La semaine dernière, Nicolas DUPONT-AIGNAN m’a demandé si j’acceptais de prendre des responsabilités pour son mouvement DEBOUT LA REPUBLIQUE. Je lui ai donné mon accord et j’aimerais expliquer à mes fidèles lecteurs le sens de cette décision.

J’ai été sept ans dans l’opposition interne au sein du RPR, lorsque ce dernier était dirigé par des hommes qui ne croyaient plus au gaullisme. Dans cette aventure,  j’avais donné beaucoup de temps et d’énergie à  Philippe Séguin, qui me paraissait être un homme d’Etat et qui me semblait être le véritable continuateur de la pensée gaulliste. Malheureusement, porté à la tête du RPR en 1997, Séguin s’est révélé un homme non pas de caractère mais colérique (ce qui n’est pas la même chose). En six mois, il avait tout cédé à Jacques Chirac. En 1998, écoeuré, j’ai donc quitté le RPR et j’ai rejoint Charles Pasqua, déçu lui aussi par son ex-compère du NON à Maastricht. La campagne européenne fut  un succès mais la construction du RPF est ensuite partie sur de très mauvaises bases. Au lieu de mettre en place une fédération sur le modèle de l’UDF, Pasqua préfèra sacrifier Demain la France pensant que Villiers ferait de même avec le MPF. La cohabitation dans un mouvement unifié avec la plupart des partisans de Villiers ne pouvait pas fonctionner. Dès le début, j’en ai pris conscience et j’annonçai que je ne participerais pas aux élections internes, cessant toute responsabilité politique et privilégiant mon avenir professionnel. Il y aura bien une petite rechute en 2002, lorsque j’ai cru à l’Homme de la Nation que pouvait devenir Jean-Pierre Chevènement. Pour lui, j’interviendrai sur le terrain médiatique mais je ne prendrai pas pour autant des responsabilités. Après les élections de 2002, j’aurais pu entrer à Debout la République. Je ne l’ai pas fait car il était associé à l’UMP. Quand Nicolas Dupont-Aignan m’a contacté fin décembre 2006, j’ai été convaincu par sa démarche de rupture avec Nicolas Sarkozy. C’est pourquoi j’ai accepté de lui donner un coup de main pour ses parrainages. J’en ai décroché deux dans un contexte particulièrement difficile, seul à y travailler dans une région où les anciens parrains de Chevènement avaient déjà tous signé Royal. Néanmoins, malgré l’échec de l’obtention des 500 sésames, Nicolas Dupont-Aignan, le 31 mars, a décidé de faire de DEBOUT LA REPUBLIQUE un parti indépendant et libre. Lui-même, réélu député dès le premier tour, siège aujourd’hui chez les non-inscrits et n’a pas voté la confiance au nouveau gouvernement.

Très prochainement, je mettrai en place un site internet pour DEBOUT LA REPUBLIQUE dans le Doubs. Bien évidemment, il ne remplacera par celui-ci où je continuerai à vous faire part de mes humeurs toutes personnelles. Je suis responsable politique mais je garde bien entendu mon indépendance d’esprit ce que Nicolas Dupont-Aignan ne semble pas regretter. D’ailleurs dans les prochains jours, je vous ferai part de mes accords et désaccords avec lui, sachant que, vous l’avez compris, les premiers l’emportent largement sur les seconds

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