Remember Gide ? « L’art naît de contrainte, vit de luttes et meurt de liberté. » La phrase a nourri tant de sujets de dissertations qu’elle est devenue un truisme, pensez-vous…
Si seulement ! Si seulement tous les imbéciles qui prétendent écrire se donnaient un peu plus de contraintes. C’est de contraintes que parle Jacques Roubaud dans ce « brouillon de prose » intitulé Peut-être ou la nuit de dimanche — vient de paraître au Seuil. Jacques Roubaud ? « I am a mathematician, retired ; and a poet, not retired, but tired ». Sa mémoire n’est plus qu’un vague souvenir.
Ces fragments quasi autobiographiques, qui pourraient prendre prétexte du grand âge du locuteur pour se laisser aller à la fantaisie molle des Remembrances of things past, sont impitoyablement soumis à sa conscience critique, passés au filtre d’une lucidité auto-dépréciative qui en dit long sur la façon dont Roubaud a pensé et repensé la littérature, ces soixante-cinq dernières années.
Par exemple…
« Persuadé que toute autobiographie est en grande partie fictive, pourquoi ne pas jouer le jeu romanesque ? »
Allons-y : « C’était l’été. Juillet, août. Plutôt août. Une nuit d’août de l’année 1952. 1952 ? Pourquoi pas ? Qui décide ? Qui objecterait ? Personne. Tels sont les droits imprescriptibles de la fiction romanesque. »
On croirait entendre Diderot, au début de Jacques le Fataliste. « Comment s’étaient-ils rencontrés ? Par hasard, comme tout le monde. Comment s’appelaient-ils ? Que vous importe ? D’où venaient-ils ? Du lieu le plus prochain. Où allaient-ils ? Est-ce que l’on sait où l’on va ?… »
Droits imprescriptibles de la fiction, qui prend tant de libertés… Comment, des libertés ? Mais il n’en est pas question. Il s’agit juste de faire comprendre que le Jacques Roubaud d’aujourd’hui, qui s’autorise à dire « Je », ne peut en rien être celui d’il y a soixante-cinq ans, et que le « Je » d’autrefois n’a rien à voir avec celui d’aujourd’hui — ni, à vrai dire, avec celui d’hier soir.
D’où une stratégie formelle rigoureuse (axiome : si la forme n’est pas rigoureuse, elle n’est rien du tout, elle s’avachit comme une fesse hantée de cellulite, comme un « je t’aime » affecté d’un adverbe d’intensité — bien ou beaucoup — qui le dégrade immédiatement) qui consistera donc à utiliser telle « police » — le Times roman par exemple — pour le « Je » romancé d’un autrefois lointain (en fait, pour le souvenir recomposé), telle autre (le Times semibold) pour le « Je » romancé ultérieur, le Gill Sans Light pour l’autobiographie « normale », qui tente ou feint de s’extirper de la fiction en se sachant tout aussi imaginaire, l’Archer pour le Journal des Faux monnayeurs (je veux dire celui de la rédaction du livre, quand l’auteur exténué se lève pour obéir à l’ordonnance de son docteur, qui lui a ordonné de marcher, et marcher encore, dans son studio parisien), et le New Baskerville pour la réflexion sur l’écrit — ce que j’appellerai la fonction auto-critique. Dans la version liseuse, cela s’imprime en couleurs différentes.
Rien de bien compliqué, et Roubaud a déjà travaillé sur des combinaisons plus complexes. Essayez Trente-et-un au cube, cette suite de tankas modernes parue en 1973. Un poème qui est trente-et-un poèmes, chacun sur trente-et-une lignes, chacune de trente-et-une positions. Pourquoi 31 ? Parce que nombre premier, et parce que le Japon. « Ainsi se constitue un cube d’écriture dont 31 et ses divisions [5/7/5/7/7 — correspondant aux 31 mores du tanka japonais classique, dont est ultérieurement issu le haiku, quand les dix-sept syllabes initiales se sont détachées de l’ensemble] portent le rythme et dont la fiction est d’enfermer quelqu’un. Et d’aucuns ont trouvé que Cube (1997) était un film complexe !
J’entends d’ici les imbéciles : « Holà ! Palsambleu ! Pourquoi tant de contraintes ? L’auteur n’a-t-il donc rien à dire ni à faire que de s’amuser à jongler avec les maths ? » Et là Roubaud, mathématicien de formation, poète de rencontre (au sens propre : « Ma rencontre avec François Le Lionnais [éminent mathématicien qui présidait l’Oulipo] fut, au moins autant, décisive : je compris que la contrainte allait jouer pour moi, à l’égal de la mathématique, un rôle irremplaçable dans les compositions de poésie. Je suis, alors, devenu poète ») vous explique que le pluriel ne sied point à cette science si appliquée à être pure. LA mathématique. LES maths, c’est pour les cancres.
Alors, des contraintes ? Rappelez-vous Perec et le lipogramme étourdissant de la Disparition. Ou Queneau jouant à écrire Cent mille milliards de poèmes (quelques jours pour les écrire, et 9 millions d’années pour les lire : c’est beau, la littérature mathématisée !).
Donc, Je est plusieurs autres — il est tous ses états antérieurs. Queneau et ses amis (Le Lionnais donc, Claude Berge, Olivier Salon ou Jacques Roubaud, côté mathématique, Italo Calvino, Jean Lescure, ou Georges Perec côté littérature —mais bon sang, on se tue à vous expliquer depuis le début que c’est la même chose !) avaient trouvé un nom pour les écrivains qui, avant l’Oulipo, ont inventé des contraintes fortes. Ils les appelaient « plagiaires par anticipation ».
Les Grands Rhétoriqueurs de la fin XVème, par exemple.
On n’est pas très loin du Principe de Borgès (« Le poème Fears and Scruples de Robert Browning annonce prophétiquement l’œuvre de Kafka, mais notre lecture de Kafka enrichit et gauchit sensiblement notre lecture du poème. Browning ne le lisait pas comme nous le lisons aujourd’hui. Le mot « précurseur » est indispensable au vocabulaire critique, mais il conviendrait de le purifier de toute connotation de polémique ou de rivalité. Le fait est que chaque écrivain crée ses précurseurs. Son apport modifie notre conception aussi bien que du futur. » in « Kafka et ses précurseurs », 1951, in Autres inquisitions, 1952.) Après tout, mes étudiants pensent sincèrement que la Shoah a joué un rôle dans l’affaire Dreyfus — tant pour eux le mot « juif » est inséparable d’Auschwitz, alors qu’il était à l’époque (Dreyfus, pas le mot !) localisé à l’île du Diable…
Appliquez-vous à vous-même cette appellation de « plagiaire par anticipation ». Le « Je » d’autrefois, auquel vous pensez aujourd’hui, ne peut être dégagé de l’expérience accumulée. Vous ne pouvez en aucun cas vous détacher assez de vous pour rendre compte des pensées et des actes de celui que vous fûtes. Le souvenir de votre passé est donc chargé des références de votre présent, etc. Bref, toute écriture est toujours réécriture. Demandez à Roubaud, qui en connaît un bout sur les réécritures — il a commis, avec Florence Delay, Graal Théâtre, une immense pièce en 10 actes, un décalogue qui est une réécriture de la « matière de Bretagne ». Mais je n’en dirai pas plus, Jennifer Cagole, figurez-vous, pour se reposer des avanies que lui font subir les pédagogues, et l’administration qui l’envoie dans le rectorat de Créteil, travaille justement sur cette pièce injouable. À cette heure, elle écrit à Roubaud pour le sommer de lui donner la clé d’un texte effroyablement entrelacé.
D’où les quatre vers mis en exergue de Peut-être :
Je suis je ne suis plus je changerai mon estre
Cependant je seray sans qu’à jamais je soys
Ce que je fus icy mais non ce que j’estoys
Semblable me pouvant dissemblable cognoistre
(Louis de Galaup de Casteuil — un contemporain de Montaigne)
Lucidité et contrainte. Entrelacs. L’Entrebescar des troubadours, Bernard Marti par exemple. Troubadour décline en langue d’oc l’art du trobar — comme trouvère en oil vient de trouver. Trouver des contraintes, trouver des solutions. Poser des énigmes, dessiner des graphes — dont Claude Berge était le grand spécialiste. Donner le choix entre les petits pois et les grands échalas.
Evidemment, cela confine Christine Angot, Edouard Louis et leurs épigones dans un autre type d’art, celui du papier-toilettes conservé après usage.
Vous n’écrivez donc pas sur vous sans vous référer à des états antérieurement postérieurs de ce que vous fûtes été, si je puis ainsi m’exprimer. Vous n’écrivez pas non plus sans jeter en œil en biais sur tout ce que vous lûtes — la bibliothèque immanente rangée ou dérangée dans vos souvenirs. Roubaud est nourri de poètes (Charles Cros, René Daumal, Apollinaire ou Mallarmé) et d’écrivains inattendus mais nécessaires (Iouri Tynianov et peut-être James Hogg). Sans compter les matheux de tous poils et de toutes farines. Jean Bénabou par exemple, l’inventeur des distributeurs et Marcel Bénabou, l’indispensable auteur de Pourquoi je n’ai écrit aucun de les livres.
Si vous voulez bien réfléchir cinq minutes, rien de plus logique, quand on est poète, que de se référer à la mathématique — et à la musique qui est sa petite sœur. Voir les Muses grecques, voir le malheureux prof de maths de Blackboard Jungle (Richard Brooks, 1955) qui tente d’intéresser les petits voyous de sa classe à la mathématique en leur faisant écouter sa précieuse collection de disques de jazz — qu’ils se plaisent à fracasser contre les murs, parce que l’élève en friche se reconnaît justement au fait qu’il n’a pas d’histoire, pas de passé, pas de langue — rien. Merci Bourdieu, merci Meirieu.
Oui, tout est entrelacé. Un très vieil homme, improbable survivant de plusieurs opérations gravissimes, écrit sur celui qu’il fut autrefois — cet autrefois qui commence hier. Donc, en cette nuit d’août 1952, il fricotait avec sa bonne amie de l’époque, Esperliette — si tôt nommée, si tôt gommée. « C’est l’été. Le ciel de nuit commençante s’installe doucement sur les épaules. Un air tiède. Je suis arrivé avant l’obscurité. Il va se faire nuit. Ce sera la nuit urbaine, jamais vraiment noire. Regarde le balcon, au deuxième étage du numéro 139. Derrière mon dos il y a un hôtel. Je n’ai jamais ressenti l’air d’une nuit aussi doux. Il n’est même pas gris d’un peu de mouillure. Il remue un peu sur ses épaules, pendant qu’il l’écrit. Tiède. »
Je tu il. Je tue il — il vaut mieux, parce qu’autrement le livre s’arrêterait là, page 8. « Je suis là, j’étais là… »
Et encore, nous n’en sommes qu’au pronom sujet. Reste le reste — par exemple le verbe qui devait être au commencement, dit saint Jean. Un verbe dont la conjugaison pose bien des soucis. « Je parle d’elle comme si elle était sa chevelure. Rien que sa chevelure et je me l’écris au présent. Mais c’est un présent arrêté, introuvable (…) Je n’écrirai jamais : les cheveux noirs de mon amour (pour peu de temps encore, mais je l’ignore) terniront : ce futur incongru dont tous les prosateurs sont prodigues m’horripile. »
Eh bien oui : quelle pré-science faudrait-il invoquer pour s’autoriser à user du futur ? « Chamberlain et Daladier serrent la main d’Hitler qui exterminera 6 millions de Juifs » — vous voyez le problème… Certains (Saint-John Perse / Alexis Léger) l’avaient pressenti, mais de là à écrire le présent au futur… Et Esperliette, donc ? « Les cheveux de mon amour n’atteindront jamais leurs dix-sept ans, ni vingt, ni soixante. En un sens, c’est d’une morte que je vous parle. Ou d’une vivante. En 2017 ? En 1952 ? La date n’a plus la moindre importance [rappelez-vous Diderot : « que vous importe ? »]. Les dates ont peu d’importance pour un souvenir, la première fois qu’on le sort pour le ressentir. » Quant au Je… « Je vous parle à la place de quelqu’un qui a bel et bien disparu depuis pas loin de soixante-dix années. »
D’où le recours à un acronyme emprunté à Michaux — QJF, pour Qui je fus. QJF lisait les auteurs russes en langue anglaise — c’était son snobisme de l’époque. « Etrange individu j’étais alors, pensera-t-on. Je suis d’accord avec vous. »
Et encore, il ne s’agit ici que de reconstruction de ses Je antérieurs. Je me souviens, comme dirait Perec, d’une réflexion pêchée dans From Russia with love, où James Bond se demande ce que celui qu’il fut penserait de celui qu’il est devenu — un vrai beau sujet de nouvelle que j’écrirai quand j’aurai le temps : « If that young James Bond came up to him in the street and talked to him, would he recognize the clean, eager youth that had been him at seventeen ? And what would that youth think oh him, the secret agent, the older James Bond ?Would he recognize himself beneath the surface of this man who was tarnished with years of treachery and ruthlessness and fear — this man with the cold arrogant eyes and the scar down his cheek and the flat bulge beneath his left armpit ? If the youth did recognize him what would his judgement be ? » Ian Fleming lecteur d’Oscar Wilde, qui l’eût cru, Lustucru ?
Allez, je ne vais pas tout vous raconter. C’est un livre passionnant, qui ne devrait pas vous dispenser de lire les poèmes de Roubaud — par exemple celui-ci, extrait de la Forme d’une ville change plus vite, hélas, que le cœur des humains (Gallimard, 1999) :
« En ces temps-là
La station Assemblée-Nationale s’appelait Chambre-des-Députés
La ligne 1 Vincennes-Neuilly
La station Cluny n’avait pas rouvert
Depuis la fin de l’Occupation
Fantomas
Aurait u y dérober une rame
On disait « Vous descendez à la prochaine ? »
Aux demoiselles et aux jeunes dames, de préférence
Non accompagnées
De leur maman de leur mari de leur amant
Sur toutes les portes de toutes les voitures était écrit
« Le train ne peut partir que les portes fermées
Ne pas gêner leur fermeture »
En vertu de quoi
Les règles de la versification française n’avaient bientôt plus de secrets pour vous
Ah jeunesse !
Ah jeunesse !
Ah !
En ces temps-là
Les marches des escaliers étaient en carborundum
(Dont on savait
Que la formule chimique est WC (W pour « Wolfram » (qui est un pseudonyme de « Tungstène »), et C
Pour « Carbone »)
Inusables plus que le diamant
On cédait sa place assise aux femmes enceintes jusqu’aux dents
Aux vieillards cacochymes
Et aux blondes oxygénées
Mais pas aux anciens combattants
De 70 ou de 14
Qui de rage en sortaient leur carte d’invalidité
Soulevant le bas de leur pantalon jusqu’au mollet
Pour exhiber leurs blessures
Et prendre la foule à témoin
Et quand le portillon automatique
Se refermait à votre barbe, à votre nez, à l’heure du dernier métro
On rentrait à pied par les rues tranquilles
Croisant des réverbères, des chats,
Et des hirondelles cyclistes
Ah jeunesse !
Ah jeunesse !
Ah !
En ces temps-là
On vous poinçonnait le ticket et pas qu’aux Lilas
Il y avait les voitures de première classe
Qui sentaient la première classe
Comme Mireille Balin dans Pépé le Moko
Avant d’entrer dans les stations on lisait
Sur le mur du tunnel
« Du Bo du Bon Dubonnet »
Et ça rappelait l’avant-guerre
À ceux qui ne l’avaient pas véue
(Aux autres aussi d’ailleurs)
Pierre Dac
Vendait des enclumes « à la sauvette »
Dans les couloirs de la station Campo-Formio
Ah jeunesse !
Ah jeunesse !
Ah !
Mais en ces temps-là
N’est-ce pas
Il n’y avait pas de station dont le nom de baptême fut
BOBIGNY-PANTIN-RAYMOND QUENEAU
Ceci
Compense
Cela »
À la dernière ligne, le lecteur — un moi-même imbibé de ses Moi d’avant-hier et d’un saint-chinian-berlou « Château des Albières » tout à fait somptueux — a sombré dans une mélancolie humide. Tant d’amis précocement disparus, et si pleins de talent, qui n’auront même pas laissé leur nom à une station de métro ou à un collège… Le temps, qui n’existe que parce qu’il tend à n’être plus, comme disent saint Augustin et mon concierge, joue de très vilains tours, dans les moments de complaisance et d’insomnie vineuse.
Mais bon, faisons comme Roubaud, à la dernière page de Peut-être ou la nuit de dimanche — continuons à marcher :
« Je voudrais aussi, m’aidant d’autobus, de taxis parfois, tenter une ultime reconquista de Paris par les jambes ; de ses rues, de ses parcs anciens et nouveaux ; et autres choses semblables.
« Revoir des lieux qui invoque des morts ? François Caradec, rue Gazan. — Dan Sabatay, rue Philippe de Girard — tout près de lui, Thelma Sowley — d’autres… »
Toute autobiographie est un labyrinthe dans un cimetière.
Jean-Paul Brighelli
Superbe billet, cela faisait longtemps que notre hôte n’avait pas déployé ainsi son émotion critique, comme si, pour lui, la culture n’était jamais plus salvatrice que sur fond de bêtise de notre société.
C’est sans doute cela que recherche JPB, finalement, dans ses parcours sinueux. Une culture suffisamment puissante pour s’élever comme un rempart contre la bêtise du monde, ou plutôt, contre la bêtise que les hommes instillent dans le monde.
Le billet du jour m’intimide, parce que ce que je cherche, moi, dans la littérature, est si modeste en fait – comme une image qui pourrait me ressembler, certes, comme pour tous les lecteurs du monde, mais aussi le parfum des jours, tout bonnement. Je n’assigne pas une place christique à la littérature – même si elle améliore notoirement l’humanité.
Bah, autant de littératures que de lecteurs.
p.s.1 Il est devenu très snob dans le milieu de dire « la mathématique ». Je n’ai entendu ce terme de façon récurrente que dans la bouche de JP Kahane lors d’une conférence. Les « gens bien » disent « les mathématiques »; les « gens mieux » disent sans doute « la mathématique », mais je n’en connais pas !
p.s.2 Je suis plongé dans « Les cahiers d’aphorismes » de Lichtenberg en ce moment, quasiment un frère du passé de Roubaud.
Ah, rien lu encore de Roubaud, quelle erreur !
1- Je vais faire un commentaire sur un auteur que je connais assez mal, à vrai dire. C’est une forme de littérature qui se veut toujours un peu expérimentale comme celle de Perec ou Queneau que vous avez cités ; on pourrait rajouter Robbe-Grillet. Ces écrivains sont forcément difficiles d’accès.
2- J’ai lu l’extrait de ce livre proposé sur Amazon. Roubaud est à l’évidence dans l’écriture fragmentaire. Déjà, son avant-dernier livre « Poétique, Remarques » était dans ce registre. C’est peut-être pour Roubaud sa manière de parvenir à une certaine forme d’épure.
3-Personnellement, le livre de cet écrivain que je préfère est son anthologie du sonnet français de Marot à Malherbe : « Soleil du soleil ».
« On dirait une pizza »
Encore une platiste !
Tttttt! Vous excluez bien vite le calzone !
Lu l’article très vite. Il mérite relecture mais comme je suis en pleine spongata, réécriture du panforte pour retrouver un de mes « moi » antérieurs que j’avais laissé à Florence … Eh, oui, encore 3 points de suspension comme un vide sans cesse renouvelé, non comblé. On se sent sur le fil du rasoir, prêt à tomber, fil à couper le beurre of course. Tiens, plutôt que de mariner dans ses moi antérieurs, j’aime autant Bossuet, finalement plus optimiste : « Maintenant nous en tenons un; maintenant il périt; et avec lui nous péririons tous, si promptement et sans perdre temps, nous n’en saisissions un autre semblable, jusqu’à ce qu’enfin il en viendra un auquel nous ne pourrons arriver, quelque effort que nous fassions pour nous y étendre; et alors nous tomberons tout à coup, manque de soutien. »
Les roubaldiens, c’est parfois une secte d’algébristes hermitiques.
Grande enquête « Bonnet d’âne » ! « Pourquoi écrivez-vous ? » Vous vous souvenez de la fameuse question de 1919 pour laquelle Paul Valéry avait été classé au premier rang – « Par faiblesse » avait-il susurré – « Bonnet d’âne » ne reculant devant aucun sacrifice fait mieux ! Elle pose la question fatidique à ses fidèles commentateurs : « Comment écrivez-vous ? »
Certaines réponses étant déjà prises – pour la lecture « cette feuille que je parcours chaque semaine d’un derrière distrait » Henri Jeanson – on est prié d’être original et personnel !
Avec un bic, avec un crayon, avec un clavier c’est non !
Style pervers polymorphe.
– Comment écrivez-vous ?
– En cherchant à tromper mon monde.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/03/11/97001-20180311FILWWW00063-mayotte-le-gouvernement-reflechit-a-un-statut-extra-territorial-pour-la-maternite.php
Notre cimetière sans labyrinthe.
Merci Sarkosy d’avoir fait de Mayotte un département français ! On se souvient de son : « Mayotte, c’est la France »
Merci Hollande d’avoir laissé le bordel s’installer : « Nous sommes ici pleinement en France »
Mais bien sûr, c’est tellement plus facile, pour les gens de mauvaise foi de foncer sur Macron. Tout-à- coup, pffffttt ! voilà que les moi antérieurs ont tout oublié !
Le labyrinthe des politiques en égarent plus d’un !
Je ne suis pas égaré, simplement désabusé et las, depuis bien longtemps…
– Comment écrivez-vous ?
– N’importe comment du moment que j’échappe à la raison.
« Jacques Roubaud, Peut-être » ; pourquoi une majuscule ? « Jacques Roubaud peut être » cela aurait été une affirmation existentialiste ?
Est-ce que la littérature est un jeu de configurations comme le jeu d’échec ?
Ou est-ce un désordre qui prend vie dans l’esprit du lecteur ? On y cherche un reflet de l’intelligence universelle ou on y retrouve des brisures d’émotions comme des éclats de miroir ?
…
Chocolats, marrons glacés … échos d’un cinéma infantile ! Les cris de Paris dont Clément Janequin et Proust se font les fidèles scripteurs et illustrateurs sont-ils de la littérature naïve ?
Jeu d’échecs ! Toujours au pluriel – échec et mat.
Je présume que parmi les habitués du blog peu de gens connaissent ces notions de catégories et de foncteurs évoquées dans l’article d' »Images des mathématiques » consacré à Bénabou.
Je vais donc vous donner –dans un grand élan de générosité– une illustration des « catégories et foncteurs » (pour les nuls), vieux souvenirs du cours de M1 de topo algébrique.
(Pour les définitions de catégorie et foncteur, demander à Wikisaitout).
Je considère la catégorie C formée des objets suivants: chambre, cuisine, salon, lit, four micro-ondes, fauteuil.
On définit les morphismes:
(i) Lit —> Chambre
(ii) Four Micro-ondes —> Cuisine
(iii) Fauteuil —> Salon
Je considère maintenant la catégorie C’ est formée des objets suivants: chambre, cuisine américaine, bureau, lit, four micro-ondes, fauteuil.
Les morphismes dans cette catégorie sont:
(i) Lit —> Chambre
(ii) Four Micro-ondes —> Cuisine Américaine
(iii) Fauteuil —> Cuisine Américaine
Question: Décrire le foncteur « Camion de déménagement » de C vers C’.
Chais pas si c’est une bonne idée de répondre à une question mathématique en ces lieux ?
Erreur d’énoncé me semble-t-il ?
dans C’ (iii) Fauteuil —> bureau
et alors
foncteur :
Chambre —> Chambre
Cuisine —> Cuisine amerlok
Salon —> Bureau
«Comment le garçon de six ans et demi que j’étais à la naissance de mon plus jeune frère a-t-il réagi en découvrant qu’il n’était plus […] le préféré de sa mère, alors qu’il n’avait éprouvé, à l’égard de cet enfant, aucune hostilité visible ?» La solution était d’être «un benjamin» en toutes circonstances, «réparation en moi de la perte de l’état d’être préféré».
On trouve cela dans le l’article de Libé dont le lien est ci-dessous :
http://next.liberation.fr/livres/2018/01/26/jacques-roubaud-avance-a-pas-comptes_1625433
Je me méfie toujours des écrivains qui écrivent en annonçant haut et fort qu’ils le font pour réparer la perte maternelle. Pas étonnant que cela ait plu à notre hôte ! Je pense que ce sont des gens qui sont complètement secs, qui n’ont rien à donner.
On peut s’étonner par ailleurs que Roubaud ait eu l’impression d’être novateur car il fait de son autobiographie une fiction. Quelle découverte ! Toute autobiographie est fiction. Pour des tas de raisons. Et comme le disait aussi Louis Marin « Tout récit est un piège ».
Qu’on écrive avec les strates de ce que l’on a été auparavant et avec une bibliothèque sur les épaules, oui ! C’est encore enfoncer des portes ouvertes !
Je ne sais pas, mais Rousseau est une vraie tête à claques dans ses Confessions, à se regarder le nombril et à se justifier, Colette en revanche se raconte mais aussi raconte et donne quelque chose à ses lecteurs. Deux exemples parmi d’autres qui me viennent à l’esprit.
L’examen de soi-même peut être rendu très fastidieux quand il est nombriliste et privé d’une dimension sinon universelle du moins un peu élargie.
Plutôt que de ruminer à la fin sa vie ses différents moi passés par peur de la mort qui arrive, il me semble plus positif de s’inspirer de l’attitude de quelqu’un comme Umberto Eco.
Renversant l’histoire des nains sur les épaules des géants, il nous dit :
« Forse nell’ombra già si aggirano giganti, che ancora ignoriamo, pronti a sedere sulle spalle di noi nani »
Et, peut-être, les géants s’assoient directement sur nous et, muets, nous intiment par ce fait de nous taire aussi : « Ecrase ! »
Et vous ne croyez pas dans vos gamins, Dugong ?
Je compte sur eux : un, deux, trois,…
Faute avouée…les devinettes mathématiques commencent à remplacer le vide vacant et régnant sur ce blog, hors mes interventions HS toujours pertinentes.
Il serait dès lors souhaitable que je renforçasse la vision naturelles des sciences, pour rétablir un équilibre compromis par les partisans de l’abscon.
J’attends vos siggestions mais évitez de tirer à vue.
C’est l’heure du « Rassemblement national » peut être ?
Je sens que maintenant je vais mettre du « Peut-être » à toutes les sauces – c’est mon destin peut être ?
Votre destin c’est d’être un petit être et c’est pas peut-être
To little be or not to little be ! En Anglais c’est plus chic … peut être ! Maybe ?
Au bar little be, on préférerait ne pas être
A ma droite « les partisans », à ma gauche « les remplaçants » ; il en faut peut être …
Sisyphe ne soyez pas trop abscons avec moi j’ai déjà un Basque sur le dos peut être !
Dès que Brighelli speak English je songe à Pagnol !
Stand up for Johnny Brighelli !
« Les Rassemblants » c’est un peu comme « Les Flamboyants » de Patrick Grainville ! La saga de la reine toquée affrontant le Jupiter du toc …
Très beau billet pour un premier dimanche printanier mais Jean-Paul tu m’inquiètes là…Qu’est-ce qu’il t’arrive? Les années s’effacent vite certes…Aurais-tu peur de ne point passer à la postérité…La nostalgie n’est vraiment plus ce qu’elle était…
Je me fiche pas mal de la postérité !
Mais ce que va devenir l’Ecole quand ma génération aura disparu me déprime un peu.
Te déprime seulement un peu?
Plagiat ou souvenir inconscient de lecture de l’inconvénient d’être né :
Le regard vers le passé est parfois plus douloureux que celui vers l’avenir.
La postérité ? Soit elle sera très intelligente soit elle sera très stupide.
Dans les deux cas notre renommée posthume risque d’en prendre un coup.
Si elle est trop intelligente elle nous prendra de haut – si elle ne l’est pas du tout elle nous prendra par le plus bas.
En somme seule une postérité moyenne qui nous ressemblerait pourrait nous rendre justice !
Zorglub,
Je persiste, le morphisme est bien défini tel que je l’ai écrit. Comme toute bonne application, deux éléments distincts peuvent avoir la même image.
Ne réfléchis pas trop tout de même, cet exo n’est qu’une amusette…ne perds pas ton temps.
Tu es choqué parce dans la catégorie C’ il y a un fauteuil dans la cuisine américaine ?
Mais mon cher, tout le monde ne vit pas comme toi dans une villa patricienne de vingt pièces.
L’exercice n’a qu’une valeur de représentation de la notion de foncteur. J’en ai parlé parce que Roubaud devait voir poétiquement les foncteurs comme des camions de déménagement.
Roubaud me fait bien rire avec son OULIPO qui ne pèse rien face à notre Institut Picon-Bartabacs, cette Milice Scientifique de la pensée francilienne au charme indéfini où, je vous le rappelle, les chemises brunes sont repassées et à votre service…hurkhurkhurk !
http://www.lepoint.fr/culture/wauquiez-proust-peut-etre-l-oeuvre-la-plus-opposee-a-mon-caractere-11-03-2018-2201410_3.php
Wauquiez coche toutes les cases de la communication consensuelle comme le film oscarisé de Del Toro.
Un peu de Huysmans pour cibler les cathos tradi de province, un manga culte japonais pour les jeunes citadins. On passe à la S.F. et à San Antonio pour se mettre les beaufs dans la poche, doit-il penser, alors que SF et San Antonio c’est très loin de n’être que pour les beaufs, puis à Péguy et Simone Weil pour les patriotes de gauche, les gaullistes, Zola pour les populistes mainstream, la tradition ouvrière, Céline pour les populistes un peu ou très sulfureux.
Ensuite, glissade vertigineuse vers le moyen âge et les grands sentiments: Tristan et Yseult, c’est un risque calculé, cela ne peut nuire. Retour au XXème siècle tragique avec Klaus Mann la gauche dotée d’une conscience malheureuse. Pour le public féminin de province, les héroïnes stendahliennes. Une petite touche de poésie inattendue avec Yves Bonnefoy. L’ancrage dans la modernité avec Houellebecq. Un clin d’œil à la Chine avec Les Trois Royaumes. Enfin, pour terminer, un hommage à la vieille garde gaullienne (génération Balladur) avec l’Anthologie de la Poésie Française de Pompidou!
J’allais oublier les réserves sur Proust pour plaire j’imagine à l’électorat FN, dont on ne soulignera jamais assez l’importance.
De la grande com !
Très bien analysé !
J’avais jadis engueulé Pécresse pour une video où elle affichait ses goûts littéraires — rien que de très consensuel.
Mais qui conseille ces gens-là ?
« … alors que SF et San Antonio c’est très loin de n’être que pour les beaufs… », pour la SF je ne sais pas trop, mais pour San A, je confirme, moi qui les ai tous lus ou presque. C’est Driou himself qui m’avait répondu il y a qques années sur ce blog : San-Antonio est une génie sans talent. J’en suis encore à me demander ce qu’il avait voulu signifier par là… d’autant qu’à mon avis, c’est l’inverse. Il faut admettre un talent incontestable. Quant au génie ?
« Pour le public féminin de province, les héroïnes stendahliennes. »
Si si…
« Retour au XXème siècle tragique avec Klaus Mann la gauche dotée d’une conscience malheureuse. »
Heu… Benoît Hamon ? Wich one ?
Dans un peu plus d’un an auront lieu les abstentions européennes. En 2014, seulement 8 pays sur 28 ont présenté un taux d’abstention inférieur à 50% (10% en Belgique où le vote est obligatoire)
https://www.courrierinternational.com/article/2014/05/26/la-grande-victoire-de-l-abstention#&gid=null&pid=1
Rêvons d’une approche encore plus nette de l’asymptote, signe indéniable d’une démocratie apaisée : celle de l’européen, benoît sur son siège, l’esprit et la tripaille enfin réunis dans un idéal ataraxique.
Le toufriquetisme est là pour 1000 ans.
Sergueï Skripal et sa fille benoîtement sur leur banc complètement dénervés grâce à l’ami Poutine !
…
Vive les agents dormants !
« James Bond 007 », « OSS117 », etc l’Europe de l’espionnage est de retour !
Abstention ne signifie en rien abstinence. Je me vautre avec délices dans « l’idéal ataraxique » au moment des élections en me répétant cette maxime confucéenne de Martial :
« Le sage ne doit tolérer qu’une seule agitation, celle de sa fière mentule »
Comme disait Gaston Gallimard quand on lui parlait d’élever un monument à la gloire de Proust sur les Champs-Elysées: » Il y en a déjà un : la pissotière ! »
Après avoir entendu en pleine guerre dans le salon de Jean Voilier la lecture de « Mon Faust » par Paul Valéry, il commentera : « Valéry est un grand raté qui ne réalisera plus son grand œuvre. Sympathique joueur et beau joueur : rien ne peut le vexer ».
En somme les intellectuels n’ont que ce qu’ils méritent et c’est bien fait !
Laurent Wauquiez aime-t-il la choucroute ou la tête de veau comme un illustre prédécesseur ? Attention ! c’est crucial pour obtenir les votes …
Il y a deux sortes de personnages politiques, les historiques qui tels Clemenceau et De Gaulle sont des peaux de vache qui n’arrondissent jamais les angles et puis il y a les opportunistes verbaux qui se faufilent entre les mots.
La caissière veut changer le nom de sa franchise.
« rassemblement national », donc. Mais pourquoi avoir tremblé au moment d’ajouter « populaire » ?
Une question d’extrême droit et peut être aussi de déatologie ?
« Rassemblement national élitiste » ; cela aurait de la gueule … et puis Brighelli pourrait en être car il ne jure que par l’élite !
Florian Philippot est une élite
Nicolas Dupont-Aignan est une élite
Mais … ils font chambre à part !
…
C’est souvent comme cela avec les élites – arrivés au plumard y a plus personne !
… arrivées au plumard …
Frédéric Dard un génie qui ne pèse pas ?
…
Charbonnel j’ai confiance en votre mémoire mais vous écorchâtes quand même mon nom et votre féminisation du génie dans la bouteille est quand même un peu abusive – même dans des temps transgenres. Le génie est masculin ou il périt !
Charbonnel,
Vous qui êtes plus savant que moi j’aimerais en savoir un peu plus sur le lectorat des « San Antonio » ; j’ai idée que les femmes ne sont pas la majorité du genre … mon père qui était un hétéro pur jus et qui lisait « Le Saint », « OSS 117 » et des policiers érotiques de ce style aurait apprécié je pense un « San Antonio » ! Une femme amateur d’histoire de braguettes c’est plus rare …
C’est souvent génial, San Antonio…
Essayez N’en jetez plus…
Je n’ai jamais lu de San Antonio – pourtant, mon père en avait une étagère pleine dans sa bibliothèque, et il aimait beaucoup.
J’ai lu quelques oeuvres de littérature érotique, Histoire d’O par exemple, et tout récemment un texte intitulé Dolorosa Soror. Je ne suis pas une experte du genre, mais ce dernier livre m’a paru plutôt intéressant, en tout cas, j’imagine, au-dessus du reste. Le style est parfois négligé, mais d’autant plus naturel. Apparemment le livre a connu un grand succès, même si on ne trouve pas tellement de commentaires élogieux sur internet. C’est assez inavouable, mais je crois pourtant que c’est un livre important, qui me semble poser la question suivante : peut-on désirer la mort ? La réponse était évidemment positive il y a quelques siècles, mais nous avons perdu cette évidence. L’auteur renoue avec cette question, on peut le mettre à son crédit.
Cela dit, je pense que l’auteur se fourvoie en expliquant le sentiment de culpabilité par la relation au père. N’étant pas adepte des pratiques décrites dans le livre, je ne peux pas savoir ce qu’il en est dans ce cas précis, mais il me semble que l’origine de ce sentiment, comme sentiment universel, est tout autre…
« Pour le public féminin de province, les héroïnes stendahliennes. »
Pour parer à l’injustice dont Wauquiez se rend coupable en ayant une attention toute particulière pour le public féminin de province* et uniquement de province – quid du public féminin parisien* ? parce que son dir comm’ à la tête dans le guidon (?) ou autre chose, peu importe (Hervé a sans doute une réponse). Le public féminin* de bdâ – qui est encore un autre public que les deux premiers susnommés, elles sont spéciales… Bref, est invité à désigner l’auteur qui corresponde aux parisiennes.
Nous regretterons sincèrement l’absence de Dobo** actuellement en mode « j’arrête de respirer, je fais la gueule » – même si parfois elle est sérieusement chiante… mais chiante… mais y’a des fois où elle est drôle – bref, elle ne participera pas au concours. Melocoton est proposée pour la remplacer, tout le monde ici appréciant sa plume. Le résultat final sera pris et rendu par le public masculin* de bdâ, qui n’a rien à voir avec celui de province ou de Paris… Ils sont très spéciaux mais pas trop chiant. La présidence est confiée à Pierre Driout secondé par Lormier.
Ma propostion : Christine Angot (Ah oui, j’oubliais. Je précise, et dans le seul but de ne pas dénaturer l’essence du propos originel à la conscience malheureuse, qu’il faille de fait faire dans le cliché – impératif – vous en remerciant d’avance)
* catégorie ne se bornant qu’au genre, sans limite d’âge ou de distinction de milieu social. Notions marketing toutes nouvelles en communication politique… Si si
** Dobo : Ce que vous pouvez êtes chiante à bouder, nous avions une belle occas’ pour se marrer.
Quand un commentateur (ou une commentatrice) s’abstient de s’exprimer pendant un certain,temps, je me demande toujours s’il/elle continue de lire les billets et les commentaires.
Sanseverina,ulcérée,excédée,épouvantée disparut longtemps puis revint (nous revint) avec un autre pseudonyme.
Que s’est-il passé pendant toutes ces semaines de silence ?
Si vraiment nous sommes pour la plupart des personnages issus de l’imagination du Maître,alors quelle extrême fécondité de celle-ci !
D’abord, Dobo est irremplaçable et je ne me permettrais pas.
Poi, j’ai des conseils de classe pendant deux semaines dont un ce soir.
E poi ancora, j’ai mon bac blanc à corriger que j’eusse dû corriger pendant les vacances au lieu d’aller voir « Le Petit Maître Corrigé » à Paris et autres z’expos z’en tout genre ( soit dit en passant, bof, bof, votre musée du parfum, monsieur notre hôte) au lieu de faire de la pâtisserie, au lieu d’arpenter les sentiers marins and so on…
Per farla breva, sono nei guai.
Je laisse ma place à Dugong, il nous la fera en mode surréaliste ( il est très fort).
Ou on attend que Dobo revienne. Much better !
Torna Dobo !
Je ne boude pas ! Mais pas du tout ! C’est juste qu’ici, c’est un véritable asile de fous et que j’ai une peur bleue. Y’a pas assez de places en HP, dans ce pays, mais y’a des places chez Brighelli.
Il y en a partout. Ils sont partout ! Alors ici ou ailleurs…
Puis de toute façon, la chasse est fermée. Je profite donc du temps libre que j’y gagne pour faire plein de choses que je ne peux pas faire en période de chasse où je reste soudée à mon téléphone et à proximité de mon lieu de travail. Hier, je suis allée à Fontaine de Vaucluse. C’était magnifique, le gouffre plein d’eau jusqu’à la gueule
Ah.Très joli coin. Et vous étiez à deux encablures de Sénanque, une des trois soeurs, véritable merveille romane. J’ignore si vous versez dans l’édifice roman mais, si vous l’avez pas déjà fait, je vous en recommande la visite.
Ici la chasse aux cons est ouverte à l’année !
(je croyais que pour le sanglier c’était pareil, cette saloperie qui envahit et détruit tout depuis qu’elle est croisée avec des porcs domestiques ?)
On vous défendra contre les harceleurs, promis !
Et d’ailleurs nos ministres (éduc nat – justice – droit des femmes – etc) prennent des mesures dont vous pourrez bénéficier, on témoignera et tout ça.
Enfin un jour de gloire, je serais entendu par les flics, ça vous pose un homme de sécher le bahut pour une audition
L’appel du gouffre … si Lormier était là il nous en dirait bien long !
Ah oui, parlons-en, de Lormier ! Lui aussi, il s’est échappé de l’HP ! Mais contaminé par le personnel soignant englué de théories psychanalytiques.
https://www.youtube.com/watch?v=bONRFCLxsJY
Je regrette d’avoir dit que Huysmans n’était bon que pour les cathos tradi de province. Huysmans, c’est d’abord un immense auteur comique chez qui tout est prétexte à rire, mais chez lui c’est du rire rentré, sous pression, le meilleur.
Je pense que JPB sera bien d’accord avec moi.
Trouvons lui un nom qui marque, une singularité non-pompeuse, à ce Prix –que je viens de créer en lisant le 19h10– qui couronnerait le plus mauvais commentaire de l’année.
Par exemple, « Le Glandcourt » !
J’avais pensé à une prime syllabe plus courte encore, mais foin de grossièreté en trois lettres…uhuhu!
J’y vais au moins une fois par an depuis quarante ans, à Sénanque, Flo ! Et je l’ai en photo au pied de mon lit. Je la contemple tous les soirs. C’est une merveille du monde !
Heureuse femme que vous êtes…
Jean-Marie Le Pen éructe à la télé.
Je l’ai écouté un peu, un verre de Pécharmant à la main.
C’est étrange j’aime le détester.
Pourquoi ?
Détester un tel coprolithe ? Trop cher !
Tôt ou tard il crèvera d’une maladie de vieux qu’on lui souhaite longue et pénible.
On n’ouvrira quand même pas une bonne bouteille pour l’occasion.
Oui bien entendu.
Et c’est bien pourquoi cet eétrange sentiment me trouble !
Je l’ai écouté éructer ce matin sur France Inter et j’ai eu aussi une réaction surprenante : il me fait rire, maintenant. Il m’a mise de bonne humeur.
Faut vraiment n’avoir rien à branler pour s’astiquer le manche en fantasmant sur l’élastique détendu des chaussettes de tonton.
Macron et la présidente sont allés au lycée Carnot, à Dijon, pour parler harcèlement. D’aucuns seraient allés dans un vrai collège de banlieue, mais bon, les grands lycées bourgeois, ça peut le faire aussi. Et donc…
ttp://www.bienpublic.com/education/2018/03/09/les-pretendants-ont-ete-rappeles-a-l-ordre
« La visite de Brigitte Macron, en début de semaine à Dijon, aura d’autres vertus éducatives que la lutte contre le harcèlement scolaire. À Carnot, au milieu de la foule d’élèves qui a accueilli la première dame et le ministre de l’Éducation nationale, certains jeunes ont, selon nos informations, tenté un trait d’humour qui n’a pas été du goût de tout le monde. « Brigitte, épouse-moi ! », a-t-on pu entendre. Le ou les prétendants n’auront pas le droit à une seconde chance. Et leurs petits camarades non plus. Comme personne n’est sorti du rang pour “avouer ses sentiments”, la sanction a donc été collective. Deux heures de colle et conseil de discipline pour toute une classe. L’histoire ne dit pas si les jeunes devront plancher sur le thème du respect, du droit des femmes ou des limites du comique de situation. »
Ah, l’humour…
La Macrone aurait pu profiter de la situation pour faire avancer le dossier de la polyandrie, pratique malheureusement en recul dans notre beau pays.
Bravo en tout cas au(x) fautif(s) qui ont mon soutien hilare devant la stupide répression qui s’annonce (apostolique).
Polyandrie ! Polyandra !
Qui a décidé de la sanction ?
Le proviseur ?
Le proviseur à la demande de Tête de Nœud ?
Tête de Nœud à la demande de Trogneux ?
En tout cas je trouve ce jeune homme ou ces jeunes gens très perspicace(s) et doué(s) d’humour.
La jeunesse remet sur le tapis ce que les « grands » ont choisi de ne plus voir:le scandale de ce couple,de la manière dont il s’est formé,dont il s’exhibe.
Etait-ce une bonne idée de sanctionner ?
a) Ça fait connaître l’incident à la France entière
b) Ça montre que ça en a touché une et fait bouger l’autre.
c) Ça rabaisse de jeunes citoyens:vous n’êtes que des élèves,vous devez la fermer. Ce serait drôle que tout ça dégénère en grosse crise lycéenne.
C’est très drôle !
Et les élèves doivent être sévèrement sanctionnés. Si l’on ne sanctionne pas l’irrespect dans les bons établissements, qu’en sera-t-il dans les autres ? Il y a des baffes qui se perdent, beaucoup, beaucoup…
Les punitions et sanctions collectives étant interdites, j’ai de gros doutes sur cette info…
« Eructer » par ci, « éructer » par là…je n’aime pas ce verbe galvaudé par les nombreux du blog qui feraient mieux d’écrire leurs borborygmes de charogne à voix basse.
Il éructait à l’imparfait du subjonctif ! La grâce grammaticale française sied mieux au menhir breton.
Un roquet vegan qui s’éructe de l’emploi du verbe éructer, c’est le faisandé qui éructe contre la charogne.
Avec Le Pen même quand les idées sont sommaires le langage est châtié !
Soeur Mimosa de la Sublimation a décidé de revenir parmi les nombreux.
Ses commentaires tartinés de bromure étalé sur des lames de rasoir n’a plus du tout le même goût à notre palais délicat. Quelle fadeur !
Nous contribuerons malgré tout au bonheur de celle que nous avons aimée par une silencieuse tendresse et une pitié impuissante.
Dans votre cas, pour ce qui est de l’impuissance, j’ai confiance …
La presse se venge (un peu) :
https://www.francetvinfo.fr/monde/inde/video-je-tiens-a-vous-remercier-pour-la-grande-qualite-dont-vous-venez-de-faire-preuve-emmanuel-macron-agace-par-la-question-d-une-journaliste_2653220.html
Il y a comme une odeur de fleurs ?
La lèpre
Visite de Trogneux à Dijon;vers la fin de la vidéo on peut voir et entendre le proviseur du lycée Carnot faire un sublime numéro de lèche-bottisme.
Hélas,on n’entend pas crier « Epousez moi ! »
Si quelqu’un détient un enregistrement et le diffuse,ça va devenir « viral »
Patience.
http://www.bienpublic.com/edition-dijon-ville/2018/03/05/revivez-la-visite-de-brigitte-macron-et-de-jean-michel-blanquer-en-video
Sur Toufriquet et Trogneux,un psychiatre italien s’était exprimé,pendant la campagne;
Toufriquet,psychopathe victime d’un viol;comment s’explique son désir (son illusion) de toute-puissance.
Il faut toujours écouter les psychiatres.
(en italien,sous-titres français)
https://www.youtube.com/watch?v=NNDgsw39m9s&feature=youtu.be
Hé bé, on s’marre pas ici et on réfléchit même plus sur Roubaud. J’espère que certain.e.s vont vite réapparaître : cette atmosphère électrique de boulevard à ragots (Bd. A) me donne envie de baffer !
Ce » Brigitte, épousez-moi », c’est l’histoire d’un jeune gonze maladroit, nigaudé, timide, apeuré, fumé, gauche, obsédé par un impossible rapprochement, un besoin d’aventure, mais ne sait pas faire, he would prefer but, n’y arrive pas. Il a des élans qui tentent d’échapper à l’image des emballements possibles où tout autre bruit que quelques paroles chuchotées est proscrit comme dans la figure du bavard mental pugilant avec lui-même.
Pas la peine d’en faire un fromage !
Une bonne nouvelle, quand même: Claude Lelièvre étant maintenant dans l’oposition au Ministère devient (presque) lisible.
On l’avait connu insupportable « préposé à la relativisation »(Loys Bonod) et odieux Tartuffe défenseur des projets les plus délétères, le voici qui sort de ses archives, avec beaucoup d’à -propos, des documents intéressants qui contribuent à ridiculiser les discours de Tête de Noeud.
Exemple:
Les sénateurs contre toute forme de «contrôle continu» pour le bac
26 FÉVR. 2018 PAR CLAUDE LELIÈVRE BLOG : HISTOIRE ET POLITIQUES SCOLAIRES
« C’est l’une des indications majeures du rapport sur le baccalauréat adopté très largement par la commission des Affaires culturelles du Sénat en juin 2008.
Le rapporteur Jacques Legendre,… entre rapidement dans le vif du sujet en indiquant que « l’ensemble des huit sénateurs membres du groupe de travail considèrent que les modalités d’évaluation des élèves au baccalauréat doivent respecter les principes qui gouvernent tout examen républicain et en particulier l’anonymat et la correction par des examinateurs extérieurs. Ces principes sont en effet le socle de notre monument national. Les mettre en péril, ce serait compromettre l’existence même du baccalauréat. Aussi le contrôle terminal est-il voué à rester la modalité d’évaluation quasi exclusive de l’examen, à l’exception des quelques épreuves pour lesquelles un contrôle en cours de formation se justifie et où il est déjà pratiqué ».
Pas-sion-nant !
Ce que j’aime chez Brighelli ? Le côté salon d’attente de claque datant du début du siècle passé. On se cause comme si on se connaissait, et en fait on ne se connaît guère, même entre habitués.
Ce que j’aime moins ? Le bétail ! Des ribaudes, il y en a, et suffisamment pour servir une clientèle silencieuse, des ratés du mauvais côté du clavier, mais on les sent vieillir les péripat’s, s’user très rapidement, se lasser.
Et le billet ?…Ah oui le billet, j’allais oublier. Ben vous savez…c’est juste un appeau pour les grues !
Quoique, ce côté salon d’attente de bordel ça avait sûrement du bon, mais ce n’était pas pour les gueux !
Nos grand-pères y faisaient le fine-tuning des résolutions parlementaires préalablement discutées en loge.
Allez, j’marrache !
Encore ! Cela ne vous est pas encore passé ? Déjà avant les élections, le couple Macron vous obsédait.
Il n’y a que vous que cela tracasse !
Porter au pinacle la boutade d’un lycéen qui aurait due être prise avec humour certes (mais on est tous comme cela, par moments, on n’arrive pas à rire de tout ) est un peu bête de votre part.
Expliquez-nous ce qu’aurait de « normal » un couple avec un vieux décati et une petite jeunette de l’âge de sa fille et « d’anormal » un couple comme celui-là ?
Quant à votre lien du psy. que vous nous aviez déjà servi pendant les élections ( vous gardez ce genre de lien, mais vous êtes dingue ! ), le pauvre homme n’a rien de convaincant , si je me souviens bien, je ne vais perdre mon temps à le revoir, Macron était un psychopathe selon lui qui allait être pire qu’Hitler et Staline réunis s’il arrivait au pouvoir! Un torchon de plus. Du fake ! De la calomnie ! Vous râlez contre la calomnie mais vous vous vautrez dedans.
Vous êtes méprisable. Tiens, j’aime mieux mes copies.
« Vous êtes méprisable. Tiens, j’aime mieux mes copies. »
J’aurais servi à quelque chose.
« Expliquez-nous ce qu’aurait de « normal » un couple avec un vieux décati et une petite jeunette de l’âge de sa fille et « d’anormal » un couple comme celui-là ? »
Dans la nature, un vieux peut se reproduire avec une jeune mais une vieille ne peut pas se reproduire avec un jeune… Pour moi l' »anormalité » est là. Après, cela est du ressort du cerveau… Mais on peut tout à fait vivre avec des « anormalités ». C’est juste une bonne chose que Macron ne se soit pas reproduit. De toute façon il n’est pas capable de regarder quelqu’un d’autre que lui-même. Il n’aurait pas supporté qu’un plus petit que lui soit dans la lumière à sa place.
D’ailleurs on n’a pas parlé de « Pierre et le Loup ». La représentation s’est-elle bien passée ? Maman a-t-elle pris des photos ?
Pour ce qui est de la blague potache de l’étudiant, si tout est « normal » pourquoi condamner une blague ? Cela s’appelle de la censure, c’est donc que tout n’est pas normal.
Allons, allons. Toufriquet et Toufriquette ont le sourire ultra brite tant que les manants souscrivent passivement aux storytellings lénifants dont le duo les aspergent en permanence. Leur sourire tourne au vinaigre * quand des gueux ne suivent plus les scénars balisés (Taj mahal et lycée Carnot).
* asperges vinaigrette, encore un plat de pauvres au sens coluchien.
Cher ami, la vinaigrette sur une asperge est une hérésie.
Rappelez-vous l’anecdote fameuse — rapportée par Dumas dans le grand Dictionnaire de cuisine :
« On mange l’asperge au beurre ou à l’huile. Nous allons raconter à ce propos une anecdote sur Fontenelle.
Fontenelle aimait beaucoup les asperges, surtout accommodées à l’huile ; l’abbé Terrasson, qui au contraire aimait les manger au beurre, étant venu un jour lui demander à dîner, Fontenelle lui dit qu’il lui faisait un grand sacrifice en lui cédant la moitié de son plat d’asperges, et ordonna qu’on mît cette moitié au beurre.
Peu de temps avant de se mettre à table, l’abbé se trouva mal et tomba bientôt en apoplexie. Fontenelle alors se lève précipitamment, court vers la cuisine et crie :
« Tout à l’huile, maintenant ; tout à l’huile !… » »
À l’huile ! Pas en vinaigrette !
C’est comme les malheureux qui fichent du vinaigre échalotté dans leurs huîtres. Et il est où, après le goût de l’huître ?
À la rigueur, une pointe de citron pour voir, un court instant, les bords du manteau se rétracter sus la morsure de l’acide…
Bien d’accord.
Le psy en question est aussi l’auteur de l’impérissable article « Le gauchisme est une maladie mentale ». Un cas parfait pour illustrer la thèse selon laquelle les psychopathologies seraient contagieuses.
Les enfants de la très laïque ministre Marlène Schiappa sont scolarisés dans une école privée catholique, c’est drôle…
https://www.lexpress.fr/actualite/politique/atteinte-a-la-vie-privee-marlene-schiappa-et-sylvie-tolmont-echangent-les-coups_1969026.html
Nan, c’est banal et ça n’étonne personne!
Fragments,rapprochements,sainte-beuverie et coalescence chiasmatique:
du présent billet
« À la dernière ligne, le lecteur — un moi-même imbibé de ses Moi d’avant-hier et d’un saint-chinian-berlou « Château des Albières » tout à fait somptueux — a sombré dans une MELANCOLIE humide. »
Les larmes aident-elles à évacuer la bile noire ?
Le 3 mars 2018 à 6 h 33 min,Jean Paul Brighelli a dit :
« Souvenir d’un extraordinaire voyage en compartiment de 8, en Seconde, entre Toulouse et Paris-Austerlitz, où d’une clope offerte à une fille a découlé une nuit de folie dans la lumière violette, pendant que les autres roupillaient — sauf un permissionnaire en uniforme qui se branlait MELANCOLIQUEMENT… »
a)Le père missionnaire pensait-il au juteux qu’il devrait,au terme de sa perm, subir à nouveau;en jutant sur la banquette,évacuait-il sa noire bile ?
b) Pourquoi deux fois,en si peu de temps le mot « mélancolie » ?
c) dans la saynète écrite le 3 mars, me frappe la précision du regard posé (à l’époque) par celui qui allait devenir le Maître:il honorait une jeune femme et,sans pour autant être distrait de cette tâche essentielle, notait de son œil aux dix mille facettes , l’air mélancolique du père missionnaire;plus de lumière que dans l’histoire ferroviaire de Tchekhov,certes, mais une lumière faible quand même.
Un souvenir précis,vivant qui pourrait se déployer comme un « papier japonais » (comme chez Proust) et aboutir à une nouvelle.
autre fragment:
« Queneau et ses amis (Le Lionnais donc, Claude Berge, Olivier Salon ou Jacques Roubaud, côté mathématique, Italo Calvino, Jean Lescure, ou Georges Perec côté littérature —mais bon sang, on se tue à vous expliquer depuis le début que c’est la même chose !) »
a) Sainte-Beuverie
Il y a un certain temps(en l’absence d’appareil critique,je ne peux être plus précis) le Maître nous avait confié que, lisant (en classe de troisième, je crois!) l’épisode des Confessions racontant comment la vue d’un téton borgne avait causé la débandade du jeune Rousseau, il(le futur Maestro) avait abandonné les mathématiques et s’était tourné vers les Lettres.
Le Maître n’avait pas expliqué pourquoi.
Est-ce parce que la courtisane,vexée ou déçue, avait clamé (en italien):et bien va faire tes mathématiques ?
En tout cas, le Maître en voulait à ce « con de Rousseau. »
Quels sont donc les rapports du Maître avec la mathématique ?
Elle est la « même chose » que la littérature,vraiment ?
Parfois je m’amuse à imaginer des titres d’articles « savants »:par exemple » la pensée
de Marcel Proust et ses structures mathématiques », « Le porte-plume* de Nabokov (in Premier amour. ) et les fonctions récursives ».
*cf
http://shortstorymasterpieces.altervista.org/nabokovfirstlove.html
La nouvelle a pour apogée / »climax » la remémoration du nom du petit chien de Colette (premier amour)-au terme d’un glorieuxet poétique déploiement de souvenirs imbriqués.
Lormier,
Ce n’est pas sans une certaine tristesse que je me résous à admettre qu’il n’y aura aucun autre endroit où j’aurai le plaisir de vous lire. Plaisir entier et surréaliste par cette lecture interactive dont vous avez le secret, s’il n’était pas gênée par cette obsession que vous avez, parfois, à vouloir percer les secrets de ce maître. Désacralisez, mon ami, sans viser JPB à qui nous laisseront cette part de mystère qui conclue la fin de ce post, les plus grands séducteurs ne sont pas forcément les meilleurs coups. Ils ne leur suffit plus seulement d’être. Toutes les séductrices vous le diront, pour avoir eu d’étonnantes surprises, par le heureux hasard d’avoir à combler un moment d’ennui avec ce qu’elles qualifiaient de prime abord d’homme moyen, motivée par deux verres de trop à l’image de leur partenaire « sympa mais bof », l’instant se fait salvateur d’une certitude acquise sans fondement sur les performances inégalables de l’étalon. Et inversement, d’une bagatelle en compagnie d’une légende se transformant en chemin de croix, aucune ne s’est engagée par lasuite, forcée par la prudence qu’incite l’expérience, sans ce « peut-être ».
Flattez-vous encore, il me sera impossible de ne pas penser à vous, à la simple vue d’une couverture d’un livre ou à la simple évocation de Nabokov…
Qu’appelez-vous lecture inter-active ?
Pour moi, il n’existe qu’une seule façon de lire:la phrase qu’on a sous les yeux maintenant,il faut la rapprocher d’une autre qu’on a lue antérieurement-ou plus exactement, le rapprochement s’imposant de lui-même ( répétition d’un même mot,par exemple),il faut s’efforcer de poursuivre l’analyse des deux phrases en parallèle.
C’est sans doute en lisant Proust que j’ai appris à lire.
Vous pensez que je sacralise Il Maestro.
Je ne suis pas du tout d’accord.
La notion de “sacré” m’est étrangère.
Jean Paul Brighelli se donne la peine d’écrire pour nous des textes vifs,savoureux et qui font réfléchir;je ne vois aucune raison,si je les lis, de ne pas les lire sérieusement.
Longtemps,j’ai été contre Sainte-Beuve. Je le suis moins et je suis sans doute coupable d’un excès de curiosité à l’égard du Brighelli-homme,et non simplement auteur;(Je m’intéresse à des choses qui ne me regardent pas; je fais parfois des conjectures bien indiscrètes.)
S’agissant cependant du rapport du Maître avec la mathématique, je soutiens qu’il s’agit là d’une question universalisante. Que le travail de Valéry ne se comprend pas sans référence aux mathématiques est une évidence…Je crois voir chez Proust (le moins mathématicien des hommes de lettres) des entités mathématiques en filigrane.
(« Le sommeil est le plus puissant des narcotiques »,dit-il à peu près… cela m’évouque la fonction exponentielle.)
Je ne sais si vous lisez facilement l’anglais;si oui, j’ose vous conseiller la lecture de First love de Nabokov,accesssible sur internet (j’ignore si une traduction française est présente aussi):vous verrez comment le souvenir du nom du chien de Colette (Floss) est ravivé,non par un effort de remémoration,mais par un travail de re-création de l’image du porte-plume souvenir …Imbrication des images,des couleurs,des sons…
(En plus ça commence par un voyage en train…)
Ne croyez pas que je veuille ignorer vos considérations sur les séducteurs et les séductrices: elles m’intéressent mais je ne suis pas sûr de les comprendre.
Le 12 mars 2018 à 13 h 06 min, Pierre Driout a dit :
« …Gaston Gallimard …après avoir entendu en pleine guerre dans le salon de Jean Voilier la lecture de « Mon Faust » par Paul Valéry … commentera : « Valéry est un grand raté qui ne réalisera plus son grand œuvre. Sympathique joueur et beau joueur : rien ne peut le vexer ».
Il me semble que vous avez trouvé ça dans le livre de Dominique Bona-laquelle ajoute une note (une référence précise ?).
Cette note n’est pas accessible sur internet.
L’avez-vous ?
« le Maître…notait de son œil aux dix mille facettes…plus de lumière…mais une lumière faible quand même. »
N’importe quoi ! C’est surtout grâce à ses cônes et ses bâtonnets rétiniens et pas à « son œil aux dix mille facettes » que jpb voit bien dans la pénombre, eh espèce de pupille de la nation brighellienne !
« Est-ce parce que la courtisane,vexée ou déçue, avait clamé (en italien):et bien va faire tes mathématiques ? »
Qu’est ce qu’i faut pas lire ! Il est dément le paysan de la culture, au point de faire parler les absents. Procédé de ventriloque ballonné.
Jamais vu un fayot pareil, j’en ai la nausée ! Au lieu d’essayer de revêtir les habits de Brighelli bien trop grands pour tes frêles épaules, demande-lui déjà de t’engager dans son dressing…comme balai…Hurkhurkhurk !
– Lormier peut-être !
Il me semble que quand Dominique – nique nique – Bona n’est pas sûre de sa source elle indique en note en bas de page : « Consulter Lormier du site Bonnet d’âne pour vérifications ultimes ».
Lormier ultima ratio …
Je me souviens – comme dirait Georges Perec – que dans les vieilles pissotières parisiennes il y avait des sigles latins : « Lormier pissiare », Lormier mixit », « Lormier enuresit » etc.
Encore une madeleine un peu détrempée de votre prime jeunesse où vous aspiriez à fréquenter les édicules parisiens avec des rêves de soupeur-pompier ?
Info ou intox, je n’ai pas le temps de lire tous les commentaires mais pour rectifier ( il vaut mieux deux fois qu’une)une info qui n’en est plus une:
http://www.bienpublic.com/edition-dijon-ville/2018/03/13/visite-de-brigitte-macron-a-dijon-pan-sur-le-bec…
Le proviseur se veut clément à moins que Brigitte n’ait joué la grande dame et flattée d’être encore l’objet d’un tel désir n’ait elle- même plaidé la clémence…
Personne n’aurait lancé le « Brigitte, épouse-moi ! » ?
Si,justement,cela a été lancé; le rectificatif du journal précise qu’il n’y a pas de sanction.
Et le Rectorat a fait paraître un démenti !
De toute façon, quoi que fassent les autorités,elle aggravent leur cas.
Allez savoir si le journaliste n’a pas fait un peu exprès.
Quant à moi, j’apprécie l’irrévérence et l’aplomb du jeune homme qui a crié « Brigitte,épouse moi ! ».
La granny va y réfléchir à deux fois avant de s’affubler d’un sweat à capuche pour aller rencontrer des jeunes…dont elle se sent si proche.
Ça pue quand même un peu la clémence à retardement.
Vous vous y connaissez. Vous avez le même âge qu’elle ! Un an de plus ?
Et quelle différence entre un sweat-shirt à capuche et un tee-shirt avec marsupilami dont vous nous gratifiâtes ici même avec moultes photos de vous à la dernière manif en compagnie du représentant de Debout La France ?
Vous avez vraiment un problème d’ego et d’image de la femme, c’est hallucinant.
Cela dit, on vous comprend, mon pauvre. La France a fort bien accepté ce couple et cela fait enrager les vieux machos de votre genre. Tant mieux !
« Dans la nature, un vieux peut se reproduire avec une jeune mais une vieille ne peut pas se reproduire avec un jeune… Pour moi l’ »anormalité » est là. »
Ah ! Parce que la raison de vivre avec quelqu’un serait la reproduction ??????
Grandiose !
Z’êtes catho intégriste dans le fond !
A vomir !
Hé ho, du calme, je poussais mon raisonnement à l’extrême ! Je m’en contrefiche des raisons de vivre de chacun !
Dugong dit : Pour toi, Roubaud, un blog rigolo où il faudrait unir 280 machins maximum choisis parmi tant d’ascii à 8 ou 16 bits mais sans Ed ni ed :
http://www.lemonde.fr/big-browser/article/2018/03/13/joursanse-twitter-joue-a-georges-perec_5270222_4832693.html
Roubaud ou un robot-Roubaud ?
« Après, cela est du ressort du cerveau… Mais on peut tout à fait vivre avec des « anormalités ». »
J’ai souvenir de vieux universitaires, amplement divorcés et qui accumulaient les jeunettes les unes après les autres, se comportant comme des vieux gâteux devant leur poupée, réduits à l’état d’esclaves par les dites nénettes ( pas même jolies d’ailleurs, à force de vieillir les vieux cons ne peuvent plus s’offrir ce qu’il y a de mieux ) qui les menaient par le bout du nez et qui rinçaient copieusement leur compte bancaire. Ces vieux cons n’avaient qu’une trouille : que la jeunette se barre et ils en devenaient débiles à force de satisfaire tous les caprices des donzelles. Et d’ailleurs la donzelle se barrait immanquablement avec un jeune et le vieux con recommençait avec une autre.
Je me suis toujours dit que le cerveau de ces vieux cons était en compote et que la peur de mourir était la seule explication à ce comportement-là.
« Ces vieux cons n’avaient qu’une trouille : que la jeunette se barre et ils en devenaient débiles à force de satisfaire tous les caprices des donzelles. »
Ils étaient donc des victimes.
Pour vraiment goûter pleinement le contact d’une jeune peau,n’est-il pas nécessaire d’être (un peu) une vieille peau ?
Il y a aussi des vieux cons rusés, qui ne font plus dans le sentiment, qui ne souhaitent plus s’engager et forts d’une position professionnelle, d’un carnet d’adresse, de chèque, d’une célébrité, se font manger dans les mains pour des andouilles fascinées. La situation est peinarde, elles ne sont pas bégueules, se prêtent à tous les caprices au lit, et ils gardent leur indépendance contre un resto, et des broutilles offerts dans le mois leur fournissant la vague impression qu’ils s’occupent d’elles. Pas de compte à rendre, un plan cul à la carte et une indépendance préservée. Pourquoi s’en priveraient-ils ? On peut penser qu’ils aient raison.
Et bien non, ils sont tout de même perdants. Ces vieux cons rusés ont beau s’en défendre, même s’il ne sont pas amoureux, ils s’attachent obligatoirement. On les ramasse aussi à la petite cuillère en cas de départ. Pire, ils ne sont pas à l’abris du scénario de la grossesse dans le dos. Selon l’âge, la donzelle a une horloge biologique en alerte encouragée par la fortune ou la célébrité pour sa lignée en devenir – l’andouille fascinée est très dangereuse, elle ne demande pas l’autorisation, elle se contrefiche de l’âge du père. Inutile de lui parler d’avortement, elle sort une fourche.
Pensez-vous à quelqu’un ?
Ah oui, ça vous rappelle quelqu’un ?
En fait, c’est arrivé à un ami âgé de 65 ans, sa dernière fille a trois ans.
Et à titre d’info, la compagne de Roubaud, qui tient depuis pas mal d’années, a 41 ans de moins que lui, si j’ai bien compris le texte de Peut-être. Ils vivent à deux dans un studio. La poésie ne nourrit pas son homme.
Vous le dites vous même, Roubaud a des sentimens ; ils vivent ensemble !
sentiments*
Oulipisme, trot de dada ou pas assez ? (suite)
Je nourris vis-à-vis de l’Oulipo des sentiments mitigés. J’apprécie bien sûr l’idée de liberté sous contrainte(s) qu’elle explore mais j’abhorre ce qu’un « idéal de rigueur » couplé à un formalisme aux capacités génératives sans limites, pourrait nous imposer.
Car en vérité, le roi René nous avait prévenu : « ce qui borde la vrai n’est pas le faux mais l’insignifiant ». Il pensait à une proportion imposante de la production scientifique et mathématique mais on pourrait tout autant transposer à la littérature-des-choses-que-c’est-pas-la-peine.
Bientôt des robots sous trips d’IA pondront des téraoctets de poésie et des énoncés de théorèmes d’un kilomètre de long (en arial 8). Nous ne bénéficierons pas de poésie ni de maths fausses mais de terrils d’insignifiance qui boufferont notre paysage épistémologique jusqu’à la moelle.
Finalement, une seule contrainte s’impose dans tous ces jeux : qu’on s’amuse !
qu’il explore.
A Oulipo, très peu de femmes…
des femmes lippues ? liposucées ?
Dudu cause tout seul, en robe de chambre molletonnée et chaussons fourrés, toujours lu et soutenu par le docte Lormier, éternel ami du ridicule. Sic transit gloria mundi…
Qu’est-ce qu’il nous raconte le Dudu de 20h53 ? Que l’homme moderne préfère techniciser l’homme alors qu’il faudrait humaniser la technique ?
Que la valeur d’une oeuvre ne dépend pas de son sujet ? Voilà qui est sûr…tant que son auteur ne le sait pas. Alors qu’un formalisme trivial menace l’oeuvre de l’auteur qui le sait, c’est évident ! C’est pour ça que l’OULIPO…
P’tain, v’la que j’tomberais d’accord avec Dudu…C’est grave Docteur ? Un infirmier, vite !
Le 20h53 est arrivé à bon port ? Ou a-t-il un métro de retard comme on dit chez les adeptes de la mathématique ?
Y’en a des qui me lisent comme ils pissent : à côté.
Je pense que l’œuvre de Dugong est un œuf de Fabergé, ça ne sert à rien, c’est très laid et c’est très cher mais c’est hyper-snob un siècle après !
Je vise la Playade.
Je suis tombé sur un poème de Queneau « Le Chant du styrène » qu’il avait écrit pour un court métrage de Resnais.
« O temps, suspends ton bol, ô matière plastique
D’où viens-tu ? Qui es-tu ? et qu’est-ce qui explique
Tes rares qualités ? De quoi donc es-tu fait ?…/… »
Une ode au polystyrène commanditée par Pechiney.
Je préfère penser que Queneau a écrit ça sous la contrainte qui fût d’ordre alimentaire car il faut bien vivre.
Tiens à propos de Resnais et de Robbe-Grillet dont quelqu’un a parlé ici, j’ai regardé sur Youtube le making-of de « L’année dernière à Marienbad », jamais tourné à Marienbad parait-il.
La première partie rippée du Blu-ray du film:
https://www.youtube.com/watch?v=1bpTQhYMUCU
Il est bon que le film ne doive rien, sinon son nom, à Marienbad ville au nom allemand qui s’appelle maintenant Mariánské Lázně en tchèque parce que « L’année dernière à Mariánské Lázně », ça l’fait pas !
Je l’ignorais, mais ce n’est pas grave, à mon sens. Il s’agit avant tout de la résonance que peut susciter auprès du lecteur de Robbe-Grillet l’appel à ce nom mythique. Au second niveau il y en a une seconde, celle du film, encapsulée dans la première. Du film, c’est-à-dire de l’ambiance diffusée par ce dernier, par de simples images, sans même aller jusqu’à se ressouvenir à proprement parler de ses constituants et de leur symbolique.
Le savoir m’est maintenant indispensable : plus question d’ignorer un tel changement de nom, lorsque ce sont les noms plus que le réel qui constituent les objets sémiotiques.
Attends, Géotrouvetou, figures-toi que Prague, s’écrit et se prononce Phaha en tchèque, j’te jure ! Ce qui voudrait dire que… Putain ! ça voudrait dire qu’on nous prend pour des cons ?!! Que que Prague c’est pour de la manip’ ? La vache !!!
faute de frappe: PraHa
Tout est contrainte ! Bien fol est le poète qui croit se libérer des sujétions en faisant des vers de mirlitons …
Hawking vient de lâcher la rampe. Pour ceux qui voudraient aborder certaines de ces idées, voir, par exemple, le bouquin de Barrau et Grain * :
https://books.google.fr/books?id=3erZDAAAQBAJ&pg=PA178
ou l’article « Micro_trou_noir » sur wiki
* on regardera notamment la relation du bas de la page 179 qui est, en un certain sens, un des pendants physique de e^i.pi=-1
On pourra également s’amuser à calculer, par analyse dimensionnelle, les valeurs des combinaisons des constantes physiques universelles (G (constante de la gravitation), c (vitesse de la lumière dans le vide), h (constante de Planck) ) homogènes à une longueur puis à un temps puis à une masse.
Je suggère à roquet de se pencher sur des sujets plus à sa portée (de clébards) interprétative. Ainsi, muni de la maquette de bateau qu’il a reçu pour Noël, il ira utilement méditer au bord d’un bassin du jardin du Luxembourg sur les vitesses respectives du vent et du bateau.
Oui, c’est avec tristesse que je salue cet astrophysicien qui écrivait des choses fortes à des années-lumière de son nombril, lui ! Je n’ai pas lu ton bouquin Dudu, mais j’ai lu celui où notre Stephen Hawking se disputatione avec Roger Penrose, traduction Françoise Balibar « LA NATURE DE L’ESPACE ET DU TEMPS ». Le connais-tu ? Je vais me le relire tant il parait riche de beaux échanges contradictoires, puis comparer avec le dernier Carlo Rovelli pour souffrir des neurones, inemployées dans la vie quotidienne.
Oulipipo : Toute mathématique n’est pas bonne à dire.
Ayant eu l’occasion d’entendre les Ulcérations de Pérec lues par Jean Schlegel (http://tls.theaterwissenschaft.ch/wiki/Jean_Schlegel), acteur professionel, et un texte (dont j’ai malheureusement oublié le titre) de Ian Monk lu par l’auteur, je suis persuadé que les productions Oulipiennes ont besoin d’être portées par une voix.
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Concernant Lichtenberg, évoqué dans le premier commentaire, je me souviens l’avoir traîné dans ma besace en allant rendre visite à une amie parisienne. Et nous nous étions amusés à comparer l’original teutonique, que j’apportais, et sa traduction chez Corti, de sa bibliothèque.
Je regrette d’avoir à le dire, mais ladite traduction était pitoyable.
Enfin, cela date, je suppose qu’il en existe de meilleures à présent.
Repentir : Perec sans « assent », zutre !
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