laurent-obertone-la-france-interdite-entretienIl y a des livres que l’on devrait interdire. La désinformation, passée une certaine limite, frôle le criminel. La caricature de la caricature est un jeu dangereux. Laurent Obertone devrait être en prison.

Prenez son dernier livre. Il porte principalement sur les statistiques réelles — prétend-il — concernant l’immigration, dans tous les domaines. Le nombre réel d’immigrés de première ou deuxième génération. Le nombre réel (ou supposé) de ces mêmes immigrés dans les prisons françaises, et leur rapport à la délinquance — comme s’il n’y avait aucune délinquance « française de souche »… Et même le QI de ces mêmes populations, qui serait assez nettement inférieur à celui des Européens. Comme si le sous-développement économique n’était pas la cause première du sous-développement intellectuel : Edwy Plenel, ce phare de la pensée contemporaine, avait évoqué un article sur « l’enfance misérable des frères Kouachi » — « à lire impérativement pour se ressaisir ».Capture d’écran 2018-11-19 à 10.05.47 Comment lui donner tort ? Classes miséreuses, classes dangereuses. La faute aux nantis.

Sans oublier le traumatisme collectif, hérité des générations ancestrales, de la traite atlantique.

Etant entendu qu’il n’y en a jamais eu d’autre, et que Pétré-Grenouilleau, qui a si fort insisté sur la traite sub-saharienne dans son ouvrage sur les Traites négrières (2003), est un raciste mal déguisé… Le collectif DOM (association mémorielle des Antillais, Guyanais, Réunionnais) a fini par retirer sa plainte contre lui — mais a gagné contre Nutrimaine, la société propriétaire du slogan « Y’a bon Banania ». Ce n’était que justice, ce slogan fleurait bon le colonialisme, le protectionnisme, et l’esclavagisme. Bref, le racisme, comme le lui a si bien reproché Claude Ribbe. C’est un ancien Normalien, agrégé de philosophie, il doit savoir ce qu’il dit quand même…
Obertone a dû boire du Banania dans son enfance. Sinon, il ne fournirait pas des arguments chiffrés aux théoriciens — que le diable les patafiole ! — du Grand Remplacement, et autres lecteurs du Camp des saints, ce livre abominable qui racontait — en 1973 — le débarquement sur les côtes varoises d’un million d’immigrés colorés. Quelle horreur.51pG7QmXq1L._SL500_

Je comprends mieux que la presse tombe comme un seul homme sur le dernier ouvrage de Stephen Smith, La ruée vers l’Europe : La jeune Afrique en route pour le Vieux Continent. Disqualifié !2445224-gf

Les statistiques citées par Obertone sont contresignées INSEE ou INED, certes, mais chacun sait, comme l’a encore répété Finkielkraut récemment, que « la sociologie n’est plus la science de la société, mais la science du déni de ce qui s’y passe, statistiques à l’appui. »
Heureusement que Libé est venu remettre de l’ordre dans ce livre épouvantable, en expliquant que non, la France ne cache pas le nombre des enfants et petits enfants d’immigrés. Résumons pour ceux qui répugnent à activer les liens hypertexte : en 2011, environ 30% des moins de 60 ans étaient immigrés, enfants d’immigrés ou petits-enfants d’immigrés. Michèle Tribalat, qui s’est fait une spécialité de ces études démographiques, estimait déjà cette proportion à 25% de la population en 1986 — soit grosso modo 14 millions d’habitants de l’Hexagone. En 2011, les chiffres avaient lentement mais sûrement enflé : pensez donc, étaient arrivés en France 59 000 Polonais et 78 000 Allemands. Sans compter plusieurs Néo-Zélandais…1169841-tribalat

Non présents dans cette statistique, les Roms forment un groupe diffus dont l’importance varie selon les sources. Obertone a retenu le chiffre de 500 000 personnes, avancé par le Monde : ça ne m’étonne pas qu’un auteur aussi mal embouché s’appuie sur les statistiques d’un journal de désinformation, tiens ! Tant qu’on y est, pourquoi ne pas reprendre les propos de Manuel Valls affirmant que seule une minorité des « gens du voyage », comme on doit dire désormais, a vocation à s’intégrer. Une affirmation qui avait valu à l’ex-premier ministre une poursuite en justice pour incitation à la discrimination raciale — qui n’a pas abouti.

De même, Obertone jongle avec les statistiques de l’immigration clandestine : « Le chiffre de 400 000, dit-il, paraît plus qu’optimiste ». Alors que les immigrés, clandestins ou non, sont « une chance pour la France », comme disait Bernard Stasi en 1984. Stasi a été député et ministre, il ne peut donc pas se tromper. D’ailleurs, l’économiste Hippolyte d’Albis (une profession douée, comme le pape, d’infaillibilité, on le constate chaque jour) a repris le même slogan il y a quelques mois. Une chance, on vous dit.

Au passage, ces diverses références dont je vous accable sont bien la preuve que contrairement à ce que tente de démontrer ce chacal fielleux d’Obertone, les médias n’occultent jamais les problèmes liés à l’immigration, à l’islam, aux clandestins de toutes origines. La preuve ? Ce sont deux journalistes du Monde, Gérard Davet et Fabrice Lhomme, les duettistes de Un président ne devrait pas dire ça, qui viennent de publier un livre — Inch’Allah : l’islamisation à visage découvert — racontant comment ils ont osé, au péril de leur vie, passer le périphérique et s’enfoncer en Seine Saint-Denis. Allez, dans le dernier numéro de Causeur, Elisabeth Lévy peut bien en faire des gorges chaudes et expliquer que le Monde vient de découvrir simultanément la lune et l’eau tiède ! Si le Monde le dit, c’est que c’est vrai — et ça ne l’était pas quand Georges Bensoussan ou Barbara Lefèbvre l’affirmaient il y a quinze ans dans les Territoires perdus de la République. 91P7TzR4vXLOu quand Jean-Pierre Obin fournissait au ministre Fillon un rapport, en 2004, sur les dérives communautaires dans les collèges et lycées. Tous des islamophobes, à Causeur.

Il n’est pas exclu que d’ici quinze ans, ce même quotidien de référence reprenne les analyses de Laurent Obertone — qui pour l’heure s’appuie forcément sur des chiffres trafiqués et des statistiques truquées. Qui peut croire qu’il y a tant de cas de drépanocytose détectés à la naissance en France ? Le Monde a su éradiquer cette légende qui, comme il dit, excite l’extrême-droite ! Qui peut se laisser berner par Obertone, qui explique que le Nouvel An, qui mobilisait 28 000 policiers en 2007, en exige aujourd’hui (2017) 140 000 ? Les débordements de Cologne n’étaient dus qu’au différentiel culturel entre des gens qui pensent qu’il suffit de tabasser une femme longtemps pour qu’elle dise oui, et des Blancs qui ont inventé successivement la courtoisie, le charme, la galanterie et le libertinage pour arriver au même but, et n’insistent pas lorsqu’on leur signifie que franchement, non…
Je ne suivrai pas davantage l’auteur lorsqu’il soutient qu’un grand nombre des violences exercées contre les professeurs ou les médecins sont le fait de ces minorités opprimées. Rappelons pour finir que la loi de 2004 était une mauvaise loi : les femmes ont bien le droit d’afficher partout leur soumission !

Jean-Paul Brighelli

PS. À quel propos écrivais-je tout ça ? Ah oui, je cherchais pour mes élèves une définition de l’antiphrase : l’art de dire le contraire de ce que l’on pense de façon à ce que l’on comprenne que l’on pense le contraire de ce que l’on dit. Et à quel propos rajouté-je ce post-scriptum ? Bah, quelqu’un chez Causeur m’a dit — et je le crois — que les imbéciles sont légion.

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220 commentaires

  1. Gérard Davet et Fabrice Lhomme ont découvert le fil à couper le Beur !
    Ah ! Les monstres …

    • Meilleure version d’une copie, bien sûr ! Pas meilleure que celle du Caravage, cela va sans dire…mais ça va mieux en le disant.

        • Pierre, si tu me promets des extases « non muettes », je vais réfléchir à ta demande implicite de m’y accompagner, fripon !

          • Hervé tu essayes de dépasser sur sa gauche le champion de la glisse en hors-piste le nommé Dugong ; mais sache petit scarabée que sous le casque à pointe couve une rancune tenace ! Le hors-sujet il le maîtrise alors que tu n’étais pas encore un soupçon de désir dans l’œil de ton paternel ni de Mardochée l’aïeul fauché dans la fleur de l’âge !

  4. Sinon pour la chronique en cours, je viens de terminer de lire le livre de Nicolas Mathieu, « Leurs enfants après eux ». Un très bon crû du Goncourt, style épuré à la manière d’un Sprechgesang d’opéra mais en version parlée-écrite.
    Je veux bien dire ce que j’en ai pensé si on me le demande…surtout si tout le monde m’en dissuade.

  5. « C’est un ancien Normalien, agrégé de philosophie, il doit savoir ce qu’il dit quand même… »
    Etre normalien (ou agrégé de philosophie) n’est pas un argument ; mais cela vous oblige.
    D’une façon semblable, l’usage veut que dans les grandes entreprises françaises, être issu d’une grande école (une vraie) vous classe automatiquement dans la catégorie des personnels à haut potentiel – à moins que vous ne démontriez le contraire.

      • Hmmm Ségolène Royal, François Hollande, Karine Berger, NKM, hmmm Bruno Lemaire …
        Une chose qu’on n’enseigne pas dans les Grandes Écoles, c’est l’humilité et la modestie.

  6. C’est quoi, JPB, ce nouveau sujet, juste au moment où Zorglub allait nous révéler la recette de la marmotte du Champsaur aux pommes de terre ??????????????????

    • Avouez que c’est moins conflictuel !
      (encore que les végans etc.)

      Quant à la formule 1, ça aurait pu être consensuel mais les écolos, les féministes, etc.

      Ma vie n’est pas si simple

    • pour la fricassée de larves de guêpes, le carry de bichiques, ou de tangue, je peux vous aider, et c’est quand même plus exotique 😉

  7. Revenons-en à nos moutons, je veux dire à nos petits loups !

    Dobolino démontre abondamment que tout équilibre écologique est précaire, entre prédateurs et proies, hommes, loups, chiens de chasse, sangliers et rats !
    Que se passe-t-il en France ce vieux pays – expression fameuse ? Une population endogène étonnamment stable depuis quinze siècles est bousculée par un apport massif d’allogènes sur quelques décennies.
    Certains qui détestaient depuis toujours la civilisation française s’en réjouissent – par haine du christianisme, par haine de la bourgeoisie dominante, par haine du capitalisme, par haine des auteurs étudiés au lycée, que sais-je ? Les sujets de haines accumulés depuis quinze siècles ne manquent pas n’est-il pas vrai ?
    Ce qu’ils ne dessinent pas avec clarté à la lueur de leur haine ancestrale ce sont les contours de la nouvelle civilisation destinée à remplacer l’ancienne civilisation française.

  8. Bah ! Les immigrés, pour leurs défenseurs, c’est exactement comme les loups pour les leurs. Même ce qui est évident et saute aux yeux, ils le nient, chiffres à l’appui.

    • remarque d’autant plus pertinente que comme les loups, le immigrés ne boivent pas d’alcool : tout le monde sait que le loup, et la gnôle …

  9. « La France interdite » ; oui dans le sens ancien, stupéfaite et surprise !
    L’accélération de sa décomposition démographique, intellectuelle et politique la laisse interdite devant l’absence de réponse politique !

  10. Néron qui était un empereur inspiré par les dieux (artifex) dit : « Il faut brûler Rome afin qu’à la place j’y construise la Domus Aurea – la maison d’or – une statue colossale en bronze veillera sur les lares ! »
    Ce qui fut fait … après son suicide obligé à 27 ans, le peuple demande la destruction de la fameuse demeure, à la place on construit un gigantesque amphithéâtre (le Colisée) pour réjouir les romains et on y place la statue de Néron déguisée en statue du dieu-soleil Hélios.

    Néron rime très bien avec Macron !

  12. Et si la réalité était tout bonnement au milieu, en divisant les chiffres additionnés des uns et des autres par deux ? Chiffres de délinquance, chiffres de nombre de migrants, de sans-papiers etc … Tout est toujours outré, dans ce beau pays de France. On ne peut faire le ménage dans l’aristocratie sans commettre des atrocités sur les Chouans ou la princesse de Lamballe. Jacobins ou Girondins, nos élus ont bien du mal à maintenir le juste milieu. Y’a toujours une meute hurlante pour faire des histoires. Heureusement que nos gouvernants actuels et passés les laissent parler sans trop modifier leur cap.
    KSSS ! Ksss !

  13. Il en va des journalistes comme des profs, la majorité d’entre eux sont des flubards paresseux du cervelet. Néanmoins, j’ai beaucoup de mal à comparer un vrai journaliste comme le fut longtemps Stephen Smith et cet Obersonotoneführer qui me semble très opportuniste et manipule les data comme si c’était un nunchaku.

    On lira avec profit la réponse de Smith dans Libe (dont il est un ancien) à ceux qui l’accusent de participer à la « lepénisation des esprits »

    https://www.liberation.fr/debats/2018/10/02/stephen-smith-ce-fourrier-de-l-extreme-droite-que-je-ne-suis-pas_1682722

    « Peut-on prévoir l’arrivée d’un très grand nombre de migrants africains à l’horizon de 2050 – une «ruée vers l’Europe» – sans que l’extrême droite ne récupère l’effet d’annonce ? Clairement non. On peut seulement espérer que l’acceptation du débat par le reste de la société isole le camp du refus catégorique de l’Autre. Mais ce cordon sanitaire est rompu, et l’on se retrouve mis au ban pour complicité »

    Bon courage !

    • la « Liberté d’expression » estampillée R.F. garantirait plutôt un aller direct au tribunal pour pas mal des idées exprimées, si vos gentils « droit de l’hommistes » avaient les moyens humain de tout contrôler.

  14. En 1905 le capitaine Danrit – anagramme du colonel Driant – imagine dans un roman « L’invasion jaune » !
    Scène finale de l’invasion de l’Europe après que toutes les digues ont cédé qui se passe place de la Concorde, le commandant Bouzicourt fait tirer sur l’armée des tartares, mongols, chinois et autres japonais qui déferlent en disant ces derniers mots « Adieu ! Finis Galliae ! »

    Lui-même Driant mourra à Verdun.

      • Le Lieutenant-Colonel Driant fut un authentique héros, toutes considérations politiques mises à part. Alors qu’il avait près de 60 ans et qu’il était député, il a demandé à être versé en première ligne alors que rien ne l’y contraignait.
        A la tête de ses chasseurs, dans le fameux secteur du Bois des Caures, il a tenu 48 heures sous les bombardements (80000 obus sur quelques centaines de m2!) et les assauts allemands au tout début de la bataille de Verdun. Il y a perdu la vie ainsi que 90 pour cent de ses hommes.

    • Il aurait tout de même pu faire un effort et se nommer Driout le bougre (enfin, façon de parler).

  15. J’ai trouvé intéressant ce bouquin de Smith dont vous aviez parlé déjà sur ce blog, Dugong, il y a quelque temps, notamment ses hypothèses sur les réactions possibles de l’Europe. Quant à la récupération qui en est faite par l’extrême-droite, on se demande s’ils ont vraiment lu le bouquin et s’ils l’ont compris.

    • Je crains que pour l’extrême-droite, le contenu réel importe peu. Eludez, suggérez, amalgamez, forcez le trait, il en restera bien quelque chose.

      Le camp du bien, lui, ne croit pas à l’intelligence des électeurs. Il n’a pas complètement tort mais préfère verrouiller un débat qu’il a peur d’affronter, au fond.

  16. A côté de l’immigration, il y a un autre sujet de blocage mental chez les journaleux : « le changement climatique »

    Témoin cet « articulet » apocalélliptique dans le Vespéral uniquement calibré pour faire fluber la populace :

    https://lemonde.fr/climat/article/2018/11/19/malnutrition-maladies-guerres-les-467-facons-dont-l-humanite-est-deja-affectee-par-le-changement-climatique_5385653_1652612.html

    Ça commence très fort : « Dans la Bible, Dieu a puni l’Egypte en lui infligeant dix plaies. L’humanité actuelle, elle, a subi les foudres du changement climatique d’au moins 467 façons différentes. Surtout, ces châtiments vont redoubler, puisqu’en 2100, la moitié de la population pourrait être menacée par trois à six aléas climatiques »

    Suit un « graphique » où le rouge domine et la révélation que ces « révélations » sont sorties des crânes de chercheurs en chemises hawaïennes qui craignent de surfer sur le sable dans quelques dizaines d’années.

    Inutile d’aller plus loin : ces khons n’ont même pas vu que 467 est un nombre premier et que ça ne va clairement pas arranger les choses…

    Ça donne vraiment envie de démarrer son 4×4 dont on a rempli le réservoir avec du gros rouge détaxé. Pour rien, juste pour les emmerder.

    • « Il est si doux de s’envisager comme une petite aristocratie de la vérité, de croire que l’on possède, avec un groupe de privilégiés, le trésor du Bien. » Marc-Aurèle

  17. C’est un ancien Normalien, agrégé de philosophie, il doit savoir ce qu’il dit quand même…

    Cher Maitre,
    il semble que vous prêchiez pour votre paroisse.

    La seule bonne paroisse est celle de Saint Thomas, qui ne croit qu’après avoir touché la plaie !

    • Toto, es-tu le vrai ?

      L’incontournable et insurmontable, le véritable et l’authentique, celui de Léo et Léa.
      Celui qui nous ravit durant les années sombres.

      Si non quitte ce corps à l’instant je t en conjure !

      • Mon esprit est fort, et ma chair est plus forte encore.

        Aussi, je n’ai aucune bonne raison de quitter ce corps avant le terme qui m’est imposé par mon créateur.

    • « il semble que vous prêchiez pour votre paroisse. »

      Ben oui, — c’était du second degré dans le second degré. J’suis comme ça.

  18. Article historique: JPB revendique sa fachination pour l’esstrême-droite.
    BDA reflet pervers de Fdesouche?
    Je suis plus que déçu; je suis révulsé par cette adhésion, cette adhérence, cette cyanolitisation de la pensée du penseur à des thèses extremo-racistoïdes.
    Je m’en va, je quitte ce blog pavé de fausses bonnes intentions mais semé des graines envahissantes d’une peste brune qui ne fait que croître.
    Honte à vous, intellectuels, professeurs et autres professions de l’esprit: votre enfer sera à l’image de votre trahison humanitaire.

    • C’est pas un peu caricatural ?

      Parfois « La vérité est ailleurs » parfois elle est dans un entre-deux trouble.

  19. Au sujet de « péril jaune » les Japonais ont réussi à coincer pour raisons fiscales Carlos Ghosn ; ce n’est pas en France que le fisc aurait ennuyé cet honnête homme !

    P.S Mon arrière-grand père paternel Hippolyte Driout fut percepteur pendant la grande guerre ; il fallait bien que d’honnêtes citoyens se dévouent au bien public pendant que des fripouilles comme ce colonel Driant se faisaient tuer par les gentils Boches – dixit Dugong.

  20. Dugong said:
    « Pour le essevétiste marseillais mal comprenant : malgré mon statut de rentier entretenu, il se trouve que j’ai un petit fils qui est encore entre les griffes de quelques uns de vos semblables. Comme il est vaguement « surdoué » mais pas trop khon, il ne comprend pas ce qu’on ne lui apprend pas et je le skype très régulièrement pour le maintenir à flot. Souffrez que je sois encore très sensibilisé aux graves dékhonantes auxquelles on soumet les lycéens actuels, trop souvent en non-assistance à cervelle en danger. »

    1: ne pas mettre tous les naturalistes ( dtc) dans le même panier;
    2: c’est tout à votre honneur que de palier les manques de l’EN, desquels vous fûtes partie prenante, volontairement ou non.

    PS: pour vous rassurer, votre petit-fils intelligent n’en aura bientôt plus rien à f… de vos conseils; carpe diem pour vous!
    ;););););););)
    PSb: mes réactions postales n’ont pour but qu’entretenir une ivresse passagère de détente vespérale.

    • Dugong décrit son petit fils « Comme il est vaguement « surdoué » … euh, je ne voudrais pas être désagréable, mais avec 95 % de réussite au bac et 70 % de mentions, le mot surdoué n’a plus aucun sens.
      D’autant que « surdoué », donc « supérieur », venant d’un farouche défenseur de l’égalité égalitaire, ça surprend. Enfin, je répète, je ne voudrais pas être désagréable, vous me connaissez, ce n’est pas du tout mon style … 😉

      • Vous avez besoin d’e_khons pour reconnaître les formes d’ironie. Comme tous les mous du bulbe.

        • sans icônes, mon post pouvait paraître insultant, à tous les mous du bulbes, et autres débiles limite-profonds, et hypertrophiés de l’ego.

      • Le précoce, le vrai – le mot est galvaudé – est un enfant dans l’isolement, sans amis, en souffrance. Situation tout aussi douloureuse pour les familles monoparentale ou non.
        Il y a quand même des associations qui agissent, hélas uniquement dans le privé mais avec une ramification sur tout le territoire qui font un excellent travail, où des gamins en situation de décrochage relève la tête et se font enfin des amis (la base du bien être).

  22. Depuis les multiples rééditions du roman « Le Camp des Saints », paru initialement en 1973, son auteur Jean Raspail a fait l’objet d’un véritable lynchage médiatique par la horde veule des journalistes, sociologues et artistes politiquement corrects; au prétexte que ce livre serait raciste. On aimerait voir les intellectuels français oser s’en prendre aux véritables ordures racistes, comme par exemple le régime islamiste soudanais, génocidaire des tribus noires du Darfour. Mais, outre que nombre de nos intellectuels ont toujours été fascinés par les totalitarismes -quand ils n’ont pas collaboré avec le nazisme, ils furent les compagnons de route du communisme- lesdits intellectuels se sont toujours caractérisés par leur lâcheté: Desproges ironisait sur ces artistes « engagés » qui osent « critiquer le Chili à moins de 10000 kms de Pinochet ». Aujourd’hui ce sont les islamofascistes qui bénéficient de la complaisance servile de nos maîtres du prêt-à-penser. Aussi, il est bien plus facile et bien moins risqué de jouer les héros et redresseurs de torts en attaquant un inoffensif et très courtois écrivain nonagénaire, chantre des peuples disparus.
    En dénonçant une extrême-droite imaginaire en la personne de Jean Raspail, les commissaires politiques de la vertu antiraciste recyclent les méthodes et les arguments de la véritable extrême-droite: le procès d’intention systématique, la délation à la mode vichyste, la pulsion de censure et le désir irrépressible d’autodafé. La bien-pensance pseudo-antiraciste est véritablement devenue le fascisme du XXIème siècle.
    Ceux qui le diffament n’ont rien compris ou rien voulu comprendre à Jean Raspail. Sans doute ne l’ont-ils même pas lu et se contentent-ils de hurler avec les chacals. En effet, dans le « Camp des Saints », Raspail ne prétend en aucune façon à une quelconque supériorité de la civilisation européenne sur les autres peuples (ce qui serait indéniablement raciste); il décrit plutôt la disparition de ladite civilisation face à des envahisseurs pacifiques en provenance d’un Tiers-Monde juvénile et démographiquement conquérant.
    Raspail, grand voyageur, infatigable explorateur et ethnologue avant d’être écrivain, a bâti toute son œuvre comme un plaidoyer pour la survie des ethnies et des cultures menacées de disparition. Par exemple, dans le poignant « Qui se souvient des hommes? », où l’anthropologie le dispute à une poésie crépusculaire, il pleure l’anéantissement du peuple des Alakalufs, dernière civilisation amérindienne de Patagonie, inexorablement envoyée aux oubliettes de l’Histoire par l’expansion coloniale occidentale.
    A cet égard, le « Camp des Saints » est dans la même veine: celle de la narration d’une civilisation qui meurt. Sauf que cette fois il s’agit du récit de NOTRE civilisation qui disparaît, davantage par un suicide culturel et démographique qu’à la suite d’une invasion guerrière.
    C’est pourquoi il est urgent de lire (ou de relire) le « Camp des Saints »: à l’heure où les carnages des fondamentalistes musulmans au Proche-Orient ont jeté des millions de réfugiés sur les chemins de l’exil, ce livre, qui fut un livre d’anticipation, devient le roman ou plutôt la chronique de l’actualité.
    A la fin du livre de Raspail, alors que l’Europe sombre, la radio diffuse le « Requiem » de Mozart. Le « Camp des Saints » est le requiem littéraire de la civilisation occidentale. Comme tout requiem, il est beau et triste à la fois. Comme tout requiem, il incite au respect et au recueillement. Comme tout requiem, il est conchié par la fanfare des cuistres et les incultes.

    • C’est très vrai. je viens d’ailleurs de le relire au début du mois, et c’est criant d’actualité, 45 ans après.
      « Immigration… ouvrez-les yeux » disait une affiche des années 80. Maintenant, c’est « immigration, ça crève les yeux ».
      Et rien à voir avec le racisme bien évidemment. Sauf à considérer que souhaiter éviter la charria dans notre pays relève du racisme, ce qui serait vraiment débile.
      Les « élites européistes » sont étonnantes : comment fera le Junker-führer pour picoler quand la charria sera là (s’il vit encore) ? Et son Gauleiter de l’Elysée ? il est assez jeune pour espérer vivre dans un pays à forte majorité islamique. Comment fera-t-il ?

      • Facile: Un hijab pour Brigitte et plusieurs autres femmes venant d’autres pays qui achètent des avions et des bombes.

    • Y’en a des qui prennent leur raspail comme l’ancien et le nouveau testament réunis.

      En Périgord, on rit du folklore moisi que ce guignol entretient avec d’autres autour de la « famille » royale d’araucacanie.

    • « le procès d’intention systématique, la délation » sont d’abord les méthodes du stalinisme, du maoïsme et de toutes les dictatures de gauche !

    • Magnifique commentaire du  » Camp des saints ». On ne peut mieux dire.J’ai lu ce roman trois fois et je le trouve toujours génial et tellement d’actualité. Les écrits de Laurent Obertone sont dans la même veine: ce ne sont pas , comme le prétend Jean-Paul Brighelli, un ramassis de statistiques fausses et de jugements racistes. Obertone est tout simplement réaliste et c’est ce qui gêne beaucoup d’intellectuels qui vivent dans le rêve.

        • et dire que, quand moi je colle des smileys, pour souligner l’ironie dans un commentaire, je me fais tancer par des certains … 😉

          Désormais je rajoute ( genre ceinture ET bretelles ), un avertissement « attention, là, je plaisante » bicauze tout le monde n’a pas la même sensibilité à l’humour.

  23. J’ai un petit jeu facile : la promotion Saint-Cyr Loustaunau-Lacau vient d’être débaptisée, on lui cherche un autre parrain.
    Je propose :
    – Maréchal Hindenburg (elle flottera comme le dirigeable)
    – Maréchal Koutouzov (elle brûlera de mille flammes)
    – Maréchal Quivouvoulez (elle ne vexera personne)

  24. La « pensée » d’extrême-droite sur l’immigration est téléologique : elle part d’un futur affirmé comme étant certain pour déterminer ce qu’est censé être notre présent si obscur.

    • Si vous quittez quelques jours votre Périgord pour des vacances à Marseille, quartiers nords par exemple, mais pas seulement, vous constaterez sans doute que le futur est bien présent.
      Mais les mêmes vacances peuvent être prises à Lyon, Strasbourg, Lille (et sa belle banlieue…), Grenoble, Toulouse et la liste est très longue. Sans parler des villages.

      Que « l’extrême droite » le dise ou pas ne change rien au réel.
      Si c’est être extrémiste que de constater une augmentation importante des foulards, voiles, prières de rue et autres éléments sympathiques de l’Islam, deux solutions se présentent :
      – devenir sourd et aveugle, version autruche.
      – être extrémiste.

      Heureusement, la condition est fausse.

      Pour Raspail, personne n’est obligé (je m’inclus dans personne) d’apprécier (toute) sa prose. Mais force est de constater que le Camp des saints fut prophétique et « bien vu ».

  25. Après la technologie des cairons à l’urine, voici le mystère résolu des étrons cuboïdes du wombat qui ravira Zorglub :

    http://www.lefigaro.fr/sciences/2018/11/19/01008-20181119ARTFIG00136-le-secret-des-crottes-en-cubes-du-wombat.php

    « la biomasse fécale humaine et animale récupérable à l’échelle mondiale était, en 2014, de 3,9 milliards de tonnes par an, augmentant de plus de 52 millions de tonnes chaque année depuis 2003. Wombat inclus. »

    Notre salut est dans la biohydromécanique écologique des milieux continus en changement de phases et l’Australie est son laboratoire.

    Faut-il en rajouter pour convaincre les lapins culs bénis immobilisés dans les phares patagons de se retourner et, tels des wombats, de co-construire fraternellement un monde nouveau où chacun participera * à hauteur de ses capacités excrémentielles ?

    * même Driout et les vegans

    • Faut-il rappeler que la production mondiale annuelle de pétrole est d’environ 4,6 milliards de tonnes, du même ordre de grandeur, donc.

        • Menfin ! On n’en est plus à brûler des galettes de bouse ou de tourbe (c’est bon pour les obscurs distillateurs de Lagavulin au fin fond de l’Ecosse).

          Il s’agit maintenant d’une valorisation noble en matériau de construction. Nous sommes à l’orée de l’ère de l’étronique

  26. des news du porte parole des gilets jaunes Vaucluse ( https://www.ledauphine.com/vaucluse/2018/11/18/christophe-chalencon-porte-parole-des-gilets-jaunes-on-est-en-train-de-creer-un-souffle-qui-va-etre-planetaire)
    C’est un danger public : partout où il s’insère, il endort les gens de belles paroles et les plante, de 3000, 10000, 20000 euros, voire plus si convenances réciproques. Renseignez-vous sur Sault/Montbrun plateau d’Albion. Son ambition, hormis voler de l’argent et laisser des ardoises partout, c’est un siège de député.
    Il est nécessaire que ça se sache et nous ne sommes pas tenus au secret. ceux qui le savent et se retrouvent bloqués à un rond-point du Vaucluse préviennent les manifestants et les mettent en garde.
    Grand séducteur.

  27. Driout, ce n’est pas vous qui disiez que mon petit frère était une sous-merde à côté de Carlos Ghosn ?

  28. Autre news pour Flo : un observateur passionné de la nature m’a ce matin confirmé qu’ici, les laissées de loup contiennent régulièrement des poils de sangliers.

    • Mais j’en suis sûre. Ce qui nous oppose, ma chère Dobo et que vous vous refusez de comprendre : c’est l’investissement « prise de risque » et dépense d’énergie (une chasse ce n’est pas rien, faut courir, raison pour laquelle, ils procèdent à des stratégies d’attaque) contre bénéfice. LE BENEFICE. Un marcassin ne représente que six kilos de viande pour nourrir à peine deux individus dans la meute pour une énorme prise risque.

  29. Se chauffer à la merde, c’est bien, mais n’oublions pas d’également boire nos urines pour nous gorger de bons minéraux en résolvant le problème du manque d’eau et du recyclage des eaux usées. Une infusion de merde, avant séchage pour la carburation, sera également bénéfique, et rien n’empêche de manger le PQ usagé pour l’apport de fibres, indispensable à notre flore intestinale. Les chiens savent tous ça.

    • Les couches pour bébé usagées sont également un excellent apport alimentaire.
      Halte au gaspillage et à la pollution !

        • Pourquoi aller chercher de l’autre côté de la Méditerranée ce qui se pratique aussi ici, Arthur ?

          • Oui bonne question. L’exotisme se rapproche. Cela évite les coûteux voyages.
            Surtout que pour voyager en ce moment… il faut être motivé : les « gilets jaunes » qui sembleraient pourtant sympathiques et dont l’exaspération est bien compréhensible n’ont pas compris :
            – qu’en compliquant la vie des petites entreprises, surtout à un mois de Noël, ils appauvrissaient des français moyens ;
            – que ces français auront les mêmes traites à la fin des prochains mois (pour les REtraites, c’est autre chose)
            – que par conséquent, les fameux « banksters » bruxellois rient de bon coeur en voyant les pauvres (complets, demi ou quart, comme vous voudrez) s’acharner sur leurs congénères en s’imaginant enquiquiner les « élites », ces foies jaunes…
            S’ils veulent agacer les bonnes personnes, il faut bloquer les transactions boursières par exemple… Compliqué.

  30. Poser les problèmes liés à l’immigration massive de confession musulmane nécessiterait plus de modération, plus de distance.
    Nous sommes en face de deux courants de pensée monomaniaque et manichéenne, coincés entre d’un côté des islamofascites/gauchistes ( au choix mais c’est égal) qui s’enfoncent dans leur obsession bisounoursesque, de l’autre selon une obsession tout à fait parallèle dans son mode de fonctionnement, des quasi-paranoiaques qui vivent une islamisation foudroyante et inéluctable de toute l’Europe occidentale, ce qui est aussi outré et peu crédible, vu que personne n’ait encore venu sabrer la tête d’un seul d’entre eux, à moins que je n’en ai pas été informée.
    Donc, comme je vous disais hier, heureusement que nous avons des élus nationaux et locaux élus pour cinq, six, neuf ans, qui ont la tête sur les épaules et tiennent ferme la barre. Pourvu que ça dure !

    • Vous faites l’impasse sur le clientélisme des politique en période électorale, tous ceux qui tiennent le cap aujourd’hui et qui l’ont tenu par le passé.

    • Pas mal, il manque la ré-exploitation des voies navigable fluviales. Nous avons un réseau de dingue, fabuleux, laissé à l’abandon.

    • Tout ça, bien sûr « ça coûte rien, c’est l’état qui paye » (© Flamby ). Lequel état, dispose comme chacun l’apprend à l’école, d’une inépuisable Corne d’Abondance ! 😀

      • Oh ça pour les cornes…pas de problème! ce sont les administrés qui les portent. N’y avait-il pas d’ailleurs un fabliau qui s’intitulait « Cocu, battu et content »? Enfin, il semblerait que le contentement soit un peu en baisse ces temps-ci.

        • « Cocu, battu et content de payer la chambre », c’est une excellente description du contribuable français qui réclame sa punition en demandant toujours plus ! C’est l’éternelle histoire du gars qui manifeste pour l’augmentation du smic, puis qui une fois celle-ci accordée s’étonne que les prix augmentent à leur tour. Car comme on l’enseigne à l’EdNat, c’est la vache qui paye la hausse des taxes sur le lait !

  32. Dans les années trente des types paranoïaques criaient :  » Il faut se méfier d’Hitler ! » Pourquoi ? Parce qu’il avait écrit un bouquin en prison « Mon combat » où il promettait mille morts aux ennemis de l’Allemagne, dans l’ordre les Français, les Juifs, les Bolchéviques, les Polonais et quelques autres.
    Dans le « Coran » mille et une malédictions sont jetées sur les ennemis de Mahomet, des gens instruits par les précédents fâcheux de la conquête musulmane sont persuadés que les sectateurs de Mahomet and Co veulent agir comme leur livre saint le leur prescrit.
    Simple principe de précaution dans les deux cas ; mais c’est vrai crier au loup est parfois contre-productif …

    • Ce qui nous sauve pour le moment c’est comme l’école française n’apprend plus l’amour de la lecture on peut penser que ses élèves ne vont pas se pénétrer du Saint-Coran plus que de raison !

      • Les musulmans apprécient beaucoup les préceptes de « Mein Kampf » notamment les passages écrits en petits caractère sur les Juifs !

  33. En France tout baigne parce que nous ne sommes ni au Japon ni en Chine !
    Nous avons une administration fiscale exemplaire extrêmement coulante et philosophiquement compréhensive ! Nous avons un laisser-aller envers les musulmans qui nous empêche de prendre des mesures extrêmes comme les Japonais ou les Chinois qui les comptent, les décomptent, les parquent, les font travailler dur dans des camps de travaux forcés et leur interdisent leurs petits loisirs favoris comme égorgements et décapitations.

  34. Je suis découvert : je suis né sous le signe du Bélier et j’ai tendance à foncer tête baissée sur les barrières !
    …

  35. La France est une véritable inaptocratie, ce que feu Jean d’Ormesson nous avait rappelé.

    « L’inaptocratie est un système de gouvernement où les moins capables de gouverner sont élus par les moins capables de produire et où les autres membres de la société les moins aptes à subvenir à eux-mêmes ou à réussir, sont récompensés par des biens et des services qui ont été payés par la confiscation de la richesse et du travail d’un nombre de producteurs en diminution continuelle. »

    • Sans aucune animosité, M. Driout, votre jalouseté de méchancetise ne vous honore pas !
      Ormesson n’a jamais eu de responsabilités politiques, et il n’a pas vécu comme les politiciens, des rentes de l’état, de nos poches extorquées !

      • Sérieusement ? Moi je croyais qu’il avait été directeur du Figaro, qu’il avait travaillé à l’Unesco, invité à tous les raouts de la Ve république sous Giscard, Mitterrand, Chirac, Sarkozy et même Hollande !
        Et enfin the last but not the least qu’il avait son rond de table dans tous les médias officiels !
        Plus l’Académie plus les Invalides vous voudriez quoi de plus officiel pour un écrivain ?

        P.S Je ne vous parle même pas de ses petits vices cachés comme de son magot beau-paternel (les sucres Beghin-Say) caché en Suisse !

        • Pheldge,

          Nous ne vivons pas sur la même planète je crois ! Un littérateur de seconde zone inconnu de toute la planète en dehors de la France qui est fait Grand-croix de la Légion d’honneur ne l’est jamais par l’opération du Saint-Esprit ! Demandez à JPB de qui il tient sa Légion d’honneur !

        • je vous répondais juste sur le point « parasite » : la plupart des politiciens en sont, Ormesson a écrit des bouquins, et travaillé au Figaro, pas de mandat électif, ni d’emploi de fonctionnaire.

          Et si sa ligne éditoriale avait déplu, si les ventes avaient baissé, il aurait été viré, tout aristo qu’il fût !
          Pour ce qui est de sa fréquentation ds coteries et diners mondains, s’il y était invité, c’est qu’il avait de l’esprit, de la culture, et qu’il devait souvent y tenir un rôle d’amuseur. Là, idem, on n’invite pas les fâcheux, si on n’y est obligé.
          Et pour la fortune de sa belle famille … nous ne sommes pas encore en URSS

          Reconnaissez quand même, que pour l’Académie, il y avait plus sa place que, au hasard, Giscard 😉

  36. Ma petite fiche de lecture du dernier Prix Goncourt (« Leurs enfants après eux », de Nicolas Mathieu, Actes Sud, 426 p., 21,80 €.)

    Le genre: histoire prolétaroïde d’ados boutonneux qui grandissent.

    L’auteur:
    Issu d’une famille de la classe moyenne d’une banlieue d’Epinal. Fait des études supérieures à Paris qui enrichissent son liquide cérébro..Spinal (quoi d’autre!?)
    et ressent dès lors un sentiment de trahison de son milieu social, comme Annie Ernaux avant lui.

    Le titre:
    Tiré d’une citation du Siracide, chapitre 44-9 (http://moniteurs.billings.free.fr/bj/si44.htm)
    « D’autres n’ont laissé aucun souvenir et ont disparu comme s’ils n’avaient pas existé.
    Ils sont comme n’ayant jamais été, et de même leurs enfants après eux. »
    mise dans l’épigraphe du roman ce qui met d’emblée le lecteur dans le champ politico-poétique de l’auteur.

    Qu’on le lise ou qu’on l’écoute dans ses interviews récentes, on voit qu’en ce moment le fatalisme social est pour Mathieu son terrain de jeu favori où s’empoissent comme une guêpe dans un verre de vin, les ratés de la vie, les invisibles pour qui demain est toujours le même jour.

    C’est le lot de l’immense majorité, me direz-vous. Quel souvenir est-ce que je garderai de mes grands parents paternels et maternels quand je serai vieux ? Presque aucun sans doute.
    C’est comme s’ils n’auront jamais existé. Il en sera de même pour mes petits enfants vis à vis de moi si, avec Bingbing, nous décidons par malheur pour nos enfants de nous reproduire.
    Je ne m’en soucie aucunement, mais ce romancier semble vouloir tenter de faire exister un peu plus tous ces promis à l’oubli.

    J’avais commencé à lire le livre qu’on m’avait prêté peu après sa sortie cet été, et un beau jour me suis interrompu vers la 50ème page (enfin, pas un si beau jour que ça parce que ce jour-là, je me souviens que j’avais mal au ventre) et l’ai rendu à son propriétaire.
    Après sa nomination au Goncourt deux mois plus tard, je l’ai acheté, comme je le fais souvent pour le Goncourt, puis repris sa lecture mais sous un autre angle.
    En effet, dans un premier temps, t’as une espèce de choc en lisant l’histoire.
    Purée, on est vraiment dans ce type de galère ?
    Le portrait social est hyper juste, millimétré. Le pire –ou le meilleur– est qu’on s’y retrouve malgré soi portraituré dans sa tranche de vie.
    Conseil pour la poursuite de la lecture: auto-dérision indispensable !
    Mais ça craignait trop ! J’ai donc repris dans un autre état d’esprit et j’ai trouvé que le Nico « rendait bien les coups » ( c’est son expression ) à ce que la vie lui avait infligé, par le truchement de la plume dont cette même vie l’avait gratifiée.

    Ça se passe à « Heillange » dans une petite vallée de Lorraine sinistrée par la désindustrialisation à la fin de la décennie 1990.
    Fini, les hommes haut-fourneau !
    Fini, les femmes au fourneau !
    Tous les feux sont éteints.
    Alors, la seule obsession pour les jeunes de la vallée: Cassos ! J’me casse ! Cas social !
    Mathieu met en scène des jeunes qui refusent les schémas des anciens et cherchent un subterfuge, une issue de secours à leurs déterminations sociales. A mon avis, c’est peine perdue; on pèse faiblement sur son déterminisme de classe.

    J’ai vu sur internet la vidéo de Mathieu invité au journal de France2 le soir de la remise du Prix; il a eu raison d’insister sur le cloisonnement de plus en plus violent entre les classes sociales. Là, ces différences jouent à plein entre les jeunes..(cf l’histoire du petit couple socialement dépareillé qui fait la couverture du livre).
    Il les regarde évoluer dans le temps, pris dans le piège de leur (con)damnation sociale, leur inévitable ghetto qui s’était déjà refermé sur leurs parents avant eux.
    Les barrières sont étanches.
    Le désenclavement de ces territoires perdus et ignorés par les grandes métropoles est un leurre.
    La frontière avec le proche Luxembourg qui représente pour ces Lorrains « le » pays riche, est un mirage.
    Ce qui m’a plu dans ce roman, c’est un sens naturel de la langue pour nous infiltrer dans ces zones périphériques où l’on parle autrement: entre filles, entre voisins de classes sociales différentes. Des dialogues excitants, avec des nuances exemplaires.
    De plus, Mathieu est un grand bâtisseur d’histoires et un bon sculpteur de personnages qui se croisent. L’harmonie de l’architecture du roman est évidente ce qui pour moi est typique d’un grand écrivain.
    Il façonne avec beaucoup de finesse la cartographie sociale de milieux aussi divers que celui des retraités, des mariages ratés de la bourgeoisie par consanguinité sociale, des notables à polo Lacoste et leurs sauteries mondaines.
    Description sans vulgarité des blocages sexuels des adolescents et de l’élégante audace de certaines filles face aux niaises anxiétés des garçons.. Une vraie comédie humaine d’aujourd’hui, je n’ai pas peur des mots, avec une narration enrobée de fluidité, de scènes jouissives avec un évident plaisir de les raconter, de mettre le lecteur dans le coup, dans sa poche, sans oublier une grosse dose de petits détails documentaires dignes du musée des arts et traditions populaires dans un tissage de petits faits qui fleurent bon l’authentique.
    C’est à la fois puissant dans la chronique sociale et délicat sur chaque personnage.
    Je trouve qu’il n’a rien à envier à une Virginie Despentes ou à un Michel Houellebecq, ce Nicolas Mathieu dans sa peinture d’une société contemporaine totalement « invisibilisée », servie par un style d’un merveilleux classicisme rare chez un romancier de ce type, engagé à raconter une décennie récente guère des plus reluisantes.
    Vraiment un bon Goncourt qui change des niaiseries d’Eric Reinhardt (Goncourt des lycéens) ou de Leila Slimani que je m’étais farcies auparavant.
    Voilà !

      • D’après Nicolas Mathieu les parents, la famille ou les voisins compatissants du petit Grégory lui ont épargné une longue vie de désenchantement et de souffrances bien inutiles !
        C’est un point de vue … dans ces conditions ce n’était pas la peine de faire tant de foin pour un infanticide de la campagne depuis 35 ans !

      • C’est un roman qu’on peinerait à offrir pour Noël à sa propre sœur flanquée d’un ribambelle turbulente et sur–tatouée, car elle y devinerait une forme d’ironie presque belge qui finit en bord de canal sans explication franche.
        On conseillerait volontiers cette lecture à ceux qui ont délibérément oublié leurs débuts tâtonnants dans le monde de l’érotisme prébubère.

    • je vois que c’est le genre de bouquin qui fera passer « Mme Bovary » pour une comédie romantique … Bon, je retourne à mon Gérard de Villiers, « les fantasmes de la Princesse Alexandra » ! 😉

  37. Denis Diderot qui lui avait un génie de touche-à-tout et passait entre les flammes comme la salamandre montre comment la grande-ville – urbs Roma – secrète naturellement les parasites du génie avec son fameux « Neveu de Rameau » !

  38. Ce bouquin devrait être censuré! Monsieur Obertone n’écrit que des bêtises! C’est sans doute un sale raciste! Tout comme ceux qui pensent que les actes antisémites en France sont perpétrés par des immigrés ou des descendants d’immigrés musulmans! Il y a quand même eu l’attentat antisémite de Pittsburgh aux États-Unis fin octobre, et c’était un sale BLANC raciste qui s’en était pris à cette synagogue…

    La tuerie commise devant le collège Ozar-Hatorah par Mohamed Merah en 2012?
    La prise d’otage de l’Hyper Cacher à Paris en 2015?
    L’assassinat de Sarah Alimi en avril 2017?
    Celui de Mireille Knoll?
    Attention! Pas d’amalgame! C’est des déséquilibrés qui ont fait ça! 😉

  39. Ô vénéré Maître, si un de ces quatre matins, on sonne à votre porte à 6 h ne vous attendez pas à ce que ce soit « l’ami Ricoré » … 😉

    • please « zilé zonn » , notre créole de l’Océan Indien, est nasillard et zozotant. Et pour l’écriture, il est ab-so-lu-ment indispensable de montrer qu’il n’a rien à voir avec la langue du vil colonialiste !
      Et « totocher » (verbe du premier groupe 😉 ) est très grossier. Le substantif dont il est issu désigne l’intimité féminine, et l’insulte « totoche out momon » est très grave, seul le sang de celui qui l’a proférée peut apporter réparation.

      Ceci dit, voir mon post plus bas, l’exécutif a plié avec une étonnante facilité, et pourtant, personne n’avait encore « mis la maman de Macron ou Philippe, au soleil, avec cette pittoresque et sympathique expression très imagée.

      • ah, et comme le Maître himself, dans son infinie sagesse (qu’allah le bénisse ) parlait de misogynie à la suite d’une innocente plaisanterie (la femme au volant, la mort au tournant), apprenez qu’il n’y a moins de dix mots féminins* dans notre créole.
        Ainsi l’homme réunionnais, en évoquant ses possessions les plus chères, dira, par ordre d’importance décroissante : « mon l’auto, mon case, mon fanm ».

        *la tunnel, la sable », du temps de mon enfance. Et allez savoir pourquoi, s’y ajoutent désormais « la diabète, la poison et la moucate » le dernier mot étant très grossier.

        to be continued 😉

  41. On a tout fait le droit d’être un écrivain officiel de la république ! Victor Hugo et Paul Valéry ont eu des obsèques nationales. De là à dire qu’ils étaient éloignés de la vie mondaine et politique … Jean Raspail qui avait tout pour être un écrivain officiel a été refusé trois fois à l’Académie française. Léon Daudet qui était le petit-fils d’Alphonse Daudet et l’époux de Jeanne Hugo la petite-fille de Victor Hugo n’a pas choisi la voie des honneurs républicains.
    Il ferait beau voir qu’en plus on dise que d’Ormesson crachait dans la soupe … c’était le parfait parasite ! Par exemple aux dîners de Paul-Louis Weiller le fameux milliardaire de l’aviation.

    • Sorry Léon Daudet était le fils d’Alphonse – je me suis laissé surprendre par la mauvaise foi de Pheldge qui m’a mis en colère.

  42. Lorsque Dugong vous entendrez le résonnement, fuyez alors, pour échapper aux relents surannés et repétris de cet histrion naphtalisé sorti du placard des luttes septentines.
    Excellent exemple d’activiste en petite veste totalement fossilisé, à la fois dans son résonne-ment et dans sa prose hypocrite, bien abrité par les deniers de l’Etat, ou les derniers…Facile.

  43. HS: afin de rassurer le Maître des Maîtres, ainsi que mes nombreux admirateurs et rateuses, voici quelques nouvelles de mon isle peuplée de doux sauvages : le mouvement pacifique et bon enfant de samedi-dimanche, à été pollué par des actes de vandalismes nocturnes.
    Malgré le couvre-feu décrété hier, il y a eu des échauffourées dans certains quartiers, et ce matin
    je découvre cette nouvelle inattendue, qui devrait réjouir « droit dans ses bottes », et donner des idées à d’autres !
    EXCLUSIF : Didier Robert obtient le gel de la taxe sur les carburants pour tous les Réunionnais

    https://www.clicanoo.re/Societe/Article/2018/11/20/EXCLUSIF-Didier-Robert-obtient-le-gel-de-la-taxe-sur-les-carburants-pour

    Ce qui est lamentable dans cette histoire, c’est que les manifestants réclament « moins de taxes et plus d’aides », sans imaginer un seul instant que ces aides sont financées par l’impôt depuis qu’on a perdu la corne d’abondance ! « faut faire payer les riches » antienne marxiste bien connue, se traduit toujours par « faire payer les autres » …
    Ce pays est vraiment foutu !

    • Ce pays est foutu !

      Tout de suite les grands mots.
      Alors une idée : Je propose de nationaliser les trois golfs de l’île par exemple. Rien de tel qu’une rééducation par le 18 trous pour vos doux sauvages avec un départ à 8 heure hebdomadaire. Quant à vous, Il va falloir que vous appreniez aussi à prêter vos clubs Pheldge.

  46.  » Le camp des saints » est contemporain de  » Malevil  » qui me semble plus anticipateur (si on retire l’apocalypse nucléaire )

    Malevil comme une ode au communautarisme … (l’ambiance baba cool régnant autour du Larzac et du plateau d’Albion à l’époque peut-être) et au néo-ruralisme (quel barbarisme, je ne sais comment l’écrire).
    La tendance de l’époque étant à la …  »enurbanisation … (les … » enurbanisés  » … étant comme les endimanchés) du fait d’un exode rural intra-hexagonal ou d’outre-méditerranée ; le seul effort de peuplement des campagnes de l’administration de l’époque résidant dans l’envoi d’enfants déportés d’outre-mer au titre de l’aide sociale à l’enfance*.
    Ca en jetait Maleville dans un monde de formica et de grands ensembles.

    L’ambiance était fort sympathique à cette époque ; l’apocalypse avait de la gueule.

    Le mois dernier, le camp des seins était à l’honneur d’ …  »un mois en Rose  » (dans le calendrier post-moderne, les mois sont nommés en fonction des grandes causes programmées)

    Ce qui ne colle dans le camp des saints, c’est l’arrivée de réfugiés en provenance du golfe du Bengale en méditerranée ; ils seraient passés par la corne de l’Afrique et arrivés sur les côtes atlantiques. De toutes façons la côte d’Azur est déjà saturée ; de gilets jaunes en goguette durant l’été et de petits vieux retraités perclus de maux divers accompagnés des médecins et soignants en tous genres qui en vivent, le reste de l’année.

    *une grande tradition, le peuplement des campagnes par des réfugiés.

    • Belle analyse de « Malvile »; et oui: « une grande tradition, le peuplement des campagnes par des réfugiés. » qui remonte à l’occupation romaine de la Gaule.

      Il est donc justifié d’exiger de l’Italie des dommages&intérêts, à la fois pour cette occupatio, et le détournement populationnel de barbares.

      • Laissons l’Italie tranquille, elle a son compte avec tous ces migrants qui lui arrivent par la mer et ses choix politiques.
        Ca vaut réparation les tourments et les souffrances de l’adversaire.

  47. Lhomme et Davet’ aussi nommés Plic et Ploc ou bien Dupond et Dupont ont expliqué sans rire, quand on leur a dit que Bensoussan avait dit la même chose il y a quinze ans en se faisant taper sur les doigts, que Eux contrairement à lui n’était pas animés par une idéologie. C’est toute la différence.

  48. Mon cher Driout, j’ai omis hier de vous dire que nous étions sur la même analyse concernant Jean d’Ormesson. Comme il est rare que nous tombions d’accord, je tenais à vous le signaler. J’ai bu du petit lait en vous lisant.

  50. Tout va de travers ! J’apprends – par Gérard Fauré – que Johnny Hallyday l’idole des hommes virils qui se la pètent en moto était de la jaquette ! Il avait comme amant une folle Philippe Carbone le fils du gangster Paul Carbone !
    Le jaune c’est la couleur de la jaquette de Johnny ? Les blousons noirs c’est plus ce que c’était … pauvre France ! Les folles à La Madeleine …

    • Et Pheldge qui se plaint de ce pays où tout le monde veut enculer tout le monde ! Il n’avait pas encore compris sa douleur en naissant en France pays d’enculés …

        • Je ne connais qu’un seul milieu – le grand celui des gangsters marseillais de l’occupation, Carbone et Spirito !

    • il parait (je parle ici de la trépanation du fondement du citoyen par l’état, que ça lui remonte bientôt jusqu’à la glotte ), donc il parait que ce sont les 25 premiers centimètres qui sont douloureux, pourriez-vous avoir l’amabilité de nous le confirmer ?

      • Un Tadzio dévirilisant cela se reconnaît bien vite ! Mais un Tarzan qui se livre à des ébats indécents quelle vilenie !

      • Ne saviez vous pas qu’il vous fallait toujours prendre un petit pot de crème… et un rouleau de chatterton, soyons prudent… avec vous pour toute ballade en forêt, pour ne pas avoir mal, si toutefois vous rencontriez un ours sodomite ?

        • genre l’ours soviétique ? c’est vrai qu’il a trouvé refuge en France après voir été chassé de Russie …

  51. Et moi justement qui voulais proposer le nom de « Promotion Johnny Hallyday » à l’école de Saint-Cyr ! Il ne restera bientôt plus que « Promotion Abbé Pierre » ou « Sœur Emmanuelle » pour faire l’unanimité.

  53. Cette nuit la plaque de l’avenue Napoléon Bonaparte a été arrachée – il ne reste plus que le support tout gondolé.
    Dans quarante ans d’ici les autorités afro-musulmanes de France organiseront une grande cérémonie expiatoire aux Invalides : on sortira l’immense cercueil de l’empereur des Français de l’église du Dôme et on le brûlera aux sons des youyous !

    • Et on obligera le centenaire Eric Zemmour à applaudir à la cérémonie dans sa petite chaise roulante !

  54. Petit pot de crème suite, selon BMF :

    « Au Japon, les conditions de garde à vue sont très spartiates. Les détenus ont droit à un futon dans leur cellule et pour leurs repas, ils doivent se contenter de trois bols de riz par jour, selon RTL. Carlos Ghosn a juste droit à un traitement de faveur: il n’a pas à partager sa cellule, »

    (Ils ne précise pas si les douches sont communes. Mais qui pourrait imaginer, qu’un jour, Ghosn serait tout nu entouré de Yakuzas dans la même tenu ?).

  56. J’ai vendu tout à l’heure un livre sur « Les trous noirs » (pas d’allusion sexuelle là-dedans sinon par prétérition) ; si cela se trouve nous sommes entrés dans le cône d’attraction d’un de ces objets fantomatiques et nous ne nous en apercevons même pas !
    Ce qui expliquerait toutes ces désillusions politiques des Français déguisés en pingouins !

  60. A Enkhulallah l’Impur, on ne plaisante pas avec les prosélytes. Surtout s’ils sont finlandais.

    https://www.la-croix.com/Religion/Islam/En-Malaisie-Finlandais-arretes-distribution-brochures-chretiennes-2018-11-21-1200984618

    Ces finlandais sont très khons : au lieu de tranquillement se taper des gin tonic et de pratiquer le sponsoring des mousmés locales en distribuant des billets à l’effigie de politiciens US, ils distribuent des textes chiants comme une pluie de mousson.

    J’espère qu’ils seront très sévèrement punis.

    • Me rappelle ce pasteur à la nok (éblouissante civilisation injustement méprisée pour cause d’homophonie, tandis que les grecs à une lettre près etc. c’est ça les lobbies et la malédiction de la langue) qui oeuvra en Turquie et qui fut prétexte au caca mou de Trump qui fit chuter la livre turque cet été (version officielle).

  61. Le gouvernement Macron aura fait entrer la France dans un cercle vicieux de gré ou de force …

  62. @Flo du 21 novembre 2018 à 13 h 24 min

    Amis des bêtes, bonjour !

    Azurément ce bleu m’a intrigué Flo, mais plus dans la mise en scène que dans la valeur symbolique du bleu que tu as relevée. Je ne l’ai pas vu comme un fond azur mais comme un rideau de théâtre. On dirait que le peintre a voulu jeter un voile pudique sur cette effroyable scène d’union zoophile.
    Mais dans quel but ? Préserver son intimité ou encourager le voyeurisme des 3,4M touristes davantage empourprés par le soleil pompéien que par le rouge de la honte ?
    Et cette Léda, aussi niaise qu’une oie blanche, comment a-t-elle pu se laisser abuser par un stratagème avicole (de cygne) aussi éculé que: « Attention le petit oiseau va sortir ! » ?
    Quelle dinde !

    • Mékilékhon ! Léda est une authentique salope qui ne fait pas dans la plume légère.

      Il suffit d’arpenter le musée archéologiques national de Naples qui a rouvert depuis 2000 la partie dédiée à « l’érotique antique » où Léda y tient la vedette. Sans minauderies :

      https://nsm08.casimages.com/img/2016/12/01//16120106205616723114674041.jpg

      Pendant ce temps, le mâle de Léda est condamné à mettre d’épaisses couches de romantisme sur les taches les plus tartes (chaler silencieusement les chevaliers en coquille, tu parles d’un rôle ridicule !). *

      Mini cheval de trait lacustre ou grosse salope pompéienne, il n’y a rien d’arbitraire dans le cygne.

      * néanmoins, l’ouverture de Lohengrin est une pure merveille au point qu’on pardonnerait presque au Brabant d’avoir un ciel si gris.

      • Le mâle de Léda est en psychanalyse, il se prenait pour un vilain petit canard, quand il était jeune.

      • En coup de vent, après je file

        Pardonnez son jeune âge, l’expertise de l’authentique salope – la meilleure – ne dépend pas seulement d’un savoir faire qui ne s’acquière avec l’âge ; ses ressorts et sa mécanique sont autant de méandres que seul un esprit fin peut se permettre d’appréhender pour en apprécier la juste valeur (et si, pour son plus grand plaisir, il lui prenait l’envie de s’abandonner).

        « * néanmoins, l’ouverture de Lohengrin est une pure merveille »
        Elle l’est ; mais on dit aussi que seules ses ouvertures le sont…

        Omission malheureuse mais réparée, merci à vous pour ce sublime lien que vous avez partagée.

          • Je suis ne suis pas d’humeur aujourd’hui, Pheldge, et je suis claquée.
            Vous avez raison d’intervenir. Vous voyez, vous êtes plus social dans l’âme que vous ne le pensez.

        • une relecture rapide, nous aurait épargnéE* le verbe « acquierer » :
          « qui ne s’acquière avec l’âge » …

          *et le parti-slip élastique que j’adopte ici avec l’esprit taquin « ce sublime lien que vous avez partagée » 😉

    • « On dirait que le peintre a voulu jeter un voile pudique sur cette effroyable scène d’union zoophile. »

      Ce que suscite ce bleu va au-delà de l’érotisme. Il paraît être incandescent, couleur froide ; il vous réchauffe. C’est un bleu masculin. Il peut incarner la puissance sexuelle mêlée à la pureté divine d’un ciel qui vous envahit comme seul un dieu peut l’incarner.

      PS : « amis des bêtes » ?. Tu veux que l’on en parle. Elle prendrait cher, abstenons-nous.

  63. Lu « ailleurs » ce commentaire que je vous laisse méditer :
    «La différence entre un État providence et un État totalitaire est une question de temps» Ayn Rand.

    Exact. Benito à été une grande source d’inspiration pour beaucoup de socialistes, à commencer par ceux qui se sont occupés de l’instruction publique.

  64. Merci d’avoir ouvert une brèche dans le mur de silence médiatique qui entoure le dernier livre d’Obertone.
    Il est inquiétant que l’état d’esprit qui prévaut chez ceux qui tiennent le crachoir vous fasse vous sentir obligé de préciser que vous parlez par antiphrase.

  65. L’islam une idéologie comptant parmi les plus perverses des religions monothéistes – Voilées ou couvertes de pied en cape.
    Les signes islamiques de l’abaissement du statut des femmes comptent parmi les nombreuses violences faites aux femmes libres d’esprit – en outre caractérise le refus de la mixité par l’essentialision des hommes, attendu que contre-nature la morale islamique ne peut admettre ce qui est réellement scientifique; c’est à dire  » l’attirance sexuelle  » entre femmes et hommes ou personnes non-hétérosexuelles dans le seul but par empêchements ou interdits d’interdire le sexuel dans les sociétés musulmanes et partout ailleurs dans le monde. C’est une maladie à l’origine de toutes les frustrations et si là où il y a du pétrole la misère n’est pas économique mais règne la frustration ( surtout pour les femmes ) – ailleurs le cumul misère économique et asexualité sont les causes majeures de toutes les violences sur les femmes et un agent majeur de non-développement économique de ces pays ou milieux musulmans, grands corps malades.

  66. Monsieur Brighelli, comme j’aimerais que vous transmettiez cet article à M. François HERAN, titulaire de la chaire « migrations et sociétés » au Collège de France ; vous nous diriez si le professeur a accepté de dialoguer avec vous, ou avec M. OBERTONE … En tout cas il ne veut pas entendre parler de l’ouvrage de Stephan SMITH, disqualifié car « journaliste » et non « universitaire », alors que lui, M. HERAN, est démographe à l’INED (il n’a pas médité cette perle de W. Churchill : « il y a 3 sortes de mensonges : les gros mensonges, les petits mensonges … et les statistiques »)

  67. Joli ….le Post Scriptum est à mon sens de trop….faut pas donner la solution de l’énigme …..

    • Causeur, qui m’héberge, a craint que certains ne lisent mal et m’a demandé de mettre les points sur les i. Précaution nécessaire et même insuffisante, voir la réflexion de Roger Marceau, ci-après…

  68. Monsieur Brighelli, j’aurais tant aimé vous avoir pour maître! Continuez à mal penser, on vous aime juste comme vous êtes.

  69. Le thème est intéressant (le succès du livre en question, effectivement peu médiatisé, jusqu’à présent ; l’usage des statistiques), mais l’article est gâché par l’ego du journaliste-écrivain-professeur, toujours aussi lourd et mauvais médiateur. Et cela, sans compter que ses opinions politiques, très subtilement suggérées, sont à l’inverse des miennes. Encore raté pour une recension de qualité, Causeur.

    • J’aimerais bien savoir quelles sont mes opinions politiques — c’est d’ailleurs un sujet de débat, figurez-vous…
      Et comment les fais-je passer dans cet article ? Vite, une explication de texte !

  70. Je n’ai pas compris le sens de cet article et les sens des antiphrases. Je le trouve mal écrit, avec une foison de sous-entendus obscurs. Peut-être que je ne suis pas assez intelligent ou cultivé pour en comprendre le sens.

    • Pas de problème. Le prochain article sera au premier degré. Dès ce soir — ou demain matin au pire.

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