Rita Renoir (1934-2016)

Cette chronique sera un peu longue, et déjà je vous prie de m’en excuser, sachant combien, au-delà de la minute, le désir de lecture s’émousse désormais…

Du strip-tease, je ne connaissais, à 12 ans, que ce récit de Ian Fleming :

« The drummer, on his calypso box, began a hasty beat like a quickened pulse. The service door opened and shut, and a curious object was wheeled into the circle of light. It was a huge hand, perhaps six feet tall at its highest point, upholstered in black leather. It stood, half open on its broad base, with the thumb and fingers outstretched as if ready to catch something. The drummer hastened his beat. The service door sighed. A glistening figure slipped through, and after pausing in the darkness, moved into the pool of light round the hand with a strutting jerk of belly and limbs. There was Chinese blood in her, and her body, totally naked and shining with palm oil, was almost white against the black hand. As she jerked round the hand she caressed its outstretched fingers with her hands and arms and then, with well-acted swooning motions, climbed into the palm of the hand and proceeded to perform languorous, but explicit and ingenious, acts of passion with each of the fingers in turn. The scene, the black hand, now shining with her oil and seeming to clutch at the squirming white body, was of an incredible lewdness, and Bond, himself aroused, noticed that even Scaramanga was watching with rapt attention, his eyes narrow slits. The drummer had now worked up to his crescendo. The girl, in well-simulated ecstasy, mounted the thumb, slowly expired upon it, and then, with a last grind of her rump, slid down it and vanished through the exit. The act was over. The lights came on and everyone, including the band, applauded loudly. The men came out of their separate animal trances. Scaramanga clapped his hand for the bandleader, took a note out of his case, and said something to him under his breath. The chieftain, Bond suspected, had chosen his bride for the night ! »
Ian Fleming, The man with the golden gun, chap.X, 1965.

Suivirent une séquence célèbre dans Le Lauréat, et l’article de Barthes sur la question, dans Mythologies :

Je n’ai vraiment saisi la complexité du strip qu’en allant voir le one woman show exceptionnel de Rita Renoir, Le Diable, en 1972. Seule en scène, elle débordait largement les codes de sa profession — et les attentes ordinaires des gogos. Elle exhibait et dérobait le mystère.
Alors j’ai un peu travaillé la question. Je suis remonté aux sources mythiques, le strip-tease de Salomé devant les yeux écarquillés du tétrarque — version Flaubert, la plus élaborée :

« Mais il arriva du fond de la salle un bourdonnement de surprise et d’admiration. Une jeune fille venait d’entrer.
Sous un voile bleuâtre lui cachant la poitrine et la tête, on distinguait les arcs de ses yeux, les calcédoines de ses oreilles, la blancheur de sa peau. Un carré de soie gorge-pigeon, en couvrant les épaules, tenait aux reins par une ceinture d’orfèvrerie. Ses caleçons noirs étaient semés de mandragores, et d’une manière indolente elle faisait claquer de petites pantoufles en duvet de colibri.
Sur le haut de l’estrade, elle retira son voile. C’était Hérodias, comme autrefois dans sa jeunesse. Puis, elle se mit à danser.
Ses pieds passaient l’un devant l’autre, au rythme de la flûte et d’une paire de crotales. Ses bras arrondis appelaient quelqu’un, qui s’enfuyait toujours. Elle le poursuivait, plus légère qu’un papillon, comme une Psyché curieuse, comme une âme vagabonde, et semblait prête à s’envoler.
Les sons funèbres de la gingras remplacèrent les crotales. L’accablement avait suivi l’espoir. Ses attitudes exprimaient des soupirs, et toute sa personne une telle langueur qu’on ne savait pas si elle pleurait un dieu, ou se mourait dans sa caresse. Les paupières entre-closes, elle se tordait la taille, balançait son ventre avec des ondulations de houle, faisait trembler ses deux seins, et son visage demeurait immobile, et ses pieds n’arrêtaient pas.
Vitellius la compara à Mnester, le pantomime. Aulus vomissait encore. Le Tétrarque se perdait dans un rêve, et ne songeait plus à Hérodias. Il crut la voir près des Sadducéens. La vision s’éloigna. Ce n’était pas une vision. Elle avait fait instruire, loin de Machærous, Salomé sa fille, que le Tétrarque aimerait ; et l’idée était bonne. Elle en était sûre, maintenant !
Puis ce fut l’emportement de l’amour qui veut être assouvi. Elle dansa comme les prêtresses des Indes, comme les Nubiennes des cataractes, comme les bacchantes de Lydie. Elle se renversait de tous les côtés, pareille à une fleur que la tempête agite. Les brillants de ses oreilles sautaient, l’étoffe de son dos chatoyait ; de ses bras, de ses pieds, de ses vêtements jaillissaient d’invisibles étincelles qui enflammaient les hommes. Une harpe chanta ; la multitude y répondit par des acclamations. Sans fléchir ses genoux en écartant les jambes, elle se courba si bien que son menton frôlait le plancher ; et les nomades habitués à l’abstinence, les soldats de Rome experts en débauches, les avares publicains, les vieux prêtres aigris par les disputes, tous, dilatant leurs narines, palpitaient de convoitise.
Ensuite elle tourna autour de la table d’Antipas, frénétiquement, comme le rhombe des sorcières ; et d’une voix que des sanglots de volupté entrecoupaient, il lui disait :
– Viens ! viens !
Elle tournait toujours ; les tympanons sonnaient à éclater, la foule hurlait.
Mais le Tétrarque criait plus fort :
– Viens ! viens ! Tu auras Capharnaüm ! la plaine de Tibérias ! mes citadelles ! la moitié de mon royaume !
Elle se jeta sur les mains, les talons en l’air, parcourut ainsi l’estrade comme un grand scarabée ; et s’arrêta, brusquement.
Sa nuque et ses vertèbres faisaient un angle droit. Les fourreaux de couleur qui enveloppaient ses jambes, lui passant par-dessus l’épaule, comme des arcs-en-ciel, accompagnaient sa figure à une coudée du sol. Ses lèvres étaient peintes, ses sourcils très noirs, ses yeux presque terribles, et des gouttelettes à son front semblaient une vapeur sur du marbre blanc.
Elle ne parlait pas. Ils se regardaient.
Un claquement de doigts se fit dans la tribune. Elle y monta, reparut ; et, en zézayant un peu, prononça ces mots, d’un air enfantin :
– Je veux que tu me donnes dans un plat, la tête…
Elle avait oublié le nom, mais reprit en souriant :
– La tête de Iaokanann !
Le Tétrarque s’affaissa sur lui-même, écrasé. »
Gustave Flaubert, Hérodias, 1877

À peu près à la même époque je me suis offert la traduction de Mardrus des Mille et une nuits, qui venait de paraître en huit volumes chez Tchou. Ciel ! L’histoire d’Ali-Baba, telle que l’avait transmise le très pudibond Antoine Galland au début du XVIIIe — la seule que je connaissais alors — n’était pas exactement le texte d’origine, et la performance de Morgane éclipse à jamais toutes celles qu’a pu produire Dita von Teese :

« Mais au bout d’une heure, la jeune fille fit de nouveau son entrée dans la salle. Et, à la grande surprise d’Ali Baba, elle était habillée en danseuse, le front diadémé de sequins d’or, le cou orné d’un collier de grains d’ambre jaune, la taille prise dans une ceinture aux mailles d’or, et des bracelets à grelots d’or aux poignets et aux chevilles. Et de sa ceinture pendait, selon la coutume des danseuses de profession, le poignard à manche de jade et à longue lame évidée et pointue qui sert à mimer les figures de la danse. Et ses yeux de gazelle enamourée, déjà si grands par eux-mêmes et si profonds d’éclat, étaient durement allongés de kohl noir jusqu’à ses tempes, de même que ses sourcils tendus en arc menaçant. Et ainsi parée et attifée, elle s’avança à pas comptés, toute droite et les seins en avant. Et, derrière elle, entra le jeune esclave Abdallah tenant de sa main gauche, à la hauteur de son visage, un tambour à castagnettes de métal, sur lequel il frappait en mesure, mais très lentement, de façon à rythmer les pas de sa compagne. Et lorsqu’elle fut arrivée devant son maître, Morgane s’inclina gracieusement et, sans lui donner le temps de revenir de la surprise où l’avait plongé cette entrée inattendue, elle se tourna vers le jeune Abdallah et lui fit un léger signe avec ses sourcils. Et soudain le rythme du tambour s’accéléra sur un mode fortement cadencé, et Morgane, glissant comme un oiseau dansa.
Et elle dansa tous les pas, inlassable, et esquissa toutes les figures, comme jamais ne l’avait fait, dans les palais des rois, une danseuse de profession. Et elle dansa comme seul peut-être, devant Saül noir de tristesse, avait dansé le berger David.
Et elle dansa la danse des écharpes, et celle du mouchoir, et celle du bâton. Et elle dansa les danses des Juives, et celles des Grecques et celles des Éthiopiennes et celles des Persanes, et celles des Bédouines, avec une légèreté si merveilleuse que, certes ! seule Balkis, la reine amoureuse de Soleïmân, aurait pu danser les pareilles.
Et quand elle eut dansé tout cela, quand le cœur de son maître, et celui du fils de son maître, et celui du marchand, l’invité de son maître, furent suspendus à ses pas, et leurs yeux rivés à la souplesse de son corps, elle esquissa la danse onduleuse du poignard. En effet, tirant soudain l’arme dorée de sa gaine d’argent, et tout émouvante de grâce et d’attitudes, au rythme accéléré du tambour, elle s’élança, le poignard menaçant, cambrée, flexible, ardente, rauque et sauvage, avec des yeux en éclairs, et soulevée par des ailes qu’on ne voyait pas. Et la menace de l’arme se tendait tantôt vers quelque ennemi invisible de l’air, et tantôt se tournait de la pointe vers les beaux seins de l’adolescente exaltée. Et l’assistance, à ces moments-là, poussait un long cri d’effroi, tant le cœur de la danseuse paraissait proche de la pointe mortelle.
Puis peu à peu le rythme du tambour se fit plus lent et la cadence fraîchit et s’atténua jusqu’au silence de la peau sonore. Et Morgane, la poitrine soulevée comme une vague de la mer, cessa de danser. Et elle se tourna vers l’esclave Abdallah qui, à un nouveau signe de sourcil, lui jeta, de sa place, le tambour. Et elle l’attrapa au vol et, le retournant, elle s’en servit comme d’une sébile pour aller le tendre aux trois spectateurs et solliciter, selon la coutume des almées et des danseuses, leur libéralité. Et Ali Baba, qui, bien qu’un peu formalisé de l’action inattendue de sa servante, s’était laissé gagner par tant de charme et tant d’art, jeta un dinar d’or dans le tambour. Et Morgane le remercia d’une profonde révérence et d’un sourire, et tendit le tambour au fils d’Ali Baba, qui ne fut pas moins généreux que son père.
Alors, tenant toujours le tambour de la main gauche, elle le présenta à l’hôte qui n’aimait pas le sel. Et hagg Hussein tira sa bourse et se disposait à y puiser quelque argent pour le donner à la si désirable danseuse, quand soudain Morgane, qui avait reculé de deux pas, puis bondi en avant comme un chat sauvage, lui enfonça dans le cœur, jusqu’à la lamelle de garde, le poignard brandi de la main droite. Et hagg Hussein, les yeux soudain rentrés dans leurs orbites, ouvrit la bouche et la referma, en poussant à peine un demi-soupir, puis s’affaissa sur le tapis, sa tête précédant ses pieds, et déjà corps sans âme. »
Joseph-Charles Mardrus (1868-1949) Les Mille et une nuits, trad. 1898-1904.

Pardon pour cette longue citation — mais elle est au cœur de la question. Cette danse du poignard, que Khatchatourian a si magnifiquement mise en musique (je gesticulais sur cet air quand j’avais sept ans, si intensément que je perdis un jour l’équilibre, m’agrippai à la nappe qui couvrait la table autour de laquelle je m’élançais comme un sylphe maladroit, et fis tomber à grands fracas le vase et les fleurs qui en ornaient le centre, fatalitas) est la mère de tous les strip-tease mortels inventés par la littérature et les donzelles — deux termes au fond synonymes. Le meurtre métaphorique est la finalité du strip. Allez donc décider de qui poignarde qui…

Barthes explique dans l’article sus-cité que la musique bloque le potentiel érotique du strip. Hmm… Vous rappelez-vous l’extraordinaire numéro que livre Kim Basinger, sur « You can leave your hat on » chanté par Joe Cocker, devant un Mickey Rourke enthousiaste ? C’est dans 9 ½ weeks (et par parenthèse, le roman signé Elisabeth McNeill — nom de plume de Ingeborg Day — est autrement plus fascinant), et ce clip incorporé a assuré le succès du long métrage.

En tout cas, rien de plus déprimant qu’une femme qui en neuf secondes et demie se décarpille comme si elle allait prendre une douche avant de plonger dans vos bras. Il faut laisser du temps au temps — c’est le secret le plus profond de l’érotisme, c’est l’un des points sur lesquels il s’oppose le mieux à la pornographie. Le strip-tease raconte une histoire, il doit vous donner le temps d’y entrer, de vous en assimiler les codes. Le voilé / dévoilé est le pendant de la lumière qui joue à vous donner le goût de l’ombre. Après, bien sûr, étreintes et apocalypse moite. Mais avant, dans cette suspension du temps, les corps jouent à s’exhiber et à s’occulter, à s’offrir sans se donner, à se deviner avant même de se connaître.

Jean-Paul Brighelli

Gustave Moreau (1826-1898), l’Apparition, 1876

180 commentaires

  1. Mais mon pauvre Monsieur, avec ça, c’est qu’il vous en faut une nouvelle tous les jours ! Dame, une fois que c’est voilé/dévoilé et puis dévoilé/voilé et que ça recommence. Le lendemain, elle fait quoi la bobonne ?
    Non, the best, c’est quand même la grande trique d’Alice.
    https://youtu.be/-SjUd_Upgbo?feature=shared

    • Ease my tears ?
      La lecture, excellent moyen.
      Et dans mon esprit, de la « saprichti »… à La Maintenon.

      Je m’empresse donc de « saluer fort bas le souverain »,
      le Maestro,
      qui d’Aumelas à Versailles – et même jusqu’au fondement de sa Majesté –
      nous a peint un vibrant tableau, riche d’enseignements, d’une époque fort tumultueuse.

      Enseignements de tous ordres, de la « religion prétendument réformée » à celle de… la saignée,
      cette dernière reniée par le médecin Balthazar, dont le savoir-faire signe les prémices d’une époque charnière.

      Savoir-faire… comme celui, dans des temps bien plus récents, d’un certain savant de Marseille ?
      mais loin de l’aval d’un autre palais, celui de l’Elysée, et de ses nombreux courtisans.

      J’ordonne donc, et sur-le-champ – mais à mille lieues de posséder la « Louve » et de savoir la manier –
      que « Soleil noir » trouve la meilleure place sur les étagères de toutes les bibliothèques, publiques et privées, de France (et de Navarre) – sans oublier celles des CDI !…

  2. Les Français se sont demandé pendant un mois quoi faire devant un gouvernement RN qui était voué à ne pas advenir.
    Ils vont désormais se demander pendant un mois comment pourrait s’en sortir un gouvernement NFP qui n’aura pas lieu.
    C’est peut-être le propre des pays confortables que de jouer à la politique plutôt que d’en faire…uhuhu !

  3. Anecdotiquement :
    1- nous posons à longueur d’année qu’il y a, au bas mot, continuité entre le macronisme et le lepénisme
    2- à eux deux le bloc macroniste et le bloc lepeniste représentent deux tiers de l’assemblée. Ce qui correspond au rapport de forces électoral depuis dix ans. Les deux tiers de la France électorale sont à droite.
    De 1 et 2 s’infère que, dans cette France électorale de droite, il serait parfaitement indécent que le premier ministre (ou la), désigné suite à un verdict électoral, soit issu du Front populaire.
    Mais l’indécence n’étouffe pas les alchimistes de la NFP.

    • Encore un qui n’a pas bien suivi le cours des événements, ou bien qui n’a rien compris. Alors séance de rattrapage :
      1. Deux électeurs sur trois ont dit de la façon la plus claire qu’ils ne voulaient pas que le RN exerce le pouvoir.
      2. Ce que lfdh appelle « le bloc macroniste » dans la nouvelle Assemblée n’existe que grâce au retrait des candidats de gauche qui a permis de limiter les « triangulaires », et ce blog n’est numériquement important que grâce à la discipline républicaine des électeurs de gauche qui ont voté pour ces candidats que pour faire barrage au RN.
      Que lfdh s’en tienne à ses réflexions cinématographiques et à ses commentaires éclairés sur les vidéos de chats qui se cassent la figure.

      • *ce BLOC n’est numériquement important que…(et non pas « blog »)
        Cela dit, quel joli lapsus !

        • On a l’habitrude.
          Vous êtes devenu un spécialiste des gags écrits dans les blogs.
          Oui…

          • Dans les graffitis que l’on peut lire sur les murs des toilettes publiques, à côté des habituelles insanités et autres grossièretés ordinaires, on trouve parfois quelques perles. Ma préférée : « Veuillez laisser l’état dans les toilettes où vous l’avez trouvé. »
            Joli gag de blog, non ?

    • Si ce « bloc macroniste » avait ce qu’on appelle « la reconnaissance du ventre », il se confondrait en remerciements envers l’électorat de gauche et chercherait, par pure décence morale, à trouver des points d’accord avec le NFP.
      Au lieu de quoi, ces macronistes crachent dans la main qui les a sauvés de la noyade et lorgnent sur leur droite.
      Et il y a des gens comme lfdh, qui n’ont rien compris au film, pour penser que ces gugusses sont légitimes à gouverner…

      • « …par pure décence morale, à…«
        C’est ça, c’est ça, Clementine , il faut
        l’assumer avec décence ?
        Je vous la laisse, moi je passe mon tour.
        Oui…

        • Au delà du contrepet, parlons agrumes : entre la clémentine et la ma(nda)rine, votre cœur balance ?

          • Extrait de la fiction Paul et Vanessa:
            Sylvie contrepétait non seulement quand elle s’adressait à Paul mais aussi lors de ses échanges avec ses enfants et son entourage en général. Paul lui fit comprendre plusieurs fois que c’était devenu très lassant. Et Sylvie lui expliqua qu’elle en avait parfaitement
            conscience, mais que c’était plus fort qu’elle, c’était une sorte de maladie mentale. Elle lui
            confia qu’elle avait même consulté, en catimini, deux psychiatres, qui avaient établi le
            même diagnostic : Il n’y a rien à faire, son état
            reviendra très probablement progressivement à la normale lorsqu’on changera de Président.

          • On s’en ouf, Josip : elles suivraient les ordres des mêmes !
            Ainsi a-t-on entendu ces jours derniers une autre finaude du Bloc des crétins patentés – d’un extrême à l’autre de l’échiquier –
            la Sardine R, dire qu’il « faudrait envoyer des avions à l’Ukraine ».
            Sieg heil donc à l’Otan, etc, etc…

      • « la reconnaissance du ventre »
        Quelle vilaine expression pour qualifier des indécents qui se sont retrouvés jusqu’au centre!
        Oui…

  4. Salomé (Herodias? – il y a beaucoup d’incertitudes sur cet épisode rapporté par les Evangiles et des historiens anciens) qui marche sur les mains lors de sa danse sensuelle devant Hérode Antipas . Seul Flaubert a rapporté ou inventé cette scène …

    Et à ma connaissance, le seul artiste à avoir illustré ce moment précis (de façon assez maladroite) est James Tissot . La fille d’Hérodiade semble bien habillée pour un strip tease.

    Tissot fit paraître vers 1900 ses illustrations de la Bible qui eurent un grand succès notamment aux USA.

    https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Brooklyn_Museum_-_The_Daughter_of_Herodias_Dancing_(H%C3%A9rodiade_dansant)_-_James_Tissot_-_overall.jpg

      • Oui, mais j’en trouve quelques unes bien venues. C’est du Sulpicien Belle époque. Si on ne déteste pas le kitsch.
        Tissot avait peut -être participé à la Commune – en tous cas c’est l’explication donnée pour son installation précipitée à Londres dès juin 1871.
        Sa visite de promotion aux USA pour vendre sa Bible illustrée a peut-être été indirectement a l’origine de sa mort peu d’années après: alors qu’il se rendait en visite chez l’évêque ou l’archevêque de Chicago, il fut traîné un moment par un tramway dans lequel il voulait monter, ce qui aurait ébranlé sa santé. Mais je n’irai pas jusqu’à y voir une punition divine pour ses illustrations…

  5. « On joue pas avec la France !
     » lui a dit Gérard L.
    Pour le moment il a encore le choix dans la date mais bientôt  » Salut France »
    Oui…
    (deux)

  6. Quant à celle de 10h07 (abcm), par « pure décence morale », il m’est difficile de la transcrire ici ;
    pas plus que dans les gogues publiques, que ne j’ai pas pour habitude de fréquenter.
    Reste, nezenmoins, le lape-suce en mode Josip qui montre qu’une seule lettre à la place d’une autre, peut en dire très long.

    • « Moscou est d’ailleurs l’autre gagnant avec cette ligne ferroviaire. Les sanctions interdisent bien le transport de marchandises par voie terrestre vers la Russie et la Biélorussie. Le transit, en revanche, est toujours autorisé. De ce fait, la société nationale russe des chemins de fer, RZD, empoche la majeure partie des péages prélevés sur ces routes.  »

      Ayons une petite pensée pour Burno L. dont les projets sur l’économie russes resteront à l’état de fantasme.

  7. Ce qui suit est un additif à la psychanalyse-sauvage-et-drôlatique, déjà bien fournie, de Jean-Paul Brighelli. En effet sa dernière chronique regorge d’indices qui font de son auteur un livre ouvert, et la métaphore du livre ouvert ne doit rien au hasard.
    En effet, que nous dit Brighelli ? Après avoir consacré un long développement à la scène du meurtre de Hagg Hussein par Morgane dans les « Mille et Une Nuits », il nous livre cet aveu :
    « Rien de plus déprimant qu’une femme qui en neuf secondes et demie se décarpille comme si elle allait prendre une douche avant de plonger dans vos bras. Il faut laisser du temps au temps. (…) Le strip-tease raconte une histoire. »
    Une histoire ? Cela va de soi : l’histoire d’un dévoilement. Et ce dévoilement doit impérativement se faire progressivement, sans brûler les étapes, pour maintenir le public en haleine…Récit d’une histoire, dévoilement, tenir le public en haleine, garder le secret plus de 9 secondes et demie, tout évoque ici le genre « Roman Policier ».
    Dans son roman « L’emploi du temps » (un chef d’œuvre, et pas seulement pour des raisons ayant trait à la psychanalyse), Michel Butor fait décrire ainsi le roman policier par un de ses personnages : « un roman policier est bâti sur deux meurtres dont le premier, commis par l’assassin, n’est que l’occasion du second, dans lequel il est la victime du meurtrier pur et impunissable, du détective qui le met à mort. »
    Le meurtre de Hagg Hussein par Morgane est intimement lié au dévoilement de l’intention réelle de cette dernière, et c’est Brighelli-détective qui dévoile le lien entre le strip-tease et le meurtre. Car pour Brighelli, tout est littérature, toujours (« tous les strip-tease mortels inventés par la littérature et les donzelles — deux termes au fond synonymes. Le meurtre métaphorique est la finalité du strip »). Et formé comme il l’a été par de grands maîtres, Brighelli prolonge la tradition de la littérature d’investigation.

    S’investir dans l’investigation. Mais se désinvestir volontairement du dévêtissement que l’on favorise : c’est stricto sensu le rôle du psychanalyste.
    Car il est évident qu’une psychanalyse est une investigation (pour le patient comme pour l’analyste) et une mise à nu, un dévoilement, un strip-tease, pour le patient.
    Ce dévoilement débouche sur un meurtre, celui d’une identité qui engendrait la souffrance psychique, puis sur une résurrection, sous la forme d’une nouvelle peau régénérée, apte à se tenir droite, grâce aux ruses de l’analyste qui met le langage à nu. Dire résurrection, c’est dire ruse-érection : on érige, grâce à l’habileté du détective, une nouvelle personnalité apte à mieux vivre.
    Tout comme dans un roman policier le lecteur est tout aussi détective qu’Hercule Poirot ou Philip Marlowe, dans une psychanalyse réussie, le patient est tout aussi détective que l’analyste. Une psychanalyse est en quelque sorte une autobiographie policière, où l’analysé, à la fois prisonnier du langage et libéré par lui, joue tous les rôles, tour à tour victime, meurtrier et détective. Le patient est à la fois strip-teaseur, spectateur du dévoilement et organisateur du rhabillage.
    Dans la chronique qu’il nous a livrée, Brighelli nous dit, entre les lignes, qu’il est – sans se l’avouer, c’est là le propre de l’inconscient – prêt pour le divan, prêt à assumer cette multiplicité de rôles. Il les joue déjà, en grande partie, grâce à la littérature, qu’il la décrypte ou qu’il la produise. C’était sans doute pour lui nécessaire. Mais ça n’est pas suffisant. Tout montre qu’il est mûr soit pour entamer une psychanalyse, soit pour devenir psychanalyste. Il lui faut une peau neuve, et pour cela se débarrasser de sa peau morte. Et puisque tout cela se termine toujours chez lui par l’écriture, il conclura avec un point desquamation.
    Merci de votre attention. (!).

    • J’ai pensé devenir psychanalyste — voir Pierre Bayard, inlassale décrypteur.
      Mais je crois que je suis trop pervers.

      • Pour devenir psychanalyste, il est indispensable d’avoir suivi une analyse en tant que patient…
        Je ne serais pas étonné que ce soit cette obligation qui vous ait dissuadé de devenir psychanalyste.
        Et je serais curieux de vous entendre décrire les signes de ce que vous appelez votre « perversité »…

        •  » Bah… J’aime quand elle pleure ; j’aime quand elle a les marques de mes coups fouets. Il faut que ça marque, qu’elle me supplie d’arrêter « 

        • « Mais j’crois que l’acmé de ma perversité se révèle quand j’arrive à lui faire croire que ce serait elle qui décide, ce serait elle qui serait le maître et moi l’esclave. »

        • « Quand même… J’peux pas me défiler sur cette question quand elle arrive après une journée de boulot intense, qu’elle est sur les rotules et qu’elle sait pertinemment qu’elle devra s’effeuiller en suivant scrupuleusement la feuille de route que je lui ait indiquée dans cette chronique si elle veut goûter à une nuit de sommeil… Quand même ! »

        • « Il faut que je vous fasse un aveu : je ne l’ai pas su au départ. Non, non ! Je me pensais original et anticonformiste… Disons qu’à force d’entendre mon entourage proche ou plus lointain me dire depuis des décennies : « Tu as un problème, Jean-Paul, il faut vraiment que tu te calmes, tu vas tout foutre en l’air, tu vas dans le mur ! », il a bien fallu que je l’admette.

        • « Pour devenir psychanalyste, il est indispensable d’avoir suivi une analyse en tant que patient »

          Quelle(s) Autorité(s) dispense(nt) les autorisations à dispenser ?

      • Oui, Pierre Bayard.
        Connaissez-vous les travaux de Laurent Danon-Boileau, lui aussi professeur (de Linguistique) et psychanalyste ?

    • Et jamais dans le foot, bien sûr !
      Eux verseraient davantage dans le communautarisme religieux et racial (photo de MBapé prise uniquement avec les blacks de l’équipe de France) et les prostituées mineures (Zahia) ?

  8. Au Palais Bourbon, les vieux indégommables vont continuer à échanger leurs coups bas, et ce, aux meilleures places (assises).

    Tandis que des djeuns type(s) le Tattal ou le Jordan, nouvellement lancés – mais pas sans filet – vont (ici ou là, à l’UE, pour le deuxième) se montrer tout aussi incapables de plus que de médiocres tactiques.

    Rien que des coups tordus… au détriment des spectateurs qui payent cher pour un spectacle qui ne vaut pas un clou.

    • L’extension sans fin * du domaine du kapital…

      * Jusqu’à une fin en mode suicide à toi d’faire, ou comment finir proprement dans un « sarco » biodégradable : what else ?!

  9. Education (niouse, suite) –
    « L’indéboulonnable ministre de l’Économie s’apprête à tourner la page du gouvernement mais pas de la politique.
    En septembre, il enseignera » (lefigaro)
    Kwa ? Oussa ? ou c’est just’ pour rire ?

  10. Kwa?
    Comment tricoter des pulls peut-être ?
    Et encore, pas sûr qu’il soit qualifié.
    Oui…

  11. Gueguette Bello à Matignon, c’est Dracula à la tête (à la gorge) de l’Établissement Français du Sang.

  12. Ouh là là –
    Les casse.toi.d’là barbotent dans l’eau sale, celle de la Seine ; ça change ; après l’Amélie, re-belote prévue avec l’Hidalga.

  13. « Scaramanga clapped his hand0 »

    Clap suivi de hand au singulier;ce n’est pas courant.Et clap ne peut avoir ici le sens habituel d’applaudir.
    NB rappel clap nom la chaude pisse en argot

  14. « Le denuement est ici relegue… » comme si le denuement etait un processus (se denuder)
    Quel khon,ce Barthes !

  15. Welcome back Lormier ; d’autant qu’il m’était impossible de m’abc à des cochoncetés indignes d’une Dame de qualité !

  16. IAL est parti voir si sa candidature au poste de premier sinistre pouvait trouver un écho à gauche malgré son soutien très voyant au rn.

    Il est revenu gros-jean comme devant. dans lequel il voyait un bon moyen de liquider son stock de lance grille-pain.

  17. https://www.lemonde.fr/international/article/2024/07/05/israel-accapare-la-plus-vaste-etendue-de-terres-en-cisjordanie-depuis-trois-decennies_6247176_3210.html
    Pendant la guerre à Gaza, la colonisation de la Cisjordanie par Israël continue.
    La France n’a pas le temps de s’occuper de ça : elle est en vacance et en vacances.
    L’ONU va, une fois de plus, voter une résolution condamnant Israël, état-voyou. L’ONU, « organisation antisémite bien connue », n’est-ce pas ?
    Israël sera, une fois de plus, soutenu par des gens qui évoqueront le droit d’Israël à l’existence (« pour se défendre contre les attaques du Hamas, il est légitime de coloniser la Cisjordanie, même si c’est loin de Gaza », entendra-t-on.) et invoqueront la légitime défense.
    En se comportant de la sorte avec un soutien inconditionnel à Israël, au mépris des faits, l’Occident se déconsidère définitivement.
    Et nos intellectuels de salon (Enthoven, BHL, Onfray…) n’ont plus aucun crédit moral : ils voient de leur yeux le judéofascisme israélien en action, avec à la baguette un fanatique religieux nommé Netanyahu, et ils qualifient et qualifieront d’antisémites tous ceux qui s’y opposent.
    Et il y aura toujours des niais pour les écouter et les approuver, et des medias malhonnêtes pour les inviter encore et toujours sur leurs plateaux.
    Nous vivons une époque formidable.

    • Franchement, comment se sont bâtis les pays — y compris le nôtre ? Par annexions successives par droit de guerre.
      Les Arabes ont perdu toutes les guerres lancées contre Israël.

  18. WTH ne veut pas s’abc a traiter les cochoncetes d’abcmaths.Que Lormier s’en charge,c’est de son niveau! Voula le fond de sa pensee.

  19. Je ne comprends pas comment on peut choisir entre deux fascismes, entre deux superstitions, entre deux fanatismes, entre deux racismes, entre deux groupes de victimes.

    On peut reprendre votre démonstration en l’inversant: il suffit de mettre les noms des responsables du Hamas et de LFI à la place de ceux de votre liste.
    Et vous à la place du niais.

    • Mais précisément, moi, je ne choisis pas.
      Je constate avec effarement que l’Occident, lui, a choisi.
      Les gouvernements ont choisi leur camp.
      Les medias ont choisi leur camp.
      Et vous, cyrano58, osez donc nous dire que vous n’avez pas choisi votre camp…

      • Je ne choisis aucun camp entre celui du gourou musulman et celui du gourou juif, car je n’aime pas les camps gourous.

  20. abcm’ : sans aller jusqu’à me faire un sang d’encre (de seiche), un conseil : vérifier que votre goélette est bien amarrée aux bittes ; ici, le vent souffle plutôt fort. A plus !

  21. IAL, Prem’ ? Sarko (qui a lui aussi l’oreille de l’Elyséen) s’y est violemment opposé : un type qui s’y connaît encore mieux que lui en pédalage (sans rétro) !

    • Trump n’arrivera pas vivant à la présidentielle US. Trop d’enjeux, notamment financiers avec le business de la guerre contre la Russie. Si les tentatives de l’emprisonner ou de le tuer commencent à être trop voyantes, c’est Biden qui sera éliminé afin que l’Etat profond sorte un autre candidat cognitivement valide et capable de le battre.

      • Je pense au contraire que cet attentat raté lui offre une voie toute tracé sur son second mandat. Ce serait la dernière de khonnerie à faire que d’en faire une victime. En l’état actuel, la seule chose qui soit véritablmement trop voyante c’est la sénilité de Joe qui dans l’ordre des choses aurait dû être destitué depuis lurette. Ça commence à se voir et se savoir.

        • « Qui » derrière ce… spectacle à l’américaine ? Difficile à dire, et d’ici novembre, moult tractations ?
          Quant aux bulletins de votes… – rien qu’ici, les 3 millions de votes par procuration en ont fait tiquer quelques uns, mais c’est déjà oublié…).
          Là-bas, avec un retour des républicains, on peut espérer quelques velléités de paix, et un wokisme en sourdine.
          Le reste, ce sera business as usual…

  22. Elephant-Trump a choisi son vice-président : J.D. Vance… auteur de « Hillbilly élégie » (2016), que j’avais trouvé pas mal du tout – roman dans lequel l’auteur raconte son enfance dans les Appalaches… et la difficile vie des « hillbillies », « rednecks », et « white trash ».
    Depuis, il a fait du chemin… – sénateur, etc…

    • Je viens de regarder. Ici, il serait catalogué comme d’extrême extrême-droite.

      • Ici, tout ce qui est à droite de LFI est catalogué fasciste…
        En revanche, les véritables fachos (donc les islamistes) sont qualifiés de résistants.

      • Extrait de la fiche wikip du fusil AR-15

        https://fr.wikipedia.org/wiki/AR-15

        « Quand le premier tir est manqué, la fonction d’auto-chargement, qui permet d’effectuer rapidement des tirs de suite, s’avère particulièrement utile sur un animal dangereux comme le cochon marron ou rapide comme le lièvre »

        Le trumpiste débridé des Appalaches peut-il être considéré comme un animal dangereux ? Pour beaucoup de rednecks, l’élection de l’affairiste sera un retour à Delivrance (mais avec des armes bien plus efficaces que les pétoires des bouseux du film.

      • Son bouquin est pas mauvais, plein de bon sens terrien, l’armée comme moteur de l’ascenseur social où tu payes un ticket pour entrer…OK c’est pas Jules Vallès mais bon son parcours est emblématique de l’ascenseur social made in USA…

  23. « Le trumpiste débridé des Appalaches peut-il être considéré comme un animal dangereux ? » (Dgng, 8h18)
    Et que penser des ceusses qui non contents de gaver oies et canards se délectent de leurs foie gras (beurk !) ; mais c’est plus propre ; et même pas besoin de pétoires – en mode péquenots des territoires.

    • « l’animal dangereux », ici, comme là-bas, c’est celui qui s’applique à nous bourrer… le mou, sans oublier de se goinfrer, lui comme tous les autres fidèles à la von der La Hyène et autres tribus carnassières…

  24. Outre « Hillbilly élégie » (déjà cité), lecture intéressante d’un polar de J. Grisham « L’ombre de Gray mountain » (2014), à propos des « vrais gens ayant de vrais problèmes », une fois de plus dans les Appalaches…

    • Gray moutain, c’est un hybride de « Brokeback moutain » et de « 50 nuances de Gray »? Avec Dugong et Driout qui se fouettent?

    • Une bien belle image de ce pays :
      A part (!) les deux qui s’marrent discrètement,
      ceux qui ne semblent pas rigoler du tout : de la chèvre anguleuse, en passant par l’homme « de la souveraineté industr’ et num’ » et, derrière, la casse’toi’d’là, qui regarde sans doute du côté de la Seine…

  25. I s’marre Gabito, y a vraiment pas de quoi.
    Mais cela ne va pas durer.
    Prochaine sequence :Gabi étant libre, sous le charme .
    Oui…

  26. Il y a des gens totalement dégénérés. Ce week-end, une rando en pleine campagne. Au détour d’un chemin, on entend un gros bruit de rap bien gras, bien fort. Et que voit-on apparaître ?
    Un père de famille à cheval suivi de son fils sur un poney. Le haut-parleur qui dégueulait à plein tube l’immonde rap n’était pas sur le poney du gamin mais sur le canasson du père.
    Et bien sûr, j’aurais mieux fait de me taire parce que mes remarques en passant n’ont pas beaucoup plu à l’abruti qui, furieux, a bien failli descendre de sa monture et qu’on a entendu pendant un bon bout de temps ensuite.
    Mon dog d’une courtoisie irlandaise irréprochable habituellement était impossible à tenir, outrée devant tant de sans gêne. Après l’avoir convaincue de rester dans la position que j’appelle, Major O’Brain, c’est-à-dire assise sur son train arrière, les pattes bien tendues et la tête totalement droite, elle a daigné repartir.

    • Vous avez eu raison. Il faut faire savoir aux khonnards qu’ils le sont de façon majuscule.
      Evitez d’aller jusqu’à l’affrontement — il y a ds gens taillés pour ça.

    • Il descendait, vous lui montriez du doigt un oiseau imaginaire passant derrière lui (ce qui se désigne en langage des citées par « un coup de vice »), et c’est au moment où ce trou d’ukh tournait la tête que vous lui mettiez un kick très sec dans l’entrejambe. Il se mettait à genoux en peinant à respirer. Après quoi, vous vous aidiez de son poste pour lui faire comprendre les règles élémentaires de bienséances en société en le lui faisant écouter sa diarrhée verbale au plus près des oreilles, par une succession de va-et-vient entre son crâne et l’appareil, et ce le plus rapidement possible sans lésiner sur la force jointe au geste, et sans oublier bien sûr ce qu’une déformation professionnelle vous obligeait : vous assurer qu’il ait bien compris.

  27. Pour la ministre norvégienne, elle était d’un parti anti-immigration. Connue pour avoir expulsé des migrants vers la Russie ( c’était avant l’Ukraine) par moins 30 degrés (c’est l’art. cité par Dugong qui le dit).
    Étape suivante: comprendre ce que ça fait de se noyer…

  28. Des poules (à peine) mouillées (à la french) aux maillots (jaunes) :

    « Moins de trois heures après l’évènement, les premiers vêtements représentant la scène étaient déjà disponibles sur Taobao, célèbre site d’e-commerce chinois, rapporte le South China Morning Post… »
    « Li Jinwei, une commerçante du site » :« En trois heures, nous avons reçu plus de 2 000 commandes en provenance de Chine et des États-Unis », avait avancé cette dernière. »
    (lefigaro)

    https://pbs.twimg.com/media/GSaqUXYXIAAjB7H?format=jpg&name=medium

    • Encore une, de poule ! La H(él)aas) tente donc un retour méd(iat)isant.
      Bof ! Là-haut, l’abbé est depuis longtemps pardonné, après un court séjour au purgatoire, et ici-bas, quelque peu oublié !

    • De quoi vous plaignez-vous? Pour une fois qu’un abbé n’agresse pas sexuellement un petit garçon…

  29. La presse : Anne Hidalgo s’est baignée dans la Seine

    Même pas foutue de se mettre en deux pièces dans le cloaque !

      • « Est-il vraiment trop tard, face aux réseaux infiltrés du fanatisme, pour ressusciter ces « hussards noirs de la République » que furent jadis les instituteurs ?  »
        Bonne question.
        Je souhaite un grand succès à ce nouvel essai.

        • Ce qu’il faut c’est ressusciter les représentants en mission et réinstaurer la Terreur antireligieuse.

          • Des compols au plus profond de nos campagnes ? Ils finiraient au fond des innombrables trous, avens et autres grottes qui y pullulent.

            Les paysans sont maintenant au rn tout en étant encartés à la fnsea. Ils ne tolèreront pas que des guignols venus d’ailleurs s’abreuvent dans leurs sillons.

            https://www.youtube.com/watch?v=ud1zpHW3ito

            C’est mon puits !

  30. « Mais à l’époque où les artisans arabes travaillaient joliment la terre cuite et l’émail dans le sud de l’Espagne, les artistes occidentaux couvraient l’Europe de cathédrales. »
    Jean-Paul Brighelli pourrait se dispenser de pareilles âneries. Pour au moins deux raisons :
    1. L’allusion aux cathédrales pourrait in fine donner à penser que Brighelli a été séduit par Christine Boutin ou Ludovine de la Rochère.
    2. A l’époque (4000 ans avant JC) où les habitants de ce qu’est aujourd’hui l’Europe Occidentale s’habillaient de peaux de bêtes et construisaient des maisons en bois, du côté de Gizeh et du Delta du Nil une civilisation « un peu plus avancée » construisait les Pyramides…On est toujours l’attardé, l’arriéré ou l’obscurantiste de quelqu’un d’autre.

    Les civilisations sont mortelles, disait Paul Valéry. Certes. Mais au coeur du débat, la notion même de civilisation, ça va ça vient.
    L’européocentrisme de Brighelli a des aspects touchants et sympathiques, mais quand même ça sent un peu le renfermé.
    Quant à écraser l’infâme, le programme me plaît, mais alors il faudra n’épargner aucun infâme. Aucun.

    • L’infâme chrétien a déjà été écrasé (et je m’en réjouis). Prêt pour la suite ou bien peur de faire de la peine à la La France Islamiste?

      • Vous êtes taquin. Et comme vous ne croyez que ce que vous voyez, vous êtes en quelque sorte, sur ce forum, Saint Thomas Taquin.

        Cela dit, je le répète pour la x-ième fois : les religions ? Il n’y en a pas une pour rattraper l’autre. Dans l’écrasement de l’infâme, je ne ferai donc aucune exception.
        Sauf peut-être, à la rigueur, pour les fidèles du culte de God Eric Clapton.

        En tout cas, je reste très circonspect sur le catholicisme. La bête bouge encore. La « manif pour tous » a été un événement qu’il serait imprudent de minimiser ou, pire, d’oublier.

        • Nous serons d’accord sur E.C.
          Concernant les cathos, je crois que les SM (Socquettes/Mocassins Léopoldine et Jean-Eudes) sont sans aucun doute surannés, mais peu dangereux. Contrairement aux sales à fist surarmés. Il n’y a qu’à constater qui tue depuis mes rats.

    • « une civilisation « un peu plus avancée » construisait les Pyramides »

      Fallait surtout une chiourme bien organisée pour célébrer le culte des petits Mickeyrinos du coin. Y’en a bien des qui ont prénommé leur engeance Kephren(ologie)…

      Le rêve de certains est qu’un drapeau Coca-cola flotte un jour sur Gizeh…

    • Pyramides, cathédrales, même combat : faire suer le burnous des pousseurs de caillous (à genoux)

    • « 4000 ans avant JC », « années hégiriennes 1445-1446 »

      Tant qu’il y en aura pour dater ainsi, on sera mal barrés *.

      * au sens de « dirigés »

    • « On est toujours l’attardé, l’arriéré ou l’obscurantiste de quelqu’un d’autre »

      De là à encenser une société qui faisait élever des tas de cailloux (genoux, choux) pour occuper ses gueux…

    • « à l’époque où les artisans arabes travaillaient joliment la terre cuite »

      Aujourd’hui, ils vendent leurs productions argileuses aux touristes de masse en leur faisant croire que le marchandage est une tradition locale (tout est écrit sauf le prix à payer)

    • JG,

      Les égyptiens de la IVème dynastie ils n’étaient pas encore musulmans, c’est bien après qu’ils ont dégénéré…

      • Si ça se trouve y’a même pas la guerre en Ukraine ?

        Russes, Ukrainiens et USA, secrètement complices, font fabriquer des images par des IA génératives.

        Tout bénef.
        Les Ukrainiens reçoivent masse de subventions (pour améliorer les studios).
        Les Russes se font des amis dans toutes les démocratures de la planète et lorsque c’est fait, ils pillent tranquillou leurs ressources.
        Les USA vendent des paksifs d’armes sophistiquées qui sont démantelées afin de récupérer les puces dont on manque en Russie pour construire des machines à laver. Les petites mains ukrainiennes les fabriquent et les vendent aux russes. Les explosifs sont utilisés pour les effets spéciaux.

        Nous, on regarde la télé.

  31. Il était temps que j’arrive avec deux bonnes nouvelles (lefigaro) :

    . « JO Paris 2024: « Ils auront deux boutons sur le c**, point à la ligne », lâche Philippe Lucas pas inquiet de la qualité de la Seine »

    . et comme : « Dans un camp naturiste, tout le monde se regarde dans les yeux » : Éric, 50 ans, l’été les pieds dans l’eau et rien sur le dos »

    Tout va donc pour le mieux….

  32. Fête de Bayonne, un homme demande à un connard de ne pas pisser devant sa porte. Il est battu à mort.

    Ce n’est pas parce qu’ils jouent un peu moins mal au rugby que les Biarrots que les Bayonnais doivent la ramener.

Comments are closed.