Je croyais en avoir fini avec Jacques Séguéla. C’était compter sans l’attachée de presse de sa maison d’édition qui n’a pitié ni de moi, ni surtout de lui.

Reprenons. Jacques Séguéla dit une grosse connerie vendredi dernier à Télématin. La connerie en question crée le buzz sur la Toile et même dans les journaux, à la radio et à la télé. Après avoir joué à faire son avocat, tentons de se mettre à sa place. Que ferais-je si ma langue devait me trahir comme elle a trahi l’infortuné [1. Certains jeunes fréquentant ce carnet, je leur indique que « fortune » peut aussi signifier « chance »] publicitaire ? Je réponds sans détour : je retournerais dans ma Franche-Comté natale et je ne sortirais de ma tanière que nanti de lunettes noires, bonnet et tutti quanti. Je tenterais ensuite de me faire oublier le temps qu’un confrère en dise une plus grosse et prenne ma place sur le pilori.

Seulement moi, je n’ai pas de livre à vendre. Et je n’ai donc pas d’attachée de presse qui continue de me faire inviter dans des endroits où des journalistes sont bien obligés, le sourire en coin, de me demander de m’expliquer sur la bévue. Et d’ajouter au ridicule en jurant que ce n’est pas ce que je voulais dire, que la phrase a été sortie de son contexte etc… Cette discipline est connue. On la pratique depuis des lustres sur la Tamise du côté d’Oxford et de Cambridge. Séguéla a déjà passé lundi l’épreuve de France Inter. Et ce soir, il est invité du Grand Journal de Canal +. Pour ajouter à l’inhumanité de sans doute se faire interroger par Catherine Nay [3. Comme Aphatie est en vacances cette semaine, on a déjà eu droit à Val, Plenel, Duhamel et Giesbert. Je crains fort que ce soit le tour de la Grande Catherine ce soir ], il sera assis à côté de Noël Mamère qui le sermonnera avec vigueur. Il a dit une connerie mais a t-il vraiment mérité cela ? Les contraintes de la comm’, de la promo, il doit bien les connaître, me rétorquerez-vous avec raison. Certes, il est victime de ses propres turpitudes. Lui aussi a bien dû  envoyer des gens au charbon se ridiculiser avec ses idées publicitaires [4. Comme un certain Lionel J., retiré sur l’Ile de Ré depuis ]. Pourquoi un éditeur, sagement soucieux de l’équilibre financier de son entreprise, ferait-il dans le sentimentalisme ? Mais par compassion, nom d’une pipe ! C’est atroce de voir un petit vieux [5. C’est ainsi qu’il se définit lui même en quatrième de couverture de son bouquin. Je prie donc mes lecteurs de ne point me dénoncer à la HALDE. ] souffrir.

Pour son bien et pour le nôtre, j’en prie son éditeur, cachez Jacques Séguéla.

1 commentaire

  1. sèguèla n »est pas le seul , dans ce cas la??
    que se soit,sarko,copè,bachelot,jègo,lagarde,il parle trop vite,
    a gauche,c »est du pareil au même
    vu la situation ,fermez la messieurs les politiciens,
    personne ne peut prévoir l »avenir,

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