Félix Ziem (1821-1911), Vue d’Istanbul, c.1880

Il y a une bonne douzaine d’années, je suis parti une semaine à Istanbul avec M***. C’était en février, il faisait un froid de steppe, l’hôtel était fichtrement oriental, comme dans Bons baisers de Russie.
Nous avons eu l’idée de narrer cette équipée sauvagement sexuelle en un récit composé de voix alternées. Je commençai, elle suivit.

Cette fois, j’ai pensé à enlever ma montre et ma ceinture avant de passer sous le portique de sécurité. Fatalitas ! Quelque chose a attiré quand même l’attention du flic qui examinait la radiographie des bagages d’un œil blasé — et ils m’ont demandé d’ouvrir mon sac. Dans ma trousse de toilette, le tube de lubrifiant (Durex Soie, ne sèche pas) avait attiré son attention. La fonctionnaire qui l’a examiné a eu l’air intéressé, et m’a jeté un œil complice. « Moins de 100 ml, ça va », a-t-elle jugé d’une voix atone qui contredisait son regard.
Serrés comme des petits pois en boîte devant la porte d’embarquement. C’est déjà l’Orient : les voyageurs se sont entassés en paquet chaotique — j’imagine que sur les vols pour Londres ou Amsterdam, ils attendent bien sagement en ligne. Enfin, Edward Hall l’imaginerait sans doute.
La compagnie s’appelle Pegasus — un cheval grec pour survoler la Méditerranée, c’est (mytho)logique.
« 15 E et 15 F », me souffle M*** tandis que nous marchons vers la passerelle.
Les hôtesses sont turques à ne plus en pouvoir — œil noir, chignon décoloré, cul rond mais un peu lourd. Quelque chose de l’ultra-cagole provençale, la preuve vivante que Marseille regarde au Sud et à l’Est.
Je lis Marianne. M*** bouquine La Sombra del viento, le roman de Zafon — en espagnol : elle l’a commencé il y a peu, le livre occupera ses temps morts durant cinq jours — et j’ai plaisir à voir son esprit errant dans la bibliothèque imaginaire du roman. Elle est sagement assise à côté de moi, son lapin gris sur les genoux. « J’ai envie de vous sucer », dit-elle très doucement.
Emmanuelle, sors de ce corps ! Je glisse une main sous la fourrure, descend le zip de son Levis, comme dans une chanson de Gainsbourg, et j’insinue ma main entre les pans de tissu rêche, sous le slip impalpable, jusqu’à sa fente humide. Pas simple… Mais grand plaisir à le faire au milieu des passagers aveugles, des hôtesses qui vont et viennent — le cul tendu, toujours…
Nous jouons ainsi quelques minutes. Mes doigts, quand je les sens, ont une odeur de noisette fraiche.

Fin de Marianne. Perico Legasse y évoque les canards de Rouen, en grand danger d’extinction — le dernier élevage ferme ses portes, photo désespérée de l’accorte fermière (« fermières : toujours accortes » aurait dit Flaubert). Je me saisis du Rêve de Voltaire, choisi pour sa brièveté.
Chessex au mieux de sa forme. Candide revisited. Cunégonde se prénomme Aude (la belle Aude aux bras blancs de l’épopée ?), le « château » s’appelle ainsi parce qu’il a, comme chez Arouet, des portes et des fenêtres, et le héros-narrateur, désir à fleur de peau, est, comme l’autre, chassé du paradis terrestre pour avoir trop rêvé à des opérations de physique expérimentale avec la jeune fille de la maison — qui y joue de son côté, et très bien. Les puceaux rêvent aux pucelles qui, elles, ne le restent guère. Au fond, les femmes sont bien plus aventureuses que les garçons.
Ma voisine de gauche écrit en turc ses mémoires — au moins. Elle est jeune, jolie, très brune. Une sentimentale tourmentée avec des règles douloureuses.
Chessex s’amuse. « Moi, mon âme est fêlée », s’exclame le héros. Principe de Borgès : de l’influence de Baudelaire sur les esprits du XVIIIème siècle…
Il finit son récit sur le mot « crâne » : M*** et moi avons analysé en détail le dernier livre de Chessex, achevé quelques heures avant sa mort — Le Dernier crâne de Sade. Comme si, dix ou douze ans avant, Chessex avait eu la préscience de ce qu’il écrirait, et de ce qui le tuerait. « Ce crâne vide et ce rire éternel ».

Nous volons vers l’aurore, mais en attendant, nous allons vers la nuit.
Quelque part en dessous, quand l’avion commence à descendre et sort enfin des nuages, les lumières ininterrompues d’Istanbul, la ville la plus étendue au monde après Mexico.

Formalités rapides. Le flic stambouliote est plus souriant que dans Midnight Express. Plus souriant aussi que dans mon souvenir — je ne suis venu en Turquie qu’une fois, il y a presque trente ans, nous arrivions en voiture de Grèce, l’armée turque était sur pied de guerre à cause de Chypre, les rues bruissaient du désir de flinguer du Grec.

Tout de suite, le froid. Rumeur de steppes et de Gobi.
Le taxi cherche son chemin sur le GPS.

L’hôtel est oriental à ne plus en pouvoir — ors et faux ors, lit de satin mauve, lustre de verroteries géantes, total kitsch, pacha choc. « Petite fille, me dit M***, j’aurais tué pour un lit pareil. »
Nous mourons de faim. Ce n’est plus une heure à explorer les rues — il bruine doucement. L’hôtel offre un repas solide, même si le cuisinier abuse de la coriandre.

Visite, dans l’obscurité, du sous-sol de l’hôtel, table de massage, fitness, sauna, hammam, piscine. Nous nous promettons toutes les turkish délices.

Et puis l’amour, l’amour, l’amour — pilonnée pile et face jusqu’à ce que je m’y perde.

Jean-Paul Brighelli

Edouard Debat-Ponsan (1847-1913), Massage au hammam, 1883

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216 commentaires

  1. Visite, dans l’obscurité, du sous-sol de l’hôtel, table de massage, fitness, sauna, hammam, piscine. Nous nous promettons toutes les turkish délices.

    Pas l’auberge de jeunesse…

    Turkish Delight…titre d’un film un peu délirant;je ne me souviens que de deux scènes
    ii) un mec fait un album de meufs (qu’il baise);il colle avec du scotch transparent, sur une page des poils de chatte.

    Mais l’histoire ? Le cinéaste ? Je ne me souviens de rien.

    zizi-pan pan se dit « piki-piki  » en turc

  3. i) L’autre scène dont je me souviens:à table,ils trouvent un oeil de cheval dans le plat qu’on leur a servi;

  5. Quelque chose a attiré quand même l’attention du flic qui examinait la radiographie des bagages d’un œil blasé — et ils m’ont demandé d’ouvrir mon sac. Dans ma trousse de toilette, le tube de lubrifiant (Durex Soie, ne sèche pas) avait attiré son attention.

    C’était dans le « bagage-cabine »;à l’époque, on avait droit à un sac de 40 litres; 2x 40 litres pour une semaine, ça peut aller,à la rigueur.

    Si…bagage en soute, pourquoi ne pas y avoir mis le lubrifiant ? Parce qu’il y a aussi le shampooing, le dentifrice…

    Si bagae enregistré, pourquoi avoir mis le lubrifaint dans le sac qu’on garde avec soi, dans l’avion ?

    Besoin urgent ? Projet d’enkhulationnement en plein vol ?

  6. « J’ai envie de vous sucer », dit-elle très doucement.

    Nous connaissonsune meuf qui,même devenue très intime, continua à vouvoyer le Maestro: Madame Casse-Noisette, l’a grégée des lettres qui (magré une tendance à lire de la littérature de bas étage) collabora à quelques ouvrages savants.

    M***est-elle agrégée ?

    Nous ne le savons pas;mais c’est une lectrice repectable:

    M*** et moi avons analysé en détail le dernier livre de Chessex, achevé quelques heures avant sa mort

    Sur les genous,elle a un lapin gris (en peluche ?) Cela ne dit rien de son âge:j’ai connu une magistrate quadragénaire qui collectionnait les ours en peluche.

  7. Pegasuce n’est pas Lolita airlines !
    M(3*) n’a donc pas pu s’afficher en « lapin » – playmate bunny girl – Dommage !

  9. sous le slip impalpable, jusqu’à sa fente humide.

    « sa fente » pas la fente du « slip »…qui n’est pas fendu ; M*** a d^fiare ses études secondaires à La Fontaine;elle est peut-^tre fille de concierge…comme l’écrasante majorité des élèves de La Fontaine.

    Curieux quand même pour une meuf de porter un slip.

  11. Exposé à l’ACIP ,le 19 septembre 2025;extrait:
    • Cancers have been reported in mRNA vaccinated individuals in
    temporal association to immunization including (38 case reports and
    study of 96 cases of PDAC outcomes vs IgG4):
    • High grade sarcoma at injection site (case report).
    • Kaposi’s sarcoma (cutaneous and conjunctival reported; 2 cases).
    • Non-Hodgkin’s Lymphoma (8 cases reported in one publication).
    • Primary Cutaneous Lymphomas (14 cases).
    • Marginal Zone B-cell Lymphoma (case report).
    • Glioblastoma (2 case reports).
    • Gastric and intestinal polyposis (2 case reports).
    • IgG4 correlates with poor survival outcomes in PDAC (96 cases).
    • Axillary Lymphangioma (case report).
    • Multiple Keratoacanthomas (skin cancer; case report).
    • Ph+ B-cell ALL (leukemia; case report).
    • T-cell ALL (leukemia; case report).
    • CMML (leukemia; case report).
    • Multiple Myeloma relapse (case report).
    • Cardiac Myxoma (2 case reports).
    Workgroup Safety Uncertainties of mRNA
    COVID Vaccines

    https://www.cdc.gov/acip/downloads/slides-2025-09-18-19/06-el-deiry-kuperwasser-covid-508.pdf

  12. La description de l’hôtel m’ a fait penser a quelque chose lu récemment.
    J’ai trouvé ce que c’était. Au debut d’Un tour dans l »Hindu Kouch, Eric Newby et sa femme arrivent à Istanbul, le taxi les mène a un hôtel vraiment sordide, ils refusent d’y rester. On les emmène au Pera palace , hôtel de bon standing à l’ancienne, meubles kitsch faisant penser a Abdulhamid ( sultan vers 1900) poursuivant une courtisane en bas noirs …
    Hôtel désert ( on est dans les annes 50 avant le boom touristique)
    Baignoire qui paraît se remplir par la bonde. En fait elle se remplit quand le voisin vide sa baignoire !

  13. Pegasus:un aller-retour Marseille-Istanbul (2 octobre-9 octobre) pour deux adultes
    :
    Marsilya
    İstanbul Sabiha Gökçen
    Departure flight
    2 Oct 2025, Thu
    Return flight
    9 Oct 2025, Thu
    Total amount
    156.98 EUR
    2 Adult(s)
    Marsilya
    İstanbul Sabiha Gökçen
    156.98 EUR
    A ce prix-là,faut pas s’étonner que les hôtesses aient des gros culs.

    https://web.flypgs.com/booking?adultCount=2&arrivalPort=SAW&currency=EUR&dateOption=1&departureDate=2025-10-02&departurePort=MRS&language=en&returnDate=2025-10-09

  14. La fonctionnaire qui l’a examiné a eu l’air intéressé,

    intéressé est accordé avec air

    Si le verbe eût été « paraître, on aurait eu

    La fonctionnaire qui l’a examiné a paru intéresséE,

    On dispute de la question de savoir si

    La fonctionnaire qui l’a examiné a eu l’air intéresséE est correct.

  15. « 15 E et 15 F », me souffle M***

    …pour évieter au Maestro d’avoir à regarder sa carte d’embarquement ? Sait-il encore où il l’a mise ?

    Va-t-il s’en souvenir ? ou redemandera-t-il ?

    Elle,elle s’en souviendra; le plus probable est qu’elle mène à la place comme un toutou.
    Qui ira en E, qui en F ?

  17. j’ai plaisir à voir son esprit errant dans la bibliothèque imaginaire du roman

    Lire les pensées de la femme lisant…M^me chose dans le train pour Marseille (de la part de la tueuse) mais ici, la meuf est bien connue;

    Elle lit l’espagnol…peut-être s’est-elle présentée à l’agrégation d’espagnol,peut-^tre s’est-elle fait coller à l’oral…

  18. Ma voisine de gauche écrit en turc ses mémoires

    On peut supposer qu’il y a 3 sièges de part et d’autre du couloir.

    Ils doivent se trouver du côté droit de l’avion (sens de la marche); M¨¨ëst à droite du Maestro,côté hublot,et à gauche il y a cette Turque,brièvement évaluée par le Maestro.

    sentimentale tourmentée avec des règles douloureuses.

    Corrélation n’est pas causalité; Une pointe de misogynie ? de réduction de la femme à sa biologie ?

  19. Fin de Marianne. Perico Legasse y évoque les canards de Rouen, en grand danger d’extinction — le dernier élevage ferme ses portes, photo désespérée de l’accorte fermière

    Le canard de Rouen va disparaître !
    Par Périco Légasse
    Publié le 18/02/2012 à 10:00

    Encore un fleuron de notre patrimoine agricole et gastronomique qui passe à la trappe. Une fois l’élevage de Cécile et Benoît Boiteau liquidé, c’en sera fini d’une volaille de légende. La malbouffe triomphe, mais tout le monde s’en fout.

    Ils jettent l’éponge ! Après s’être battus douze années pour préserver ce joyau de la gastronomie française, Cécile et Benoît Boiteau doivent renoncer à leur rêve. Installé à Anneville-Ambourville, dans un méandre de la Seine, à 20 km de Rouen, près de l’abbaye de Jumièges, ce couple d’éleveurs va fermer son exploitation à la fin du mois. Aucune importance pour la malbouffe industrielle qui éradique notre agriculture, mais une tragédie pour le patrimoine culturel français. Oui, culturel. Laissons de côté les paramètres culinaires et alimentaires, puisqu’il ne sert pas à grand-chose d’alerter le pays sur cette thématique. On verse une larme et on tourne la page. Car c’est bien un joyau de notre culture qui va disparaître. Pas seulement un produit d’exception, une variété de canard ayant fait les grandes heures de la cuisine française, mais aussi un bijou de la nature.

    https://www.marianne.net/art-de-vivre/le-canard-de-rouen-va-disparaitre

    • Passionnante analyse Lormier, vraiment – écrirait JG, et il n’aurait pas tort –
      à la suite d’un « journal » tout aussi passionnant ; restons-en à la formule : passablement cliché(s).

      Remarque : à propos de la disparition des canards, dont Perigo S’agaçait, on ne pouvait dire à l’époque comme de nos jours,
      et répéter jour après jour, que… *
      en attendant l’épisode hamas (hostile au hamman – cf E. Debat-Ponsan ) vs Isr’ au siège du « machin »…

      https://pbs.twimg.com/media/G05TTx7XoAAnnaj?format=jpg&name=medium

      • sur les canards rouennais,il y a eu trois articles de Legasse.

        Il y a à Roeun,au « centre » une grande brasserie…que fréquentaient Sartre et Beauvoir;il me semble qu’ils propsent du canard à la Rouennaise;

    • Son doigt a glissé sur le « s » .

      Et donc, Kitchen Lab : encore une marque bien française, proposant un objet qui
      « Si vous ne l’utilisez pas tous les jours, peut rester dans votre cuisine comme un objet d’exposition, respirant l’élégance, la sophistication, le génie gastronomique et la haute bourgeoisie. »

      Quelques restes encore de grande cuisine… mais pour ce qui est des vêtements, difficile de dire de nos jours :
      « et quand je serai mort, j’veux un suaire de chez Dior ».

      – Exception(s) ? Le tailleur gris foncé avec chapeau violet, puis la robe du soir jaune avec ceinture rose à la taille : top de top, Melania !

    • N’y a pas que le « canard » !

      Toujours piocher dans le même saladier,
      de quoi (peut-être) se lasser…

      sauf JPB : attaché à former des salaces à sans cesse enlacer,
      et uniquement…
      au sein de l’EN,
      quel audace ! 😁!

      Certes : « Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage : Polissez-le sans cesse et le repolissez ».
      Mais quand même…

      • (Pauvre D. que son loulou lasse).
        Pour en revenir à Istanbul – ce que j’ai fait a long time ago – : y arriver par bateau.

        Magique que de passer par les Dardanelles – d’un côté l’Europe, de l’autre l’Asie – en plein dans l’Histoire (et la géo),
        comme ce le fut, de passer le détroit de Messine,
        de Charybde en Scylla,
        une toute autre histoire.

  22. Courts séjours;transporter juste la quanttité suffisante pour…

    Human gear a sorti une gamme de tubes en silicone pour le dentifrice, le shampoins, le lubrifiant.

    C’est nul à chier. Les liquides (genre shampoing) fuiront dans votre trousse de toilettes;les crèmes et pâtes seront impossibles à utiliser jusqu’au bout. A votre rtour,vous passerez beaucoup de temps à laver vos tubes.

    Prenez donc un tube de dentifrice bien entamé;aujourd’hui, ils sont pour la plupart en plastique, donc pas d’angles ni de formes disgrâcieuses.

    Quant au shampoing, le mieux ce sont les flacons Nalgene,à pas de vis breveté:aucune fuite.

    HELAS Nalgene cesse cette production. Certains magasins,en Europe, en ont encore en stock, faites vite une provision.

    Go Toob…fortement déconseillé par Lormier

    https://www.humangear.com/shop/p/gotoob

  23. Courts séjours:le problème du savon (enfin résolu)

    Les pains de savons surgras Cavaillès sont très gros, trop pour un séjour d’une semaine.

    On peut choisr d’emporter un pain déjà utilisé qui aura passablement maigri.

    Oui, mais comment l’emballer ? Le sac en plastqiue (type Ziploc protège l’extérieur mais à l’intérieur un liqude gluant s’accumule;faute d’air,le savon se détériore,ramollit.

    Matador a trouvé un « tissu » remarquabl qui laisse passer l’air;votre savonnette arrive sèche, pas ramollie.

    Extraordinaire !

    https://www.matadorequipment.com/products/flatpak-soap-bar-case?srsltid=AfmBOoqKof5vEgDm6fNiBOK99lEOn4rabp_GjO-Ohb4GHKzmwoVhs-cA

  24. a eu l’air intéressé, et m’a jeté un œil complice. « Moins de 100 ml, ça va », a-t-elle jugé

    C’est la règlementation sur le transport de « fluides » en cabine qui veut ça.

    Mais (puisque elle a eu un air intéressé et un regard complce) , elle a peut-^tre volontairement choisi le double sens:ce sera suffisant pour une semaine.

  25. Dugong 20 septembre 2025 à 21h01
    Canard, canard, canard! Toujours du canard !Le canard, ça lasse
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
    Les canards le lassent;il invente une machine à lancer des canards dérivée du lance-grille-pain.

    Les images font froid dans le dos. Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, Pierre Rigaux, fondateur de l’association Nos Viventia, dénonce une pratique choquante : des canards sont projetés dans les airs par des machines, puis abattus par des chasseurs avant d’être récupérés par des chiens rapporte France 3 Régions et l’Est Républicain.

    \ud83d\udea8 Nouvelle enquête : une association canine massacre des canards.

    C’était ce week-end en Lorraine : le Retriever Club de France organise des lancers de canards propulsés par des machines et abattus pour être rapportés par les chiens.

    Nous portons plainte pour actes de cruauté. pic.twitter.com/988zLWhOZA

    — Pierre Rigaux (@RigauxNature) September 26, 2024

    adepeche.fr/2024/10/04/video-ils-jettent-des-canards-en-lair-pour-entrainer-leurs-chiens-de-chasse-les-images-choquantes-dun-club-canin-12240411.php

  27. « Canard, canard, canard », c’est la complainte d’un voisin nollandais qui refuse la biomonotonie dont le manifeste est résumé par le slogan : « un canard c’est un double magret sur pattes »

    Rien de canin là-dedans.

  28. Un couac (quack, quack) un peu plus sérieux :

    le Nollandais qui s’agace et quitte l’interview (diffusée le 18/09/25),
    à propos des Cice (Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi) –

    J. Sapir, à ce sujet – « Un petit fil sur ce sujet dont j’ai été à un très faible niveau un des acteurs. » – (21/09/25) :

    « I. Peu après l’élection de F. Hollande, nous somme invités C. Villain (ex-directeur du Figaro) et moi à l’Élysée pour discuter de l’Euro, suite à la déclaration de F.H. qui avait dit avoir mon rapport sur son bureau. »

    « II. La discussion se passe début juillet 2012. Villain présente des arguments d’ordre politique-économique et je présente à F.Hollande les travaux que l’on avait réalisés au CEMI sur la question. Écoute « bienveillante » du Président. Averti par des amis du PS je suis très dubitatif. »

    « III. Mais, in fine, il appelle son conseiller économique (un certain E. Macron) et nous convenons d’un nouveau RDV pour que je lui explique plus « techniquement » le contenu de mon rapport. »

    « IV. Début août 2012, je rencontre une heure entière E. Macron et je lui explique notre méthodologie et les calculs économiques (qui le dépassent un peu). Au bout de l’heure, F. Hollande fait irruption dans la pièce.

    « V. La discussion reprend à 3 et porte sur le coût pour l’économie française et l’impact en matière de chômage de l’Euro. FH semble cette fois plus ébranlé par mes arguments, qui sont confortés par certaines remarques d’EM. »

    « VI. A la fin il me demande si des aides spécifiques pourraient contrebattre les effets négatifs de l’Euro. Ma réponse est « oui, mais le coût pour le budget sera croissant dans le temps ».

    « VII. E. Macron dit « donc nous avons un choix entre une décision politique et une décision budgétaire ». Hollande opine et on en reste là. Je suis cueilli à froid par un journaliste à ma sortie de l’Élysée et je réponds évasivement à ses questions ».

    « VIII. La décision des aides aux entreprises fut donc prise consciemment pour éviter une sortie de l’Euro et,
    en connaissance de cause,
    du problème budgétaire qu’elles allaient poser.
    « Dixit et salvavi animam meam »

  29. Lormier 20 septembre 2025 à 23h38
    Courts séjours:le problème du savon (enfin résolu)

    Lormier à moins de descendre dans un hôtel de passe au fin fond de Dakar la plupart des hôtels décents fournissent du savon, gel douche ou autres y compris ici où c’est quand même pas le grand luxe. Quel besoin de s’encombrer de ces trucs en plastique qui sont déjà des déchets avant même d’être vendus?
    Au pire on va chez le mauritanien du coin acheter un quart de barre de savon, celui qui lave tout, même le pétrole gluant de nos plages.

    • (le sujet m’intéresse mais je peux pas lire l’article, je ne suis pas abonné; si WTH pouvait poster un petit résumé, je lui serais tres reconnaissant)

      • (pfff… La moindre des choses me semble être de s’abonner… : grâce à Causeur, vous pouvez balancer ici vos élu-cu-brations)

        (Illustration de l’article: « l’ingénieur français A. Mensch) –

        « L’Intelligence artificielle, ou le réenchantement du monde pour les nuls.

        On savait notre chroniqueur farouche détracteur de l’Intelligence Artificielle qui permet à tant de journalistes d’écrire des articles bien informés et vides de sens. Le voici qui craint désormais une déculturation massive, une perte sans précédent de compétences. N’exagère-t-il pas ?

        Dans un article récent du Figaro, Luc Ferry explique que l’utilisation massive de l’IA entraîne déjà chez les étudiants un « Deskilling », une perte de compétences et de savoir-faire (« skills »). À quoi bon apprendre, estiment-ils, si une machine est « plus performante qu’eux dans tous les domaines de l’intelligence et du savoir ? » 
        Et d’ajouter, dans un style exclamatif assez peu philosophique :
        « 88 % des étudiants font faire leurs devoirs par ChatGPT ! Les derniers modèles d’IA permettent en outre de contourner l’interdiction de tricher: il suffit d’une oreillette et d’un smartphone bien cachés pour soumettre discrètement les sujets de l’examen à une IA et obtenir les réponses tout aussi discrètement en quelques secondes. Cette situation est désormais réelle. Elle a été constatée lors d’un examen de l’ULB, l’université de Bruxelles, le professeur ayant demandé à ses étudiants, pour défendre le principe de l’égalité pour tous, de découvrir leurs oreilles afin d’éviter la triche que permet l’usage d’oreillettes dissimulées. Sa demande, bien légitime, a suscité une incroyable polémique, les étudiantes voilées ayant déposé un recours contre lui au nom de la liberté religieuse ! »
        Un joli prétexte pour rester voilées et tricher.
        Mais l’ancien ministre reste au seuil de la compréhension du problème. L’IA n’est pas seulement un outil. C’est une divinité.

        On se souvient que Max Weber, dans L’Ethique protestante et l’esprit du capitalisme (1904-1905), avait théorisé le « désenchantement du monde » : après une phase primitive où tout est signe divin (fétichisme), l’humanité est passée par une phase polythéiste, avec des dieux spécialisés, puis monothéiste, avec un Dieu tout-puissant, et enfin une phase athée, où l’homme est son propre dieu. Nous en sommes aujourd’hui, depuis que l’informatique domine nos vies, à une phase égothéiste, où nous pensons être grands ordonnateurs de la pensée, alors que nous sommes les esclaves des ordinateurs auxquels nous demandons humblement des réponses à nos questions. La servitude volontaire dont parlait La Boétie nous tend ses bras et ses micro-processeurs.

        Les médecins déjà avouent que l’IA est bien plus forte qu’eux pour diagnostiquer des maladies non encore perceptibles par les outils ordinaires. Les étudiants se confient aux machines pour étudier à leur place. Les journalistes, subventionnés ou non par les fabricants de merveilles, chantent les louanges de ChatGPT dans des articles écrits… par ChatGPT.

        J’ai déjà tenté d’expliquer qu’il s’agit là d’une illusion extrêmement dangereuse — et d’autant plus dangereuses que la « Gen Z », ou génération Z, arrive aux manettes — et dans les salles de profs, où elle prépare ses cours avec l’IA, pense avec l’IA, et corrige avec l’IA des copies écrites avec l’IA. Mal formés par des enseignants qui ont baissé les bras devant des politiques de médiocrité généralisée, ces nouveaux boomers confondent compétences et savoirs. L’IA est sans égale dans le domaine des compétences. Elle est nulle dans le domaine du savoir. Au point que Raphaël Enthoven, qui n’est pas exactement Aristote ni Kant, a enfoncé ChatGPT il y a deux ans en proposant une dissertation de baccalauréat infiniment plus élaborée que ce que proposait la machine, réglée pour se limiter à une médiocrité de bon ton. Inintelligence artificielle, disais-je…

        La fin du facteur humain
        Ah oui, les médecins s’en remettent à l’IA ? Et les futurs docteurs se fient aux machines pour élaborer des diagnostics ? Demandez-leur donc comment elles annoncent à un patient atteint d’un cancer du pancréas qu’il va mourir dans un délai de six à neuf mois. Avec quelle délicatesse elles lui fourniront immédiatement des modèles de testaments.

        Sans compter que la machine, à laquelle on a intégré nécessairement la question du coût des traitements, vous abandonnera en rase campagne si elle estime votre survie trop onéreuse pour la société. Déjà que sans IA on a multiplié les déserts médicaux…

        L’IA signe la fin du facteur humain. Jadis les dieux (ou le dieu) trônaient au-dessus des homes. Désormais c’est un outil de plastique qui est installé dans les foyers comme une divinité tutélaire, disponible dans la poche des pantalons comme autrefois les dieux lares. C’est le totem du New Age.

        Les machines ont leur utilité — elles sont les Pic de la Mirandole de la modernité. Monsieur-Madame Je-sais-tout. Des machines dégenrées, un rêve de jobards LG-hébétés. Pas de quoi briser les ordinateurs, les smartphones, les montres connectées et autres merveilles auxquelles nous soumettons notre humanité. Mais il est essentiel d’expliquer que notre humanité ne sera jamais réductible à une mémoire artificielle — parce qu’elle est par définition dépourvue d’émotions. Et c’est ce qui fonde notre humanité. »

          • Bonnet d’âne mérité !
            « on » ne m’y reprendra plus.
            (une indéniable forme de malhonnêteté de la part d’abcm ; passons…)

  31. … Et heureusement que l’IA reste « dépourvue d’émotions » et donc incapable de me susurrer à l’oreille : « hé louloute, JPB is on Causeur » (franglais obligatoire) –

    Mince (oui facile) : manquait plus qu’un Mensch,
    adoubé par le Xav’ N. et bien plus grosse pointure, le E.E. Schmidt, ex pdg de Google,
    «… directeur d’un comité pour le Pentagone américain afin d’étudier l’apport des innovations de la Silicon Valley à l’armée américaine »…
    (selon wiki-bible)

    And… the byte goes on (implantation validée) :

    https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-google-choisit-chateauroux-pour-construire-son-1er-datacenter-en-france-97234.html

  32. Un Lointain Lecteur 21 septembre 2025 à 13h12
    « … la plupart des hôtels décents fournissent du savon, gel douche ou autres »

    Oui.
    Mais…
    i) pas le savon que j’utilise,mais un savon parfumé et généralement dégueulasse ,irritant pour la peau (et les muqueuses !!!)
    ii) Lormier va le moins possible à l’hôtel,Lormier loue . (il y a peu de bonnes adresses, mais quand il en a trouvé une Lormier revient année après année,pendant dix ans, vingt ans…)
    Au départ, pas de problème mais au retour,il restera toujours un petit bout de savon.

    iii) Assez récemment (trois mois) j’ai accompagné quelqu’un à l’aéroport (Roissy); J’observai avec intérêt un habitué des toilettes (type en uniforme bleu marine) se préparer à se savonner les mains.

    Le mec étend les bras et tape simultanément sur deux distributeurs de savon liquide.

    Pourquoi ?

    Parce que de ces distributeurs ne sort qu’une minuscule perle de savon. (Je n’ai pu m’empêcher de penser à l’infime goutte de sperme qui apparaît parfois au bout du bout de Dugong -un éjaculat vraiment minuscule).

    Enfin, c’était déjà pas mal que les distributeurs ne fussent pas complètement vides. Un sèche-min sur deux fonctionnait.

    Mais j’ai regretté de ne pas avoir emporté une petite savonnette dans ma sacoche (Osprey).

  34. WTH 21 septembre 2025 à 16h52

    (une indéniable forme de malhonnêteté de la part d’abcm ; passons…)

    Pourquoi ?

    Il vous avait seulement demandé (poliment) un résumé.

    • « Un petit résumé  » .
      Je remercie Lormier de rétablir la vérité.
      C’est un peu désagréable de se faire accuser si grossièrement.

    • (J’ai fait une connery, puisque une forme de remontrance de la part de JPB ;
      je reconnais une réaction quelque peu mesquine à l’égard d’abcm’.
      Nezenmoins, résumer une analyse de JPB est au-dessus de mes capacités : car chez lui, comme chacun sait, chaque mot compte.)

      • Drapeau blanc, 19h48 !
        (Rappel : un certain drapeau, demain sur certaines mairies à la suite des jérémiades du ps ?)

  35. Luc Ferry explique que l’utilisation massive de l’IA entraîne déjà chez les étudiants un « Deskilling »,

    Qu’est-ce qu’il en sait ? Ca fait combien d’années qu’il n’a pas vu un étudiant ?

    Rappel:quand il a quitté le Ministère,il a, administrativement parlant, réintégré son université…mais n’a pu faire cours-car les étudiants l’en empêchaient.

    Il a continué nez en moins à percevoir un salaire de professeur (pendant des années ?) jusquà ce que le Président râle; Par un tour de passe passe dont les gouvernants ont le secret un ministère a remboursé à l’Université tous les salaires perçus… par Ferry.

    Je crois qu’aujourd’hui il, est chroniqueur télé…

    Il a certainement besoin de fric:une de ses filles était à l’ecole Hôtelière de Lausanne…C’est pas une pépa à Lafontaine.

      • Il y a aussi la réponse de Laurent Schwartz

        « …la réponse que … Laurent Schwartz, avait coutume de faire lorsqu’on lui demandait : « pourquoi faire des mathématiques ? ». La première médaille Fields française affirmait alors : « Parce que les mathématiques, ça sert à faire de la physique. La physique, ça sert à faire des frigidaires. Les frigidaires, ça sert à y mettre des langoustes, et les langoustes, ça sert aux mathématiciens, qui les mangent et sont alors dans de bonnes dispositions pour faire des mathématiques, qui servent à la physique, qui sert à faire des frigidaires, qui… ».
        la réponse que l’un des plus grands mathématiciens du siècle dernier, Laurent Schwartz, avait coutume de faire lorsqu’on lui demandait : « pourquoi faire des mathématiques ? ». La première médaille Fields française affirmait alors : « Parce que les mathématiques, ça sert à faire de la physique. La physique, ça sert à faire des frigidaires. Les frigidaires, ça sert à y mettre des langoustes, et les langoustes, ça sert aux mathématiciens, qui les mangent et sont alors dans de bonnes dispositions pour faire des mathématiques, qui servent à la physique, qui sert à faire des frigidaires, qui… ».

        la réponse que l’un des plus grands mathématiciens du siècle dernier, Laurent Schwartz, avait coutume de faire lorsqu’on lui demandait : « pourquoi faire des mathématiques ? ». La première médaille Fields française affirmait alors : « Parce que les mathématiques, ça sert à faire de la physique. La physique, ça sert à faire des frigidaires. Les frigidaires, ça sert à y mettre des langoustes, et les langoustes, ça sert aux mathématiciens, qui les mangent et sont alors dans de bonnes dispositions pour faire des mathématiques, qui servent à la physique, qui sert à faire des frigidaires, qui… »

        https://theconversation.com/les-langoustes-des-mathematiciens-et-le-frigidaire-des-philologues-52945

  36. Dugong 21 septembre 2025 à 20h09
    Passionnant !

    En effet,y a des mecs qui ont ouvert une conversation sur les trucs dont on était très content et qui ne se fabriquent plus…remplacés par d’autres- présentés comme des perfectionnements et qui sont,en fait ,beaucoup moins bien.

    Le « flap jack courier » était un de ces trucs. Les gens sont tristes;ils regrettent de ne pas en avoir acheté deux ou trois en même temps. On s’épanche, on déplore,on pleure ensemble.

    Lormier a des déplorations globales:par exemple, tous les rasoirs ont maintenant des batteries;quand la batterie est morte, ce n’est pas facile de la faire remplacer.

  37. WTH 21 septembre 2025 à 19h48
    (J’ai fait une connery, puisque une forme de remontrance de la part de JPB ;

    Ouais…il aurait pu annuler votre commentaire (c’est-à-dire l’article).

    • Du calme ! Je m’absente jeudi – sans écran – pour environ 3 semaines ; comme ça vous aurez la paix ; après, qui vivra verra ; faut savoir tirer sa révérence, comme JG, Gérard…

  38. . Dans ma trousse de toilette, le tube de lubrifiant (Durex Soie, ne sèche pas) avait attiré son attention.

    Tiens, y a jamais d’objets en latex dans les « fictions » du Maestro.

    Du leatex,il semble n’avoir qu’une connaissance livresque.

    Et pourtant…aujourd’hui la moitié des films porographiques sont tournés en capote.

  39. Jean-Paul Brighelli 20 septembre 2025 à 21h38
    Mais non, elle l’a eue — puis a démissionné deux ans plus tard.

    Non, pas possible, c’est pas elle quand même ! J’peux pas le croire.

  40. Nous nous promettons toutes les turkish délices.
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    Par Carole Saturno
    Mis à jour le 29 juin 2022 à 12h03. Initialement publié le 9 novembre 2018.

    Turquie : petite histoire du loukoum, le divin délice de Byzance
    Lorsque le chimiste russe Konstantin Kirchhoff convertit l’amidon en sucre en 1811, il ne se doutait pas que sa découverte ferait la fortune d’un confiseur stambouliote.
    Haci Bekir était installé depuis la fin du XVIIIe siècle dans une échoppe du quartier de Bahçekapı, dans la capitale de l’Empire ottoman. Rompu aux techniques de fabrication de berlingots, il voulut créer une confiserie qui serait molle, facile à mâcher et à avaler… et eut l’idée de remplacer la farine de blé par l’amidon dans ses recettes artisanales quand il eut vent de la découverte de Kirchhoff. Succès immédiat ! Le loukoum était né, un mot qui traduit précisément les intentions du confiseur : le mot turc «rahat lokum» vient de l’arabe «rahāt ulhulqūm », qui signifie «le repos de la gorge».

    https://www.geo.fr/voyage/turquie-petite-histoire-du-loukoum-le-divin-delice-de-byzance-193341

  41. Rahat loukoum= le repos de la gorge.

    Peut-être le truc à déguster après une « goge profonde » ?

    Tout le contraire du bonbon salé.

  42. WTH 21 septembre 2025 à 21h34
    Du calme ! Je m’absente jeudi – sans écran – pour environ 3 semaines ; comme ça vous aurez la paix ;

    Qu’est-ce qui,dans ses propos, a pu vous faire penser que Lormier voulait « avoir la paix. » ?

  43. « vous » ne s’adresse pas qu’à vous, Lormier !
    Les histoires à la gomme (y’a pas que le loukoum) finissent par… lasser.
    Et à force (!) rien de plus ridicule que des vieux déplumés qui délirent kul, jusqu’à en être (êtres) pitoyables !

  44. Il y a une bonne douzaine d’années, je suis parti une semaine à Istanbul avec M***. C’était en février, il faisait un froid de steppe…

    Qui part pour Istanbul en février ? Pour un voyage d’agrément d’une semaine? Avec une meuf?

      • Cépafo. L’hiver, les stambouliotes se chauffent les pieds avec des bouillottes.

        IAL a sûrement des adresses de fabricants très chers

        • Pas nécessaire la « bouillotte » pour la jeune préparatrice en science espingouine,
          en compagnie d’un « je  suis parti » faisant office de – vu sa taille et son poids.

          Et la petiote (« il y a une bonne douzaine d’années ») : laissée au bercail ?

          Ou ben alors toussa
          rien que des fake-news ?

          Comme dirait le Trumpy, dont la tepu de l’Est (!) s’est bien moquée du protocole, sans col, large décolleté, épaules nues, couleur vive…

          Ce sidi (Mahmoud Abbas privé de visa pour NY-Onu, ça vaut mieux, il est gâteux, 89 ans),

          il y a une quinzaine d’années, et même plus, il était hautement préférable de se rendre dans les capitales dites touristiques… l’hiver.

          De nos jours, ce n’est quasiment plus le cas : la faute aux boomers (😁)
          et on peut même voir des gosses, parce que les Européens, l’Ecole, ils s’en moquent !

  46. Villes touristiques en hiver dans la littérature.
    Rome sous la pluie, d’Anthony Burgess ( livre très oubliable- auteur sous côté aujourd’hui ( purgatoire) – si j’ai l’occasion j’aimerais bien lire 1985 , livre qui avait été critiqué en son temps comme raciste ( imaginait l’islamisation de la GB’Angleterre).

    Les deux visages de janvier , de Patricia Highsmith ( Athènes en hiver ): un trio de personnages en délicatesse avec la loi, dont une femme séduisante, va d’hôtel en hôtel a Athènes, essayant d’échapper aussi bien a la police qu’à des malfrats.
    Très bon livre.

  47. De la GB ou de l’Angleterre seulement ?
    Mais aujourd’hui l’Ecosse es aussi islamisee que l’Angleterre. Voire plus  » muslim friendly » )

  48. Est aussi islamisee .

    Le SNP ( parti narional ecossais, assez à gauche) au pouvoir en Ecosse, est favorable au multiculturalisme et aux minorites sexuelles – bien la peine de voter pour des nationalistes !

    • Très juste ce que vous écrivez là, ECHO…
      Et très vieux et vague souvenir de « Les deux visages de janvier » (à relire).

  49. Jean-Paul Brighelli 22 septembre 2025 à 0h22
    Ceux qu détestent se retrouver l’été dans une ville hantée de trois millions de touristes. En février, personne.

    °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
    Tout de suite, le froid. Rumeur de steppes et de Gobi.

    Nous mourons de faim. Ce n’est plus une heure à explorer les rues — il bruine doucement.
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    Nos voyageurs ont choisi leur saison (l’un des deux au moins, l’aîné) et l’autre suit.

    Savaient-ils à quoi s’attendre ? Sont-ils équipés pour le froid ? Il y a une atmosphère d’impréparation.

    Mourir de faim après un vol aussi court ? N’avaient-ils pas déjeuné ? Vol « low cost »…donc les en-cas vendus dans l’avion sont assez dégueulasses…mais on peut faire avec;évidemment quand on ne mange que dela cuisine raffinée, quand on remarque un excès de coriandre dans un plat…

    Taxi « Le taxi cherche son chemin sur le GPS. »

    i) le GPS est censé vous mener à bon port…généralement il foire.
    ii) à Istanbul je n’ai jamais pris de taxi,uniquement des bus et des dolmus.

    Mais c’est une spécialité des chauffeurs des balkans de ne pas connaître les villes où ils travaillent.

    aAthènes, je me souviens d’u nul qui était de Salonique (ta mère-la-pute) et ne trouvait pas notre rue;il s’arrêtait fréquemment, interrogeait les passants; quel con !
    C’était un demi-siècle avant le GPS.

    Pour aller d’un aéroport vers une ville, le plus rapide et le plus simple est presque toujours le bus (ou autre transport public)

    Les gens qui prennent le taxi s’infligent de longues attentes et se font arnaquer (souvent).

    Mais peut-être le Maestro voulait-il mettre encore une fois un doigt (deux peut-être) dans la chatte de M***… ou-qui sait ? la homardiser . Plus facile sur la banquette d’un taxi sous couvert d’un lapin que dans un bus.

  50. j’insinue ma main…jusqu’à sa fente humide….
    Mes doigts, quand je les sens, ont une odeur de noisette fraiche.

    Sans acétamipride ?

  51. Absence de latex (dans les bages, dans le récit) suite:

    Latex …le mot se susurre sur le bout de la langue comme un bonbon salé et autres dégustations de rapine, on croirait entendre la voix de Françoise Hardy disséquant le texte de Gainsbourg :

    « Mon cœur de silex prend vite feu

    Ton cœur de pyrex résiste au feu »…

    latex,silex, pyrex

    M*** ne fut pas sa pire ex.

  58. Reçu dimanche via Messenger, ces mots doux que je tiens à partager avec vous :

    « Je te souhaite de chopper un glioblastome. Ou à défaut d’une tumeur foudroyante, qu’un réfugié palestinien atteint de psychose sévère à cause d’un PTSD causé par tes amis génocidaires te prenne pour cible et te rafale au semi-automatique comme la grosse merde que tu es. J’irai me masturber sur ta tombe et chier dans les chrysanthèmes. Pauvre merde. »

    • Regardé sur facebook, qques réponses à JPB…

      Une dame s’est pris un « va te faire enculer à gaza, connasse »…

      … Ben, rien qu’à bord de la Sumud Flotilla pour Gaza, l’enkulationnement passe mal.

      … Article de bvoltaire –
      titre : « Quand la présence d’un militant queer divise la Global Sumud Flotilla » –
      « LGBTQIA+ not welcome on board » –

      Extraits :
      « La simple participation du militant communiste Saif Ayadai a suffi à montrer que toutes les causes réunies à bord ne cohabitent pas si facilement.
      Ouvertement LGBT, le Tunisien justifiait sa présence en assurant vouloir ‘dénoncer l’instrumentalisation des identités queer par la propagande sioniste’ ».

      Mais son discours n’a visiblement pas fait l’unanimité.
      Selon Le Courrier de l’Atlas, le 15 septembre, l’un des coordinateurs de la délégation tunisienne, Khaled Boujemâa, a préféré se retirer du projet,
      pour dénoncer le « mensonge » des organisateurs qui, selon lui, auraient dissimulé « cet aspect » de l’identité de certains membres de la flottille.

      Dans son sillage, la milite Mariem Meftah… concède que l’homosexualité relève de la vie privée et n’a pas à être jugée, mais précise qu’un militant queer « enfreint les valeurs de la société » et met, selon elle, en danger ses enfants, sa famille et son entourage.

      Le présentateur de la chaîne de télévision tunisienne El Hiwar Ettounsi, Samir Elwafi, s’est lui aussi montré virulent à propos de la présence de Saif Ayadi … :
      il n’est pas contre la flottille de la résistance en tant qu’idée, mais contre ‘l’utilisation des causes les plus sacrées de notre nation pour mettre en avant une association qui défend les homosexuels,
      qui participe à la flottille pour légitimer son activité et gagner une notoriété gratuite sur le dos d’une cause unanimement soutenue par la population’ ».
      Selon lui, cette instrumentalisation ‘divise les gens, disperse l’énergie collective et normalise des agendas homosexuels’ ».
      (😁)

      • Kiels s’enkulationnent tous et toutes. Gretchen pourra se faire expliquer le fonctionnement d’un gode-ceinture.

        • Y’a d’leau avant Gaza –
          (lefigaro)
          « La jeune militante suédoise juge une ‘communication qui se concentre trop sur les affaires intérieures de la flottille et moins sur le génocide en Palestine’. Elle reste pour autant présente dans les embarcations à destination de Gaza. »
          Jusqu’à quand ?
          Le ‘puté Portes a déjà quitté la flottille pour cause « d’urgence familiale ».

          Il semblerait que La croisière ne s’amuse plus vraiment !

    • Maestro,

      Pas d’inquiétude à avoir. Un type qui vous menace d’une rafale avec un semi-automatique ça fait plutôt rire.

  61. Jean-Paul Brighelli 23 septembre 2025 à 13h28
    13h55.

    Une heure raisonnable;votre père a eu le temps de boire son café.Un bon début…et on a souvent souligné votre courtoisie,vos habitudes grand siècle.

    Nous verrons si l’année prochaine WTH saura envoyer ses féliciations à la bonne heure…

  62. abcmaths 23 septembre 2025 à 16h49
    Faut changer de base.
    72 s’écrit 66 en base onze .

    Oui, mais ça ne change rien.

  65. Animaux (suite) –
    « Les étrangers mangent nos cygnes »…
    qui « par tradition, appartiennent à la couronne britannique.»
    N. Farage. (lefigaro).

    Donc un péché bien plus grave que les bouffeurs de chiens et chats, dans l’Ohio (selon Trumpy).

    (Nouvelle neuve du plus grand intérêt, qui change de la bouffonnerie Onu,
    tout en espérant qu’aucun drone sauvage ne s’aventurera vers le sud-ouest, les grille-pains de qui vous savez n’étant absolument pas cap’ de faire face à de telles attaques.)

      • (lu qu’un missile balistique mirvé ricain fut en son temps baptisé « peacekeeper » –
        grâce à BdÂ, j’en apprends tous les jours –
        sauf que nous n’avons pas encore reçu le « Tous résilients »)

  66. Jean-Paul Brighelli 24 septembre 2025 à 7h54
    Oui, c’est signé Intellectuel de seconde zone.

    …à moins que l’auteur ne soit Josip Crapulovic -qui ayurait adopté ce style pour ne pasêtre reconnu ! Ce serait compter sans la sagacité de Lormier !

  68. Prendre l’initiative:

    a) dans les actes:
    Et de tripotages en affolements, elle a trouvé très drôle de déboutonner mon pantalon et de sortir ma jeune queue extasiée.
    b) dans les paroles:
    « J’ai envie de vous sucer », dit-elle très doucement.

  70. M***une post-adolescente qui finalement, après un vrai succès d’estime, n’a rien fait de ses dons. ?

  74. Jean-Paul Brighelli 25 septembre 2025 à 2h20
    Ben oui. Mariée au Mexique.

    Je savais qu’elle vivit au Mexique;je ne savais pas qu’elle s’y était mariée; (Elle ne vous méritait pas.)

  75. abcmaths 25 septembre 2025 à 9h38
    J’ai encore appris un mot .

    Ma solution est-elle acceptable alors ?

  76. Vinci sur Gaza (suite)

    Lu dans le Fogari :

    « Pour épauler l’armée dans la destruction de Gaza, des groupes de colons se mêlent aux entreprises privées, attirés par le gain autant que par la perspective de raser […]
    Ceux qui manient ces engins ne relèvent pas tous de l’armée régulière. Faute de bulldozers blindés et d’opérateurs en nombre suffisant, le commandement s’est progressivement appuyé sur des groupes informels recrutés par des sociétés de BTP, où se mêlent civils et réservistes. Sur les réseaux sociaux, les offres défilent et témoignent d’un marché devenu lucratif. « Pour des travaux de démolition dans la bande de Gaza », nous recherchons un conducteur d’engins de 40 tonnes. Début à 7 heures, fin à 16 h 30. Rémunération de 6000 NIS (1500 euros) par jour de travail. »

    De nombreux banlieusards françaouis, attirés par le lucre devraient converger vers Gaza comme ceux qui le firent il y a peu en Syrie, « invités » par daesh. On rétorquera que ceux qui tiennent les murs en France sont tout indiqués pour caterpillariser les décombres de Gaza.

  91. J’ai souri aux clins d’œil littéraires : Chessex, Borges, Voltaire… et même Zafón en espagnol ! Ce montage érudit colle si bien à la ville. À propos de voyages et de lumière, je recommande aux lecteurs amateurs d’esthétique épurée ces micro-bikinis brésiliens au style très années 60/70 (https://ohlolaswimwear.com). Ça prolonge l’idée d’un Orient rêvé, version côte égéenne. Merci pour ce journal sensuel et précis.

  92. « Et puis l’amour, l’amour, l’amour — pilonnée pile et face jusqu’à ce que je m’y perde. » (Jipé al Oriento-Occidentali)
    L’amour, ce paravent léger qui tente de dissimuler l’instinct.

  94. A défaut d’être sur la flottille, on peut se contenter d’être sur la pétition.

    Zaho de Sagazan, Lena Situations, DJ Snake, Angèle : plus de 140 personnalités demandent la protection diplomatique pour la flottille vers Gaza
    Selon la tribune, « 16 pays, dont l’Espagne et l’Irlande, ont accordé la protection diplomatique à leurs ressortissants embarqués sur la flottille ». Ils attendent la même décision de la France et de la Belgique.
    https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/zaho-de-sagazan-lena-situations-dj-snake-angele-plus-de-140-personnalites-demandent-la-protection-diplomatique-pour-la-flottille-vers-gaza-7900546310

    Des personnalités d’envergure , DJ Snake, peste ! ( qui c’est ? Le nom suffit a l’identifier comme rappeur).

  96. Ça pourrait donner des idées a Bayrou ( Barnier, lui est casé). Un Directoire international, voilà qui aurait de l’allure, avec tous les has been occidentaux.

  102. Vapeurs actuelles titre en une :

    « [Info VA] Paris : attaque à la voiture bélier contre une boutique Chanel dans le 8e arrondissement »

    Les efflubes de n°5, vaporisé en continu, ne peuvent camoufler la puanteur extrême du monde bardello-zemmourien-marinoïdeux.

  103. Jane G. s’est barrée avec Maxou, le petit fils de Max. Lulu le Gibbon, cocu, est furieux.

  104. Lu dans le Vespéral : « la primatologue qui a révolutionné le regard porté sur les chimpanzés »

    On devine à quel endroit précis Jane portait son regard.

  105. Budget de l’Etat, en milliards d’euros :
    Aide aux entreprises : 211 milliards
    Hôpital : 114
    École : 88
    Transports : 75
    Écologie : 21
    Justice : 12
    Source : rapport sénatorial « Budget et PLFSS »

  106. Fraude fiscale des 1% des imposables : 100 milliards
    Fraude aux prestations sociales et remboursements maladie : 5,7 milliards
    Source : Haut Conseil du financement de la prestation sociale

  107. Taux effectif d’imposition prenant en compte l’ensemble des revenus, pour les 370 ménages les plus riches de France : 27%
    Taux effectif d’imposition pour les classes moyennes : 52%
    Source : Observatoire Européen de la Fiscalité

  108. X factor
    Taux effectif d’imposition pour les classes moyennes : 52%

    Ce chiffre me semble bien douteux, ainsi un salarié à 30k€ brut soit +/- 1925€ net par mois serait imposé à hauteur de 52%?
    Ne confondriez-vous pas, sciemment (?), imposition (donc IRPP seul ) et prélèvements obligatoires (IRPP+TVA+SS+diverses taxes annexes…)?

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