Je me souviens que ma grand-mère, qui n’aimait pas beaucoup feu l’ancien prĂ©sident socialiste, prononçait ainsi son patronyme : Mite’rand. Plus tard, je me suis aperçu que c’Ă©tait assez souvent le cas des gens qui ne l’aimaient pas. MĂŞme si on ne devrait pas dire du mal de son ascendance, je dois dire que cette manière d’appeler quelqu’un autrement que comme il se prĂ©sente lui-mĂŞme manquait de la correction minimale.
De la correction, de la politesse, du respect de l’autre -mĂŞme si on lui est opposĂ© dans un tribunal, on serait en droit de l’attendre du prĂ©sident d’une association comme la LICRA. Pourtant, monsieur Alain Jakubowicz n’a pas cessĂ©, lors de ses interventions mĂ©diatiques autour du procès Zemmour de prononcer le nom du chroniqueur « Zeumour » au lieu de « Zèmour », comme ce dernier prononce lui-mĂŞme son patronyme. Faut-il ĂŞtre Ă ce point arrogant pour apprendre Ă quelqu’un comment il doit prononcer son nom ? Ou s’agit-il d’une manière peu Ă©lĂ©gante de nier l’identitĂ© mĂŞme de son interlocuteur ce qui ne manquerait pas de piquant pour le dirigeant d’une telle association, de surcroĂ®t dans le cadre de ce procès ? Dans les deux cas, il s’agit d’une volontĂ© de traiter son adversaire en infĂ©rieur, de l’infantiliser voire de l’animaliser. J’exagère ? J’extrapole ? Je fais dans l’outrance ? Dans le procès d’intention ? Sans doute peu ! Mais beaucoup moins que lui-mĂŞme et les avocats de son association dans ce qui est convenu d’appeler l’affaire Zemmour.
Quand on parle d’outrance, de personnes qui aiment donner des leçons de savoir-vivre ou de savoir-voter, qui dĂ©livrent des brevets Ă ceux qui sont frĂ©quentables et des cartons rouges Ă ceux qui puent le moisi, on ne peut que songer cette semaine Ă l’Ă©ditorialiste du JDD et d’Europe 1, Claude Askolovitch. Dans un papier tout en nuance de mercredi (vidĂ©o ci dessous), il a rĂ©glĂ© son compte Ă Jean-Pierre Chevènement, coupable d’avoir apportĂ© son soutien Ă Eric Zemmour. L’ancien ministre de l’IntĂ©rieur a eu le malheur de rapporter ce qu’il avait remarquĂ© dans des rapports officiels. Et il aurait dĂ» le taire. Evoquer la consonance des patronymes, c’est dĂ©gueulasse. On aurait aimĂ© que Bernard Murat, Ă qui rĂ©pondait Zemmour dans la fameuse Ă©mission du dĂ©lit, fasse l’objet de la mĂŞme attention. Après tout, c’est lui qui avait commencĂ©. On aurait aimĂ© aussi que Claude Askolovitch lutte avec le mĂŞme zèle contre le diffĂ©rentialisme de SOS Racisme -sauf pendant la parenthèse Boutih[1. Lequel, d’ailleurs, soutenait Zemmour. Quel salaud, quand on y pense…], contre ceux qui promeuvent diversitĂ© et discrimination positive, contre la HALDE qui, Ă force de voir du racisme partout, a installĂ© la racialisation des rapports sociaux. Tout cela, ce ne sont pas les partisans de l’assimilation rĂ©publicaine qui l’ont imposĂ©. Ils l’ont subi. Et lorsque finalement, ils s’adaptent, on les envoie au pilori mĂ©diatique au mieux, dans un tribunal au pire[2. Ou vice-versa ?]. Mais Askokovitch prĂ©fère enfoncer le clou en touillant tout cela avec notre rapport Ă la construction europĂ©enne. C’est entendu, si t’es un poil souverainiste, c’est logique que tu sois un beauf raciste. J’exagère ? J’extrapole ? Je fais dans l’outrance ? Dans le procès d’intention ? Sans doute un peu ! Mais beaucoup moins que Claude Askolovitch dans son Ă©ditorial envers Chevènement et ceux qui partagent ses idĂ©es.
Comme monsieur Jourdain, qui faisait de la prose sans le savoir, Asko et Jacubowicz font de l’outrance sans en avoir l’air. Charmant, n’est ce pas ?
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Je me demande parfois si le dogmatisme n’est pas le pire ennemi de la dĂ©mocratie.
le pire ennemie de la démocratie,c »est la démocratie elle méme
J’aime me rappeler dans des cas comme celui lĂ la phrase de Mauras »Ce qui me gène dans la dĂ©mocratie c’est qu’il y ait le mot crasse »
en effet, dans un dĂ©bat avec Elisabeth LĂ©vy sur BFMTV, il prononçait Zeumour, avec un petit sourire au coin des lèvres… Arrogance.
Askolovitch, celui qui a traitĂ© le peuple suisse de « salaud » parce qu’il n’a pas votĂ© comme il l’aurait souhaitĂ©.
Quand Ă Chevènement il persĂ©vère dans son projet d’union Europe-Afrique, il y en a qui n’ont vraiment rien compris !
je remarque que DD a remarqué comme moi la curieuse propension de jakubowicz à prononcer « zeumour » plutôt que Zemmour.
Je me demande si cette insistance ne cache une force de racisme de la part de jakubowicz ..
Une façon de renvoyer Zemmour parmi les « gaulois » pour lesquels jakubowicz et ses amis « antiracistes » n’ont jamais eu beaucoup d’estime.
Ce qui rends jakubowicz assez pathĂ©tique, car je ne pense que Zemmour se sentirait insultĂ© d’ĂŞtre assimilĂ© Ă un « gaulois ».
Petite correction:
Car je ne pense PAS que Zemmour se sentirait insultĂ© d’ĂŞtre assimilĂ© Ă un « gaulois ».
Tous ces petits marquis sont insupportables ! La France n’est pas, par sa formation mĂŞme, un pays raciste. Certes, il y a des racistes en France… comme partout ! Il faut les combattre par le verbe, mais l’insistance mise Ă dĂ©noncer quelqu’un comme M. Eric Zemmour, me fait penser que nos intellocrates confondent l’histoire de France et l’histoire amĂ©ricaine, ou de l’ensemble des pays anglo-saxons, qui, eux, sont fondamentalement racistes. Dressez la liste des pays qui ont instituĂ© un racisme d’Etat : ce sont toujours des initiatives, dans le monde occidental, de pays du Nord ou issus du Nord de l’Europe. Quand c’est arrivĂ© ailleurs, c’Ă©tait dans des pĂ©riodes historiques brèves et particulières et le peuple n’y a JAMAIS adhĂ©rĂ© (voir Vichy ou l’Italie fasciste, par exemple). Cette assimilation des mentalitĂ©s françaises aux mentalitĂ©s anglo-saxonnes est une calamitĂ© supplĂ©mentaire dĂ©versĂ©e sur nos tĂŞtes par les castes dirigeantes (je me refuse Ă employer Ă leur endroit, le terme « d’Ă©lite »).
Au fait, cher David, heureusement que tu n’as pas Ă©crit en « enfonçant le coup en touillant » et bien « le clou en touillant », tu aurais ravi la Comtesse.
sdghuklto!:k