1. Vous décidez d’acheter une voiture
◊ – Une Peugeot, parce que je roule français, moi, monsieur !
♣ – Une voiture white ou blancos, parce qu’il n’y en pas assez dans ma ville
♥ – Une Heuliez, pour rouler propre et soutenir l’emploi dans ma région qui est exemplaire
♦ – J’attaquerai en justice toute personne insinuant que j’ai fait le choix de ne pas conduire
ο – Une Clio, tout ce qu’il y a de plus normal
2. Vous adoptez un chien
♦ – Un bouledogue
♥ – Un grand caniche
◊ – Un setter
ο – Un Saint-Bernard
♣ – Un lévrier espagnol
3. Votre comédie française préférée
♣ – Le gendarme à Saint-Tropez
ο – Le corniaud
♥ – On connaît la chanson
◊ – Michael Kael contre la World News Company
♦ – Bienvenue chez les Ch’tis
4. Votre plat préféré
◊ – Le poulet aux morilles
♦ – Moules-frites
ο – Filet de merlan et pommes vapeur
♣ – la Paëlla
♥ – Croustillant au chabichou
5. Quand vous étiez petit, vous souhaitiez devenir
♦ – Infirmière-chef, pour prendre soin
◊ – Procureur de la République, pour faire embastiller les malfaisants
♥ – Présidente de l’association des parents d’élèves
♣ – Footballeur, pour être célèbre
ο – Représentant de commerce, receveur des postes ou boulanger, un type normal, quoi
Vous avez une majorité de ◊
Tel un chien fou, vous voulez démondialiser à donf, relocaliser à mort et lutter aussi bien contre les affairistes que les multinationales. Pas de doute, vous être l’Obama de la Bresse.
Vous avez une majorité de ♣
Sur les marchés, vous veillez à la diversité des marchands. A vos yeux, Brice Hortefeux et Claude Guéant apparaissent très mous face à l’impérieuse lutte contre l’insécurité. Pas de doute, vous êtes l’Obama catalan de l’Essonne.
Vous avez une majorité de ♥
Toujours digne et droite, vous revenez en deuxième semaine, instruite par l’expérience. Fraternité et démocratie participative sont les deux mamelles de votre action. Pas de doute, vous êtes l’Obama du Poitou.
Vous avez une majorité de ♦
Vous ne souhaitiez pas participer mais une histoire de fesses new-yorkaise a tout changé. Vous voilà candidate, afin de prendre soin de vos compatriotes abîmés. Pas de doute, vous êtes l’Obama des Flandres.
Vous avez une majorité de ο
Vous avez une vie normale, une voiture normale, des rêves normaux. Bref, vous êtes quelqu’un de normal à ceci près que vous êtes au régime. Pas de doute, vous êtes l’Obama corrézien.
–
Bravo David ! Continuez à nous faire sourire, rire parfois et toujours grincer des dents…
Bravo David !
Je suis l’Obama corrézien.
Je pense que je vais passer une bonne journée.
Bon, si je croise le Directeur Adjoint de la DSSP et Président du comité de soutien à l’Obama corrézien, j’aurai une anecdote à lui narrer.
JE m »en fiche,,,,qu’il se débrouille
je suis de droite de droite,,,
mais se sera le fromage de Hollande,,
Bravo pour la perspicacité ! et l’humour vache ….
moi ce sera de tout coeur NDA apres on attend le 23 avril !
Quant à l’Obama de Sarcelles, c’est pour 2017 quand il sortira de Ryker’s Island !
Et quand on n’a pas de majorité ?
Me voici à la fois Obama de la Bresse et de Corrèze (avec une minorité des Flandres – eh oui, toutes les petites filles se rêvaient infirmières avant la télé-réalité !).
Pas grave. De toutes façons, je ne comptais pas voter aux primaires…
Claribelle, vous auriez réussi la synthèse en congrès du PS.
Vous auriez faite une excellente Premier secrétaire.
Nicolas Dupont-Aignan fait partie des 27 députés qui ont voté contre la poursuite de l’aventure militaire en Libye. Je m’en réjouis.
On le sait depuis 20 ans, ce « devoir d’ingérence » conduit soit à l’enlisement, soit à provoquer une destabilisation plus grave encore du pays concerné, soit les deux.
Ceci étant, je me demande ce qu’en pense son porte-parole Laurent Pinsolle.
http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/
Si on clique à droite sur la catégorie « international », on arrivera vite sur deux articles. Le premier date du 18 mars et le second du 20 mars.
On pourrait interpréter ainsi leur contenu : « Bernard-Henri Lévy, sors de ce corps ».
Une petite nuance entre les deux : l’article du 18 était tellement élogieux pour Sarkozy qu’il frisait la courtisanerie, ce qui avait attiré de fortes critiques. Le 20, il corrigeait (à la marge) avec une phrase de critique générale du président.
Pepe,
Ma « lettre à Lana » parue dans les mêmes jours se situait sur la même ligne.
Nous n’étions -et NDA aussi !- que partisans d’une zone d’exclusion aérienne et du bombardement de quelques aérodromes militaires.
Mais nous n’en sommes plus là.
Certaines positions de Laurent Pinsolle créent une ambiguïté sur les positions de DLR dont il n’est pas seulement un simple adhérent, mais le porte-parole.
Si on clique à droite sur la catégorie « société », on trouve un article du 14 juin où il soutient le mariage homosexuel.
Ce n’est pas ma position mais c’est son droit.
Comme il s’agit d’un problème de société sur lequel il peut y avoir des positions individuelles différentes, ce n’est pas incompatible avec sa fonction dans DLR.
Cependant, l’article du 14 juin est manichéen :
– Ceux qui, à droite, soutiennent cette position (Bachelot, on sait depuis que Juppé est sur cette ligne, les radicaux, …), c’est le camp du « bien ».
– Ceux qui interviennent contre cette position « ne font pas honneur » à l’UMP qui les « conserve » (appel à une « purge » ?). Bref, le terme « nauséabond », cher à tous les bien-pensants, n’est pas explicite, mais c’est tout comme.
De plus, il n’y a aucune analyse politique de cette opération.
Quelle « mouche » a piqué le PS pour faire cette proposition la dernière année de la législature ?
Selon moi, c’est une diversion : sur les questions fondamentales (mondialisation, Europe, …), le PS n’a pas d’alternative face à l’UMP. On « amuse donc la galerie » avec cette opération-là.
De plus, Bruno Leroux nous dit que ce serait une des toutes premières mesures que prendrait à gauche au pouvoir. La crise, le chômage, les problèmes d’insécurité, les dérives scolaires ? Babioles pour Leroux : le mariage des homosexuels, voilà la priorité.
Et les radicaux qui soutiennent cette proposition comme un seul homme, ce n’est pas suspect ? Individuellement, ils sont tous sur cette ligne ? Ou ils veulent se distinguer de l’UMP ? Je penche nettement pour la seconde solution.
Est-ce parce qu’ils ont compris que ce débat n’est qu’une diversion que le communiste (« à l’ancienne ») Alain Bocquet et l’ex-chevènementiste Dessallangre se sont abstenus et que le communiste (en froid avec le PCF) André Gerin n’a pas participé à ce vote sans donner de pouvoir.
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Autre problème créé par les articles de Laurent Pinsolle.
En « torturant » les chiffres, il veut leur « faire avouer » que la France est un pays de faible immigration.
Et, c’est une obsession pour lui puisqu’il avait écrit un article sur ce sujet (catégorie « société ») le 14 avril et qu’il y revient le 11 juillet.
Le 14 avril, en se basant sur des statistiques de l’INED, il nous démontre par exemple que l’Espagne est un pays à plus forte immigration que la France.
http://www.ined.fr/fichier/t_publication/1520/publi_pdf1_472.pdf
C’est bien cela « torturer les chiffres ».
Car, que lit-on ?
Que, de 2002 à 2007, plus d’immigrés sont entrés en Espagne qu’en France. Ce qui est exact. Il y a eu pendant toute cette période une véritable « fuite en avant » en Espagne. Dans tous les domaines (dont l’immobilier et d’autres) dont celui de l’immigration.
Drôle d’exemple lorsqu’on voit où tout cela a conduit ce pays.
Ceci étant, l’INED rappelle nettement que l’Espagne est un pays d’immigration RÉCENTE contrairement à la France. Et cela, ça n’entre pas en considération pour Pinsolle alors que c’est tout de même important.
Les chiffres RÉELS de l’INED montrent qu’en 2000, il y avait 6,3% de personnes nées à l’étranger en France et 2,2% seulement en Espagne. La PROJECTION pour 2010 serait de 6,7% pour la France et de 6,4% pour l’Espagne. (Je comprends d’ailleurs mal comment les projections arrivent à plus de 14% d’immigrés en Espagne en 2010 contre 10% pour la France : cf autre tableau).
De toute manière, si on lit la note (N°3) de la page 3, on constate que l’Espagne a diminué les flux migratoires récemment. Ainsi, la projection pour 2010, établie en 2008, serait à revoir À LA BAISSE.
Laurent Pinsolle ose même comparer à l’Australie et aux États-Unis et cela dans un article et cela dans un article où il veut démontrer que l’immigration ne conduit pas à une substitution de population.
Ici, la technocratie des chiffres récents (voire « le nez sur le guidon ») fait disparaitre toute vision historique.
Car, comment se sont constitueés ces deux pays, sinon par une substitution massive de population ? On sait que l’immigration venue d’Europe a remplacé dans ces pays les populations d’origine souvent maltraitées voire massacrées.
Je ne partage pas les positions de Laurent sur le mariage homosexuel. Mais il a le droit de les défendre, et de la manière qui lui convient. Je me m’en prive pas moi-même.
Sur l’immigration, il n’est pas le seul à se servir des chiffres à sa guise.
Après avoir vu son débat avec Le Gallou, j’ai noté qu’il était très équilibré dans ses positions et je m’y suis globalement retrouvé.
@DD,
1. Les socialistes n’achètent pas de voiture, car ils sont partisans de tous les immobilismes. Ni automobile, ni autonomie, la ligne d’horizon du socialisme c’est le concours administratif sur la base d’une culture générale apprise par coeur dans un manuel listant des fiches de culture G.
2. Les socialistes n’adoptent pas de chien ; ils sont partisans de tous les abandons, de toutes les trahisons. Ils n’abandonnent pas leurs vieux chiens une semaine avant les vacances, mais tout un peuple depuis trente ans, et au nom du bonheur international, libéral et multiculturaliste, représentant une récusation intégrale de la République.
3. Les socialistes ne savent pas ce qu’est une comédie,ce mot qu’ils confondent d’ailleurs avec la comédie de boulevard des années 2000. Les socialistes n’ont aucun lien direct ou indirect avec la Culture au sens authentique du terme. Les socialistes appellent Culture ce qui n’est que du divertissement, lequel est la plupart du temps américain. Martine aime le Rap. Martine aime la culture-tuture.
4. Les socialistes n’ont pas de plat préféré ; les socialistes aiment la nourriture industrielle ; leur esprit est bien souvent de l’ordre de la production industrielle. Le plat préféré du socialiste est le plat surgelé, quel qu’il soit. L’important pour le socialiste est que la matière vendue soit aux normes bruxelloises et puisse être fourguée indifféremment au consommateur français ou américain – et sous n’importe quel nom. Un cassoulet socialiste peut-être constitué de frites, de thé à la menthe, ou de cake aux cerises, car il est un cassoulet au seul motif que l’industriel commettant la chose alléguée cassoulet le déclare. Le réel ne peut être un concept socialiste. Le réel est un mot interdit en socialisme.
5. Un socialiste n’a jamais été grand ou petit, il n’a, en tout état de cause, jamais été adulte. Le socialiste est un être à l’évolution stoppée avant même sa prime enfance. Tout électeur socialiste a entre 0 et 1 ans ; il est ainsi normal que ces derniers élisent Martine ou François. Un socialiste désir ne jamais grandir et devenir fonctionnaire avant ses 18 ans.
Le socialisme est l’avenir de la France du XIX siècle. Malheureusement, nous sommes au XXIème. Les socialistes sont en avance pour la raison qu’ils éliront un homme du XXème siècle pour le siècle qui vient. Guy Mollet sera désigné candidat socialiste en 2012.
Cher Aventin,
Votre commentaire m’aurait sans doute fait rire s’il n’avait pas compris une attaque contre les concours administratifs que n’aurait pas reniée Sarkozy.
J’ai moi-même été lauréat de concours administratifs et j’ai aussi été, ensuite, membre de jury. Vous êtes au courant du virage pro-fonctionnaire de MLP ?
@Pepe,
Laurent Pinsolle représente, à mon sens, et à la lecture de son blog, la droite libérale – Mariton…. Je ne lui trouve aucune communauté d’esprit avec la droite gaulliste ou le gaullisme de gauche. Sa ligne me semble être en total décalage avec celle de DLR et de NDA. Pinsolle me semble être un libéral de droite perdu chez DLR. N’oubliez pas qu’il y a une critique de l’UE virulente qui est menée par certains libéraux. LP me semble être la droite libérale-libertaire. Alors pourquoi DLR ?
Pinsolle, libéral-libertaire de droite comme Mariton ?
Là, il y a un problème, Aventin.
D’abord Mariton est libéral mais pas libertaire : il a d’ailleurs fait aujourd’hui un rapport sur la famille qui est considéré par lesdits libertaires comme ultra-réactionnaire.
Ensuite les articles économiques de Laurent hérissent le poil de tous les libéraux. Il est ultra-interventionniste !
Enfin, on a le droit d’être libertaire sur certains points. MLP, votre nouvelle idole, l’est sur internet, comme moi du reste.
@DD,
Je n’ai rien contre les concours administratifs, bien au contraire. J’ai tout en revanche contre un certain formatage administratif et syndical. Je crois à ce que l’on appelle les grands commis de l’Etat, mais je me demande si du côté socialo on se réfère encore à ces conceptions-là. Quand je vois ce qu’est le syndicalisme de la fonction publique, éminemment politisé, j’ai quelques doutes quant à la considération que l’on porte, de ce côté-là, aux notions de sens du service et de sens de l’Etat. J’ai une conception gaullienne ou pompidolienne du fonctionnaire et du sens du service ; autant dire une très haute idée de la fonction publique et de la mission du fonctionnaire. Cette conception du service n’est plus. A qui doit-on cela ? MLP n’est pour moi qu’un moyen de faire « turbuler le système » comme disait le Che. Nous ferons « turbuler ».
On trouve de tout chez DL. C’est comme au FN. Mariton est un poisson volant, qui ne constitue pas la majorité du genre…
En France, tous les syndicats -du privé comme du public- sont politisés. Nous ne sommes pas des Allemands. Si j’en crois ce que les syndicats allemands ont accepté comme régression sociale pour être plus compétitifs et réaliser ainsi cette fameuse dévaluation qui ne dit pas son nom, je ne suis pas sûr que nous n’y gagnons pas au change.
Pour le reste, le sens du service existe encore chez la très grande majorité des fonctionnaires qui font fonctionner tant bien que mal le service public avec de moins en moins de moyens humains et financiers. Merci pour eux.
A part ça David, votre test politique est très réussi, bravo. Pour ma part j’aurais voté, selon vos critères, Montebourg : ce test est cruel…
@DD
En ce qui me concerne, je ne rigole pas avec ce que l’on appelle le sens de l’Etat et du service. L’état de fonctionnaire est une dignité. Combien croient encore à cela ? Vous me paraissez optimiste DD.
@Aventin : Moi, j’y crois ! On est au moins deux, ce n’est déjà as si mal par les temps qui courent !
@DD : Mariton ferait mieux de s’occuper de sa ville de Crest qui tombe en ruines plutôt que de faire le zouave avec des rapports que personne ne lira sur des questions sans aucune espèce d’importance !
@DD
« En France, tous les syndicats -du privé comme du public- sont politisés. Nous ne sommes pas des Allemands. » Dites-vous.
Est-ce souhaitable du simple fait que cela est ? Comment expliquer alors que la grève sur des motifs strictement politique – la jurisprudence est malheureusement large dans ses appréciations du caractère non strictement politique d’un mouvement – soit prohibée ?
Le pouvoir politique est sans cesse entravé dans ce pays par mille corporatismes. A chaque fois qu’un de ces corporatismes s’impose à la légitimité politique c’est la démocratie qui recule.
Qui décide ? En aucun cas ce ne devrait être les syndicats ; ils ne sont pas mandatés pour dicter à la place du politique les politiques publiques.Les syndicats ont pour objet les négociations collectives relatives aux cadres d’exercice de la prestation de travail et la défense et l’information des salariés ; le reste n’est pas de leur ressort. Où alors c’est qu’il y a deux catégories de citoyens : ceux qui disposent du seul bulletin de vote pour décider d’une politique à mettre en oeuvre, et ceux qui ont le droit de vote et la carte syndicale en vertu de laquelle ils descendent dans la rue pour enterrer des projets gouvernementaux, et ainsi voter autant de fois, par la grève, qu’il sera nécessaire pour avoir gain de cause.
Exiger une démocratie saine, éloignée des forces corporatistes, ne fait pas de nous des allemands. La préservation de la souveraineté politique et donc de l’intérêt public et commun n’est pas à jamais une donnée ou un objectif démocratique en dehors de la culture politique française.Il reste que les syndicats de la fonction publique sont un problème à mon sens, et un problème majeur.Il y a eu de la part de ces derniers un certain degré d’appropriation de la structure administrative qui hypothèque toute réforme d’ampleur. L’éducation nationale n’est que l’exemple le plus flagrant de cet état de fait.
Ce que l’on appelle pompeusement la démocratie sociale est une tartuferie idéologique de plus, façon bravitude et démocratie participative – Rosanvallon, ce pape socialiste de la feu et très libérale fondation Saint-Simon, m’a toujours beaucoup fait rigoler. Je vois qu’on ne reculera devant rien aux fins de vider de son sens l’action politique à laquelle il ne reste déjà plus grand chose. Laissez-moi enfin vous rappeler qu’en Allemagne il est interdit de faire grève dans les services publics.
Notre démocratie est non seulement mise à mal par les corporatismes, mais l’est plus encore lorsque l’on sait à quel point le taux de syndicalisation est faible dans le pays. Des minorités agissantes prennent le pas sur la légitimité sorties des urnes. Ne me dites pas que vous confondez mandat syndical et mandat politique…
Oui, le syndicalisme de la fonction publique est un problème majeur au sein de notre démocratie, tout comme nous avons un problème majeur avec la force de frappe journalistique et médiatique qui ne manquent pas de rééduquer le bon peuple à la juste idéologie.Je trouve ainsi pour ma part que la situation d’emprise, pour reprendre un terme célèbre dont Régis Debray s’est saisi pour évoquer certaines difficultés de cet ordre, médiatique préoccupante. Le TCE a été l’occasion d’une démonstration incroyable de cette volonté manifeste de tordre le débat public en un certain sens, et l’entreprise de manipulation n’a fait que s’amplifier depuis lors.
Deux problèmes majeurs donc, le syndicalisme de la fonction publique et les médias. Deux problèmes relatifs au cadre d’exercice de notre démocratie qu’il faudra rapidement traiter.Un syndicat n’a pas à faire de politique, les médias n’ont pas à orienter idéologiquement le débat public.Des modifications constitutionnelles fortes et démocratiques s’imposent. L’enjeu n’est autre que notre démocratie.
Vous ne devriez pas écrire de si longs commentaires. Cela éviterait que vous vous contredisiez.
Vous citez la Fondation Saint-Simon et vous dites qu’ils vous font rigoler. Moi aussi !
Mais justement, le modèle allemand et notamment la fameuse démocratie sociale chargée de compromis avec le pouvoir politique, c’est tout à fait ce que ces gens-là prônaient.
Donc, je préfère assumer le fait que nos syndicats soient davantage dans la contestation que dans la cogestion allemande.
Quant au fonctionnement de l’Education nationale, vous ne le connaissez visiblement pas et vous en restez à l’imagerie de droite libérale -ce qui est un comble pour vous- présentant les syndicats comme les décideurs. C’est très loin d’être le cas et c’est beaucoup plus compliqué que cela. D’abord, l’administration a toujours la voix prépondérante dans les commissions dites mixtes, ce qui est d’ailleurs normal mais qui rend les syndicats systématiquement perdants. Ensuite, il y a une véritable coupure entre les permanents nationaux des syndicats -extrêmement pédagogistes, peu ou prou en phase avec inspecteurs généraux, et gouvernement qu’il soit de droite ou de gauche- et la base, beaucoup moins pédago et/car plus en phase avec les réalités du terrain. On retrouve d’ailleurs la même coupure au niveau des associations de parents d’élèves.
C’est donc encore à une coupure entre prétendues élites et peuple que nous devons constater. Viser les fonctionnaires en général, les syndicats en général, fait le jeu des gouvernements qu’ils soient UMP ou PS.
deux choses
40 ans en Espagne d »ou je suis le plus souvent possible,
dans ma province de Valence,mais j »ai toujours refuser de voter,même si le maire est un copain
quelle erreur sur l »immigrations,ce brave voie des chiffres,sur le terrain,c »est le contraire,
il y a la préférence national,et le chômage ne se paye que si tu a travailler un ans et tu touche trois mois,,après il y a des petites aides,,tout le contraire de chez nous ,dans notre village,mes amis sont très souvent contrôler,,,dans les usines crise oblige
l’Espagne est pour l »immigrant que de passage cars ici on touche très peu et oui
et elle n »est pas récente puisque elle a toujours existé,pour les fruits,tomates,chez nous les oranges ,tout cela est finie,
préférence national,
je savais qu »un jours l »immobilier allais s »effondrer,les crédits de l »EUROPE,plus de 800 000 logements a vendre,crédits sur 30 ans,voire 35 ans sans apports
les responsables,les politiciens de TOUT bords,comme en France
Valence est a droite PP,et c »est la régions qui assume majoritairement le pouvoir,pas comme en France ou Paris décide TOUT
autant de conneries sur l’Espagne me fait sourire,,
je me souviens de Balladur me disant,,
vous avez raison,mais on ne peut pas se mettre a dos,les syndicats l »administrations,les hauts fonctionnaires,
il faut donc agir pars référendum qui donne force de lois
ex;;le 1% du CE de EDF 464 millions d »euros,plus l »énergie augmente,plus le CE touche,il est CGT depuis toujours,
leurs trésors de guerre,qui osera en parler,certains,plus de 100 millions d »euros,
les droits acquis,l »imprimerie national,qui embauche,fixe les horaires,les ports,ect ect
la France est rester socialiste dans ses structures, les minoritées tienne le pays,et impose leurs lois
pour changer cela,il faut la proportionnelle et référendum,le retour des immigrées chez eux,l’Espagne continue a le faire,modifier les aides en tout genres,le pillage du social,les faux permis de ceci,cela,
BREF,qui peut imposer cela,,notre droite molle,le PS ,NDA, bien sur que NON
un homme qu »il soit musulmans,quand il a faim,il va a l »apéritifs saucissons ou a la soupe de cochon
c »est pour cela,que nous allons soutenir la droite nationale,
pas d »autre solutions
@DD
Je ne note pas de contradiction dans mon propos. Je suis effectivement très critique vis-à-vis de cette fondation qui a pu être le coeur de cette gauche libérale qui ne ressemble en rien à la gauche. Je me demande d’ailleurs ce que Rosanvallon – libéral à souhait – laissera sur le plan de la production de concepts.En tout cas, à aucun moment je ne prône le modèle allemand, ou un rapprochement d’avec celui-ci.
Pourquoi voulez-vous que la critique d’un système amène naturellement à soutenir cet autre modèle que vous semblez présenter comme seule et unique alternative ? Un syndicalisme non politisé n’induit pas la compromission avec le pouvoir – au contraire dirais-je. Que les syndicats plient face – et même systématiquement – à la représentation politique c’est-là tout-à-fait normal – encore heureux. Vous faites une confusion peut-être avec ces syndicats du privés qui font eux face, dans la négociation, à des acteurs privés, lesquels par essence ne représentent pas l’action publique et ses prérogatives. Nous pourrions illustrer cela par la belle formule « le droit administratif, ce droit du déséquilibre ».
Ni la plaidoirie de rupture, ni la plaidoirie de connivence. Ce n’est pas, par exemple, au syndicalisme enseignant de venir défendre, devant nos politiques, une idée de l’école qui lui serait propre. L’objet de l’engagement syndical doit concerner les conditions de l’exécution du contrat de travail des agents, et non le contenu des programmes ou même des appréciations générales de nature politique délivrées six mois avant des Présidentielles.
Je vous accorde que nous avons affaire à des minorités agissantes. Mais si rupture il y a c’est d’abord à mon sens entre agents syndiqués de certaines grosses centrales et agents non syndiqués. Si les militants de « base » contestent le comportement d’une pseudo-élite proche, par exemple, des inspecteurs généraux, qu’ils désavouent ces syndicats en rendant leur carte. Il y a d’autres syndicats. Il y a même des syndicats à fonder.
Je ne vise pas les fonctionnaires, mais certains fonctionnements en lien avec une certaine gestion syndicale des administrations, qui dure à mon sens depuis trop longtemps, et qui fait que certains individus s’octroient le droit de venir contester des politiques publiques. Nous sommes-là, le mot n’est pas trop fort, dans un dénie ou un mépris démocratique de première importance.
Pour ma part, je le répète, je me fais une très haute idées de la fonction publique. C’est une dignité que de servir l’intérêt public et l’Etat. Mais il faut avoir le courage de dire qu’un certain syndicalisme politisé vient troubler le fonctionnement normal des services et parfois même du pays.
Le syndicalisme se doit d’être une force de contestation et de proposition sociale dans le cadre de la négociation collective, mais pas sur le terrain politique. Les administrations sont les administrations de la nation. Si les fonctionnaires sont outrés de l’image que certains syndicats donnent d’eux, et des agissements de ces derniers syndicats, qu’ils le disent, qu’ils se désolidarisent de certaines actions « syndicales » – voire de toutes.
A la question y a t-il en France un problème avec le syndicalisme de la fonction publique, la réponse est oui ; et il s’agit-là d’une évidence pour toute la population. Il faudra d’ailleurs s’interroger un jour sur le fait que l’on trouve tout-à-fait normal de considérer que le fonctionnariat est très majoritairement à gauche. Il y a là une armée de réserve électorale de la « gauche » qui aura nécessairement amenée cette dernière à orienter ses programmes sur des bases clientélistes plus qu’en rapport direct avec l’intérêt public.
ps : j’ajoute que les parents d’élèves ne devraient jamais intervenir dans ce type de débat ; ils n’ont pas, eux, à venir dire aux administrations et aux profs ce que doit être l’école. Que les parents d’élèves restent chez-eux et fassent du tricot, ça les occupera. Si ces sujets les intéressent, qu’ils aillent voter.
Je réitère ce que j’ai écrit plus haut : il n’y a aucune gestion syndicale des administrations, pas même dans l’EN où j’ai l’honneur d’exercer. C’est une fiction créée par la droite libérale dont je m’étonne que vous la relayez.
@DD et Aventin : DD a parfaitement raison sur le fonctionnement de l’éducastration nationale. Quant aux banalités du genre » en Allemagne c’est mieux que chez nous », c’est ignorer l’histoire des nations : « Vérité en deçà des Pyrénées, mensonge au-delà » écrivait déjà le grand Blaise ! Ce qui est vrai pour l’Espagne et la France l’est aussi pour l’Allemagne et la France.
@DD, La Rouméliote
Bien, bien, me voilà contaminé par la propagande libérale… Je prends acte de vos affirmations que rien ne me permets de remettre en cause. Vous qui êtes « de la boutique » savez mieux que moi ce qu’il en est, je vous l’accorde volontiers. Je maintiens néanmoins, au-delà de cette expression maladroite et manifestement fausse de « gestion syndicale des administrations », qu’il y a quelques soucis avec un certain syndicalisme politisé de la fonction publique.
monte t »on au mérite
si tu a la carte du syndicats ,c »est toujours plus facille de grimper
qui organise les fuites dans certaines administrations
est t »il normal de détacher des fonctionnaires pour gérer c »est syndicats
et le puissant syndicats de journaliste de France 2 est t »il neutre,
tout comme le puissant syndicats de l Ȏducations national
il faut des syndicats libres en France,et aussi chez les petits patrons
pour casser le système,Référendum
je pourrais vous parlers de certains contrôleurs dans nos petites entreprises,*je suis tomber sur un C,,de la CGT;il haïssait les patrons,lui
heureusement son supérieur fut intelligent,,,il faut dire la vérité,devant mon personnelle,je l »ai viré,,,
l »état est paralysé,la pieuvre est partout et dans tout et a tout les niveaux
@Aventin
Il y a effectivement quelques soucis. C’est très chiant aux conseils d’administration. Bref, c’est davantage de soucis pour moi que pour vous.
Bravo pour ton test David. Personnellement, j’ai eu un losange vide, un losange rempli (le « carreau » de jeux de cartes en quelques sortes sauf qu’il est ici en noir et blanc) et trois ronds. Je suis donc corrézien, et je ne suis in fine pas tellement surpris, car si j’avais du voter pour cette primaire, je crois que j’aurais voté pour lui, ou pour VALLS, les deux moins mauvais du PS actuel (parmi les prétendants, car il en est d’autres encore plus valables qui ne sont pas candidats à la primaire et que j’apprécie énormément [André VALLINI, qui soutien François HOLLANDE si ma mémoire ne me fait pas défaut, et Aurélie FILIPPETTI en l’occurrence pour ne citer que des Députés de l’Assemblée Nationale]).
Bien vu donc. Avec ta permission, je vais en mettre un lien sur mon propre « Mur » sur Facebook, et nous verrons bien les réactions… Amitiés,
Excellent : à en faire la pub !