

    Les tueurs américains de Columbine aussi étaient fascinés par Hitler.

     » the group has been described as devoted to dark, Gothic music and culture, computer video games with names like Doom, and all things German, including Hitler, whose birthday coincided with Tuesday’s carnage. »

    https://www.nytimes.com/1999/04/25/us/terror-in-littleton-the-group-society-of-outcasts-began-with-a-99-black-coat.html

  76. Ha Ha Ha 26 avril 2025 à 8h56
    Vous présentez la transmission des savoirs comme une digue contre la barbarie. C’est une idée réconfortante — mais l’histoire, la philosophie et la littérature nous enseignent précisément le contraire.
    =========================================================
    Lormier avait énoncé une opinion voisine:
    Lormier 24 avril 2025 à 17h24
    Ce n’est pas la culture ni l’étude de la langue française qui sauvera la jeunesse; Julien P. semble ^tre un garçon instruit, capable d’écrire 13 pages en français,en avance sur son âge.

    Il n’en reste pas moins que l’école (où un adolescent passe beaucoup de temps) peut contribuer fortement à l’équilibre psychique ou au déséquilibre psychique d’un individu.

    La destruction du groupe-classe a déstabilisé les élèves.

    Le fait qu’à la demande de Blanquer et ses successeurs on n’apprenne rien à l’école a déstabilisé les élèves.

    Le fait que le baccalauréat soit un diplôme en peau de lapin qui ne donne aucun droit et ne certifie rien du tout a déstabilisé les élèves.

    Enfin, les mesures absurdes prises pendant la plandémie, la psychose créée autour de la maladie, ont déstabilisé les élèves.

    Ce n’est pas un hasard si Justin P. a intitulé son manifeste « action immunitaire »;

    Ce n’est pas un hasard s’il parle d’anticorps.

  77. Hitler est devenu une image du mal, de la destruction, du désordre, un defi aux valeurs établies.
    Il y a de la provocation adolescente à prétendre aujourd’hui aimer Hitler. C’est presque à l’opposé de ce que le nazisme à signifié pour certains ( l’ordre, la hiérarchie, les trains qui arrivent à l’heure ) . Le nazisme historique doit être distingué du nazisme nostalgique des marginaux.
    Et pourtant il y a aussi des points communs, une sorte de préférence pour la catastrophe plus que pour l’ordre,… etc . Mais cela demande quelques efforts pour être exposé.

    • Les désions prises par la macronie en matière de santé publqiue relèvent du néo-nazisme:

      i) élimination des plus faibles au Rivotril
      ii) expérimentaion sur cobayes humains

  78. « Le discours du chef de l’Etat n’est pas sans influence sur la santé mentale de la population. »

    Ah, enfin une réflexion forte sur Bd !

    Dans la fiction  » Paul et Vanessa « , Silvie, l’épouse de Paul avait tout compris .
    Rappel:
    « Sylvie avait commencé à contrepéter après les résultats de la première élection de l’actuel Président, alors qu’elle n’avait pas réussi à voter au second tour, pour la première fois de sa vie, il y a donc maintenant bientôt sept ans.
    Elle contrepétait non seulement quand elle s’adressait à Paul mais aussi lors de ses échanges avec ses enfants et son entourage en général. Paul lui fit comprendre plusieurs fois que c’était devenu très lassant. Et Sylvie lui expliqua qu’elle en avait parfaitement conscience, mais que c’était plus fort qu’elle, c’était une sorte de maladie mentale. Elle lui confia qu’elle avait même consulté, en catimini, deux psychiatres, qui avaient établi le même diagnostic : Il n’y a rien à faire, son état reviendra très probablement progressivement à la normale lorsqu’on changera de Président. »

    https://fictionpauletvanessa.blogspot.com/

  79. @Gérard :

    Si j’ai bien compris, vous me posez la question de la part de l’inné et de l’acquis dans les cas de personnes adoptant un comportement asocial ? Est-ce bien ça ?

    Vous me prêtez beaucoup plus de connaissances que je pourrais jamais en avoir. C’est très largement en dehors de mon domaine de réflexion. J’ai un avis sur le sujet comme tout le monde, mais ce n’est qu’un avis, qui plus est pas particulièrement original : Je crois qu’il y a une part des deux et qu’il doit être très difficile d’en déterminer les proportions. Et vous voyez : Zorglub m’apprend que le cerveau reptilien n’existe même pas… Je rencontre chaque jour de nouvelles preuves de mon ignorance.

    • Non, je vous oppose le fait que vous amalgamiez une décision politique, avec comme support l’adhésion du commun, et celle singulière, dans ses conséquences et dans sa responsabilité, d’un individu.
      Non, Zorglub ne vous prouve rien, il prend pour parole d’évangile tout ce qui balance de radio Ministère de la Vérité et qui cadrent parfaitement avec la politique de permissivité mise en place depuis 40 ans ne m’intéressent guère. Bordel, il a voté deux fois Touf’ ! Le néo réac, le pleutre par excellence.

      • La notion de cerveau reptilien, popularisée par le neuroscientifique Paul D. MacLean dans les années 1960, fait partie de son modèle triunique du cerveau. Ce modèle propose que le cerveau humain est composé de trois couches évolutives : le cerveau reptilien (instincts de base), le cerveau limbique (émotions), et le néocortex (raisonnement). Bien que cette idée ait eu une influence considérable en psychologie, neurosciences populaires, et même en marketing, elle est aujourd’hui largement débattue dans la communauté scientifique. Voici une analyse détaillée des arguments favorables et défavorables à ce concept, appuyée sur des données récentes (jusqu’en avril 2025).

        I. Le concept de cerveau reptilien : Origine et définition

        Le cerveau reptilien, selon MacLean, correspond aux structures cérébrales les plus anciennes, notamment le complexe reptilien (ganglions basaux, tronc cérébral, cervelet). Ces régions seraient responsables des comportements instinctifs et automatiques nécessaires à la survie, comme :

        La régulation des fonctions vitales (respiration, rythme cardiaque).
        Les comportements de base : reproduction, agression, territorialité, fuite ou combat.
        Les réflexes et instincts primaires.

        MacLean suggérait que cette partie du cerveau, héritée des reptiles, fonctionnait indépendamment des couches plus récentes (limbique et néocortex), dominant les réponses dans des situations de stress ou de menace. Ce modèle a été largement adopté dans des domaines comme la psychologie comportementale, le marketing (ex. neuromarketing ciblant les instincts), et le développement personnel.

        II. Arguments favorables au concept

        Malgré les critiques, le concept de cerveau reptilien conserve une certaine pertinence dans des contextes spécifiques, notamment pour sa valeur métaphorique et son utilité dans des applications pratiques.

        1. Base évolutive des structures cérébrales

        Argument : Les structures associées au cerveau reptilien (tronc cérébral, ganglions basaux) sont effectivement parmi les plus anciennes sur le plan évolutif. Elles sont présentes chez les reptiles et jouent un rôle clé dans les fonctions vitales et les comportements instinctifs.
        Données récentes : Une étude de 2023 (Nature Reviews Neuroscience) sur l’évolution cérébrale confirme que le tronc cérébral et les ganglions basaux sont homologues chez les vertébrés, des poissons aux mammifères. Ces régions régulent des fonctions conservées, comme la locomotion et la réponse au stress, ce qui soutient l’idée d’une base « primitive » commune.
        Exemple : Chez l’humain, le tronc cérébral contrôle la respiration et le rythme cardiaque, des fonctions automatiques qui ne nécessitent pas de traitement cortical.

        2. Réponses instinctives dans des situations de stress

        Argument : Le concept est utile pour expliquer les comportements automatiques en situation de danger, où les structures profondes du cerveau (comme l’amygdale, parfois incluse dans une vision élargie du « reptilien ») prennent le pas sur le raisonnement.
        Données récentes : Une méta-analyse de 2024 (Journal of Neuroscience) sur les réponses au stress montre que l’activation des ganglions basaux et du tronc cérébral précède souvent celle du cortex préfrontal dans des scénarios de menace imminente. Cela corrobore l’idée que des circuits « primitifs » peuvent dominer temporairement.
        Exemple : La réponse « combat ou fuite » (médiée par le système nerveux autonome et l’amygdale) est un mécanisme conservé qui ressemble aux comportements observés chez les reptiles face au danger.

        3. Utilité métaphorique et applicative

        Argument : Le modèle triunique, bien que simplifié, offre un cadre intuitif pour comprendre les conflits entre instincts, émotions, et raison. Il est largement utilisé en marketing, coaching, et psychologie populaire pour expliquer les décisions impulsives.
        Données récentes : Une étude de 2023 (Neuromarketing Journal) montre que les campagnes publicitaires ciblant des instincts de base (peur, désir, sécurité) activent préférentiellement des régions sous-corticales, validant partiellement l’approche « reptilienne » dans le neuromarketing.
        Exemple : Les publicités pour des produits de sécurité (alarmes, assurances) exploitent la peur instinctive, qui peut court-circuiter la réflexion rationnelle, un phénomène que le concept de cerveau reptilien aide à conceptualiser.

        III. Arguments défavorables au concept

        Les critiques du concept de cerveau reptilien sont nombreuses et s’appuient sur des avancées récentes en neurosciences, qui remettent en question la validité scientifique du modèle triunique.

        1. Simplification excessive de l’évolution cérébrale

        Critique : Le modèle triunique suppose une stratification linéaire du cerveau (reptilien → limbique → néocortex), mais l’évolution cérébrale est plus complexe et intégrée. Les structures cérébrales ne sont pas simplement « ajoutées » les unes aux autres, mais coévoluent et interagissent de manière dynamique.
        Données récentes : Une étude de 2022 (Science Advances) sur les cerveaux de reptiles, oiseaux, et mammifères montre que les régions homologues au cortex (comme le pallium chez les reptiles) sont plus développées qu’on ne le pensait chez les reptiles. Cela suggère que les reptiles possèdent des capacités cognitives plus complexes, et que le « cerveau reptilien » humain n’est pas une simple réplique de celui des reptiles.
        Exemple : Les tortues marines montrent des comportements sociaux et de navigation sophistiqués, impliquant des structures corticales, contredisant l’idée d’un cerveau purement instinctif.

        2. Intégration des structures cérébrales

        Critique : Le modèle triunique implique que le cerveau reptilien fonctionne indépendamment du néocortex, mais les neurosciences modernes montrent une interconnexion étroite entre toutes les régions cérébrales. Les comportements « instinctifs » impliquent souvent le cortex préfrontal et d’autres zones.
        Données récentes : Une analyse par IRM fonctionnelle (Nature Neuroscience, 2023) révèle que même les réponses réflexes (ex. sursaut face à un bruit) activent simultanément le tronc cérébral, l’amygdale, et le cortex sensoriel. Cela contredit l’idée d’une autonomie du cerveau reptilien.
        Exemple : La décision de fuir face à un danger nécessite une évaluation contextuelle (cortex préfrontal) en plus de l’activation de l’amygdale, montrant que les instincts ne sont pas isolés.

        3. Absence de spécificité du « reptilien »

        Critique : Les fonctions attribuées au cerveau reptilien (survie, reproduction) impliquent des régions multiples, y compris le système limbique (amygdale, hypothalamus), qui ne sont pas strictement « reptiliennes ». Le terme est donc trompeur et manque de précision anatomique.
        Données récentes : Une revue de 2024 (Brain Research Reviews) critique l’utilisation du terme « reptilien » pour désigner les ganglions basaux ou le tronc cérébral, car ces structures ont des rôles variés chez les mammifères, incluant la coordination motrice et l’apprentissage, bien au-delà des instincts.
        Exemple : Les ganglions basaux, associés au « reptilien », sont impliqués dans des troubles comme Parkinson (mouvement) et les addictions (récompense), des fonctions non instinctives.

        4. Impact négatif sur la vulgarisation scientifique

        Critique : Le concept triunique, bien que populaire, propage des idées erronées sur le fonctionnement du cerveau, en le divisant en compartiments rigides. Cela peut mener à des simplifications abusives, notamment dans des domaines comme l’éducation ou le marketing.
        Données récentes : Un article de 2023 (Frontiers in Psychology) souligne que l’utilisation du modèle triunique dans l’enseignement ou le coaching renforce des stéréotypes sur les comportements humains (ex. « les émotions dominent la raison »), sans base scientifique solide.
        Exemple : Les affirmations selon lesquelles les décisions d’achat sont purement « reptiliennes » ignorent l’influence du cortex préfrontal dans la prise de décision, même impulsive.

        IV. Synthèse et position actuelle

        Le concept de cerveau reptilien est à la croisée des chemins entre intuition séduisante et simplification scientifique. Arguments favorables : Il reflète une réalité évolutive (conservation des structures anciennes) et reste utile comme métaphore pour comprendre les comportements instinctifs ou pour des applications pratiques comme le neuromarketing. Arguments défavorables : Les neurosciences modernes montrent que le cerveau est un système intégré, sans hiérarchie claire entre « reptilien », « limbique », et « néocortex ». Les structures dites reptiliennes ont des fonctions complexes, et le modèle triunique est considéré comme dépassé par la majorité des neuroscientifiques.

        Données récentes (2022-2024) convergent vers un rejet du modèle triunique dans la recherche académique, mais reconnaissent son utilité pédagogique dans des contextes non scientifiques. Par exemple, une étude de 2024 (Neuroscience & Biobehavioral Reviews) propose de remplacer le terme « reptilien » par « systèmes sous-corticaux » pour refléter leur rôle intégré dans la cognition et le comportement.

        V. Conclusion

        La notion de cerveau reptilien, bien qu’historiquement influente, est aujourd’hui critiquée pour son manque de rigueur scientifique. Les arguments favorables mettent en avant son ancrage évolutif et son utilité métaphorique, soutenus par des études récentes sur les réponses instinctives et le neuromarketing. Cependant, les arguments défavorables, appuyés par des recherches de 2022-2024, soulignent que le cerveau humain fonctionne comme un réseau interconnecté, rendant le modèle triunique obsolète. En 2025, les neuroscientifiques privilégient des approches holistiques, tout en reconnaissant que le concept peut encore servir à vulgariser des idées complexes, à condition de ne pas le prendre au pied de la lettre.

        • Mais je ne suis pas certain qu’une réponse mesurée puisse être accessible à tous …
          Certains préfèrent réduire le paquet d’onde en un objet définitivement simple. C’est tellement plus confortable de se réfugier dans des certitudes et des croyances.

          A BAS LA SCIENCE !

          • « Malgré les critiques, le concept de cerveau reptilien conserve une certaine pertinence dans des contextes spécifiques, notamment pour sa valeur métaphorique et son utilité dans des applications pratiques. »

            Métaphorique.
            Que le veuille ou non l’ami Josip, les comportements barbares (reptiliens !) se côtoient plus aisément dans le combot gagnant des zones de non droit culturellement pauvres.
            Votre petite science défendue par les ondes dont vous vous faites le digne représentant, nous chantait encore il y a peu, toutes les vertus de la théorie du genre… C’est dire ce que valent vos ondes !

  80. Une matinée agitée, ça requin(que) !

    57 coups de couteau – ça prend du temps, en effet.
    Les vilains petites chenapans semblent se limiter à deux ou trois coups.
    Le gamin a-t-il ainsi pris son pied ? Le 1er coup de couteau, un déclencheur * ?

    Ou la suite (inévitable ?) d’une « désinstruction » accélérée chez un gamin… atteint d’un grave pet au casque ?

    « cerveau reptilien », « kultur » qui ne sert à rien – et en aucun cas à se débarrasser de son prochain, surtout quand tuer devient un ordre – « expérience de Stanford », 😇 vs 👿… 

    on s’y perd, hein Ha Ha Ha !

    Les punitions sont devenues très rares, et nettement plus, heu, propres, en ce qui concerne la peine de mort –
    y compris euthanasie, le mode d’emploi étant très ressemblant : une petite piqûre et puis plus rien.

    On est donc très loin de l’écartèlement d’antan (hang, drawn and quartered),
    comme de l’exécution de Sophie Scholl (étudiante en philo, qui aimait la littérature et la peinture),
    ou de Puig Antich…

    * appareils photos relativement peu déclenchés pour (le grand) événement de la matinée  : des mines graves, des meufs en noir, des pieds (sauf les jambes de Melania) à la tête –
    coup d’oeil néanmoins possible sur leurs gambettes, ça change des corbeaux –
    C’est bien décevant ; mais fallait s’y attendre !

  81. WTH 26 avril 2025 à 13h48

    On est donc très loin de l’écartèlement d’antan (hanged, drawn and quartered),
    =========================================================

    Ce n’était pas un écartèlement;on décrochait le pendu avant qu’il ne meure (normalement…),puis on l’étripait, on brûlait ses tripes, on lui coupait la tête et on découpait le corps en quatre.

    Until 1870 the full punishment for the crime was that the culprit be dragged on a hurdle to the place of execution; that he be hanged by the neck but not till he was dead; that he should be disembowelled or drawn and his entrails burned before his eyes; that his head be cut off and his body divided into four parts or quartered.

    https://www.britannica.com/topic/Britannica-on-drawing-and-quartering-1996333

  82. Dugong 26 avril 2025 à 13h38
    Je n’aimerais pas être plainté par moi-même pour usurpation d’identité…

    ?
    Vous proposez de faire une expérience,pour vérifier quelque chose;
    C’est du manupattisme.

    • A lire lentement après avoir bien respiré :

      « toute vérification numérique d’une loi est l’infirmation d’une falsification virtuelle »

      Et ça, c’est du manuchose ?

    • Gracieux décoratif (reste à savoir ce qui s’y exprime) que le texte accompagnant l’image, semblable à de fines et légères branches de saule, pleureur.

  83. Pour continuer cette thématique morbide
    Ramon Casas y Carbo
    Garrote vil, exécution publique en 1894 ( à Barcelone)
    ( le nom espagnol de ce supplice est en effet  » le vil garrot », en espagnol on trouve garrotte ou garrote
    https://www.flickr.com/photos/mazanto/45806408421/in/photostream/lightbox/

    Selon la notice du musée Reine Sofia :
    After a period dominated by his portrait and nude paintings, he [Casas] returned to the subject of crowd scenes, among which Garrote vil (Garrotte) holds a preeminent position. Casas himself was present at the scene of this execution in Barcelona in 1893, but when he turned it into a painting, rather than dwell on the morbid aspects inherent in the theme, he emphasized the journalistic reportage side of the event.
    Casas did two preparatory studies for this work, in which the industrial chimneys of Barcelona can be seen in the background. The main motif is the crowd, who are depicted from a raised viewpoint, gathered around the scaffold, on which stand the executioner, the condemned man and the priests. Also present are the Cofrades de la Sangre (the Confraternity of the Blood of Christ) in their characteristic pointed hoods. »

  84. JPB « remember Wallace » – un corps éparpillé aux quatre vents…
    and Thomas le Rhymer, about Wallace :
    « For sooth, ere he decease
    shall many thousands in the field make end.
    From Scotland he shall forth the Southron send
    and Scotland thrice he shall bring to peace.
    So good of hand again shall ne’er be kenned »

  85. Ce que Lormier a tenté de faire savoir c’est que « quarter » ne veut pas dire « écarteler ».

  86. Dugong 26 avril 2025 à 7h31

    Donner 57 coups de couteau ça prend du temps, essayez sur un proche !

    Pour ? Mesurer le temps que ça prend ?

    C’est du manupattisme.

  87. The similarities among the school shootings that have plagued America over the past decade are by now all too familiar.

    The suspect is always a teenaged boy. Sometimes he gets help from a friend. He is usually a loner and he is frequently the target of bullies.

    And in a growing number of cases the teenager has expressed an open admiration for Adolf Hitler.

    https://eu.southcoasttoday.com/story/news/2005/03/28/hitler-s-warped-message-for/50319791007/

    Nous ne faisons que suivre avec retard l’exemple américain.

    Justin P n’adhère pas à l’idéologie nazie.

    Les néo-nazis,on les trouve dans la macronie, chez ceux qui ont édécidé l’euthanasie des plus faibles et imposé l’expérimentation méngeléienne sur cobayes humains.

    Rappelez vous:le Sénateur Jomier avait défendu iune proposition de loi rendant la vaccination obligatoire pour tous. Le Professeur Fontanet, membre du « Conseil de Défense » avait déclaré: »on peut bien tuer 2500 personnes si ça permlet d’en sauver 250 000″.

    • « …Nous ne faisons que suivre avec retard l’exemple américain…. »
      C’est plus compliqué que cela.
      Vous faîtes fi de la Chine.
      On en est là à cause de tous ces simplets qui ont parié sur la Chine
      Et la débandade n’est pas terminée.
      Oui…
      (pas facile pour Lormier car le texte est un peu long)

        • Deux frustrations consécutives en quelques minutes, Lormier doit être complètement fêlé.
          Oui…

          • Ceci dit, c’est comme avec les carrés de Pythagore, même avec la liste sous les yeux, il se sent tout de même obligé de répondre.

            Aussi bien, dans 10 min, il donne les trois solution précédentes et croit sincèrement les avoir trouvées de lui-même et s’en gargarisera.
            Tel est-il.

  88. WTH 26 avril 2025 à 15h24
    Virtuosité de la décapitation par coup de sabre –

    Aujourd’hui, l’ablation de la bite ne se fait pas au sabre;elle se fait sous anesthésie,m^me en Afrique.

  89. Dans la première patie, le récit n’est pas fait par un personnage.

    Le narrateur n’est, cependant, pas omniscient:

    « L’homme qui paraissait le chef  »

    Aux yeux de qui ? qui raconte ?

  90. Dugong 26 avril 2025 à 16h24
    A lire lentement après avoir bien respiré :

    « toute vérification numérique d’une loi est l’infirmation d’une falsification virtuelle »
    ========================================================

    Il m’a semblé plus utile de replacer cette citation dans son contexte.

    https://excerpts.numilog.com/books/9782040164874.pdf

  91. Thom n’a pas écrit que des choses incompréhensibles:

    Mais je voudrais ici insister sur un point :
    dès qu’une loi scientifique fait intervenir une fonction y = f (x)
    dépendant d’une variable x, alors une vérification expérimentale
    complète de la loi est strictement impossible [il y a une infinité
    (continue!) de valeurs de x]; et cette considération vaut a
    fortiori pour les phénomènes décrits par un système différentiel
    (mécanique céleste) — ou une équation aux dérivées partielles.
    C’ est pourquoi vérifier une loi quantitative par l’expérience
    n est possible que modulo des hypothèses sur la nature de la
    fonction, qui doit être assez régulière. C’est-à-dire que seules des
    hypothèses (en général implicites) de continuité ou d’analyticité
    permettent d’affirmer qu’une telle loi est bien intégralement
    « vérifiée par l’expérience ».

    https://excerpts.numilog.com/books/9782040164874.pdf

    page 14

  92. abcmaths 23 avril 2025 à 20h49
    Quarante sept occurences du mot oignon ! Je me suis dit que la chronique était probalement une recette de cuisine.
    Erreur.
    +++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

    Erreur, oui.

    Erreur due à la précipitation;voilà ce qui se passe lorsque on se lance dans une déduction hâtive,à partir de données incomplètes.

    Et pourtant…

    Passons.

    Il serait malgré tout intéressant de connaître vos recttes en matière d’oignons.

    Lormier ne connaît QUE l’oignon de Roscoff,qu’il découpe en fines lamelles à l’aide d’une mandoline De Buyer.

    Il en consomme beaucoup.

    Il faut être très patient;d’abord les faire suer;la quantité d’eau est phénoménale!

    Le brunissement, la caramélisation, ça ne marche pas toujours… Parfois Lormier se retrouve avec des oignons noircis.

    https://maisonorphee.com/blogs/articles/apprivoiser-la-reaction-de-maillard-et-l-utiliser-en-cuisine?srsltid=AfmBOoofhmOPza_rwmF3zfd7tyYSz9uqnZAp0ZF30FmVnSqNQYT1wkxe

  93. J’ai attendu fort longtemps avant de découvrir l’utilité de la mandoline. Et ça n’a pas manqué,quand j’ai parlé de cette acquistion à mon primeuriste,il s’est exclamé:attention!

    Ma femme, avec la mandoline, elle a fini aux urgences.

    Oui, on peut se couper méchamment si on ne se conforme pas au mode d’emploi.

    Pour le voyage,il existe une petite mandoline très légère qui rend bien service, pour de petites quantités.

    La lame est en céramique,oblique (comme,me sembmle-t-il, sur toutes les mandolines japonaises)

    https://cutlery.kyocera.com/slicers

    • « si on ne se conforme pas au mode d’emploi »

      Sans doute mais la question, aujourd’hui, est de savoir s’il faut lire les « textes » d’un mode d’emploi ou en interpréter les dessins censés « dire » la même chose qu’un texte avec un effort cérébral nettement plus réduit.. Le vendeur de « meubles en panneaux de particules » suédois est un spécialiste

      • De quoi donner raison à Meirieu. SOit tu sais lire les notices d’appareils ménagers, soit tu perds les doigts — et avec quoi tu vas te branler désorm&is, dis, gros malin analphabète ?

      • Chez De Buyer ,ils font encore des modes d’emploi explicites et rédigés.

        A vrai dire, la précaution est assez simple:ne pas tenir le truc à découper avec la main mais utiliser la pièce en plasytique faite pour ça.

        (Au début, si vous coupez des carottes par exemple, vous pouvez évidemment les tenir à la main;mais quand elles ont bien raccorci,utilisez la protection.)

  94. IL faudrait rétablir la peine de mort (au moins provisoirement) pour adapter une lame en céramique, oblique, sur une guillotine.

    • i) une lame de guillotine en céramique ? Elle casserait sur les vertèbres…ou alors il faudrait placer le cou du condamné à un endroit très précis afin que la lame passe entre deux vertèbres;et encore…
      Quand on achète un couteau en céramique on est bien prévenu qu’il ne faut pas essayer de trancher des trucs durs.

      Tôt ou tard vous ferez tomber le couteau sur le carrelage et vous serez obligé de le jeter;

      ii) La lame oblique est probablement le perfectionnement dû à Monsieur Guillotin.
      En Angleterre, au Moyen Age, existait un instrument (appelé « Halifax gibbet ») qui permettait de décapiter mécaniquement;le bord de la lame était horizontal.

      https://www.youtube.com/watch?v=Z1TXDG9MBME

      • Il existait aussi une machine à décapiter en usage sans certains pays vers la fin du 18 ème début 19 ème. Cette machine servait dans les Etats pontificaux ( quel nom portait – elle ?) elle apparaît dans un chapitre du comte de Monte- Cristo. L’exécution d’un célèbre bandit doit ( de mémoire) être le  » clou » du carnaval romain, célèbre à l’époque.

        • Dans certains pays

          Erreur de ma part sur le mode d’exécution, ce n’était pas une décapitation
          Voir art Wikipedia
          Le mazzatello (en abrégé mazza) était une méthode d’application de la peine capitale utilisée dans les États pontificaux de la fin du XVIIIe siècle à 1870.
          https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Mazzatello
          Mais il existait bien des guiilotines embryonnaire ailleurs

          • Voir Monte-Cristo (le roman, hein…) où on vous décrit très bien un criminel mazzolato…

            « Les deux valets avaient porté le condamné sur l’échafaud, et là, malgré ses efforts, ses morsures, ses cris, ils l’avaient forcé de se mettre à genoux. Pendant ce temps, le bourreau s’était placé de côté et la masse en arrêt ; alors, sur un signe, les deux aides s’écartèrent. Le condamné voulut se relever, mais avant qu’il en eût eu le temps, la masse s’abattit sur sa tempe gauche ; on entendit un bruit sourd et mat, le patient tomba comme un bœuf, la face contre terre, puis, d’un contre-coup, se retourna sur le dos. Alors le bourreau laissa tomber sa masse, tira le couteau de sa ceinture, d’un seul coup lui ouvrit la gorge et, montant aussitôt sur son ventre, se mit à le pétrir avec ses pieds.

            À chaque pression, un jet de sang s’élançait du cou du condamné. »

  95. Jean-Paul Brighelli 27 avril 2025 à 9h29
    De quoi donner raison à Meirieu.
    °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

    Youte une vie passée à lutter conre Meirieu;à la fin, c’est meirieu qui gagne;quant au (Pol) pote,il s’a vère qu’il est maupätiste charpakien.

    • « manupätiste charpakien »

      On dirait le nom d’une chapelle psychanalytique teutonne…

  96. Ces cicatrices sont comme les runes qu’agite la vieille sorcière du village : chargées de significations, mais incompréhensibles.
    °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
    Les runes avaient-ils (toujours) une fonction magique ?

    https://aelarsen.wordpress.com/tag/runes/

  97. Ici on en reste encore à ce qu’on appelle la politique et aux (à ses) partis – qui n’ont plus beaucoup de sens en réalité – puisque le devenir du monde se joue, plus que jamais, à un tout autre niveau.

    C’est ainsi que le Figa titre (16h00) « Cent jours après le retour de Trump, ses soutiens politiques français entre fidélité prudente et gêne manifeste ».

    Ou encore Mélenchon qui appelle à manifester à propos de « ce drame » qui « est le résultat des incessantes incitations à l’islamophobie » et constitue « un franchissement de seuil indigne ».

    Ne serait-ce pas plutôt que de (bien tristes) amusettes pour (pauvres) gogos… en mode Europe ?

    Tandis que se joue… le grand retour des empires, des monopoles, des méga-fusions, des compagnies-états…
    au (tragique) détriment de l’Europe.

    Personne n’a semblé vraiment s’intéresser à la présence de Zuckenberg, Musk, Bezos, Altman (Open AI), le pdg d’Apple… ainsi que Mukesh Ambani (Inde) et… B. Arnault (France),
    lors de l’investiture de Trump.

    Leur règne absolu semble pourtant durablement installé,
    tout comme celui de leur « concurrents » chinois (plus d’une page sur les « constructeurs chinois », page éco Figa 25 avril),
    et il ne s’agit que… de la voiture (électrique)

  98. Dugong 26 avril 2025 à 16h24
    A lire lentement après avoir bien respiré :

    « toute vérification numérique d’une loi est l’infirmation d’une falsification virtuelle »

    Quand on replace cette citation dans son contexte,on s’aperçoit que le mot « falsification » est la (mauvaise,mais classique) traduction du mot de Popper (« falsification »).

      • Ben le contexte de l’article, déjà indiqué plus haut

        Mais je voudrais ici insister sur un point :
        dès qu’une loi scientifique fait intervenir une fonction y = f (x)
        dépendant d’une variable x, alors une vérification expérimentale
        complète de la loi est strictement impossible [il y a une infinité
        (continue!) de valeurs de x]; et cette considération vaut a
        fortiori pour les phénomènes décrits par un système différentiel
        (mécanique céleste) — ou une équation aux dérivées partielles.
        C’ est pourquoi vérifier une loi quantitative par l’expérience
        n’est possible que modulo des hypothèses sur la nature de la
        fonction, qui doit être assez régulière. C’est-à-dire que seules des
        hypothèses (en général implicites) de continuité ou d’analyticité
        permettent d’affirmer qu’une telle loi est bien intégralement
        « vérifiée par l’expérience ». On s’explique, en ce sens, pourquoi
        la position poppérienne qui consiste à dire que seules sont
        scientifiques les théories infirmables a rencontré la grande
        faveur des expérimentateurs, car elle leur ouvre une mine
        immense et inépuisable d’expériences possibles (toute vérification numérique d’une loi est l’infirmation d’une falsification
        virtuelle).

        https://excerpts.numilog.com/books/9782040164874.pdf

        page 14

        NB C’est assez mal rédigé :traduire « falsification » par « falsification » …hum…

        Utiliser l’argot mathématique (« modulo » pour « moyennant »)…hum…

      • Dugong 27 avril 2025 à 17h40
        Besoin d’une mandoline de chez Bras pour faire une salade Gargouillou ?

        Le gargouillou n’est pas une salade:les légumes sont cuits. Je peux en parler,car j’ai eu la chance,il y a bon nombre d’années, de pouvoir le déguster chez Michel Bras.
        Sublime:j’ai découvert (entre autres) la saveur du petit pois.
        Mais l’inventeur a pris sa retraite;il a confié son restaurant à son fils.

        • Salade : GASTR. Mets froid composé de divers ingrédients crus ou cuits de même nature ou variés: légumes, viandes, poissons, crustacés, herbes, œufs durs, généralement assaisonnés d’une vinaigrette, qui se consomme en hors d’œuvre ou en plat principal.

      • dès qu’une loi scientifique fait intervenir une fonction y = f (x)
        dépendant d’une variable x, alors une vérification expérimentale
        complète de la loi est strictement impossible [il y a une infinité
        (continue!) de valeurs de x]

        Pardon, mais cela me paraît être de l’ordre du truisme.

        Vaguement,ça me rappelle l’idée de la « création continuée » (Dieu recrée le monde à chaque instant)…dont Gouhier aurait montré qu’elle n’est pas présente chez Descartes.

  99. Lormier 21 avril 2025 à 20h39
    « Je vis avec une médiévaliste »

    Ne pas confondre médiévaliste et médiéviste.

    Jean-Paul BrighelliJean-Paul Brighelli 21 avril 2025 à 20h58
    Notez que l’on peut être l’un et l’autre.
    C’est son cas.
    =========================================================

    Pour le médiévialiste qui se berce de légendes (et surtout pour celui qui crée des légendes) les runes sont toujours magiques,compris seuelement des sorciers.

    « Ces cicatrices sont comme les runes qu’agite la vieille sorcière du village : chargées de significations, mais incompréhensibles. »

    Le médiéviste, quant à lui,sait que les runes sont un alphabet; qu’ils ne sont pas toujours magiques.

    Dans le livre des énigmes d’Exeter (déjà cité par Lormier) il arrive que des runes aident à résoudre la devinette.

    https://sites.nd.edu/manuscript-studies/files/2017/02/Exeter-Book-R-24-106v-1024×455.png

  100. Dugong 27 avril 2025 à 18h25
    Salade : GASTR. Mets froid composé de divers ingrédients crus ou cuits de même nature ou variés: légumes, viandes, poissons, crustacés, herbes, œufs durs, généralement assaisonnés d’une vinaigrette, qui se consomme en hors d’œuvre ou en plat principal.

    Le gargouillou est un plat chaud.

    Une salade est un mets froid.

    DONC, le gargouillou N’EST PAS une salade.

    Est-ce suffisamment clair ?

    • « Une salade est un mets froid »
      Ce n’est pas si simple.
      Exemple:
      Dans l’expression « une escalope avec une belle salade »
      la salade est réchauffée.
      Oui…

      • une escalope avec une belle salade

        une escalADe avec une belle salOPe

        (révision des classqiues)

        Non, la salade n’est pas réchauffée;on ne la met pas en contact avec l’escalope;

        Quant à la belle salope,pendant l’escalade les contacts sont limités.

        Au sommet, si elle est chaude et si l’espace est suffisamment grand, un copulationnement est envisageable. On peut éventuellement rester vachés,pour plus de sécurité.

      • une escalope avec une belle salade

        une escalADe avec une belle salOPe

        (révision des classiques)

        Non, la salade n’est pas réchauffée;on ne la met pas en contact avec l’escalope.

        Quant à la belle salope,pendant l’escalade les contacts sont limités.

        Au sommet, si elle est chaude et si l’espace est suffisamment grand, un copulationnement est envisageable. On peut éventuellement rester vachés,pour plus de sécurité.

  101. Ci-dessus : rien que des salades… de gratte et gratte ta mandoline au gargouillou –
    à la mode corse, c’est semble-t-il un plat qui se mange chaud.

    Et ce n’est pas devant chez Bras que l’on verrait un individu « faire une balayette » à un autre : un plat qui se mange froid ne fait pas partie de leurs recettes (de cuisine).

  102. Runes et énigmes (Le livre des énigmes d’Exeter)
    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
    « …how do runes enhance a riddle? If one can determine what letter a given runic character corresponds to in the Latin alphabet, how does this knowledge illuminate the riddle and its solution? By looking carefully at Exeter Book Riddle 19 and Riddle 24, we will now explore how runes operate within a broader riddling framework.
    Ic eom wunderlicu wiht, wræsne mine stefne,
    hwilum beorce swa hund, hwilum blæte swa gat,
    hwilum græde swa gos, hwilum gielle swa hafoc,
    hwilum ic onhyrge þone haswan earn,
    guðfugles hleoþor, hwilum glidan reorde
    muþe gemæne, hwilum mæwes song,
    þær ic glado sitte. G mec nemnað,
    Swylce. A ond R O fullesteð,
    H ond I. Nu ic haten eom
    swa þa siex stafas sweotule becnaþ.

    “I am a wondrous thing—I change my voice:
    sometimes I bark like a hound
    sometimes I bleat like a goat,
    sometimes I squawk like a goose,
    sometimes I screech like a hawk,
    sometimes I imitate the grey eagle,
    the sound of birds of prey,
    sometimes I utter with my mouth the kite’s voice,
    sometimes the gull’s song,
    where I gladly sit.

    G names me,
    also A and R.
    O supports me,
    H and I.

    Now I am called as those six letters clearly show.”

    The solution to Riddle 24 is higora, or ‘magpie’ in Old English, as the runes indicate when spelled out. In this riddle, runes function to obscure the solution from anyone unable to read these cryptic characters, but paradoxically they function also to illuminate the solution for the literate solver able to read the runes. However, as mysterious as the runes might appear to some, for those who understood them they aided in solving the puzzle. »

    https://sites.nd.edu/manuscript-studies/2017/02/17/reading-runes-in-the-exeter-book-riddles/

  103. Au final ce n’est pas l’OTAN qui envoie des troupes au combat direct sur le front ukrainien.

    « Kim Jong-un a rendu hommage aux soldats nord-coréens qui se battent en Russie

    Reconnaissant pour la première fois la participation de soldats nord-coréens à des combats contre les forces ukrainiennes en Russie, Kim Jong-un leur a rendu hommage. « Ceux qui se sont battus pour la justice sont tous des héros et des représentants de l’honneur de la patrie », a déclaré le dirigeant nord-coréen, cité par l’agence d’Etat KCNA. Il a ajouté qu’un monument commémorant les « exploits de la bataille » serait bientôt érigé dans la capitale, Pyongyang. »

    Pas tout à fait la même chose que des conseillers techniques, tactiques ou stratégiques au KLM dans des bureaux ou du partage d’info.

    • Eeeeeeeeh oui. La ruSSie et leurs thuriféraires mentent en permanence. Et quand leur mensonge devient impossible à cacher, ils produisent un mensonge au carré en faisant comme s’ils n’avaient jamais menti.

      Alors, les collabos, vous en êtes où de vos prédictions idiotes ? « Zelensky ne passera pas le mois de mars » , « les Ukrainiens vont être obligés de signer », « la ruSSie a vaincu l’Allemagne nazie, alors l’Ukraine… »

      Les orcs en sont réduits à recruter en Corée du Nord. Cons à crever. D’ailleurs, ils crèvent.

  104. Jean-Paul Brighelli
    27 avril 2025 à 11h59
    Voir Monte-Cristo (le roman, hein…) où on vous décrit très bien un criminel mazzolato
    Etc

    Ce rappel m’a fait souvenir d’un livre un peu ( beaucoup) oublié, Rome contemporaine, d’Edmond About, auteur qui eut son heure de gloire au milieu du 19 ème siècle. Pour donner une idée approximative de l’auteur , on peut penser à Alphonse Daudet, ( sans le régionalisme).
    Dans Rome contemporaine ( 1860) About donne ses impressions sur la ville qui vivait encore sous le pouvoir temporel des papes.
    Il aborde la question de la délinquance et notamment des assassinats très nombreux et il en rend en partie responsable la justice pontificale, très douce:
     » Le gouvernement lui-même se fait comme un cas de conscience de mettre à mort un homme repenti et peut-être amendé. Je vous ai dit qu’il était d’une bonté et d’une douceur paternelles ; j’aurai plus d’une fois à répéter le même éloge. Un pape ne saurait oublier qu’il représente ici-bas le Dieu de miséricorde ; le saint-père, quel qu’il soit, a toujours horreur du sang. Mais il me paraît juste que la miséricorde s’applique d’abord à ceux qu’on assassine, et le premier devoir de ceux qui ont horreur du sang est d’effrayer ceux qui le répandent.

    Il y a quarante ans encore, le meurtrier d’un prêtre était démembré comme un poulet rôti sur la place du Peuple[2]. Je ne demande pas qu’on revienne à ces férocités du moyen âge : la suppression légale d’un homme est par elle-même un fait assez effrayant, sans qu’on l’entoure d’un appareil si monstrueux. »
    Donc à en croire About, au milieu du 19 ème siècle, le pouvoir pontifical n’appliquait quasiment plus la peine de mort et les condamnations ( quand on parvenait à condamner le coupable) étaient assez indulgentes:
     » En attendant qu’on se mette à punir les assassins, on est dans l’usage de les envoyer aux galères. Je ne compte pas ce voyage au nombre des châtiments, car les forçats ne sont pas à plaindre. Mieux logés, mieux vêtus et mieux nourris que la plupart des gens du peuple, ils travaillent juste autant qu’il leur plaît, et leur travail est rétribué. Enfin, ce qui couronne tout, c’est qu’ils jouissent de la considération universelle. Je n’exagère rien ; les forçats sont bien vus. Non-seulement on les plaint, quoiqu’ils ne soient pas à plaindre ; non-seulement on s’arrête dans les rues de Rome pour leur donner de l’argent, mais la main qui leur fait l’aumône ne dédaigne pas de leur serrer la main. Pourquoi pas ? la peine ne saurait être plus honteuse que le crime, et le peuple n’a point de raison pour mépriser après le jugement ceux qu’il admirait presque après l’assassinat.
    Si, malgré les avantages qui leur sont assurés par la loi et par les mœurs, l’ennui vient à les prendre, ils n’ont qu’à le dire. La liberté leur sera rendue un jour ou l’autre. La peine des travaux forcés à perpétuité se commue assez facilement. Vingt ans de galères sont bientôt finis. D’abord l’année est de huit mois au bagne ; et puis les réductions arrivant coup sur coup, pour peu que le patronage s’en mêle, un jour l’assassin voit les portes s’ouvrir, et, moitié content, moitié fâché, il retourne à l’exercice d’un métier honnête dont il a perdu l’habitude. »

    • Je n’ai lu d’About que L’Homme à l’oreille cassée (qui permit à San-Antonio un calembour énorme) et le Roi des montagnes, où le héros se fait torturer d’une façon originale qui avait ému ma conscience d’enfant…

  105. Pourtant About evoque la peine de mazolatta, mais comme quelque chose qui n’est plus appliqué ( son récit se réfère au châtiment de l’assassin d’un ecclésiastique, dans les années 1820 :
     » Ludovico monta l’échelle de l’échafaud…
    « Mastro Titta [ le bourreau ] tire de dessous sa casaque rouge un gros bâton pointu et l’examine avec soin. Il joue ensuite avec ce gourdin comme un tambour-major avec sa longue canne à pomme d’argent… Enfin, il l’empoigne ferme, le fait tourner deux fois autour de sa tête et frappe le condamné sur la tempe gauche.
    « Un cri d’horreur part de la foule. La victime tombe comme un bœuf et son corps commence à se débattre dans l’agonie…
    « Mastro Titta jette son gourdin loin de lui, au milieu de la foule. Il s’abat de nouveau sur la victime, tire un long couteau de boucher, et l’égorge. Puis, avec le même couteau, il lui fait un cercle profond autour du cou, comme pour tracer la ligne, et coupe ensuite la tête qu’il montre au peuple. Le sang de cette tête rougit le bourreau, tandis que deux jets s’élancent du cou coupé et vont inonder la robe du prêtre. Vous croyez que c’est fin ? Non. Mastro Titta coupe les deux bras à la clavicule, les deux jambes au genou du cadavre, et ramassant des pieds et des mains, bras, jambes, tête, tronc, il jette le tout dans un coffre en bas de l’échafaud…
    « Un an après, mourait à l’hôpital de Santo-Spirito un jeune homme de bonne famille ; il avoua que c’était lui qui avait tué Mgr Traietto pour venger un outrage. »
    Petruccelli della Gattina , cité par About .

  106. * Mazzolatta ( avec 2 z) est le terme employé par Dumas dans Monte Cristo, mazzatello le terme qu’on trouve sur Wikipedia.
    About ne donne pas le nom de ce supplice.
    On remarque que dans Dumas le bourreau utilise une masse , alors que dans la description reprise par About c’est un gros bâton pointu , qui semble moins propre à l’effet  » d’abattage  » qu’une masse ( ?)…

    • Là encore, faut voir… L’énergie cinétique communiquée par le bourreau au marteau doit être proportionnée à l’effet voulu (estourbir sans tuer net). Un gros bâton sera moins efficace qu’une masse propulsée par un bourreau habile et entraîné

      Qui a fendu du bois avec une masse et un coin, comprendra

Les commentaires sont fermés.