storage.quebecormediaJ’ai vu coup sur coup deux excellents films politiques, au meilleur sens du terme : Vice d’Adam McKay, en janvier, et la Chute de l’empire américain, de Denys Arcand, sorti ces dernières semaines. Deux réussites totales dans des genres a priori différents — car le film politique est d’une grande plasticité. D’un côté,8870_6447 la biographie d’un salopard en chef bien réel, épaulant pour son plus grand profit un crétin patenté (Bush Junior, magnifiquement interprété par Sam Rockwell), de l’autre une fiction autour des aventures d’un naïf aux prises avec quelques dizaines de millions de dollars indéclarables au fisc canadien. De part et d’autre, le fric — car comme disait l’autre barbu, le facteur économique est déterminant en dernière instance. Deux fictions — le documentaire politique, c’est encore autre chose, et de Frédéric Rossif à Romain Goupil, nous savons faire. Et la fiction, écrite ou filmée, bien mieux que le documentaire ou l’essai, est capable de dire l’essentiel d’une époque sans se préoccuper de l’exactitude de détail, que les vrais créateurs laissent aux historiens et aux comptables de poils à couper en quatre.

Pendant ce temps, le cinéma français se regarde le nombril avec insistance, et s’enfonce dans des histoires de couples plus ou moins recomposés ou différents, de la grosse rigolade franchouillarde aux problèmes existentiels en gros plans interminablement muets.

J’ai commencé par penser que nous avions perdu la main — puis je me suis demandé si nous l’avions jamais eue. Certes, tout Godard est politique — mais parfois de si loin, et dans un langage cinématographique si abscons (Remember Weekend ?) qu’il en devient illisible, étant entendu qu’on « lit » un film de Godard, on ne le regarde pas. Alors quoi ? Le Président, d’Henri Verneuil ? 1961 ! Les Grandes familles, de Denys de la Patellière ? 1958 ! La Belle équipe, de Duvivier ? 1936 ! Comme la Marseillaise
Je vais finir par croire que le Professionnel (Lautner, 1981, avec une célèbre musique de Morricone) était un film politique…

Les films politiques qui ont nourri mes années de formation étaient italiens — Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon (Elio Petri, 1970), le Conformiste (Bertolucci, 1971), l’Affaire Mattei (Francesco Rosi, 1972). Quand les capitaux étaient français, le metteur en scène — Costa-Gavras — était grec (et les Grecs savent faire du cinéma politique, ô combien !).Voir Z ou l’Aveu.

Pendant que les Américains liquidaient cinématographiquement le Viet Nam, d’Apocalypse now à Voyage au bout de l’enfer ou Platoon, quel film avons-nous produit sur la guerre d’Algérie ? Une allusion à la torture dans le film d’Alain Resnais, Muriel, a failli rapporter au metteur en scène une interdiction totale, heureusement qu’il était marié avec la fille de Malraux. Rien qui soit à la hauteur des Centurions (Mark Robson, 1966, adaptant un livre écrit par un Français, Jean Lartéguy — mais voilà, il n’a pas eu le bonheur d’être aimé à gauche, son éloge des paras gênait les admirateurs du Petit Père des peuples) ou de la Bataille d’Alger, de Gillo Pontecorvo (1971 — un film que les militaires américains ont passé et repassé en boucle aux stagiaires et apprentis en coups d’Etat de l’Ecole des Amériques, un film que les gouvernements uruguayen et mexicain ont interdit de peur qu’il ne donne des idées aux peuples les mieux asservis). Même les Algériens ont fait un film (admirablement lyrique) sur une guerre qu’ils n’ont jamais gagnée sur le terrain, mais qu’ils ont su revendiquer pendant que nous nous enfouissions la tête dans le sable du désert (Mohamed Lakhdar-Amina, Chronique des années de braise, 1975, revenu de Cannes en 1975 avec la Palme d’or).
Soyons objectif : Avoir vingt ans dans les Aurès, malgré ses naïvetés cinématographiques, était un film intéressant. Mais à part ça ? On me dit du bien de l’Ennemi intime — mais je ne l’ai pas vu, si Dupontel est un immense acteur, Benoît Magimel me donne des boutons.

Et depuis ? Les Espagnols savent en finir avec la guerre civile (la Isla minima, chroniquée ici-même, avait un arrière-fond politique tenace), les Argentins savent régler les comptes de la dictature (l’Histoire officielle en 1986, ou Dans ses yeux, en 2009), les Allemands savent liquider l’Allemagne de l’Est (Good Bye Lenin ! en 2003, et mieux encore, la Vie des autres en 2007). Les Britanniques même savent faire — voir Billy Elliott, les Virtuoses, The Full Monty et la plupart des films de Ken Loach ou de Stephen Frears.
Et j’en passe.

Pendant ce temps, les Français creusent encore leur nombril, et vu l’hypertrophie de ce point d’ancrage dans l’utilisation du compas national, ils n’ont pas fini de forer… L’auto-fiction a saisi le cinéma après avoir englouti la littérature. Il ne reste plus qu’à mettre en scène les mésaventures d’Edouard Louis et de Didier Eribon, et nous aurons enfin atteint le fond.

Entendons-nous : on ne fait pas plus de bon cinéma que de bonne littérature avec de bonnes intentions ou de bons sentiments. Les films « politiques » d’Yves Boisset (ah my gode, comme disait Mae West, rappelez-vous l’inénarrable Dupont-Lajoie, en 1975, malgré Jean Carmet, Isabelle Huppert et quelques autres) ne sont pas du cinéma, mais des bonnes intentions en 35mm.
À vrai dire, je m’y suis collé moi-même. Mais Main basse sur une île, en 2011, malgré la réalisation énergique d’Antoine Santana, reste un film de télévision — circonscrit de surcroît à la Corse.

C’est que si nous hésitons à faire du cinéma politique (au sens que je donne à ce terme : construire une fiction qui rende compte d’une époque), c’est peut-être que les producteurs n’ont aucun goût pour d’autres sujets que les enculages de diptères germano-pratins ? Quai d’Orsay, qui ne manquait pas de qualité, était au mieux une pochade, où seul Niels Arestrup mettait un poids inquiétant. Mais Thierry Lhermitte composait un Villepin virevoltant fort drôle — et déconnectait le film de tout sens politique.

Quant au cinéma historique, il ne faut pas y penser. Pendant que les Anglais font des merveilles avec les aventures d’Elisabeth Ière (non, pas avec Marie Stuart, qui est une calamité filmée où au bout de dix minutes on souhaite voir s’abattre la hache du bourreau sur le cou de l’épouvantable Saoirse Ronan, mais avec Cate Blanchett en 1998), de la reine Anne (avec Olivia Colman et Rachel Weisz dans la Favorite), ou de Victoria avec Confident royal (2017 — Judi Dench sublimissime), nous sommes incapables de faire un film en costumes — nous qui avons excellé dans le genre, rappelez-vous Jean Marais dans ses œuvres, ou Adjani dans la Reine Margot — 25 ans déjà !

C’est bien un problème de production — et d’ego des réalisateurs. On confie des caméras à des gamins et des gamines qui n’ont rien de plus pressé que de filmer les cicatrices de leurs boutons d’acné. Rendez-nous Jean Renoir !

À moins que nous soyons un pays fini — et les carences de création ont toujours été des marqueurs infaillibles des pays finis, des régimes à bout de souffle, des empires qui s’écroulent. Après Suétone ? Macrobe ! Lactance ! Et tous les écrivains chrétiens soucieux de souffler sur les cendres.
Un de ces quatre, nous nous apercevrons que nous sommes l’ombre de nous-mêmes — l’ombre de notre ombre, l’ombre de nos chiens.

Jean-Paul Brighelli

PS. Je sors du Chant du loup, qui a failli être un très bon film politique — mais par quelle perversion le metteur en scène, qui est tout de même un garçon à suivre, a-t-il cru nécessaire d’inclure une scène de cul sans intérêt dans ce huis-clos sous-marin ? Il aurait pu rivaliser avec le Bateau de Wolgang Petersen ou l’Octobre rouge de John McTiernan — et quelques scènes sont presque des parodies de thrillers américains. Très regardable, mais quel dommage…

326 commentaires

  1. « les valseuses » est, ce me semble, un film politique – bien de gôche!, assez bien fait, avec un excellent Dewaere, trop tôt disparu.
    Mais c’était d’une époque révolue.

  2. Il y a bien les détournements de Viénet dont les cultissimes « la dialectique peut-elle casser des briques » et « les filles de Kamaré ».

  3. Je crois l’avoir dit j’ai beaucoup apprécié « Les heures sombres » avec Gary Oldman en Churchill destiné à vaincre les démons hitlériens proches d’envahir l’Angleterre.

  4. Je vais très peu au cinoche, je trouve ça cher et creux en général, et les acteurs trop narcissiques ; suis du mauvais siècle sans doute.
    Le President avec Gabin m’a fait bonne impression. Dans ‘Attack of the killer tomatoes » dans un autre genre, il y a aussi de la politique.

    • L’attentif lecteur aura noté que le deuxième film, hélas, n’est point français.
      La thèse de JPB semble validée par les statistiques.

      Au fait, que se passe-t-il quand on remonte l’A7 ?

  5. Ô Maître JPB, une grosse différence entre le cinéma « étranger » et le cinéma français, ZE big difference, c’est que le cinéma français est pourri d’argent public et de subventions …
    Alors quand on est sûr que le pognon tombe, spectateurs ou pas, on prend de mauvaises habitudes, et à tous les niveaux, acteurs, réalisateurs, producteurs, des habitudes de stars capricieuses. Le nombrilisme par exemple …
    Des gens bien plus « spécialistes de la spécialité » (je crois que c’est une expression du gros débile helvétique et prétentieux) on bien expliqué la perversion de ce système, au départ plein de bonne intentions mais comme toutes les idées socialistes, avec des conséquences désastreuses.
    Vincent Maraval avait dénoncé les salaires surréalistes des acteurs français, comparés aux acteurs US, pour des films dont la notoriété est limitée à l’hexagone.

    Ah, Godard a filmé les Rolling Stones en 1969, le film modestement nommé « five + one » comme cinq musicos + un génie, est au mieux un documentaire sans structure, avec un passage « politique » mettant en scène des pseudo révolutionnaires armés … Ce type qui continue à faire se pâmer Télérama est un escroc !

    • Tiens, pour une fois, je suis d’accord avec Pheldge. Dans ce milieu-là aussi c’est copinage et compagnie. Je suis toujours absolument effaré quand je vois les publicité sur les abribus pour la énième « comédie » avec Frank Dubosc. Je me demande qui se déplace pour voir des trucs pareils.

      Il n’y a qu’un seul cinéaste français encore vivant que j’aime bien, c’est Leos Carax. Et il est à moitié américain.

      Il y a pourtant des films français réussis que je trouve très politiques sans pour autant qu’ils retracent un fait politique spécifique, la Maman et la Putain de Jean Eustache, par exemple. Ou certains films de Rivette.

      • « Je me demande qui se déplace pour voir des trucs pareils »

        Mimile, Germaine et leur race.

      • Euh, je voudrais pas dire mais Jean Eustache, né le 30 novembre 1938 à Pessac et mort le 5 novembre 1981* à Paris, donc il ya 28 ans, Jacques Rivette, né à Rouen le 1ᵉʳ mars 1928 et mort le 29 janvier 2016 à Paris, vous n’en avez pas de plus vivants ?

        * mort en novembre 1981, l’effet Mitterand, sans doute … 😉

    • Le dernier film que j’ai vu au cinéma, c’était « Chocolat » et pfff … que dire sur cette accumulation de clichés sur le racisme (le seul le vrai, celui des blancs) et ce dégoulinement de bons sentiments mélangés à de la moraline chimiquement pure ! sans parler de longs plans dans lesquels on aperçoit au loin une ville tellement illuminée que ça ne peut pas être l’éclairage au gaz, et également une « rue parisienne reconstituée d’époque » qui ne le fait , mais alors vraiment pas. Donc en plus d’un scénario affligeant, des approximations dans les décors. Et ça moi, ça me bloque ! j’y peu rien, je suis très observateur, mes yeux voient et remarquent plein de choses, comme , et je l’avais déjà mentionné ici, une ligne électrique au loin, dans la course poursuite à la fin de « la folie des grandeurs ».

      Ah donnez moi du Kenneth Branagh époque « much ado about nothing » en plus c’est du Shakespeare, bien mis en image, distrayant, et instructif, pour « Mimile, Germaine et leur race » 😉

      Et de plus en plus, je préfère le format série TV, avec des productions anglaises comme Endeavour.

      Et je ne peux m’empêcher de penser : les scénaristes, réalisateurs, producteurs sont quand même, eux aussi de purs produits de la « fabrique du crétin » qu’il est inutile de présenter ici ! 😉
      Ce qui vaut un point, que dis-je un plein carnet de points Bossuet à tous les enseignants qui chouinent en chœur sur la baisse effarante de qualité du cinéma français 😉

      • Il paraît que Polanski,sorti de l’école de cinéma de Lodz et débarquant en France fut stupéfait de constater la nullité technique des cinéastes français-nullité qu’il a pu constater sur les tournages.

        ceci soit dit sans intention de vous choquer (Pologne,communisme…)

    • Ce n’est pas faux. Thatcher, en sucrant toutes les subventions du cinéma anglais, a obligé les réalisateurs à se creuser la cervelle pour sortir de petits films épatants dans les années 90-2000

  6. Allez ! Cadeau. Le premier de dix « à voix nues » sur France Cul avec God Art. Ça date de 1989

    https://www.franceculture.fr/cinema/jean-luc-godard-raconter-lhistoire-du-cinema-comme-un-roman-personnel

    Dans une société idéale, on dessillerait les fachos et les réacs en leur projetant tout Jean-Luc (Godard, pas Mélenchon) façon Orange mécanique.

    PS : pour l’anecdote, le Chinois franco-suisse dit avoir volé pour tourner des films et aider des amis à le faire.

    • Il y en a des qui vont me taxer de sexisme.

      Je pose la question : qui les a ouvertes sinon les conjointes ?

      • Ah, M. Driout, avez-vous vu ma réponse au sujet de votre cousin ? c’est assez marrant, moi qui rigolais gentiment quand vous étaliez votre riche généalogie, finalement …
        Et en creusant un peu, y’a peut-être d’autres connaissances communes !

  7. « On confie des caméras à des gamins et des gamines qui n’ont rien de plus pressé que de filmer les cicatrices de leurs boutons d’acné.  »

    Et en plus,ils se sont juste donné la peine de naître;ensuite,on leur a régulièrement vaseliné la bite « pour qu’elle glisse mieux » (JP Brighelli,billet précédent.)

    Ce qu’il leur faudrait, à tous ces jeunes, c’est une bonne guerre.

  8. Nombril, lac sombre

    On veut des légendes ! Publié le 3 mars 2019 par Jean Paul Brighelli
    « Alors, faute de héros, dans ce monde réduit à la circonférence de son nombril, ce lac sombre où se noie Narcisse, Hollywood a inventé les super-héros. »

    « Pendant ce temps, le cinéma français se regarde le nombril avec insistance… »
    « Pendant ce temps, les Français creusent encore leur nombril… »
    (billet du jour)

    Mais la contemplation du nombril ne peut-elle faire naître des oeuvres poétiques ?
    « La caverne s’ouvrait au ventre du mont
    Et de loin on eût dit un nombril gigantesque »…
    Hugo

    Nombril, lac sombre…nombril rempli de mélasse…

      • Narcisse se regarde dans le « miroir impavide* » que lui offre une mare;il me semble qu’il regarde surtout son viasage.

        L’omphloskeptique,quant à lui, contemple directement son nombril, et non une réflexion de celui-ci.

        Selon certains, les satyres en atlantes qu’on peut voir au musée du Louvre sont en pleine sséance d’omphaloskepsis.

        Minningen affirme que les moines du Mont Athos sont décrits comme « Omphalopsychiens » parce qu’ils parviennent à l’extase par la contemplation de leur nombril

        http://cartelfr.louvre.fr/cartelfr/visite?srv=car_not_frame&idNotice=9495

        *miroir impavide:expression dont Il Maestro a la paternité.

        Sur « nombril,lac sombre » Lormier n’a pas avancé.

        • « …the ecstatic state of the Monks of Mount Athos, who pretended or fancied that they experienced celestial joys when gazing on their umbilical region, in converse with the Deity? Hence were they called Omphalopsychians, whose notions in the matter are thus described by Allatius: “Elevate thy spirit above earthly concerns, press thy beard upon thy breast, turn thine eyes and all thy thoughts upon the middle of thine abdomen, hold thy breath, seek in thy bowels the abode of thy heart—then wilt thou find it unalloyed with dense and tenebral mists; persevere in this contemplation for days and nights, and thou shalt know uninterrupted joys, when thy spirit shall have found out thy heart and has illumined itself.”

          Curiosities of Medical Experience. John Gideon MILLINGEN p.40

          http://www.gutenberg.org/ebooks/39074

  9. Une grande ex-actrice parle :

    « Brigitte Bardot pense que la Réunion est une « île démoniaque » et que les Réunionnais sont une « population dégénérée ».

    Au fond on s’est trompé : on aurait dû lui faire tourner des films politiques !
    Le cinéma français prenait des belles cruches à cette époque comme Martine Carol ou Michèle Mercier mais oubliait de leur faire porter un message politique. Grave erreur …

    • Mille excuses pour l’ami Pheldge qui si j’en crois Dugong est le petit démon du libéralisme sur ce blog mais la vérité sort de la bouche des idiotes.

    • « … les Réunionnais sont une « population dégénérée ». »

      Il paraît qu’il y a pas mal de consanguinité dans l’intérieur de l’île, dans des villages situés et au pli de collines ,peuplés de descendants de nobles déchus et immigrés.

      Une branche des Driout,dont vous nous avez peu entretenu, les Driout de la Fessière est un exemple typique.

      • Vous avez mal visé ! J’ai des aïeux qui étaient installés à La Guadeloupe sous Richelieu jusqu’à la Révolution français mais pas à La Réunion à ma connaissance.

        Je suis même descendant des Bologne de Saint-Georges famille à laquelle appartient par la main gauche le chevalier de Saint-Georges le célèbre métis.

        P.S J’ose le dire mes aïeux étaient d’affreux planteurs esclavagistes qui couchaient avec des négresses !

    • Alors je découvre ce soir la polémique « Brigitte Bardot, activiste des droits des animaux, a envoyé une lettre ouverte datée du 18 mars au préfet de la Réunion dénonçant la maltraitance à l’égard des animaux sur ce territoire ». Bon c’est un peu sec, mais BB nous a habitués à ce type de sorties pleines de passion et d’excès.

      Et entre les chiens écrasés le long des routes, ceux utilisés vivants comme appâts pour la pêche au requin, avec des hameçons dans la truffe, et les sacrifices rituels d’animaux, des musulmans et des tamouls, il y a de quoi faire pour les défenseurs des animaux …
      Donc je ne vais pas hurler à l’indignation, ni au racisme !
      BB fait du BB, ce n’est pas la meilleure cuvée, elle s’aigrit avec le temps. Mais c’est pour moi une tempête dans un verre d’eau.

      Ah et pour la consanguinité, il me semble que le sujet était évoqué dans ces colonnes, il y a peu, au sujet des nobles, sans que ça ne choquât personne … ah oui, cépapareil c’était des nobles 😉 Sinon, je pense que l’alcool a fait plus de ravages.
      Et comme depuis 40 ans, l’EdNat a pris le relais, en mode industriel, donc le crétinisme n’est pas près de disparaître sur l’ile !

  10. « Vice », j’ai dit ici, je sais plus quand, ce que j’avais à en dire: c’est pour moi la généalogie d’un diktat qui donne une vision quasi occulte de Cheney, une sorte de nouveau Docteur Mabuse qui tient le statut de manipulateur de marionnettes (ne pas oublier qu’il a été nourri dans le sérail par son premier mentor, Donald Rumsfeld, savoureusement interprété dans ce film par Steve Carell) pour instrumentaliser ce pantin de G. (Dabeul-You) Bush. Bref…

    Comme JPB, j’ai vu « Le chant du loup » écrit au cordeau et réalisé avec maestria. Je voulais en faire une « note d’intention » (plus près du Fa que du Sol pour les bœufs de base terre-à-terre du blog) mais c’eût été « donner de la confiture à des cochons » car ma vision du cinéma dépasse de très loin celle du vulgum pecus d’ici bas(*).

    Excellent casting, sauf l’inattendue présence d’Omar Sy qui dépasse d’une tête le sous-marinier moyen. La production aurait dû lui demander de la prendre dans ses bras comme savaient le faire ses ancêtres qui soulevaient avec tant de dignité le boulet enchaîné à leurs pieds pour aller batifoler dans les champs de coton.
    C’est un film de politique-fiction un peu paranoïaque, ou plutôt une satire politique qui fait place à une fable nucléaire (hommage à « Point limite » ?) et il est vrai qu’on est tenu en haleine de la première à la dernière image par l’histoire d’Antonin Aubry qui en partant des codes de cinéma de genre a réussi à me surprendre et me suspendre au fil du récit, jusque dans son histoire d’amour qui perso ne m’a pas dérangée. De l’action pure et une étude de caractères en huis-clos, avec une mention spéciale à la bande-son signée Tomandandy qui évite toute surenchère hollywoodienne.

    Des scientifiques de haut vol comme Aubry, y’en a plein qui se recyclent comme scénaristes ou producteurs dans le cinéma français. Un cousin mien à peine plus âgé que moi a suivi ce même parcours après être passé par une Grande Ecole scientifique et une Grande Ecole de commerce. Ce sont la plupart du temps, comme mon cousin, des littéraires contrariés qui savent écrire de bonnes histoires.

    (*)https://nsm09.casimages.com/img/2019/03/20//19032010563023694416166448.jpg
    (copyright « Quai d’Orsay »)

  11. Pour faire de la politique il faut avoir l’esprit tordu et des arrière-pensées plein les poches … comme un pickpocket des foules !
    J’aimerais savoir comment un distingué savant qui fixe la ligne bleue de l’équation de l’infini pourrait faire un thriller politique ?

    • En cette douce France, la politique est le métier que choisissent les personnes qui n’ont aucun talent particulier.
      Les Français, qui ne sont point tous sots, se débarrassent des politiciens hors d’usage en les expédiant en Catalogne ou chez les Ricains, qui en raffolent.

      • – Tous les politiciens ne sont pas banquiers – mais quelques uns le sont.

        Vous commenterez ce texte en essayant d’en extraire la moelleuse substance blanche.

  12. On fait des combats de coq à La Réunion – ce qui prouve bien qu’on n’y a pas l’esprit très avancé !
    Nous en métropole on brouille les Gilets jaunes avec le peuple – en les mélangeant à des Blacks Blocs : ça fait une affreuse mélasse – dont il est impossible de se dépêtrer.

    • tiens c’est vrai, j’avais oublié dans mon inventaire plus haut … mais bon, on en fait également aux Antilles …

    • Selon René Thom,Dugong nous l’apprend -(Dugong qui ,de surcroît se souvient comme si c’était hier de la gourmandise avec laquelle il prononçait ces mots) il existe des  » structures dégueulasses ».

      Thom s’est-il amusé à classer les nombrils ?

      Qu’eût-il pensé du diptyque ci-dessous ?

      http://media.topito.com/wp-content/uploads/2018/01/PicMonkey-Image-17.jpg

      D’aucuns rapprochent le nombril de « la fronce »…

      Ce qui est sûr c’est que le nombril n’est pas qu’une concavité…

      Alors « forer le nombril » pour aller au fond du Soi ?

      Qui n’a pas songé à remplir de mélasse le nombril d’une femme aimée ?

  13. Ca ne gênerait pas Brighelli que le gouvernement français soit un gouvernements de salauds – mais des salauds qui aient la tête littéraire – un peu comme moi.
    Les nôtres sont justes des banquiers véreux et des joueurs de tripots … en somme un gouvernement d’arabes qui fout en l’air le boulot bien fait des grands de la politique, les Richelieu, les Mazarin etc.

    Comme disait le grand-père résistant de mes neveux : « C’est du travail d’arabe ! » quand il voyait du boulot mal fait – et il savait de quoi il parlait il avait eu des ouvriers du bâtiment sous ses ordres pendant cinquante ans.

    • Son petit-fils est juge d’instruction : il va pouvoir apprécier de près la joyeuse bigarrure des descendants de ces ouvriers de la onzième heure !

    • Si vous aviez pris la peine d’apprendre leur langue, vous auriez pu expliquer à vos bougres maghrébins qu’ils vous échauffaient outrancièrement la rondelle.

      Du coup, vous vous baladez maintenant avec de petits sacs à merde que vous cherchez à vider ici.

      • Ne nous fait pas ton cinéma ! La dugonguerie c’est comme le cinéma franchouillard des années soixante-dix ..; ça va un moment mais sans les acteurs adéquats ça tombe à l’eau.

        • C’est bien vous qui disiez dernièrement: »l’anus artificiel,ça la fait pas. » ?

          • je suppose qu’il sous-entendait « pour le sexe » c’est pas ça …
            Il parait que désormais on apprend aux enfants que comme organes sexuels, il y a le pénis, le vagin et l’anus !

            Je suis certainement un vieux réac, mais tant qu’à faire, la bouche, pourquoi est-elle oubliée ? 😉

  14. Au fond Dugong c’est la duègne qui prend des grands airs sous son faux col mais qui aimerait tant s’encanailler avec des forts-des-halles !

    C’est du Céline de sous-préfecture !

    • Céline se déguisait en clochard pour se faire photographier par Maris-Match .. mais il vivait comme un petit-bourgeois dans son pavillon de banlieue ! Et il réclamait âprement ses sous au père Gallimard !

  15. Té, j’ y pense, tjs avec Dewaere: « coup de tête », film très politique et bien mené.

  16. Sinon comme films politiques, il y a « Mon curé chez les nudistes » ou encore « On se calme et on boit frais à St Tropez »…

    • Et Max Pecas, ce grand réalisateur engagé, hélas méprisé par l’intelligentsia parisienne !

      • Pff… Dans le genre engagé, il n’arrivait pas à la cheville de José Bénazéraf… Essayez par exemple le Désirable et le sublime.

      • Ô Magistralissime, avez-vous oublié que je connus au Lycée Pasteur de Neuilly, outre le zincou à ce bon M. Driout, une des filles du Grand José ? je l’avais pourtant évoqué ici … 😉

  17. Holà !
    Nous perdons de vue la manipulation du jour inventée par les marionnettistes (Puppet Masters) qui concerne Brigitte Bardot, relayée ici et maintenant par le troll PD.
    Petits contributeurs,
    Il est temps de vous lâcher dans vos commentaires sur cette énième provocation, calibrée au cordeau par des avocats, pour vous faire profiler.

    • Savonarole se prend pour le chevalier de Rohan qui faisait bastonner Voltaire par ses gens pour avoir fait une épigramme un peu trop forte à son goût !
      – Monsieur qui ? Arouet ou Voltaire ?
      – Je commence mon nom, vous finissez le vôtre.

      • Vous vous prenez pour Voltaire !
        Vous avez les chevilles trop enflées.
        Redescendez sur Terre !

  18. A tous mes détracteurs j’offre néanmoins ma sympathie affligée et cette dédicace d’un livre rapportée par Roger Peyrefitte – le grand Peyrefitte pas la sombre andouille qui fut ministre de l’éducation nationale – « De Montherlant l’enculeur à Mauriac l’enculé ».

    Vous en faites ce que vous voulez – de l’andouillette si vous préférez. C’est de la politique … c’est pas facile à apprécier !

  19. A-t-on le droit d’exprimer une mauvaise opinion de l’humanité en général et des îliens en particulier ? Ben oui … parce que la religion de l’humanité est éminemment critiquable – comme d’ailleurs toute religion.

    Je ne me priverai pas d’ailleurs d’avoir une certaine médisance vis-à-vis des amis des bêtes ! Je m’étonnais un peu du pont d’or que l’on fait aux pandas exportés par la Chine … personne n’a relevé !

    Il y a – c’est certain – un renversement de perspective : les grands animaux en voie de disparition – du fait de l’homme le plus souvent – sont entourés de plus de soins que certains de nos concitoyens.
    En Belgique 40% des Belges disent qu’après 85 ans on ne doit pas exagérer l’aide médicale aux malades.

  20. Certains ici –toujours les mêmes– s’époumonent à parler de cinéma sans avoir de leur aveu mis les pieds dans une salle obscure depuis des années. C’est vraiment fatigant ! J’ai dit et je répète qu’il y a des abonnements low-cost UGC/MK2 illimités à 20 balles/mois, bordel !

    J’en ai marre de ce style de conversation à la fête mourante où s’échangent peu de choses afférentes au sujet même si parfois, mais surtout rarement, ça peut être amusant au final, cette « verticale » ..un bon billet longitudinal torché par Jean-Paul, et qui n’engendre que des conversations selon produits du marché qui s’étirent ou s’essoufflent, vont leur train de Cordillère. . aucune obligation de résultat ..miroir sans tain dont on se demande où va le reflet. Des mots prononcés seul.e, de nuit, de jour, dans une chambre anéchoïque par des bien portants gonflés d’immunité, assis en majesté pourtant nulle part ailleurs que là où les a placés Montaigne, des mots comme des balles emportées par le vent qui ratent toujours le panier.

    Alors, comme il y a JPB dans la cabine de projection, moteur !
    Et silence dans la salle pour ceux qui n’ont pas payé leur ticket d’entrée.

    • Alors introverti ou extraverti ? Le cinéma c’est une manière autre de se regarder le nombril ?

      P.S Pour Brel la chanson c’est un cachet d’aspirine qui dure trois minutes …

    • C’est qu’il y en a des qui amphigourisent un max dans le genre, défèquent sous eux des phrases alakh recopiées on s’en fout dans quoi, sans même se demander si d’autres gens, à la séance d’après, n’auront pas la nausée de s’asseoir dans une telle sanie.

      Au moins chez soi, on peut s’arrêter momentanément pour niquer, couler un bronze, lire tout et BdA, gerber sur dorioute, se préparer une bonne bouffe, manger, éventuellement salement, lire un bouquin, loufer grave dans le sofa et dans l’aigu, bader, rire à gorge déployée, pleurer, se gratter férocement l’entre deux, etc.

      Je crois l’avoir déjà dit ici mais je le répète bien volontiers, un de mes derniers bons souvenirs de salle de cinéma, c’est la projection de « la guerre du feu »( un film politique, en un certain sens) dans une salle à cioel pouvert d’une grande ville du sud marocain avec une fumée de shit à couper au jambiya, les cris de la salle au vu des scènes de khul opportunément oubliées par la censure et les charmes d’une inversion de bobines.

      • à « cioel pouvert », en berbéro-périgourdin, signifie à « ciel ouvert ».

    • Je sors de Us. Eh bien, c’est tout à fait bien, dans le genre horrifique. Bien filmé, très bien joué — l’héroïne est très belle, et très dynamique. Une réussite, dans le genre Nuit des morts vivants + le Survivant + les Envahisseurs.

  21. Brighelli avait bien pensé à appeler son blog « La Trappe des mots » mais ensuite il a eu un grand blanc … donc il s’est dit pourquoi pas le « Bonnet d’âne » ? Quel cabotin …

    • J’ai une question : pourquoi JPB qui a tendance à être cabot sur les bords n’a jamais fait du théâtre ? Il aurait peut être mieux réussi que le fils de Dobo …

      • J’en ai fait, mais je ne suis pas très bon — je ne parviens pas à sortir de moi-même. Pas étonné, pas vrai ?

        • être dans la mesure et la retenue est plutôt une qualité rare … peut-être avez-vous encore trop le trac. Et pourquoi pas alors, de la mise en scène, direction d’acteurs ? vous devez avoir acquis de l’expérience avec les élèves, c’est courant depuis longtemps de « monter une pièce » avec une classe.

  22. 1/ Dudu a posté un commentaire sur le cinéma.
    2/ Attention, un train peut en cacher un autre
    3/ Ma chatte bouffe et défèque convenablement

    Merci de classer ces informations par ordre d’importance croissant.

  23. Selon René Thom,Dugong nous l’apprend (Dugong qui ,de surcroît se souvient comme si c’était hier de la gourmandise avec laquelle il prononçait ces mots) il existe des  » structures dégueulasses ».

    Thom s’est-il amusé à classer les nombrils ?

    Qu’eût-il pensé du diptyque ci-dessous ?

    http://media.topito.com/wp-content/uploads/2018/01/PicMonkey-Image-17.jpg
    D’aucuns rapprochent le nombril de « la fronce »…

    Ce qui est sûr c’est que le nombril n’est pas qu’une concavité…Il y a du concave et du convexe.

    Alors « forer le nombril » pour aller au fond du Soi ?

    • « Pendant ce temps, les Français creusent encore leur nombril, et vu l’hypertrophie de ce point d’ancrage dans l’utilisation du compas national, ils n’ont pas fini de forer… « 

      • la phrase est bien tournée, les mots choisis font leur effet, et on pige l’image qui s’impose tout de suite … pas la peine d’aller chercher plus loin !

          • remarque d’une méchanceté petite et gratuite. Quand un vers, une mélodie, un rythme, vous plait, vous sortez la trousse à dissection avant d’en profiter ?
            Il y a des fois où il faut se contenter de lier, ou d’écouter, et apprécier !

            Je suis sûr que Sa Magistralitude, le Maître serait bien incapable de vous détailler, ce qui a dû jaillir d’un jet de sa plume 😉 alors si vous, vous y arrivez …

    • Thom disait sa prédilection pour les « structures dégueulasses », i.e; celles qui n’ont pas beaucoup de « propriétés ».

      En ce sens, il en existe, évidemment.

      • Vous enfoncez une porte ouverte, petit apprenti !

        Les cas pathologiques sont la pierre de touche des théories puissantes.
        Un exemple simple de fonction pathologique :
        La fonction caractéristique de l’ensemble Q des rationnels :
        Lebesgue intégrable et non Riemann intégrable.
        Donc,
        Les outils de Lebesgue ont plus de puissance que les outils de Riemann.
        CQFD.

        • On ne dit pas,plus traditionnellement, « fonction indicatrice » ?

          PS et le diptyque,qu’en pensez-vous ?

  24. Le nombril doit être considéré comme une cicatrice,cette cicatrice nous rappelle un lien,une « corde »,comme dit Artaud.

    « Il y a un mal contre lequel l’opium est souverain et ce mal s’appelle l’Angoisse, dans sa forme mentale, médicale,physiologique, logique ou pharmaceutique, comme vous
    voudrez.
    L’Angoisse qui fait les fous.
    L’Angoisse qui fait les suicidés.
    L’Angoisse qui fait les damnés.
    L’Angoisse que la médecine ne connaît pas.
    L’Angoisse que votre docteur n’entend pas.
    L’Angoisse qui lèse la vie.

    L’Angoisse qui pince la corde ombilicale de la vie. »

    Antonin Artaud L’ombilic des limbes.

    • Il faut tirer vers le haut le nombril.

      Signé : un professeur concerné par la désinstruction

      • Cher monsieur l’anonyme mais néanmoins citoyen concerné,

        Je comprends et respecte votre point de vue : tous ces nombrils qui tombent font peine à voir.

        Il faut rester à la pointe du combat.

  25. La critique, c’est bien.
    L’Art, c’est mieux.
    A la lecture de la presse parisienne, on constate qu’il suffit d’observer le quotidien pour voir que la fiction n’a qu’à imiter la réalité.

    Canevas de scénario de film à écrire par JPB :

    Noces de béton
    d’après le Canard enchainé du 14 décembre 2016

    Un veuf inconsolable de Levallois-Perret bloque un important et lucratif projet immobilier d’un émir du Golfe.
    Pour débloquer le veuf, une créature téléguidée, la Castafiore, pharmacienne et couguar, s’emploie à consoler le veuf sur l’oreiller.
    Les détails dans l’article du Canard enchainé sur les époux B…y de Levallois-Perret.

    Cette histoire réelle contient tous les ingrédients d’un scénario de film : du sexe, des sentiments et du fric.

    Il suffit de reprendre l’histoire en lui ajoutant une conclusion heureuse et morale, et vous obtenez un film avec un record d’entrée avec une distribution comme :

    les époux B…..y : Depardieu et Isabelle Nanty
    Le veuf éploré : B. Poelvoordt, excellent dans un rôle de déprimé
    La Castafiore : Catherine Jacob, une pharmacienne
    L’émir : Daniel Prevost
    Le notaire véreux : Elie Semoun ou bien
    La notairesse véreuse : Karine Viard

    Il faudrait rajouter une héroïne : justicier-avocate par exemple, auquel le spectateur peut s’identifier.

    Déroulement de l’histoire :
    Le veuf éploré se fait gruger par la Castafiore.
    Cette pharmacienne rusée lui offre des chocolats aphrodisiaques et réussit ainsi à se l’attacher, par le sexe.
    Le fils du veuf s’adresse à l’avocate justicière pour redresser la situation. L’avocate fait son boulot et réussit à faire condamner les B…..y.
    Le fils du veuf se marie avec l’avocate, et le veuf se console avec la mère de l’avocate.
    Tout est bien, qui finit bien.

    Vous écrivez le scénario, et vous l’envoyez à Jean-Pierre Mocky pour la réalisation.

    Avec un budget de 600.000 euros, Mocky est capable de faire 1 million d’entrées

    Note :
    Je ne suis pas intéressé par l’écriture de scenario, et je vous transmets ce canevas, comme vous êtes dans le bizness de la narration, ou story-telling pour les neuneus bougistes de LaREM.
    Les scenarii rapportent plus que les romans érotiques pour ménagères désespérées ou groupies hystériques, et le monde du cinéma est plus distrayant que celui de l’édition, à mon avis.

      • Je peux aussi vous le causer en macronien, un dialecte qui s’emploie dans une start-up Nation : So what ?

        • c’est un fouillis votre truc ! bon le veuf on comprend, mais après « les époux B … » on ne voit pas où ils sont ! la cougar pharmacienne , c’est Mme B, et donc elle trompe son mari ? et lui, quid ?
          Avant d’écrire ici, vos fantasmes, en direct, tout émoustillé, et tremblant d’excitation, rédigez un brouillon, et faites l’effort de nous pondre quelque chose de compréhensible !

          • Que voulez-vous espérer de plus d’un autodidacte comme Savonarole ? En peu de temps, il nous a pondu un digest rance issu de sa lecture de La Recherche puis de Allo Ciné.

      • bin voyons, et pourquoi pas en Pologne, là où c’est écrit « Arbeit macht frei » ?

        • Pas de soucis: si vous appréciez les médiocres, donnez votre adresse et je vous les envoie.

  26. Il existerait une vie après l’enseignement:

    « Au moins chez soi, on peut s’arrêter momentanément pour niquer, couler un bronze, lire tout et BdA, gerber sur dorioute, se préparer une bonne bouffe, manger, éventuellement salement, lire un bouquin, loufer grave dans le sofa et dans l’aigu, bader, rire à gorge déployée, pleurer, se gratter férocement l’entre deux, etc. »

    Quelle vie? Replaçons l’église au centre du village gascon:
    – niquer: de plus en plus anecdotique;
    -couler un bronze: joie basique mais tempérée par les soucis intestinaux dûs à l’âge ( ou autres);
    -lire tout: si l’on a de quoi, et l’envie;
    -se préparer une bonne bouffe: oui, on a le temps et, éventuellement, l’argent pour ce faire; faire attention aux conséquences maldigestives;
    – se gratter les génitoires après la sieste: noble tâche, qui permet de vérifier la présence des susdites – l’âge, toujours.

    Je vois que la dive boutanche est aux abonnés absents. Démence sénile ou régime médical post-enseignement?

      • Je vois: alcoolisme chronique suite à une longue carrière EN. Je connais. Je con pâtis.

        • Pour survivre c’est ça ou la lecture des oeuvres complètes de Mérieu à La Verrière.

          Je suis proche de saintes sources, Dugong pas si loin donc …

    • « gerber sur dorioute »

      sur une ordonnance,le médecin précise parfois à côté d’un médicament: »non substituable ».

      Pierre Driout est-il « non-substituable » ?

    • Notre essevétiste, marseillais depuis l’an pèbre, ne peut plus concevoir qu’il existe autre chose que des gourbis au bord de l’effondrement dans lesquels des locaux bornés enquillent des 153 de chez aldi pour supporter la dèche. La bibine dans la débine, en quelque sorte.

      Je faisais juste état de quelques-unes des activités spécifiques à cette aile du domaine autrefois occupée par des cochons et des juments…

      Une difficulté cependant : les bâtiments étant traditionnellement construits sans fondation *, je ne dispose que d’une cave semi-enterrée dans laquelle la température est trop variable pour une conservation digne des vins que nous consommons donc au fil de l’eau, si je puis dire.

      * hier matin, une bonne vibration ressentie lors du passage de l’onde sismique épicentrée sur Montendre (ici, on ne tremble pas, on vibre). Le mortier à l’argile rend les bâtiments imperturbables mais pas ses habitants…

      • Ah, Montendre, quel doux nom! On s’croirait chez Michou du XVI.

        Une cave, une idée à creuser. Un cave chez les péri-gourdins, ça peut vous en boucher un coin.
        A propos de boucher: ah, celui de Mezin, pas loin de Nérac…succulentissime côte de veau, cuite à la braise de chêne, saucisses maisons, entrecôte d’antan qui fond dans la bouche… Nom de D..!!!!

  27. Le bromure n’est pas fait pour les chiens.
    Sinon des professionnelle seraient heureuses de gagner honorablement leur vie en vous soulageant d’humeurs qui semblent désormais monter au cerveau.

    Un abonnement à AutoMoto peut aussi être un dérivatif.

    Matez moins, tâtez plus, tant et plus !

    • Vous pouvez aussi mater Eyes wide shut de Stanley Kubrik, qu’on peut résumer ainsi :
      Après une journée de travail harassante passée à côtoyer des tarés des deux sexes, un suppôt d’Hippocrate se fait casser les couilles par sa légitime dans le lit conjugal qui lui raconte ses fantasmes débiles.

  28. Evidente la vie d’enseignant retraité …

    Pheldge a fait les Mines après Pasteur – je ne sais si son condisciple de terminale lui a parlé de son beau-père Peter Telfair.

    « Nous entrons dans les bureaux où nous allons rencontrer M. Peter Telfair, chargé depuis sept ans des travaux d’exploration de la SOMIFER au Gabon. Peter Telfair, c’est John Wayne qui serait ingénieur géologue. »

    Ca a une autre gueule que la vie du Dugong-du-Périgord !

    https://books.google.fr/books?id=F0sOAQAAMAAJ&q=peter+telfair+somifer&dq=peter+telfair+somifer&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwj46dCrwJHhAhUFxYUKHSO0Ah8Q6AEIKTAA

      • C’est l’inverse qui s’est produit. Elle m’a envoyé une photo d’elle à poil, couchée sur le ventre, où elle avait posé un livre de Confucius sur son cul.
        J’ai tout de suite su que j’avais affaire à une littéraire.

        • Mais le livre était encore sous blister sur son postère ; roquet, tout à son priapisme, ne s’en est même pas aperçu.

    • J’avais vu un passionnant reportage sur une chirurgie périnatale de jumeaux siamois détachables et le chirurgien s’était appliqué à faire des nombrils, justement, car nul ne peut vivre sans nombril. C’est la porte ouverte à toutes les maladies psychiatriques.

      • Ai-je bien compris ?

        L’absence de nombril est la porte ouverte à toutes les maladies psychiatriques ?

        En tout cas très intéressante,votre anecdote.

        Enormémént d’interrogations sur le nombril sur doctissimo et al.

  29. ATTENTION: SORTE DE COMMENTAIRE THOMIEN APRÈS SASSAGE AU GLOOGLOO TRAD FRANÇAIS-DUDUCHISTAN ORIENTAL.

    Le seul truc qui pourrait me faire croire sérieusement que Duduche a pu approcher de près ou de loin ne serait-ce qu’une seule fois dans sa vie physiqueuse la théorie de la stabilité structurelle et de la morphogenèse de Thom, c’est quand il a établi l’équation de son nombril formant une hypersurface algébrique hypertrophiée, qui n’est qu’une vague forme quadratique dégénérée définie par la nullité du déterminant de sa matrice maternelle(*).

    (*) Pauvre femme !

    • S.S.M. n’est pas « une théorie » mais le titre d’un bouquin de Thom – que j’ai lu dans l’édition 10/18 en 1976, époque où roquet était déjà un pré-programme mal branlé d’une embryologie balbutiante.

      Il n’est peut-être pas trop tard pour que roquet commence à le lire. De façon cocasse, il se souviendra alors toute sa chienne de vie que c’est moi qui lui aura indiqué ce chemin de crête…

      Peut-être faut-il rappeler aussi que l’oeuvre de Thom est au moins autant philosophique que mathématique. Lire à ce sujet, les bouquins de Jean Largeault, philosophe aujourd’hui décédé, qui explique bien ce qu’il doit à Thom.

      • Rhôôôô ! Dugong !  » C’est moi qui lui aura « . Allez-vous cacher, comme disait mon professeur de Français de Sixième qui n’avait pas été formée à la bienveillance

  30. CINÉMA FRANÇAIS

    Les films français ont été de nouvelles formes artistiques valeureuses en ce qui me concerne lorsqu’elles complétèrent pendant mon adolescence des années 2000 mon imaginaire littéraire ou théâtral.
    Elles portaient aussi leur figuration sur le socle solide des années 70 dont les films passaient régulièrement sur TF1 le dimanche soir.
    Désormais, je suis d’accord avec JPB, elles ne sont qu’imageries au service de petits riens.

    • J’aime visiter les vies minuscules … et ici je suis servi : c’est gratiné !

      • Dorioute, ancré dans son conapt rueillois, voyage dans sa tête.

        C’est dire s’il est au grand air.

        • … toujours les mauvais jeux de mots qui hantent la tête du grand macabre !

  31. J’en connais un qui finira canardé sur le bord d’une route du Périgord – un chasseur l’aura pris pour une oie sauvage – c’était juste un oiseau de mauvais augure.

  32. J’ai vendu ce matin Le Capital livre 3 de Karl Marx pour un habitant de Romans dans la Drôme – je me demande si c’est l’influence de Dobo qui se fait sentir ?

    • Si vous songez que même Piketty n’a pas lu le livre 1 du Capital – le seul achevé – c’est dire qu’à Romans on a des loisirs …

      • Extrait d’un entretien de Piketty avec la New Republic:

        IC: Can you talk a little bit about the effect of Marx on your thinking and how you came to start reading him?
        TP: Marx?
        IC: Yeah.
        TP: I never managed really to read it. I mean I don’t know if you’ve tried to read it. Have you tried?
        IC: Some of his essays, but not the economics work.
        TP: The Communist Manifesto of 1848 is a short and strong piece. Das Kapital, I think, is very difficult to read and for me it was not very influential.

        https://newrepublic.com/article/117655/thomas-piketty-interview-economist-discusses-his-distaste-marx

        Piketty a essayé de lire Le Capital;il a été rebuté par la difficulté.
        Piketty est de formation scientifique-mathématique;il est rare que ce ce genre d’individus puisse aborder un texte non mathématique.

        Alors,soit ils s’avouent vaincus,soit ils disent: »ça n’a pas de sens. »
        (Exemple De Gennes sur Marx et sur Freud)
        je pose la question:existe-t-il des savoirs non scientifiques ?

        • Richard Feynman a essayé de lire Spinoza et est vite arrivé à la conclusion que cela n’apportait rien de tangible !
          Il a piqué un fard quand son fils pour le contrarier a fait des études de philosophie … avant de tourner physicien comme le père !

        • Sur le savoir non scientifique, j’ai moi-même, Maitre du Monde, formulé le Théorème Fondamental de la Pâtisserie, qui énonce :
          Pour faire un bon gâteau, il faut
          une bonne recette,
          de bons ingrédients,
          un bon pâtissier.
          Le savoir non-scientifique s’appelle un empirisme.
          L’empirisme peut fonctionner, mais vous n’avez aucune explication.

        • Le savoir non-scientifique convient parfaitement aux sorcières bas de gamme du genre de la Dobolino.
          Pour les grands Magiciens, c’est juste un point de départ, vers de grandes et fécondes théories.

  33. En lisant les éructations de l’autre ivrogne cela me fait penser aux propos de Peter à ma mère : « Vous n’êtes pas drôle Yvette : vous ne buvez pas ! »

  34. Karen Uhlenbeck, première femme récompensée du prix Abel de mathématiques.
    Au vu du physique extrêmement viril de la matheuse, une analyse ADN serait bienvenue pour savoir si le génotype et le phénotype concordent.

    • Vous reprenez le mot de Landau sur E Noether.

      E Noether, a great woman mathematician ?

      A great mathematician, certainly…a woman ? I am not sure.

      E Noether une grande mathématicienne-femme ?;

      Grande mathématicienne, certainement mais femme ? je n’en suis pas sûr.

      Deuxièmement, la médaillée Fields (une iranienne dont j’ai oublié le nom) et qui est moret assez récemment,héla,d’un cancer était TRES BELLE ET TRES FEMININE.

      Vos généralisations alakh ne sont pas drôles.

      • Landau était un grand physicien qui avait un grand sens de l’humour.
        Dans votre cas, j’en conclus que vous ne possédez aucune de ces deux qualités, fort précieuses.

        • « Dans votre cas, j’en conclus que vous ne possédez aucune de ces deux qualités, fort précieuses. »

          i) je ne suis pas physicien
          ii) sens de l’humour ? pas à moi d’en décider

          MAIS
          Quand bien même votre assertion serait totalement exacte, elle ne découle pas de ce qui la précède.
          Et d’ailleurs,du simple point de vue de la GRAMMAIRE,il est difficile de savoir à quoi votre « EN » se réfère (« j’EN conclus.)

          Ce n’est pas la première fois que votre LOGIQUE apparaît comme faiblarde.

          Je fais une hypothèse diagnostique.

          Cette obsession de la logique (dont vous avez confusément conscience que vous ne la maîtrisez pas) n’aurait-elle pas quelque chose à voir avec votre misogynie affichée ?

          PS Ce n’est pas grave;vous vous en sortirez.

          • ne vous en déplaise, faut quand même reconnaître que les sciences dures, c’est pas trop le fort du genre un …
            Cela ne signifie nullement qu’il n’y a pas de genre un brillantes dans ces domaines, juste qu’elles y sont plus rares.

  35. Lettre ouverte de Brigitte Bardot sur l’ile de la Réunion (suite)

    Comme c’est bizarre !
    Le mauvais buzz sur la Toile provoqué par la lettre ouverte de la grand-mère Brigitte Bardot sur les mauvais traitements aux animaux a brusquement disparu de mon écran radar médiatique.

    Pourtant, le double maléfique avait bien essayé de lancer la polémique sur cette agora.
    Carrramba, encore rrraté !
    Comme disait le perroquet des aventures de Tintin et Milou.
    Le sujet était pourtant intéressant, car cette lettre ouverte posait la question de la différence entre la Loi et la Morale.

    • La première fois que je l’ai vu, l’omphalos, j’en ai déduit (mais la statuaire infirme l’idée) que les Grecs, comme souvent les Africains, avaient le nombril en relief…

      • Je veux croire que votre bienveillance m’épargnera les quolibets que la mauvaise plaisanterie qui va suivre mériterait.

        La première fois que vous avez couché avec une Irlandaise,vous en avez « déduit » que toutes les Irlandaises sont rousses.

  36. Le 21 mars 2019 à 8 h 44 min,Dugong a dit :
    Notre essevétiste, marseillais depuis l’an pèbre, ne peut plus concevoir qu’il existe autre chose que des gourbis au bord de l’effondrement dans lesquels des locaux bornés enquillent des 153 de chez aldi pour supporter la dèche. La bibine dans la débine, en quelque sorte.

    Dugong cherche à faire bisquer Sisyphe;est-ce utile ?
    Sisyphe n’est pas Omar .
    Sy ?

  37. Pour répondre plus longuement à Lormier, la Philosophie c’est comme la Politique : il faut avoir l’esprit singulièrement tordu pour en faire une matière de toute sa vie !

    • Avec Thomas Piketty, pas de danger pour le capital au XXIe siècle.
      Frédéric Lordon

      https://www.monde-diplomatique.fr/2015/04/LORDON/52847

      « Se rêvant physiciens du social, les économistes ont toujours cédé à la tentation des « lois », « lois » de l’économie ou du capitalisme, comme il y a les lois de la gravitation universelle, le plus souvent d’ailleurs pour donner à croire que, de statut identique, les premières commandent de se plier à l’ordre des choses comme les secondes certifient que les corps chutent de haut en bas. »

  38. Une des grandes ambitions humaines ce fut de contrarier la pesanteur : ça a donné le vol à voile, l’aviation à moteur, l’aérostation des plus légers que l’air et des plus lourds et quelques autres découvertes fondamentales.

    Une loi physique contrariée c’est une grande invention ! Un petit pas pour un homme mais un grand pas pour l’humanité.

    • je pense que Dugong ne prendra pas la peine de vous dire que vous dékhonnez à plein tube;

      Ni un avion, ni un ballon ne nient les lois de la physique.

      • Vous manquez de perception philosophique ! C’est justement en s’appuyant sur la résistance de l’air – la portance – qu’on vainc la pesanteur !
        Encore faut-il avoir d’abord l’ambition de vaincre cette loi physique … vous Lormier avec toute votre subtilité métaphysique du langage vous n’inventerez jamais rien parce que vous n’avez pas d’ambition contrariante : vous voulez juste être dans les clous !

        P.S Désolé mais à votre âge je suppose que vous vous êtes fait une raison de ne plus être immortel.

        • PPS Ce que je dis de la portance n’est pas vrai pour les ballons et les dirigeables c’est vrai pour les planeurs et les avions.

        • C’est l’occasion de rappeler le paradoxe de d’Alembert, qui met en évidence la différence entre un matheux et un physicien.
          D’Alembert était tout content, car il avait trouvé une modélisation mathématique de l’écoulement d’un fluide.
          Sauf que si vous appliquez le modèle de d’Alembert à l’écoulement de l’air autour d’une aile, ce modèle mathématique donne une portance NULLE.
          Donc, les physiciens dirent au matheux d’Alembert que les oiseaux volant et planant, son modèle mathématique était FAUX.

  39. « Un petit pas pour un homme ».

    Pierre, fais comme moi: quand je vois un commentaire signé Lormier, je saute à pieds-joints par dessus et retombe sur mes pieds…sans gravité.

  40. PRINTEMPS

    La nature francilienne se porte bien, elle, chaleureuse, ensoleillée, lumineuse par ces temps printaniers. Elle rayonne, à l’abri du délire humain quoiqu’en disent les fadas décérébrés, adeptes de l’Eglise de la Giecologie.

  41. CIVILISATIONS (suite et fin)

    Avant qu’elles ne meurent de leur belle sénilité, elles se payent le luxe de l’infantilisme à tous niveaux, dirigeants et peuples confondus, également touchés par la grâce doucereuse de la dégénérescence agréable.

  42. SAMEDIS, JOURS DES RAVIS:

    Se suivent et ne se ressemblent pas :
    – Ronds Points, ambiance bon enfant.
    – Amicales bitures entre inconnu.e.s tout azimut.
    – Ballade dans Paris entre potes.
    – Casse et emplettes gratuites dans les magasins de luxe, sous la direction des voyous noirs/bloqués.
    – Gaucheries et anarchieries anti-tout, révolution à l’ancienne.
    – Attaques des forces de sécurité, incendies, belles images pour BFM/TV, fin du nouveau monde.

    SALLES OBSCURES (suite)

    Prochainement sur vos écrans :
    – Tirs à vue de l’Armée, des morts dans la foule des excités du mal-être.
    – Sortie des Légionnaires, encore plus de morts.
    – Réponse à l’insurrection : mortiers, missiles sol-sol, torture des interpellés, disparitions.
    – Levée en masse des quartiers perdus, réponse par mini-bombes nucléaires sur le 93, Toulouse, Bordeaux, Marseille..
    – Marches blanches…radioactives, hôpitaux saturés, familles en recherche des disparus.

    REPOS DES GUERRIERS

    – Week-end de ski à La Mongie.
    – Night-club et courtisaneries pour nos héros politiques hexagonaux.
    – Il était temps que la paix revienne…

  43. CINEMA (suite)

    Irai voir sans doute « Dernier amour » dimanche.
    Essaierai peut-être d’en faire quelque chose.
    Le XVIIIème de B. Jacquot et de Chantal Thomas jamais inintéressant.
    Mes notes sur le film seront disparates comme d’hab’. Genre de la maison. Pas de masque.
    Pour la plume, j’essaierai de faire de son mieux, n’en déplaise à dudu…J’aime bien l’emmerder.

  44. BARDOT, BRIGITTE (suite)

    « Les Réunionnais sont des sauvages, une peuplade dégénérée qui égorgent des bébêtes sympas »

    La parole est aux Réunionnais !

    • moi, ci-devant doux sauvage des isles patenté, y’en a avoir donné mon humble* avis sur la question, plus haut dans les commentaires. Ô ectoplasme, toi devoir faire donc un effort 😉

      *humble, humilité, modestie, je vous suggère d’en découvrir le sens via une recherche sur votre moteur préféré. A lire certains commentaires, je me dis que ces mots sont mal connus par ici …

  45. BREXIT

    Un cas concret : le mien !
    Impossible d’obtenir des pièces détachées pour réparer mon fauteuil roulant Rolls-Royce. Je suis obligé de marcher seul. Mon infirmière scandinave a perdu son emploi..E la nave va: licenciée.. plus rien à pousser.

  46. ET POUR FINIR, FREXIT !

    Un cas concret : le mien.
    Ruée vers le Far-West dimanche 31 mars.
    Contrat de V.I.E. signé ce matin par le Consulat de San Francisco pour 18 mois (au plus). Presque atteint la limite d’âge (<=28 ans)

    Mal payé: 3k$/mois mais connaitrai le marché des fondeurs de circuits intégrés de Californie en général et de San José en particulier.
    Ne viendrai plus poser mon oeil de borgne sartrien ici bas.
    Toujours les meilleurs qui restent, qui dira l'dudu.

    BJ à toussent !

    • Ce n’est plus le far-west San Francisco mais il y a un quartier chinois qui devrait faire votre bonheur !

      • Laissez tomber, Driout. L’an dernier, Hervé devait partir en Chine. Cette année, c’est San Francisco. Il ne partira pas, jamais. Son nombril le cloue au sol de Paris. Il est né avec le cordon autour du cou. on appalle ça une circulaire du cordon. L’obstétricien a trouvé ça très joli et le lui a laissé en guise d’écharpe;
        C’est désolant. Hervé devrait porter plainte contre cet obstétricien sadique;

        • … et tant qu’à faire bonne mesure, porter plainte contre ses rent-pas, son reup et sa reum, pour l’avoir conçu, et apparemment loupé ! et comme on ne remet pas un lardon dans le ventre à sa reum, pas plus qu’on ne remet le dentifrice dans le tube, le crime est établi. La sanction doit être à la hauteur, exemplaire ! 😉

          • Il faut lui reconnaître le banal statut de victime de la société. S’il n’est pas délinquant c’est juste parce qu’il a peur de se faire mal. il ne supporte pas la vue du sang. Du coup, au lieu d’être dealer, comme tout un chacun, il est vegan.

          • abavala, célafôte à la société ! et laquelle siouplé, qu’il puisse demander des comptes, nom, adresse, SIRET ?

  47. Le 21 mars 2019 à 13 h 23 min,
    Lormier
    a dit :
    réhabilitation:anglicisme.

    Oui mais c’est la Banque mondiale qui pilote le projet Transgabonais ! Autrement dit les Américains … demandez en des nouvelles à mon cousin il vous en parlera mieux que moi !

    • La meilleure c’est que les Américains de la Bethlehem Steel suivis par la Banque mondiale ont refusé de financer in fine le Transgabonais !
      Si vous avez lu le texte de Darlington vous aurez compris que Peter Telfair (né le 5/4/1919) était l’homme en place qui représentait le gouvernement américain – et ses services secrets je suppose !

      Curieusement il fit ses études vers 1936-1940 à Lehigh University qui se trouve … à Bethlehem !

    • ça reste un coup de comm, faut pas chercher plus loin, histoire de se refaire un peu de popularité à peu de frais, avec la manif des boutonneux et des porteurs de couches !
      Et puis, un comité Théodule de plus, ça coûte rien, c’est l’état qui paye, comme disait le Flamby, y’en a que 1240 agences gouvernementales, alors un machin de plus … on leur donnera des sucreries en leur montrant un manga ! de toutes façons si on se préoccupait de ce que pondent ces officines, ça se saurait !

      • Coup de com’ ou pas, c’est très nocif pour les gamins. je suis en accord à cent pour cent avec Jean-Paul sur ce sujet-là. Je suis réac et j’en suis fière.
        Quand j’étais gosse et avais l’impudence de proférer un avis, on me disait :  » mouche ton nez puis tu diras bonjour aux dames ». Ça me plongeait dans une perplexité silencieuse.
        Mon regretté beau-père qui a fortement participé à l’éducation de mes enfants, se plaisait à leur dire :  » Je n’aime pas De Gaulle, en général. Mais il y a chez lui du bon : chez De Gaulle, les enfants se taisaient à table « . Il le disait d’un ton suffisamment sec pour que les deux minots se taisent immédiatement.

      • « faut pas chercher plus loin »

        C’est tout vous.

        Du temps de De Gaulle,on avait fait la même manoeuvre avec Cohn-Bendit ;on a envoyé Missoffe chercher un « jeune » pour faire croire que 68 c’était juste des jeunes qui voulaient avoir le droit de baiser des filles dans les résidences universitaires.

        Cohn-Bendit a parfaitement joué le jeu;et c’est là-dessus qu’il a construit sa longue carrière de prébendier.

        Aujourd’hui les lycéens qui tentent de combattre Blanquer,parcoursup, la réforme du lycée et des études,on les matraque sévèrement,on leur tire dessus au lance-balles;eux présentent un risque.

        Les meufs qui brandissent des pancartes « bouffe mon clito,pas le climat »,on les applaudit.

        • encore une fois , vous restez au niveau de la critique personnelle, sans répondre à mon commentaire, puis vous dérivez sur une supposée analogie, qui n’a hélas rien de commun.
          En 1968 Cohn-Bendit avait 23 ans, dix ans de plus que les boutonneux de la semaine passée, lui et la plupart des manifestants avaient également une autre culture, et ça vous devriez être particulièrement bien placé pour le savoir !

        • et je maintiens qu’il ne faut pas chercher plus loin ! qu’y a-t-il à attendre de ce genre de débats, avec des gamins à peine capables de se torcher ? et vous croyez vraiment qu’un « rapport de propositions » écrit par un gamin dont on aurait guidé le stylo, aurait la moindre chance d’aboutir à quelque chose de concret, quand les rapports de la Cour des Comptes s’empilent sur les armoires ?

          Donc ce n’est que de la comm’, et « faut pas chercher plus loin », cf ce que je viens d’expliquer ci-dessus. Prouvez moi donc que je me trompe !

    • Erratum, je te cite:
      « Que veut dire le Christ? Que l’enfant, parce qu’il ne pense pas avec une pensée élaborée, est plus susceptible que l’adulte de recevoir le divin message. »
      Non, c’est une référence à l’innocence de l’enfant par-rapport au pêché originel – et/ou acquis.

      « Rappelez-vous que le christianisme primitif est fortement teinté d’anti-intellectualisme. Comme dit ce même Matthieu: «Heureux les pauvres en esprit…»
      Il ne s’agit aucunement de pauvreté intelectuelle, mais du refus des valeurs matérielles.

      Sur le reste, nous sommes en phase.

      • Mais l’enfant, même nouveau-né, n’est pas indemne du péché originel ! C’est même pour cette raison (et à cause de la mortalité infantile, qui envoyait en Enfer des bébés) que l’on a inventé le Purgatoire !

        Quant à l’anti-intellectualisme des bons Pères… Voyez la condamnation sans réserve de la libido sciendi chez saint Augustin.

        • Et tant que vous y êtes, ô Magistralissime, rajoutez-y « une couche » pour les bébés !

        • Erreur ce sont les Limbes pour les nourrissons, une sorte d’espace intermédiaire de félicité partielle !

          Flemme de vérifier mais je crois que c’est aussi là que sont placés les hommes méritants qui n’ont pas eu accès à la révélation (car ayant vécu antérieurement ou au Pôle Nord) ?

          Le purgatoire est un lieu de repentance pour les demi-atteints.

          Y’en a des qui n’ont pas tout oublié (et on moqua ici même des restes moisis judéochrétiens).

          • Les limbes ne rapportent rien à la multinationale papiste tandis que le purgatoire est une magnifique trouvaille de son service marketing qui a permis d’ouvrir le marché de l’indulgence à une clientèle bien plus large que celle des richards rapias négociant direct leur entrée au paradis.

            Nos campagnes sont pleines de ces stèles redistributives des suppléments d’âmes.

            http://www.petit-patrimoine.com/photos_pp/photo_pp_final/thumbs/sem_2011_2/73076_1_photo4_g.jpg

          • Vous avez raison, confusion de ma part, mais ça n’infirme rien — c’est bien au Moyen Age que le concept a émergé.
            Et l’Eglise, dans sa grande volonté rédemptrice (on ira tous au Paradis, c’est promis…), les a annulés en 2007…
            Pff…

  48. On peut aussi penser au cinéma soviétique et russe. Sans remonter à Eisenstein, on peut citer le merveilleux Thème de Panfilov (inspiré de la poignante histoire d’Andrei Platonov), Le Commissaire, du même, le saisissant Agonia, qui raconte l’histoire de l’assassinat de Raspoutine. Plus récent, Léviathan, est aussi, à mon sens, un film politique. Si le cinéma français est si peu politique, c’est peut-être dû au fait que, désormais, il ne nous offre plus de choix qu’entre des bessonneries, des comédies franchouillardes au-dessous du niveau de la mer, et des films d’auteurs réalisés presque exclusivement par d’anciens de la FEMIS, tous issus des mêmes milieux – bourgeois et parisiens – et parfois des mêmes familles, formés par les mêmes professeurs. Je pense aussi que le cinéma politique n’est possible que dans deux cas de figure: soit le pays est en crise, soit les enjeux de pouvoir sont importants. La crise dans notre pays, du moins avant la dernière décennie, n’a pas atteint l’acuité qu’elle a pu avoir sous Thatcher en Angleterre: j’y étais en 91, juste après la révolte de la Poll Tax, et tous les jeunes du quartier où je vivais s’étaient acheté un chien d’attaque, pour accueillir les huissiers. On ne peut pas dire non plus que les enjeux de pouvoir en France soient actuellement comparables à ce qui se joue aux Etats-Unis: nous ne sommes plus qu’une puissance moyenne, qui n’exerce plus d’influence mondiale comme elle a pu le faire dans le passé. Qui irait voir un remake français de Vice où Bush serait remplacé par Hollande et Cheney par Jean-Marc Ayrault?
    Toutefois, ne pourrait-on considérer certains OVNI post-soixante-huitards tels que L’An 01 ou Themroc comme des films politiques? Sinon, Kassovitz, quoi qu’on en pense, a essayé, avec L’Ordre et la Morale, de faire un cinéma de ce type. L’histoire moderne regorge pourtant de sujets passionnants. La figure gaullienne n’a pratiquement pas été exploitée au cinéma: rien sur les premiers mois à Londres, rien sur la révolte de 68. Les événements récents, plus tragiques, n’ont pas non plus été abordés par le cinéma français. Seule une série comme Le Bureau des légendes ose parler du terrorisme. Alors vous avez raison: le cinéma français est devenu frileux. Le monde s’est agrandi, mais nos cinéastes sont devenus myopes.

  49. « 41 Le prophète Élie dit au roi Acab : « Monte, tu peux maintenant manger et boire, car j’entends le grondement de la pluie. »
    42 Acab monta pour aller manger et boire. Élie, de son côté, monta sur le sommet du Carmel, il se courba vers la terre et mit son visage entre ses genoux.  »
    Premier Livre des Rois Chapitre 18

    Du nombril comme porte du divin:

    On a moqué les hezychastes en les traitant d’omphalopsyques,de contemplateurs de leur nombril..
    Je crois que les les hésychastes ,s’appuient sur les versets du Livre des Rois cités ci-dessus pour justifier leur pratique de la prière,tête entre les genoux,yeux proches du nombril.

    Se regarder le nombril,loin d’être une pratique narcissique,serait une façon d’entrer en rapport avec la divinité;les hésychatses cherchent à faire résonner la prière dans leurs entrailles.

  50. Tiens, voilà qui devrait faire réagir par ici « Nouveau record de recettes mondiales pour l’industrie du film: 96,8 milliards de dollar »
    Les milliards de CA de l’industrie, ça c’est mal, très mal, on le sait, c’est comme ça, qu’importe si l’industrie donne du travail à des millions de gens, c’est mal ! Mais là, c’est pas pareil, là, c’est de l’Art, du beau, donc ça n’a pas de prix ! ce sont de « bons milliards » ! et en plus les artisses ils roulent en hybrides et donnent des leçons d’écologisme, alors …
    La schizophrénie des socialistes dès qu’il s’agit d’argent, y’aurait de quoi écrire des bouquins entiers !

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/nouveau-record-de-recettes-mondiales-pour-l-industrie-du-film-96-8-milliards-de-dollars-20190321

  51. Commisération ! Je ne sais pas comment dire 2 h 12 min, entre platitudes et contresens dans un style télégraphique pauvre comme un procès-verbal. Dire que…

    Ne pas m’énerver, tiens. Aller me coucher.
    Laisser à autrui le soin de rebondir (même s’il est vrai que rebondir sur du béton armé d’insignifiance fait, à force, mal au dos).

  52. Faire un film politique c’est d’abord faire un film ou d’abord faire de la politique ?

    Vous aurez trente minutes pour développer vos idées.

  53. Si on se cotisait pour lui payer une vidange experte, pensez-vous que ça calmerait ses débordements youtubesques ?

      • Au vu de la pression apparente et semble-t-il très anciennement contenue, un vague décapsulage devrait suffire, voire la simple levée du muselet.

        • Faut faire gaffe avec ces choses-là, ça peut partir en vrille.

          Je connais un petit producteur de champ qui a perdu un œil en plein remuage manuel. C’était l’époque où la veuve Cliquot travaillait encore au poignet.

          • Méthode mussolinienne : huile de ricin ad libitum ?
            Méthode NASA : lavage de cerveau ?
            Un mix des deux ?

  54. Le nombril de la politique est-il un nombril farceur ? Ou un nombril dissimulé ?

  55. « Le nombril glorieux » poème comico-épique en douze chants par messire Lormier du désert.

    La poésie épique est la poésie politique par excellence – donc le film politique devrait être un film épique … combatif on va dire par euphémisme !

    • Le combat politique peut être picrocholin mais il peut être majestueux – en France c’est plutôt Picrochole à l’Elysée …

      • La saga des gardes du corps de Macron est un filon inépuisable – on pourrait en tirer douze « Rabbi Jacob » à la suite !

    • C’est bien connu et très justifiable.

      De même, dieu a crée la terre avec des fossiles et des artefacts archéologiques pré-enfouis afin que les mécréants aient assez à se mettre sous la dent pour mériter l’enfer réservé aux évolutionnistes convaincus.

      Je suis en train de creuser un puits dans le jardin afin de m’affranchir des coûts d’arrosage. J’en suis à 93 m.
      Est-ce bien raisonnable de poursuivre ?
      Est-ce que je ne risque pas de « passer à travers » ?

      • Vous avez demandé l’avis d’un sourcier avant de commencer ?…

        Entre autres qualités, j’ai le don, figurez-vous…

        • Je l’ai fait.
          Il m’a proposé de creuser entre la télé et la table de salon.

          Je vous raconte pas, les 250 m3 de terre font désordre dans mon salon.

          • J’ai fait deux forages sur mes ex-terres — du temps où j’avais des terres.
            L’un à 45m, l’autre à 18.
            Le terrassier m’a raconté avoir un jour creusé vers 90m, sans rien ramener d’autre que d’anciennes argiles ferreuses — mais sèches. Il y avait eu de l’eau, et puis elle était partie ailleurs.
            C’est le fer que détecte le sourcier. Pas l’eau.

          • Ben oui,Rocard père se croyait radiesthésiste; et il avait des idées pas très orthodoxes sur le magnétisme.

            PS pour mémoire, les deux tiers des écrits de Newon concernent l’alchimie…

            Voilà qui emmerde bien des physiciens.

    • Vous imaginez bien que je n’ai qu’empathie pour un tel animal !

      Quant au castor on ne négligera jamais la symbiose qui le lie au canard.

      • Savonarole ne se donne même pas la peine de lire les liens qu’il propose ! Il a la science du Marsupilami infuse …

        « Son nombril surprend cependant les observateurs de cet ovipare. L’utilité du nombril est révélée dans L’Encyclopédie du Marsupilami : c’est un moyen d’éducation, de transmission du savoir ; par exemple, lorsqu’un petit marsupilami décide de faire son nid, il va coller son oreille contre le nombril de sa mère. Peu de temps après, il est capable de construire lui-même un tissage végétal. « 

  56. Si vous avez l’âme épique vous pouvez participer au projet « Le Chevalier au Cygne ». De l’action, de la réaction, de jolis oiseaux sans ramage inutile, beaucoup de politique, de méchants rois, de vaillants chevaliers, des dieux et des hommes, des cœurs éperdus et je ne sais quoi qui vibre sous les étoiles encore !

    https://fr.ulule.com/chevalier-cygne/

  57. Mystique du nombril: oraison jaculatore catholique et prière hésychaste.

    « …la Prière de Jésus ne peut être considérée comme une simple oraison jaculatoire comparable à celles que la piété catholique recommande… »

    L’archimandrite Placide Deseille a publié sur la prière hésychaste un texte qui me paraît très accessible et très intéressant: la Prière de Jésus dans la Spiritualité Hésychaste.

    Je me fais un devoir d’appeler l’attention de ceux des honorables commentateurs qui n’en auraient pas déjà connaissance, sur ce texte. (voici une citation d’une citation)

     » Celui qui cherche à faire revenir son esprit en lui-même afin de le pousser non pas au mouvement en ligne droite (vers l’extérieur), mais au mouvement circulaire et infaillible (du retour sur lui-même), au lieu de promener son oeil de-ci de-là, comment ne tirerait-il pas grand profit à le fixer sur son nombril comme sur un point d’appui ? Car non seulement il se ramassera ainsi extérieurement sur lui-même, autant qu’il lui sera possible, conformément au mouvement intérieur qu’il recherche pour son esprit, mais encore, en donnant une telle posture à son corps, il enverra vers l’intérieur du coeur la puissance de l’esprit qui s’écoule par la vue vers l’extérieur.  »

    13. Grégoire PALAMAS, Défense des saints hésychastes, p. 90.

    https://www.pagesorthodoxes.net/coeur/hesychaste.htm

  58. Ma thèse de philosophie scientifique – qui serait digne de la Sorbonne au Moyen-âge ou digne du bûcher je ne sais pas trop !

    Majeure : Nous sommes enserrés par un carcan de lois naturelles.
    Mineure : Nous cherchons à desserrer cet ignoble carcan qui empêche nos ailes de se déployer.
    Conclusion du syllogisme : Nous devons étudier les lois naturelles en notre âme et conscience pour inventer un monde qui nous soit plus favorable.

    P.S Il semble que Patrick Moore doute de ma thèse !

    http://resistancerepublicaine.eu/2019/03/22/meme-le-fondateur-de-greenpeace-denonce-le-canular-mondial-du-rechauffement-climatique-anthropique/

    • Faites attention ! Les arêtes de poisson peuvent vous faire arrêter dans un pays musulman : signe subreptice de christianisme !

    • Ah je croyais que les croisés c’était plus tardif.
      Et que le but était d’aller faire chier les musulmans chez eux.

      (arg, arg, arg – ksss, ksss, ksss !)

      • Chez eux c’est chez nous en vertu du célèbre adage de François Mitterrand !

  59. En ce moment j’apprends des mots pour préparer ma retraite : igame, sophomore, boustrophédon … je vais les enfoncer les autres joueurs de scrabble !

    • Madame Nabokov a affirmé que Vladimir « trichait » au scrabble:il inventait des mots et prétendait que s’ils ne figuraient pas dans le dictionnaire,c’est que le dictionnaire était lacunaire.

      Cela dit, Nabokov a inventé beaucoup de mots,tant dans ses oeuvres propres que dans ses traductions;une fois créés ces mots,on s’aperçoit qu’ils nous sont indispensables.

      Il fallait être crétin pour reprocher à Nabokov d’avoir inventé « mollitude » pour sa traduction d’Eugène Onéguine.

      Le scrabble,ce n’est pas que pour les retraités.

  60. @ C’est un peu succinct…(6 h 50 min)

    Un défi ?

    Jean-Paul, vous n’allez tout de même pas imaginer que je vais khondescendre à débattre avec ce lormier dont je ne décèle jamais une seule idée intéressante dans ses multiples commentaires. Il essaie mais il ne peut pas. C’est pas de sa faute, sans doute, mais il ferait mieux d’aller vendre des frites plutôt que de nous imposer sont insupportable cuistrerie à longueur de billets.

    Il y aurait pourtant tant de choses à dire sur la mise en scène littéraire des mythes bibliques, cathartique par excellence, avec ses excès sûrement, mais qui renvoie à une autre mise en scène, celle des fantasmes, définie par Freud. Le cinéma la redouble, la multiplie, la « superlativise ».
    Même bien avant la psychanalyse, la multiplicité des sens de l’Ecriture a été soulignée par les pères de l’Eglise et par l’exégèse du Talmud et de la Kabbale. J’ai passé des heures de ma vie a les lire.
    Je donnerai trois exemples entre cent où la critique de cinéma (et ce misérable lormier) devrait s’attacher à décoder les titres des films, les noms des personnages, les métaphores qui sous-tendent les intrigues:

    1/ L’Odyssée de Pi (Ang Lee). La référence kabbalistique est aussi présente que le bouddhisme, son héros est à la fois un Job qui perd tout, un Noé qui survit en pleine mer avec des animaux embarqués dans cette aventure et un Jonas qui manque d’être avalé par un poisson géant. Son Odyssée est un voyage initiatique qui le conduit à faire une thèse sur la cosmogonie d’Isaac Louria.

    2/ Le fils de Joseph (Eugène Green) est une fable inspirée sur la recherche de paternité, située dans un contexte délibérément caricatural, celui du monde parisien des éditeurs et des critiques. Il y a cinq chapitres qui la structurent: Le sacrifice d’Abraham, le veau d’or, le sacrifice d’Isaac, le charpentier et la fuite en Egypte. Dans cette parabole moderne, la visite au Louvre, la présence du Sacrifice d’Abraham du Caravage sur le mur bleu de la chambre du héros ou la musique baroque forment une harmonie esthétique et morale qui initie à l’univers des émotions esthétiques humaines véhiculées par les textes sacrés.
    3/ Enfin, on aurait épargné à Roberto Benigni bien des querelles oiseuses sur la vraisemblance historique de « La vie est belle » si on avait mieux lu la phrase qui lui sert d’exergue: « Questo è une favola », et si on avait compris que dans ce camp de concentration archétypique, l’enfant survit à son père Guido (le guide, un anti-Führer, quoi !) car il porte le nom de Josué, qui entre en Terre Promise alors que Moïse n’y est pas autorisé. Je regrette que cette intrigue ait échappé à la plupart des critiques uniquement obnubilés par l’histoire des camps.
    Je continue..ou c’est bon ?
    Pourquoi me faites-vous écrire alors que je n’en ai pas tellement le goût en ce moment, très cher Jean-Paul ?

      • C’est une conversation privé, Pierre. Où est-ce que t’as été élevé ?
        Merci de rester à l’écart !

    • Je suis en train — après la mythologie gréco-romaine — d’envisager un PowerPoint somptueux sur l’ancien et le Nouveau testaments. Mes étudiants sont d’une ignorance crasse sur le sujet — et les Français aussi.

  61. Je profite de ce que j’ai pas grand chose d’autre à foutre pendant 1/2 heure pour vous donner la réponse que j’avais faite à ma Bingbing quand elle m’avait chauffé avec sa photo:

    « Un beau cul ? c’est le début d’une bonne cul ture, non ? »

    Allez, je m’arrache définitivement.
    Bon WE !

  62. GOLAN

    « La France rappelle implicitement Trump au droit international » (AFP)

    Hurkhurkhurk ! Trump le Pragmatique sait bien que « le droit international » est une affaire de budget militaire, de nombre de porte-avions en service, de missiles divers, de capacité de projection, bref de tout autre chose plus sensée que le concept changeant de « droit international ».

  63. Bergerac en Périgord est le repaire d’une bande d’antifas qui incendient les biens publics et privés et volent des vêtements dans les boutiques cassées des Champs-Elysées.

    Doit-on exfiltrer d’ores et déjà Dugong ?

  64. Le Vespéral consacre un grand entrefilet à la chose cellulaire qu’absorberont nos descendants en guise de viande :

    http://dl.free.fr/f0ISk5GPG

    On va droit vers des méchouis sauvages de vegans (on commencera par les roquets encore sous leur mère)

  65. Bonjour,

    Je suis d’accord avec vous, les réalisateurs Français n’ont que peu de goût pour les films politiques (curieux dans pays où la Politique joue un rôle si important) et cela est bien dommage.

    Toutefois, si je puis me permettre, vous auriez pu évoquer La conquête, de Xavier Durringer dans lequel Denis Podalydès campe un Nicolas Sarkozy plus vrai que nature, ainsi que le film de Pierre Schoeller, Une affaire d’état, avec Olivier Gourmet, en ministre surmené, et Michel Blanc en conseiller occulte (qui écoute, à plein volume, à ses heures perdues (qui sont rares) l’hommage de Malraux à Jean Moulin).
    Pour les amateurs, j’ai trouvé très bien le téléfilm Le Grand Charles, de Bernard Stora (avec Bernard Farcy dans le rôle-titre).

    Merci pour ce blog !

    De Marsay

    • C’est vrai — d’autant que j’ai vu la Conquête, et que j’avais trouvé très drôle (et très vrai) le coup des chocolats / sucreries que Sarko consomme en permanence.
      Une affaire d’Etat, non.

      • Erreur de plume : L’exercice de l’Etat avec O. Gourmet et non Une affaire d’Etat qui n’est effectivement pas très bon alors que le roman de D. MANOTTI m’a laissé un bon souvenir.

  66. Et pour finir, le Chant du loup aurait effectivement pu être beaucoup mieux même si pour un premier film, le réalisateur s’en est très bien sorti (il s’agit d’ailleurs de l’un des deux co-auteurs de la bande-dessinée Quai d’Orsay (le jeune normalien conseiller de Villepin, c’est lui…)
    De Marsay.

  67. Le 21 mars 2019 à 14 h 42 min,

    Pheldge a dit :remarque d’une méchanceté petite et gratuite.

    Vraiment,vous croyez cela ? J’aimerais vous convaincre qu’il n’en est rien;n’étant pas chrétien, je ne dirais pas que « j’aime mon prochain »…mais la méchanceté,ce n’est pas mon genre;de plus,il serait parfaitement dérisoire de se montrer méchant envers des êtres virtuels (ce sont les adolescents qui donnent des conseils à des personnages de romans.)

    Vous voyez aussi de la méchanceté chez tonton dugong-alors qu’il est simplement bourru (ce qui est une forme de gentillesse).

    A propos de cette histoire de nombril, nous avons deux points de vue différents; le texte d’Il Maestro exprime (en partie) une thèse;je ne peux décider d’y adhérer sans lui avoir opposé des arguments (anti-thétiques)-ce qui m’oblige « à aller plus loin ».

    Je vous crois capable de rire de vous-même; ainsi j’ai été frappé de lire sous votre plume cette phrase: « bon, je vous laisse car il faut que j’aille créer des richesses ».

    Je prends vos protestations du jour avec une pincée de sel.

    PS Vous êtes catholique ,je crois,et vous allez participer à un rituel de cette religion,n’est-ce pas ?

    Vous pratiquez donc l’oraison jaculatoire ?

    Les catholiques papistes sont-ils en guerre contre les chrétiiens orthodoxes ?

    • l’auto dérision, permet de ne pas se prendre trop au sérieux … et j’en ai usé ici, à plusieurs reprises, également pour prendre de la distance dans une discussion qui se fermait.
      Garder l’esprit ouvert, ne pas se laisser enfermer par une idéologie, accepter que d’autres puissent penser différemment, échanger débattre … et savoir reconnaître quand on se trompe 😉

      Votre copain le lamentable lamantin du Périgord, ne connait hélas rien de tout ça, il reste dans l’anathème, l’insulte et le mépris hautain. C’est pas exactement la définition d’un « tonton gentiment bourru ».
      Avoir des diplômes n’est pas synonyme d’être intelligent, il y a tellement d’exemples en politique de gens bardés de titres prestigieux, qui ont pété les plombs et sont devenus de dangereux illuminés ayant un énorme complexe messianique !

  68. Le 21 mars 2019 à 22 h 10 min, shidaifeng a dit :

    On peut aussi penser au cinéma soviétique et russe. … on peut citer… le saisissant Agonia, qui raconte l’histoire de l’assassinat de Raspoutine. Plus récent, Léviathan, est aussi, à mon sens, un film politique.

    Merci d’avoir mentionné ces films.

    Le cinéma soviétique était un cinéma d’Etat;il n’a pas produit que des chefs d’oeuvre;il en a produit quelques uns-ce qui pose un problème aux gens qui pensent que les « subventions » pourrissent l’art et que seuls les capitaux privés,dans un système de concurrence libre et non faussée peuvent engendrer du bon cinéma.

    Il se trouve que j’ai vu tout récemment Agonia-film resté dix ans dans un placard parce qu’il ne correspondait pas à la vision héroïque de la Russie que promouvaient les autorités.

    Le film a été présenté par un Russe (au français parfait) qui a fait remarquer que la crainte de voir la Russie disparaître revenait périodiquement chez les Russes;si quelques aristocrates ont décidé d’assassiner Raspoutine,c’était par patriotisme:l’illuminé risquait de mener le pays à sa perte (j’ai été frappé par la ressemblance entre Raspoutine et Cédric Villani,soit dit par parenthèse.)

    On touve (ou on trouvait) sur Internet une espèce de documentaire hagiographique sur Poutine;à l’époquede la guerre en Tchétchénie, on le voit,l’air sombre et sévère,dire que ce qui est en cause c’est la survie du pays.

    Beaucoup de Russes ont dû le croire.

    Léviathan est évidemment un film politique (dans tous les sens du terme,et pas seulement au sens brighellien);pour qu’il puisse sortir,le réalisateur a dû faire quelques concessions (on ne tire pas sur un portrait de Poutine-manque de perspective historique ah ah).

    Tableau du Mal absolu,sans un seul personnage pour en sauver un autre.

    La France aura sans doute bientôt « matière à film politique » (après les premiers tirs de l’armée sur des manifestants) mais cela suffira-t-il ?

    • L’argent n’est même pas républicain ? Mais comment donc est-ce possible ?

  69. Voltaire faisait remarquer que les Français n’avaient pas la tête épique – or un film politique de grande ampleur serait nécessairement une épopée – comme Khartoum avec le grandiose Charlton Heston en Gordon Pacha et Laurence Olivier en le maléfique Mahdi !

  70. On peut faire un bon film politique sur n’importe quel régime même le plus démocratique au monde comme la débonnaire Suisse ! On sera juste obligé de centrer le film sur l’action de la Croix Rouge … ça fera moins de morts violentes et encore !

    On va classer les films politiques en deux catégories : les épiques et les intimes. Le marigot politique ou le marécage des grands espaces.

  71. En gros avec l’avance sur recettes on considère que l’argent de l’Etat est un argent républicain qui doit aller à des films républicains !
    Evidemment ça limite un peu le champ d’action des cinéastes …

    • « on » ne considère rien, c’est juste une affaire de copinage entre gens qui partagent les mêmes idées, certains d’entre eux ayant le carnet de chèque …

  72. J’ai vu un bon film avec arrière-plan politique « La taupe » avec Gary Oldman. Dans le cadre de la guerre froide, la lutte entre le contre-espionnage britannique et le contre-espionnage russe. Un espion est installé au cœur du Mi6 – mais on prend le contre-pied de James Bond : presque pas d’action violente – tout est conflit psychologique et manipulation mentale. Ce sont des bureaucrates qui s’affrontent par idéologies interposées …

    • Mais la Taupe, c’est spécifiquement un roman / film d’espionnage. Le genre impose l’arrière-plan. Ce qui manque en ce moment, ce sont les films qui décortiquerait le personnel politique — et l’ambiance d’une époque.
      Il existe d’ailleurs une version télé britannique de la Taupe qui doit avoir trente ans au moins.

      ET puis le film est anglais… Je n’ai aucun doute sur la capacité des Anglais dans ce domaine.

  73. Oh la ! Je n’avais pas vu !
    « c’est peut-être que les producteurs n’ont aucun goût pour d’autres sujets que les enculages de dyptères germano-pratins ?  »
    diptères, JPB : deux ailes di ptère

    • Les diptères germano-pratins se couchent à 5h du matin alors leurs jambages ils ne savent pas toujours où ils sont !

      P.S Ceci n’est pas du racisme anti-germanique.

    • je préfère utiliser l’expression « sodomiser les diptères », plus soft dans les mots 😉

      • J’ai dû ouvrir ton lien avec mon compte illimité FB (Fernet-Branca), dobo, pour ne pas chialer comme une madeleine devant le graphisme affligeant de cette BD larmoyante.
        Par contre le scénario m’a bien plu, surtout au moment où les enseignants dans leur pitoyable pantomime collective vont hypocritement se recueillir sur la tombe de ce prof à la sensibilité peau de lapin.
        Merci.

  74. J’ai idée que demain à l’aube les diptères en question vont carrer leurs miches dans un bon divan et ne pas en sortir avant que le couvre-feu ne soit levé ! Ils ne veulent pas attraper des pruneaux égarés …

  75. Sur la Guerre d’Algérie, vous oubliez le remarquable « L’honneur d’un capitaine » de Schoendorffer

  76. « …mais par quelle perversion le metteur en scène, qui est tout de même un garçon à suivre, a-t-il cru nécessaire d’inclure une scène de cul sans intérêt dans ce huis-clos sous-marin ? »

    Vous voulez dire une scène de pub ?

  77. À propos de Boissec (oui, je l’appelle Boissec, même s’il est abstème), on peut mentionner le film qu’il a consacré à la guerre d’Algérie, « R. A. S. » (1973), beaucoup plus nuancé qu’on aurait pu le craindre, et comme toujours avec ce realisateur, joué par des comediens de premier ordre (Villeret, Peyrelon, Brosset, Bal mer entre autres). Seul Jacques Weber fait tâche, comme d’habitude. Comme hélas la production a eu l’idée saugrenue de lui donner le premier rôle, le film a été un flop au box-office.

    Sinon, je note que vous n’evoquez pas « Nada », aussi de 1973, et aussi extraordinairement interprété (Aumont, Garrel, Testi, Perrot, etc). Mais sans doute le sujet (l’utopie sans issue de gauchistes sincères) vous rappelle-t-il de mauvais souvenirs.

    • Mocky jouant dans du Mocky, avec filles à loilpé et rafales de mitraillettes, ça m’a gavé, je vous le dis. Romantisme usé alors que nus faisions, à la même époque, dans l’action politique sérieuse — beaucoup trop sérieuse…
      R.A.S. ne m’a pas laissé un éternel souvenir. Avoir vingt ans dans les Aurès était d’une toute autre facture.

      • Hmm, peut être confondez-vouz « Nada » avec « Solo », qui est effectivement un film de Jean-Pierre Mocky.

        « Nada » est tiré du livre de Jean-Patrick Manchette, et mis en scène par Chabrol. De jeunes révolutionnaires menés par un Fabio Testi christico-guevariste décident d’enlever l’ambassadeur US à Paris, qui fréquente le bordel huppé de Madame Claude (rebaptisée Gabrielle) rue de Boulainvilliers (rebaptisée rue des Vignes), avec l’aide d’un vétéran de la lutte pro-Fln (Maurice Garrel).
        On trouvait facilement un excellent coffret Chabrol sur amazon uk, huit films dont Nada, pour à peine vingt euros, il y a quelques années.

        Je n’ai pas vu « Avoir 20 ans… », je vous promets de réparer rapidement cette omission.

  78. REPENTANCE

    « Le Mexique vient d’écrire au Roi d’Espagne et au Pape François pour qu’ils présentent des excuses sur le comportement des autorités colonialistes de la Conquête, ayant mal traité les Indigènes » (AFP)

    Descendant en ligne, à peu de choses près directe, de Vercingétorix, j’attends de Bébé Macron et Tatie Birgit qu’ils exigent de Salviani et autres Di Maio des excuses pour l’odieux comportement des Légions romaines qui ont fait du mal à nos ancêtres indigènes gaulois, de braves gens paisibles qui n’avaient pas la télé …

    Massacrer des indigènes pour piquer leur place ? C’est très mal.
    Repentez-vous turbulents envahisseurs.

  79. REPENTANCE(suite et fin)

    « L’arrivée des Espagnols sur le territoire mexicain actuel ne peut pas être jugé à l’aune de considérations contemporaines » (Pedro Sanchez)

    Moins khon que Chirac et/ou Macron, le Sanchez !

  80. INSPECTION GÉNÉRALE DES FINANCES

    Son rapport souligne le fait que les fonctionnaires travaillent, « dans leur immense majorité », moins que prévu par la règle.

    Ah ben ça alors, pour une surprise…

  81. Quand Jean Yanne faisait du cinéma politique (« Les Chinois à Paris »), ça faisait un bide.

    Dès lors pourquoi voulez-vous que Ducros se décarcasse?

    Sait-on si les films politiques US marchent en France? Sait-on si le public français aimerait vraiment voir du « cinéma politique »?

  82. Ce constat est le mien depuis longtemps , mais n’est qu’une partie de notre déglingue intellectuelle . Trouver un roman policier français de bonne facture , impossible .Toujours dans ce domaine policier ,trouver une série télévisée française sans une histoire de famille complexe , avec une trame qui tient debout , impossible . Donc je lis étranger , anglais , norvégien , islandais ….. Donc je regarde étranger, anglais , suédois, américain. …. Tristesse !

    • Essayez (en solde !) Pur porc, d’un certain Jean-Paul Brighelli…

      Ou les romans policiers de Jérôme Leroy, entre autres.

      • Commandé dans la foulée !
        Et aussi un Jérôme Leroy ….. Pour voir . Mais ça me semble assez loin de ma conception du polar !

  83. Boisset avait fait des « films politiques » RAS, par exemple.

    Il faut être objectif, les italiens étaient très doués.

  84. Pour l’Algérie, il y a le film d’Alain Cavalier : L’insoumis.
    Avec Alain Delon, Léa Massari et Georges Géret

      • (synopsis Wikipédia) Thomas Vlassenroot, jeune Luxembourgeois, a combattu en Kabylie dans la Légion étrangère française pendant la guerre d’Algérie. En 1961, après le putsch des généraux et alors que l’OAS tentait de conserver l’Algérie à la France, Thomas a déserté et s’est réfugié à Alger chez son amie Maria. Son lieutenant, passé à l’OAS, lui propose de participer à une opération de commando : il s’agit d’enlever une avocate, Dominique Servet, venue défendre deux révolutionnaires algériens. En paiement, Thomas recevra assez d’argent pour rentrer au Luxembourg. L’enlèvement est mené à bien, avec l’aide d’un pied noir, Amério. Dominique est incarcérée en compagnie d’un autre prisonnier, Félicien, sous la garde d’Amério et de Thomas. Celui-ci, apitoyé par la jeune femme, l’aide à s’échapper après avoir abattu Amério…
        Tourné en 1964 !

  85. Quelle sévérité pour notre pôvre cinéma français!
    Mais si vrai…
    Depuis trop longtemps celui-ci se complaît dans de louches « aventures » survenues au petit coin! Petit coin bobo, bien sur…
    A faire regretter « la merditude des choses » si bien évoquée par Félix Van Groeningen. La Belgique est aussi l’autre pays du dérisoire. Merci!
    A la courte liste des films consacrés à notre décolonisation quelque peu rugueuse et à ses suites, je souhaiterais ajouter « L’honneur d’un capitaine  » de Schoendoerffer (ainsi que la plupart de ses œuvres)…

  86. Pour une fois, je vous trouve bien sévère. Je ne saurais que vous conseiller Président (Dupontel, encore …), L’Exercice de l’Etat (avec un Michel Blanc grandiose) ou encore La Conquête (sur l’ascension de Nicolas Sarkozy). D’une manière générale, je trouve que les oeuvres de Dupontel (en tant que réalisateur) portent toujours un message politique, d’ailleurs le plus souvent éminemment subversif et à contre-courant de la pensée unique (Enfermé dehors, 9 mois ferme, le Grand soir, Monique, etc.). c’est d’ailleurs bien pour ça qu’il est si peu peu médiatisé.

Comments are closed.