Le 22 février 1635, Richelieu signait les décrets d’installation de l’Académie française. Cela faisait un an que le grammairien Conrart, qui avait réuni autour de lui, depuis une dizaine d’années, quelques bons esprits pour réformer et fixer la langue, finalisait les statuts de l’honorable assemblée. La gravure ci-dessus représente le cardinal-ministre en soleil, et chacun des rayons porte le nom d’un Académicien. C’est dire les rapports étroits qu’entretiennent la langue et le pouvoir.
On sait que l’une des tâches dévolues aux « Immortels » fut la confection d’un Dictionnaire (paru enfin en 1694), que Richelet puis Furetière devancèrent. Mais l’essentiel fut surtout de fixer la langue.
Le travail avait commencé au XVIe siècle, et Malherbe, au tournant du siècle, avait déjà largement déblayé. L’Académie d’un côté, Vaugelas de l’autre, se donnèrent pour mission de « purifier » la langue — pleine de provincialismes désuets, orthographiée au gré de la fantaisie des scripteurs et des éditeurs, et grammaticalement hirsute.
Je ne vais pas faire l’historique de l’Académie, que l’on trouve partout. Je voudrais simplement insister sur ce désir de purification et de régulation de l’usage — du « bon usage ».
Ce bon usage est aujourd’hui singulièrement sacrifié en classe sur l’autel de « l’expression ». Or, il est consubstantiel au projet de Richelieu, qui est de doter la France d’un pouvoir absolutiste, et de corseter la langue du Roy de principes tout aussi absolus. Accepter les dérives, c’est renoncer à l’autorité. C’est, pour l’Etat, accepter que la langue soit contaminée par des forces centrifuges. C’est, au niveau de l’individu, promouvoir le charabia et le gloubi-boulga — en réservant le « bon usage » à une oligarchie qui s’appuiera sur la langue pour conserver le pouvoir. Sur quoi croyez-vous que s’appuient les jurys des grands concours pour sélectionner celui-ci et refuser celui-là ? La langue est la base de toute culture, et de toute connivence de classe.
Ce que l’Ecole de la IIIe République avait voulu faire, en instituant l’école obligatoire et en autorisant les instituteurs à donner des coups de règles — le mot a une polysémie intéressante — sur les doigts, c’était créer un corps national unique parlant une même langue, et donner à chacun la possibilité de comprendre ce qui se disait, et de se faire entendre.
Ce qui se fait depuis une bonne trentaine d’années revient à dissoudre ce lien en miroir entre l’Etat et l’individu. En mutilant la langue, on anéantit la nation.
On se souvient de la formule si intelligente de Barthes : « La langue est fasciste ». On oublie volontiers la suite de la démonstration : « Le fascisme, ce n’est pas empêcher de dire, mais obliger à dire ».
Et la langue est un ensemble d’obligations — parfois même absurdes. Ne plus les enseigner, c’est réserver leur maîtrise à quelques individus qui contribueront à se parler et à se coopter — au détriment de tous les autres, ceux à qui on ne demande que savoir obéir et pédaler sur leur vélo Deliveroo. Les pédagogues qui ont renoncé à enseigner les règles de fer de la langue française ont livré tout crus leurs élèves à la convoitise des esclavagistes modernes.
Et c’est pour ça que je les hais.
Des parents aimants reprennent leurs enfants, dès le plus jeune âge : on ne dit pas / on dit. Des parents aimants leur parlent dans une syntaxe correcte — pas en langage Tarzan. Et lorsque les parents ne maîtrisent pas le français, c’est à l’école de faire deux fois plus d’efforts pour enseigner à leurs enfants les règles et le bon usage. Les instituteurs qui ne le font pas sont des criminels — ou des complices de l’oligarchie. Qu’ils se proclament « de gauche » est à se taper le cul par terre. Ils sont les fourriers de l’école à deux vitesses, et les fournisseurs d’Uber.
Des sites pédagogistes s’insurgent contre les (rares) consignes que donne aujourd’hui Blanquer pour l’apprentissage du Lire / Ecrire. « Liberté ! » clament ces ânes. La liberté naît de la maîtrise des règles — pas de leur corruption. Un vrai ministre attentif à la langue devrait révoquer tous ceux qui n’enseignent pas « la langue de Molière » — puisqu’on appelle ainsi le français, comme l’anglais est « la langue de Shakespeare » et l’espagnol celle de Cervantès. Or, loin d’enseigner Molière, on se propose aujourd’hui de la « traduire » en volapük contemporain. Un prof de ma région a été nommé IPR parce qu’il avait eu l’heureuse idée de « traduire » Marivaux en langage banlieue, et de passer la Princesse de Clèves à la moulinette Facebook — avec une « fin heureuse ». Promu, alors qu’il aurait dû être pendu !
Qui ne voit que lâcher du lest sur la langue, c’est lâcher du lest sur le sens ? Que mépriser ou mutiler le français, c’est ouvrir la voie à d’autres langues autrement impérieuses — l’arabe coranique, par exemple…
Bien sûr, d’immenses écrivains ont violé la langue et lui ont fait de très beaux enfants. Mais pour ce faire, encore faut-il connaître à fond ce que l’on va transgresser : pour être Picasso, il faut avoir dompté l’académisme, pas gribouiller n’importe quoi avec des croyons de couleur. Hugo a magnifiquement expliqué cela dans sa « Réponse à un acte d’accusation », qui est à la fois une déclaration de guerre et une déclaration d’amour à la langue classique. Alors, Hugo, je veux bien. Aya Nakamura, dont d’aucuns aujourd’hui font une ambassadrice de la langue française, non.
Le mépris affleure chez les démagogues, bien certains d’être à l’abri sous leurs connaissances classiques pour continuer à se partager le pouvoir et laisser les crétins — ainsi parlent-ils, ces gueux — bafouiller en paix.
Nous devons, nous parents, nous enseignants, exiger un apprentissage rigoureux des règles. Parce que ceux qui persisteront à les ignorer finiront par se les prendre dans le cul.
Jean-Paul Brighelli
Enfin, de retour ?
1635
Tout contre l’Espagne, des Flandres aux Antilles
L’année de la fondation de l’académie Française par Richelieu est aussi ….
Histoire mondiale de la France, Patrick Boucheron , Seuil 2018
Certains pensent que la connerie se vend mieux en débraillé !
Je suis d’un avis tout à fait opposé : même les cons doivent se montrer sur leur trente-et-un pour avoir une petite chance de briller !
J’en connais un ici qui se prend pour Céline : il pense que le débraillé de la langue va lui donner un certain lustre ! Il se trompe : il ne fait que mieux accuser ses lacunes !
Qu’il essaye plutôt la méthode du docteur Poe : rectitude et ironie !
Des conrarts, il y en a un par siècle. Et encore…
Que voulez-vous ? On épuise sa gentillesse à poursuivre les mots qui vous fuient !
Oui. Mais malheureusement :
1) Les instituteurs qui ne le sont plus d’ailleurs, ne sont même plus en mesure, pour la grande majorité d’entre eux, d’enseigner ces règles puisqu’on ne les leur a pas enseignées quand ils étaient élèves.
2) Dire que Blanquer défend la langue française et le bon usage, c’est très drôle. J’ai déjà et à plusieurs reprises, ici, souligné, son incapacité à maîtriser la langue et ses fautes monstrueuses. Vous avez toujours été parfaitement silencieux à chaque fois que je le faisais.
3 ) Lorsque j’évoquais, dans un billet antérieur, l’obligation qui nous est faite dans certains lycées, avec des élèves défavorisés, de « traduire » les textes littéraires du XVIème au XIXème siècle, j’entendais, non pas le fait de les priver des oeuvres originales, mais le fait d’être obligée de traduire le texte avant l’explication faute de quoi, la dite explication devient surréaliste.
Par ailleurs, je fais partie de ces profs qui ne donnent jamais un texte du Moyen-Age ou du XVIème siècle, à juste titre modernisé, sans fournir, le texte en ancien français, si tant est qu’on puisse parler d’ancien français pour les textes de la Renaissance. Cela les amuse toujours beaucoup.
Mais il y a encore quelques années avec le même public, je n’avais pas à « traduire » les textes de Molière et de Corneille, encore moins ceux de Diderot et en tout cas, jamais ceux de Stendhal ou de Balzac. Maintenant, je suis forcée de le faire.
https://www.paroles.net/pierre-desproges/paroles-requisitoire-contre-jean-d-ormesson
Origine de l’Académie française selon Pierre Desproges.
Les tribunal des flagrants délires ? (vu qu’il parle Rego)
Intéressant le lien : …
Réquisitoire contre Patrick Poivre d’Arvor
Bon, je sors.
Vous connaissez sans doute le mot d’Alain Decaux démissionnaire de son poste de ministre de la Francophonie à François Mitterrand qui lui demandait « Vous restez de Gauche sans doute, mais quel courant ? » ; « De gauche hugolienne monsieur le président ! »
Patrick Grainville dans son discours de réception à l’Académie où il succédait à Alain Decaux en 2019 évoque une langue française fleurie et riche par opposition à un globish pauvre et insipide.
« Pour ma part, je ne suis qu’un homme frêle, paré de lauriers d’or, et futiles ! N’étaient… les mots de la langue française qui m’ont donné corps et chair, muscle et force, sang et souffle de verbe. Les mots sont mes seules armoiries, ma seule panoplie et mon épée. Le relief du style m’envoûte comme au premier jour. Cet écart par rapport à la banalité. La métaphore, cette image décalée, inventée, qui suggère plus que le mot exact. Cette erreur créatrice dont le rayonnement monte de notre inconscient, de notre désir. Écrire, ce n’est pas tant chercher le mot juste et académique que trouver le mot imprévu et d’une vérité plus profonde, plus irradiante.
Le style, cette erreur érotique. C’est l’invention de notre langue contre le globish décérébré et sans volupté, le snobisme mortifère de l’anglo-américain des services, de la communication bureaucratique. Le style, c’est l’anti-globish ! C’est notre flamme, notre incarnation vive, notre révolte prométhéenne contre l’ordre du monde et les dieux monotones. On parle à tort de la pureté du style. Mesdames et Messieurs de l’Académie, le style est impur. Il est le sacrilège de la beauté.
Contre tous les manques de l’existence, les mots sont la présence, l’arbre de vie, le fleuve intarissable, le paradis retrouvé. Le paradis inventé. Je chante la langue française. Sa luxuriance lucide. »
Joli ! « Le style, cette erreur érotique » ou peut-être : cette terreur érotique?
Le style : terreur érotique. Oui.
Il n’est que de regarder Brighelli face à ses lecteurs, qui leur montre, un, deux puis trois chapitres, puis, oh non, XXX m’a dit qu’ils n’étaient pas vraiment jolis, mes chapitres, pas assez ci, beaucoup trop ça.
Bon alors, puisque c’est comme ça je ne montre plus rien et même j’efface. Na !
Mais de temps à autre, j’en reparle. J’aimerais bien les remontrer, mes petits chapitres. Adoncques, je larmoie, un peu : pisque personne y l’aime mes chapitres, d’abord, vous avez tous été contre moi. Vous vous rappelez ?
Eh ben, j’vous les remontrerai pas. J’ les garde rien qu’pour moi. Nananère.
« Tu nous le montres ton style ? »
« Oui un peu par le petit bout ! »
« Ô quel beau grand style ! Bien raide comme il faut ! »
« Merci vous me faites rougir, ô dulcinée, comme lui qui n’en peut plus ! »
Je suis mal placé, pourtant je lui avais de ne pas tenir compte des avis des vieux et des jaloux
Du coup on plus entendu parler (entre autres) des exactions des cathos ou contre les parpaillots chez les sudistes …
… envieux …
Merde ! (de toutes façons c’est fait)
Comment ne pas l’avouer: j’ai ri, et j’en ai honte-car vous y allez un peu fort; faire du Maestro un môme capricieux qui se roule par terre !
(Il est vrai qu’aux yeux d’une femme, tous les hommes sont immatures.)
Lormier, c’est juste pour rire et ce n’est pas bien méchant.
Moquez-vous !
Les maniaques de la vie ont besoin d’un style pour ne pas désespérer !
« Et c’est pour ça que je les hais. » (Il Maestro)
oh ! que c’est vilain de haïr …. uhuhuhu !
Le progrès de la langue mange ses enfants ! C’est un monstre dévorateur … les bonnes intentions des uns et des autres ont fini d’achever un destin français pour reprendre une expression chère à Zemmour !
La langue n’a pas besoin d’être progressiste ; elle a besoin de se tenir droit …
Droit mais bien pendue, en tout cas pour les femmes.
C’est une nécessité pour elles d’avoir la langue bien pendue pour leur type.
Oui…
« Langue de pute » a dit le législateur des beautés intérieures !
langue bien tendue pour leur pipe
perte de mots, perte du sens, perte de la capacité à réfléchir, et donc de la liberté –
quand je me suis cassée la figure, direction clopin-clopant (quoi ?), chez la pharmacienne d’à côté :
« je vais nettoyer, là, sur la joue » ; « oui, sur la pommette » (la quoi ?) ; « oui c’est ça » ;
et « demain, peut -être votre champ visuel (le quoi ?) sera un peu rétréci , enfin je veux dire… » ;
« oui, j’ai compris » ! (même sans connaître l’expression on peut entendre, encore faut-il savoir qu’un champ ne se limite pas qu’à un champ de patates) ;
je me rappelle avoir dit un jour à quelqu’un : « qques jours de vacances ; ça fait du bien une petite coupure » (une quoi ? air de totale incompréhension).
c’est à partir de là qu’il est devenu tellement facile, à notre époque, de faire prendre des vessies pour des lanternes.
1635… Quelques décennies plus tard :
Fontainebleau, le 9 Octobre 1694
Vous êtes bien heureuse d’aller chier quand vous voulez. Chiez donc tout votre chien de soûl. Nous n’en sommes pas de même ici, où je suis obligée de garder mon étron pour le soir.
Il n’y a point de frottoir aux maisons du côté de la forêt.
J’ai le malheur d’en habiter une, et par conséquent le chagrin d’aller chier dehors, ce qui me fâche, parce que j’aime chier à mon aise, et je ne chie pas à mon aise quand mon cul ne porte sur rien.
Item, tout le monde nous voit chier ; il y passe des hommes, des femmes, des filles, des garçons, des abbés et des Suisses.
Vous voyez par-là que nul plaisir sans peine, et que, si on ne chiait point, je serais à Fontainebleau comme le poisson dans l’eau.
Il est chagrinant que mes plaisirs soient traversés par des étrons. Je voudrais que celui qui a le premier inventé de chier ne pût chier, lui et toute sa race, qu’à coups de bâton !
« Soyez à table avec la meilleure compagnie du monde ; qu’il vous prenne envie de chier, il faut aller chier. Soyez avec une jolie fille ou femme qui vous plaise ; qu’il vous prenne envie de chier, il faut aller chier ou crever.
Ah ! maudit chier ! Je ne sache point de plus vilaine chose que de chier ! Voyez passer une jolie personne, bien mignonne, bien propre; vous vous récriez : « Ah ! que cela serait joli si cela ne chiait pas !
Je le pardonne à des crocheteurs, à des soldats aux gardes, à des porteurs de chaise et à des gens de ce calibre-là.
Mais les empereurs chient, les impératrices chient, les rois chient, les reines chient, le pape chie, les cardinaux chient, les princes chient, les archevêques et les évêques chient, les généraux d’ordre chient, les curés et les vicaires chient.
Avouez donc que le monde est rempli de vilaines gens!
Car enfin, on chie en l’air, on chie sur la terre, on chie dans la mer. Tout l’univers est rempli de chieurs, et les rues de Fontainebleau de merde, principalement de la merde de Suisse, car ils font des étrons gros comme vous, Madame.
Si vous croyez baiser une belle petite bouche avec des dents bien blanches, vous baisez un moulin à merde. Tous les mets les plus délicieux, les biscuits, les pâtés, les tourtes, les farcis, les jambons, les perdrix, les faisans, le tout n’est que pour faire de la merde mâchée.
La Palatine
On dirait du Patrick Grainville ! En tout cas c’est bien imité ..;
Bonjour, Pierre. Qu’avez-vous déjeuné, aujourd’hui ?
Je vous le dirai après chié !
Mange merdre !
Faites, Pierre, allez donc chier à votre aise. Pourvu que votre cul et votre appétit s’en portent mieux.
Une soupe à l’oignon ? Waf, waf, waf.
La très chère bonne est quand même nettement plus agréable !
22 février 2021
JPB revient fourbu d’une croisade, sur une vieille rosse (non il ne s’agit pas de Pierre Driout) aux pattes antérieures arquées et avec pattes postérieures aux genoux Kahgneux (bon pour abattoir et le minerai de viande la bestiole), contre les GAFAM(s) et autres pestes contemporaines (pas les filles qu’on avait dit).
Jean-Paul sans langue et sans terre ? Non cela ne se peut … asile, asile, messeigneurs, pour le Paladin de la langue française !
Une vieille rosse. Une vieille haquenée ( non plutôt pour les dames ) , une haridelle, un vulgaire roncin.
Il y a une quantité de noms incroyable au Moyen-âge pour désigner les chevaux.
A propos de chevaux, je viens de finir un tout petit roman, petit dans tous les sens du terme. « Due belle sfere di vetro ambrato ». Une histoire de cheval et de troisième couille. Mal écrit. Trop lent. L’idée était pourtant amusante. Je ne sais pas s’il est traduit mais en tout cas, il fait partie des romans/détente.
Giorgio Caponetti, l’auteur. En voilà un qui n’a pas le complexe du style en tout cas.
haridelle et haquenée je connaissais; roncin non
Choqué par l’actualité Lyonnaise je me prévois un steack de cheval pour demain midi (avec des oeufs ; plein de protéines pas végétales)
« pour être Picasso, il faut avoir dompté l’académisme »
Oui. Idem pour Rebeyrolle le sanglier d’Eymoutiers.
test !
https://www.lefigaro.fr/langue-francaise/quiz-francais/dix-mots-a-utiliser-sans-paraitre-grossier-20210222
(ceusse qui ont 10/10, ne sont pas des foutriquets ; j’aime bien la « coureuse de remparts ») ;
(peuvent s’y rajouter les innombrables noms d’oiseaux de Haddock).
Merci d’avoir participé !
Votre score : 7/10
Les autres participants ont obtenu en moyenne 5.10/10
Vous êtes 878ème ex-aequo sur 8025 participants.
https://accademiadellacrusca.it/it/contenuti/nomi-di-mestiere-e-questioni-di-genere/9160?fbclid=IwAR3hEBm1gRerf2RbxqAsftxqQA0tnAnRAwWXBrZeDNxhjaFmaGMX05EHoHw
A l’Academia della Crusca (1583) on s’interroge aussi sur la féminisation des métiers et sur bien d’autres sujets d’ailleurs. Dante y est à l’honneur, particulièrement en ce moment.
Si vous êtes neurasthénique ne lisez pas cet entretien récent avec Jean-Marc Jancovici qui ne laisse guère d’espoir que les choses vont s’arranger !
https://jancovici.com/publications-et-co/interviews/une-interview-dans-la-libre-belgique-en-fevrier-2021/
Il y a un truc qui est psychologiquement vrai dans ce qu’il dit : il ne sert à rien de discuter avec des retraités – j’en sais quelque chose, relire toutes mes embrouilles avec Dugong !
Jancovici exagère à peine : lors de la vague de froid de ce mois-ci l’administration Biden a interdit aux Texans de faire fonctionner leurs centrales à charbon pour produire de l’électricité – au nom du fumeux réchauffement climatique – résultat le réseau électrique s’est effondré et les Texans sont morts de froid !
Mourir de froid à cause du réchauffement, il faut le faire.
Ce ne serait pas la première bidenerie. Attendons la suite.
Le Texas est une région de rednecks qui carburent au gaz et au pétrole. Quelques parcs éoliens. le tout soigneusement isolé du réseau national
https://www.revolution-energetique.com/eoliennes-gelees-au-texas-rumeurs-et-realites/
Qu’ils crèvent ! Tous !
Hmm ! Météo, climat, toussa…
La gitane sans filtre, yakessa
Je rêve ou trois heures de commentaires viennent de sauter ?
Le bot hait Jancovici…
Oui, il y a eu un truc …
Même une histoire de hamburger de steack de cheval avec un oeuf à cheval (Lormier)
Une attaque de vegans islamo-gauchistes transgenres peut-être
Quelle époque de cons !
N’oubliez pas les feminazis (souvent vegans,d’ailleurs)
https://pbs.twimg.com/media/EjvXpC9WsAAlX8R.jpg
Un coup de Zuck probablement.
Driout, il ne faut pas écrire de message de soutien aux identitaires sur BdA ou alors sous forme codée !
J’espère que le maestro saura récupérer les précieuses pensées de Driout et nous les restituer !
Sinon, quelle perte !
Mes sentences sont produites à la chaîne par une poule-pondeuse qui ne les sent même pas passer – cher maître Lormier ! Par contre vos oeufs sur le plat à l’anglaise sont inoubliables !
J’avais mis ce lien il y a moins d’une heure comme illustration d’un futur possible des Français en 2100 et en suivant le scénario de JM Jancovici et tout a disparu !
https://twitter.com/ArtValley_818/status/1363629397610094593
Lormier avait fait une remarque sur le sous-prolétariat – le lumpen proletariat de célèbre mémoire – j’avais rebondi en disant que dans la France de 2021 on ne naissait pas sous-prolétaire on le devenait ! Et que si le scénario de Jancovici se réalise en 2100 ce ne sera pas l’advenue de Superman tel que les transhumanistes le rêvent mais du sous-homme français ! Débile, petit, rachitique ayant une espérance de vie très courte. Peut-être qu’il y aura encore quelques êtres alpha mais en tout petit nombre et très protégés !
« On ne nait pas sous-prolétaire on le devient »
C’est si con … Je reste encore pantois du feu d’artifice que cette ineptie a procuré à mon pauvre cerveau dans lequel somnole tranquillement le sous-prolétaire que je fus.
Suffit pas d’avoir beaucoup lu, faudrait peut-être avoir un peu vécu. Pas donné à tout le monde.
Si vous n’étiez pas si méprisable par ailleurs, j’en aurais presque de la commisération.
Oui, je lui ai demandé si il évoquait le lumpen prolétariat, comme ki disait Marx
Sous-prolétariat ca frise le mépris de classe petit bourgeois
Ca y est tout me revient !
Peuples sémites de tous pays ; unissez vous !
(j’ai bon ?)
Et j’avais répondu en évoquant la pub infernale d’amazon qui nous prend pour des demeurés, encore plus que les autres pubs.
Si on ne peut plus rien écrire non plus, en sus de ne plus pouvoir rien dire…
Ah oui … bizarre. Si on n’était pas ici, le complotiste amateur qui sommeille en moi etc.
Je récidive sinon la blague de dugong tombe à plat.
Coup de bol par exception je l’avais tapé sous word et laissé traîner l’écran dans une fenêtre.
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Oui, oui, JPB, il ne serait pas stupide d’apprendre la langue aux enfants et peut-être même de leur apprendre aussi à lire.
Mais en l’état, ce n’est pas le cas. Et du coup, que fait-on sur le court terme ?
J’ai été lauréat d’un concours de circonstance malheureux qui m’amène à donner des cours de maths à une Gitane (oui, je sais, lourd, très lourd …). On me paie en hérissons. À l’usage, en civet ce n’est pas si mal. Dans sa prime jeunesse, cette charmante gamine de seconde a fait assez chier son monde pour qu’on l’envoie passer un WAIS, elle dispose d’un QI proche des deux sigmas.
En vertu de dogmes quasi religieux, les savants qui nous gouvernent imposent que les exercices de maths soient contextualisés, rapprochés du réel (écolo-compatible, bien-pensant, bienveillant, etc.). On prétend que les élèves seront plus « intéressés » et donc plus « motivés » et que ça participe de l’éducation à la citoyenneté. Je n’ai pas d’avis, je n’y vois pas de mal en soi, même si c’est ridicule.
Sauf que ma petite Gitane est définitivement incapable de lire les énoncés. En ce moment, nous travaillons proportionnalité et pourcentages. Elle bute sur écosystèmes – canopée – agro-pastoralisme – élevage extensif – peuples autochtones alors que le fond de l’exercice consiste à calculer le taux de déboisement annuel de la forêt amazonienne. Et ce malentendu dure depuis … si longtemps qu’elle n’a définitivement plus d’appétence pour l’apprentissage. Banal, elle est en seconde avec un niveau académique cinquième et un rapport à la langue d’une enfant de primaire.
Lorsque je traduis l’énoncé en baragouin : « Combien de % de la forêt sont cramés chaque année par ces connards d’éleveurs brésiliens pour faire pousser leur saloperie de soja transgénique sachant que /…/ et que /…/ ?» elle sait répondre en quelques secondes moyennant de lui avoir expliqué en dix minutes de quoi il s’agit.
Encore faut-il l’avoir fait et dans son cours il est écrit (authentique): « Soit A une partie d’un ensemble E. Alors la proportion des éléments de A par rapport à E est égale à (Cardinal de A)/(Cardinal de E) ».
Y’aurait pas par hasard un peu foutage de gueule sur base de mépris de classe là ?
J’ai traduit « la proportion c’est combien t’en as sur combien y’en a. Et quand on dit sur ça veut dire qu’on divise paske les divisions et les fractions c’est pareil ». J’en ai profité pour lui expliquer ce que voulait dire diviser et ce qu’est une fraction dans toutes les approches et elles sont nombreuses dans un cas comme dans l’autre. C’est pas si simple la vie d’une Gitane. Elle a tout bien compris parce ce n’est pas si difficile, surtout si on ne s’applique pas à le rendre incompréhensible en utilisant délibérément ce qui est POUR ELLE du volapük.
Évidemment que c’est « mal », il vaudrait mieux que je lui apprenne à lire ! Mais moi, au moins, je lui apprends à manipuler les pourcentages. Et si elle devient coiffeuse ce ne sera pas plus mal lorsqu’il lui faudra doser les produits cosmétiques pour réaliser des couleurs aux pouffiasses.
On lui a fait étudier Don Juan. Du coup je me suis senti obligé de le lire. Enfin la première moitié, c’est pas mal, mais ça m’a vite saoulé moi aussi et j’avais la carrosserie de ma Fiat Punto à sabler avant de la tuner (flammes latérales orange, becquet et DEL bleues sous le châssis). Je lui ai raconté le début de la pièce : un mec veut sauter tout ce qui bouge et en est réduit à vendre du rêve à des pouffiasses coincées du cul qui ne voudraient pas se laisser faire sinon. On en a parlé. Son analyse de la situation était nuancée, elle a été emplie de la même perplexité que moi.
(J’ai d’autant plus de mal à trancher que je n’ai jamais été obligé de les baratiner longtemps …)
Je ne suis pas si indigné que vous, JPB, qu’on « traduise » Molière. C’est affligeant qu’on en soit là. Mais s’il est bien trop tard pour leur apprendre à parler, on peut tout de même tenter de leur apprendre à penser un peu avec leurs pauvres mots. Et bien entendu ce sera moins précis et fin que ce que vous pouvez faire avec votre langue. Mais ce sera mieux que la vacuité de l’école vue par ma Gitane qui est bien loin d’être sotte.
Non ?
Au pire, elle lira dans les lignes de la main et saura exactement ce qu’il faut dire pour faire tomber les biftons tandis que son cousin volera la montre en or de son client.
_______________________________
Hervé, ton commentaire d’hier m’a touché d’autant plus que nous ne sommes pas du même monde.
L’histoire que vous avez raconté m’a touché également, Zorglub. Je vous avoue que je ne pige pas trop cette histoire de mépris de classe. J’ai une élève cette année dont les parents sont respectivement coiffeuse et ouvrier ; la gamine passe son temps à lire Hugo et Shakespeare, mais elle adore aussi démonter des moteurs avec son paternel. S’il y a bien un moment où on peut se permettre de ne pas avoir de préjugés, c’est avec nos élèves. On peut tellement changer entre quatorze et dix-huit ans que ça vaut la peine d’essayer d’infléchir certains déterminismes sociaux.
Au fait, la Gitane en question, c’était pas celle qui vous disait que vous étiez son prof préféré parce que vous n’essayiez pas de lui apprendre quelque chose?
Quant au complexe vis-à-vis de la culture, dites-vous bien que ça marche aussi dans l’autre sens: j’ai lu beaucoup de livres, mais l’un des grands regrets de ma vie, c’est de ne pas savoir me débrouiller sur le plan manuel.
*racontéeE, damned!
*racontéE (j’vais y arriver.)
Non, non ! une autre Gitane, je suis cerné !
Je me suis battu une vie pour tenter d’infléchir le déterminisme social chez mes élèves autant que chez moi-même !
Comprenez-moi, la perception du mépris de classe est un acquis de l’enfance dont on ne se départit jamais.
Il est castrateur. On est (nait !) « n’importe qui ».
De rares exceptions en tirent une forme de désir de « revanche ».
J’ai pris une conscience explicite de cette forme de handicap, on en a tous, sur le tard. Je l’ai néanmoins ressenti tout au long de ma vie. Les codes sont acquis précocement et il est illusoire d’espérer le faire plus tard en profondeur. On reste à jamais, à l’intérieur de soi autant que pour les tiers, le prolo de service. Et on le perçoit si on n’est pas trop con. On peut singer le monde dans lequel on est amené par les hasards de la vie à évoluer, pas plus et personne n’est dupe. Dans mon cas ce fut (en dehors de mon boulot de prof) des universitaires de haute volée, des agents de la haute fonction publique, etc. J’ai toujours perçu qu’une multitude de signaux faibles traduisait mon origine pour un observateur affuté, et ils le sont. Un choix de cravate, une attitude corporelle, des tournures de phrase, tout vous met à nu, dévoile votre véritable intériorité. Vous n’en « êtes » pas. Que ce soit délibérément, ça existe lors des enjeux de pouvoir, ou par réflexe spontané de rejet de l’hétérogène, ces gens le font sentir subtilement.
C’est dévastateur.
Le blog de JPB est un espace ouvert comme peu existent. Avec sa fonction de prof en prépa c’est sans doute une de ses principales réussites. Je le dis tranquillement, j’espère qu’il l’entendra et que la douleur qu’il exprime dans la conclusion de son avant-dernière chronique en sera modérée.
Dans le passé, à l’époque où il était un espace de réflexions pédagogiques, j’y ai trouvé un lieu d’expression précieux qui m’a fait du bien, m’a rassuré, je n’étais pas seul à combattre.
Aujourd’hui, il est devenu un salon mondain où, sous couvert d’une érudition authentique et admirable, se règlent des conflits d’égo qui me semblent bien dérisoires. Des concours de quéquette vains lorsque je les confronte au monde dans lequel j’ai aussi vécu, celui du bar PMU, des bouges d’Afrique, de l’effroi du voyageur solitaire dans le Sahara ou de la misère extrême du Sud.
J’y suis moins à l’aise et lorsque flo m’invite aimablement à participer plus, quand bien même ce serait sans arrière-pensée, un fond paranoïaque dont je vous ai exposé l’origine me fait craindre d’être invité à un diner de con.
Je suis romantique et désuet ? Et alors ! c’est pas pire que d’être cynique et désabusé. Ça prête à sourire et je m’en moque.
En dernier ressort, ce qui importe n’est pas le réel mais la perception qu’on en a.
Et celle-ci est biaisée de manière irrémédiable par des acquis qu’on n’a pas tous choisis.
Tout à fait, le coup des signaux faibles, je l’ai ressenti lors de quelques oraux à la capitale, ou face à certains inspecteurs. Et j’ai compris pourquoi on rentre très difficilement dans l’élite, on est bien trop marqué par son milieu d’origine, à notre insu.
« Et j’ai compris pourquoi on rentre très difficilement dans l’élite, on est bien trop marqué par son milieu d’origine, à notre insu. »
A notre insu. Tout est là.
Il n’y avait aucune arrière pensée quand je incitais à vous manifester plus souvent.
J’ai bien aimé votre récit d’aujourd’hui. Chouette.
En Irlande, Cromwell n’a pas brûler que les forêts, il s’est chargé de couper les têtes. Au XVIII l’aristocratie avait été quasiment disparue. Vous n’avez pas de classe sociale dans ce pays. Lorsque vous rentrez dans un pub, le médecin, l’avocat ou le véto s’adresse à son copain d’enfance, à un voisin, au marin, à l’ouvrier agricole, sans aucun préjugé, sans complexe de supériorité. Ils partagent leurs bières ensembles. Ils se parlent. E. Todd fut le premier à l’évoquer, il en parlait récemment, il a pigé : il va falloir se parler.
Une pensée pour J. Assange qui n’a plus le droit de parler…
l’aristocratie avait quasiment disparu (j’ai fait fort)
je vous incitais à vous manifester (! Fatigue, au dodo)
Allez, je suis en verve ce jour …
Une autre anecdote puisque seul ce registre m’est accessible afin de m’exprimer. Je le constate et le déplore chaque jour en vous lisant.
Elle présent un angle diamétralement opposé à la précédente, celui de l’autocensure.
À la sortie de l’école maternelle, l’institutrice, fort aimable et dévouée, explique : « Ce matin je racontais une histoire. Je parlais du bébé cheval et votre fille m’a repris pour me dire qu’on devait dire poulain ». C’était très gentil de sa part, un compliment destiné à flatter notre égo.
Elle s’étonne favorablement de la bonne maîtrise du langage par une très jeune enfant. N’aurait-elle pas plutôt dû s’interroger sur sa pratique pédagogique (Catmano, au secours !) ?
En situation, j’aurais été mort de honte qu’une gamine me rappelle à mes devoirs : celui d’enseigner la langue ! Jamais je n’en aurais fait état.
La candeur de sa démarche est tragique.
Elle vient d’avouer que
– elle s’autocensure lorsqu’elle parle aux enfants en utilisant un niveau de langue insuffisant
– elle n’a pas le souci de leur enseigner un savoir aussi fondamental.
J’ai voulu être aussi abominable que Donald Trump – dixit Z le vengeur masqué – et sans forcer ma nature encore et tout de suite Jack Dorsey qui est un être lumineux, lui, m’a repéré dans ma petite tanière et m’a débusqué ! L’est fort le chasseur de Donald !
On a beau se croire dans le dark-net, dans l’infra-monde quoi, on est cerné !
« J’ai voulu être aussi abominable que Donald Trump »
Raté, vous n’en avez même pas les talents.
Et vous le montrez en étalant (!) une prestigieuse généalogie qui seule vous rassure sur votre être.
Qu’avez-vous fait, réalisé, apporté ? En quoi avez-vous été vivant et, ainsi, le digne successeur d’une si prestigieuse lignée ?
Zorglub vous avez le droit à la médaille du balourd d’honneur ! On ne vous l’a jamais dit que l’étalage de vos bons sentiments est une plaie caractérisée de votre sous culture ?
Votre réponse me satisfait pleinement. Elle montre à tous que j’ai tapé juste.
Votre style a un nom cela s’appelle le mélodrame.
STOP aux échauffourées… en effet bien dérisoires !
c’est pour de faux ! c’est du vent ! c’est du bluff !
car les conflits réels – ce qui n’est absolument pas le cas ici – ne se règlent que dans la réalité, le face à face, la vraie vie ;
ce ne sont que des jeux, des vrais et fausses joutes oratoires ; un salon, où l’on cause, oui,
mais derrière un écran…
méditerranée fait semblant (?!) de s’offusquer, et Driout, repartira, comme en l’an quarante… (à quoi fonctionne t’il donc ?! – par moments, il me fait penser au turc mécanique) ;
BdA reste malgré tout, malgré Tout, Le blog qui m’aide à tenir le coup ; j’ai déjà ça…
Votre réponse est immonde, P. Driout.
Non, je ne fais pas semblant, fib.
L’humanité de Zorglub, ses failles qu’il colmate tant bien que mal, son mal-être face à des gens qui disposent de tout et du droit de mépriser qui n’appartient pas à leur caste et agissent dans la vie comme si elle avait été calibrée pour eux, à la petite cuiller près, m’émeuvent.
J’aimerais le rassurer en ce qui concerne BDA. Zorglub, vous y avez votre place, vous êtes lu et apprécié.
Et je suis certaine qu’il n’y a pas que BDA qui apprécie la personne que vous êtes.
Une zolie histoire comme Z le vengeur masqué les aime : une belle enfance au sein du pays des gens libérés ! Franck Demules le petit ami de Christian Hennion …
https://www.liberation.fr/checknews/2020/01/10/liberation-a-t-il-employe-un-journaliste-pedophile-entre-1975-et-1995_1772006/
Oui mais quand on est d’extrême-gauche, c’est pas pareil: on a le droit d’être pédophile ou de faire l’apologie de la pédophilie.
Précision : quand je lis un texte de M. Jancovici je ne m’intéresse pas à savoir s’il est plein de bons ou mauvais sentiments et quelles sont ses arrière-pensées et si c’est honteux de gagner sa vie en faisant des conférences où il annonce d’horribles malheurs au monde civilisé auquel j’appartiens ! Je me demande juste si ce qu’il dit est faux ou vrai !
La question sentimentale de mon attachement au monde occidental passe largement en second dans ces moments-là !
Encore heureux que toute la raison ne se soumette pas à la sentimentalité …
Ceci dit je prévenais : il faut mieux avoir le coeur solidement accroché car ce qu’il dit est vrai alors on peut prévoir de grands malheurs également partagés ou non !
L’avantage des prédictions de Jancovici qui prévoit un grand déclassement pour l’ensemble de l’Occident c’est que s’il va toucher également le plus grand nombre certains sentiront moins la différence car ils tomberont de moins haut – du moins sur le plan moral et intellectuel !
Si nous revenons en 1900 c’est à dire en gros avant l’ère du pétrole le déclassement matériel sera terrible – mais certains compenseront par leur bonne tenue intellectuelle.
Pour ceux qui ne connaissent pas le genre du mélodrame en voici la définition selon wikipedia :
« Les films mélodramatiques reprennent la figure de la victime et s’orientent vers le spectaculaire, le romanesque et la catastrophe. Les héros vivent très souvent le choc de la reconnaissance et sont en quête du paradis perdu de l’enfance dans une imagerie où emphase et lyrisme restent de mise. »
On reconnait bien là tous les ressorts des petites histoires émouvantes de Zorglub !
Comme chanteur je vous oriente vers Francis Cabrel – qui aime à mourir – et qui est tout le temps pantelant ! Son grand succès populaire atteste du meilleur de son mauvais goût ..;
Le 22 février 2021 à 22 h 16 min,
Lormier
a dit :
J’espère que le maestro saura récupérer les précieuses pensées de Driout et nous les restituer* !
Sinon, quelle perte !
* Un paquet de commentaires, un moment affichés, a subitement disparu.Driout nous dit qu’il les écrit sans peine, mais nous, il nous faut du temps pour les méditer.
Quels commentaires ont disparu ?
Des broutilles ; P. Driout en a profité au s’initier au marxisme
(une expérience exotique qui l’a laissé tout chose)
pour s’initier
Les étonnements de Lormier:
i) Le roi soleil…c’était ,croyais-lje Louis XIV:ben non j’apprends qu’on a mis Richelieu au centre d’un soleil;la gravure a été trirée à de nombreux exemplaires et placardée dans les rues de Paris
ii) Avant cette gravure,il y en eut une comparable (mais moins élaborée) avec Louis XIII au centre.
iii) Etrange que le ministre soit aussi un soleil;la France fut un temps éclairée par deux soleils !
(voir:Richelieu, le « Ministre-soleil » de la France, d’après une gravure d’Abraham Bosse
Giuliano Ferretti dans Genèses n° 48)
Le 22 février 2021 à 21 h 33 min, Pierre Driout a dit :
Lormier avait fait une remarque sur le sous-prolétariat…
Je reprenais une phrase du Maestro (dans son article sur l’islmao-gauchisme) laquelle disait en substance que l’indiustrie ayant disparu et les ouvriers avec elle, il n’y avait plus de prolétariat en France.
Soit, dis-je, plus d’ouvriers (encore qu’il m’arrive d’en voir encore, mais passons…) et donc plus de prolétariat.
Reste un sous-prolétariat,+ un appauvrissement de la petite-bourgeoisie.
Où est passée ma réponse ???
J’ai dû expliquer le mot « prolétaire » jeudi dernier, suite à la question de mon meilleur élève, un gamin d’une grande finesse, lui-même d’origine modeste. Plus exactement, il m’a fallu expliquer le terme « sous-prolétaire » et bien que ça m’ait mené assez loin, la classe était exceptionnellement attentive. Ils devaient piger à un certain niveau que c’était un truc important.
Et je me rends compte maintenant que le texte tournait précisément autour de la question qui m’a amené ici et qui nous tourmente tous à des degrés divers: la corruption de l’instruction. Il s’agissait de l’article « Comment parler des animaux » d’Umberto Eco dans Comment voyager avec un saumon. Eco raconte l’histoire de gamins portoricains qui sont descendus par bravade dans la fosse aux ours du zoo de New York, où l’ours les a bien entendu dévorés. L’opinion générale expliquait le fait divers par le manque d’éducation de ces enfants pauvres, mais Eco soutient qu’ils sont au contraire morts par excès d’éducation. Comme les êtres humains sont impitoyables avec les animaux et que ça leur donne mauvaise conscience (mais pas au point de changer de comportement à leur égard), ils se sont mis à les représenter sous une forme sympathique. A force d’être sans cesse confrontés à cette image erronée de l’animal, les enfants ont oublié que l’ours était une créature sauvage et carnivore. Cela n’avait donc rien à voir avec la classe sociale mais avec l’hypocrisie générale des humains via la corruption de son système d’instruction.
Et à la fin du cours, un gamin a été assez malin pour dire: « Tiens, mais c’est pas un peu pareil avec la nouvelle fonction d’éco-délégué? »
Excès d’éducation ? (suite)
« l’histoire de gamins portoricains qui sont descendus par bravade dans la fosse aux ours du zoo de New York »
A Clichy sous Bois,en 2005, Zyed Benna et Bounia Traoré sont entrés verticaux dans un transfo edf et en sont ressortis différents.
https://www.liberation.fr/societe/2015/03/16/zyad-et-bouna-ne-sont-pas-des-mechants-juste-deux-gamins_1222009/
A-t-on interrogé le(s) profs de « sciences » du collège ? Le nipéaire ? Les (trans)formateurs de l’ioufmeu ?
Les sous prolos racisés ont-ils droit au 220 V ? N’est ce pas un peu trop pour eux ? Le triphasé pour tous ? Un referendum-dum ? Une inscription dans l’article 1 de la constit ?
TDPQQRSR
Verrry funny !
Vous parliez même des profs d’aujourd’hui prolétarisés, payés comme les ouvriers des années 60 .
(J’avais commis un contrepet sur l’ouvrier charpentier)
Des messages disparaissent, c’est un fait.
Zuckerberg ? Les islamo-socialistes ?
Il faut trouver les coupables. Je compte sur les talents
de Lormier qui va, j’en suis convaincu, avec motivation et ferveur, basculer sur le terrain de l’enquête .
Oui…
post mal placé.
C’est vrai des messages ont disparu hier mais bon, le mien sur les canassons dans le roman de la Table Ronde était quand même bien innocent. Pas de quoi paniquer un robot bien pensant.
Notez que tout cela n’est pas tragique.
Qui sait si Driout n’avait pas livré une de ces anecdotes littéraires dont vous faites votre miel ?
Les universitaires canadiens sont en proie à des attaques sidérantes de la part d’étudiants révoltés que des textes classiques contiennent « the n word », comme on dit en anglais — et en français, parce que nigger ou negro ou nègre, hein…
J’aurais tendance à y voie un défaut de culture. Eux y voient une remise en cause de l’universalité de la culture, une vision apparemment très « française », mais bien peu anglo-saxonne (c’est-à-dire moderne) :
https://theconversation.com/censure-a-luniversite-les-limites-de-luniversalite-de-la-litterature-155010
Ces peuples « sans Histoire » commencent à faire sérieusement suer.
Nigériens et nigérians vont devoir fissa se rebaptiser. Ce qui, pour les musulmans va tenir du casse-tête. Sans parle du fleuve éponyme…
Ce sont les peuples sans Histoire qui font le plus d’histoires …
Allez gueuler ça, un vendredi, à l’entrée d’une mosquée de Sokoto.
DIVINE COMEDIE ….
Dans une tribune intitulée « J’appelle », le chanteur Francis Lalanne assure qu' »il faut à présent mettre l’État hors d’état de nuire au peuple français » et demande la « destitution » du chef de l’État, Emmanuel Macron.
Supplique Lalannesque :
« J’appelle les plus hauts dignitaires de l’armée française à venir au secours du peuple et à faire cesser le trouble social et politique dont souffrent depuis trop longtemps la Nation. La criminalisation permanente des individus que nous sommes, par les structures de l’État et les médias, est constitutive de tyrannie. Le chef de l’État et son gouvernement s’essuient les pieds sur le Droit Républicain comme sur un paillasson et il faut à présent mettre en demeure les structures de l’État de faire cesser le trouble manifestement illicite infligé à la Nation par son gouvernement. Le gouvernement est en train de commettre insidieusement un coup d’État au nom de la Covid; et s’apprête à instituer la tyrannie comme un avatar de la République, à l’insu du peuple français »
Gonflé, l’apôtre au gilet jauni !
Me parait aussi doué que l’artiste célèbre Yves Montand, lorsque celui-ci voyait le salut de la république dans un système collectiviste soviétique, là où la nomenklatura éclairée, incorruptible, préoccupée du bien être des sous-chiens russophones aboyaient de bonheur et évitant toute corruption inégalitaire !
Le militant fait souvent le clown.
Naturellement…
Quels commentaires ont disparu ?
Le 23 février 2021 à 5 h 49 min,
Thierry L a dit :
Des broutilles ; P. Driout en a profité pour s’initier au marxisme
(une expérience exotique qui l’a laissé tout chose)
Des broutilles ? Sûrement pas !
Les précieuses pensées de Driout, je ne les ai pas vues; sont-elles perdues irrémédiablement ?
Lui nous dit qu’elles lui viennent facilement, mais nous ,il nous faut les ruminer comme des vaches, les méditer longuement: c’est la seule espérance d’en tirer le fruit.
Tout est précieux chez vous, Lormier !
« Et à la fin du cours, un gamin a été assez malin pour dire: « Tiens, mais c’est pas un peu pareil avec la nouvelle fonction d’éco-délégué? »
(Gus, plus haut)
Je suis persuadé que beaucoup d’adolescents ne sont pas dupes et sont tout à fait capables de jouer la comédie qu’on leur demande de jouer.
Ben oui, c’était bien là mon propos.
J’ai même parfois l’impression que les gosses que j’ai en face de moi sont moins bêtes que ceux que j’avais il y a vingt ans. Certes, ils ne lisent guère plus, mais ils ont accès à des sources d’informations bien plus nombreuses que les gamins d’autrefois. Cela fera peut-être hurler, mais je me rends compte que beaucoup d’élèves apprennent des tas de choses pertinentes grâce à YouTube. Evidemment, ça ne suffit pas pour acquérir une vraie culture approfondie, mais utilisé intelligemment, c’est un outil de vulgarisation tout à fait intéressant qui peut même aider à développer l’esprit critique. Et je ne suis pas non plus de ceux qui crachent sur wikipédia.
Si vous ne le connaissez pas, je vous invite par exemple à découvrir les vidéos de Victor Ferry sur la rhétorique.
J’ai donc saisi le contenu implicite de votre commentaire; est-ce dû au soin que je mets à vous lire ? Est-ce dû à votre talent pédagogique ?
En réalité, la dichotomie n’a pas de sens, car le véritable pédagogue vous amène à une écoute et une lecture attentives.
certes ! il est peut être aussi dans un établissement scolaire qui n’a rien à voir avec celui de D. Lemaire.
Le 22 février 2021 à 14 h 36 min, fib a dit :
quand je me suis cassée la figure, direction clopin-clopant (quoi ?), chez la pharmacienne d’à côté :
Ma chère compatriote, votre visage a-t-il retrouvé sa couleur d’origine ?
“quand je me suis cassée la figure”
Il me semble qu’il aurait fallu écrire “ cassé” et non “ cassée”.
“Quand les mecs se sont mis à comparer leurs bites, la meufs s’est casséE”; oui, ici, accord avec le sujet;se casser, verbe pronominal “pur”.
“C’était une brillante mathématicinne, mais comme bien d’autres avant elle, elle s’est cassé les dents sur l’hypothèse de Riemann.”
Pas d’accord, ni avec le sujet (pas un verbe pronominal) ni avec “s’” qui n’est CERTAINEMENT pas un complément d’objet direct.
Elle s’est cassé la jambe==elle a cassé sa jambe (comme dirait un Anglais traduisant mot à mot depuis sa langue.)
Il faut bien établir ,d’une façon ou d’une autre un rapport entre la jambe et son possesseur; les diverses langues le font de diverses manières.
“Chez moi, la tête a mal” dit le Russe.
La Maestrotte,nipponisante, inspirera peut-être au Maestro une notule sur l’immense “watashi wa “japonais.
Remarque:familièrement on dit “Il a cassé sa pipe” pour “ il est mort”; mais pas:il s’est cassé la pipe.
bis repetita (l’impression d’entendre ma grand-mère) ;
je ne me suis même pas posé la question…
Prolétaires, suite:
Gus, vous auriez pu prendre Brighelli comme exemple du « prolétaire » (au sens étymologique du mot): cinq rejetons (reconnus) !
C’est drôle, comme les temps changent; aujourd’hui, les enfants, c’est une charge,pas une richesse;il faut payer des pensions alimentaires, y compris à un rejeton de plus de quarante ans, qui, EN PLUS,refuse de rencontrer son père (influencé qu’il est par sa cruelle mère !)
Bien sûr comme les JAFs sont toutes des meufs, elles se mettent systématiquement du côté des mères.
Arrive là-dessus l’épouvantable harpie Najat et hop, voilà qu’elle vous colle un redressement fiscal de 20 000 euros-qu’elle a sorti de son chapeau !
(Comment fait Lormier pour obtenir ce type d’info ? Mystère.
Jamais, au grand jamais, JPB n’a mentionné le montant de son redressement.
Lormier nous donnera-t-il le nombre incalculable de gamins illégitimes essaimés à travers le globe ?
La loi, à présent, autorise une recherche en paternité pour permettre à une personne d’établir une filiation encore inconnue et éventuellement figurer en tant qu’ayant droit dans une succession. )
Je rassure tout de suite JPB:
Les tests de généalogie génétique restent interdits en France
Faux. Il y eu un procès célèbre qui a valu à Yves Montant d’être exhumé.
l’article 16.10 du code civil autorise les tests génétiques en France uniquement si ceux-ci sont ordonnés par un juge.
JPB n’en est pas là, cessez s.v.p. de le tracasser inutilement
Une demande de recherche en paternité se fait obligatoirement auprès de la justice pour un état civil ! Quand vous dites que ce n’est pas autorisé, c’est faux. C’est une procédure parfaitement légale ordonné par un juge. Ce sont des procédures courantes.
Et puis vous êtes mignon mais vous ne me direz pas ce que j’ai à dire ou non quand vous êtes en flagrant délit d’avoir dit une khonnerie. Je dis ce qui me plaît à JPB.
ordonnée *
Peut-être…mais on a bien déterré le cadavre de Montand pour savoir s’il était le père d’une femme qui se disait sa fille et réclamit une part d’héritage.
Mais j’en ai parlé à mes élèves, figurez-vous! Pas de la progéniture de JPB, bien entendu, mais de l’étymologie du terme. Ça, de toute manière, ça marche toujours: les gamins sont émerveillés de voir le prof leur ouvrir les portes du temps en leur expliquant l’origine d’un mot et son évolution, il y a clairement une dimension magique dans tout ça, comme si on retrouvait une petite étincelle du pouvoir arcanique que le langage était jadis censé posséder sur la réalité. Je leur ai évidemment parlé de Marx, de la notion de Lumpenproletariat, mais aussi de Debord et de la disparition de la conscience de classe avec l’avènement du Spectacle… J’ai terminé comme JPB dans un de ses derniers articles en évoquant les Gilets Jaunes. Pas sûr qu’ils aient forcément tout compris, mais bon, on sème des graines. Certains iront cultiver tout cela et le faire fructifier.
Pour ma part, je garde espoir. Le mépris de classe, il peut aller dans les deux sens. J’ai aussi rencontré des gens de la caste supérieure dont parle Zorglub. Aucun n’a pu m’inspirer le respect, ni par sa culture, ni par ses valeurs, ni par sa prestance. Certains me font peur par leur capacité de nuire, mais c’est autre chose. Je crois Emmanuel Todd quand il déclare que nos « élites » sont de plus en plus bêtes alors que les prolos sont de plus en plus cultivés.
Mais comme le rappelle Flo, un jour il faudra bien que les uns et les autres se parlent. On ne peut pas faire une République sans cela.
« Pas de la progéniture de JPB, bien entendu… »
La prolificité du Maître est-elle moins connue à Strasbourg qu’à Marseille ?
« ouvrir les portes du temps » belle formule (je le dis sans ironie:vous les arrachez à l’éternel présent).
Au fond, les quelques aperçus que vous donnez de vos élèves nous inspirent un optimisme raisonnable.
Continuez!
Non, pas de dialogue.
1793.
Le 23 février 2021 à 10 h 50 min, abcmaths a dit :
(J’avais commis un contrepet sur l’ouvrier charpentier)
déjà faite:
Doit-on compter sur la philantropie de l’ouvrier charpentier ?
la tripe en folie de l’ouvrier partant chier.
Non, c’était un variant:
L’ ouvrier charpentier qui s’assoit à côté d’un feu de poutre.
L’ouvrier partant chier qui s’assoit à côté d’un peu de foutre.
PS Les maisons ont toujours des toits,donc des charpentes; il y a donc encore des ouvriers charpentiers.
Sont-ce tous des musulmans ?
Sont-ce des prolétaires ?
Le 23 février 2021 à 10 h 50 min, abcmaths a dit :
Il faut trouver les coupables. Je compte sur les talents
de Lormier qui va, j’en suis convaincu, avec motivation et ferveur, basculer sur le terrain de l’enquête .
Mon cher compatriote, vous vous moquez:
i) il faudrait avoir accès au système informatique
ii) quand bien même Lormir y aurait accès,il ne pourrait rien faire,car il n’y connaît rien;
Vous, en revanche…
BdA a probablement changé de robot.
Le nouveau robot vient de me dire que je postais des commentaires trop rapidement, ce su’il n’avait jamais osé me dire auparavant.
Pareil.
Vous aussi ?
(moi c’était hier après l’incident)
Je me demande si celui-ci sera plus coulant avec les illustrations de Lormier
Et voilà: abcmaths a une hypothèse (changement « probable » de robot); quelque temps après, cette hypothèse est tenue pour une certitude.
Or l’hypothèse ne repose sur rien: le message « Vous envoyez vos commentaires trop vite etc. » apparaissait déjà ,de temps à autre, bien avant l’incident qui nous prive des précieuses pensées de Driout.
Le 23 février 2021 à 0 h 51 min, Pierre Driout a dit :
… en quête du paradis perdu de l’enfance dans une imagerie où emphase et lyrisme restent de mise. »
Vous avez mal lu Zorglub
A votre âge vous confondez encore emphatique et empathique ; c’est foutu il me semble
L’emphase est toute entière dans le marxisme ! Et comme il n’y a ici que des marxistes plus ou moins honteux on est quasiment tout le temps dans l’emphase …
vous a-t-il dit aussi: « prenez votre temps » ?
https://www.20minutes.fr/justice/2983231-20210222-francis-lalanne-vise-enquete-apres-avoir-appele-mettre-etat-hors-etat-nuire?xtor=RSS-176
Francis Lalanne: un danger pour l’Etat français! C’est le gag de l’année.
Je suggère d’incarcérer préventivement Chantal Goya et de mettre sous surveillance étroite Franck Mickaël. Quant à Frédéric François, un conseil de guerre s’impose.
En Espagne, un rappeur est en prison pour avoir dit que Juan Carlos était franquiste et voleur.
Pourquoi ? C’est vrai ?
Ca alors !
On peut ajouter aussi qu’il aime faire mumuse avec les animaux sauvages enfermés dans une cage en leur tirant dessus.
On a dû en oublier…
Je pense que le coupable, c’est vous.
Vos ruses pourries avec un eau ou un u à la place d’un o pour tromper le robot ont été démasquées .
Vous êtes mal …
« Prenez votre temps »le robot recommence avec ses conseils à la khon.
Je quitte définitivement.
Le 23 février 2021 à 11 h 24 min, abcmaths a dit :
l’article 16.10 du code civil autorise les tests génétiques en France uniquement si ceux-ci sont ordonnés par un juge.
JPB n’en est pas là, cessez s.v.p. de le tracasser inutilement
Et abcmaths, retors à ses heures, enfonce le couteau dans la plaie, en prétendant secourir.
Bon ,Brighelli ne risque pas grand chose:qui se casserait le khul à intenter un procès en paternité à un pauvre hère ?
A moins évidemment que « les aventures de Pierre d’Aumelas » ne soient finalement publié, et ne devienne un succès planétaire.
Là, vous allez voir que ça va rappliquer ventre à terre !
C’est une bonne technique que dire que l’on est insolvable.
J’en connaissais un qui, tous les trois ans, était assigné par son ex pour une ré évaluation des pensions ; cette dernière, à juste titre, le soupçonnait de dissimuler des revenus auprès du JAF. Mal défendue, l’avocat de celle-ci ne demandait jamais à Monsieur de présenter sa déclaration d’impôt sur laquelle figuraient les chiffres indécents que générait sa boîte dont il était salarié, Monsieur présentait seulement ses bulletins de salaire au montant dérisoire comparé au bénéfices qu’il encaissait…ça marchait, le juge, non plus, ne lui demandait pas sa déclaration.
(Bah un peu comme ces queutards qui, sur le tard, sont dans l’obligation d’être accompagnés par une petite jeune pour pouvoir rentrer dans des boîtes d’échangistes pour l’utiliser en monnaie d’échange s’ils veulent avoir du choix… Ces jeunes dindes ne soupçonnent pas un instant qu’elles ne sont qu’un moyen technique, sont convaincues qu’elle s’apprêtent à vivre une expérience anti bourge à mort, libérées de tous les dogmes dans une soirée au long cours en doublé péné et éjac’ faciale, accompagnée par un homme amoureux d’elles, un mec simplement anti conformiste. ça marche aussi… Pourquoi s’en priveraient-ils ? [Ceci, en vrai, est un test pour le robot] )
C’est apparemment passé comme une lettre à la poste.
C’est con, l’informatique, ça bute sur les mots, et ça laisse passer le sens.
Ce robot me plaît, je lui donne entièrement raison. Mon drame est d’envoyer mes commentaires trop rapidement, j’en bâcle la relecture.
Quand on veut défendre les femmes, on est prêt à tout…
Un marxiste substitue à tout moment à des arguments intellectuels des arguments moraux avec emphase : il parlera comme Karl Marx de la pourriture de la rue ! On reconnaitra là l’éristique macronienne au sujet des Gilets jaunes …
La vulgarité – la bassesse – de la pensée de Karl Marx a fait son large succès !
Vous remarquerez que son célèbre épigone Dugong remplace le mot pourriture par le mot moisissure ! C’est du même tonneau …
Pourriture cubique (improprement dite sèche, Lormier pourra nous éclairer), moisissures … on s’y perd
Puisqu’il s’agit de Marx et de la superstructure (en bois, d’où la pourriture cubique ; comme ca été évoqué avant ou après le grand effacement, un charpentier fait-il partie du lumpen prolétariat ?)
Indice, un charpentier artisan (à son compte comme on disait au temps jadis) est-il un prolétaire ?
Ses employés charpentiers si il en a, font-ils partie du lumpen prolétariat ?
Avec vous je m’y perd
perds ; voilà c’est à cause de vous !
Pour Zorglub.
Il faut distinguer deux choses, je crois, dans ce que vous dites.
1) Le fait de « se » raconter personnellement sur un blog comme celui-ci: jusqu’où je laisse transparaître qui je suis réellement. Bref, combien de données personnelles je donne ou pas.
2) Et le sentiment de malaise que tout le monde peut éprouver quand on se trouve face à des gens d’un autre milieu social que celui auquel on appartient.
Car ce sentiment de mal-être fonctionne à tous les niveaux. Vous savez très bien que ces mêmes personnes friquées ou de haute volée intellectuelle (comme les universitaires, dites-vous, vous vous faites bien des illusions sur eux, d’ailleurs ! ) éprouvent eux-mêmes la même gêne face à plus friqués ou doués qu’eux.
Et c’est la peur qui dans ces milieux dorés les fait se tenir l’écart. Une frousse monstre, du moins riche, du moins bien classé, du moins fréquentable. Peur d’une forme de « contamination sociale ». Si on me voit fréquenter ces gens-là, on dira que… Peur de ce qu’ils ne connaissent pas et de ce qu’on leur a interdit de connaître.
Et vous savez bien que chacun dans son petit cercle fonctionne ainsi, avec ses règles et ses codes. Le « peuple » (mot dont on use ici sans jamais le définir ) fonctionne de la même manière.
Il y a eu les mêmes histoires chez les paysans, les ouvriers, les artisans, les commerçants, de mariages mal vus parce qu’on voulait que la fille, le fils épouse plutôt X ou Y.
Parce que le « peuple » fonctionne aussi avec ses codes, son langage…
Il me semble que tout cela est très problématique quand on est enfant, ado, ou jeune adulte qui cherche un boulot. Ensuite, on peut quand même résoudre le problème en ayant choisi sa vie, si l’école a fait son boulot et si l’enfant a fait le sien.
Vous savez, c’est quand même assez drôle de voir certains cercles de gens friqués et avec plus ou moins de pouvoir, passer leur temps, à critiquer ceux d’un autre groupe plus en vue, plus lancé, plus, plus…et à baver en même temps devant eux.
Oui, des origines populaires peuvent vous marquer au fer rouge ( et ce n’est pas du mélodrame), mais une fois adulte, on peut composer avec cet état de fait et trouver un solide équilibre dans une vie choisie, faite d’indifférence face à la morgue et au mépris des cons.
Et les cons se trouvent largement répartis entre toutes les classes sociales.
Le « peuple » qui ici est considéré bon par essence n’est exempt ni de conneries, ni d’arrogance, ni de mépris.
Pointez-vous dans une boutique de fringues, même pas de grand luxe, à Paris, pas très bien habillé, avec des grosses chaussures de marche car vous avez traversé la moitié de Paris à pieds parce que vous estimez que cette ville n’est belle que découverte à pieds, vous subirez le mépris le plus total des petites vendeuses de merde, maquillées comme des sapins de Noël, et incapables d’aligner une phrase dans un français correct.
Refaites la même expérience, sapé comme pour une soirée, s’envoleront mépris, arrogance, petits regards entendus entre elles et les blondinettes se précipiteront sur vous pour vous servir. Ce sont les mêmes ressorts qui les font fonctionner riches comme pauvres.
On en revient donc toujours au même point: seule l’école peut permettre à un enfant défavorisé de s’en sortir et de lui donner les moyens de lutter contre l’arrogance et le mépris des cons, qu’ils se trouvent dans le peuple ou dans la bourgeoisie. Dommage que ce ne soit plus possible.
Une dernière chose que je ne comprends pas chez vous Zorglub, c’est votre soi-disant malaise ici face à des gens qui seraient plus cultivés que vous. Quel malaise ?
Moi, je n’ai aucun malaise mais seulement de l’admiration.
Brighelli a lu des tas de trucs, je l’admire, Dugong n’a pas son pareil pour me faire rire, je l’admire, Driout est souvent drôle et en tout cas, intéressant dans ses chroniques littéraires. Quel malaise ? Si l’on accepte que les gens ont des qualités qu’on n’a pas ou pas au même point !
Quant aux universitaires, croyez-moi, ce sont parfois les plus « grands » qui sont les plus sympathiques et avec qui on passe les plus belles soirées !
Et puis pour toutes ces questions, relisez Balzac, il a tout dit.
C’est très bien vu et ça m’éclaire.
En particulier, l’idée du risque de « contamination » ne m’avait pas effleuré tant elle m’est étrangère pour avoir vécu AUSSI dans les « sous cultures » les plus étranges. J’ai toujours perçu la réprobation en salle des profs lorsque je racontais mes aventures dans les bordels malgaches ou au milieu des punks à chien en camion. Ils avaient la crainte que je sois contaminé et que je finisse par devenir contaminant. Et dans le fond avaient-ils tort ?
Driout, par sa réaction, m’amuse. Il exprime avec une violence extrême l’idée même de mépris de classe et dans un post ultérieur brûle TOUT Marx, dans son ensemble.
Je jette PRESQUE TOUT le marxisme moi aussi, évidemment, et depuis que je suis en âge de penser un peu. Mais je retiens cependant l’idée de lutte des classes qui me semble être un angle d’observation sociale loin d’être vide d’intérêt. Il complète agréablement des champs de pensée fort éloignés de l’orthodoxie doctrinale. Il me semble (?) que le concept est encore tout à fait d’actualité pour pas mal de théoriciens contemporains totalement hors du marxisme. Ceux qui lisent confirmeront ou infirmeront.
Un dernier point, je suis ébloui d’admiration par l’intelligence et la culture. C’est pourquoi je lis encore BdA même si on y parle moins de pédagogie.
Rien ne me ravit plus que d’écouter France CulCul ou les confs du Collège de France (en fait c’est faux, beaucoup d’autres occupations bien plus méprisables vues par Driout me ravissent autant …).
Je partage votre dernier point de vue. J’ai eu la chance de croiser IRL quelques esprits particulièrement brillants, leur regard sur l’étrangeté de ma personne a toujours été bienveillant (c’est chiant, on ne peut plus utiliser ce mot sans un sursaut à cause de, etc.).
Sans rapport, si vous avez du temps (beaucoup …), écoutez les quatre saisons de Edhem Eldem sur l’Empire Ottoman face à l’Occident. C’est d’une intelligence rare, avec une approche très originale et sensible, bien loin du « récit national ». Il est issu d’une famille de drogman prestigieuse, et porte un regard amusé sur son histoire, il est lucide autant qu’indulgent « il ne pouvait en être autrement ». C’est un ravissement jubilatoire. Et, lui, ne fait preuve d’aucun mépris de classe, bien au contraire il est d’une humilité érudite admirable.
Son travail est couplé à une analyse épistémologique de l’histoire de l’EO aussi bien lorsqu’elle est vue par les Occidentaux à travers le prisme de l’Orientalisme que s’il s’agit des délires nationalistes kémalistes ou de l’imbécilité de l’AKP.
Vous savez que j’ai beaucoup séjourné en Turquie, j’ai enfin eu accès à des clés du pourquoi. J’en suis encore tout ému et je bave en attendant la saison 5.
https://www.college-de-france.fr/site/edhem-eldem/index.htm
Merci Zorglub pour ces références. J’irai voir. Domaine très peu connu pour moi.
Cherchez « pourriture noble » qui fait le fond du commerce de Château Yquem !
Merci mais je connais ; on m’a appris quand j’étais petit à l’école
Il n’y a pas que le château Yquem, soit dit en passant ; Tokay … magyar 🙂 … certins vins du Rhin ….
Pour revenir ce qui nous intéressait ; le marxisme ce n’est pas trop ma tasse de thé, le reste idem
@ Zorglug,
L’éducation ne dépend d’aucun milieu social. Il a des petits exploitants agricoles dont le verbe est un patois à couper au couteau reçus chez des aristos quand l’agrégé à l’éducation d’enfant roi (celui là, pas un autre), cravate bon teint ou pas, sera prié de rester sur le pas de la porte.
Je pense à Gainsbourg qui n’était pas aristo, fils d’émigrés russes : il fut intraitable avec ses enfants sur la question de l’éducation. Sur leur façon de se tenir à table, la rigueur du maintien, exercice quotidien auquel il fallait qu’elles se plient. Ses gosses ne couraient pas dans les allées d’un restaurant quand il les sortait au nom de la sacro sainte idée pédagogique : « ‘on ne gronde pas un enfant en public, ça le traumatiserai, le pauvre petit doit pouvoir se dépenser ». Elles restaient à table, ne se faisaient pas remarquer.
Du moment que mon fermier et mon métayer tiennent le chapeau à la main quand je leur fais l’honneur de les recevoir en mon manoir, il n’y a pas de souci à les accueillir dignement ! Je leur offre même un verre qu’ils boivent dans ma cuisine en compagnie de mes valets.
L’agrégé est malheureusement un mal-embouché qui vient me donner les leçons en ma demeure ! Il reste donc sur le pas de ma porte en attendant que mes domestiques le congédient !
On ne dit « mes valets », on dit « mes gens ».
Pff… On peut même pas jouer à « je suis de la haute » avec vous !
Vous allez vous faire bastonner par la valetaille (des prolétaires sans cœur et honneur)
……………………
Le bot est particulièrement chiant aujourd’hui
Excellent modèle de tenue, Gainsbarre.
Gainsbourg pouvait se permettre Gainsbarre, portait le modèle Zizi et la barbe de trois jours comme peu d’hommes pouvaient se permettre de le faire. Avait une rectitude dans sa ligne comportementale éduquée, aristo et slave jusqu’au bout des ongles. Il est peut-être question du sens des nuances pour pouvoir le percevoir ; peut-être une question d’éducation encore une fois et à mon sens.
Ce doit être ça, oui.
https://www.youtube.com/watch?v=sL82fWvjMZQ
Il était ivre, Méditerranéé ! Cet homme avait développé une allergie à l’alcool. (Je me demande s’il ne se savait pas déjà en fin de vie), bref, il ne s’adressait pas à elle dans ces termes s’il avait été clair quand vous en avez d’autres qui n’ont aucun problème de transaminase pour se montrer odieux envers la gent.
Ce n’est pas une allergie, c’est une intoxication
les gens « plus cultivés que d’autres » vivent-ils mieux ?
je ne vis pas au dessus de la mêlée, comme vous tous, mais entourée de vrais prolos, qui ont bien d’autres soucis que de se cultiver… avec qui pourtant il arrive qu’on puisse discuter pour de vrai, sans tournures alambiquées, sans incessantes références…
quand Gus a dit « j’ai lu beaucoup de livres, mais l’un des grands regrets de ma vie, c’est de ne pas savoir me débrouiller sur le plan manuel » !!
j’ai hésité : niaiserie ? 2ème degré ? voire, mépris de classe ?
j’ai un cerveau rempli à ras-bord (c’est le propre de l’agrégé non ?), mais je ne sais rien faire de mes dix doigts ;
allez, votre vie n’est pas finie ; vous avez encore le temps d’apprendre à savoir planter un clou !
quant aux gamins à l’esprit vif, c’est pas nouveau ; c’est presque même de toute éternité ;
c’est peut être plus étonnant en ces temps de misère ;
d’autant que les esprits vifs sont assez rapidement ramenés à la raison, par la force de l’institution ;
et si les élites se sont grandement abêties (Todd n’est pas le 1er à l’avoir souligné), malheureusement, à l’autre bout, ce n’est guère brillant, et là Todd se leurre (à mon sens, du moins) ;
de ceux que j’appelle prolos, autour de moi – à mille années lumière des « 4 000 euros/ms de la classe moyenne » (!) – seuls les moins jeunes, me semblent encore conserver un savoir-vivre, une conscience, du bon sens (common decency) ;
quant aux plus jeunes, ce n’est même pas la peine d’en parler.
Zorglub, si vous avez des histoires à raconter, surtout n’hésitez pas !
méprise, plutôt que mépris (de classe) : il y a aussi intellectuels Et manuels (cf les talents culinaires de JPB et Sanseverina)…
tout comme il y a – la grosse majorité – les bons à rien, ou les nuls en tout.
« je ne vis pas au dessus de la mêlée, comme vous tous, mais entourée de vrais prolos, qui ont bien d’autres soucis que de se cultiver… avec qui pourtant il arrive qu’on puisse discuter pour de vrai, sans tournures alambiquées, sans incessantes références… »
Façon de vous présenter, avec une certitude sur les intervenants, qui vous permet de vous placer au-dessus de la mêlée. ; )
Les 4000 E en question, je n’ai jamais été fichue de savoir s’il s’agissait du revenu du ménage ou de chaque membre du couple. Ils sont tellement précis quand ils s’expriment !
Alain Decaux qui par ailleurs était charmant était petit-fils d’instituteur et élevé par ses grands-parents, il avait gardé comme un réflexe l’index à moitié plié quand il passait à la télévision : on sentait bien qu’il donnait sa leçon quand même !
bel exemple d’un (intellectuel ?! cultivé ?!) chercheur au Cnrs, chercheur qui cherche… le sens des mots/maux,
Azouz Begag (on l’avait complètement oublié), l’ancien gone, qui a vogué de gauche à droite et visse et vers ça,
fustige maintenant les Français,
« agrippés à la conservation de leur identité »,
D. Lemaire,
« qu’est ce que ça veut dire perdue pour la République » (Trappes),
tout comme F. Vidal :« le propos de la ministre est indigne » ;
(bvoltaire.fr)]
Le 23 février 2021 à 13 h 01 min,Thierry L a dit :
Indice, un charpentier artisan (à son compte comme on disait au temps jadis) est-il un prolétaire ?
Non, évidemment.
Il a tendance à embaucher des ouvriers-vacataires qu’il sous-paie (souvent des immigrés du Maghreb ou d’ailleurs,ou encore des gens de l’Est qui sont au régime sécu de leur pays,donc moins chers que des Français).
Quand vous avez la chance de trouver un plombier français qui travaille à son compte,en général il connaît son boulot, le fait bien et ne vous arnaque pas. Vous ne communiquez son adresse qu’à vos proches.
Si c’est une entreprise…elle vous enverra un polonais,censé faire en trois heures ce qui en demande douze; le malhuerux connaît son boulot, mais il lui est interdit de le faire correctement.
La “thèse” défendue par de beaux esprits,selon laquelle le prolétariat aurait disparu en France est grotesque,ridicule, nulle.
(Et ensuite,on vous essplique que la « gauche » n’ayant plus de prolétaires à se mettre sous la dent, se tourne vers les musulmans.)
C’est pour tenter de le suggérer que j’ai parlé de sous-prolétariat.
Rodriguez, l’homme que Macron a fait éborgner, a été plombier puis vendeur de meubles dans une grande enseigne.
Il y a en France beaucoup de chômeurs et aussi beaucoup de gens qui ont un travail et ne peuvent pas en vivre; Macron aimerait qu’ils se contentent de vivoter.
Tous ne sont pas d’accord. Faut-il reprocher aux prolétaires de vouloir vivre ?
Laissez les propos, une autre chronique est publiée.
Oui…
proLos, pas propos , font chier ces robots!
Il y en a même qui se reproduisent ! C’est un comble …