Ce matin, en apprenant que Monsieur le Président de la République avait déposé plainte contre son ancien directeur des Renseignements Généraux, j’ai été pris d’un fou rire.

D’abord, parce Monsieur Yves Bertrand, s’il aimait consigner sur ses carnets personnels les détails de la vie intime de personnalités politiques, et notamment de Monsieur Sarkozy, ne les a jamais utilisés. Et c’est bien là l’essentiel.

Ensuite, parce qu’il suffit de lire les biographies « officielles » et chaleureusement autorisées comme celle qu’a consacré Madame Nay à Nicolas Sarkozy pour connaître le détail croustillant d’un certain adultère contenu dans les carnets incriminés. J’ajouterais qu’on en apprend aussi davantage sur la vie privée du Président en assistant à ses propres conférences de presse ou en feuilletant Paris-Match où Monsieur aime poser avec Macarlita.

Enfin, Monsieur Bertrand ne faisait-il pas exactement ce que le fichier Edvige, qui a été heureusement retoqué grâce à une mobilisation citoyenne exemplaire, prévoyait pour chaque personnalité politique ?

Ségolène Royal en tentant de créer des spectacles comiques est encore loin d’égaler son maître.Vraiment, la plainte de Monsieur Sarkozy mérite le Prix de l’humour politique, et de loin. S’il ne l’obtient pas, c’est profondément injuste.

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