Motherless_Brooklyn_(film)Autant vous en parler avant que le film ne disparaisse des affiches : Brooklyn Affairs est un pur chef d’œuvre de ce genre que les Américains appellent « néo-noir », un film de genre qui transcende — et de beaucoup — les frontières du genre, et qui peut rivaliser sans complexe avec ce que les années 40-50 ont produit de plus noir. Ou avec le très beau Miller’s Crossing (1990) des frères Coen — auquel il emprunte l’attention particulière accordée aux chapeaux, mais chut…
Les critiques n’ont pas été très bonnes, pour des raisons absolument aberrantes. On lui reproche de ne pas être assez « politique », pas assez anti-raciste, de dénoncer (ah, cette manie qui revient du fond des années 70 du « film à message » — quelle horreur !) la spéculation immobilière sans être Main basse sur la ville — ce chef d’œuvre de Francesco Rosi (1963). Bref, il semble bien que personne, parmi les critiques de cinéma professionnels, n’ait consenti à voir le film mis en scène et interprété (magistralement) par Edward Norton. À le regarder. Ni celui-là, ni aucun autre, d’ailleurs.

L’un des tics que je tente d’éradiquer chez mes étudiants est justement le « message », dont l’expression commence avec la phrase rituelle « l’auteur dit que ». L’auteur ne dit rien — d’ailleurs, il n’est pas là, il n’a jamais été là. Le texte dit quelque chose, avec ses moyens — et c’est l’analyse de ces modes de dire qu’il convient d’analyser. Un film, c’est exactement la même chose — mais nous sommes désormais soumis à la dictature de la bien-pensance qui ne peut nous faire apprécier quoi que ce soit qu’à travers le filtre manichéen que le Camp du Bien impose à toutes les productions artistiques. Du style, point de nouvelles. Cela permet à des raclures style Christine Angot ou Édouard Louis de prospérer dans l’antiracisme (c’est bien) et le droit pour les femmes d’accoucher par l’oreille, comme chez Rabelais (sauf que chez Rabelais, c’était drôle).

Retour au film d’Edward Norton.

Je dois avouer une inconséquence — ou peut-être est-ce une sorte de synesthésie dont je suis atteint. Je ne peux regarder un tableau sans entendre une musique — et les tableaux muets justement ne me disent rien. Et réciproquement, je n’apprécie vraiment que les musiques qui génèrent en moi des paysages. Un abus de cinéma, peut-être.
Par exemple, je n’ai jamais pu voir une toile de Hopper sans entendre, derrière, un air de jazz obstiné et mélancolique — Chet Baker principalement, dans Almost Blue par exemple. Eh bien, le film de Norton est construit sur les images de Hopper et sur le jazz : le metteur en scène a embauché Wynton Marsalis pour ré-arranger la chanson qu’avait écrite pour le film Thom Yorke, le chanteur de Radioheadécoutez donc :

« The lines are drawn
For daily battles
Trumpet sound
For daily troubles

Lock your dreams away
And wake it up
Enough about
Your broken heart… »

Et Michael K. Williams y joue justement un trompettiste qui doit beaucoup au premier Miles Davis, avec un quintet très proche de celui qui entourait le génial trompettiste lorsqu’il improvisa la bande-son d’Ascenseur pour l’échafaud.

Les acteurs sont d’ailleurs tous sidérants. Bruce Willis crève l’écran dans les cinq premières minutes — puis il crève tout court. Willem Dafoe, qui n’a jamais fait un mauvais film, étant entendu que même si c’était arrivé, il en aurait fait un bon film, est fascinant en cloche de génie. Et Alec Baldwin, qui de film en film perfectionne son personnage de salaud intégral, délivre une tirade sur ce qu’est le Pouvoir d’une force rarement atteinte : je ne vois d’équivalent que la tirade sur l’argent, à la fin de Topaze (il va falloir que j’écrive une chronique pour réhabiliter Pagnol, que des guignols sanglants comme Jean-Claude ont entrainé dans les abîmes).

Quant à l’idée de doter le héros d’un syndrome de la Tourette qui lui fait balbutier des enchaînements de mots, c’est proprement génial, étant entendu que ces mots qui jaillissent en gerbes d’étincelles en disent long sur l’intrigue, puisqu’il ne peut réfréner cette part chaotique de son cerveau, non soumise à un quelconque surmoi.
Et si vous habitez une campagne dépourvue de cinémas, guettez l’irruption du film sur DVD — il vous hantera longtemps. Quand je suis sorti de la salle, les rues de Marseille, pour quelques minutes, ont bruissé d’un air jazzy qui ne leur est pas habituel — j’avais emmené avec moi les images du film, qui se sont surimposées au désordre assourdissant de la Canebière.

Jean-Paul Brighelli

Juste un mot pour stigmatiser les distributeurs, qui ont cru bon d’inventer un faux titre américain, Brooklyn Affairs, pour remplacer le vrai titre, Motherless Brooklyn — étant entendu que « Brooklyn » est à la fois le quartier de New York, et le pseudo sous lequel est connu le héros. Et que motherless est justement son état initial, lui qui n’a de sa mère que le souvenir d’une main qui lui caressait la nuque — un geste que va répéter la femme qu’il séduit à force de désarroi, orpheline elle-même ; et la dernière image, sur une plage abandonnée même des mouettes, réunit ces deux solitudes dans un double plan, champ / contrechamp, absolument splendide.

645 commentaires

  1. Grand plaisir d’entendre parler de Hopper, tellement sobre, et de Chet Baker, tellement dropé, si sensible dans Almost Blue et autres merveilles … Merci ! ce sont des repères intemporels !
    A ce propos, je pense à Blossom Dearie que j’adore, inséparable compagne musicale, à sa voix fine, à son amour du jazz, à son goût du chant très pur, très sincère !

  2. C’est Dernier Tango à Brooklyn ?

    Le jeu de Chet Baker * est aux antipodes de Gato Barbieri. C’est déjà ça.

    Bientôt un remake f(b)ranchouille avec Christine Angot et Édouard Louis, un dernier Pago en terrasse à Paris ?

    * Anecdote : Miles Davis, ayant découvert Chet Baker dans un club, avertit ses amis noirs en ces termes que je cite de mémoire : « il y a là-bas un petit blanc qui va vous en faire baver »

  3. Heureusement que le racisme revient en force dans nos sociétés grâce à des gens comme Dugong adeptes du multiculturalisme : ça va permettre d’en faire baver plus d’un !

  4. Le pont de Brooklyn est un monstre noir – comme charbon !

    New York ville de la noirceur comme Paris fut ville des lumières ? Heureux ceux qui vont pouvoir s’enfoncer dans les ténèbres du Paris new-look, du Paris d’après … du Paris du déferlement vicieux des appétits sombres !

    • Victor Hugo aurait salué ce retour au moyen-âge qu’il a chanté dans Notre-Dame de Paris : tous les vices dans toutes les crédulités ! Après le Paris pascalien qui se détourne des fées, le Paris de Diderot, le Paris radical et radial de Haussmann, une mascarade d’un monde déchu qui se donne rendez-vous ici pour satisfaire les monstres enfouis.

      • Durit nous ressert son compteur de temps bloqué au jazz new orleans

        A part de son vier à enceinter les bonnes, pépé victorin n’a joué d’aucun instrument. S’il avait joué du sax, il aurait été tellement long à accoucher qu’on aurait dû le caser au septième set, celui où les bonnes nettoient les sols pour le soir.

          • Apprenons-lui cette comptine marseillaise :
            « Mon vier, Madame Olivier !
            Votre chien pine le mien,
            Et comme il a un gros boudin,
            Ça lui fait pas du bien ! »

      • Victor Hugo avec les bonniches (dont le seul but était de l’empêcher d’écrire Les Misérables – ah, les salopes !) jouait de son excellent saxo soprano personnel, affectueusement surnommé par les pratiquants d’aujourd’hui pour sa forme rectiligne ambitieuse voire priapique …. « la carotte ».
        Que Dieu dans son immense sagesse prenne soin de nos carottes !

  5. Je souhaite profiter (gratuitement bien sûr) des lumières des hôtes de ce blog sur un sujet qui m’occupe en ce moment :
    La différence entre artiste et artisan.
    Merci par avance de vos contributions bénévoles !

    Note :
    Les vétérinaires macronistes de la Drome et d’ailleurs sont priées de s’abstenir de polluer le débat.

    • Quelques artistes, se distinguant de la majorité de leurs collègues paumés, réussissent.
      Presque tous les artisans, sachant être utiles au monde, gagnent leur vie en exerçant un métier.

      • Merci de votre contribution !
        Qui pose cependant une autre question :
        Quel est le critère de la réussite ?

      • Il y a bien sûr deux réponses évidentes, argumentées par le fric et le khul, comme TOUJOURS :
        le compte en banque.
        le nombre de stupides groupies.

      • Votre contribution est très instructive, en ce sens qu’elle exprime une différence, réelle ou effective, entre utilité et agrément.
        Je pourrais dire que la Beauté est utile, car voir de belles choses est utile à votre santé psychique.
        A contrario, vivre dans un monde laid, vous rendra malade.

    • En fait, quand on regarde l’histoire des arts, presque tus les grands peintres faisaient exécuter leurs toiles par des artisans (ce qu’on appelle pudiquement « l’atelier de Rubens » et quelques autres) et passaient ajouter la touche finale. Et je crois que c’est là que ‘on tient l’artiste — dans l’ajout de la touche finale, du dernier glacis sur les lèvres ou sur l’œil. Un geste limité, quantitativement (l’artisan travaille bien davantage dans la quantité, il dégrossit) pais essentiel pur qu’un produit artisanal devienne une œuvre d’art.
      Anecdote vraie : Corot entre un jour chez un ami, qui très fier lui dit : « J’ai acheté l’un de tes tableaux » — et lui montre une toile dont Corot, immédiatement, s’avise que c’est un faux grossier. Il engueule gentiment son ami, lui montrant telle ou telle imperfection, tel ou tel détail improbable, qui ne pouvaient sortir de son pinceau. Et voyant son copain tout dépité, il prend une palette, retouche la toile et au bout d’une demi-heure, lui lance, triomphant : « Tu vois, maintenant, tu as un vrai Corot. »
      L’artiste, c’est celui qui d’une croûte artisanale (quel que soit son mérite relatif) fait une œuvre d’art — d’un mérite absolu.
      Content ?

      • Merci pour cette anecdote, vraisemblablement véridique, même pour un VRAI sceptique dans mon genre.
        Elle corrobore la réflexion de Picasso :
        Prenez un modèle, tordez-le, et vous obtiendrez un nouvel original !
        Ceci dit, vous êtes encore loin de la synthèse.

      • Une piste :
        dans la réalisation d’une représentation, il y a trois étapes :
        1/le choix du sujet et sa composition
        2/l’exécution
        3/la touche magique, ou magic touch, comme vous êtes un Américanophile pathologique

    • L’artiste ne reproduit pas les canons académiques, il en propose de nouveaux, son style et ses créations lui sont propres.

    • L’artisan crée un objet, l’artiste véhicule des idées ou des émotions en utilisant un media autre que les mots. Le grand artiste est celui qui « invente » une relation originale entre forme et fond. La grande oeuvre échappe à son créateur, elle est disponible au spectateur.
      La question de la beauté ou de la technique est accessoire. Ce qui importe c’est l’intention.

      Depuis l’art « contemporain » cette démarche est poussée à un extrême qui peut tomber dans le grotesque. Mais est-ce nouveau ? Les « académiques » faisaient-ils moins convenu dans un autre registre ? Parmi eux, peu ont passé le temps, il en sera de même pour leurs successeurs.

      « Ah ! c’te bêtise ! ils se battent tout nus !… Ah ! non ; ils ont des casques… c’est peut-être des pompiers en grève … »

  6. Delevoye « donnant la main » à Dugong dominical crie dans le RER absent du quai : « J’ai oublié mon nègre à la maison – c’est lui le comptable ! »

    – Ma petite musique de nuit pour les retraités est une symphonie inachevée – veuillez me pardonner – car je suis pour le moins distrait d’avoir oublié les noires et les blanches.

    – Que de chinoiseries dit J.C depuis Chinatown et je suis orfèvre en la matière.

  7. Brooklyn sur Seine

    Comment tout cela finira-t-il ? Comme avec les Communards qui voulurent parapher le Paris bien rangé d’Haussmann par le feu du pétrole lampant et le sang noir des Prussiens !
    Les Bamboulas mettront le feu à la poubelle que sera devenu la ville hidalgesque et ils feront bien car ce feu de joie sera purificateur aux yeux d’Allah le très-pur.

  8. Le 15 décembre 2019 à 9 h 17 min,Dugong a dit :
    Il y aurait bien une taxe qui rencontrerait un assentiment très large dans la population métropolitaine : la TGKAH.
    Bien sûr la population susceptible d’être taxée est relativement réduite mais l’assiette est énorme.
    Qu’attendons-nous ?
    Répondre ↓
    • Le 15 décembre 2019 à 11 h 33 min,Jean Paul Brighellia dit :
    ???????????????

    Peut-être Taxe sur les Gros Khons…et pour AH,Australo-Hémisphériques ou bien de l’autre Hémisphère.
    « Australo-Hémisphériques » suggère qu’ils n’ont qu’un demi-cerveau;donc,a priori meilleure hypothèse

    • si les insultes rapportaient du pognon, l’exilé périgourdin serait richissime !
      faudra un jour qu’une bonne âme -JPB si tu nous lis- lui explique qu’il se rabaisse un peu plus à chaque fois.

  9. Vous connaissez la légende ? Mile Davis à la fin d’un concert à Roquebrune criant dans le micro : J’en ai marre de tous ces blancs qui assistent à mes concerts – c’était Dugong qui faisait du sitting – rendez-moi mes nègres !

  10. Ann Hornaday ,qui a rédigé une critique du film pour le Washington Post avertit le spectateur éventuel,par une note en bas de page:

     » Contains strong language throughout, including some sexual references, brief drug use and violence. 144 minutes.  »

    « Langue constamment ordurière,avec des références à la sexualité, brève séquence de prise de drogue et violence. 144 minutes. »

    Donc,le spectateur américain sait à quoi il s’expose en allant voir ce film.

    • Je n’ai pas vérifié, mais il doit être classé R aux E-U.

      Et pourquoi diable votre commentaire a-t-il été mis directement à la poubelle, où je l’ai récupéré par le bout des cheveux ? Je n’en sais rien — mais à mon avis, le robot vous a dans le nez.

      • Merci d’avoir été chercher au fond de la poubelle…cette petite chose qui ne méritait pas tant d’égards.

        Je ne sais rien du fonctionnement du robot;je me souviens juste que j’avais omis de « renseigner » toutes les cases et que,donc,mon commentaire ne s’était pas,tout d’abord ,affiché.

  11. « M’étonnerait que « vier » fasse partie du vocabulaire de Driout, homme du Nord… »

    y doit le prononcer « vière » sans savoir, le pauvre…Et mon vier avec tous ces encatanés!

    • Depuis le temps que dugong emploie le mot…Driout a bien dû finir par l’apprendre (cf. eg.Tête de noeud traduit par Tronche de Vié en dugonguesque de l’Algonquin.)

      Vous savez, Pheldge,par exemple se reconnaît dans l’acronyme GdL (il ferait mieux,d’ailleurs,de feindre l’ignorance.

      PS les modes successifs de désignation de Pheldge par Dugong nous offrent un aperçu du monde imaginaire où baigne ce dernier:ça avait commencé par « la créature du lagon » (peut-être une réminiscence de « l’étrange créature du lac noir » ou d’une resucée de ce film),puis « gros khon hémisphérique » puis aujourd’hui Gros Khon du Lagon,abrégé en GdL.)

      je ne suis jamais allé à la Réunion;y a-t-il des lagons ?

      • 25 kilomètres à peu près , avec quelques requins de temps à autre, qui, il y a une trentaine d’années(du temps de Dugong) n’osaient pas s’approcher de la côte et puis une quantité non négligeable de GdL.

        • méfiez-vous, l’impunité et le droit à l’insulte sont le privilège du poto périgourdin à JPB … Par contre, je doute que vous bénéficiez de la même mansuétude … Merci de ne pas vous rabaisser à son niveau. Quitte à me trouver un surnom, faisez preuve d’un peu d’originalité, et surtout d’un peu d’esprit, vous qui maniez le contrepet à tout propos, semblez ne pas en manquer. 😉

  12. « Quand quelqu’un est à terre, taper sur la tête et le mufle … rester cool ».
    Harlan Ellison, « Les Barons de Brooklyn ».

    • « La bande est à la fois une mère, un père, un curé, un prof – ne va pas jaser ».

      Prof chef de bande ! C’est pas mal comme job … à Marseille !

  13. Finale ? Ou est-ce trop demander que d’achever un livre ?

    « … dans une société qui a passé tant de temps à rendre les gens égaux que maintenant nous sommes tous égaux : nous ne sommes rien.

    Est-ce que l’homme ordinaire est trop ordinaire ?
    Je me suis procuré une poupée « Homme ordinaire » – un Dugong de blog – voyez-vous, vous la remontez, vous la mettez sur une table … et elle gerbe sur votre dos ».

    • Il y en a bien d’autres. Les 2/3 de l’anglais viennent du français. Ne serait-ce que pur des raisons idéologiques : la classe supérieure « normande » trouvait que le saxon (que même les Celtes désignent comme l’envahisseur) faisait terriblement plouc. Et les dominants gagnent toujours, savez-vous…

  14. Voilà un certain temps que je lis vos chroniques, M. Brighelli, cher collègue, je ne sais combien à vrai dire, mais peu importe.
    Et vos livres aussi, qu’ils fustigent les pédagogos, encensent les libertins, la littérature ou la charcuterie corse, c’est tout un d’ailleurs.
    Vous avez toujours été un vieux con, et maintenant que je m’apprête à en devenir un moi-même si ce n’est pas déjà fait à en croire certains (47 déjà au compteur, dont 24 de fabrique du crétin), je voulais vous exprimer mon affection.
    Merci d’être un des derniers, de ces profs qui m’ont donné envie d’en être un, des rares que j’ai eu la chance de côtoyer comme collègues et qui sont maintenant presque tous à la retraite, quand ils sont encore de ce monde.
    Merci de ne rien lâcher, de toujours être indigné par les cons et les incultes, et de nous faire partager vos saines colères.
    Merci d’être du côté de la vie, des lettres, des femmes (des vraies !), du plaisir et de la jouissance.
    Merci de partager, ce qui est après tout l’essentiel quand on est prof.
    Merci d’être entier et fier, dans ce monde de demi-molles.
    Merci parce que grâce à vous (pas que, je vous rassure quand même), je continue à aimer le métier que j’exerce et à lui trouver un sens.
    Pourquoi merci aujourd’hui, d’ailleurs, je n’en sais rien. Sous la chronique d’un film que j’ai aimé, comme vous (sauf que le jazz et moi ça ne prend toujours pas), comme souvent (parfois même à cause ou grâce à vous et à votre éclairage), mais cette fois sans suivre votre conseil avisé, puisque c’est ma fille qui a insisté pour y aller la semaine dernière (en plus elle a râlé de le voir en VF, seule version disponible dans notre trou perdu : vivement le prochain Marvel que je puisse un peu la rééduquer).
    Peut-être parce que ce film est profondément humain, et qu’il invite au rapprochement.
    Parce qu’il est bon, au sens fort et unique du terme, sans blabla ni bien-pensance moisie, sans parole inutile.
    Comme vous l’êtes, comme j’espère l’être, comme je continue à croire qu’au fond nous le sommes tous.
    Merci.

    • Je ne vais tout de même pas m’offrir le ridicule de vous remercier de vos merci…
      Eh bien, continuons, comme on dit à la fin de Huis clos. Il n’y a que l’enfer, mais c’est le nôtre. Se battre jusqu’au bout est une attitude préférable à n’importe quelle reddition — parce qu’il n’y a pas au fond de reddition honorable.
      Cordialement
      JPB

  15. Débris de Rueil ne m’aime pas malgré l’intérêt que je lui porte. Il me lance des grains de sable sur les chaussures avec ses mains si menues qu’on les croirait vraies. Evidemment avec un de mes produits dérivés au format figurine il se venge en y plantant des épingles et d’autres choses innommables qu’il ne serait pas correct de décrire ici.

    • « Memos from Purgatory » c’est le titre original. D’après la casuistique chrétienne on peut se sortir du purgatoire non sans quelques difficultés … il va falloir faire jouer vos relations si vous voulez échapper à la géhenne que vous réserve Saint-Pierre !

  16. C’est Dante qui a employé le premier le mot d’artiste : « l’artista ch’a l’abito de l’arte ha man che trema » : l’artiste qui a l’usage de l’art et la main qui tremble.
    Le durable conflit entre les art libéraux et les arts mécaniques. Et puis le lien entre le pouvoir, Florence, les Médicis, pour commencer, et voilà les artisans qui changent de statut social et qui deviennent artistes.
    Les élèves adorent qu’on leur parle de cela.
    J’ai juste l’impression qu’avec les trois quarts de l’art contemporain, on est revenu aux arts mécaniques : plomberie, électricité …Mais je dois être très mauvaise langue.
    Par ailleurs, qui n’adorerait pas Chet Baker ?

      • Oui au jazz mais dans une maison close ! Il y faut une certaine atmosphère païenne !

        J’essaye depuis longtemps d’enseigner Dugong mais c’est trop tard ! Il se prend la tête dans les mains et il fait : « non ! non ! je veux rester ignorant de ces choses-là. »

  17. On cherche à échapper à toute morale – c’est un peu logique quand on se livre à la volonté de puissance.

    Dans un monde de l’hubris qu’on appelle aussi mondialisation puisque les fins dernières sont pures – l’enrichissement illimité pour le plus grand bien de la communauté – les fautes sont toujours vénielles !
    Ainsi Delevoye souffre d’amnésie anté-rétrograde – mais juste pour les intérêts pécuniaires.

  18. Où est née la musique classique ? Essentiellement dans trois ou quatre lieux : les églises pour le grégorien et la polyphonie sacrée, les palais pour la musique d’opéra et la symphonie, les salons bourgeois pour la musique de chambre. Parfait !
    Le concert classique du XIXe siècle est un peu le prolongement et la cristallisation d’une certaine sainteté-musicale romantique !

    Quant au jazz il n’a rien à faire dans une salle de concert – il lui faut les bas lieux d’aisance … les bordels et les pissotières.

    • Lancé comme il est, Durit aurait-il la bonté de nous instruire sur la musique contemporaine ?

      On sent les révélations de haute volée qui imminent…

      • J’habite en face du conservatoire des Hauts-de-Seine petit malin !

        La vérité toute crue : le jazz c’est de la musique de nègre liée au sexe et à la drogue.

        La musique contemporaine c’est de la musique de types qui se prennent le chou en croyant découvrir le septième sceau ou les catacombes du vrai inaudible par toute oreille humaine.

        Dans le temps j’allais à la maison de Radio France assister à des « créations » en première mondiale – car on ne se mouchait pas du col dans ces milieux-là !

        • Il y avait aussi ceux qui faisaient du bruit-son de la musique concrète avec des grosses machines … ceux qui ont usé et abusé des bandes magnétiques sans parler des ordinateurs ! Enfin tout un tas de fumistes selon moi …

          • Les ingénieurs ont livré aux mauvais musikoss deux armes de destruction massive :
            le synthé et la chambre d’écho.
            La suite ne fut que corruption et décadence.
            Je vous demande de vous arrêter !

        • « Dans le temps j’allais à la maison de Radio France assister à des « créations »

          Vous y alliez pour en prendre plein le buffet comme dans les vernissages ?

          • euh, le synthé a bien évolué depuis le premier Moog, vous n’êtes peut-être pas au courant … Ils n’ont pas la télé dans votre CHS ?

  19. Je me souviens du Mozart parlant de ses concertos pour piano à son père : tenant le milieu entre le savant et le plaisant !
    Mozart cet ingénieur du son qui fait plaisir savait ce qu’est le juste-milieu !

    • M’zarbi, dj ibizalzbourgeois, mettait tous les potars à fond pour arrêter les mouvements erratiques des aiguilles de vu-mètres qui le rendaient malade.

      • Wolfgang Amadeus premier musicien émancipé des commandes princières ou catholiques – écrit de la musique pour un public : donc il dose juste ce qu’il faut son écriture pour ni ennuyer celui qui est peu savant ni lasser celui qui a le goût des formules inédites.

        J’appelle musique l’art de faire plaisir avec des sons – ceux qui veulent déchiffrer les partitions à tête reposée le feront chez eux ou dans les écoles.

        A Paris il y avait à la même époque des académies musicales où l’on donnait des concerts publics. Où l’on formait le goût du public aux belles choses …

        • Bien sûr.

          A la notable exception de ses sublimes opéras, il faut bien dire que la sautillante muzak de l’ibizalzbourgeois ne vaut plus tripette.

  20. Juste un mot pour stigmatiser les distributeurs, qui ont cru bon d’inventer un faux titre américain, Brooklyn Affairs, pour remplacer le vrai titre, Motherless Brooklyn — étant entendu que « Brooklyn » est à la fois le quartier de New York, et le pseudo sous lequel est connu le héros.
    Quelque chose à voir avec ça ?

    https://www.youtube.com/watch?v=ZXg9UFUXFXU

  21. En France,
    Les cathédrales brulent.
    Les raffineries brulent.
    Les gendarmeries brulent.
    Mais cela n’empêche pas certains personnages de parler de sujets de diversions.
    Il y aura des réveils pénibles et des grincements de dents !

  22. Sur les goûts cinématographiques de l’auteur, ce court document: https://www.youtube.com/watch?v=-spbGIIwodU
    Une prédilection évidente pour le noir, et une connaissance étonnante, pour un Américain, du patrimoine cinématographique français.

    Merci encore pour cette chronique. Dénicher de vrais bons films, dans un environnement médiatique pollué par la complaisance et l’inculture, est de plus en plus difficile.

  23. Le matriarcat est en marche et rien ne l’arrêtera.
    En Finlande, la cheffe de gouvernement et trois de ses ministres ont moins de 35 ans.
    Parfait !
    Mais toutes ces bonnes femmes colériques ne recevront point de bons conseils !
    Car tel est le bon plaisir des mâles!

  24. Shiva, maitre du Chaos, expliqua à ses élèves :
    En vertu du second principe de la Thermodynamique, tout système isolé tend naturellement vers le maximum de désordre.
    Observez le monde, par exemple le cocaïnomane de l’Élysée, et vous constaterez que ce principe théorique se vérifie par l’expérience !

  25. Il est parfaitement ridicule de n’appeler ¨Musique » que celle que l’on aime …au détriment des autres !
    Vous aimez le classique ? Bien !
    Vous aimez le contemporain ? Bien !
    Vous n’aimez pas le jazz ? Bien !
    Ne soyez pas ridicule.
    Il n’y a pas de hiérarchie absolue entre LES musiques ! Et surtout, n’en dégoûtez pas les autres …ouvrez tous les tiroirs. Y a de la bonne zizique, partout.

  26. Réchauffage climatoridien, envahissements barbares… (Re)Voir Venise et Pompéi (et Naples) avant submersion par les hordes asiates s’impose à l’honnête homme.

    http://dl.free.fr/gglhv7WSR

    Je suggère de construire des reproductions de Venise, de Pompéi, etc. quelque part en Chine dans un gigantesque parc à thème avec un aéroport international juste à côté dégueulant ses touristes par paquets de mille et les réaspirant de la même façon.

  27. Adopté à l’unanimité !
    La cité martyre, Pompéi, enfin en bon état….j’en rêvais, les Chinois l’ont fait.
    (pour Venise, en bricolant un peu, en installant deux cent Pizzeria partout, des magasin de mode transalpine*, des tableaux de Michelangelo aux carrefours, Suzhou fera l’affaire /*non …)

    • JC dis moi si on reformait le couple fameux Ringo et Sheila ?

      On pourrait chanter :

      « Laisse les gondoles à Venise
      Le printemps sur la Tamise
      On n’ouvre pas les valises
      On est si bien
      Laissons Capri aux touristes
      Les lunes de miel aux artistes. »

      Ils disent bien les artistes – pas les gâcheurs de plâtres ! Donc tout ça c’est des intellos.

      • Je regrette mais mon cœur est déjà pris …
        …entièrement occupé par Sainte Thérèse d’Avila…
        …et mon corps aussi …
        …dès que j’entrouve son Château Intérieur, sitôt que je le feuillette de mes doigts enthousiastes, j’érecte intellectuellement au plus haut niveau !

  28. Nota bene : ma sœur a eu les Palmes Académiques sans les demander vu que ce n’est pas le genre de la gonzesse. Elle les a juste acceptées. Même chose pour mon papa qui lui, a refusé d’être proposé pour la Légion d’Honneur. On a dû demander pour eux ?
    Autre NB sur les minables petits certifiés de province : je tiens beaucoup de mon grand-père paternel, artisan imprimeur, qui usait du terme « petit trou du cul de professaillon » pour désigner son fils de quarante ans qui était alors docteur es lettres depuis 3 ans, titulaire de chaire à Paris X, directeur de l’UER d’allemand-russe et président du jury d’agreg d’allemand.
    Donc le mépris des travailleurs pour le corps professoral ne date pas d’hier et je ne vous raconte pas comment il aurait jugé les pitoyables intervenants de ce blog.
    Vous faites vraiment tout votre possible pour que je porte sur vous un jugement similaire tant vous êtes aussi arrogants qu’obtus. A chaque fois que j’essaie de porter sur vous un regard positif, il ne faut pas 24 heures pour que vous ne me marquiez votre mépris, ce qui ne m’est jamais arrivé avec aucun titulaire de chaire à l’université ou en grande école ou prof de prépa.
    Votre stupide sens de la hiérarchie, et l’amertume que vous avez de votre médiocrité, font que sous pseudo vous vous soulagez de vos souffrances en fracassant la tronche à qui, POUR VOUS ( pas pour moi), a un statut universitaire supérieur au votre.

      • Non, Driout, je suis très entourée, mais par l’Armée des Ombres !
        Je n’ai pas d’entourage au sens noble ici, d’autant plus que j’ai tant détesté l’école que j’en ai franchi les étapes au triple galop.

        • J’ai adoré l’Ecole : des maîtres fabuleux chez les Maristes de la rue Sainte Victoire, des maîtres brillants au Lycée Périer, des fous furieux, adorables, à l’Université, des pervers experts comptables à l’Institut !

          Mais delà à intégrer le Moloch…. NON ! Trop de fouteurs de merde syndicaux.

    • Le « vous » ne veut rien dire. Des noms, enfin les pseudos qui vous horripilent, svp. Je le répète une dernière fois, j’admets beaucoup d’insultes mais : ce qu’un type ne dit pas à un autre type par peur de représailles, il ne le dit encore moins à une autre femme.

      Ça ne vous plaît pas, Pascale ? Je m’en cogne.

      Ne faites aucune distorsion des faits. Et je n’ai pas l’intention de revenir, soyez tranquille.

    • Et surtout, en vous targuant d’accorder votre présence avec parcimonie, parce qu’ interprétée comme un grand honneur dont il ne faudrait pas abuser et que vous feriez aux chasseurs populos qui vous inviteraient à boire un canon accoudée au zinc. Chut, Madame PS. Vous ne bradez pas votre statut sociale supérieur durement acquis. Voilà, que Zorglub suce-bite, vous fasse des révérences parce que vous faite joli dans son décor – c’est bien simple, il donne l’impression de tendre ses fesses en permanence sous ses chabadas, que Lormier, doué du même talent, ne m’adresse plus la parole parce que n’étant pas agrégée au minimum sont parties intégrantes des jeux de cour, c’est comme ça. Votre grand-père a tout mon respect, faite lui honneur en étant plus frontale et nommant ceux que vous visez, lui ne s’en serait sans doute pas privé.

      • je les ai cités hier, Flo! Lormier et Savonarole. Ils ont un petit côté caporal-chef de carrière ( https://www.youtube.com/watch?v=8bVwWm4FJkM ). Mais je dois en oublier d’autres. Je vous les pointerai du doigt.
        Brighelli est très à part parce que il est barré dans sa tête, mais il reste globalement un trou du cul de professaillon.

        • Un caporal-chef est un militaire, un guerrier, engagé ou volontaire, soldé pour se faire trouer la peau pour défendre sa patrie.
          Merci pour le compliment !

        • Pour participer à votre instruction, une cause perdue d’avance :
          L’expression « petit caporal » correspond à un surnom affectueux donné à Napoléon par ses soldats.

        • Vous êtes une mauvaise tête comme madame de Staël.
          Les mêmes causes produisant les mêmes effets, vous finirez exilée en Suisse, pays de l’ennui.

        • Au temps pour moi, Pascale…
          Non, JPB n’est pas un trou du cul professaillon. Ne serait-ce que pour avoir sorti de la merde le dindon qui pleurait sa mère seul au monde, à une époque et qui n’aurait peut-être pas eu la proposition des palmes académiques en fin de carrière sans son secours. Il a plus d’envergure et de poésie, plus d’intelligence que l’autre volaille gloussant, le croupion rouge clignotant comme un phare. Incomparable.

          • La nuance, Savonarole, est dans le « de carrière » ! Caporal-chef est un grade.
            Pour me répondre ça, c’est que votre inspecteur vous bloque au deuxième échelon et que vous n’arrivez pas à monter, même à l’ancienneté.

  29. Avec quoi achète-t-on des électeurs ? Avec d’autres électeurs … faites sauter les bouchons : cinquante millions d’immigrants pour fêter la Noël a dit le gouvernement Delevoye !

  30. L’étape suivante serait-elle une fixation sur l’objet obscur (ô combien !) de son désir ?
    Elle me hait, j’existe enfin.

    Je vous l’avais dit, dobolino, vous auriez dû retirer votre commentaire afin d’éviter que la foudre ne tombe.
    Transmettez mes amitiés et mon meilleur souvenir à qui de droit. Vous savez ce que j’en pense
    quand bien même elle n’a pas accédé au rang de « petit certifié de province » dont je me délecte puisqu’il sied à ma médiocrité !
    Heureusement, mon boucher me respecte or c’est important de bien manger.

    • « mon boucher me respecte … »

      Il y a des milieux bien supérieurs au votre qui recevront un boucher, un tripier, une boulangère et vous laisserons sur le bas de la porte parce qu’ils ne supportent pas la mentalité de parvenu et encore moins celle de fiotte.

      • « des milieux bien supérieurs au vôtre »
        Ah ! vous êtes encore dans la hiérarchie de valeur. Souvent la conséquence d’une blessure narcissique profonde et douloureuse.

      • Hiérarchie de valeurs… par les mentalités : Absolument !
        Il y a des finesses de savoir vivre que l’on retrouve plus facilement chez un petit exploitant agricole que chez un connard qui se pense être dans le haut du panier. CQFD.

          • mais ça ne concerne pas Zorglub qui aurait assez de talents pour être votre mécano ou votre maçon

          • Mais je me fous qu’il soit capable de me faire une pédicure ! Bordel ! Je lui demande seulement d’appliquer une règle simple : Ce qu’il ne fait pas avec avec un mec mesurant 1,90 m, il ne le fait pas avec une femme qu’il pense être seule. Et c’est valable pou tout le monde.

  31. Zorglub n’a rien à voir avec tout ça. Il n’en a pas les stigmates. Ça doit être la fréquentation du désert d’Anatolie ?
    Zorglub est un être normal, du fait de son vécu de gosse et d’ado, Flo. C’est son côté popu qui vous a choqué, mais mon grand-père que vous applaudissiez plus haut vous aurait aussi bien traitée de pouffiasses. Si Zorglub me traite de pouffiasse, on règlera ça entre gosses des cités.
    Tant mieux s’il a réussi un CAPES !

      • et vous êtes la preuve vivante, à travers vous et vos enfants, que l’ascenseur social fonctionne encore

        • Quel ascenseur social ? Où a ? Qu’un étudiant réussisse en scientifique en ayant un père prof de maths ? NON. Rien ne bouge.
          Et je me tairais à leur place, je ne viendrais pas frimer.

      • Merci, et ça me touche, c’est le plus bel éloge qu’on me puisse faire.

        Le ratage est mon domaine d’expertise, je suis un raté multi-carte.
        Je n’en suis ni fier ni triste.

        • Du coup, je pense à « Le ratage est mon métier » qu’une prof de lettres irresponsable (ou perverse ?) fit lire à notre fils en classe de 4ème.

          Y’a quand même de TRÈS gros cons dans l’EN ! Souvent, ceux-là sont fiers de leur CAPES.

    • Mais il ne le fera pas parce que vous êtes véto et copine avec de. On l’a vu se répandre en confusion, affolé, son phare clignotant d’avoir pu vous blesser et de perdre vos amabilités. Et venir, suite à notre embrouille, vous solliciter, vous prendre à parti pour avoir votre soutient parce qu’il n’est pas foutu d’assumer seul. Le mec a besoin d’avoir un groupe avec lui pour se défendre et se sentir fort. Et si votre grand-père me traitait de pouffiasse, pareil, je réglais ça à l’ancienne une main dans la tronche. J’espère pour lui qu’il avait plus de savoir vivre, ce n’est pas une question d’avoir ou non des diplômes.

      • Mais non ! ça n’a rien à voir ! Zorglub et moi-même avons tissé des liens d’amitié, des vrais. Sans blaques, Flo !
        Mon grand-père avait le savoir-vivre de Zorglub, acquis dans des faubourgs similaires

        • je suis copine avec de qui, Flo ?
          à part Zorglub, Sanseverina et Elimal, j’ai pas de potes, ici.

          • Dernière intervention
            Pascale, j’ai connu des garçons qui n’ayant jamais vu un canapé de leur vie, élevés dans la rue, – des vrais qui ont quitté l’école en cinquième, pas du Zorglub – appliquaient ce principe qui est celui de ne pas jouer les gros bras avec les femmes au motif qu’ils étaient plus larges. Ce n’est plus une question de milieu si ce n’est celui d’une culture. Lui arrive-t-il de traiter sa compagne de pouffiasse ou le fait-il juste avec moi parce qu’il se pense autorisé à le faire ?
            Je quitte ce blog parce que l’Enigme à la Rolex participe aussi, par sa façon d’intervenir, de distribuer les bons ou mauvais points, par ses silences approbatifs selon que vous l’intéressiez ou non à pourrir l’ambiance. Et je ne le déteste pas, je le plains avec ses mystères et j’en apprécie d’autres versants plus clairs, d’autres aspects, à commencer par sa plume qui vous font d’ailleurs aussi venir ici pour vous exprimer. Je continuerai à le lire, je l’aime bien et je l’emmerde. Comme je sais également qu’étant détentrice majoritaire d’une grande maison d’édition, j’étais certaine de le voir intervenir non stop sous la plus nulle de mes interventions plombée de fautes sur son blog – c’est humain, la même faiblesse diront nous que celle d’accepter une sinécure à 140 k€, la même faiblesse qui est qu’un milliardaire sans diplôme, sans mérite aura toujours plus la côte qu’un X ponts et toutes vos agrégations réunies.
            J’ai en souvenir une altercation entre Hervé et Dugong où JPB ne voyait rien d’anormal à ce que le problème se traite autrement que de façon virtuelle et avait mis en garde Hervé sur le manque de respect qu’il avait tenu (et en plus, il s’agissait de la femme de dugong) lui rappelant que ça pouvait lui coûter cher. Mais là, il trouvait normal que Dugong se fâche, il avait pris en compte l’offense qui avait été faite. Ses réactions sur le règlement officieux sont à géométrie variable quant à leur application selon que vous soyez ou non un ou une amie ou non. Alors, je n’ai pas encore la majorité des parts de Gallimard et la loyauté ne l’intéresse pas mais seulement les tartines de compliments. je n’ai pas les moyens, en tant que femme, d’être son amie, pire, je n’en ai plus l’âge. Je n’ai pas les moyens d’intervenir sur son blog.
            Bonne soirée Pascale

          • Nous connaissons vous et moi notre hôte, même en faisant état d’une supposée sympathie pour moi, il arrivera un moment où il ne pourra s’empêcher de mépriser la caisse de résonance lui fournissant le « son » qui le fait vibrer. Il est ainsi fait. Je cède la place et je plains d’avance la prochaine.

  32. Le 15 décembre 2019 à 23 h 21 min, Savonarole a dit :

    Shiva, maitre du Chaos, expliqua à ses élèves :
    En vertu du second principe de la Thermodynamique, tout système isolé tend naturellement vers le maximum de désordre.
    Observez le monde, par exemple le cocaïnomane de l’Élysée, et vous constaterez que ce principe théorique se vérifie par l’expérience !

    Entropie, enthalpie et tantpis.

  33. Savonarole est tellement con qu’il faut lui expliquer même les blagues de Fernand Raynaud qui ont fait rire des millions de Français juste dotés d’un certif et d’un an, voire plus hélas, de service militaire. Mais peut-être faut-il convoquer Finckielkraut pour lui faire une explication de texte sur « caporal-chef de carrière » ?

    • Parce que évidemment, Savonarole a été réformé, pas comme Driout qui a dû le cœur triste accepter une réforme inévitable du fait de ses pb de santé, mais parce que Savonarole était inutilisable. Du coup, son CV entâché interdisait toute embauche dans le secteur privé et il a fini besogneux petit répétiteur de deuxième classe, sans l’envergure de Jules Vallès

      • On n’est pas tous sous-off véto de carrière ! Y en a qui resquillent pour avoir la quille avant les autres …

        • Driout, les vétos étaient aspirants et sortaient de leurs 18 mois avec le grade de lieutenant de réserve. Quelques résistants gauchistes exigeaient d’être deuxième classe mais c’était très difficile à obtenir.
          Pour la petite histoire, ils faisaient leurs classes à Libourne, et quelques petits malins avaient subtilisé, dans le labo de toxicologie, quelques souches de rats résistants génétiquement aux raticides, qu’ils avaient lâchés dans la caserne où ils s’étaient reproduits avec bonheur.

          J’espère qu’ils ont réussi à se débarrasser des rongeurs avant de mener à bien ce beau projet : https://www.francebleu.fr/infos/societe/les-anciennes-casernes-de-libourne-vont-etre-transformees-en-complexe-hotelier-1463576008

      • Zy-va grand-mère !
        Crache ta bile, si cela peut te faire du bien dans ta catharsis.
        Par contre, tu as tout FAUX sur mon parcours.
        Because, je suis Master of Science et Commandeur dans l’Artillerie.

        • Oh ben tu peux raconter n’importe quoi, petit répétiteur !
          Mais continue, ça fait du bien de fantasmer quand on a une vie médiocre.

          • De la provoc de bonne femme.
            Ma parole ! vous vous prenez pour George Sand !
            Quand les femmes n’ont plus d’arguments rationnels, elles frappent en dessous de la ceinture.
            C’est interdit par le règlement !

          • Madame de Staël et maintenant George Sand? Savonarole, vous faiblissez dans l’insulte ..
            Dites plutôt Madame Bovary !
            S’il faut que je vous souffle les insultes à me servir, on n’est pas rendus.

      • P’tain, Parcimoni et Bonessian : un corse et un arménien. Les nouveaux Carbone corse et Spirito sicilien …. !

      • Un jeune corse exilé sur le « Continent » veut rassurer son père : » je vais dépenser mon argent avec parcimonie et à bon escient »,ce que le papa comprend : »je vais dépenser mon argent avec Parcimonie et Abonessian . à quoi le père répond : »tu peux faire confiance à Parcimonie qui est de chez nous mais méfie toi de l’Arménien .Quoi de plus triste qu’une blague pas trop méchante mal racontée ?

    • Voilà, la première règle de savoir vivre que je conseille d’inculquer à votre protéger, que Pheldge connait pour l’avoir appliquée (et il est plus diplômé que lui), et de présenter ses excuses quand il dit une connerie un peu trop grosse. Mais ça demande un peu d’humilité et ce n’est pas ce qui le bouffe.

      • Il faut surtout savoir garder de la distance par rapport au virtuel et ne pas se laisser bouffer … Il n’y a aucun déshonneur à se tromper, ni à le reconnaître. Se tromper sur BdA ? s’y faire malmener, insulter ? pfff, c’est d’une telle futilité ! faut pas se prendre la tête avec ça ! la vie, la vraie, se passe ailleurs, ici ce n’est que jeux de masques, étalages de vanités et de mesquineries enfantines, ne vous laissez pas prendre à ce piège.

    • Ca me fait penser au pauvre vieux Pétain qui en mai 40 quand on lui apprit la déroute de l’armée française répondit : on n’aurait pas dû abandonner les pigeons !

  34. Hahaha !

    Comme j’ai été sot de négliger ce salon. Je me sens rajeunir !
    Aussi bien regagnerai-je la vigueur de ma jeunesse et ma (désormais) petite-bite retrouvera de sa splendeur. Dans l’attente, en dys responsable et appliqué, je compense. L’agilité de ma langue y pourvoit, toutes ne s’en plaignent pas.

    Flo, ne changez rien, vous êtes si plaisante.

    • Il y a même des écrivains-nés qui savent ne rien faire comme Albert Cossery, 63 ans dans la même chambre d’hôtel, Le « Louisiane » à Saint-Germain des Prés à trainailler et à vivoter !

  35. Pfff … quel déluge de commentaires, euh, comment dire, surprenants ! Et dire que la plupart sont des adultes confirmés, qui exercent ou ont exercé un métier d’enseignant, non mais allô quoi ! ! !
    La pleine Lune fait décidément toujours bien des ravages …

    • Jean-Paul, Pas un mot sur ce le métier que j’exerce quel qu’il soit que je sois prof ou non. Ce n’est pas à vous de donner des indications qui sont de l’ordre du privé en ce qui me concerne, je vous le rappelle.

      Je suis moussaillon sur goélette en semaine en alternance avec une formation professionnelle de Druide sur 24 mois et DJ le WE, Pheldge.

  36. Sur twitter Thom Yorke a donné une version correcte des paroles de sa chanson;sur les sites du genre “lyrics”,l’erreur est constante.

    Et je n’ai pu écouter la chanson à Bab-El-Oueb…

    https://twitter.com/thomyorke/status/1164847472491008000
    @thomyorke

    the lines are drawn for daily battles the trumpetS sound for daily troubles

    PS Chaque fois que j’entends parler de « trumpet » je repense à la version expurgée (à l’usage des jeunes gens) d’Othello:

    She played the trumpet in my bed au lieu de: She played the Strumpet in my bed (strumpet:putain)

  37. Je n’ai même pas su sauver le gouvernement Delevoye des retraites .. franchement je suis nul comme groupie !

  38. Bon, alors Delevoye dehors. Bien. Enfin, ça ne va pas changer grand chose mais c’est bien de le voir out. Maintenant, faudrait que ce soit le tour de TdeN.
    Parce qu’il ne perd rien pour attendre, le bougre.
    Ces e3C, dans plein de bahuts, ils ne vont pas se faire : bazar maximum : rien de prêt.
    A vrai dire, le maître mot c’est impréparation.
    Il a lancé une réforme d’envergure sans qu’elle soit préparée proprement. Il faut avoir un ego d’enfer pour oser se payer la tête de tant de profs, de tant d’élèves et de tant de parents.
    Mais c’est pas grave, ce qui compte, c’est de dire : tout va bien. Ce que ne se prive pas de faire notre crâne d’oeuf. Pisqu’on vous dit qu’on va les augmenter, les profs de 75 ( bon juste sur les primes, mais ça suffit, non ? ) Et puis, comme il est grand seigneur, le voilà qui s’occupe de son copain en chute libre, Delevoye, de manière magistrale : « Je ne voudrais pas que sur cette erreur-là on abuse de la façon que l’on a de l’attaquer », dit-il.
    Grandiose !
    Ys’ prend déjà pour le 1er ministre, TdeN ?

  39. Flo, je n’ai pas de « protégé » de plus de dix-huit ans, hormis ma mère par décision de justice.
    Je n’ai que des égaux, comme Zorglub ou vous-mêmes et bien d’autres, dont, pourquoi pas, Driout, avec lesquels j’entretiens de joyeux rapports même quand on se frite un peu. Le reste est constitué d’êtres pitoyables, petits répétiteurs de seconde classe qui progressent à l’ancienneté au fond de leur province et en gardent rancœur au monde entier.
    Après, y’a Brighelli, un cas à part, qui méprise prétendument la reddition mais accepte la Légion d’Honneur, ne cracherait certainement pas sur une sinécure à la Delevoye et est capable d’arborer une Rolex de contrefaçon. Cet homme est une énigme !

      • comme ça, j’accepte et nous sommes donc deux …
        On a la dignité qu’on peut quand on a les prestations compensatoires qu’on a …
        Une deuxième mémé à l’Ehpad est semble-t-il dans un avenir proche pour moi.

        • Qui peut oser prétendre le contraire sans forfanterie ?

          (Avec un peu de bol, ma mère décédera avant que …)

  40. Flo, à quelques rares exceptions près, l’ascenseur social a toujours deux marches et a toujours eu deux marches.
    On trouve des exceptions surtout à l’époque bonapartiste et napoléonienne, avec Bernadotte comme cas le plus flagrant, mais tant d’autres, et ce n’est pas l’école qui les a menés au sommet mais la guerre et l’Armée.
    En période de paix, il y en a aussi, mais assez peu si on excepte des immigrés dont les parents n’avaient eu nul accès à une scolarisation convenable. Albert Camus, et qui d’autre ?
    Si vous prenez l’exemple de mon père, modèle d’ascension sociale grâce à l’école de la Troisième République, son père était certes ouvrier puis artisan mais avait été premier au Certificat d’Etudes et avait réussi le concours des bourses. C’est son père qui a refusé qu’il continue. Quant à sa mère, elle avait la première partie du Brevet Supérieur et avait quitté l’école car elle voulait sa liberté et son autonomie. Il y a donc bien une génération 1 puis une génération 2 dans cette ascension.

  41. J’ai eu un copain de promo, un ami d’ailleurs, que j’ai perdu hélas, qui avait gravi toutes les marches d’un coup : fils de petits ouvriers sous-smicards, il a été pris en véto au lycée du Parc et a intégré les doigts dans le nez en bizuth.
    Mais, car il y a un mais, quand il était élève de primaire et de premier cycle du secondaire, il passait son temps péri-scolaire chez son grand ami dont le père était petit certifié de province et faisait faire leurs devoirs aux deux amis.
    NB : il ne pouvait rentrer chez lui car sa maman faisait des passes après le turbin pour arrondir le mois et faire bouillir la marmite.
    Il me semble avoir il y a longtemps demandé à Zorglub s’il l’avait connu comme lycéen.

    Le saut social était trop grand et il a choisi d’exercer dans l’élevage industriel car il était vraiment trop mal à l’aise dans cette profession libérale, ce que je conçois fort bien, ne m’étant jamais adaptée à cette ambiance moyenne bourgeoisie de province. Il y faut des nerfs d’acier et des ambitions démesurées si on n’est pas natif du sérail. Ça peut même rendre très méchant.

  42. Un cuistre désigne un homme pédant, ridicule et vaniteux de son savoir.

    Exemple :

    Mais il est certaines hardiesses, certains tours que je maintiens, en dépit des puristes ou des cuistres ; certaines « fautes » qui ne sont pas fautes à mes yeux, ou qui sont fautes conscientes et volontaires…
    André Gide, Journal, 1927

  43. Savonarole, j’ai rêvé toute mon adolescence d’une liaison amoureuse avec Frédéric Chopin ! Mais il parait qu’il n’avait pas de libido …

    • J’ai toujours pressenti que vous aviez de l’ambition depuis longtemps.
      Je me suis contenté d’espérer que l’Annie se laisserait faire dans les chiottes sur le palier. Hélas, même ça …

      Ô ratage ! Ô désespoir ! Ô jeunesse ennemie !

    • Il vous faut comprendre la sagesse légendaire des Bédouins :
      La femme est le dromadaire qui permet à l’homme de traverser le désert de l’existence.
      Avance donc, vilaine beste !
      Si tu n’avances pas, je te mène chez la véto de la Drome.

    • Vous êtes une autre illustration du principe de Brandolini.
      La quantité d’énergie nécessaire à la réfutation d’une de vos foutaises est dix fois supérieure à la quantité d’énergie qui vous a permis d’exprimer vos absurdités.

  44. Théorème de Goedel :
    Dans tout système axiomatique, on peut toujours trouver au moins une proposition indécidable.

    Dans mon système axiomatique personnel, il existe une proposition qui n’est pas indécidable, car prouvable :
    La véto de la Drome a besoin d’un thérapeute performant.

  45. Dans un souci de convivialité estimable, je souhaite aux contributeurs charnus de cet asile confortable, une bonne journée pleine de petits bonheurs dodus !

    • En tant que contributrice de charme de cet asile confortable, je vous souhaite également une bonne journée pleine de petits bonheurs dodus !

      • Nous sommes d’accord pour partager !
        (reste à définir la proportion dont chacun bénéficiera, car la position des fauteuils autour de la table est souvent trompeuse !)

  46. La presse : « En 2019, un nombre historiquement bas de journalistes tués dans le monde »

    Laxisme des dirigeants ou meilleur room service dans les hôtels ?

  47. Brooklyn sur Seine

    Une adepte de la charia sort de sa voiture rue du Colisée à Paris – près de l’Elysée – et poignarde deux jeunes filles … les passants retiennent de force la musulmane qui essayait de s’enfuir.

    Moralité
    Au bout de quarante ans de démence politique Paris commence à brûler et à se noyer dans le sang.

  48. Vision d’horreur. Cette nuit, allongée (je suis femme, Titus est mon pseudo), m’est apparu en songe l’esprit de Brighelli déguisé en sage-femme, un petit fichu bleu sur le front. Tapi dans le coin le plus sombre de la pièce tel un monstre aquatique préhistorique, de ses deux petits yeux malicieux il observait, scrutait, jaugeait, calculait, préméditait, fomentait froidement, trois instruments à la main scintillants sous un rayon de lune filtrant à travers le volet brisé qui claquait au vent depuis des heures. Dans un demi-sommeil j’ai crié, pour qu’il s’en aille, Brighelli, Brighelli, au secours ! Mais plus je criais plus il se rapprochait, c’était affreux.

  49. BdA affairs : à mon avis, faut changer de billet…
    A moins de s’amuser sur l’expression « petites affaires » dont la polysémie a de quoi réjouir.
    Moi, je dis ça, histoire de rester dans le sujet 🙂

    • Il me semble que vous avez (assez récemment) utilisé l’expression « faire ses petites affaires » dans le sens d' »éjaculer » …

      • Vous avez parfaitement raison, Lormier, chacun sait ici que toutes mes interventions ne tournent qu’autour de ce sujet et tout le monde sait ici que vous dites toute la vérité, rien que la vérité.

    • « Qui fait ses p´tites affaires
      Avec son p´tit chapeau
      Avec son p´tit manteau
      Avec sa p´tite auto
      Qu´aimerait bien avoir l´air
      Mais qui a pas l´air du tout
      Faut pas jouer les riches
      Quand on n´a pas le sou
      Faut vous dire, Monsieur
      Que chez ces gens-là
      On n´vit pas, Monsieur
      On n´vit pas, on triche »

  50. Les petites affaires des uns et des autres – les Delevoye, Sarkozy, Macron et consorts – ne font pas les grandes affaires de l’Etat – avoir le sens de l’Etat français ce n’est pas quelque chose qui est acquis à l’école française.

    La compétence : être Français n’est plus enseignée depuis belle lurette dans les écoles de la république.

  51. Le gauchisme qui règne à l’école depuis mai 1968, consiste à égaliser le rien-du-tout avec le presque-rien sous l’égide du relativisme culturel – le fameux 1% qui fait fureur.

    Au final la drogue de l’égalité fait passer à l’état de zombies tous les enseignés.

  52. Vous me conjuguerez à tous les temps et à tous les modes pour demain matin « Je triche, tu triches, il triche ».

    Ensuite vous aurez un brevet d’homme public – ou de chercheur du CNRS.

  53. « Vous me conjuguerez à tous les temps et à tous les modes pour demain matin « Je triche, tu triches, il triche » »

    Et, paf, en plein dans les petites affaires de Lormier !

  54. “Je dois avouer une inconséquence — ou peut-être est-ce une sorte de synesthésie dont je suis atteint. Je ne peux regarder un tableau sans entendre une musique — et les tableaux muets justement ne me disent rien. Et réciproquement, je n’apprécie vraiment que les musiques qui génèrent en moi des paysages. Un abus de cinéma, peut-être.”

    Peut-on vraiment “regarder” un film ?

    Ça bouge tout le temps,ça va trop vite;un plan,une image me frappent,m’intéressent…mais je n’ai pas le loisir de balayer,de scruter l’écran,d’approfondir.

    Valéry était mal à l’aise au concert,parce que tel passage faisait naître en lui des rêveries, des

    pensées dont le développement propre l’empêchaient d’écouter la suite.

    Si j’écoute vraiment de la musique,à la limite,je dois me faire musique,c’est-à-dire entrer en transe,m’oublier.

    Le Maestro est “synesthétique”;et alors ? On lui projette quelque chose sur un écran et lui,il projette aussi quelque chose,de la musique notamment;question:la musique qui “accompagne” le film,selon le dessein du cinéaste est-elle toujours celle qu’Il Maestro spectateur voudrait entendre ?

    Quand Lormier a vu “Jour de pluie à New York”,il se doutait bien que les différents morceaux de jazz de la “bande son” avaient un rapport étroit avec les situations et les dialogues,mais n’étant pas instruit,il avait laissé cela de côté.

    Les dialogues du film sont extrêmement vifs,riches;il faudrait presque lire le script,à tête reposée,dans le silence d’une bibliothèque pour en goûter pleinement la richesse.
    Et ensuite ,retourner au cinéma,et “écouter” en anticipant les paroles connues par cœur-comme faisait le narrateur dans La recherche pour “la Berma” ?
    Oui,mais
    i) On n’écoute pas un film
    ii) Le jeu des acteurs ne change pas d’une projection à l’autre

    • Fermez les yeux et pensez au Maestro ! C’est comme cela qu’on apprécie vraiment un film qui a été goûté par le maître, mon cher Lormier ; ne le saviez-vous pas ?

  55. Pour sa défense Delevoye a aussi dit ceci le 8 décembre dans une interview au Parisien:
    «Je m’étais trompé sur ma situation patrimoniale, j’avais aussi mis le patrimoine de ma femme. On m’a dit de le corriger, car je devais indiquer mon seul patrimoine. J’avoue, autant je suis rigoureux sur les budgets publics, autant c’est ma femme qui s’occupe de tout ce qui est l’administratif», a-t-il noté.
    Fallait vraiment oser : »c’est la faute à ma femme … » quel baltringue !

      • Je vais vous dire Pheldge : les hommes politiques devraient épouser leur comptable.
        Cela éviterait bien des malentendus qui nuisent à l’aura de la politique.

  56. Le 17 décembre 2019 à 11 h 56 min,Sanseverina a dit :
    Vous avez parfaitement raison, Lormier, chacun sait ici que toutes mes interventions ne tournent qu’autour de ce sujet et tout le monde sait ici que vous dites toute la vérité, rien que la vérité.

    Je n’ai pas dit cela…

    j’ai retrouvé :

    Le 5 décembre 2019 à 15 h 17 min,
    Sanseverina
    a dit :
    Il n’en reste pas moins que la séduction, une fois terminée, et vos petites affaires faites, il vous faut recommencer. Mépris par avance, et c’est reparti.
    Je me dis que le séducteur est comme le consommateur de base dans les grandes surfaces. Ce dernier part à la chasse tous les samedis pour baver sur des vitrines devant des objets qu’il ne peut s’acheter. Il rentre chez lui, frustré et ne retrouve le moral que le samedi matin suivant.
    Idem pour le séducteur, disons le samedi soir.
    Dans les deux cas, il leur reste internet pour se calmer : la nymphette pour le séducteur, la trottinette pour le consommateur.
    L’avantage pour le consommateur, c’est que même vieillissant, il peut toujours…

    « la séduction, une fois terminée, et vos petites affaires faites, il vous faut recommencer. »

    D’accord,interpréter « petites affaires faites » comme « éjaculation » est un réducteur;il faudrait peu-être remplacer par: »une fois que vous l’avez baisée »…

    • Oui, c’est vrai ! J’avais oublié. On dit tellement d’âneries ici !
      Il n’en reste pas moins que je comprenais « une fois vos petites affaires faites » de manière beaucoup plus large et moins « cours de biologie » que vous ne le faites.
      Quelle brutalité! Vous avez les petites affaires bien tristes !
      Mais c’est ce que je disais les cadences infernales du séducteur. Pffff ! Même plus le temps de rêver !

  57. Dans le temps on souffrait des comptables indélicats qui partaient avec la caisse – maintenant on souffre à cause des épouses qui veulent faire de l’administratif au lieu de s’occuper du ménage.

  58. Le 17 décembre 2019 à 11 h 17 min, Pierre Driout a dit :
    Le gauchisme qui règne à l’école depuis mai 1968, consiste à égaliser le rien-du-tout avec le presque-rien sous l’égide du relativisme culturel – le fameux 1% qui fait fureur.

    Je-ne- sais-quoi et le presque rien
    Vladimir JANKELEVITCH .

    https://fr.shopping.rakuten.com/offer/buy/5801391/Jankelevitch-V-Je-Ne-Sais-Quoi-Et-Presque-Rien-Livre.html?bbaid=4652872064&t=180122&xtatc=PUB-%5Bggp%5D-%5BLivres%5D-%5BAutres%5D-%5B5801391%5D-%5Boccasion%5D-%5BAmmareal+-+Occasion%5D&ptnrid=pt%7C276263498355%7Cc%7C167567836035%7C5801391&ptnrid=scponrhwt_dc|pcrid|167567836035|pkw||pmt||targetids|pla-276263498355|adgroupid|37421409003&gclid=CjwKCAiAluLvBRASEiwAAbX3GbZ-YpkuC36BOQBBBEDIVpvGefyw0zIlNSTd1Zpg4UvKVKe72JPWkxoCiosQAvD_BwE

  59. Comment devient-on un monstre ? Cette charmante épousée Samantha Nicole passait son temps sur YouTube à poster des videos qui devaient lui apporter la gloire et la fortune – la gloire elle l’a mais avec 99 ans incompressibles de prison ! En effet elle a cru bon faire assassiner son mari de 29 ans Ernie Ibarra qui cumulait deux ou trois boulots pour nourrir sa femme et leurs cinq enfants et ne comprenait plus du tout son mode de vie et entendait bien divorcer et récupérer la garde des 3 enfants qu’ils avaient eu ensemble.
    Elle vivait une vie de procuration sur un mode irréel où il n’y a plus ni morale, ni vérité, ni mensonge ! Cela ne vous rappelle rien ? Si je crois : le mode de vie des politiques français.

    Quand la « communication » à sens unique remplace toute confrontation avec le réel il s’ensuit un divorce moral dont la vie publique ne se relève qu’au milieu de ruines.

  60. Si vous construisez un monde parallèle il y a toutes chances pour que ce monde factice soit immoral puisque la seule morale qui sera acceptable sera celle qui vous conviendra à l’exclusion de tout autre.
    Est immoral ce qui n’appartient pas à l’humanité. Et personne n’est l’humanité !

    L’abus du langage est destructeur de la morale.

    • C’est parce que le monde réel apparaît comme immoral et détestable que des malheureux, au lieu d’en jouir, écrivent pour être lus par aussi malheureux qu’eux !….

  61. Le 17 décembre 2019 à 10 h 52 min,Milady a dit :
    En tant que contributrice de charme de cet asile confortable, je vous souhaite également une bonne journée pleine de petits bonheurs dodus !

    Au petit bonheur de. Au gré des occasions plus ou moins favorables qui se présentent. … sans calcul, au petit bonheur de ses plaisirs et des événements (ZOLA, Pot-bouille,1882, p. 240).
    ♦ Au petit bonheur la chance. (Quasi-)synon. à tout hasard… [aviser] au petit bonheur la chance (GIONO, Un de Baumugnes,1929, p. 91).
    Rem. 1. Cette dernière expr. est pléonastique; elle prouve que le sens primitif de heur (= augure, chance, fortune) n’est plus senti dans bonheur; de même pour les expr. au petit bonheur du hasard (ZOLA, La Débâcle, 1892, p. 624) et au hasard du petit bonheur (VILLIERS DE L’ISLE-ADAM, Contes cruels, 1883, p. 53). 2. Dans toutes ces expr., le qualificatif petit n’a pas de signification précise, il indique simplement que bonheur est pris dans une accept. restreinte.
    ♦ Par bonheur. (Quasi-)synon. par chance :[avoir des enfants] par bonheur ou par malheur (BALZAC, La Duchesse de Langeais,1834, p. 325).
    CNRTL

    Le 14 décembre 2019 à 12 h 27 min, Milady a dit :
    «Moi j’eusse aimé que Brighellus me déflorât.

    Pensez-vous que le cours de votre vie eût été tout autre ?

    N’avez-vous jamais songé à solliciter la chance ?

        • Quand on marivaude on ne touche pas à l’essentiel – on se contente de plaisanter sur la chose du bout des doigts … je ne suis pas sûr que JPB soit homme à se contenter d’amour sur le bout des doigts !

          • « Quand on marivaude on ne touche pas à l’essentiel  »
            Voire ! Et pourquoi ne serait-ce pas le marivaudage, l’essentiel ?

          • en gros, je disais qu’il était aisé de marivauder avec Brighelli, Driout, quand on habite à Chailles les Bains, vu qu’il n’est pas motorisé

          • Bon ben Anastasie a bossé seule !! Elle a détecté p*rno et elle a censuré direct. Mais bon, sur le fond, je disais pareil. c’était juste plus etoffé

  62. La gloire littéraire c’est quand le nom d’un auteur sert à désigner une chose dont on ne soupçonnait pas l’existence avant lui – le marivaudage, l’esprit voltairien, rabelaisien, racinien, cornélien !

    Le brighellien je ne sais pas encore ce que c’est !

    • Je crois que c’est Baudelaire qui disait : créer un poncif c’est la gloire !

      L’arme du langage quand elle devient poncif ! Quand la foule-peuple s’en empare pour éviter d’avoir à penser par elle-même !

      • La foule ne pense pas : elle agit. C’est toujours plus tard qu’elle crée un romantisme-explicatif qui la conforte dans sa haine populacière ignoble…uhuhu !

        • Il y a aussi l’histrion-empereur Néron qui jouit d’un pouvoir immense en se trouvant si beau dans son miroir alors qu’il fait brûler Rome pour mieux la reconstruire !

          Néron-le-poète ne se trouve nullement immoral – pas plus en vérité que Hitler-l’artiste !

    • le brighellien ? bah, c’est un lien, mais c’est aussi un brighe … voilà, c’est pas compliqué 😉

      Lu dans la BD « les Bidochons » : « la ménopause, c’est une pause, et c’est aussi une méno ». Prochain album « Les Bidochons retraités dans le Périgord »

  63. Je manque d’inspiration ! Faut que je trouve un truc à dire. Je suis en manque des insultes du cuistre. Trouvez-moi un bon sujet bien saignant ?

      • Faute de mieux, je me suis rabattue sur le marivaudage.
        L’après-midi s’annonce calme : mes pratiques claquent leur pognon pour Noël.
        Je pourrais tenter un marivaudage avec les sangliers avec paiement en retour ?

          • Vous qui connaissez le monde des animaux, pouvez répondre à ma question :
            Existe-t-il des vaches mauves, comme sur le chocolat Milka ?

          • Mauve non. Ce qui s’en rapproche le plus serait le Bleu et Blanc de Haute et Moyenne Belgique, nouvellement appelé Blanc Bleu Belge.
            Ma préférence esthétique va à la Belted Galloway mais elle n’est pas mauve

  64. Allez, un sujet de réflexion inspiré par les propos ci-dessus : badinage et marivaudage.
    D’autant plus intéressant, pour les amis des bêtes que nous sommes tous, quand on sait que le badinage est aussi une manière de chasser le canard, les perdrix.

    • Techniquement (Frédéric Deloffre, LE spécialiste de Marivaux), le marivaudage consiste essentiellement par la reprise d’un mot sur lequel on pinaille — un mot appartenant en général au vocabulaire du sentiment.
      Le badinage, c’est moins ciblé linguistique. C’est une séduction légère à qui il importe peu qu’elle aboutisse.

  65. La culture c’est Saint-Simon vu par Proust ; la démocratie progressive c’est Saint-Simon jugé (mal) par tante Céline.

    • Le démocrate c’est le type qui vous explique que les gens du Grand siècle étaient de méchantes gens – mais que nous gens du beau monde nous nous sommes bons naturellement grâce aux progrès des consciences.

      Tu parles Charles !

    • La grand-tante Céline commence par un contresens sur « donner la main » et recouvre ça d’une couche de bien-pensance;c’est ce qui intéresse Finkielkraut- comment une attitude moralisatrice nous interdit de comprendre les œuvre du passé.

      L’Académicien trouve curieux que Swann fasse le même contresens que la grand-tante;il en fait la remarque mais ne s’arrête pas-car son propos est autre.

      Dans l’article savant que vous avez proposé aux commentateurs de Bonnet d’Ane, il y a une longue réflexion sur le sujet;l’explication donnée est-elle convaincante ?

      • Swann veut se mettre à la portée des petits bourgeois de Combray et tend la perche pour se faire battre du coup !
        Proust rend la scène comique parce qu’on va de contre-sens historique en contre-sens moralisant !
        Le lecteur doit rire de tous ces malentendus entre classes sociales différentes – le glorieux Swann du Jacky-club de Paris qui veut faire plaisir aux tantes du narrateur confites dans leur dévotion provinciale !

  66. DÉMOCRATIE Release 2
    De même que l’on doit respecter le Code de la Route afin de comprendre comment ça fonctionne et, ainsi, éviter les drames, les accidents, les morts, il faut désormais, et rapidement, instituer un Code de l’Election que devront apprendre, comprendre, respecter, tous ceux qui sont en âge de participer aux élections, donc de voter…..
    Tu échoues à ton Permis de Vote ? C’est que tu es nul ! Tu ne votes pas puisque tu es con ! Tu ne participes pas à l’élection démocratique ! Simple, de bon goût et plein de bon sens !
    Travaille et tu le passeras l’année prochaine.

    • Oui ! C’est exactement ce que les journalistes reprochent aux électeurs de mauvais goût qui ont voté Trump ou Boris Johnson ! On devrait leur retirer leur permis de voter …

  67. Je ne savais même pas que ce c’était que le Lagavulin. Ça fait nom d’élève dans les appels éternellement recommencés.
    Lagavulin Julien ! Encore en retard !

  68. Maulévrier censé être l’ambassadeur de France en Espagne traite les Espagnols de tous les noms – il voit un tapissier qui raccroche mal une tenture dans le palais royal de Madrid il lui clame son mépris devant tous les seigneurs de la cour l’appelant « Bardache d’Espagnol » à la grande honte du duc de Saint-Simon qui voudrait « être dans son village » !

    • En vérité même dans son texte manuscrit Saint-Simon qui est prude n’ose pas écrire le mot – il met « B… d’Espagnol » – c’est moi qui traduit les pointillés sachant que cela ne peut être qu’une injure sexuelle commune au temps – traiter quelqu’un d’inverti ! Mot évidemment trop bourgeois pour l’époque … Bardache c’est un mot de charretier du 17e siècle.

      Maintenant je ne connais pas tout le vocabulaire des injures du temps – si vous avez une meilleure proposition !
      Coirault ne donne rien dans « La Pléiade » – il a dû se trouver à court d’imagination.

        • Les autres remontants sont consommables, ils permettent de patienter en attente de livraison du Lagavulin : moment de joie simple, même par mauvais temps lorsque le service public ne rend pas de service au public…

          • Tout jeune, étudiant, remuant pour un peu de fric et pour se bouger le cul je fis un stage rémunéré chez Paul Ricard à Sainte-Marthe. Je ne vous raconte pas mon impression en pénétrant le « Foyer des Anciens » pastissiers ! J-y pense encore…
            Relire La Divine Comédie, Dante et Virgile en balade illustrée par Gustave Doré, pour avoir une idée du lieu et de ses occupants.

  69. Emma Bovary serait à l’instar de Samantha Nicole une vedette de YouTube en 2019 – elle y pleurerait sa misérable vie dans un trou de province et recruterait – avec beaucoup de fautes d’orthographe – une bande de tueurs pour la débarrasser de son idiot de mari, Charles Bovary.

    L’irréalité a juste changé de forme mais pas de visage ! Elle débouche toujours sur l’immoralité.

    • Vous n’avez VRAIMENT aucun talent pour les histoires.
      Madame Bovary recruterait sur un site Internet libertin un esprit faible pour se venger de Rodolphe Boulanger, qui l’a séduite et abandonnée.
      Vous ne connaissez RIEN à la psychologie des gonzesses !

    • Je peux vous rassurer :
      la psychologie féminine m’ennuie profondément.

      En effet, mes domaines de prédilection sont bien plus sérieux :
      l’algorithmique
      la résolution d’énigmes

      • Exemple d’énigmes sur les épidémies de peste :
        L’épidémie de peste qui tua Périclès en l’an 429 avant JC à Athènes serait-elle due au virus Ebola ?
        L’épidémie de peste qui tua Charles-Emmanuel, duc de Savoie, en 1675 serait-elle due au virus de la grippe ?
        Si vous avez la réponse, n’hésitez pas !

      • Rien n’est plus sérieux que l’étude, fouillée, de la psychologie féminine ! A côté, Bourbaki c’est de la BD pour malades convulsifs …

  70. Le 17 décembre 2019 à 16 h 50 min,
    Jean Paul Brighelli
    a dit :
    Techniquement (Frédéric Deloffre, LE spécialiste de Marivaux), le marivaudage consiste essentiellement par la reprise d’un mot sur lequel on pinaille — un mot appartenant en général au vocabulaire du sentiment.

    Oui ,c’était bien lui !

    L’autre visage de Frédéric Deloffre est celui du grand « mandarin », syndicaliste de droite, animateur du Mouvement universitaire pour la réforme puis de l’Union inter-universitaire (UNI), qui vécut très mal Mai 68 et ses conséquences sur l’université. Quelques affrontements l’avaient rendu célèbre.

    Il mordit ainsi le mollet d’un étudiant dans la cour de la Sorbonne en septembre 1969.

    (Cen’était pas le mollet du Maestro -encore préservé à l’époqe,des mœurs de la Sorbonne.)

    https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2008/04/24/frederic-deloffre_1038013_3382.html

    NDL
    « Techniquement » c’est la deuxième fois que Lormier relève un usage particulier du mot

    « techniquement »;Deloffre était-il un technicien ? L’histoire littéraire,la critique littéraire sont-

    elles des techniques ?

    La première occurrence relevée: « Audin n’a pas été « réhabilité », « techniquement parlant « .

    Ben oui,on ne ne peut pas être réhabilité si on n’a jamais été condamné! Quelle lapalissade.

    Le Droit,une technique ?

    Si je suis plombier et que je pose du tuyau en PVC et facture du cuivre,est-ce que je fais une

    erreur « technique » ou bien est-ce que je suis voleur ?

  71. Réchauffage climatoridien ,développement durable ,piles électriques, batteries rechargeables…

    Pour certains appareils (tels que les GPS) les piles au lithium sont recommandées (elles sont moins sensibles au froid,durent plus longtemps que les piles alcalines etc.)

    Evidemment,tout un chacun est tenté de s’équiper en batteries rechargeables.

    Problème:au format AA (1,5 volts) on ne trouve,en fait de batteries rechargeables que du matos de type NIHM (qui donnent en réalité 1,2 volts,mais ça marche quand même).

    Voilà cependant qu’une marque sort (pour la première fois au monde,dit-elle) une batterie rechargeable format AA de type lithium-ion-polymère.

    MYSTERE: de cette batterie sortirait un courant de 3,7 volts ,n’était un transformateur génialissime, miniature,intégré à la pile !

    Pourquoi ne peut on sortir 1,5 volts avec la technique ion-lithium-polymère ?

    Peut-on se fier à ce produit,ne faut-il pas craindre que la batterie ne se mette brusquement à sortir du 3,7 volts et grille le GPS (ou autre) ?

    http://www.unbatteries.com/

    • Réchauffage clitoridien , enveloppement durable , bites électriques, chattes rechargeables…
      Pour certains accessoires (tels que les GPS) les bites au lithium sont recommandées (elles sont moins sensibles au froid, durent plus longtemps que les bites alcalines etc.)
      Evidemment,tout un chacun est tenté de s’équiper en chattes rechargeables.
      Problème:au format AA (1,5 volts) on ne trouve,en fait de chattes rechargeables que du matou de type NIHM (qui donnent en réalité 1,2 volts,mais ça marche quand même).
      Voilà cependant qu’une marque sort (pour la première fois au monde,dit-elle) une chatte rechargeable format AA de type lithium-ion-polymère.
      MYSTERE: de cette chatte sortirait un courant de 3,7 volts ,n’était un transformateur génialissime, miniature,intégré à la bite !
      Pourquoi ne peut on sortir 1,5 volts avec un lubrifiant naturel ion-lithium-polymère ?
      Peut-on se fier à ce produit,ne faut-il pas craindre que la chatte ne se mette brusquement à sortir du 3,7 volts et grille le GPS (ou autre) ?

      • Pour une fois où Messire Lormier apportait du sérieux à ce blog prestigieux, la démoniaque Milady perchée sur ses talons hauts, se fout de lui ! Y a pas de justice !

        • J’ai sauté sur l’occasion d’être un brin désinvolte. Vous voudrez bien pardonner cet écart de conduite et de température à celle dont les mouvements sont d’habitude si contenus

          • Lormier,pour sa part,n’a rien à pardonner;bien au contraire,il vous félicite,car en vous lisant,ils se tordait de rire.

    • Voilà qu’on hallucine en lisant sur BdA que « de cette batterie sortirait un courant de 3,7 volts »

      O mânes d’Héraclite, apôtre des flux fruits du Conflit, devrons-nous continuer à subir une telle khonfusion entre tension et courant ?

      Pourtant cette distinction est inscrite dans nos expériences profondes : quand nous ressentons une grosse augmentation de pression interne au niveau du vécu et de la vessie, nous ne libérons pas, en général, sauf roquet et durit, cette tension en un flux dans notre culotte.

      De cette expérience intime, nous devrions tirer une préconception viscérale de deux grandeurs qui peuvent (dé)croître ensemble, l’une s’annuler quand l’autre est maximale et réciproquement.

      PS : une tension électrique (l’analogue de la pression) s’exprime, si j’ose dire, en Volt alors qu’une intensité de courant s’exprime en Ampère, qui est un débit de charge, c’est à dire des Coulomb par seconde.

      PPS : dans les unités internationales, on voit la trace d’un dix neuvième triomphant dans le domaine de l’électricité, au sens général. Commençant par les balbutiements de Coulomb fin dix huitième pour aboutir à la grande synthèse maxwellienne de 1865. Synthèse qui a mené (presque) tout droit à la révolution einsteinienne de 1905.

      PPPS : Coulomb, c’est le fétichiste des bâtons d’ébonite et des peaux de chats qui ont médusé des générations d’élèves. Jusqu’aux débauches étincelantes des machines de Wimshurst…

      • Ampère beaucoup à ne pas admirer les voltes du Chevalier Du Gong, qui nous tient au courant avec une telle intensité…

  72. UNIVERSAL 1.5V
    RECHARGEABLE LITHIUM-ION BATTERY
    This battery uses lithium-ion polymer cells, and changes the voltage of 3.7V to the constant output voltage of 1.5 V through voltage conversion technology. It completely replaces the disposable alkaline batteries and nickel-metal hydride batteries. Meanwhile, the stable output voltage of 1.5V of universal lithium batteries solves the problem that some electric appliances are unable to work because NI-MH rechargeable batteries’ voltage is too low (1.2V). It has greatly improved the battery life. Battery has two outlet ends, the output of one end is 1.5V, the normal use of electrodes; the other end is 3.7V, used to charge the battery.

    http://www.unbatteries.com/

  73. Le 17 décembre 2019 à 16 h 13 min,Sanseverinaa dit :
    Oui, c’est vrai ! J’avais oublié. On dit tellement d’âneries ici !
    Il n’en reste pas moins que je comprenais « une fois vos petites affaires faites » de manière beaucoup plus large …
    Pourriez-vous développer ? (vous voulez dire,y compris les préliminaires ?).

    Cette expression,sous votre plume m’avait frappé.

    citations:

    La «petite affaire» terminée, la dame brune repassa derrière le paravent pour faire «sa petite toilette» source : 1966. Les cahiers du capitaine Georges – Souvenirs d’amour et de guerre (1894-1945) Jean Renoir

    «Nous nous aimons de quatre-vingt-douze unités d’amour», ce qui signifierait qu’après leur petite affaire, ils peuvent rester enlacés un peu plus d’une heure et demie sans se haïr (ibid.)

    • « Enlacés une heure et demie »
      Quelle horreur ! Quel gaspillage de temps…. !
      On est loin de la procédure pleine de bon sens mise à exécution, deux fois par jour minimum, par un ancien Président français : « 10 minutes, douche comprise »

    • Impossible de développer, Lormier, ce n’est pas mon domaine de spécialité. Je peux vous donner quelques recettes de cuisine pour Noël si vous voulez.
      En revanche, il y a des spécialistes sur ce blog qui sauront vous aider vous guider, vous donner la main, vous la tendre…

  74. Puisque nous parlons de Proust, je signale à mon auguste commentateur Savonarole que l’ « insulte » Madame Verdurin a déjà été employée, pour qu’il ne croit pas en avoir la primeur le jour où l’idée lui en viendra.
    Reste à débattre s’il y a insulte à être comparée à Madame Verdurin. Hormis sa tendance au snobisme, c’est une femme de tête qui, sortie quasi du ruisseau, arrive, uniquement par son charme intellectuel et ses dons d’hôtesse, à réunir dans son salon la crème de la crème puis à s’imposer au Faubourg Saint Germain. On la taxe communément de femme bête, prétentieuse et superficielle mais est-ce bien le bon jugement et que ne ferait le sieur Savonarole pour avoir ses entrées dans son salon, lui qui n’arrive même pas à percer ici ?

      • Je viens de recevoir par la Poste un splendide bonnet d’âne offert par Le Club des Amis de Proust ! Quels salauds, ces baveux littéraires enfileurs de mouches mortes !

    • Vous avez la circonstance atténuante de vivre dans un bled paumé qui ressemblerait bien à Yonville.
      N’abusez pas de ma bienveillance !

    • Il est certain que Madame Verdurin est le contraire d’Emma Bovary : elle n’a pas l’intention de se laisser dépasser par les évènements.

      • Savonarole, n’oubliez pas que mon installation à Chailles-les-Bains procède d’un choix personnel délibéré et que je suis née de Paris, fille, petite-fille et arrière-petite-fille de Parisiens.
        Mon classement au concours me permettait aisément et sans désistement Maisons-Alfort. J’ai demandé Lyon en premier choix, comme une conne, y ignorant la présence de Robert Barone ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Barone Wikipedia ne précise pas le nombre faramineux d’élèves qu’il a planté, fait revenir en septembre et planté derechef) ) et Jack Euzéby ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Euz%C3%A9by Wikipedia ne précise pas qu’il était fou et plantait en fonction de son humeur qui était rarement positive).
        Ce fut bien pénible mais leur propension à planter ne m’a pas impactée, mon héritage patrilinéaire me procurant un certain de gré de protection.

        En un mot, Savonarole, je suis Bovary par choix alors qu’Emma l’est sous la contrainte.

        • en plus, je rêvais de la vieille école de Vaise, sur les quais de Saöne, et ai dû subir le marécage de Marcy-l-‘Etoile

      • Driout, me suis-je jamais laissée dépasser par les évènements ? N’ai-je pas toujours réagi ?

    • Après recherche en bonne et due forme, je m’aperçois que votre patelin paumé est aussi une station thermale et un lieu de production du fameux picodon, fromage de biques, qui est à la Drome ce que le chabichou est au Poitou.
      Ma question du jour :
      Les cures thermales de votre patelin paumé soignent-elles la sottise ?
      Si oui, le potentiel commercial est gigantesque !

      • Vous n’avez qu’à essayer, Savonarole ! On aura vite la réponse.
        Au départ, il vous faudra y aller pour votre bronchite ou votre arthrose, si vous voulez être pris en charge par l’assurance maladie, mais il y a aussi des cures de remise en forme non remboursables.

        • et le Picodon AOP, ce n’est pas ici, c’est du côté de Dieulefit et Crest. Ici, nous sommes plus proches de l’AOP Banon.

  75. Vive Tesla ! Vive l’alternatif puissant ! A bas les piles en continu de Dugong et leur jet ridicule de couenneries !

  76. Le dernier degré de la régression sociale ? L’islam … c’est bien pourquoi on voit l’Etat français courir à perdre haleine derrière l’avilissement final.

  77. Dans l’enseignement français trop de génies – pas assez de cloches.

    Il y a les enseignants qui aiment à se faire plaisir et les enseignants qui aiment à se rendre utiles – ce qui ne coïncide pas toujours.

    Un bon enseignement est toujours un moyen terme entre l’utile et l’agréable. Ni punitif, ni dissuasif, ni digressif mais incisif, ponctué, parfois agressif avec les idées reçues toujours au fait.

    Quand il y a trop d’idées pour pas assez de matière alors l’enseignement dérive.

    Un enseignement qui dérive touche vite à l’idéologie vaine et ridiculement enflée d’elle-même.

    • Nota bene Les génies ce sont les pédagogues entêtés – les cloches ce sont tous les autres qui feraient bien de faire du bruit et ne se révoltent pas assez.

    • Durit ne sait rien et ne sait rien enseigner.

      J’ai passé mon temps au Moloch à prendre du plaisir à enseigner. Je n’ai jamais permis à un élève d’imposer son propre plaisir au mien.

  78. « Les acteurs sont d’ailleurs tous sidérants. »

    Je n’ai pas encore vu le film, mais force est de constater que bcp de critiques que j’ai lues ont été sensibles à la perf de Norton. Ici c’est différent comme appréhension de sa performance car c’est lui qui réalise le film; on sait bien en général que la pensée de l’acteur est le grand parent pauvre de la critique cinématographique, ce qui est tout de même curieux puisque quand on va voir un film, c’est essentiellement (enfin c’est mon cas) pour voir des acteurs « faire des trucs » (je mets de côté le cinéma expéri-mental ou le cinéma qui serait plus contemplatif).
    Malgré tout, je me méfie par avance de ce genre de performances de jeu même –s’il est tolérable ou admissible– (syndrome de la Tourette ou folie), bref de tout personnage justiciable
    d’une nomination psychiatrique qui devient pour l’acteur une façon de lâcher les lions du cabotinage. Moi ce qui me plait chez les fous (les vrais) c’est qu’ils ne sont jamais en représentation.
    Je me réfère notamment à « Joker » où le jeu insupportable d’obscénité de Joaquin Phoenix m’avait totalement salopé le film. Ou à la prestation de Nicholson dans « Vol au-dessus d’un nid de coucou » qui ne m’a jamais fait rêver, ni tout le cirque qu’il a pu faire dans à peu près tous ses films.
    Mais j’irai quand même voir Brooklyn affairs pour l’histoire surtout, et un peu pour la B.O. quoique le jazz-de-papa qui la constitue (celui « qui sent une drôle d’odeur » comme disait Zappato) ne me fasse pas rêver non plus..je ne fusionne avec le jazz qu’avec un bon vieux Allan Holdsworth ou équivalent.

    • Permission de « Maestro » accordée pour la séance du soir – vous pouvez même vous faire accompagner si vous avez peur dans le noir des salles obscures.

    • Et puis vous nous direz.
      Je sors de Star Wars, et ma foi, on peut largement s’en passer. Des carences de scénario à déstabiliser les fans les plus tenaces.

    • Je me réfère notamment à « Joker » où le jeu insupportable d’obscénité de Joaquin Phoenix m’avait totalement salopé le film

      Autant votre méfiance à l’égard des rôles psys et du prétexte qu’ils fournissent à l’exagération de certains acteurs est justifiée, je m’interroge, en revanche, sur votre procès fait à Nicholson ; S. Kubrick (Shining) n’avait pas pour habitude de supporter le cirque de ses acteurs. Le côté fantasque, graphique, du jeu de Phoenix est le seul trait d’union qui le relit à la fiction de la bd d’origine. Un jeu sans cette démesure fournissait un ensemble socio politique sans aucun crédit quant à sa finalité et une rare mièvrerie aux différents protagonistes tutoyant déjà la caricature. Le film jongle entre fiction et réalité par le jeu forcé de Phoenix donnant ainsi une véritable dimension à une fin aussi braque que ne l’est son personnage principal. Ligne graphique et jeu baroque ne font qu’un. Phoenix est d’une extraordinaire justesse dans l’expression d’un mal être, il crée un véritable malaise difficilement soutenable. Il nous renvoie précisément à ces mêmes maux sociaux sciemment ignorés, en mal d’endoscopie, pour être aussi laids à regarder de prime abord que ne sont la gestuelle folle et les stigmates psychiatriques du Joker pour susciter une empathie. Phoenix est parfait.
      En espérant votre avis sur Brooklyn.

  79. Le 18 décembre 2019 à 10 h 07 min,Sanseverinaa dit :
    Impossible de développer, Lormier, ce n’est pas mon domaine de spécialité.
    Mais c’est bien vous qui avez utilisé l’expression “faire sa petite affaire”;qu’entendez-vous par là ? Dans le contexte où vous avez utilisé l’expression,je ne vois pas d’autre interprétation que copuler;et vous dites que vous l’entendez dans un sens plus “large”; C’est-à-dire ?

    Une « petite affaire” ça peut aussi être scatologique,je vous le concède,Sanseverina:

    Kleen chercha une maison bourgeoise et grimpa lestement jusqu’en haut de la cheminée, où il baissa ses braies pour s’asseoir confortablement sur la souche, le cul bien calé dans le trou. C’était devenu un de ses plaisirs solitaires : crotter généreusement chez ceux qui le regardaient autrefois de haut, avec le secret espoir qu’à la première flambée de l’année, la merde tombée dans l’âtre empesterait les beaux appartements de ces rupins. »… Un petit vent le fit frissonner tandis qu’il se rhabillait, sa petite affaire terminée.”

    Wastburg
    Cédric Ferrand – 2012 – ‎Fiction

  80. Dugong new mouture:
    « J’ai passé mon temps au Moloch à prendre du plaisir à enseigner. Je n’ai jamais permis à un élève d’imposer son propre plaisir au mien. »

    P*** espèce rare: prendre du plaisir à enseigner.
    ça doit m’arriver 3 fois par an.
    je n’ai jamais permis, etc: permission ou pas, ils s’en br…et soit n’écoutent rien, soit font autre chose soit font chier.

    Avons-nous bossé dans la même admin?!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    FTS et moins 12.

  81. Le 17 décembre 2019 à 22 h 55 min, Savonarole a dit :

    Exemple d’énigmes sur les épidémies de peste :
    L’épidémie de peste qui tua Périclès en l’an 429 avant JC à Athènes serait-elle due au virus Ebola ?
    L’épidémie de peste qui tua Charles-Emmanuel, duc de Savoie, en 1675 serait-elle due au virus de la grippe ?
    Si vous avez la réponse, n’hésitez pas !

    Il me semble que la réponse est simple, et certainement apportée, en cas de certitude de diagnostic peste, avec le travail conjoint d’historiens pour collationner les archives et de médecins spécialisés en infectiologie et/ou épidémiologie pour apporter les réponses médicales. La peste humaine n’étant pas une maladie commune à l’homme et à l’animal, hors rat que nous n’étudiions pas, je ne saurais énoncer les différences avec précision mais je sais approximativement qu’elles existent. Déjà, la peste est une maladie bactérienne alors qu’Ebola et grippe sont virales. Ebola tue plus vite que la peste qui tue souvent plus vite que la grippe. Avant une épidémie de peste pulmonaire, il me semble qu’on a d’abord de nombreux malades à forme bubonique qui est univoque. Si j’en oublie, ça reviendra demain

  82. Il fut une époque où on se retrouvait enfermé en maladrerie pour le moindre psoriasis ou un bête eczéma. Du coup, on était sûr de finir lépreux, et les doctes médecins disaient  » ah ! Vous voyez ! Je vous l’avais bien dit, que c’était la lèpre ! »

  83. Réchauffage climatoridien,développement durable,accus rechargeables
    Un type qui travaille dans le son (et le spectacle) a testé le mirifique accu KENTLI,en l’insérant dans un ‘Lecctronics SMV “ (apparemment un microphone-transmetteur).
    Beaucoup d’inconvénients.
    Par exemple, le fait même de transformer une TENSION de 3,7 volts en une TENSION de 1,5 volts entraîne une déperdition.
    “Kentli AA’s use a 3.7v Li-Po cell and convert it to 1.5 volts. There is inherent inefficiency in this conversion process. The Lectro SMV then takes the 1.5 volts and inverts it up to 5 volts, and 3.3 volts, to serve the various internal functions. Every time you convert a voltage, you lose some efficiency and power, in the form of heat. The Kentli is already stretching the capacity to the max of its tiny 3.7 volt, 760 mAh cell, every time it is charged and used. With the SMV, there are multiple conversions, and those power losses add up.”

    CE QUE LE MEC NE DIT PAS,C’EST POURQUOI UN ACCU ION LITHIUM NE PEUT PAS SORTIR DU 1,5 VOLT DIRECTEMENT COMME LE FAIT UN ACCU NIMH

    http://txsound.com/blog/saga-kentli-lithium-ion-1-5-volt-aa-evers/

    • Anciens programmes chimie 1èreS : piles d’oxydo-réduction, potentiel d’un couple rédox

      Quand je dis « ancien », c’est vraiment pas d’hier…

  84. Le 17 décembre 2019 à 10 h 56 min, Sanseverina a dit :

    BdA affairs : à mon avis, faut changer de billet…
    A moins de s’amuser sur l’expression « petites affaires » dont la polysémie a de quoi réjouir.
    Moi, je dis ça, histoire de rester dans le sujet ?

    Le 5 décembre 2019 à 15 h 17 min,
    Sanseverina
    a dit :
    Il n’en reste pas moins que la séduction, une fois terminée, et vos petites affaires faites, il vous faut recommencer. Mépris par avance, et c’est reparti.

    Je me dis que le séducteur est comme le consommateur de base dans les grandes surfaces. Ce dernier part à la chasse tous les samedis pour baver sur des vitrines devant des objets qu’il ne peut s’acheter. Il rentre chez lui, frustré et ne retrouve le moral que le samedi matin suivant.
    Idem pour le séducteur, disons le samedi soir.

    Dans les deux cas, il leur reste internet pour se calmer : la nymphette pour le séducteur, la trottinette pour le consommateur.
    L’avantage pour le consommateur, c’est que même vieillissant, il peut toujours…
    « la séduction, une fois terminée, et vos petites affaires faites, il vous faut recommencer. »

    Polysémie,polysémie… quels autres sens ?

    Je note que dans la contribution du 5 décembre, les “petites affaires “ ne sont considérées que du point de vue de l’éjaculateur,alors qu’on peut fortbien parler des petites affaires d’un couple.
    À la soubrette:”Laissez donc ces Messieurs dames terminer leurs petites affaires;vous ferez la chambre plus tard.”

    L’instant crucial (il n’est question que d’une affaire,pas d’une petite affaire-c’est une variante):

    “ Une fois son affaire terminée, il ne l’interrogea pas sur son vrai nom. Il ne proposa pas de doubler ou tripler le montant de la passe pour passer le reste de la nuit avec elle. Il ne gazouilla pas non plus des « On se revoit quand, princesse ? » Il bêla en jouissant – à l’instant crucial, ses yeux étaient aussi vides que ses couilles…Après quoi il se rhabilla,fouilla dans sa poche,et demanda:
    “Tu prends les chèques ?”

    Marin Ledun – ‎ Au fer rouge – 2015

    NDL jolie équivalence “yeux vides/couilles vides”.

    Nul besoin de préciser de qui Marin Ledun est le pseudo…

    • Vous êtes lourd dingue, Lormier. Votre insistance déplacée est-elle le fait d’un manque d’éducation, la preuve d’une cervelle troublée ou le signe patent d’une stupidité grossière ?

      • LORMIER, A LA LOUPE
        Vous lui laissez le choix, Sanseverina, c’est sympathique !!!
        – lourd
        – dingue
        – manque d’éducation
        – cervelle troublée
        – stupidité grossière

        Selon moi, la plupart de ces caractéristiques sont celles du mâle de l’espèce humaine* quel qu’il soit… Il n’a donc aucune raison d’être inquiet !
        *hormis l’inestimable taulier de cet espace de grande liberté, cerbère que Guantanamo et Nancy Pelosi nous envient de longue date

      • Au contraire de vous,je pense mon insistance tout-à-fait bien placée;vous
        refusez obstinément de répondre à une question concernant le sens d’un de vos commentaires;cette obstination et votre invective actuelle montrent une chose:vous attachez bien de l’importance à un propos anodin;au fond,vous avez honte d’avoir écrit « faire sa petite affaire ».

        Pourquoi une telle honte ?

        Ne croyez pas que je vous en veuille de votre moment d’humeur;vous savez,j’ai l’habitude.

  85. Grâce à Valery Larbaud on savait que la lecture était un vice solitaire et impuni. Grâce à Sisyphe nous savons que l’enseignement est pire qu’un vice, c’est une besogne sans fin.

  86. La grande erreur fut de mélanger, dans l’enseignement national, les élèves qui veulent apprendre avec ceux qui ne veulent pas. Comment tolérer que dans une classe, quatre morveux trouducs infantiles fassent chier les autres qui souhaitent apprendre ? Au nom de « l’égalité des chances » ? Mon cul ! c’est bidon de mélanger le bon grain et l’ivraie…Nivellement par le bas !

    Les bonnes âmes trouvent « normal » une autre chose qui est dramatique : les profs ne sont pas assez payés pour leur travail, pas assez soutenus, pas assez écoutés, défendus, supportés par la hiérarchie. Dramatique je menfoutisme de la structure ! Corollaire : ceux qui sont bons doivent être bien mieux payés que les mauvais ! Sélection, nom de dieu ! Travaillez, sinon c’est la porte. Ouvrez les yeux sur le fonctionnement des autres pays ! Et la situation qui s’aggrave avec ce communautarisme qui pourrit la société en faisant croire que l’avenir est en bas de l’immeuble où dans la chasse au mécréant, où dans le Greta-crétinisme !… On est mal là ! On est mal …

    • les autres pays ? bin, ils ont tort, ils se trompent ! seule la France la République Laïque démocratique Populaire Progressiste, détient la Vérité et doit éclairer le monde de sa Lumière …

      Et ne rigolez pas, c’est ce qu’on apprend aux gamins dès la maternelle, à grands coups d’égalité de vivre ensemble depuis 50 ans. Comme disait Goebbels « Un mensonge répété dix fois reste un mensonge ; répété dix mille fois il devient une vérité. »

      • ECLAIRAGE
        Nous autres, Français des Lumières, sommes passés du cierge des Curetons du Vatican, à la bougie des Révolutionnaires de 1789, et nous en sommes actuellement à la lampe de poche des Écolo-Progressistes ! Hourrah !…

      • Y a-t-il une solution ?

        Peut-on avoir un enseignement secondaire de masse qui soit un enseignement de qualité ?

        Massifier,depuis 50 ans,les gouvernants ont tous été pour;c’était une bonne manière de dissimuler le chômage.

        La dévalorisation du métier de professeur est allée de pair avec la massification.

        Comment voulez-vous bien payer un million de professeurs.

        Le projet Macron (non avoué,évidemment) est le suivant:abaisser encore le niveau de l’école publique ,la saborder définitivement et laisser aux écoles privées le soin d’instruire les quelques dizaines de milliers d’enfants destinés à devenir ces cadres dont le pays ne peut pas se passer.

        En gros,c’est le système anglais,et ça marche.

        Il faut simplement jeter aux orties l' »ambition » d’apporter les Lumières aux masses.

        • Eh bien, vous voyez, vous avez compris.
          EN fait, on n’opposera pas public / privé, mais « bons » établissements (privés ou publics) et bahuts à la ramasse.
          Mais au fond, c’est déjà le cas, et depuis pas mal d’années. Le « classement » des lycées fourni chaque année par la presse va dans ce sens. Et les parents en quête de dérogations l’ont bien compris. Comment le leur reprocher ? La Gauche a entraîné l’Ecole dans une spirale descendante, dont n’émergent que les établissements d’excellence — où ces mêmes gens de gauche inscrivent d’ailleurs leurs enfants. Blanquer ne fait que tirer les conséquences de ce que tous ses prédécesseurs, de gauche et de droite, ont mis en place — en général par ignorance (Chatel ! Vous n’imaginez pas l’incompétence de ce mec ! Et Vallaud-Belkacem !), en laissant les pédagos aux manettes — mais eux aussi inscrivent leurs enfants dans le « bon » privé ou public.

  87. De facto, les idées de ce couillon de Marx (pas le génial Groucho, l’autre, Karl le fada) ont été mises en pratique : la lutte des classes a nivelé la société.
    Par le bas !
    Conséquence, il nous faut recréer, et vite, une société diverse, organisée en classes sociales bien distinctes. Exemple ? Une école pour les Intouchables, une autre pour les Nombreux, une troisième pour les Aristos, cela me parait une bonne solution d’avenir … uhuhu !

    • « la lutte des classes a nivelé la société »

      Bullshit.

      Demandez à ceux qui ont accédé aux concours hypersélectifs * pour rentrer dans les écoles supérieures spécialisées de l’ex URSS…

      * sélection encore bien plus bestiale que véto en France

      • ahhhh, l’URSS ce modèle indépassable ! tellement le Paradis sur Terre qu’il fallait un Rideau de Fer pour contenir les innombrables candidats à l’immigration !

        • Le Rideau de Fer était là pour empêcher les malheureux venus de l’Ouest de quitter leur enfer libéral capitaliste et trouver, enfin, le bonheur communiste ! C’est vrai ! Promis ! Juré !….

      • J’en connais qui n’avaient pas à se fatiguer pour réussir : népotisme entre potes de la famille communiste !

        • Il a été constaté de visu que le communisme comme toute société primitive ne peut déboucher que sur la constitution d’une aristocratie héréditaire et que sur une monarchie non-élective de droit commun !

          Elle est toujours sur un livre qui forme le corpus des écritures sacrées : Le Capital ou le petit livre rouge.
          Les mandarins rouges sont les supplétifs zélés de cet univers mental figé dans le gel des certitudes folles.

        • ça, JC… c’est aussi en France. Il faut et il suffit de passer la barre de l’écrit, et encore. Pour l’agreg, par exemple, votre professeur peut aussi être votre correcteur sur telle ou telle épreuve, reconnaître votre écriture et votre style, et gonfler votre note pour vous assurer la certitude de l’admissibilité.
          La fille de VGE, élève en prépa véto à Saint Louis, aurait passé l’oral à huis clos pour prétendues raisons de sécurité. D’après certaines mauvaises langues, elle n’aurait non plus pas été vue au lycée de toute l’année mais sa notice nécrologique parue il y a un an ou deux dans les revues pro semble affirmer le contraire. Donc j’ai choisi le conditionnel, n’ayant pas été élève à Saint Louis : même année de concours mais LLK. Pour l’agreg j’use de la forme affirmative, connaissant de source sûre deux cas, l’un pour un plantage à l’écrit et l’autre pour une réussite programmée ne laissant aucune chance au hasard. Le planté à l’écrit devait l’avoir les doigts dans le nez et se faire sans doute possible planter à l’oral, l’admis ayant toutes raisons d’être admis sauf coup de malchance qu’on lui a évité. Pour l’admis, il n’y a eu qu’un an de lycée calme et soft avant l’entrée à l’université
          Le népotisme à la française est très courant, même dans les concours des Grandes Ecoles

          • Je vous rappelle que tous les grands concours sont en double correction. Je m’insurge contre l’idée qu’il y ait un piston quelconque à l’écrit — d’autant que les copies sont dématérialisées et se lisent sur écran. Bien malin qui reconnaît quelqu’un dans ces conditions.
            Et à l’oral, lorsqu’on reconnaît un étudiant, on change de jury — je l’ai vu à maintes reprises au CAPES. Qu’il y ait des collègues moins scrupuleux, c’est possible — mais ce sont des épiphénomènes. Gaffe que certains n’expliquent pas ainsi leur échec…

          • Le népotisme aristocratique français ne doit pas être confondu avec le népotisme bas de gamme de bien des états socialistes. Juste revanche contre l’assassinat de ce cher Capet, le meilleur roi depuis Louis XI !

  88. Il sera facile de supprimer le ridicule slogan au fronton des Mairies, éculé depuis longtemps « LIBERTE EGALITE FRATERNITE » par le slogan plus réaliste  » LIBERTE DIVERSITE SELECTIVITE »

      • Le nouveau dispositif d’affichage sur les Hotel de Ville le permettra : rotacteur en acier zingué permettant des slogans différents en fonction de l’actualité !
        Va pour « Prospérité Lubricité Partouzanne » ! qui devrait rassembler les plus sages d’entre nous autour du vivre-ensemble-de-plus-près…

          • infâmes mécréants ! vils infidèles, on ne dit pas « par Touzanne » mais « par Allah » !
            « 5.33. La récompense de ceux qui font la guerre contre Allah et Son messager, et qui s’efforcent de semer la corruption sur la terre, c’est qu’ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées, ou qu’ils soient expulsés du pays. Ce sera pour eux l’ignominie ici-bas; et dans l’au- delà, il y aura pour eux un énorme châtiment, »

    • La mouïté des propos de Durit est incomparable. Du bullshit et des fake-news tout juste sortis du ventre de la bête.

      • J’aime la tricoteuse Dujonc qui au pied de l’échafaud se régale tout en fabriquant son petit bonnet d’âne mi-coton mi-laine.

    • « Bonnet d’âne », le blog pour les ânes, est un blog de butineurs, légers comme des papillons, cultivés comme Rabelais, délicats comme Rocco Siffredi…Nos soeurs en affection, nombreuses ici, ne s’y trompent pas !

  89. DJ-Dugong émule et apôtre de Leska le doux poète qui écrivit cette ode au printemps :

    « Ces gens-là ne les calcule pas. Mais moi c’est plus fort que moi. Ces gens-là je n’les supporte pas. Et j’aime pas les suceurs de bite. Les gros suceurs de bite. »

    Emmanuel Macron qui lui préfère les suceuses de bites l’emmène en anus spécial voir l’Afrique de près – comme une grosse banane.

    • Moi aussi j’aimerais voir du pays si j’étais un doux rêveur chasseur d’éphémères !

      Hélas ! Je n’ai pas été remarqué par l’empereur aux petits pois.

  90. Emmanuel Macron a dit qu’il fallait mieux sélectionner les chercheurs – en effet si Leska pouvait aider à ce processus créateur de plus-value intellectuelle on irait loin !

    • Le mandarinat rouge-sang anti-facho a dit et a repris en choeur : Vive Leska 1er à la tête du CNRS !
      L’élection a eu lieu à la pluralité des voix à main levée … il n’y a eu aucun hiatus dans la désignation du camarade DJ-Leska à la tête de la recherche française rappeuse.

    • Macron a emmené avec lui un rappeur « Vegedream » dans sa tournée africaine – DJ-Leska je crois est un autre intellectuel-rappeur de même acabit.

      2/3 des Français ont voté pour que la culture française à l’export ce soit ça …

  91. LESKA
    Duo composé de Les Gordon et Douchka, Leska est le résultat d’une rencontre impromptue, d’une complicité décomplexée et du désir de vivre et partager.
    LESKA – Alias Production
    http://www.alias-production.fr › artistes › leska
    Label : Nowadays Records
    Genre : Dance/Électronique

  92. Macron sait tout ! Il ne peut pas se tromper ! Il a la confiance du peuple français ! Il est notre avenir, notre présent et euh notre passé ! S’il amène un nain musical en Afrique, c’est qu’il a ses raisons ! Il ne PEUT pas se tromper….
    Vive le Président ! Longue vie à la Présidente !

    • Si je suis élu « présidente à vie » – comme à Cuba – j’emmène dans mes tournées en province Patrick Sébastien qui chantera son célèbre succès populaire « Fais tourner les serviettes » !

      On va voir de quel bois la culture se chauffe avec moi !

      • « Et on fait tourner les serviettes
        Comm’ des petites girouettes
        Ça nous fait du vent dans les couettes
        C’est bête, c’est bête
        Mais c’est bon pour la tête
        Et on fait tourner les serviettes
        Comm’ des petites girouettes
        Ça nous fait du vent dans les couettes
        C’est bête, c’est bête
        Mais c’est bon pour la tête »

        Merci el presidente pour ce grand moment de culture avec DJ-Dugong aux platines !

    • Bravo ! Bon usage de « présidente » qui en français est « la femme du président ».
      Voir la « présidente de Tourvel » dans les Liaisons dangereuses.

      Et si une femme entre un jour à l’Elysée, elle sera Président — et pas présidente. Si elle est lesbienne, ce sera sa compagne, la « présidente ».
      Ainsi va la langue — si je puis dire…

  93. Quand je pense que certaines méchantes langues à l’étranger prétendent que le peuple français est un peuple fier ! Y a pas plus bonasse … le débraillé lui sied si bien !

    • Désolé Emmanuel mais un homme de mauvais goût assuré tel que toi n’aurait pas dû oublier d’inviter Harvey Weinstein – pionnier dans la promotion des femmes – dans une tournée chez les négresses vertes !

      • Harvey est à mes yeux, un saint homme dans tout ce que « un homme, un vrai » doit être, et qu’il représentera pour nous, à jamais ! A mes yeux, il est notre nouveau prophète crucifié ! Quel est il ?….
        – lourd
        – dingue
        – manque d’éducation
        – cervelle troublée
        – stupidité grossière
        – confus dans ses raisonnements
        – enfance malheureuse
        – sexualité exigeante malgré une gueule de rat
        – incapacité à prendre une main féminine sans la couper
        – gros, gras, gris, gluant
        – pesant comme une bite molle

        Harvey, tu es des nôtres, car ne sommes nous pas tous sphères ?

        • Le mirobolant Weinstein aurait-il pu faire les petites affaires de la duchesse Sanseverina à l’époque de sa grandeur ? C’est vraiment une question épineuse à poser à Lormier pour entretenir la conversation.

          • j’ai toujours beaucoup goûté votre sens de la synthèse et votre constance dans le tissage de la tapisserie collective;je ne l’ai sans doute pas assez dit.

            Chez Madame de Sévigné, l’expression « petite affaire » revient souvent, mais,à ma connaissance pas accompagnée du verbe « faire ».

    • Les Anglais qui ont conservé le sens de la grandeur de leur nation ont donné avec David Suchet une série complète d’Hercule Poirot dont l’un des sommets est ce « Five Little Pigs » où un peintre se fait assassiner par sa maîtresse sur les sons de la musique de Satie.

      https://www.youtube.com/watch?v=NLbSgVmFPD4

    • CAILLEBOTTE
      Quelques décennies nous séparent de cet enfilade de clichés bourgeois. Le temps est venu de nous mettre en marche au côté du Président Macron !
      Vive la Nouvelle France ! Vive la Présidente Elena Troggneuva ! Le Touquet sera notre Versailles ….

  94. Insurgez-vous tant que vous voulez, JPB …
    Je sais de quoi je parle et parle plus de réussite que d’échec. A une époque où il n’était en outre pas question de numérisation.
    Je ne citerai pas mes exemples ( j’en ai 3) qui ne concernent que des gens qui avaient de toute façon le niveau requis pour être reçus, ou pas le niveau à l’oral avec certitude d’y être recalés.
    Mais vous savez comme 0.25 points peuvent compter, et donc a fortiori 10, dans un concours

    • La ruse la plus employée consiste à divulguer par avance à certains élus le contenu des questions.
      Quand vous connaissez par avance la question, la réponse est nécessairement plus facile, puisque vous pouvez préparer le travail.
      Je peux en parler en connaissance de cause, car j’ai vu la tromperie fonctionner sous mes yeux bien naïfs.
      J’ai découvert la couillonnade après coup.
      Je m’abstiendrai de citer des noms tristement célèbres.

      • Paul Morand a été reçu premier au concours des Affaires étrangères alors qu’il avait été cossard de première jusque là. Mais son oncle était l’ancien secrétaire général de l’Elysée … la république a aussi ses favorites de hasard !

        • Mais c’était un type remarquablement intelligent ! C’est bien normal qu’on l’ait pris !

      • Mais bon sang, à l’agrégation, on tire son sujet ! Comme dans nombre de concours !
        Comment voulez-vous truander ?
        C’est dément, les propos des unes et des autres. Il n’y a pas de piston dans les grands concours nationaux. Pas l’ombre. Les jurys se arquent à la culotte et se surveillent les uns les autres. ET à l’écrit, tout est en double correction, et des écarts de plus de 2 points sont l’objet d’une re-correction et de discussions âpres.
        Tout ça, c’est pour excuser l’échec de certains, et comprendre la réussite d’autres. On peut très bien être un peu pâles, et se transcender une fois dans sa vie — ou être excellent, et s’écrouler dans un concours, j’ai vu ça dix fois.
        C’est dément qu’il y ait une discussion sur ce point.

        Que vous disiez qu’il y a du piston dans les concours où il n’y a qu’un oral du type entretien d’embauche, oui, sans doute. Mais là encore les gens se surveillent — aucun membre de jury n’est seul.
        C’est pour ça que le côté « grand oral » qui va s’imposer à Sciences-Po est honteux — ceux qui n’ont pas les codes vont se vautrer.

    • Je vous livre gratuitement cette leçon, ou tutoriel en globish :
      Pour vraiment connaitre un attrape-nigauds, il faut avoir été attrapé.
      Comme disait une de mes trois grands-mères, institutrice :
      Il faut être pris pour être appris !

    • une autre ruse, quand une féodalité locale veut recruter une personne précise, consiste à annoncer le concours « discrètement », et de personnaliser à outrance le profil recherché, pour qu’il n’y ait qu’un seul candidat, le seul l’unique, le bon !

      • [Les concours sont plus rémunérateurs à leur participation pour les équipes retenues que l’obtention du projet gagnant. De mémoire, Pheldge… : )]

      • [Les références sont la base suite – Histoire vraie : Un architecte souhaitait se lancer dans les marchés publics après avoir réussi à obtenir la réfection d’une tour privée d’une grosse agglomération de banlieue en bâtiment HQE. Averties du gros gâteau, les majors de l’ingénierie l’avaient tout naturellement sollicité et fort d’être courtisé par les plus grandes, voilà que le garçon se prend soudainement d’un melon de belle envergure, flatté par les offres prestigieuses mais souffrant d’un affect démesuré, minaudant, se prenant pour Zorro, tend telle Mère Térésa la main au faible. Il avait choisi, pour faire équipe, un ingénieur, illustre inconnu de chez Nulle Part, envoyant bouler les précieuses références, les projets futurs de mêmes importances, négociables en échange du contrat de sa tour et les promesses d’équipes retenues ou gagnantes qui allaient avec… Bref, il fit un somptueux bras d’honneur à ce qu’il y a de plus précieux – Ze dark Khonnard (et ce n’est pas faute de l’avoir averti, au point d’avoir envie, en secret, de le gifler pour lui rendre raison…).
        Flattez-vous, vous êtes capable de me faire sortir du bois.]

      • Flo, les concours de maîtrise d’oeuvre c’est encore autre chose. Là on parlait de recrutements. Et c’est hélas courant de piper les dés …
        Je comprends qu’un élu aime à s’entourer de « personnes de confiance » i.e. « de son bord », le truc c’est que nous n’avons pas de spoil-system, et que ces personnes, recrutées dans la fonction publique territoriale, par piston, peuvent y pantoufler à vie : la famille, la maîtresse, les copains une fois dans la FPT sont invirables.
        Par contre rien à voir avec les concours GE, Capes , Agrèg, avec écrit +oral.

    • Vous pouvez citer autant de cas que vous voulez — numériquement et statistiquement, ça ne signifie rien.
      Il ne peut pas y avoir de piston dans un concours national hyper-surveillé. Les risques sont bien trop élevés.
      Quant à déplorer la réussite de quelqu’un de brillant, j’avoue que je ne vous suis pas. Me mérite ne se mesure pas à la quantité de travail (croyez-moi, je ne foutais rien), mais à la capacité de mobilisation en un instant T — et là, j’ai toujours été très bon. Et je ne suis pas le seul.
      Par ailleurs, et nus l’avons tous suffisamment déploré, que des héritiers réussissent est dans la logique de l’enseignement français. Ils ont les codes — et pas nécessairement la connaissance des sujets ! Vous êtes sidérante !

      • Il y a surtout le bol et la grâce.

        Ipésien, j’étais censé préparer le capes. Je n’ai jamais mis les pieds dans la prépa capes. Jamais. Je suis allé au concours en touriste intégral. C’était au lycée claude bernard. J’ai été le seul reçu dans l’université où je me trouvais à l’époque. Je crois que ça a énervé un peu.

  95. Pour nous bonnets d’âne honnêtes, le problème est le suivant : « Comment s’intégrer dans un système pourri ? »

    • en étant aussi pourri que les autres ? Ou en se drapant dans son honnêteté et sa rigueur républicaine, mais ça ne tient pas très chaud ?
      J’ai vécu à plusieurs reprises le piston malgré moi et dès mes douze ans. Non seulement malgré moi mais malgré le pistonneur qui n’en pouvait mais.
      Je n’ai usé qu’une fois délibérément du pistonneur, mais c’était pour le bien public : maintenir la DGH du collège de X auquel on voulait retirer ses huit heures de latin.
      Ça faisait trois mois que parents d’élèves et directeur du collège se battaient, manifestaient, pétitionnaient sans succès. Un jour, le principal me dit « faudrait connaitre quelqu’un » et là, je réponds « je connais peut-être quelqu’un, je vais demander ». Je passe un coup de fil au piston, rangé des vélos depuis vingt ans, qui me répond qu’il va essayer. Il a eu le recteur dans la foulée, le jour même. Deux jours plus tard, le collège avait trois clampins du rectorat sur place et quatre jours plus tard, la DGH était maintenue.
      Vous ne pouvez vous imaginer à quel point j’ai été haïe suite à ce coup de piston. Mon gosse en a pris plein la gueule pour pas un rond, mais il a fait du latin et sa frangine aussi.
      Reste que je ne sais trop à quoi servait ces heures de latin car aucun des deux n’a pu atteindre mon niveau fin de cinquième, avec du latin jusqu’au bac …

      Mais le coup de la haine, j’avoue que ça m’a dépassée … 15 ans après, ça ressort encore !

  96. Pour nous bonnets d’âne honnêtes, la réponse à la question est la suivante : « Faire comme tout le monde !»

    • Ma jumelle monozygote hétérocaryote GPS a un propos à ce sujet à faire passer avant 16h, mais il est, sauf erreur de sa part, en attente de validation … si vous avez quelque influence auprès du Maître … Après 16h il sera peut-être trop tard! A ce sujet je me rappelle qu’un jour, que je m’apprêtais à quitter un de mes ex pour aller rejoindre celui qui n’était alors qu’un de mes futurs ex, alors jeune rouquin, je dis, oh, non, il n’est pas encore l’heure, il est trop tôt, à quoi mon ex (celui avec lequel je me baladais Boulevard Voltaire en attendant d’aller rejoindre mon jeune rouquin à Beaubourg) me répondit : Trop tôt?!!!? Il n’est jamais trop tôt pour faire l’amour.

      • Réflexion scandaleuse : comme s’il était possible de parler d »amour » en dehors des liens sacrés du mariage !!! Où on va, là ? Où on va ….

      • Si vous aviez été déflorée par Il Maestro (et non par je ne sais quel amateur),votre comportement à l’égard des ex et futurs ex eût-il été différent ?

        • Certainement, enfin très probablement, enfin je ne sais plus, car en y songeant de plus près je vous dirais qu’à mon avis Il aurait pris toute la place, et n’aurait point voulu sortir. Il eût fallu alors que je m’en débarrassasse (n’eût tété que pour aller faire les courses au supermarket) et fasse appel à d’autres bras pour le sortir de là … Hélas! 3 sages femmes championnes de brasse n’eussent pas suffi mais une cordée de fins gaillards soudés les uns aux autres eussent pu peut-être le désamouracher et du con ainsi me libérer le khon. NB corrigez-moi si mes pinceaux se sont emmêlés dans l’étang, entre divers us et ur, mon cul balance.

  97. C’est stupéfiant ce blog. Un article sur un film et c’est parti pour 420 commentaires
    au début sur le film et puis ensuite sur l’école, sur Macron, sur les quotas laitiers etc… il y aurait une thèse à faire sur l’évolution des commentaires dans un blog.
    J’essaye de suivre mais la plupart du temps je n’arrive pas à tout lire, pourtant je travaille dans l’éducation nationale et j’ai donc pas mal de temps libre.
    Au sujet de Chet Baker, LE disque que vous devez avoir est “Chet” enregistré en 1959.

  98. Ceci dit j’admire les poèmes érotiques de Verlaine – tellement érotiques que le grand Gaston Gallimard les interdit de Pléiade lui qui admirait tant les femmes de mauvaise vie !

    Mais il n’y a rien d’érotique dans les injures sexuelles du rap contre les Blancs, les Homos, les Femmes qui sont toutes des p.utes et des salo.pes à niq.uer et à buter ! C’est juste de la haine à l’état brut – sans esprit de suite.

    Patrick Sébastien au moins n’a rien d’haineux avec son bonhomme en mousse cité plus haut par Pheldge.

  99. Le 19 décembre 2019 à 11 h 56 min,
    Jean Paul Brighelli
    a dit :
    Je vous rappelle que tous les grands concours sont en double correction. Je m’insurge contre l’idée qu’il y ait un piston quelconque à l’écrit — d’autant que les copies sont dématérialisées et se lisent sur écran. Bien malin qui reconnaît quelqu’un dans ces conditions.
    Et à l’oral, lorsqu’on reconnaît un étudiant, on change de jury — je l’ai vu à maintes reprises au CAPES. Qu’il y ait des collègues moins scrupuleux, c’est possible — mais ce sont des épiphénomènes. Gaffe que certains n’expliquent pas ainsi leur échec…

    Eh bien voilà:le système des concours n’est pas parfait;il y a des gens qui décrochent l’agrégation on ne sait comment;eux-mêmes se le demandent.

    Claude Lelièvre,agrégé de philosophie s’étonne d’avoir été reçu;d’ailleurs il a bien vite abandonné la philosophie-à laquelle il ne comprend pas grand-chose…

    Le système n’est pas parfait;alors abolissons-le et remplaçons-le par un système encore moins parfait…

    Voilà la logique de tous ces gribouilles qu’on entend blatérer jusqu’à Chine-Tatouine et Bab-El-Oueb.

    Quand on s’est présenté à l’agrégation 13 fois et qu’on a été collé 13 fois,c’est cuisant;alors la tentation est grande,plutôt que de s’avouer trop faible, de penser que le concours est biaisé.

    Cela dit,la critique des concours profite à Blanquer qui veut les supprimer:il n’y a plus ou plus assez de candidats,supprimons le concours et recrutons des contractuels.

    Les écoles privées sauront trouver,parmi les diplômés de l’enseignement supérieur, des gens valables à qui elles offriront des contrats en béton, des salaires de cadres et des conditions de travail execellentes.

    Tout cela est possible,il suffit de payer.

    Le directeur de la « public school Saint Paul’s de Londres (public school,c’est-à-dire privée comme chacun sait ) examine régulièrement les salaires versés aux professeurs chez ses concurrents et fait en sorte d’être toujours celui qui paie le mieux les professeurs.

    • Comme vous tous, je suis pour maintenir et renforcer le système des concours anonymes, même si certains passent à travers les mailles du filet. C’est sans conteste possible le meilleur des systèmes.
      Je ne voudrais pas qu’on se trompe du fait de mes propos ci-dessus !

      Les recrutements sur entretien me font horreur !

      • Après les épreuves écrites, il y a des épreuves orales.
        Et le charisme, le langage non verbal, en plus de la maitrise de la rhétorique feront la différence.
        Impossible de séparer le fond de la forme !

        • Quand vous voyez des petits camés d’Amiens réussir sans talent et sans travail, vous pouvez vous poser des questions sur leur parcours.

          • Le petit kéké de Forcalquier s’y connait peut-être en matière de jeux de cartes.
            Je doute cependant que cela suffise pour en faire un bon ministre de la police.

  100. Théorème :
    Tous les diners en ville sont des diners de khon.
    Corollaire :
    Si dans un diner en ville vous ne pouvez pas détecter le khon, alors le khon c’est vous !
    CQFD

  101. Le 19 décembre 2019 à 15 h 44 min,Milady a dit :

    “… je me rappelle qu’un jour, que je m’apprêtais à quitter un de mes ex pour aller rejoindre celui qui n’était alors qu’un de mes futurs ex, alors jeune rouquin, je dis, oh, non, il n’est pas encore l’heure, il est trop tôt, à quoi mon ex (celui avec lequel je me baladais Boulevard Voltaire en attendant d’aller rejoindre mon jeune rouquin à Beaubourg) me répondit : Trop tôt?!!!? Il n’est jamais trop tôt pour faire l’amour.”

    Ex et futur ex:comparaison;il y a plusieurs manières d’irriter une femme

    Une fois sa petite affaire finie, il n’en semblait pas autrement remué, et loin de rouler sur le côté

    et de s’endormir, comme le faisait Fernand à ma grande irritation, il sautait hors du lit et

    s’activait en sifflotant, ce qui ne m’irritait pas moins. C’est moi qui restais au lit, dans les vagues

    refluantes de mon propre orgasme, à la fois satisfaite et inquiète.

    – Tu n’as pas joui ?
    – Mais si, pourquoi tu dis ça ?

    Je m’enfonçais deux doigts dans le vagin et ne rencontrais que l’onctuosité de mes propres sécrétions.
    – Il n’y a pas de sperme.

    Je viens Emmanuelle Bayamack-Tam** – (POL 2014 )

    NDL* Les doigts de cette femme sont des instruments de étection ultra-perfectionnés.
    ** Il y en a qui sont doués pour imaginer des pseudonymes !

    • Complainte de la cochonne au cochon qui s’en dédit
      Promesse de champion, légende de la dague jolie
      Suintants ou l’humides, par trop de chaleur sont fols
      Les fourreaux se consument de rage de l’épée molle

    • Dites-moi, vous avez beaucoup de trucs aussi nuls en magasin ? L’auto-fiction atteint des limites, ces temps-ci.

      • Voulez-vous parler de

        « Je viens » d’ Emmanuelle Bayamack-Tam** – (POL 2014 ) ?

        Le pseudonyme est une trouvaille,n’est-ce pas ? Comme vous avez beaucoup écrit sous pseudonyme féminin*,je me suis même de mandé si…

        *Des lectrices émerveillées vous ont même adressé des lettres enflammées:seule une femme est capable de ressentir etc.

  102. À Sanseverina:
    vos invectives,je vous l’ai dit,ne m’affectent pas.
    Nez en moins,quelque chose me chagrine:sur le fond je suis entièrement d’accord avec vous:séduire pour séduire,faire des encoches sur son ceinturon,quel intérêt?

    Après chaque aventure, le séducteur en cherche une nouvelle,comme le consommateur;le verbe ”consommer” est polysémique.

    Tout bien considéré,c’est sans doute exprès que vous avez utilisé l’expression populaire “faire sa petite affaire”;loin de moi l’idée que c’est là votre langage ordinaire et je partage entièrement votre mépris pour ces hommes qui considèrent les femmes uniquement comme des vide-couilles ,,autrement dit des vases à sperme.

  103. Le Maître fut-il jamais placé en garde àvue,à Nîmes ?

    Un policier de Nîmes restituait des faux billets aux gardés à vue
    Par Le Figaro avec AFP
    Publié hier à 11:19, mis à jour hier à 22:48

    Des faux billets au lieu de coupures de 10 ou 20 euros, une Rolex remplacée par une imitation: un policier nîmois qui subtilisait les effets des personnes placées en garde à vue et les remplaçait par des contrefaçons a été mis en examen début décembre.

    • « Toutes violentes qu’elles aient été, les pluies qui se sont abattues, début décembre…  »
      Subjonctif avec tout…que,ça commence par de la licence grammaticale;et puis,cet article,c’est plutôt du réchauffé:ça fait déjà quelques années que les Californiens savent qu’il n’est pas « rentable » pour les créateurs de richessses que sont les compagnies d’électricité de veiller à ce que les lignes à haute TENSION ne soient pas trop près des arbres…

  104. Retour au cinéma.
    Si vus voulez voir un film absolument magistral, par ailleurs OVNI cinématographique en noir et blanc et format carré comme au temps du muet, totalement insoutenable, magistralement joué, courez voir The Lighthouse (le Phare), avec Willem Dafoe (encore lui !) et Robert Pattinson, contre lequel j’avais de terribles préventions (il m’avait salopé un Bel-Ami par ailleurs réussi).
    C’est du Pinter déchiré. Terrifiant.

    • Deux hommes enfermés dans un phare ? Ce doit être torride … j’entendais la houle se durcir sur les rochers !

      Allo ? Mais allo quoi Lormier ?

  105. Oui, et donc à propos de cinéma et de Greta sa muse -pas Garbo- « personne-ne-sait-a-quoi-est-du-le-rechauffement-climatique », vient de déclarer Poutine. Personne ?
    Si,si, nos « dirigeants » le savent; c’est dû à l’homme et plus particulièrement quand il réside en France. D’où le malus « écolo » sur les voitures qui double en guise de cadeau pour la Saint Sylvestre.
    En ce qui concerne le chinois, indiens américains, merci pour eux, tout va bien.

    • La bagnole, seul dérivatif des îliens réunionnais à leur inutilité.

      Ça nous coûte la peau des balles.

      • ça ne vous coûte rien du tout, vu que vous ne produisez rien ! Dans le bilan comptable de la Nation, il y a des c0ns comme mézigues qui produisent et créent de la valeur, vous vous vous situez dans les 57 % de PIB que l’état dépense, 54 % prélevés sur la richesse créée et 3 % par de la dette.
        Tournez le comme vous voulez,, vos « impôts » ne sont qu’un jeu d’écritures !
        Vous seriez artisan, je ne dis pas , mais là …

        • Même depuis que je suis à la retraite, je n’arrête pas de produire de la valeur pour reprendre les termes de votre causement alakh. C’est le deuxième appart que je rénove (avec, bien sûr, beaucoup de goût) pendant que vous roulez en rêve sur votre route virtuelle du littoral sur pilotis à 1300 €/cm.

          • et donc ? j’ai bien payé indirectement le pont de Ré, le viaduc de Millau … arrêtez de dire n’importe quoi pour faire l’intéressant !
            Essayez de construire une argumentation … oh, c’est vrai vous en êtes incapables, sorti de l’insulte, y’a plus rien …désolant !

          • Rien à voir.

            Vous n’êtes qu’un laquais et argumenter serait aussi utile qu’apprendre la bicyclette à un poisson de vase.PS

  106. Ce blog est stupéfiant. Un article sur un film et c’est parti pour 450 commentaires d’abord sur le film puis dérivation vers les sujets les plus divers. On a évité les quotas laitiers. J’essaye de lire mais je n’arrive pas à tout suivre, pourtant je suis dans l’éducation nationale et j’ai donc pas mal de temps libre.
    Au sujet de Chet Baker, LE disque indispensable est “Chet” enregistré en 59.

  107. « …je suis dans l’éducation nationale et j’ai donc pas mal de temps libre. »

    Comme DRH alors ?

    • comme fonctionnaire détaché par exemple, ou chargé de mission …
      J’ai connu une agrégée d’anglais, qui voulait faire une pause, et qui a été nommé chargée de mission auprès du recteur. Elle m’avait confié avoir un copieux salaire, pour … rédiger un discours de temps en temps.
      Oui, il y a des sinécures dans l’EdNat. Hélas JPB étant trop turbulent et imprévisible, il devra se contenter -ce qu’il fait- d’une cure de ciné ! 😉

      • C’est marrant, « imprévisible », c’est le mot qu’on me ressort sans cesse…

      • c’est une façon polie de dire que vous avez un tempérament vif, que vous montez vite dans les tours, et vu votre carrure, ça refroidit même vos plus chauds partisans. Potentiellement incontrôlable … Donc dommage pour grimper dans la hiérarchie, où vous auriez pu faire de grandes choses.

  108. Ah! Maestro,quelle trouvaille! “ J’entendais sa queue durcir au téléphone…”

    La synesthésie nous révèle tout un monde caché:

    « J’entendais sa queue durcir au téléphone chaque fois que je l’implorais de venir me serrer fort. « Je vais voir si je peux caler ça quelque part », disait-il. Puis il passait et je tremblais dans ses bras comme l’enfant que j’étais, je me pâmais … et une fois son affaire terminée il se rhabillait, consultait son bipeur, se donnait un .coup de peigne,m’embrassait sur le front et partait. »

    Mon année de repos et de détente Ottessa Moshfegh* – 2019
    .
    * Le pseudonyme fait vaguement persan

    • “J’entendais sa queue durcir au téléphone…”

      En quelle queue sorte, un effet secondaire émergeant du rapport signal/bruit ?

  109. Dans quel état il se met, le Brighelli ! C’est dingue ! Pour si peu … Non mais franchement !
    C’est pas comme si on lui avait dit que tous les majors de promo sont des pistonnés !
    Pour ma part, je dis juste que je sais qu’il y a moyen de gonfler une note d’oral qui serait déjà bonne sans ça, pas de repêcher une buse complète.
    Et ça reste anecdotique dans la masse des concours anonymes, comme c’était anecdotique quand ça pouvait encore concerner les dossiers prépas.
    Mais ce n’est nullement impossible.
    Pour réagir avec une telle violence sur un sujet aussi bénin, on pourrait presque croire qu’il y a anguille sous roche.

    • nous rire : mention « très bien au bac » déjà, c’est commun, et en plus s’il s’agit du bac passé en Guadeloupe … faisez-lui faire une dictée de 10 lignes, ainsi qu’une division « avé les mains » pour rigoler !

      NB: elle serait réunionnaise que ça serait pareil ! l’excellence dans la médiocrité : au royaume des culs de jattes, les unijambistes sont rois …

  110. Le 19 décembre 2019 à 9 h 10 min,
    Dugong
    a dit :
    Anciens programmes chimie 1èreS : piles d’oxydo-réduction, potentiel d’un couple rédox

    Quand je dis « ancien », c’est vraiment pas d’hier…

    En ce temps-là,ça existait les accus au lithium ?

  111. Lu cette brêve dans les Echos :

    « Pyongyang a créé un site Web dédié à la science et aux technologies
    « Les unités qui s’inscrivent à ce site peuvent économiser des ressources humaines et matérielles et du temps liés aux efforts, aux matériaux et aux fonds nécessaires au développement et à la production de nouvelles technologies et de nouveaux produits, et augmenter l’efficacité de leurs dépenses », explique l’agence officielle KCNA. »

    Dégager du temps et des ressources humaines pour un meilleur travail dans les rizières, voilà un exemple pour tous les improductifs notoires qui glandent au Moloch et qui devraient regarder l’horizon radieux qui flamboie.

  112. Mon année de repos et de détente Ottessa Moshfegh – 2019

    Ce qui fait scandale,dans ce roman “érotique” (dont le véritable auteur est probablement un homme écrivant sous pseudonyme féminin),c’est que la femme dit sans ambages qu’un mec qui la baise “égoïstement”,sans égards,sans attention pour son “ressenti” la comble;il est “efficace”.

    “Un jour, il m’a dit qu’il avait peur de me baiser « trop passionnément », au motif qu’il ne voulait pas me briser le cœur. Alors il me baisait efficacement, égoïstement, et une fois son affaire terminée il se rhabillait, consultait son bipeur, se donnait un coup de peigne, m’embrassait sur le front et partait.

    Et pourquoi le préfère-t-elle ?

    « Trevor mesurait un mètre quatre vingt dix.Il était propre ,affûté et sûr de lui

    Je l’aurais choisi mille fois lui, plutôt que les geeks hipsters que je voyais dans les rues et à la

    galerie. À l’université, le département d’histoire de l’art regorgeait de cette catégorie spécifique

    de jeunes hommes.Représentant une « alternative » aux bourrins de base et aux étudiants en

    médecine aussi proprets que bornés, ces petits morveux cultivés, intellectuels et sans charme

    dominaient les départements les plus créatifs.

    En tant que diplômée d’histoire de l’art, je ne pouvais pas y échapper.

    Des « mecs » lisant Nietzsche dans le métro, lisant Proust, lisant David Foster Wallace,jetant

    leurs idées lumineuses sur un petit carnet noir Moleskine. Gros ventres et jambes maigres,

    capuches à fermeture Eclair, cabans bleu marine ou parkas vert militaire, baskets New Balance,

    bonnets en laine, cabas en toile, petites mains, doigts velus, peut-être une tête de cerf tatouée

    sur un biceps flasque.

    Ils roulaient leurs cigarettes, ne se brossaient pas assez les dents,claquaient cent dollars par

    semaine en cafés.

    Ils entraient chez Ducat, la galerie pour laquelle j’ai fini par travailler, avec leurs petites amies plus jeunes – en général asiatiques.

    « Une petite amie asiatique, ça veut dire que le type a une bite minuscule », m’a un jour dit

    Reva.Je les entendais cracher sur les œuvres. Ils se plaignaient du succès des autres. Ils

    pensaient vouloir être adorés, être influents, célébrés pour leur génie, mériter d’être vénérés.

    Mais ils arrivaient à peine à se regarder dans le miroir. À mon avis, ils étaient tous défoncés au

    clonazépam.

  113. Le 20 décembre 2019 à 7 h 27 min,
    Jean Paul Brighelli
    a dit :
    C’est marrant, « imprévisible », c’est le mot qu’on me ressort sans cesse…

    L’imprévisibilité n’est pas une caractéritique intinsèque d’un individu;celui qui affirme que tel ou tel est « imprévisible » affiche simplement son ignorance ou sa bornitude: on a fait sa petite classification proprette et on constate que le sujet ne rentre pas dans les cases.

    Et ça,ben,ça n’arrange pas nos petites affaires.

  114. Le 20 décembre 2019 à 8 h 39 min,
    Dugong
    a dit :
    Non mais le couple redox Li+/Li, oui.

    Du physico-chimique pas très simple,à ce que constate;j’accepterais provisoirement comme plausible l’hypothèse suivante:que la TENSION qui sort d’une Lipo soit inévitablement de 3,7 volts doit tenir à la nature chimique de ses composants.
    Et surtout,principe de précaution:les Lipo ça peut faire de gros dégâts.

    LIPO:image répugnante d’une liposuccion ayant mal tourné.

    Sèpapourri

    https://i0.wp.com/culturefpv.fr/wp-content/uploads/2017/10/22359107_362265977548495_334112907_n.jpg

  115. Le 19 décembre 2019 à 18 h 11 min,Miladya dit :
    Hélas! 3 sages femmes championnes de brasse n’eussent pas suffi mais une cordée de fins gaillards soudés les uns aux autres eussent pu peut-être le désamouracher et du con ainsi me libérer le khon.
    Vous ai-je bien lue ?
    Traitez-vous le Maestro de con ?

    • Ou vieux con mal faisandé, eussé-je dû dire, afin de laisser à mon petit con toute la légère et fine primeur gastronomique. Car mon petit con est sans conteste le plus beau con de la chrétienté. De cette vertueuse et légendaire éloquence il a gardé toutes les délices. Un délectable aimons-nous les uns les autres vibre nuit et jour en son cœur à plein régime. Flûtes hydrauliques d’Alexandrie, courez à la crypte. Mon con est de loin le plus harmonieux. Permettez que je le flatte un peu, car eu égard aux nombreuses croisades auxquelles il assista impuissant (oui, il arrive qu’un con demeure impuissant face à de vaines offensives, intempestives, inopportunes, incivilisées ou non rémunérées), il est miraculé et mérite les plus beaux éloges. Vigoureux, chaleureux, accueillant avec humilité le pèlerin égaré sur fond d’humanité versatile, à température au repos il aura cependant le pouvoir surprenant de remplacer au pied levé vos meilleures cheminées en cas de rudes intempéries, imperméable mais toujours pénétrable, résistant, son moelleux n’a d’égal que sa dynamique interne à mémoire de forme haut de gamme qui lui confère un formidable sens de l’adaptation pourvu que le visiteur soit doué d’un minimum d’existence physique et métaphysique. Huilé comme par enchantement, ce con résiste à tout et saura vous chouchouter le jonc.

      • Quand les femmes ont le cœur libre cela veut dire qu’elles sont prêtes à toutes les bêtises.
        Le Pen – Lormier un couple créneau de la culture ?

  116. Deux hommes dans un phare m’excitent plus que douze miss sur un podium – mais vous savez ce que c’est ? Je suis un pervers …

  117. On accuse JPB d’être imprévisible parce qu’il a des foucades ? Probables restes d’une jeunesse gauchiste qui s’éteint comme une étoile morte.

    Mais que dire de ces mariages de raison que le néo-capitalisme promeut ? Vous avez peut être appris que PSA et Fiat convolent en justes noces sous un slogan énigmatique : « Un leader pour une nouvelle ère dans la mobilité soutenable ».

    Un physicien zélé pourrait-il m’expliquer cette nouvelle pile du langage ?

    • L’immobilité insoutenable serait donc mon idéal d’aptère rampant ? Ou bien ou bien … comme disait Kierkegaard qui ne se payait pas en mots carrossés de neuf.

      • Il apparaît clairement qu’un rappeur qui roule en Jeep 4×4 et qui nique les putes serait plus volontiers convié à cette noce qu’un lecteur de Saint-Simon au prisme proustien !

  118. La guerre aux mots aura-t-elle lieu ? Elle a lieu tous les jours – mais on ne la voit pas parce qu’on est obsédé par les chiffres. Faux évidemment …

  119. J’essaye d’expliquer une chose toute bête, toute simple : les slogans publicitaires font la guerre au sens des mots ! Et pour tout potage on me répond par des rébus !

    • Je ne sais pas ce qui est le plus pénible de la confusion intellectuelle ou de la mauvaise foi ?

  120. Y aura-t-il de la dinde à Noël ?

    Arrêté du 17 décembre 2019 portant dérogation temporaire aux règles en matière de temps de conduite et de repos pour le transport routier de voyageurs

    ELI: https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2019/12/17/TRET1936553A/jo/texte

    La ministre de la transition écologique et solidaire,…

    Considérant qu’un mouvement social national perturbe les conditions de circulation sur le réseau routier national dans son ensemble ; considérant que ce mouvement engendre de fréquents ralentissements, difficilement prévisibles et susceptibles de s’étendre sur de longues périodes ; considérant que cette situation risque de les conduire, involontairement, à dépasser les plafonds de temps de conduite ; considérant que cette situation constitue un cas d’urgence, mentionné à l’article 14.2 du règlement n° 561/2006 du 15 mars 2006, justifiant la mise en œuvre d’une dérogation temporaire aux règles en matière de temps de conduite et de repos,

    Arrête :

    Article 1 …

    Les opérations de transport routier de voyageurs, à l’exclusion des transports scolaires, des opérations de transport urbain et des opérations de transport sanitaire, et sans préjudice de l’article R. 3312-8 du code des transports, bénéficient, par dérogation à l’article 6 du règlement susvisé, des dérogations temporaires suivantes :

    1. Dépassement de la durée maximale de conduite journalière dans la limite de deux heures ;
    2. Dépassement de la durée maximale de conduite hebdomadaire dans la limite de six heures…
    Les dérogations prévues à l’article 1er sont accordées du mercredi 18 décembre 2019 jusqu’au mardi 24 décembre 2019 inclus…

      • Ca veut dire au moins deux choses,je pense:

        i) Le gouvernement se fout de la sécurité

        ii) Il ne croit pas trop que la grève des trains puisse être suspendue pour Noël;il veut que les cars Macron puissent circuler

  121. C’est gentil Lormier de faire du blog une annexe du JO ! J’avais peur qu’on reste bloqué sur les Miss tout le Week-end !

    • Les durées de temps de conduite et de repos
      Pour les conducteurs de véhicules de plus de 3,5T, le règlement (CE) n° 561/2006 du 15 mars 2006 prévoit :
      « …une durée de conduite hebdomadaire limitée à 56 heures et 90 heures sur deux semaines consécutives. »

      https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/temps-travail-des-conducteurs-routiers-transport-personnes

      Vous serez donc heureux de savoir qu’entre le 18 et le 24 décembre,des chauffeurs de cars pourront conduire pendant 62 heures au cours d’une même semaine.(grâce à la dérogation qui leur est « accordée » par le gouvernement.)

      • rectificatif:ils ne « conduiront » pas pendant 62 heures,puisque apparemment les temps de repos seront respectés;ils seront « en service » jusqu’à 62 heures en une semaine.

  122. Le défaut insupportable des Provençaux est bien connu depuis que Marcel Pagnol l’a expliqué :
    Le Provençal parle beaucoup pour ne RIEN dire.
    En clair, tous leurs discours ne contiennent aucune information exploitable.

  123. Le 19 décembre 2019 à 19 h 03 min,Jean Paul Brighelli a dit :
    Dites-moi, vous avez beaucoup de trucs aussi nuls en magasin ?

    Le maestro se poile,se poile:il va jusqu’à dénigrer sa propre production (publiée sous un nom d’emprunt);c’est aussi tordant que de se citer soi-même dans un mémoire de pédagogie,commande de Jennifer Cagole !

  124. Merci cher M.E de ta réponse du 19 décembre 2019 à 3 h 14 min. Je ne manquerais pas de dire ici ce que j’aurai pensé de « Brooklyn affairs » dès que je le verrai, i.e. pas avant début janvier; je vais moins souvent au ciné qu’avant quand j’étais étudiant, que je ne travaillais pas « sérieusement » et que je n’avais de « contrainte domestique forte » comme celle que j’éprouve depuis la fin du mois de septembre, comprenne qui pourra…

    Attention cher ami, « Vol au-dessus d’un nid de coucou » est un film réalisé par Miloš Forman, pas Kubrick…
    Bref ! Pour moi, il y a un mode critique ou un mode d’appréhension de l’acteur qui me fait dire que la question de l’acteur est une question morale, ce qui peut paraître bizarre dans ma bouche, mais c’est ainsi. Comme il y a une morale de l’art –qui n’est pas la morale courante–, une morale spécifique à l’art, je crois que l’acteur porte une éthique, un rapport au monde, et qu’à ce titre là, on peut le saisir avec des paradigmes moraux.
    Par exemple, pour un Bresson (dont j’avais vu une splendide rétrospective à la cinémathèque l’année dernière) qui avait une conception des acteurs très particulière (il ne prenait souvent que des acteurs amateurs), un acteur ne peut pas tout faire (comme quand on dit dans la vie ‘on ne peut pas tout dire’); il y a des limites morales à lui imposer ou que l’acteur doit imposer à son propre jeu, ce qui peut paraître janséniste ou puritain aujourd’hui quand on voit ce qu’est devenu la puissance médiatique de l’acteur depuis Bresson.
    Des gonzes comme Phoenix ou Nicholson sont dangereux quand ils jouent des rôles de psychotiques car ils se mettent vite en roue libre et Phillips ou Forman leur ont laissé les clefs sans réfléchir. Comme quand tu laisses les clefs de ton appart à un copain alcoolique pour le week-end, tu retrouves vraiment ton salon dans un sale état le dimanche soir alors que tu lui avais bien dit: « Putain, tu bois pas trop, t’invites pas tes potes, etc… » mais il peut pas se retenir. Il y a des acteurs qui ne peuvent pas se retenir tout seuls et il faut qu’on le fasse à leur place, comme l’avait bien très bien fait Paul Thomas Anderson dans « The master » en opposant une contre force à Phoenix en la personne de Philip Seymour Hoffman.
    A+

      • @ JPB
        Pardon, mais j’attendais l’avis d’Hervé sur Motherless Brooklyn mais il peut aussi voir The lighthouse, rien ne l’en empêche. Pourquoi le dissuader indirectement d’aller voir un film plutôt que celui dont vous venez de faire la promo et sur lequel nous échangeons en ce moment ?

        @ Hervé
        Rapidement. Votre analogie faite entre Nicholson et Phoenix est très juste, et la relève que s’octroie ce dernier, sur les rôles qui seraient proposés à l’acteur en pré retraite, paraît être une évidence, je ne la conteste pas et j’y reviendrai peut-être.
        Les limites morales inhérentes au jeu de l’acteur est un autre débat et je crains de ne pas vous suivre. Et je n’ai pas eu l’occasion d’entendre Bresson à ce sujet.

        Merci de votre réponse

    • M’étonne pas que le copain ait détruit l’appart. Imposer l’intégrale de Bresson sur un week-end est un traitement inhumain.

      Je transmets à la CPI.

    • Bref ! Pour moi, il y a un mode critique ou un mode d’appréhension de l’acteur qui me fait dire que la question de l’acteur est une question morale, ce qui peut paraître bizarre dans ma bouche, mais c’est ainsi. Comme il y a une morale de l’art –qui n’est pas la morale courante–, une morale spécifique à l’art, je crois que l’acteur porte une éthique, un rapport au monde, et qu’à ce titre là, on peut le saisir avec des paradigmes moraux.

      Attribueriez-vous une éthique au monde ? Un art exprimé avec une éthique morale, singulière, qui lui serait spécifique n’est rien d’autre que de la propagande politique, religieuse ou sociale. De façon basique : Le concept du crime d’appropriation culturelle accusant un acteur pourrait correspondre à l’énoncé que vous vous faites d’une règle éthique en acting qui aurait été violée. La finesse d’un jeu, le talent, aucune expression artistique ne doit être soumis à une morale à mon humble avis. La difficulté de Phoenix ne résidait pas dans la seule progression de cette ombre jusqu’à son avènement complet sur sa personnalité mais d’asseoir la certitude que le vainqueur n’avait nulle intention de laisser la moindre parcelle d’expression à cet ancien Moi. Il ne s’agit plus d’un traumatisme, d’un conflit de personnalité mais d’une conquête avec mise à mort par le baptême : Joker.
      Ces contraintes énoncées, auriez-vous simplement en tête un acteur à qui vous auriez attribué ce rôle ? Ce qui aurait l’avantage, peut-être, d’éclaircir votre idée et le jeu qui vous semble plus adapté. Un seul nom me suffit sans qu’il vous soit nécessaire de rentrer dans le détail des expressions idoines.

      • Magnifique, M.E. ! Sincèrement !
        Je n’ai pas le niveau requis en cette matière pour énoncer ces propos, mais ils me conviennent fort bien et j’ai presque l’impression de lire mon fils.
        Je le convierais volontiers à venir répondre s’il le voulait bien, mais il s’est enfermé dans sa tour d’ivoire.

        • Merci, Pascale. Si ça peut l’inciter à participer, dites-lui simplement que j’accueillerais avec sérieux et intérêt l’avis d’une personne appréciant Richard Brautigan ; en cela, et sans le connaître, votre fils m’a toujours été sympathique. : )

    • C’est profond ce que je viens de dire là – sans avoir l’air de rien.

      Je ne suis pas distingué critique cinéphile comme mes honorables confrères de blog mais enfin en me tâtant bien …

      • « mais en me tâtant bien … » M. Driout, il y a des enfants qui vous lisent !
        Et puis, votre vie intime, ne nous regarde pas 😉

      • Ca arrive. Y’a que GKDL qui se croit obligé d’inonder BdA de ses éléments de langage de bonimenterie alakh.

        Laissons le croire qu’il produit de la « richesse »…

    • Contrairement à ce que pense le tenancier, il existe d’autres histoires que l’Iliade et l’Odyssée, par exemple l’histoire de Thésée qui peut se résumer ainsi :
      Je pars tuer la Beste, j’abandonne une enquiquineuse sur une ile, et je reviens à la maison pour prendre la place de papa comme Grand Sachem.

      Plus belle la vie !

  125. Le 20 décembre 2019 à 21 h 26 min,Dugong a dit :

    « Ca arrive. Y’a que GKDL qui se croit obligé d’inonder BdA de ses éléments de langage de bonimenterie alakh. »

    Dans cette phrase,le subjonctif est possible-avec cette nuance:il est de telle nature que;y a vraiment que lui pour…Y en a qu’un pour se croire obligé.

    Autres exemples:

    Je cherche désespérement un tournevis qui permette de régler mon orgue hydraulique.

    Quel malheur:j’ai cinq filles et il n’y en a qu’une qui sache se tenir à table.

    Si on allège (simplifie) alors l’indicatif est obligatoire:

    Il se croit obligé de… et il est bien le seul.

  126. Most mythographic theories have the hero going through a transformational struggle and returning to the community afterwards possessed of new powers and wisdom. Reacher’s main characteristic is rejection of community and a complete resistance to transformation.

    Soit en Français :
    La plupart des théories mythographiques voient le héros passer par une lutte de transformation et un retour ultérieur à la communauté en possession de nouveaux pouvoirs et sagesses.
    La principale caractéristique de Reacher est son rejet de la communauté et sa résistance complète à la transformation.
    Reacher s’identifie comme un rebelle dont l’archétype est Casanova.
    Par opposition, le conformiste est Ulysse qui suit le processus initiatique jusqu’à son terme canonique.
    D’où l’égalité remarquable :
    Casanova := – Ulysse !

    • Bof… Le classique sur le sujet, c’est le bouquin de Joseph Campbell, non? Il y analyse les différentes possibilités combinatoires du modèle: le héros connaît l’illumination et tente de rapporter son expérience à la communauté ; le héros est puni par les forces qu’il tentait de combattre ; le héros refuse de revenir parce que sa transformation l’a trop éloigné de l’humanité ; le héros se sacrifie pour les siens ; le héros rapporte le fruit de son expérience mais ne rencontre qu’incompréhension; le héros est transformé définitivement mais de façon négative ; etc.

      • Joseph Campbell : encore un Pygmalion !
        Il se marie en 1938 avec son élève, Jean Erdman, une danseuse.
        Danseuse à la cuisse légère, sans doute !

        A quoi sert donc la brigade des néo-feministes Metoo ?

        • La brigade #metoo est occupée (entre autres) à récrire l’histoire;elle a du pain sur la planche;Campbell est moins connu que Gauguin;il est donc épargné (provisoirement au moins).

          Sur le féminisme,il est bon d’écouter Miss France 2020;alors que des gens comme Ruquier militent pour la fin de ce concours (de quoi ki’smêle,d’ailleurs ?) Miss France explique fort bien que participer au concours valorise la femme;elle ne laissera pas les féministes auto-proclamés* lui dicter sa conduite.

          Ce n’est pas parce qu’elle est belle qu’elle est idiote.

          * je n’écris pas en « inclusif »;en grammaire,pour moi, le masculin « l’emporte sur le féminin »;la grammaire n’est pas misogyne,pas plus qu’une maison n’est un cétacé.

    • Casanova prouve qu’on peut rejeter une communauté décadente et oppressive, et lui survivre, certes de peu, pour finir enfermé dans une bibliothèque, comme le Grand Schtroumpf.
      Fin de la République de Venise :
      le 18 octobre 1797 par le Traité de Campo-Formio
      Mort de Casanova :
      le 4 juin 1798 à Dux.

  127. « Auto-combustion spontanée du corps enseignant » ; Lormier pourriez-vous interroger un physicien-sociologue de vos connaissances pour expliquer cet étrange phénomène ?
    L’enseignant français qui n’est plus rien s’autolyse par le feu alors qu’auparavant il se glorifiait par la plume !

  128. Au fait pour tous ceux que les piles passionnent IBM a annoncé avoir conçu une batterie sans métaux lourds ! A l’eau de mer ou quelque chose de ce genre …

  129. de l’art de se débarrasser discrètement des prépas BCPST
     »
    Ecoles vétérinaires : le recrutement post-bac est officialisé !
    Dès la rentrée scolaire 2021-2022, 160 étudiants sélectionnés suivront une année de cycle préparatoire intégrée dans les écoles vétérinaires.
     »
    En rajoutant la centaine issue des BTSA, le concours A se prépare à disparaitre.

    Et tout ça recruté probablement sur dossier ? Voilà comment on se débarrasse avec élégance et à la satisfaction des consommateurs, des correcteurs de concours à la Brighelli, droits dans leurs bottes rigides de Républicains méritocrates et insensibles au piston ?

    • rassurez-vous on veut faire la même chose partout : il faut intégrer « les jeunes des quartiers » aux grandes écoles, dont les directeurs applaudissent des deux mains ==> projet de quotas réservés aux élèves boursiers

      • Voilà … Enfin, je ne sais comment seront recrutés ces minots ? Peut-être sur concours écrit anonyme ? Ma fille avait passé en Terminale le concours « prépas Polytech » et l’avait réussi. C’était totalement anonyme et uniquement à l’écrit, avec une lettre de motivation en sus mais sans entretien oral. Quand on réussissait on avait deux ans de prépa « intégrée » soit au sein de l’école, soit en L1/L2 à l’Université avec obligation de résultats à plus de 11/20 ce me semble.

        Je vous tiendrai au courant quand je saurai plus précisément.
        Gus, je ne pense pas qu’ils supprimeront votre prépa car restent les Agro, mais à terme, c’est évident que c’est l’objectif. Ceci dit, elles se sont tellement multipliées ces vingt à trente dernières années que …
        Là, doit y avoir un deal entre MEN et MA pour que vétos et agros passent dès le bac obtenu dans le giron budgétaire du MA alors que pour l’instant c’est le MEN qui casque.
        NB : le statut des professeurs du MA est nettement moins bon que celui des professeurs du MEN. Ils sont soumis à faire garderie depuis toujours, même agrégés. Les statuts sont féroces mais les écoles et lycées mieux équipés en matière de bureaux pour qu’on puisse assurer ses 35 heures hebdo en sachant où se poser. Donc, à débattre.
        Ça va passer comme une lettre à la poste et ce ne sont pas les profs de prépa BCPST qui feront le poids !

  130. Demain c’est le solstice d’hiver – je demande un moratoire sur le massacre de l’intelligence !

    Il faut sauver la planète des intelligents !

  131. L’intellectuel raconte toute une mythologie – puis il s’attend à ce que toutes les jolies filles suivent le mystificateur ?

    Ce qui prouve d’ailleurs que Casanova n’était qu’un faux intellectuel : il a d’abord mis en pratique son sex-appeal puis ensuite seulement – vieilli dans sa tour et quasi-impuissant – il a raconté dans ses « Mémoires » farfelus et baroques ses mésaventures !

    • même chose chez nous ! Une cinquième école privée. mais ça fait vingt ans et plus que c’est dans les tuyaux et ça n’aboutit pas…

  132. Le 20 décembre 2019 à 11 h 31 min, Pierre Driout a dit :

    Demain c’est le solstice d’hiver

    solstice d’hiver et aussi:

    samedi 21 décembre 2019 Saint Pierre Canisius

    « Depuis 2006, on célèbre la journée mondiale de l’orgasme lancée à l’initiative d’une association anglo-saxonne, la « global orgasm ». Selon ses deux fondateurs, si nous faisions tous l’amour en même temps, une vague d’ondes positives envahirait le monde. »

    https://www.journee-mondiale.com/302/journee-mondiale-de-l-orgasme—.htm

      • Le solstice,c’est le 21;vous auriez dû écrire: »aujourd’hui »;j’ai rectifié en modifiant la date de publication;et au lieu d’acquiescer silencieusement,vous mettez les pieds dans le plat pour que nul n’ignore où vous en êtes.

        A part ça,vous y croyez,vous,aux ondes positives de l’orgasme universel ?

  133. Le 20 décembre 2019 à 12 h 00 min,Milady a dit :

    « …mon petit con est sans conteste le plus beau con de la chrétienté. « …
    « Vigoureux, chaleureux, accueillant avec humilité le pèlerin égaré sur fond d’humanité versatile,… »

    Drôle:j’avais d’abord lu » humidité »-pour « humilité » ;ça marche aussi mais on perd la belle cohérence chrétienté/pèlerin/humilité.

    Milady ,oiseau rare;pourvu qu’il continue à chanter.

    https://m.ina.fr/video/PUB3784085022/la-pie-qui-chante-michoko-bonbon-chocolat-video.html

    • Une coquille de Saint-Jacques qui permet au pèlerin de se ressourcer et de retrouver le chemin de la maison.

      Toujours se souvenir que de coquille à couille il n’y a jamais qu’une lettre manquante comme dit le prote !

    • Bravo Lormier, vous avez été ultra-sensible à la cohérence profondément chrétienne de ce con cognitif habité par les ondes prophétiques d’un éternel hosanna.
      Vous avez certes louché sur humilité, mais c’était un terrain volontairement glissant, je vous l’accorde. Un piège tendu au pauvre pécheur. Sa Sainteté vous a heureusement rattrapé in extremis et vous êtes entré en Sa demeure confiant et serein.
      Pour répondre à votre imagination vagabonde de 17h59 sachez qu’il s’agit bien en effet d’un con vibrant, mais tri-dimensionnel. Le 1er sens invoqué est celui dit du toucher. Le 2ème, si présence physique et métaphysique il y a, est le dit 6ème sens qui prend sa source on ne sait où, ailleurs, dans le corps astral ou la glande pinéale, peu importe, l’important étant de savoir lui ouvrir la porte afin qu’il se déploie. Les orgues font vibrer le Vatican grâce aux vibrations et les cœurs grâce à diverses harmonies. Ce con au cœur tendre est un con cosmogonique concentrant les principes essentiels des harmonies célestes. C’est un con alchimiste. Mes mains restent toujours froides, sauf quand elles envoûtent. Toute la chaleur de mon corps est contenue dans ce centre stratégique que j’appelle volontiers Le Pentagone ou Pentacon. C’est pourquoi d’ailleurs je porte toujours une peau de bête, parce que j’ai froid.

  134. L’automate hydraulique «aux oiseaux gazouillants et au hibou qui se retourne» … de Philon de Byzance (améliorée par Héron d’Alexandrie) .

    (dérive de mon imagination-sollicitée par un commentaire de la rara avis du Kommentariat: »Flûtes hydrauliques d’Alexandrie, courez à la crypte ». .)

    http://kotsanas.com/fr/exh.php?exhibit=0401003

  135. Explication du mécanisme

    L’automate hydraulique «aux oiseaux gazouillants et au hibou qui se retourne»
    (Un spectacle automatique tournant en boucle, avec accompagnement sonore)
    Voici une reconstitution d’une invention de Philon de Byzance (améliorée par Héron d’Alexandrie) représentant des oiseaux gazouillant mélodieusement pendant qu’un hibou regardait ailleurs. Mais dès que ce dernier se tournait vers eux, ils s’arrêtaient apeurés. Automatiquement, cette séquence se répétait en boucle.

    Pour animer cet automate, de l’eau était amenée dans le récipient supérieur, hermétiquement fermé, forçant l’air qu’il contenait à sortir par un syrinx (sifflet, genre de flûte). Comme l’extrémité du syrinx était plongée dans l’eau, l’oscillation de tonalité créait ainsi un gazouillement composé de notes de différentes fréquences.

    Alors que le niveau de l’eau s’élevait, il atteignait celui du siphon dont le récipient était muni : il se vidait alors, et les oiseaux cessaient de gazouiller. Dans le même temps, l’eau se déversait dans une coupelle suspendue comme un plateau de balance. Quand elle s’abaissait sous le poids de l’eau, la chaîne qui la retenait mettait en rotation l’axe qui soutenait le hibou : ce dernier se tournait alors vers les oiseaux. Quand le niveau de l’eau dans la coupelle dépassait le niveau du siphon qu’elle portait, celle-ci se vidait à son tour dans le récipient inférieur. La coupelle retrouvait sa position antérieure, l’hibou se détournait des oiseaux et ceux-ci recommençaient à chanter.

    Sources: Héron d’Alexandrie, «Système pneumatique, A 16», Philon de Byzance, «Système pneumatique, 61»

    http://kotsanas.com/fr/exh.php?exhibit=0401003

  136. en parlant de piles et batteries, vous savez qu’on va en faire avec les arbres pour que vous puissiez recharger vos portables et rester connectés en forêt de Compiègne ou de Fontainebleau, pendant vos chasses à courre ?

      • Evidemment, on n’a pas demandé leur avis aux arbres et aux rosiers !

        Vers dorés

        Homme ! libre penseur – te crois-tu seul pensant
        Dans ce monde où la vie éclate en toute chose :
        Des forces que tu tiens ta liberté dispose,
        Mais de tous tes conseils l’univers est absent.

        Respecte dans la bête un esprit agissant : …
        Chaque fleur est une âme à la Nature éclose ;
        Un mystère d’amour dans le métal repose :
        « Tout est sensible !  » – Et tout sur ton être est puissant !

        Crains dans le mur aveugle un regard qui t’épie
        A la matière même un verbe est attaché …
        Ne la fais pas servir à quelque usage impie !

        Souvent dans l’être obscur habite un Dieu caché ;
        Et comme un œil naissant couvert par ses paupières,
        Un pur esprit s’accroît sous l’écorce des pierres !

        Gérard de Nerval

  137. « …mon petit con est sans conteste le plus beau con de la chrétienté. De cette vertueuse et légendaire éloquence il a gardé toutes les délices. Un délectable aimons-nous les uns les autres vibre nuit et jour en son cœur à plein régime. Flûtes hydrauliques d’Alexandrie, courez à la crypte. Mon con est de loin le plus harmonieux. »

    « Pour animer cet automate, de l’eau était amenée dans le récipient supérieur, hermétiquement fermé, forçant l’air qu’il contenait à sortir par un syrinx (sifflet, genre de flûte).  »
    Ce con, un syrinx ?

    Mon imagination avait d’abord vagabondé:elle me présentait un con aspirant,un con faisant le pompino,alors que c’est un con exhalant (et nez en moins exaltant).

    Blow my whistle,baby…

    • Pitoyable … Pauvreté de la p*rn*graphie déguisée sous un prétendu ér*tisme.
      Tout le monde ici ignore le doux charme du secret de l’alcôve.
      ça s’étale, ça bave, c’est gluant, ça schlingue.

      NB : différence en p*orno et ér*otisme : le p*orno, c’est les autres et l’ér*tisme, c’est moi. Ne cherchez pas plus loin …

      Commence à y en avoir marre de ce troll qui se fait passer pour une gonzesse ! On voit que le minitel rose vous manque, les gars !

  138. Vétos et toubibs sont des techniciens qui seront épaulés par des IA. Bien sûr, il faut du temps pour acquérir les techniques. Un BTS ne suffit évidemment pas.

    Il faudrait un BTS long mais pas plus. Un BTSL, donc.

    Bon, assez de provoc pour aujourd’hui.

        • Mais il a néanmoins raison car les nouveaux ressemblent de plus en plus à des IA bourrées jusqu’à la gueule d’arbres décisionnels

        • Imaginez la scène, à l’hôpital de Périgueux : « M. Dugong, l’IA a été formelle, pour soigner vos onychomycoses, on vous a donc amputé des mains et des pieds, Vous êtes guéri Monsieur Dugong, vous pouvez tranquillement rentrer chez vous ! » Encore un triomphe de la Médecine 2.0 😉

  139. Ici sur la nationale 13 les gens sont en train de devenir complètement dingues ! Bravo félicitations à tous les joyeux crétins qui auront voté en 2017 pour celui qui nous pourrit bellement la vie par tous les bouts !

    D’ailleurs ce sont ces mêmes idiots qui deviennent maintenant dingues à bord de leur voiture !

    • Je suis justement en train de regarder « Le courage d’un con » avec Chris Farley ; en France on pourrait – on devrait – tourner un grand success-story « Le courage d’un peuple de loosers complètement débiles ».

    • Faut-il être khon ou pauvre pour avoir besoin d’emprunter une telle route.

      Bon, petite tempête cette nuit sur la côte landaise. On méprise mais après avoir pris les précautions de base.

  140. Le 21 décembre 2019 à 11 h 26 min, pascale Huby a dit :
    de l’art de se débarrasser discrètement des prépas BCPST
    »
    Ecoles vétérinaires : le recrutement post-bac est officialisé !

    Extrait du communiqué de presse sur les écoles vétrinaires:confusion et absurdité sont les deux mamelles…

    « En 2021, les élèves de classe terminale (aujourd’hui en première) qui souhaitent devenir
    vétérinaire pourront également s’inscrire via Parcoursup dans les écoles nationales vétérinaires (ENV). 160 places seront disponibles selon des modalités d’inscriptions pré-définies (dossier scolaire et entretiens).
    Ces 160 étudiants suivront une année de cycle préparatoire intégré d’un an dispensé dans les écoles vétérinaires…
    Ce mode supplémentaire de recrutement post-bac … offrira aux élèves de terminale ayant de bons résultats scolaires mais pour lesquels la classe préparatoire pourrait être perçue comme un obstacle, la possibilité de postuler directement dans une des quatre écoles nationales vétérinaires. »

    « élèves de terminale ayant de bons résultats scolaires  »
    de bons résultats,quand même pas assez bons pour qu’ils soient admis en calsse préparatoire ?

    « la classe préparatoire pourrait être perçue comme un obstacle » perçue par qui ? par les élèves ? perception conforme à la réalité(je suis trop faible) ou perception fausse ?

    Ils seront recrutés sans concours;ils n’auront pas le même niveau que les lauréats du concours.
    Cette voie  » parallèle » (mais divergente,en réalité) prépare la disparition de l’autre.

    • D’autant plus inquiétant que la prépa BCPST est en deux ans. Si on recrute des gens pour qui « la prépa, c’est trop dur » et qu’on les forme en un an à ce qui a pris deux ans aux bûcheurs acharnés de BCPST, le fossé entre les 160 et les 430 va être énorme

  141. Le 21 décembre 2019 à 18 h 04 min,pascale Huby a dit :
    Commence à y en avoir marre de ce troll qui se fait passer pour une gonzesse ! On voit que le minitel rose vous manque, les gars !…
    va finir par vous donner son 0 800 surtaxé, votre troll exhibitionniste.
    Vous me raconterez de combien vous vous êtes fait estamper, les gars ?

    Merci pour la mise en garde;de toute façon,je n’aurais pas appelé…je ne suis pas tombé de la dernière pluie;mais deux précautions valent mieux qu’une.

    Il n’y a pas d’auteur,nous dit le Maître;j’étudie le TEXTE;je ne cherche pas à savoir qui l’a écrit.

  142. Les médecins, grâce aux ingénieurs qui ont inventé l’échographie par ultra-sons, peuvent prédire le sexe d’un bébé à naitre, et font les malins.
    Ce sont des rabat-joie qui enlèvent toute surprise.
    J’ai eu vraiment envie de casser la figure à un obstétricien qui jouait au savant avec cette question :
    Voulez-vous connaitre le sexe de l’enfant ?

    • C’est pipô, le sexe du bébé ! C’est vraiment un truc totalement secondaire en échographie, sauf peut-être pour les VLHP et les PSA

      • Ne parlez donc pas de ce que vous ignorez, Savonarole. Vous êtes en train de vous ridiculiser auprès de tous les lecteurs qui en connaissent un max sur la technique et l’utilisation de l’échographie

        • Le gynécologue a surtout vérifié la nuque, les cœur, les reins etc … Le sexe c’est juste pour ceux qui veulent un avortement si c’est une fille.
          Mais c’est surtout utile pour ceux qui choisissent l’avortement si l’embryon n’a qu’un seul ventricule cardiaque ou pas de poumons

          • Vous êtes une parfaite savante.
            Comment pouvez survivre avec tant de perfections dans un Cosmos imparfait ?
            Zat is ma question !

          • « ceux qui veulent un avortement si c’est une fille » ? mais c’est idiot ! une fille, on peut la vendre un bon prix au bout de quelques années si elle n’est pas trop vilaine, sinon, on la vend par morceaux, reins, cœur, foie, poumons, et le reste de la viande à Panzani pour enrichir les lasagnes !

          • On peut même la mettre aux enchères : lire le Monde sans femmes, de Virgilio Martini… Un monument de dystopie anti-gay — et quelque peu antisémite…

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