les-proies-affiche-987435Disons-le tout net pour commencer — et en finir : les Proies, le film de Sofia Coppola, est d’une nullité absolue. Pas un navet (ça peut être drôle, un navet, il y en a même pour lesquels on a une sorte de tendresse), mais un film de degré zéro, à partir duquel nous étalonnerons désormais le cinéma contemporain. Un zéro qui malheureusement multiplie parce que le réalisateur est une femme : c’est devenu un gage de qualité pour certains médias abonnés au politiquement correct — d’autant que pour se dédouaner devant de grotesques accusations de racisme, elle a déclaré avoir voulu faire un film sur les « genres ». Un zéro multiplicateur parce qu’elle est la fille d’un homme de génie, auquel je ne reprocherai pas d’avoir contribué à la naissance d’une buse : on n’est jamais trop responsable de ses enfants, et la mode actuelle consistant à promouvoir les « fils et filles de » n’est qu’une perversion typique de ces temps de crise où l’état-civil sert de passeport bien davantage que le talent. Curieux, quand on y pense, que tous ces progressistes qui exaltent la fille de son père croient au fond à une fatalité génétique à l’ancienne.
Alors, nul ?
Nul.

Savez-vous ce qu’est un chromo ? C’est une reproduction lithographique d’un paysage de carte postale. Le genre dont Flaubert se moque quand, se mettant dans le regard post-coïtal d’Emma, il écrit : « Les ombres du soir descendaient ; le soleil horizontal, passant entre les branches, lui éblouissait les yeux. Çà et là, tout autour d’elle, dans les feuilles ou par terre, des taches lumineuses tremblaient, comme si des colibris, en volant, eussent éparpillé leurs plumes. Le silence était partout ; quelque chose de doux semblait sortir des arbres ». Vous voyez le genre — mauvais genre. Pour y arriver, on est allé chercher un directeur photo français, Philippe Le Sourd — le même qui a filmé Gordes et Cucuron comme une collection de chromos dans l’un des plus mauvais films de Ridley Scott, Une grande année. Pour bobos du Luberon only.
Eh bien, le film de Sofia C*** (on est bien obligé de lui donner un prénom, puisque Coppola tout court, c’est son génie de père) est bourré de ces cartes postales à épingler sur le buffet de votre arrière-grand-mère. La réalisatrice s’est dit que son film se passant pendant la guerre de Sécession, elle devait copier les tableaux de Corot de cette période, style Mortefontaine, jeunes filles et bouquets d’arbres traversés de lumière.Capture d’écran 2017-09-09 à 14.34.06 On y a droit dans le film toutes les sept à huit minutes. Ça lasse vite. Une fois, on pourrait croire à de l’ironie. Mais rien dans le film ne permet de supposer que la réalisatrice prend un peu de distance avec son style ampoulé. Sans oublier la musique, dégoulinante à l’unisson.
À moins que la distance ne découle du jeu terriblement faux de tous les personnages. Même l’immense Kidman en arrive à jouer à plat. Sans doute lui a-t-on donné pour consigne : « Montre bien que tu refoules tout, hein ! Le désir doit se déduire de ton absence de désir » — et le spectateur en arrive à ne pas désirer Kidman. Un comble.

Mais le clou (le clou dans la chaussure), c’est Colin Farrell. Rappelez-vous, c’est lui qui jouait Alexandre dans le nanard terrible d’Oliver Stone. Il a la même personnalité vibrante qu’un caillou. Ce type dont toutes les héroïnes du film sont supposées tomber raides dingues a le potentiel érotique et la variété d’expression d’un monolithe. Rendez-nous Clint Eatswood !
Parce que Sofia Coppola, faute de trouver un sujet digne de son talent, s’est crue autorisée à faire un remake du film génial de Don Siegel (1971).thebeguiled-french Mais certaine de son génie, elle en a supprimé le relent d’inceste que traîne derrière elle la maîtresse des lieux — tout comme elle a effacé la servante noire, qui rasait le héros et faisait ressurgir le beau Clint d’un nuage de mousse à barbe,beguiled-shaving ou le fait que le héros couche avec une mineure. Et, surtout, le chaos initial, la guerre dont la vieille maison sudiste hantée de virginités frustrées sera le contrepoids — et l’autre théâtre : voir le parallèle fort intelligent réalisé par Susan Wloszczyna. D’un film magnifiquement transgressif Sofia C*** a fait une bleuette touche-pipi pour minettes pan-américaines et journalistes du référent vespéral. Un navet devant lequel la plupart des commentateurs bavent d’émotion. Ça donne le niveau des commentateurs.
Don Siegel avait fait un film magnifique, encensé par la critique (particulièrement en France, où l’on a découvert avant le reste du monde qu’Eatswood était bien autre chose qu’un cow-boy au cigarillo fatal).Sofia C*** s’y est cassé les quenottes.

Si l’on réfléchit trois secondes sur la notion de remake…
Ça n’existe pas en littérature. On peut à la rigueur reprendre un sujet (les 37 versions d’Amphitryon avant celle de Giraudoux), ou adapter une trame réduite à son anecdote (Phèdre reprise par Zola dans la Curée), à la rigueur décontextualiser, comme Régine Deforges l’a fait en adaptant Autant en emporte le vent en Bicyclette bleue. Mais il faut avoir la perversion d’un Borgès pour affirmer que le Quichotte de Pierre Ménard, copie fidèle de celui de Cervantès, est supérieur à l’original — c’est dans Fictions.
Au cinéma, ça ne les dérange pas. On prend un film et on le recopie plan par plan — et chose étrange, le résultat est invariablement plus mauvais que la première version. Damned ! Le talent ne tient donc pas au cadrage…
Il est toujours difficile de revenir sur un film remarquable. Prenez Richard Gere et Valérie Kaprisky, vous n’en ferez jamais les doubles du couple fatal Belmondo / Seberg (dans À bout de souffle Made in USA, remake 1983 du film de Godard). Prenez Alec Baldwin et Kim Basinger, ils n’arriveront jamais à la cheville de Steve McQueen et Ali McGraw (The Getaway de Roger Donaldson, en 1994, pâle copie — plan par plan — du chef d’œuvre de Peckinpah). Et tout l’amour que je porte à Jessica Lange ne m’empêche pas de penser que le King Kong de John Guillemin (1976) est une grosse bouse, et que le remake du Facteur sonne toujours deux fois, en 1981, signé Bob Rafelson (qui n’est pas n’importe qui) est très inférieur au modèle de Tay Garnett (pour une comparaison systématique des deux versions, voir ici). Le roman de James Cain a été adapté sept fois — mais il n’y a guère que Visconti, dans Ossessione, qui soit supérieur à Garnett (qu’il a précédé d’ailleurs, comme si le niveau descendait à chaque remise en scène). Non, Jessica Lange ne m’a pas fait oublier Lana Turner — comment pourrait-on oublier Lana Turner ?
Tout comme les Sept mercenaires, quelque bien que j’en pense, reste inférieur aux Sept samouraïs — mais John Sturges avait pris la peine de mexicaniser sérieusement le film originel. Quand Sergio Leone (Pour une poignée de dollars) a adapté le Garde du corps du même Kurosawa, il l’a fait en transposant le Japon pré-Meiji en Ouest hispano-américain ; et quand Walter Hill, réalisateur non négligeable, a repris encore une fois la même histoire, il l’a transposée dans le temps et l’espace, dans un Texas poussiéreux saisi par la débauche et la Prohibition (Last man standing, 1996).
Mais bon, il s’agit là de très grandes pointures. Pas de Sofia Coppola.

Jean-Paul Brighelli

PS. Quitte à aller au cinéma, allez donc voir Que Dios nos perdone,que_dios_nos_perdone-230971747-mmed qui est une pure merveille qui ne vous donnera pas envie de retourner à Madrid. Et surtout Wind River,MV5BMTUyMjU1OTUwM15BMl5BanBnXkFtZTgwMDg1NDQ2MjI@._V1_UX182_CR0,0,182,268_AL_ qui ne vous donnera pas envie de visiter le Wyoming au début du printemps — mais heureusement, nous n’en avions pas l’intention. Une pure merveille.

192 commentaires

  1. Alors la note ? Une quenelle, deux quenelles, trois quenelles ou autant de quenelles que de proies ?

  2. Ici, dans le nord, on se croirait au mois de juillet : pluie, vent, 16°.
    Je suis prête à faire tous les compromis et les pires bassesses pour être dans le Lubéron avec les bobos l’été prochain… Je me renierai au point d’être capable de mentir à JPB en feignant d’approuver son jugement sur Collin Farrell from Dublin.

    • Suis à Clermont-Ferrand. Pas mieux !
      Et à ce que j’ai entendu dire, le Midi — pas mieux.

    • Pas vous, pas ça!

      Je me renierai… c’est donc que c’est décidé… mais « au point d’être capable » est alors superfétatoire; »je me renierai,j’irai jusqu’à mentir à… » serait plus en cohérence avec le futur de l’indicatif (je me renierai).

      A moins que,j’y pense soudain, tout ceci ne soit calculé pour donner l’impression d’une irrésolution..

      Part féminine, part animale,part masculine ?

      Flo,je vous surnomme (en mon for intérieur):le Sphinx)

      • ce qui précède est bien sûr,une réponse à Flo;je pensais que cela apparaîtrait comme tel au-dessous de son commentaire.

        • « mais « au point d’être capable » est alors superfétatoire;  »

          Oui. vous avez parfaitement raison. Non, il n’y avait aucun calcul.
          J’étais troublée par l’idée que JPB ne prête aucun charisme à C. Farrell et qui l’absout de fait de tout pouvoir de séduction. Alors d’une part sa plastique s’en passe très bien mais il a surtout ceci en commun avec Tim Roth : du sex appeal (part animale). Ce sont les deux seuls acteurs séduisants d’Hollywood. Il semblerait que Sofia C. lui ait réservé le même sort que celui accordé à Nicole Kidmann dans sa direction d’acteur.
          Et pour finir, (les murs vont trembler) je regrette, Clint Eastwood a un certain charisme qui font oublier ses traits de bellâtre : c’est vrai mais il n’est pas non plus à proprement parlé un séducteur. Il est loin, loin, très loin derrière un James Coburn qui lui réunit charisme et sex appeal (il avait des mains extraordinairement belles) et aurait relégué Clint Eastwood au statut d’acteur de série B s’il y avait eu son rôle dans Les proies.

          • Ah, la question des goûts et des couleurs…
            Coburn et Eatswood ont la même décontraction absolue. Farrell a du charisme ? Hmm… Il n’est utilisé que dans des rôles de statue (avez-vous vu Alexandre ? Ah my gode…).

          • Farrel? Inconnu au bataillon.
            Cillian Murphy dans « pinky blinders », voila un p… d’acteur dans une p…de série!!!
            A voir – déguster- en VO.

          • Flaubert, nous dit le Maître,est capable de se « mettre dans le regard post-coïtal d’Emma »;le Maître lui-même se prononce sur le potentiel de séduction de tel otel homme(du point de vue d’une femme hétéro.)

            Je n’ai pas cette capacité à me mettre dans la peau d’une femme;et je n’ai nulle intention de prendre hormones ou élixirs afin d’accroître ma part féminine.

            Ce qu vous me dites de l’attrait de tel ou tel acteur reste pour moi lettre morte- ce qui ne m’empêche pas de vous remercier chaleureusement de m’instruire ainsi du camaïeu de vos penchants.

            M’instruire…j’ai oublié de vous dire qu’en me faisant savoir,dans un précédent commentaire,que « les femmes n’ont pas de prostate »,vous me soulagez grandement;après de longues et vaines explorations,je commençais à avoir des doutes.
            Désormais je n’ai plus à chercher.
            Matiyasevich en son temps libéra pareillement la communauté mathématique.

          • Cillian Murphy est un excellent acteur, comme l’est de R. Niro ou S. Pean mais ce sont pas des séducteurs. J’ai oublié le meilleur parmi ceux capables de reprendre la relève de Clint Eastwood: Benicio del Toro.
            Farell a un physique de statue, les femmes s’en contentent parfaitement et lui pardonnent d’avance son physique trop parfait. Il ne respire pas l’ennui comme les autres gravures connues du box office.
            (Bon, je le confesse : je ne suis pas sûre de mon objectivité avec un Irlandais).

          • Les femmes de ma connaissance craquent pour Ed Harris et Viggo Mortensen…
            Comme quoi…

          • Ed Harris et Viggo Mortensen.
            Il est vrai que Viggo Mortensen est tout à fait capable de vous mettre le feu dans une maison avec 5 femmes sans bouger. Moins Ed Harris.

  3. Je me rappelle très bien de cette chose molle et langoureuse .Je crois bien que c’était en 1968 .On entendait çà dans les Walmart quand je conduisais la Lincoln pour amener Priscilla acheter de la semoule Misty Mousy pour Elvis.A cette époque Priscilla adorait Elvis et Elvis adorait la semoule Misty Mousy .Moi non .Aujourd’hui, j’aime toujours pas cette semoule.Si j’achète des choristes, je veux les entendre beugler a travers le rideau de scène.Si je les paye pour pas les entendre, je préfère encore manger de la semoule Misty Mousy .

    La donne est à carreau. Cigare.

  4. J’avais bcp aimé « Lost in translation » de Sofia C. …pas vous ? Le désir camouflé dans cette délicieuse romance y est remarquablement décrit; ce « jeune » couple Murray/Johannsson ne voyant son bonheur que par le seul fait de passer du temps ensemble…comme un vieux couple, j’avais trouvé ça bouleversant.

    « Que Dios nos perdone » vu le mois dernier, j’ai cherché où j’en avais parlé dans ce blog… c’est là:
    http://blog.causeur.fr/bonnetdane/une-vie-violente-001796.html#comment-273794

    Effectivement, j’avais trouvé que le film était très bon pendant, disons en étant généreux, les deux premiers tiers de sa durée, et qu’après ça partait un peu en quenouille. Après un début mené sur un rythme implacable qui promettait un film haletant et tendu, on commence à se perdre en changeant de point de vue, voilà qu’on se retrouve avec le tueur et d’un coup ça devient nettement moins intéressant parce que ceux qu’on veut suivre, c’est bien les deux flics.
    De plus, j’avais trouvé que le filmage perdait aussi de son punch, on avait droit aux inévitables et inutiles ralentis, à des scènes plus ou moins judicieuses, c’est à se demander si l’on n’avait pas changé de réal en cours de route.
    Bon, on peut se demander ce que « Dios » vient faire dans tout cet attirail, mais pour ceux qui veulent encore aller le voir(*), je ne vais pas dévoiler la fin du film et Dios est encore assez présent en Espagne, peut-être l’avez-vous remarqué, même depuis l’attentat de Barcelone ?

    (*) Je trouve hélas qu’il y a assez peu de cinéphiles dans le blog…enfin c’est ce que je ressens. Je signale qu’il y a des abonnements illimités UGC-MK2 à 18€/mois !

        • On a commencé par confiner le sous-prolétariat dans le nord-nord-est (dès la fin du XIXème en fait) — puis on l’a expulsé sur les bordures. Et ça s’est accéléré à partir de 1980. Le marché d’Aligrte, qui était franchement populaire, est désormais totalement bobo. Et à la Bastille on n’aime plus Nini peau-d’chien, on aime Pierre Bergé.

        • Il me semble que les castors avaient disparu de la Bièvre (mot de même sens que l’anglais ‘ »beaver » (castor) comme vous savez) bien avant les tanneries.

          Pourquoi Jean Sol appelait-il Simone le Castor ?

          Il semble bien que ce soit parce qu’un ami américain du couple déformait Beauvoir en « beaver ».
          Chose piquante,en argot « beaver » peut désigner la chatte et « eager beaver » a un double sens:industrieux comme le castor ou femme avide de vit.

          Est-ce qu’à l’époque tous ces sous-entendus avaient cours ? L’ami américain voulait-il suggérer que la Simone…?

          Encore de passionnantes questions qui resteront sans réponse.

          Vita brevis.

          « Il n’a fallu qu’un siècle pour débarrasser Paris de son (sous-)prolétariat.Il n’a fallu qu’un siècle pour débarrasser Paris de son (sous-)prolétariat. »

          Cela procède-t-il d’une volonté poltique ou bien est-ce seulement la conséquence de l’évolution des prix du logement?

          Après guerre,un professeur de lycée pouvait habiter Paris;diriez-vous que les gouvernants ont voulu en débarrasser Paris ?

  5. « virginités frustrées »;amusant,cet usage de l’abstrait -« virginités » pour « vierges »; (ça doit bien porter un nom,ça doit bien être une figure de rhétorique).

    Gide,dans Les Pourritures Nerrestres sans doute, raconte son émoi lorsque levant les yeux sur un petit marocain qui grimpe à un arbre,il aperçoit ses couilles qu’il désigne ainsi: »nudités dorées ».

    Puisque nous parlons de couilles,je me demandais si,peut-être,le Maître,entre deux colloques,entre deux rencontres avec des sommités,entre deux avions,irait voir l’exposition « Portraits de/par Cézanne « au musée d’Orsay;je le prie de croire que peu de choses viennent d’Aix et qu’on peut voir des séries qui n’ont depuis leur exécution,jamais été rassemblées .

    Cézanne eut une période qu’il qualifie de « couillarde »;

    Un billet du Maître nous expliquant* ce qu’il faut voir dans ces portraits serait du plus grand secours.

    Sort le dernier opus du Maître: C’est le français qu’on assassine;il faut absolument lire la recension qu’en a faite Madame Riocreux;elle insiste,entre autres,sur la limpidité des explications de textes classiques dont l’opus est enluminé.

    • En secouant un cocotier, Gide aurait risqué de se prendre une noix sur le coco. En secouant le palmier-dattier, il espérait les noix du garçon en se substituant à l’arbre.

      • Tiens,j’ai jeté un oeil sur Paludes (pas lu) et je suis tombé sur:

        « stupeurs opaques » pour désigner les carpes;dire que jusqu’à ce jour je croyais que c’était du Mallarmé!

        C’est bien différent des « virginités frustrées « du Maître,mais il y a quand même un curieux et,à mon avis,très heureux recours à l’abstrait pour désigner (et surtout évoquer) ces poissons.

        Vous qui êtes un virtuose du Rubik cube,avez-vous songé à quelques permutations ?

        M’est venu: »lubricités vipérines » (issu évidemment de « vipères lubriques »)

        Je doute fort qu’un Gradus ad Parnassum qcq classifie ce genre de choses.

  6. extrait de l’article d’Ingrid Riocreux:
    « Brighelli s’efface parfois pour donner à entendre ici un poème, là un extrait de roman ou une tirade, qu’il commente, qu’il dissèque, qu’il étudie avec autant de rigueur que d’humour, à vous donner le goût de la littérature. »

  7. C’est pénible tous ces feignants qui prennent la pose devant l’objectif parisien vers 1900 ! On voit bien que c’est avant les 3/8 et bien avant Macron …

  8. J’adore l’affiche du film de Don Siegel (1971) en illustration. Je m’imagine très bien moi-même à la place de Clint, érotisant de mon regard dionysiaque viril, la libre circulation des personnes et des biens dans un pensionnat de jeunes filles.

    • Ca finit très mal;c’est quasiment l’horreur;lui qui croyait manipuler se fait avoir et dans les grandes largeurs;je ne me souviens pas exactement de la fin,mais je me souviens avoir été glacé d’effroi.

  9. A Saint-Martin île à moitié française, à moitié hollandaise, l’ambiance est érotique – carnaval de pillages et de braquages du moins du côté français car il semblerait bien qu’un gouvernement de fainéants que je nommerai pas – celui d’Edouard Philippe ? – avait oublié de prévoir que l’ouragan Irma allait engendrer des comportements anarchistes dans le prolétariat caraïbe !

  10. A Saint-Martin du côté français c’est une dame Anne Laubiès qui était censée incarner l’autorité de l’Etat – mais elle est en état de choc après le passage d’Irma … pourtant au délicieux et suranné prénom féminin.

    Résultat : on a dû envoyer d’urgence deux ou trois hauts fonctionnaires pour la relever …

    • Encore une désinformation de P Driout:
      « L’ouragan Irma a détruit la préfecture de Saint-Martin. « L’équipe préfectorale » a dû « passer toute la nuit dans une étroite pièce en dur, dans le noir, dans une grande promiscuité.
      Anne Laubiès « n’a pas été relevée de ses fonctions » mais « renforcée par deux sous-préfets, »

      Une préfète renforcée par deux hommes n’est pas une préfète relevée: Un peu de rigueur svp !
      http://www.lepoint.fr/societe/saint-martin-la-prefete-deleguee-et-son-equipe-en-etat-de-choc-09-09-2017-2155665_23.php

      • Anne Laubiès préfète-déléguée autrement dit une sous-préfète en mission – renforcée par deux sous-préfets ? Euh ! C’est une litote ou un euphémisme administratif pour dire que complètement débordée par la situation il a fallu d’urgence suppléer à sa déficience.

        Lormier veut désinformer comme le fait un peu plus chaque jour Macron !

        • Vous savez lire ?
          « toute la nuit dans une étroite pièce, en dur, dans le noir, dans une grande promiscuité », »renforcée par deux hommes »
          La position, dans ces conditions ?
          Couchée ou relevée?

          • Pierre Driout est de plus en plus retors;non seulement,il dit de temps en temps des choses vraies mais encore il se met à jouer sur les mots :e;g. »relever » qui peut s’entendre comme relever qqn qui était tombé à terre ou relever de ses fonctions.

            Il nous avait fait le coup avec « mastiquer le petit trou »;cette fois-là,il servait ses vils intérêts commerciaux:faire connaître de manière très serpentine, la marque de lingerie qu’il importe en France.

    • Gide n’aurait pas aimé:des mines renfrognées,pas de nudités dorées,ni de virginités frustrées.

      A propos,l’avez-vous remarqué?:pas (encore) de ‘lubricités vipérines » dans la prose qui nous arrive de Jumièges..

  11. Connaissez-vous ce film français qui vient de sortir « Irma la douche » ? C’est un remake d' »Irma la douce » film américain de 1963 mais en plus hard, en plus gore.

    • Dans Irma la douce un fort-des-halles ancien policier déchu cherche à sortir une péripatéticienne du trottoir des Halles de Paris.

  12. Le Paris-1900 était réputé pour ses maisons closes attraction touristique universelle ! On se souvient du brésilien plein-aux-as qui vient dans le Paris du Second Empire se régaler de plaisirs dans l’opérette d’Offenbach « La vie parisienne ».

  13. Je viens d’envoyer le « Dictionnaire philosophique » de Voltaire à Marseille en urgence – effectivement sans un philosophe de poche dans les rues de Marseille on est soumis à des vents contraires et à un Mistral ravageur de mauvaises pensées !
    C’est pas Irma qui souffle à Marseille c’est Mahomet le malsain …

  14. Cette chronique est la 600 ème parue sur Bonnet d’âne… En 12 ans.
    Et depuis trois ans que tout a été repris sur Causeur, nous allons très prochainement arriver à 30 000 commentaires. Nous y serons dans deux jours, quand aura paru le prochain épisode des aventures de Jennifer Cagole.
    Merci à vous tous !
    (C’est un masculin collectif qui englobe le féminin !)

    • Aux tempes,aux rats,aux Mauresques !

      (C’est un masculin collectif qui englobe le féminin !)

      L’eusses-tu cru qu’un jour viendrait où le Maître jugerait nécessaire de rappeler cette règle élémentaire à ses lecteurs (ça englobe les lectrices!)

    • « Merci à vous tous. »

      Quelle élégance aristocratique!

      S’il y a tant de commentaires,c’est dû évidemment à la qualité de votre prose.

      Bien que n’appartenant pas aux milieux autorisés,je m’autorise à penser que du point de vue « business »,le nombre de commentaires est un paramètre régulièrement relevé.

      Pas besoin de nommer quelqu’un pour « relever les compteurs »:le robot le fait tout seul.

      Qu’à la section de cybersécurité du Ministère de l’intérieur on ait dû constituer une équipe chargée spécifiquement d’analyser Bonnet d’Ane me semble aussi très flatteur.

  15. Toufriquet, en tournée de relance dans les îles, profitera de son passage en coup de vent pour faire main basse sur quelques palmes opportunément tombées à terre.

    Déjà ceint de laurier, il créera un corps de vacataires-ventilateurs uberisés qui agiteront les dites palmes à un rythme et une amplitude dignes du story-telling apollono-jupitérien dont il veut s’affubler.

    Bien sûr, il faudra qu’il poursuive sa mue et jette sa vieille peau au profit de quelques éphèbes jetables et compostables.

  16. « C’est un masculin collectif qui englobe le féminin ! »
    …oui bien sûr, l' »Homme » embrasse la femme.

    • Je m’interroge sur le besoin ou la nécessité de garder ces 30000 commentaires de ce club des C.M.G (*). Rien d’humain ne mérite d’être conservé, oublier est un acte créateur !

      (*)Commentateurs Modestes et Géniaux, sous-groupe de Bd que j’ai créé sans me départir de mon complexe de supériorité auto-nourricier.

      • Les millions de commentaires des dix ou onze années précédentes ont disparu, avalées par la Machine.
        De mes commentaires aussi il ne restera rien — et s’il en restait quelque chose, ce quelque chose mériterait-il qu’il restât ?
        C’est l’acte d’écrire qui vaut en soi — quoi que nous disions. L’existence précède la désessence.
        Carpe diem, comme n dit vulgairement…

        • Umberto Eco a dit un jour qu’il continuait à corriger les copies de ses étudiants « parce que c’est ainsi qu’on assure sa postérité. »

          • a l’époque du nu mais ric (?) scripta non manent non plus.
            Ya des gens qui couchent leurs pensées sur du papier. Si!
            Plus on devient con ( vieux) plus on comprends la vacuité du blablabla.

        • Dommage, ce furent parfois de grands morceaux de bravoure ou des estocades mémorables !

          (Signé : Canal Historique)

  17. 4/5 pour Sofia Coppola plus subtile que Don Siegel, trop gore à ses yeux, nous dit Pierre Marcellesi sur « Boulevard Voltaire ».

    • Oui, il parait que ça finit mal pour Clint dans ce gynécée.
      J’ai été sauvé naguère de la vorace Camarde par neuf « bouche-à-bouche » secouristes que des étudiantes scandinaves ont pratiqué sur moi dans un élan d’humanisme nordique remarquable après que leur bus m’ait renversé à vélo.
      Souffrir dans ces conditions de sauvetage désespéré, c’est
      tout de même préférable à une agonie pneumatique étouffante sur le Golgotha.

        • Très bonne remarque; si vous pouviez vous-même insérer des espaces après vos virgules, comme tout le monde… Merci.

          • Je ferai un effort,mais je commets aussi nombre de fautes plus graves.

            PS Avoir été confondu avec vous,m’a fait rougir de confusion.

            Veuillez croire que jamais je n’aurais l’outrecuidance de me croire digne de vous être comparé.

            La perfidie de Driout devra un jour être châtrée.

  18. Le Point titre : « Anthony Hopkins bientôt dans la peau de Benoît XVI »

    http://www.lepoint.fr/pop-culture/cinema/anthony-hopkins-bientot-dans-la-peau-de-benoit-xvi-11-09-2017-2155911_2923.php#site

    Dans la lutte pour le pouvoir dans la multinationale papiste, Ben 16S vs Imbroglio One, poursuites en papamobiles dans les ruelles de Rome, petites papées, coke tells sophistiqués,… Ça plaira aux agneaux de Pascaud.

    On remarquera que l’articulet a failli passer sous silence le metteur en scène de cette netflicsérie, une intelligence artificielle s’y substituera-t-elle bientôt ?

  19. Le 11 septembre 2017 à 7 h 28 min,
    Jean Paul Brighelli
    a dit :
    Les femmes de ma connaissance craquent pour Ed Harris et Viggo Mortensen…
    Comme quoi…

    Ainsi donc,c’est une connaissance par ouï-dire.

    Le Maître ne prétend pas savoir ce qui séduit les femmes.

    Pour grand qu’il soit,il est ce que nous sommes: quelqu’un qui se demande souvent: »Mais qu’est-ce qu’elle lui trouve ? Est-ce l’ongle long qu’il porte au petit doigt ? Pourquoi lui et pas moi ? »

  20. Selon Siegel, cité par Susan Wloszczyna, citée par Le Maître,le thème central de son film est”le désir qu’ont fondamentalement les femmes de castrer les hommes.”

    Si Susan Wloszczyna a été si fortement impressionnée par le film de Siegel,c’est qu’à l’époque,nous dit-elle,sa “libido était en phase d’incubation”.

    Elle classe le roman dont le scénario s’inspire comme un de ces bouquins écrits pour “faire bouillir la marmite”.

    Est-ce avec les mauvais romans qu’on fait de bons films ? sujet de dissert.( On pourra s’interroger notamment sur le Lolita de Kubrick:peut-on tirer un bon film d’un bon roman ?)

    Sur la question des “remakes” (resucées) elle plagie Le Maître-mais s’autorise un jeu de mots lubrique:”on n’oublie jamais sa première fois.”

    • À cause de la photo ? Elle est drôle… et ancienne, je n’ai plus de moustache.
      Quant à l’article, j’avais saisi l’occasion de le signaler il y a deux u trois jours.

      • Sujet de dissert:

        L’union des âmes peut-elle précéder la fusion des corps ?

        Variante:

        L’union des corps peut-elle précéder la fusion des âmes ?

    • La papamobile est-elle décalottable et le gland d’Imbroglio est-il é-chancré ?

      Sur le parcours a-t-il pu admirer des « opulences mammaires » ?

      Montaigne,récrit par Le Maître:

      Parce que j’étais lui,parce qu’il était moi.

  21. Le 11 septembre 2017 à 15 h 19 min,
    Flo
    a dit :
    Vainement Irlandais ?
    Ah Ah Ah Ah.

    Ne serait-ce qu’en le regardant et en l’écoutant, on peut sentir l’odeur du turff dans ses cheveux.

    http://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/video-_colin_farrell_la_vie_de_luxe_c_est_bien_d_en_profiter_mais_aussi_de_s_en_ecarter_394881

    J’ai regardé cet extrait.

    Encore une fois,je suis bien incapable de regarder un homme avec les yeux d’une femme (et donc,peut-être ferais-je mieux de ne pas commenter) mais…

    1) je voudrais tant que notre colloque se poursuive-cela,vous l’avez bien sûr deviné.
    2) par un effort extrême d’imagination,je tente de me représenter ce qu’une femme qui aurait mon oreille pourrait ressentir en écoutant Colin Farrell.

    Et bien patatras! Il fait entendre le ‘t’ dans often (il dit,horresco referens, OF-TEN) et ça c’est totalement plouc,rédhibitoire.

    Si j’étais une femme (et que je ne fusse pas qu’unilinguiste) pourrais-je être séduite par un plouc ?
    je ne veux pas le croire.

    En vain,j’ai cherché à me souvenir dans quel film se trouve la scène où Miou-Miou fait véritablement l’amour à un homme:il est sur le dos,elle assise sur lui,prenant en charge tout le va-et-vient;le mouvement de « bascule » du bassin,fort régulier,intéresse le bas du dos (je dirais qu’il part peut-être de la septième vertèbre en partant du sacrum);il n’y a guère de propagation sinusoïdale au reste du rachis et-last but not least-son visage est parfaitement impassible;il me semble même qu’elle bavarde ,parle de choses insignifiantes.
    Ce n’est pas dans Les Valseuses;avez-vous vu cette scène, vous en souvenez-vous ? Et si oui,qu’en pensez-vous ?

    Sans doute n’aurez-vous aucune peine à imaginer ce que ressent le spectateur,s’il donne toute licence à sa part masculine ?

  22. @ Lormier

    Il ne parle le pas le cockney; il est ir-lan-dais.
    Les anglais depuis Cromwell se sont attachés, outre à brûler toutes les forêts du pays, à détruire le gaelic sans pour autant laisser les irlandais accéder correctement à l’anglais. Au XVIII ème aucun enfant irlandais n’avait le droit à l’enseignement sous peine de condamnations des parents, ni sur leur sol ni à l’étranger – véridique. Quant au XIX ème, il a laissé place à de telles famines qu’elles ne laissèrent d’autre choix que de migrer pour une grande majorité d’entre eux . Aucune des deux langues n’est parfaitement maîtrisées aujourd’hui en Irlande. Son ‘t’ dans often en est le symbole et reste un F*** off à sa gracieuse majesté.
    (Et pensez-vous qu’il n’ait pas les moyens, comme la plupart des acteurs européens arrivant Hollywood, de gommer son accent ?)
    Bon, que voulez-vous que je vous dise ? Que n’importe quelle femme saine d’esprit l’invite tout de même à prendre un thé (qu’elle aura pris soin de trafiquer au Jack Daniels) ? OUI.

    • le « t » sonore dans « often » n’a rien de particulièrement irlandais;moi,ça me débecte totalement;c’est idiosyncratique,je vous l’accorde;la sexualité,ça ne se commande pas..

      Et pour Miou-Miou,alors ?

      Quant au Bourbon,je trouve ça dégueulasse;comme on dit vulgairement:De gustibus non est disputandum.

      Merci d’avoir bien voulu poursuivre la collocution.

      • Le fait que JPB ait indiqué que les commentaires n’étaient pas sauvegardés est éminemment dangereux pour la bonne tenue de son salon.

        Dites-moi ce qui intrigue chez miou miou ? Parlez sans crainte.

        • J’ai dû mal m’exprimer. Quand Causeur a récupéré Bonnet d’âne sur son ancien site (Midi Libre), le journal du Sud languedocien a donné les chroniques, sans les commentaires. Causeur n’y est pour rien, moi non plus.

          • Maître,si vous voyez de quelle scène je parle dans mes interlocutions avec Flo,et si vous pouvez donner le titre du film,le Seigneur vous récompensera au centuple.

          • C’est bien dommage mais ce qui l’est également, me semble t’il, c’est de n’avoir pas repris sa police de caractère et sa présentation.
            Je garde le souvenir d’un blog très agréable à la lecture (et pas eulement pour son contenu!).

      • le « t » sonore dans « often » n’a rien de particulièrement irlandais;moi,ça me débecte totalement;c’est idiosyncratique,je vous l’accorde;la sexualité,ça ne se commande pas..

        Ah oui ! Sa façon de rouler le « r » de « very » constitue une promesse chez une femme que l’intervention de JPB de 0h32 m’interdit de vous décrire…

        Bonne journée à vous

        • …une promesse chez une femme que l’intervention de JPB de 0h32 m’interdit de vous décrire…

          Soit.

          Nous parlerons d’autre chose,la prochaine fois.

  23. je recopie:
    En vain,j’ai cherché à me souvenir dans quel film se trouve la scène où Miou-Miou fait véritablement l’amour à un homme:il est sur le dos,elle assise sur lui,prenant en charge tout le va-et-vient;le mouvement de « bascule » du bassin,fort régulier,intéresse le bas du dos (je dirais qu’il part peut-être de la septième vertèbre en partant du sacrum);il n’y a guère de propagation sinusoïdale au reste du rachis et-last but not least-son visage est parfaitement impassible;il me semble même qu’elle bavarde ,parle de choses insignifiantes.
    Ce n’est pas dans Les Valseuses;avez-vous vu cette scène, vous en souvenez-vous ? Et si oui,qu’en pensez-vous ?

    Sans doute n’aurez-vous aucune peine à imaginer ce que ressent le spectateur,s’il donne toute licence à sa part masculine ?

    En premier lieu,je voudrais (si vous aussi avez vu cette scène)que vous m’aidiez à retrouver le film-ce que glouglou ne m’a pas permis de faire.

    Ensuite,si nous pouvons revoir ou voir cette scène (singulière) je serais ravi de savoir ce que votre part féminine en pense.

    Vous me parliez « postures » tout récemment,alors…

    Et puis je me demande encore pourquoi vous avez tenu à « m’informer » que les femmes n’ont pas de prostate.

    Cela m’a semblé si saugrenu!

    Good night!

    • « Va-et-vient », « mouvement fort régulier », « valseuses », « propagation sinusoïdale » , le vocabulaire disponible pour décrire la répétition en matière sexuelle est vaste. On pourrait ajouter toute les mâles métaphores mécanistes comme « limer », « brosser », « baratter », « buriner », etc. *

      Bien sûr il y a l’emboîtement linguistique qui va de « régulier » à « sinusoïdal », en passant par « alternatif » et « périodique » et, bien sûr, il y a les petites bites vaguement mathématiciennes qui ne jurent que par les séries de Fou(r)r(i)er ** pour « analyser les signaux » de l’amour.

      Le bon concept physique en matière de fornication, c’est la résonance. On est loin de la haute fréquence systématique des roquets qui croient que monter dans les tours amène forcément les concerné(e)s au septième ciel alors qu’ils excitent systématiquement au bas de la courbe.

      * je laisse à la demoiselle de mââme Colette le soin d’aligner des exemples plus spécifiquement féminins.

      ** on se convaincra que la dite « analyse » n’a aucune valeur en matière sexuelle en se rappelant qu’en enlevant le fondamental dans une phrase, on ne change pratiquement rien à la perception ni au(x) sens…

      • J’ai seulement voulu décirre une scène de coït,dans un film,où Miou Miou fait preuve d’un rare talent.

        J’espérais que cette description dirait qqch au commentariat et qu’ainsi grâce à l’intercession d’une bonne âme,je saurais de quel film il s’agit.

        Enfin,à quoi bon,maintenant ?

        Je n’aurais pas le point de vue de Flo sur la question érotique.

        Quant à la résonance,c’est drôle:Valéry en faisait tout un plat-à propos du langage poétique.

        Que voulait-il dire au juste ? je n’ai guère l’envie de me re-plonger là-dedans.

        En revanche,si vous vouliez bien développer un peu,commenter et illustrer votre aphorisme…

        Dans la scène que je décris (et que vous avez peut-être vue),le partenaire de Miou Miou n’a-en quelque sorte qu’à « se laisser faire »;il lui faut simplement veiller à contracter ses dorsaux afin de ne pas contrecarrer l’action de Miou Miou (on suppose que l’ensemble matelas-sommier est suffisamment rigide);quant à la turgescence du membre,elle est entretenue par le traitement appliqué par Miou Miou à celui-ci.

        S’agissant de « montée en fréquence » « de vrombrissement du moteur,j’abonderais dans votre sens.

        Si Miou Miou se laissait emporter et que le mouvement s’accélérât,gagnât démesurément en amplitude,le partenaire aurait lieu de s’inquiéter:sa mentula pourrait sortir complètement puis être brutalement reprise -avec,hélas, un dangereux changement d’axe.

        Risque de déchirure-accident très douloureux,pas si rare qu’on le croit:contrairement à ce qu’affirment certains platoniciens,les corps caverneux,ce n’st pas à prendre à la légère.

      • ‘tites bites » prononé à l’anglaise,ça donne « tidbits »: »titbits »,c’est-à-dire morceaux de choix ,savoureux (nourriture).

        je me souviens d’une virginité en phase d’incubation que ce fait de langue amusait grandement.

      • « Le bon concept physique en matière de fornication, c’est la résonance.  »

        Pas valable pour les couples légitimes ?

  24. Voilà j’ose : une copie supérieure à l’original : Jean de Florette et Manon des Sources….. La vieillesse est un naufrage, y compris pour Marcel Pagnol.

  25. https://theconversation.com/quand-un-proche-fait-une-crise-de-parano-82741?utm_medium=email&utm_campaign=Des%20nouvelles%20de%20The%20Conversation%20pour%2011%20septembre%202017%20-%2082936769&utm_content=Des%20nouvelles%20de%20The%20Conversation%20pour%2011%20septembre%202017%20-%2082936769+CID_03f4b86458735548fe9a97ffc5aad721&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=Quand%20un%20proche%20fait%20une%20crise%20de%20parano

    Un article extrêmement évocateur pour les paranos de mon acabit qui entendent des voix sous la douche, où pourtant, la friction remplaçant la fiction, je suis seul avec la voisine, laquelle déclame du Lautréamont sous les gouttes bienfaisantes…de mes humeurs vagues à bondes.

    • pour soigner la parano,ils utilisent la pommade émolliente du docteur Driout!

       » ils décident d’un traitement local à base d’un onguent spécifique (même genre d’ingrédients, avec une crème) en application jusqu’à pénétration complète, pendant environ une minute. »

      • Allons bon,soyons honnête,je n’ai pas lu tout l’article…je n’ai pas non plus lu la thèse de doctorat de Rika Zaraï.

        Un passage qu’on peut retenir:
        « Si, dans une approche refusant la distinction habituelle entre idées normales et idées délirantes, on cherchait simplement à résoudre le problème tel qu’il est formulé par la personne ? En prenant pour comptant ce qui est la réalité pour ce proche, on peut avancer à ses côtés. Et trouver, avec lui, une solution qui apaise son inquiétude. Quitte à « entrer » dans son délire.  »

        Cela m’a fait penser à Nash;quand on lui demandait:mais enfin,vous qui êtes si grand mathématicien,vous qui êtes si logique,comment avez-vous pu avoir par périodes avoir des idées aussi délirantes,il répondait: c’est que ses idées me venaient par le même canal que mes intuitions mathématiques.

        Reconnaissez que ça donne à réfléchir.

        Quant à accompagner le « patient » dans son délire…

  26. Emmanuel Macron voulait lui aussi embrasser la terre de l’île Saint-Martin en arrivant en jet mais on lui a dit que son maquillage ne tiendrait pas ! Désolé …

      • Un peu d’affection ! Bisous mon roquet chéri d’amour … que diable soyez humains avec nos amis les bêtes !

    • Revu aussi avec plaisir ce film au scénario somme toute très classique.
      « Les femmes craquent pour Ed Harris et Viggo Mortensen… (avec un significatif avantage à Mortensen) »
      Deux héros fatigués où leurs yeux y sont tellement plissés –il faut tout plisser, tout peut se plisser– par un soleil impitoyable que Allie French est incapable de choisir entre les deux justiciers et même le méchant Irons/Bragg qui plisse lui aussi assez loin. Le regard en gros plan bien filmé est la marque de fabrique de tous les bons westerns.
      Pas d’avantage significatif à Mortensen vs Harris dans ce film, deux jumeaux dont l’un ne va pas sans l’autre, amitié virile oblige !

      • (Les femmes craquent pour Ed Harris et Viggo Mortensen…(avec un significatif avantage à Mortensen))

        « Pas d’avantage significatif à Mortensen vs Harris dans ce film, deux jumeaux dont l’un ne va pas sans l’autre, amitié virile oblige ! »

        Vous parlez au nom des femmes maintenant ?

        • Je veux dire par là que cette gémellité de physique et d’existence les rend indissociables l’un de l’autre, comme un théorème de son corollaire et réciproquement. Donc si une femme veut les séparer en en prenant un, elle doit prendre l’autre… »problème à trois corps » bien connu des physiciens en mécanique or-bitale.

          • Un mexican standoff entre une créature désirante et Mortensen et Harris pistolets braqués, ça doit être quelque chose.

            J’y pense : il y a dans Wind River, dont je chante ailleurs les louanges, un mexican standoff de toute beauté.

  27. « On est loin de la haute fréquence systématique des roquets qui croient que monter dans les tours amène forcément les concerné(e)s au septième ciel alors qu’ils excitent systématiquement au bas de la courbe. »

    Plus on monte, plus on manque d’air. c’est physique. Un contre-exemple célèbre : Dugong !

  28. Pour les lecteurs peu attentifs:
    Un rappel de ressenti ( les chiens sentent mais ressentent-t-ils ?)

    Le 9 septembre 2017 à 19 h 54 min, h comme à cheval a dit :

    (*) Je trouve hélas qu’il y a assez peu de cinéphiles dans le blog…enfin c’est ce que je ressens. Je signale qu’il y a des abonnements illimités UGC-MK2 à 18€/mois !

  29. A la fin Hervé sera adopté par une vieille dame à la permanente mauve et il engraissera comme un hongre !

    « Les chevaux et les poètes doivent être nourris, non engraissés. »

    • « Les chevaux et les poètes doivent être nourris, non engraissés. »
      Tout à fait d’accord pour les chevaux. J’ai été attendri –pas de comme de la viande– par la photo prise par Léon-Paul Fargue (voir lien plus haut) de ces deux chevaux se réconfortant l’un l’autre en attendant leur équarrissage devant les abattoirs de Vaugirard. La plus grande disparition dans le paysage urbain du Paris du XXème siècle: le cheval !

      • Kastler a dit un jour que les chevaux humanisent;il regrettait de ne plus en voir à Paris;quant aux juments,elles sont capables de cligner de la vulve!

      • Hervé-h-Cheval, facteur d’humour, un homme aurait besoin de sa femme pour revenir aux fondamentaux?

    • Je rêve…
      En fait, je n’en ai plus qu’un, de l’édition princeps.
      Mais « collector », ça vous pose un homme !

  30. Je ne vois pas trop l’intérêt de dire tout le bien qu’on pense d’un film à des crétins du blog qui l’ont pas vu et qui comptent pas le voir.
    C’est comme parler de l’ascension de l’Everest à un type qui a le vertige, ou de la traversée du Cap-Horn à un type qui a le mal de mer.
    En fait c’est juste pour se la péter ! Le gars y commence toujours pas demander :
    T’as vu « Wind River » ?..non ?..tu l’as pas vu ?..J’te jure sur la Torah/Coran c’est le meilleur film de l’année !
    En plus ces crétins si i faut y zont même pas lu la Torah ou le Coran.

  31. MERCATO POST-VILLANI

    http://smf.emath.fr/content/appel-%C3%A0-candidature-pour-la-direction-de-l%E2%80%99ihp

    Je vais candidater juste pour voir combien y m’offrent en dessous de table.
    J’ai déjà récemment refusé mon transfert de l’Institut Picon-Bartabacs au Sporting Club Gaz de Schiste de Meudon pour des raisons morales : dessous de table bien trop réduit !
    Sinon, je rentre dans les ordres avec l’espoir de faire Saint-Père et guide céleste, il paraît qu’on se marre bien au Saint-Siège.

  32. Riez, riez, vous allez voir le sport quand je serai Pape !
    Je compte d’ailleurs organiser rapidement les « J2O »: Jeux Olympiques Oecuméniques. On mettra les rabbins, curés, pasteurs et imams au Stade de France pour leur faire courir un 4×110 mètres haies par équipe. Grandiose !
    Avec « h I », le changement, c’est le Vatican !

  33. Scénarios pour le Futur:
    Après avoir transformé Saint Pierre de Rome en salle de sports, j’oeuvrerai pour transformer l’Esplanade de Jérusalem en courts de tennis et les abords du cube Mecquois en pistes de karting.
    L’humanité s’en trouvera mieux au présent, comme au futur, libérée de ses chaînes infâmes.
    Ecrasons! Ecrasons !

  34. Le seul côté intéressant de ces misérables humains adeptes de ces religions monothéistes, c’est qu’ils nous parlent de Dieu, mais vivent quotidiennement dans les jupes de Satan.
    Ça, c’est plutôt positif ! Dieu clairement, est un bon à rien mal à l’aise dans le réel, tout le prouve. Satan lui, est irrésistible avec son désir de mal-faire. L’Enfer est bien plus amusant que le Paradis !
    D’ailleurs, pour quelle raison le mal perdure-t-il malgré les siècles, la capacité cérébrale croissante de l’homme, la culture, le savoir…?
    Réponse: parce que faire le mal, c’est bien plus bandant que faire le bien…eh, couillon !
    Allez, bonne journée !

      • Lormier, mon cher, laissez donc les délires sexualisés à Driout, c’est sa longueur d’ondes. Sinon, il va se sentir dépossédé.

        • Maître,je vais tenter de m’amender;je m’évertuerai à me montrer digne de votre sollicitude.

          Et bravo pour la synthèse ;votre part Dugonguienne est bien mise en valeur.

          Vous n’irez pas,je le crains, voir les Cézanne au Musée d’Orsay (l’expo ferme le 24).

          Dommage,j’aurais tant voulu savoir ce qu’il fallait appréhender,dans la « couillardise » de certains portraits.

          Avec Flo,ce n’était pas du délire sexualisé,c’était l’espérance d’un vrai dialogue-sans visages- entre les sexes.

          Pourquoi ce flop ?

          Sans doute à cause des « autres »

          Avez-vous jamais songé à ménager,dans le grand salon,des salons particuliers ?

          Une des choses (pas la seule) qui font le prix de la recension de « C’est le Français qu’on assassine » par Ingrid riocreux,c’est ce qu’elle raconte de sa scolarité:la jeune génératin confirme avec éclat ce que dit l’ancienne.

          « virginités frustrées », » »labialités pulpeuses « ?

    • Cela fait quand même un peu de peine de constater qu’il est encore tout alcoolisé à 6 heures du mat.
      Qu’on arrête de lui ajouter de la mirabelle dans sa gamelle, c’est trop fort pour un petit chien, la mirabelle!

  35. suffixe é suite:

    é-vité: eut jadis un vit

    Pour mémoire: »couard écouillé »,touvaille séminale du Maître.

  36. Cédric Villani progresse …lentement

    Il a de bonnes lectures:
    « Un ouvrage m’a beaucoup marqué, celui de Cathy O’Neil, Weapons of Math Destruction (2016) [armes de destruction mathives/mathématiques]

    mais il ne lit pas tout et il ne va pas jusqu’au bout du raisonnement.

    « Si l’analyse automatique de données médicales aboutit à ce que les maladies soient mieux dépistées et que les traitements coûtent moins cher, c’est super. Si ça aboutit à ce que les compagnies d’assurance se mettent à pratiquer des tarifs différentiels en fonction d’informations confidentielles, que ceux qui souffrent des maladies les plus graves doivent payer de plus en plus cher, évidemment ce n’est pas ce qu’on veut. » (source:le Monde,en accès libre)

    « évidemment ce n’est pas ce qu’on veut »
    C’est qui « on » ? Tes potes les toufriquettistes ?

    Précisément,c’est exactement ce qu’ils veulent;remplacer la Sécurité Sociale par des mutuelles privées;selon eux,il faut que la maladie rapporte.

    Cathy O’Neil,faudrait que tu la lises un peu plus sérieusement;elle explique très bien tout ça.

    https://www.bloomberg.com/view/articles/2017-08-04/big-data-is-coming-to-take-your-health-insurance

  37. Le jury à l’IHP : 4 professeures (euh !)

    Monsieur Bartabac qu’iriez-vous faire dans un tel cirque de pom-pom girls ? Mettez-vous une jupette … et levez votre gambette bien haut !

  38. La sexualité est une invention géniale : pendant un ou deux milliards d’années la vie avait fait du sur-place sur Terre ! Puis « on » a inventé un truc qui permettait de faire la course au brassage du génome.
    Maintenant on a l’impression que cela se transforme à la course aux brassages de conneries ! J’espèce que cela va passer …

  39. Lagarde et Michard

    Dans sa rension du dernier opus du Maître,(C’est le français qu’on assassine), Ingrid Riocreux,parle pour appuyer sa démonstration,de son expérience personnelle;le Lagarde et Michard,longtemps décrié lui fut d’un grand secours-pour combler à grande vitesse des lacunes béantes-conséquence de la nouvelle doctrine.
    Chacun sait que Lagarde et Michard accoradaient une ceratine importance à l’étude des « sources »:qu’avait lu tel ou tel auteur avant d’écrire tel ou tel livre ?

    Je me suis essayé à appliquer cette méthode au billet du Maître;et d’abord d’où sort cette Jennifer Cagole ?

    Tiens,tiens…
    https://groups.google.com/forum/#!topic/fr.soc.politique/QtSmAURV6Vc
    Je cite:
    « Je ne me reconnaissais pas, on aurait dit une cagole. —
    (Stéphane Rose, Défense du poil – Contre la dictature de l’épilation
    intime, 2010)  »
    Curiouser and curiouser!

  40. cagole

    Dans un texte récemment exhumé, le célèbre linguiste allemand August Schleicher (l’homme du « proto-indo-européen) présente sa théorie sur l’origine du mot « cagole ».
    je cite un extrait:
    « Das Wort „cagole“ kommt aus dem Provenzalischen, dem Dialekt der Anfang des Jahrhunderts noch in Südfrankreich gesprochen wurde. Einer verbreiteten Annahme zufolge kommt „cagole“ von „cagoulo“, der langen Schürze der Arbeiterinnen, die in Fabriken Datteln verpackten. « 

  41. Au fur et à mesure que se déroulaient vos propos sur les ‘remake’, l’angoisse montait : « Pourvu qu’il ne mentionne pas le King Kong de Guillermin »… Et vlan !…
    Donc, vous aussi vous détestez ce qui serait « une grosse bouse » (de gorille ?).
    Vous savez quoi ? Je parie que vous vous basez sur un sentiment figé, fossilisé ; que vous n’avez revu récemment ni la version de 1933, ni celle de 1976. Que vous êtes, comme tant de personnes quand il s’agit de ces deux films : en pilonage automatique.

    Comment expliquer autrement le fait que vous n’ayez pas (re)vu que dans la version originale seule La Bête est amoureuse ?! (et que La Belle beugle du début a la fin ?!). Sans cette réciprocité, le film perd TOUT son intérêt.
    ( idem d’ailleurs dans les versions du Facteur~ : je préfère celle de Rafelson parce que l’érotisme, vital dans cette histoire, est bien trop tiède chez Tay Garnett)

    Et je trouve même que Jessica Lange, avec son sentiment ambivalent, progressif, instigue plus de charme au film que Naomi Watts (version de Peter Jackson), trop rapidement séduite par le Poilu géant.

    D’ailleurs, le film de Jackson, c’est un remake. Pourquoi vous n’en parlez pas ?

    • Le rôle (sexuel, forcément sexuel) de l’Empire State dans le sous texte des versions de King Kong est peu évoqué.

      Pourquoi Kong monte-t-il à son sommet alors qu’il aurait très bien pu se suspendre au pont de Brooklyn ?

      Ann n’hésite pas à monter l’im-meuble maousse et raide alors que cette petite bite de Jack passe par l’ascenseur. Pourquoi ?

      Kong, dans un décorum sm, désire le Broadway d’Ann et devient fou furieux quand on lui présente un succédané. Pourquoi ?

      Tant de passionnantes questions qui ne devraient pas rester sans réponse…

    • Pas vu celui de 76 et encore moins celui de 33, mais à peu près d’accord avec vous sur la prestation un peu lourdingue de Naomi Watts –la faute en incombe à Peter Jackson et à sa lourdeur graisseuse– qui semble refaire avec King la scène brûlante de séduction qu’elle joue pendant son casting dans « Mulholland Drive ».
      Dans le genre dépassement par l’Homme des frontières de la Nature, je préfère le docu de Werner Herzog, « Grizzli Man ».

    • Alors là, Jackson, c’est au fond du trou.
      J’ai les trois versions — en coffret. SI la Belle tombe amoureuse de la Bête, on revient à un schéma bien connu. Je préfère qu’elle hurle — mais peut-être cela devrait-il m’interroger…
      Quant à l’érotisme… Moins on en montre… Visconti (Ossessione) était prodigieux dans ce registre.
      Au passage, Jessica Lange a été doublée, paraît-il, pour les scènes déshabillées.

  42. c ça qui me gonfle chez les cinéphiles: ce besoin impérieux, quasi-sphinctérien, d’analyse freudo-lacanienne.
    Le cinoche, c’est la détente double du cerveau; le reste, c’est de l’onanisme non sponsorisé, juste bon pour pecho les minettes aculturées du bar d’en face.
    On s’croirait ds ls 70’s, où un quelconque nanard norvégien ou biélorusse relatant les aventures palpitantes d’une goutte d’eau sur une vitre déchainait les passions.

    • D’un autre enfermés à cinquante ou à cent dans une salle obscure il vient forcément des idées obscènes à la petite boîte qui n’a rien à se mettre sous la dent …

    • « les minettes aculturées du bar d’en face »…aculturées avec un ‘a’ privatif donc, non ?

    • Ils sont entre eux,ils parlent leur langage codé;ils ne précisent pas leur référence:c’est un salon privé,laissons-les tranquilles.(la question de savoir s’ils se comprennent entre eux ou exhibent leurs autismes respectifs) ne sera pas posée.

      Et pour ce qui est de draguer les minettes,les meufs ou les cagoles,c’est pas des binoclards aux cheveux gras et aux propos barbifiants qui vont pécho,ça c’est plus que certain.

  43. D’un autre côté …

    Voilà le dilemme ; fabriquer ses propres rêves ou confier à l’usine d’Hollywood le soin d’imager à votre place !

    • 1) Fabriuque-t-on ses rêves ?

      2) Des images ou passages de film ne s’insinuent-elles jamais dans nos rêves?

      3) Je vous accorde qu’un film comme Eraserhead (David Lynch) peut être considéré comme un cauchemar intégralement fabriqué par Lynch.( je ne connais pas d’autre exemple) C’est un cauchemar qui vous donne des cauchemars-lesquels seront différents.

      Qui mange de la graisse d’oie engraisse mais la graisse fabriquée est de la graisse humaine.

      Rencontrer cette pollution visuelle,sonore et olfactive qu’on appelle un cinéphile peut provoquer chez moi un cauchemar et si,au réveil, je m’en souviens,je pourrai peut-être établir la filiation mais le monstre de mon cauchemar ne sera pas celui que j’aurais croisé dans la rue.

      Bref votre histoire de « dilemme » me laisse très dubitatif.

  44. Avis à la population !

    Les Jeux Olympiques Erotiques auront lieu à Paris en 2024 – il s’agit d’une manifestation cul non-subventionnée par la Mairie de Paris, par le ministère des quatre-culs, ni d’ailleurs par celui de l’intérieur ou de la défonse.

    La populace est priée de prêter un concours bénévole à toutes les attractions visuelles dans les lieux privés et publics !

    Des produits dopants seront obligeamment mis à la disposition des participants car tout sera fait dans la clarté et la sincérité.

    Pour la première fois dans l’histoire des J.O.E il n’y aura que des gagnants !

  45. Enfin bon, vu les derniers commentaires, je trouve qu’il est distrayant de voir chez certains brighellinautes, la bêtise « satisfaite d’elle même » se pavaner comme ces grosses travailleuses du sexe chez Fellini, bonbonnes qui savent qu’elles ne manqueront jamais de clients qui en redemandent.

    • Même pas distrayants d’ailleurs ces limaçons du 7ème art ! Je préfère cesser de faire crédit aux baveux non solvables du blog dont le gargouillis virtuel commence à m’indisposer et reviendrai peut-être au prochain billet.
      Le cinéma est un « art premier » en ce qui me concerne: l’équivalent d’une saillie intellectuelle ou physique, olympienne et réussie.
      Bonne fin de journée !

  46. Y a du bon chez le cinéphile ; d’abord ils ne sont pas tous syndiqués (club « art & essai ») et ils ne font jamais grève …

    • 3 euros l’inscription à l’année + 5 euros par séance, on se laisse volontiers encarter.
      The Apartment de Billy Wilder en première projection… Jack Lemon et Shirley Maclaine en noir et blanc sur grand écran.

    • Cet item est important:

      MEDICINE PRIZE [FRANCE, UK] — Jean-Pierre Royet, David Meunier, Nicolas Torquet, Anne-Marie Mouly and Tao Jiang, for using advanced brain-scanning technology to measure the extent to which some people are disgusted by cheese.
      REFERENCE: « The Neural Bases of Disgust for Cheese: An fMRI Study, » Jean-Pierre Royet, David Meunier, Nicolas Torquet, Anne-Marie Mouly and Tao Jiang, Frontiers in Human Neuroscience, vol. 10, October 2016, article 511.

  47. « Un Homme vit une Couleuvre.
    Ah ! méchante, dit-il, je m’en vais faire une œuvre
    Agréable à tout l’univers.
    A ces mots, l’animal pervers
    (C’est le serpent que je veux dire
    Et non l’homme : on pourrait aisément s’y tromper) … » Jean de La Fontaine; Fables, Livre X.

    P.S : Il paraît qu’à Londres dans le « Tube » les gens rampaient les uns sur les autres …

    • L’Anglais est libidineux et profite de la moindre occasion pour satisfaire ses obsessions.
      Ce n’est pas chez nous que pareil spectacle serait donné, sauf par le gouvernement bien entendu.

    • Dans la mise en scène de Bob Wilson de cette fable, le comédien a un léger accent du Midi, les paroles sont encore plus fortes ! Ah maichaannteu !
      Moi, c’est Kirk Douglas que je trouve le plus sexy et ce ne sont pas les épaules triangulaires ou les jambes légèrement arquées sur un sexe qui ne peut être que turgescent ou le sourire éclatant mais son regard, ou plutôt son effet sur Kim Novak ou d’autres ou moi qui l’ai rencontré quelques secondes lors d’une dédicace ! Très beau regard masculin, comme je les aime !
      « Wind river », ça me dit bien ! Est-ce comme les livres de Jim Harrison ? Si oui, j’y vais lundi.

    • Hypothèses farfelues !
      Il s’agit de résistants Corses venus expliquer aux Ariégeois, qui l’ont oublié, comment conduire la chasse.
      L’objet de celle-ci importe peu, qui sait tirer le gendarme ou le sanglier sait abattre l’ours.
      Cet échange culturel informel me semble réconfortant pour les citoyens au vu de la situation sur les îles pendant et après Irma.
      Je ne fais pas allusion à la visite du gigolo empêché, mais au comportement amical et festif de certaines populations qui veulent elles aussi regarder le ciné-club sur écran plat 4K.

  48. JPB, entièrement d’accord avec vous pour Wind river et Que Dios nos perdone. Sur le film de Sofia C, je vous trouve tout de même trop sévère, même si je préfère infiniment la version de Don Siegel, et Clint Eastwood à Colin Farrel. Dans le film de 71, la scène où la servante noire lave le soldat a un formidable potentiel érotique, justement parce qu’il ne se passe rien. L’équivalent, dans le remake, laisse complètement froid.

  49. Je ne recommande pas plus le film: « nos folles années », pourtant de Téchiné. Certes un bon jeu pour l’actrice principale, voire peut-être l’acteur, mais je n’ai pas bien compris le sens de vouloir narrer une telle histoire. Encore la mode du « genre » ?

  50. Pas d’avantage d’émotion pour « Barbara »: pourtant, j’aime beaucoup Mathieu Amalric et Jeanne Balibar, mais l’exercice de ce film sur Barbara sans être un biopic m’a semblé lourd. Plutôt nombriliste.

  51. Je veux bien croire que Sofia Coppola a raté ce film, je n’avais pas aimé son Marie-Antoinette. Mais elle a fait un très beau Virgin Suicides et réussi Lost in Translation, The Bing Bling et A Very Murray Christmas.

    • Virgin Suicides, certes. Lost in translation et Very Murray Christmas, pas vus. The Bling Ring, pas supporté 20 mn de ces désirs aberrants d’une jeunesse qui s’ennuie. Marie-Antoinette était une grosse bouse. Bref, un cinéaste très inégal — d’accord ?

  52. Pour ce qui est du « référent vespéral », je suppose qu’il s’agit de « le Monde, journal de révérence » … 😉

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