Noelia Towers (née en 1992), Bruised cheek, peinture, 2022

La ligne sombre d’un coup de cravache, la tresse tourmentée d’un coup de fouet, la rougeur d’une fesse malmenée d’une main habile — tout cela est bel et bon sur le coup — si je puis dire.
Puis le temps passe — un jour ou deux. Le stigmate circonscrit se dilue lentement en violet, en bleu, puis en jaune sale. Effets d’aurore boréale, diffraction dans l’azur pâle de la peau. Le souvenir de la punition se dissout en s’étalant. Au bout d’une semaine, il faut recommencer.

Le modèle a eu tout le temps, dans son miroir, de voir l’évolution de la marque d’amour prodiguée par le Maître. La sensation la première a disparu. Le sang étale sous l’épiderme la trace de la séance, et finalement la fait disparaître. Peut-être le cerveau garde-t-il plus longtemps la mémoire de la correction — mais rien ne vaut le coup de stylo rouge sur la blancheur de la page.
Les pédagogues qui recommandent de corriger en vert pour ne pas traumatiser l’élève sont des niais — mais nous le savions. La vraie pédagogie procède par mini-traumatismes.

La question de la trace m’a longtemps hanté, les familiers de ces pages le savent — mes femmes familières aussi…
L’essentiel est de disposer au départ d’une surface absolument vierge. Rappelez-vous Star 80, le superbe film de Bob Fosse, où Eric Roberts s’enthousiasmait de découvrir la peau de Mariel Hemingway / Dorothy Stratten exempte de toute trace, même la dépression d’une cicatrice de varicelle. Il la fera embaucher à ce titre par Playboy — avant d’être jaloux de son succès, et de l’assassiner. Ainsi finissent trop souvent les relations de Pygmalion et de Galatée — celle qui a une peau de lait…



Dans La Femme tatouée (Yōichi Takabayashi, 1981), le tatoueur n’accepte de revenir à son art que parce que la peau de Masayo Utsunomiya est d’une perfection ivoirine sans égale. Mais dans le tatouage, la trace est définitive. Elle se rappellera toute sa vie chaque étape qui a transformé son dos d’une blancheur si pure en un entrelacs de couleurs.



J’ai ainsi oscillé entre l’obsession de la trace et sa répudiation : quand je convoquais une jeune femme pour la photographier, je prenais soin de lui recommander de ne porter aucune lingerie : un élastique de soutien-gorge laisse une trace creuse qui met près de deux heures à se dissiper, surtout en lumière rasante.
D’où mon intérêt pour les photos d’Yness Rychlick, qui tout au contraire privilégie les marques des dentelles — quitte à les outrer. Ce sont des fers rouges qui finissent eux aussi par disparaître — le fer sans la douleur, mais la trace pour l’œîl.

Jean-Paul Brighelli


165 commentaires

  1. Décidément, « Irezumi » et autres vous collent à la peau !
    La « bruise cheek » est ici particulièrement répugnante.

    Une « créature » entraperçue en short blanc ne vous empêche pas d’en revenir à vos vieilles chimères ; c’est (mal- ?) heureusement inguérissable.

    Il vous reste donc le(s) souvenir(s) de ces « femmes familières » (!) dont vous vous êtes sans doute appliqué,
    plutôt que de les fouetter, à… les mitrailler.
    Car, au contraire de quelques coups, les photos laissent de vrais traces.

    Et donc, semblent vous satisfaire les œuvres de ces deux artisan.e.s,
    dont l’une en revient (inévitables fantasmes ?!)… aux talons aiguilles et… aux jarretelles…jusqu’à quelques horreurs, dont *

    *
    https://scontent-cdg4-2.xx.fbcdn.net/v/t39.30808-6/301370849_606317807722882_3918910077054675268_n.jpg?_nc_cat=101&ccb=1-7&_nc_sid=833d8c&_nc_ohc=iXnVW3KLvdQQ7kNvgHb24Ot&_nc_ht=scontent-cdg4-2.xx&_nc_gid=AZI626kO49x2CGHJQmDv3I0&oh=00_AYDKC8ub4zBJ1sw1tEimXfpt3SXC0522tj7u_w8p_GEBDQ&oe=66EB6A9B

    • Pourtant la « chaleur humaine » présente(rait) bien des avantages :
      « Construit dans le quartier de la Confluence, l’immeuble «Essentiel 22-26» de Nexity utilisera la chaleur humaine et des appareils ménagers pour chauffer pendant l’hiver » (lefigaro)

      Finis donc, non pas le gland art, mais l’art de glander, le couch-potatoes et la baise-sous-la-couette.
      Faut qu’ça chauffe !

  2. Brighelli : « La question de la trace m’a longtemps hanté ».
    Nul besoin d’être grand clerc pour voir que la trace dont il parle ici, c’est la Thrace, d’où sont issus, selon la mythologie grecque, Dionysos, Orphée et Arès.
    – Dionysos, le dieu du vin, de la fête, des excès…comment ne pas reconnaître JPB ?
    – Orphée, musicien et littérateur, comment ne pas reconnaître JPB ?
    – Arès, dieu de la guerre, comment ne pas reconnaître l’homme de tous les combats, JPB ?
    De Thrace à « trace » : la chronique de Brighelli est le récit de la disparition d’un h aspiré dans les profondeurs de l’inconscient brighellien. Le phonéticien qui sommeille en lui sait bien que le h aspiré change le déterminant : on dira LE hachoir, er non *l’hachoir…Et en grammaire comme dans la construction d’une existence, changer de déterminant, ça change tout.
    Le hasard n’existe pas : hache en anglais se dit « ax ». Le coup de hache qui fait passer Brighelli de Thrace à trace a pour conséquence de le désaxer, de lui faire perdre sa ligne – de conduite. Et c’est ainsi que l’on a la confirmation que Brighelli est doté d’un inconscient bilingue.
    Merci de votre attention.

  3. https://youtu.be/pAgBK4ofbSg?si=hItNmmen0ZQhgn2a
    Wauquiez en juillet : « LR ne participera pas à une coalition gouvernementale avec la macronie ».
    Wauquiez en septembre : « LR applaudit la nomination de Barnier à Matignon et est prêt à participer au gouvernement.  »
    Wauquiez en septembre : « Être ministre moi-même? Pourquoi pas ? La soupe est bonne… »
    Laurent Wauquiez, un homme de convictions, guidé par l’intérêt national et apôtre du service de l’état.
    Il y a une célèbre chanson de Dutronc/Lanzmann qui lui donne – fictivement – la parole. Il y est question, à la fin, de retourner son pantalon. Dans le cas de Wauquiez, il faudra sans doute aller jusqu’au retournement de caleçon.

  4. Lu dans le Vespéral :

    « Le pape François renvoie dos à dos Kamala Harris et Donald Trump, deux candidats « contre la vie » »

    La bête à deux dos préconisée par Imbroglio One ?

  5. La question de savoir si le gouvernement de Barnier (inconnu pour le moment) pourra être qualifié de macronien ou de gouvernement de cohabitation ( même avec quelques macroniens) passionnera sans doute les politologues…
    On peut donc créditer Wauquiez de ne pas avoir retourné sa veste mais de prendre acte d’une nouvelle donne.
    Pour ma part j’ai tendance à penser que la meilleure formule gouvernementale est la formule suisse , dite  » formule magique » qui associe systématiquement au conseil fédéral ( qui est l’organe exécutif collégial) tous les partis les plus représentés au Parlement. Il s’ensuit certes un certain immobilisme, mais on pourrait considérer ce défaut comme un moindre mal.
    Une des conséquences du système, c’est que la Suisse a déjà eu des présidents ( choisis pour un an au sein du conseil fédéral) appartenant à l’UDC ( union démocratique du centre -ce parti porte un autre nom et sigle en allemand, italien et romanche), parti dit populiste ou de droite dure, voire d’extrême- droite, de sorte que la Suisse a été dirigée par un président UDC, puis l’année suivante par un socialiste ou un centriste faisant partie du meme conseil de gouvernement, sans que personne soit étonné ou choqué.

    • « On peut donc créditer Wauquiez de ne pas avoir retourné sa veste mais de prendre acte d’une nouvelle donne. »

      Ah, qu’en termes galants ces choses là sont mises…
      Expert en langue de bois politicienne comme vous l’êtes, vous pouvez obtenir sans coup férir la fonction de porte-parole de Wauquiez pour les années à venir !
      Sérieusement : reçu par Macron fin août, Wauquiez réitère, au nom du parti LR qu’il représente, son refus de participer au gouvernement. A peine dix jours plus tard, virage à 180 degrés.
      Totalement invertébré, Wauquiez. Une plasticité de la colonne vertébrale qui lui assure chez Pinder et Bouglione une gloire éternelle d’antipodiste-star.

    • Il n’est pas très difficile de prévoir que le gouvernement Barnier sera composé de chevaux de retour, de bras cassés recyclés, de professionnels de la politique à l’affût de la bonne soupe, et d’accros compulsifs à la lumière médiatique. Je pourrais citer des noms, mais chacun les a en tête aussi bien que moi.
      Et ce gouvernement légal mais totalement illégitime conduira une politique identique au iota près à celles qui ont été menées ces 30 dernières années.
      Pas de rétablissement d’une vraie ISF, pas de taxation des hyper-profits, pas de prise à bras-le-corps de la restauration des services publics, crédits d’impôts pour toutes les entreprises même les plus florissantes (alors qu’il faudrait concentrer la baisse des charges sur les TPE/PME), croyance aveugle et stupide en la théorie du ruissellement, au mépris des faits.
      Je vais brûler ma carte d’électeur et commencer à stocker de quoi confectionner mes cocktails préférés.

      • En ces temps troublés, le cocktail qui risque de faire « fureur » est celui nommé en hommage ironique au ministre des Affaires étrangères de l’URSS.

        (nombreux détails que j’ignorais sur Wikipédia)

      • Une chose est certaine: ce gouvernement sera cosntitué d’européistes, donc de mondialistes, donc de néolibéraux. Bref, c’est Larry Fink qui va effectivement gouverner.

      • JG

        Eclairez-moi. C’est quoi un hyper-profit? Si je vois à peu près ce qu’est un hypercube, j’ai du mal à imaginer ce que pourrait être un hyperprofit. Et si l’existence des hyperprofits est confirmée alors il doit aussi exister, par symétrie, des hyperpertes…Et si une entreprises fait des hyperpertes on en fait quoi? Si vous confisquez la richesse des temps d’abondance il vous faudrait logiquement accepter de partager les pertes en période de vaches maigres.
        Vous êtes bien comme ces pourris de syndicalistes qui réclament à cor et à cri la « participation » mais qui n’en veulent qu’en cas de profit. Dans une entreprise un actionnaire assume les pertes et les profits, ne vouloir jouir que des profits c’est du parasitisme social, un peu comme toutes nos racailles qui s’abreuvent à la CAF.

        • Ces pages du quotidien Le Monde éclairement le Lointain Lecteur.
          https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2022/09/01/d-ou-vient-la-notion-de-superprofit-et-que-signifie-t-elle-vraiment_6139741_4355770.html
          Le gros avantage que la version numérique d’un organe de presse a sur votre serviteur, c’est que le Lointain Lecteur ne pourra pas lui faire avaler de force quelques rasades d’huile de ricin.
          Je laisse désormais le Lointain Lecteur réfléchir à l’hyper-profit de TotalEnergies. Au moins, pendant ce temps de réflexion, il ne rêvera pas de casser a coups de barre à mine du syndicaliste, ou du bougnoule, ou de la racaille, comme il aurait rêvé de le faire aux temps bénis de « Viva Il Duce ! »…

          • JG vous êtes ridicule, l’immonde n’est pas exactementune source fiable, juste un torchon gôchisant qui véhicule tous les poncifs de la bienpensance, et l’article est vide de substance.
            Les auteurs de cet article admettent être incapables de définir ce qu’est un superprofit. Un prof évoque un résultat supérieur au résultat moyen sur 5 ans, c’est bien méconnaître le fonctionnement d’une entreprise et en 5 ans il peut s’en passer des choses…Et tous reconnaissent la difficulté à taxer des profit réalisés hors de France.
            Evidemment TOTAL est encore une fois montré du doigt comme une affreuse officine capitaliste qui se gave sur le dos des consommateurs mais c’est oublier un peu vite que les superprofits de TOTAL sont la juste conséquence des élucubrations délirantes de l’UE et de Macron en matière de politique étrangère. TOTAL n’a pas mis en oeuvre de stratégie particulière pour faire des superprofits qui ne sont que la conséquence logique de décisions stupides. Au passage on peut relever que l’état au travers de la TIPP et de la TVA a lui aussi engrangé des superprofits sous forme de superimpôts.

        • J’étais sur le point de donner au Lointain Lecteur une définition plus « marxiste » de ce qu’est un super profit, mais je me suis ravisé. A quoi bon vouloir introduire chez un soudard des notions qu’il est incapable de concevoir…
          Il y a des moments où il faut accepter les limites de l’instructionnisme.

  6. à Josip (12h42)

    Ben oui ; il faut dire que l’accrochage avec mr X en a fait ricaner quelques uns.
    Et puis, il y en a des qui cherchent toujours les meilleurs moyens d’améliorer leurS retraiteS.

    Ce qui tendrait aussi à prouver, qu’avec de tels personnages, ce pays n’a pas encore atteint le fin fond de l’abyme ?
    … jusqu’à la prochaine dissolution de l’AN… ?

    Peut-être aussi un signe que l’UE – au service des Ricains -commencerait à battre de l’aile ?

    Si changement il y a aux EU en novembre, côté européen chacun se devra(it) de reprendre en main son propre gouvernail (ça commence déjà en Scandinavie, et même en Allemagne) ?

    Mission hautement délicate pour la France, tenante des plus mauvais chiffres – tous secteurs confondus – au sein de l’Europe.

    Difficile donc de dire s’il y aura foule au portillon… en 2027, car se contenter de promesses… ne marchera plus, ou en tout cas bien plus difficilement.

    • … Récemment, un article dans les pages « roses » du figaro intitulé : « le retour de l’industrie en France passera par les ETI » (Entreprises de Taille Intermédiaire) .

      « Freins à lever » (!) :
      . disponibilité du foncier ;

      . financement – « les fonds d’investissement traditionnels demandent un retour sur investissement très élevé et (…) dans un temps court ;

      . fiscalité, « et notamment la fiscalité de production.
      Les risques proviennent du dehors de l’Europe – Chine (..). Etats-Unis, qu soutiennent aujourd’hui massivement leur industrie. » (!)
      Il faut donc « retrouver une compétition équilibrée et loyale. » (!)
      « Il faut donc changer les règles. » (!)

      . « le sujet le plus délicat à résoudre tient peut-être à la main-d’œuvre » (!) ; insuffisante « formation des jeunes » ; « pénurie de compétences, premier frein local. »

      • (« fonds d’investissements »… : il est vrai que tant que se sucrent les « actionnaires » – bien au delà de ce qui est acceptable – au dépens de ceux qui travaillent et produisent…)

  7. Josip, ainsi vous voulez brûler votre carte d’électeur, comme les personnes ( un mot moins aimable venait à mon esprit ) qu’on voit dans les reportages, criant qu’on leur a volé les élections …
    Si les griefs que vous énumérez sont les seuls, il n’y a pas de quoi motiver l’ire d’un honnête homme, seulement son agacement.
    Voyons le problème autrement.
    Les services publics. Il me semble qu’il existe des études selon lesquelles le nombre de fonctionnaires
    ou agents publics a considérablement augmenté
    depuis 20 ans pour ne pas remonter plus haut. Alors comment se fait- il que ces fonctionnaires n’assurent pas un service au moins équivalent par rapport aux décennies écoulées ?
    Bien entendu il y a l’impact d’une évolution générale
    de la société : les urgences hospitalières sont
    engorgées du fait de la raréfaction des médecins de ville et du fait que ceux ci n’assument plus de gardes.
    C’est un exemple.
    Mais je ne serais pas étonné que les moyens qui nous paraissent insuffisants pour l’éducation, la police, la justice, des services sociaux, notamment, ne soient en rapport direct avec des changements de population que vous devez approuver et que je déplore.
    De même vous êtes vous aperçu de la baisse de qualité des services publics ? La moindre démarche entraîne son lot de mauvaises réponses , de confusion, d’erreurs, de sorte que ce qui etait relativement facile et simple il y a X années devient un parcours du combattant aujourd’hui. Ceci est – il dû a l’absence d’ISF, au manque de moyens etc ou à d’autrs raisons ? Il vaut au moins de poser la question.

    Ainsi ce qui dysfonctionne dans notre société pourrait être ( pas exclusivement certes mais peut être majoritairement) en lien étroit avec des changements de population.
    Il ne serait pas impossible d’investiguer plus exactement à ce sujet – si systématiquement la question n’était pas glissée sous le tapis comme inconvenante.
    De sorte qu’on est automatiquement renvoyé à d’autres façons de prendre les problèmes ( manque de moyens, ressources insuffisantes faute de politique fiscale adéquate, etc).

    • Faut oser un tel discours…
      Pour certains « services publics », l’automatisation est en cours, et même bien avancée.
      Et ça marche d’ailleurs plutôt bien (impôts, etc…).
      Par contre, par ex, le site SNCF ne me semble pas très au point, et tant qu’il reste quelques… guichets, j’apprécie !
      Dernièrement, « vous n’êtes pas un robot, quelle chance », ai-je dit, et la personne a éclaté de rire ; metoo !

      Et il y en a même des qui remettent du personnel, au lieu du presque devenu « traditionnel » : faites le 1, le 2, etc…

      Autre (petit) exemple d’automatisation : la piscine ; tout se fait par « codes »… et le « préposé », toujours en place, de me dire : « c’est génial, hein, ces nouveaux casiers ! » ;
      et moi de répondre : « et vous, quand serez-vous remplacé par une machine ? »

      Ce qui est autrement plus grave, c’est le manque de « personnel » (!) de qualité, irremplaçable,
      et dans l’EN…
      et dans le secteur médical : les toubibs passent bien plus de temps sur leur ordi qu’à vous ausculter, vous écouter, etc…

      En arriver à un monde à la coréenne, où « l’humain » a très largement disparu… Que nenni !

    • ECHO : « Mais je ne serais pas étonné que les moyens qui nous paraissent insuffisants pour l’éducation, la police, la justice, des services sociaux, notamment, ne soient en rapport direct avec des changements de population que vous devez approuver et que je déplore. »

      Sortez du bois, ECHO, dites le fond de votre pensée.
      – Quels sont donc ces « changements de population » que je suis supposé approuver ? Et que vous déplorez ?
      – Et en quoi des changements de population (quel que soit le sens qu’il faut donner à cette formulation et quelle que soit la réalité de ce qu’elle pourrait éventuellement désigner) pourraient expliquer la dégradation des services publics ?

      • Tout simplement parce que ceux- ci ne sont plus en rapport avec les nouveaux problèmes posés.
        Un simple exemple : entendu une enseignante du primaire dire entre deux yeux : le métier devient de pire en pire, le problème, ce sont tous ces enfants qui ne parlent pas français. A moins d’être tombé sur une représentante du RN au sein de l’éducation nationale ( toujours possible) j’ai l’impression d’un double langage assez courant dans l’EN ( sauf evidemment chez les militants amoureux de leur credo politique, qui nieront la réalité jusque sous le couperet). Mais pour le plus grand nombre, en privé on nomme avec sincérité le problème, en public on dit qu’il faut des moyens supplémentaires etc. Pourquoi les moyens de 1970 ou 1980 ne suffisent-ils plus? Qu’est ce qui a changé? Pourquoi notre société demande- t- elle plus d’assistance, donc plus de services publics , voire d’assistanat, qu’autrefois? Je propose une réponse.
        Ma réponse vous choque ou gêne? Vous en avez une meilleure?

        • Votre réponse, je l’entends partout depuis 40 ans. Pour résumer : c’est la faute de l’immigration.
          On en revient donc à la même sempiternelle question : pourquoi y a-t-il des gens qui émigrent ? Remonter toujours plus haut dans la recherche des causes semble intellectuellement hors de portée de beaucoup.
          Et pourtant…La première étape de la résolution d’un problème est justement de voir qu’il y a un problème, et d’en saisir les tenants et les aboutissants. On ne résoudra rien des problèmes que pose l’immigration (car elle en pose, évidemment) tant qu’on ne se sera pas sérieusement penché sur le problème central, qui est : le partage des richesses. Et donc quel système politico-économique veut-on. Et donc : un pays seul, un état-nation à l’ancienne, à la De Gaulle, peut-il fournir une réponse adéquate à ce défi ?
          C’est sur ces points que sur ce blog, je me sens un peu seul…
          Mais ça n’est pas grave : je cultive mon jardin. Avec des petites actions locales à la mesure de mes possibilités. Et si tout le monde en faisait autant dans son coin ?

          • Mais on les connaît les « problèmes », Josip ! les « tenants comme les aboutissants ».
            Quel que soit le parti au pouvoir (!), le « partage de richesses » n’est pas prêt de voir le jour :
            le « système politico-économique » qui prévaut sur TOUTE la planète est celui
            du capitalisme triomphant.
            Il en est des qui souffrent plus que d’autres… Indéniable, en effet ;
            comme ça l’a toujours été.
            Et quand un pays, comme le nôtre, s’écroule, prend l’eau de toute part,
            avant que de penser à « accueillir » et à « aider »,
            il serait peut-être plus urgent de balayer devant sa porte.
            Nous sommes très loin de l’après-guerre, et le proche avenir sera difficile…
            Ce qui n’empêche personne, à son niveau, de faire ce qu’il peut…

          • … Sans oublier le fait que certains, ici comme ailleurs, peuvent avoir
            souci familiaux,
            ou problèmes de santé.
            ça ne vous a jamais effleuré ?!

          • Le complexe d’infériorité de WTH lui fait voir dans mes messages des propos que je n’ai évidemment jamais tenus et des sous-entendus qu’elle seule entend.
            Pour info, sur ce forum, je suis en effet seul dans mon coin à défendre et promouvoir des idées qui me sont chères.
            Mais dans la vraie vie, les gens qui partagent ces idées sont fort nombreux autour de moi. Suffisamment nombreux pour que des actions collectives soient mises en place.

          • JG on s’en tape des raisons pour lesquelles tout le tiers-monde se déverse chez nous. Bonnes ou mauvaises, politiques ou économiques cela n ‘a aucune importance, ce qui est important c’est que tous ces traîne-patins restent et/ou retournent dans leurs pays qu’ils ont transformés en immondes cloaques.
            Vous me faites rire avec votre idée stupide de partage des richesses! Quelles richesses y a-t-il à partager? Et avec qui? Et comment?
            Les pays africains qui fournissent le gros des hordes qui envahissent notre « Lebensraum » ne sont pas particulièrement indigents c’est juste une immense gabegie voulue, méthodiquement organisée avec la complicité, au moins passive, de l’UE, des ONG, des associations « d’aide » et j’en passe.
            Là où je suis on extrait du pétrole et du gaz depuis 50 ans, il y a peu d’habitants, la nature est généreuse, tu plantes un piquet y pousse une clôture, l’eau est en abondance…Depuis samedi y’a plus de super à la pompe, les travaux de réfection des rues du centre ville sont arrêtés faute d’avoir payé les entreprises, les grosses pluies arrivent dans 10 jours, le peu qui a été fait partira à la mer à la première goutte….
            Et vous voulez partager nos « richesses » avec ces parasites?

          • pff…
            Vivement le retour des pol potes…
            les seuls devant lesquels, il m’arrive de me sentir, quelque peu, en état « d’infériorité » !…

  8. Le post de JG (14h45).
    Certes (!) TotalEnergies, comme tous les milliardaires sont exemptés de tout effort…
    Nezenmoins, se contenter d’un article du « Monde » (et de ses « décodeurs » !), enfin, Josip, est-ce bien sérieux (😉),
    tout comme (à chaque fois) nous re-balancer du « bougnoule » et « viva il duce » ?
    En attendant mieux (espérons-le), certains, certes loin de TotalEnergies, continuent d’installer au Luxembourg – y compris en centre-ville, mais discrètement bien sûr – leur siège-social.

    • Cyrano,
      Ce qui est remarquable dans cette triste affaire et que personne n’a relevé, ni ne relèvera, est qu’aucun des 3 chasseurs, qui plus avec un enfant, n’a ouvert le feu. Quand à chaque incident de chasse, aussi minime soit-il, on stigmatise les chasseurs comme des brutes avinées, des fous de la gâchette, ou des fascistes, il est rassurant de constater que ces trois là ont fait preuve de beaucoup de sang-froid, ou alors ils n’avaient pas emporté assez de munitions…

  9. Amusant de parcourir parfois les commentaires ici. Aujourd’hui c’est « l’ISF » qui a retenu mon attention : un mot sacré « solidarité », un mot honni « fortune ». Trois informations à ceux qui en parlent sans vraiment le connaître :
    – il existe toujours un impôt sur le patrimoine immobilier… avec quelques effets pervers sur l’investissement locatif ;
    – l’ISF est un impôt sur le patrimoine (le stock, ce qu’on possède) et non sur ce qu’on gagne (le flux) plus idéologique qu’économique ;
    – surtout c’est le seul impôt qui ne dépendent pas continûment de son assiette, un euro de patrimoine en plus va vous coûter plusieurs milliers d’euros ( la continuité est au programme de maths de terminale il me semble) : je crois que le seul autre exemple est une surtaxe de 1000 FF payée par certains contribuables quand leur revenu dépassait d’un seul FF un certain seuil (sous Fabius).

  10. Moin éditeur vient d’accepter l’idée de sortir la suite de Soleil noir en mai prochain.
    Je lui avais envoyé, en tout et pour tout, le synopsis suivant :

    « Balthazar en Orient (titre très provisoire)

    Le bon docteur Balthus, qui a si merveilleusement guéri Louis XIV, est envoyé comme ambassadeur auprès de la Sublime Porte afin de convaincre le sultan (Mehmed IV, sur siège éjectable après la déroute de son armée turque à Mohacs en 1687) de continuer sa guerre contre les Habsbourgs. Il arrivera pour assister à son remplacement par le très falot Soliman II, atteint d’hydropisie…
    Avant ça, il passe par Marseille (il m’a paru utile d’inscrire dans une région française un roman qui se déroule pour l’essentiel en Orient) afin de s’embarquer sur l’une des galères du Roy… Il y reconnaît un ancien serviteur languedocien, protestant condamné à ramer sur les bateaux de Sa Majesté Très Chrétienne, qu’il fait élargir et dont il fera son comparse durant son périple.
    Le sultan nouvellement monté sur le trône consentirait à pousser son armée contre les puissances centrales, pourvu qu’on lui redonne un peu d’énergie — son hydropise l’empêche d’honorer les femmes de son harem de Topkapi. Balthazar y débusque une Française enlevée par les barbaresques deux ans auparavant, qu’il va s’efforcer de faire évader.
    Description dudit harem, avec, accrochée au mur, la peau d’une épouse qui avait trompé le sultan précédent. Le sultan tente par ailleurs de ressusciter ses esprits animaux en faisant procéder à quelques exécutions des partisans de son frère déposé.
    La mer est fermée à nos héros par la marine turque, Balthazar s’embarque avec l’accorte demoiselle dans un périple terrestre qui l’amène au pied de la forteresse d’Alamut, au nord de l’Iran actuel (comment ? Vous n’avez pas lu l’extraordinaire roman de Vladimir Bartol ? Tt-tt…) où vivent encore les hashishins, et où a été organisé un Paradis censé donner un avant-goût des beautés de l’au-delà, houris comprises…
    Puis aventures diverses, arrivée à Jérusalem, passage en Egypte et réembarquement vers la France. La deuxième partie n’est pas encore écrite.

    • Chic alors ! Encore des aventures en perspective, et même plus…
      Seul l’IAL y trouvera peut-être à redire.

      Relevée (internet) cet extrait d’ « Alamut » : :

       » Mon plan est gigantesque. J’ai besoin de croyants qui aspireront à la mort au point de n’avoir peur de rien. (…)
      la force de toute institution repose essentiellement sur l’aveuglement de ses adeptes !
      Plus bas est le niveau de conscience d’un groupe, plus grande est l’exaltation qui le meut.
      La mystification et la ruse sont de toute façon indispensables à celui qui veut mener les foules vers un but clair à ses yeux mais que celles-ci seront toujours incapables de comprendre”.
      Penses-tu que la grande majorité des gens se soucie de la vérité ? (…)
      J’ai frappé à la porte de la bêtise et de la crédulité humaine. J’ai misé sur l’appétit de jouissance et les désirs égoïstes des hommes (…)
      Quel but éleve? La domination du monde ! « …

    • Maestro,

      C’est une excellente nouvelle, j’espère que votre éditeur vous versera un monumental à-valoir.

  11. Josip,
    Du strict point de vue logique, les bonnes ou mauvaises raisons d’immigrer concernent un seul des élément du problème. L’autre élément est le point de vue des pays d’accueil, les bonnes ou mauvaises raisons d’accueillir ou de ne pas accueillir. Je sais que posé ainsi, le problème est (exagérément peut -être) simplifié. Mais on ne saurait se contenter du point de vue des émigrants.
    Certes on peut dire avec certains que, d’accord ou pas, bénéfique ou pas, l’immigration est un phénomène contre lequel on ne peut rien faire.
    Dites la même chose du réchauffement climatique , et vous vous faites conspuer.
    De plus, ramener la solution de la question migratoire au partage des richesses au niveau mondial me parait une vue de l’esprit, compte tenu des immenses difficultés que cela suppose. C’est d’ailleurs quelque chose qui dépasse de beaucoup la question du régime politique. Un régime peut être plus ou moins égalitaire avec ses citoyens, mais pour y arriver, il aura besoin de répartir différemment ses ressources, pas d’en distraire une partie pour nos frères moins favorisés d’autres continents.
    Évidemment l’illusion qu’il n’y a qu’à faire payer  » les riches » permet de croire chez certains qu’on pourrait à la fois ( « en même temps » mode NFP) mieux répartir la richesse et accueillir encore plus de migrants, en prétendant ne pas voir le formidable bouleversement culturel et social provoqué par l’immigration de masse, voire l’approuver.
    On peut comparer ce point de vue aux partisans de la croissance industrielle d’il y a quelques années qui jugeaient bénéfiques et inévitables les destructions apportées par la croissance.

  12. Lointain Lecteur :
    « Là où je suis on extrait du pétrole et du gaz depuis 50 ans (…)
    Et vous voulez partager nos « richesses » avec ces parasites? »

    Sur quel sol se trouvent le pétrole et le gaz extraits depuis 50 ans ?
    A qui appartiennent ces richesses? Qui a décrété que c’était « nos » richesses ?
    Les « parasites », qui sont-ils? Qui sont les vrais parasites?
    On pourrait parfois croire que le Lointain Lecteur fait de la provoc’, qu’il essaie de tester les réactions des uns et des autres…Mais non. Il pense réellement, sincèrement, les énormités qu’il profère.
    Il faudra conserver ce garçon au Pavillon de Breteuil à Sèvres. Il est le mètre-étalon de la khonnerie (emprunt à M.A, merci à lui).

    • Ne faisons-nous pas nous tous partie des… « parasites » ?
      Tous besoin impérieux (!) du pétrole et des métaux rares…
      Qui s’intéresse réellement (!) à la façon dont toutes ces matières sont extraites, produites et arrivent, transformées, ou pas, jusqu’à… nous ?!
      (la première chose qui est donné à un migrant arrivé au Luxembourg : un portable.)

    • JG lorsque je parlais de « nos » richesses il s’agissait de celles que vous, vous voulez partager, donc celles issues de la prospérité française. Le gaz et le pétrole extraits ici appartiennent bien évidemment aux autochtones, loin de moi l’idée de les accaparer.

      Puisque vous semblez un peu dur de la comprenette ou aveuglé par votre idéologie, je précise ma pensée: pourquoi partager quoi que ce soit avec des sauvages qui n’ont su que dilapider, les leurs, de richesses?

      Pourquoi des « scandales géologiques » comme la RDC, la Guinée Conakry, l’ex-Rhodésie, l’Angola ou la Guinée Equatoriale demeurent des shithole depuis plus de 50 ans? Pourquoi le Libéria, lui aussi bien pourvu par Dame Nature, indépendant depuis 1847, soit près de 115 ans avant la plupart des pays d’Afrique francophone, reste un immonde lac de fange putride où pataugent des cannibales? Pourquoi Haïti indépendant depuis 1804 soit 150 ans avant la Guinée reste une usine à choléra?

      JG vous qui connaissez les causes profondes de l’immigration vous devez aussi connaître les réponses à ces questions subsidiaires. Eclairez-moi, moi le bas du front, j’ai soif de votre savoir.

      • Je vous répondrai par deux questions.
        Vous être un travailleur immigré dans un pays d’Afrique.
        1. Pour quelle raison travaillez-vous dans un autre pays que le vôtre ?
        2. Imaginons que le pays d’Afrique où vous êtes un immigré décide de mener une politique anti-immigration comparable à celle que vous souhaitez voir mise en œuvre en France. La logique voudrait que vous l’acceptiez sans barguigner. Serait-ce le cas ?

        Oui, il vous arrive trop souvent d’être bas du front. Vous avez vous-même dit être fasciste tendance « Mussolini jeune ». C’est exactement ça, être bas du front. Et vous ne parvenez pas à cacher votre racisme et votre colonialisme.
        Et vous venez me parler de MON idéologie ?
        Continuez à vous faire un max de fric en faisant suer le burnous des « parasites » autochtones. Et priez avec ardeur pour qu’ils vous virent de chez eux le plus tard possible, et en épargnant votre vie.

        • (Je ne connais qu’un peu du Maroc, et n’ai guère vu « suer le burnous » – tout le contraire, il y a lurette, de l’usine Renault-Billancourt, et des métros débordant de « burnous », à certaines heures…
          Ici, les Africains, en particulier, semblent passer leur temps à jacasser, dans et hors portables, à parier, à toucher les aides sociales -… comme les petits blancs.
          Qu’en est-il véritablement de « l’indépendance » des pays africains ?
          Leur richesses minières feraient-elles encore plus leur malheur ?!
          Leurs dirigeants sont-ils irrémédiablement vendus à des puissances (!) étrangères, ou achetés par elles –
          comme ici a été vendue… parmi d’autres, Alstom à GE ?
          Sont-ils volontairement, ou pas, maintenus dans l’ignorance, la pauvreté, le clanisme, la religion, … ?
          Questions peut-être idiotes ; je serais alors complètement à côté de la plaque – tectonique inclue.)

          • Madame,
            Vos questions ne sont pas idiotes, elles sont, au contraire, fondamentales, mais se les poser c’est déjà du fascisme, du racisme…Quant à y répondre c’est au moins aussi grave que le viol des enfants.

        • Mon pauvre Josip, en dehors de ressasser votre idéologie archaïque vous ne répondez guère aux questions.

          Je travaille en Afrique par choix car j’aime ce continent, je m’y sens bien, à ma place, en harmonie pourrai-je dire. J’y travaille aussi parce qu’il est presque impossible de recruter un africain ayant mon profil et mon expérience. J’ai 2 ou 3 collègues africains qui remplissent ces critères mais ce sont des exceptions.

          Je suis certes un travailleur immigré mais je n’ai jamais eu l’intention de m’installer définitivement avec mes deux maris transgenres et mes trois gosses déconstruits achetés en Ukraine et en Thaïlande. Je ne vends pas de drogue, ni ne dirige un réseau de putes, je ne fais pas de rodéos, et j’ai toujours eu des visas de long séjour en règle. Je ne pratique ni politique ni religion, je ne saute pas ma bonne ni les petits garçons des rues, et je n’essaye pas de convaincre ceux qui m’accueillent qu’un homme qui se fait couper les khouilles est une femme. Tous ici savent que si on castre un taureau ça fait un boeuf, pas un vache.
          Moyennant ces petites limitations je connais une vie paisible et personne n’a songé à mette dehors et si j’ai connu des périodes où les autorités ont décrété que les étrangers étaient la cause de tous les maux du peuple, mais curieusement ça a toujours visé les libanais, ou les chinois, ou les ouest-africains, ou les nigérians, qui, il faut le reconnaître sont globalement des crapules.

          Si on jour on me demande de partir je ne discuterais pas une seconde et j’irais dans le pays d’à côté ou un autre plus loin qui sera ravi de m’accueillir.

  13. Le sinistre Lejeune Mbella Mbella n’est pas blanc-bleu. Il « rappelle que « la position du gouvernement sur la question de définition du genre, de l’orientation et de l’identité sexuelle est claire et dénuée de tout débat au Cameroun ». Il n’est pas possible de parler des personnes LGBT au Cameroun, souligne-t-il, d’autant que le « fait est qualifié de crime de droit commun » conclut le ministre. »

    Fermez le ban.

    • Dugong,

      J’ai rien contre les pédés, et je me moque absolument des préférences sexuelles de mes voisins, mais que Macron dont l’hétérosexualité est, en Afrique, perçue comme pour le moins douteuse, ne se rende pas compte que cette grotesque histoire d’ambassadeur des tafioles est vécue, au Cameroun et ailleurs, comme une grossière provocation très malvenue de la part de l’ancienne puissance coloniale.
      Si toufriquet avait voulu nous monter qu’il avait une grosse paire de baloches, aussi grosses que ses biceps photoshopés, il aurait envoyé sa tafiole en Iran, au Quatar, ou même en Algérie, ça aurait vraiment eu de la gueule. Mais bon il a préféré le Cameroun et, encore une fois, le giton d’alexandre fils de dieu, donne de la France l’image d’une pétaudière gouvernée par des pervers dégénérés.

      • Pour abonder (si j’ose dire) dans votre sens, il est bon de se remémorer qu’avant sa liquidation, la coopération française de terrain était peuplée d’homos de tous types qui vivaient leur rentrée en France comme une catastrophe qui plongeait des famille entières dans la mouise.

      • Un lointain lecteur
        17 septembre 2024 At 9h44
        « J’ai rien contre les pédés
        (…)
        cette grotesque histoire d’ambassadeur des tafioles »
        Plus haut, « tafiole dyslexique »

        La connotation péjorative et insultante du mot « tafiole » semble échapper au Lointain Lecteur. Et à part ça il n’a « rien contre les pédés », c’est lui qui le dit. D’ailleurs, si ça se trouve, il a même quelques très bons amis homosexuels.

        Expliquez-lui, quelqu’un.
        Moi, je renonce.

        • JG,

          Non je n’ai pas d’ami homosexuel, en tout cas pas que je sache. Il y en a surement 1 ou 2 mais je ne pose pas la question.

          Et que l’ancienne puissance coloniale envoie au Cameroun, avec force battage médiatique, un ambassadeur des tafioles alors que l’on sait pertinemment que l’homosexualité y est, non seulement un délit, rarement puni soit dit en passant, mais aussi une pratique unanimement rejetée par la société camerounaise, c’est quoi d’après vous?
          C’est pas de la provoc? Ou bien Macron se prend pour Jules Ferry et crois à la mission sodomisatrice des races supérieures qui ont le droit et le devoir d’apporter la lumière au coeur des ténèbres?
          Si notre giton national était réellement soucieux du sort des pédés il aurait envoyé son schbeb en Iran ou en Algérie. Je suis certainement un affreux colonialiste, raciste qui plus est, mais lorsque qu’un africain d’ici m’offre son hospitalité et partage son repas il ne me viendrait pas à l’idée de l’insulter, puis de lui cracher dessus et sur toute sa famille car il une douzaine d’épouses dont les dernières très jeunes et qu’il bouffe du chimpanzé ou de la tortue. Je désapprouve pour les tortues et le singe, moins pour la douzaine de femme, mais je ne vais pas l’humilier en lui expliquant que ça façon de vivre est criminelle et qu’il doit adopter la mienne.

          Après on s’étonne que la France se fasse éjecter d’Afrique, Macron est une honte pour la France.

  14. Un lointain lecteur
    16 septembre 2024 At 22h35
    « Josip (…), votre idéologie archaïque »

    Archaïque.
    Montesquieu, archaïque.
    L’esprit des Lumières, archaïque.
    Liberté, Égalité, Fraternité, archaïque.
    La libre circulation des hommes et des idées, archaïque.
    « Solidarity is an attitude of resistance, I suppose, or it should be. » (Christopher Hitchens). Hitchens, archaïque.

    Le lointain lecteur nous dit que ce qu’il nous faut, c’est Mussolini jeune.
    Ce qu’il nous faut, nous dit-il, c’est un système où la force prime le droit.
    Ce qu’il nous faut, nous dit-il, c’est un système où règne la loi du plus fort.
    Rien d’archaïque dans tout ça. Seulement un retour à peine déguisé à l’âge de pierre, préconisé par un néandertalien.

    • Josip,

      Ne soyez pas méprisant envers néandertal qui, contrairement aux idées reçues, n’avait rien de la brute prognathe que l’on décrit habituellement, et l’on découvre chaque jour la culture néandertalienne était bien plus complexe et bien plus proche de sapiens qu’on ne l’imaginait jusqu’alors.

      Vous m’avez demandé les raisons qui m’ont poussé à m’expatrier en Afrique, je vous répondu factuellement et honnêtement. Et vous me sortez une diatribe contre la loi du plus fort et la libre circulation des hommes, quel rapport?
      Vous me balancez Montesquieu et l’esprit des Lumières, mais quel rapport avec nos échanges précédents? Et quel rapport entre Montesquieu et l’Afrique?

    • La Delpy, bien loin de la réalité française des « territoires », et sans doute aussi de celle de la Ville des Anges, d’où elle émerge pour revenir ici quand elle de la pelloche à vendre…
      Ne s’est pas encore déclarée violée ; mais ça viendra peut-être.

      • WTH
        17 septembre 2024 At 11h20
        Delpy, bien loin de la réalité française des « territoires »…

        Faux, archi-faux.
        Je peux citer au moins deux petits villages, l’un en Provence et l’autre en Bretagne, où l’accueil de réfugiés a donné lieu à des affrontements plus ou moins pacifiques – et plutôt moins que plus – entre habitants de ces deux villages. Ces affrontements, je ne les invente pas, j’en ai été le témoin. (En Bretagne, ça n’était pas un village, mais une ville moyenne située près de Quimper)
        Ce que décrit Delpy dans son film est donc tout à fait conforme à une certaine réalité de certains territoires.
        La WTH parle sans savoir, une fois de plus.

        • @JG 11h37

          Moi aussi je connais un gros bourg de Bretagne, Callac pour ne pas le nommer, où des bobos avec l’appui du maire PS ont voulu implanter des familles de migrants pour créer de l’activité économique, endiguer la désertification des campagnes, empêcher la fermeture de classes…

          Les autochtones ont fait capoter ce projet délirant car ils avaient bien compris que les seules activités économiques susceptibles de se développer sur le terreau de la bienpensance étaient une CAF et un commissariat.

  15. Non, Montesquieu ou les Lumières ( lesquelles ? Il n’y a pas que Lumières françaises) ne sont pas archaïques – ce dont des moments importants de la pensée – mais pas les seuls. En pholosophie rien n’est jamais dépassé et tout ce que l’homme a pensé reste un aliment pour la réflexion, Aristote comme Saint Thomas d’Aquin malgré leur 2000 ou 1000 siècles d’existence et la disparition des sociétés qui ont donné le jour à ces penseurs.

    Ce qui pourrait être archaïque, c’est la déclinaison banale des idées dites des Lumières en politique quotidienne, surtout en France. Ou encore que ces idées soient transformées en tout et leur contraire.
    Prenons par exemple l’idée de nation au sens
    politique et non au sens ethnique; on admet que cette idée est une création ( plus ou moins – et les USA? ) de la revolution française , elle-même influencée par les Lumières (avec beaucoup d’inflexions). Dans cette conception, tous les habitants d’un pays qui sont considérés comme citoyens, sont le corps souverain de ce pays et toutes les décisions émanent d’eux. Ou voyez vous que cette conception autorise la libre circulation des personnes? C’est aux citoyens d’en décider.
    Mais les Lumières sont en politique courante, un exercice de ventriloque. On les fait parler comme on veut.
    Nul doute que Melanchon et sa clique si acharnés a flatter les communautés immigrées et leurs moeurs ( enfin, surtout une, celle qui sur les reseaux sociaux dit: Dieu vous bénisse M Melanchon, M Bompard, continuez le bon combat contre les j…..euh les sionistes- parfois on ne corrige meme pas) ne
    prétendent aussi être dans la continuité des
    Lumières. Comme s’il y avait le moindre point commun entre Montesquieu et cette bande…

    • Aristote, 2000 siècles ?Bientôt on nous racontera qu’il s’est fait croquer par un Trex à qui il tentait d’inculquer les bases du retour au lieu naturel…

      • Siecles…
        On devrait toujours se relire!
        Je crois que c’est feu Gaudin, dans un moment d’enthousiasme, qui avait crédité Marseille de 2600 siècles d’ existence – exagération permise à un Marseillais !

      • ECHO s’est laissé emporter par les zéros.
        Ce qui ne sous-entend pas qu’il considère comme un triple zéro celui à qui il a répondu.

    • Souvenez-vous : au plus fort de la guerre froide, à l’époque des affaires Pasternak, puis Soljenitsine etc., à l’époque où en URSS les opposants au régime étaient persécutés, à l’époque où franchir clandestinement le mur de Berlin d’est en ouest relevait de la pulsion suicidaire, les occidentaux, USA et Europe en tête, n’avaient à la bouche qu’un slogan pour fustiger la « dictature des soviets » : « Nous sommes en faveur de la libre circulation des hommes et des idées ! ». On ne pensait pas que ça relevait de la décision des citoyens, n’est-ce pas ? A l’époque ça allait de soi…
      Mais ça, c’était avant.
      Aujourd’hui, l’Occident, c’est uniquement la libre circulation des capitaux. Business is business, business as usual. Et ça, aucun responsable politique aujourd’hui ne pense que ça relève de la décision des citoyens, n’est-ce pas ? ECHO, on ne vous entend pas exiger, en tant que citoyen, d’être consulté sur ce point…

      • Mon post ci-dessus de 11h15 est principalement une réponse à ça :
        « Ou voyez vous que cette conception autorise la libre circulation des personnes? C’est aux citoyens d’en décider. » (ECHO)

  16. Un essai de réponse: la libre circulation à l’époque de l’URSS, consistait à dire qu’un Etat n’a pas à s’opposer au départ de ses citoyens. Mais il est admis que le fait de s’établir dans un autre Etat suppose l’accord de celui – ci qui dans le cas des illustres ou moins illustres dissidents, allait de soi.
    Aujourd’hui nous ne sommes plus dans le cas d’accueillir quelques dizaines ou centaines ou
    miliers d’écrivains, ingénieurs, médecins… Mais des centaines de milliers de personnes, certaines haïssant le pays où elles s’installent ( cf article
    récent de Perez Reverte).
    Je remarque que M Melanchon et ses amis
    considèrent comme fondée la destitution de
    Macron qui serait réclamée oar 52 p cent des
    Français mais n’exigent pas de référendum sur
    l’immigration demandé par 75 p cent de Français…
    ( au passage : dans les sondages demande-t-on
    aux sondés s’ils sont Français, pour pouvoir dire
    ensuite que  » les Français ceci cela » ?)

    • Seront « accueillis » quelques médecins pour pallier les manques dans les hôpitaux…
      De même qu’ont été « accueillis », mais temporairement, du personnel très qualifié pour remettre en marche les centrales.
      Tout comme, chaque année, sont « accueillis » les « saisonniers » pour le « fruit picking » (VO).

    • Blah blah blah.
      Vous entérinez et justifiez le « deux poids deux mesures ». Libre circulation des hommes, à géométrie variable. Pas sérieux, ECHO, pas sérieux.
      Si on est favorable à la libre circulation des hommes, il ne saurait y avoir d’exception (sauf bien sûr pour les délinquants et autres terroristes). C’est vraiment une question de principe. Vous n’avez pas de principes, vous ?

      Personnellement je suis totalement favorable à un référendum sur l’immigration. Qui serait l’occasion d’un vrai débat national, chiffres en main, où l’on évoquerait AUSSI la natalité, le vieillissement de la population, le problème des retraites (qui pour cotiser, quand la natalité baisse ?), les besoins de l’économie (cf. cas de l’Allemagne) etc etc. Parler d’immigration, c’est évoquer tout cela, et pas uniquement les faits divers dont se repaissent Cnews, Europe 1 et Cyrano58.
      Oui, mille fois oui à un grand déballage de ce genre, pour crever – une fois pour toutes ? – cet abcès purulent.

      • Vous n’avez pas lu mon message assez attentivement. Libre circulation, oui, sous réserve des procédures d’admission. La decision finale revient au pays d’accueil et il fixe les conditions du sejour.
        Comme dans tous les pays (bien entendu la pratique s’éloigne souvent de la règle, surtout
        en France).
        Aucun pays ne considère que vous n’avez qu’ a entrer sur son territoire pour être chez vous …

        • Référendum sur l’immigration, suite.
          Qui dit référendum dit question, unique, posée au peuple, qui repondra par oui ou par non.
          Quelle question poseriez-vous, et comment la formuleriez-vous?

      • Le djihad dans toutes ses dimensions (religieux, scolaire, politique) n’est pas un fait divers, c’est une guerre menée à la nation française.
        Sauf pour l’extrême-gauche pour laquelle il constitue une « divine surprise ».

  17. Interlude – Causement en VO (suite)

    « L’art délicat du « dirty talk », ou comment un langage cru peut booster le désir » (lefigaro).
    Si vous faites chou blanc * et que vous vous retrouvez gros jean comme devant *, ne vous reste plus qu’à enfiler une « revenge dress ».

    *restent encore quelques expressions bien frenchies

    • L’art délicat du « dirty talk », ou comment un langage cru peut booster le désir

      À l’ère post-Metoo, il est de ces pratiques sexuelles qui interrogent. C’est le cas du « dirty talk », cet art de parler de façon osée, souvent crue, parfois vulgaire, à son ou sa partenaire, de lui confier ses fantasmes, ses désirs, ses ressentis les plus inavouables. Quitte à adopter un langage fort peu respectueux. Alors, toujours possible, le « dirty talk » ? Oui, avec certaines précautions…

      Pour certains, ces confidences triviales pimentent les ébats. « J’aime beaucoup ça ! raconte Béatrice, 47 ans. Me sentir soumise, même humiliée, injuriée. Ça m’excite terriblement. Mais il faut comprendre que c’est un jeu. » A-t-il encore le droit d’être joué dans l’intimité ? « Il ne faut pas tout mélanger. Ce qui est réac, c’est de penser que ça puisse l’être ! De supposer que la personne n’a pas le choix de dire oui ou non. Cédric ne me parle sur ce ton que lorsque nous faisons l’amour. »

      Le recours au coquin ou au salace, qui peut s’affranchir des clichés patriarcaux et se réinventer, ne saurait en effet se passer de consentement. Et d’un certain cadre. Comme pour toutes les pratiques apparentées au BDSM (pour « Bondage et Discipline, Domination et Soumission, Sadisme et Masochisme »), un « contrat » doit être conclu en amont qui précise ce qui est souhaitable, tolérable et inacceptable. Un « script » est alors défini en fonction des aspirations de chacun, de même qu’un « safe word » ou « signe d’arrêt » qui sera exprimé en cas de dépassement des limites. Certes, le « dirty talk » est une pratique somme toute inoffensive sur le plan physique. Mais parce qu’elle n’est pas au goût de tout le monde, mieux vaut vérifier auprès de son partenaire ce qui l’excite… ou pas.

      On sait aujourd’hui que le cerveau réagit de la même façon selon qu’une scène sexuelle est vécue réellement ou imaginée. C’est dire l’importance de l’imaginaire érotique dans l’épanouissement sexuel.
      Une fois cette précaution prise, libre à chacun de (se) faire monter le rouge aux joues. Et pourquoi pas en adoptant ou en succombant à un autre vocabulaire, celui d’un personnage différent. Car celui-ci pourrait bien améliorer la libido. « Les fantasmes sexuels et l’imaginaire érotique agissent comme une zone érogène à part entière. On sait aujourd’hui que le cerveau réagit de la même façon selon qu’une scène sexuelle est vécue réellement ou imaginée (Galiano et al. 2020). C’est dire l’importance de l’imaginaire érotique dans l’épanouissement sexuel », affirme Céline Causse, psychiatre et sexologue. Le « dirty talk » est propice à de savoureux scénarios qui permettent « d’exprimer des pulsions refoulées, de vivre des situations que la réalité ne permet pas, en somme de faire tout ce que l’on s’interdit dans sa vie réelle ».

      Cela dit, tant d’éloquence ne relève pas forcément d’un langage fleuri. Elle peut même rester courtoise. « Il nous arrive de nous envoyer des messages érotiques, raconte Emma, 28 ans en couple avec Magalie. Mais nous n’utilisons pas de termes trop trash. On parle surtout de nos envies, on peut aussi se donner des idées. Nos échanges sont assez poétiques finalement. Cela fait monter le désir tout au long de la journée.

      Or ce fameux désir est la clé. « Le modèle de la réponse sexuelle de Masters et Johnson (sexologues américains, pionniers de la recherche sur la sexologie humaine, NDLR) a été complété par Helen Singer Kaplan par l’ajout d’une phase supplémentaire avant l’excitation, celle du désir, raconte Aurore Malet-Karas, docteure en neurosciences cognitives et sexologue, autrice de Cerveau, sexe et amour (HumenSciences, 2024). Près de deux décennies après le travail du couple fondateur, en tenant compte de la révolution contraceptive et féministe, cette thérapeute new-yorkaise décide que le temps est venu pour une réévaluation des résultats et publie en 1974 The New Sex Therapy. » Dans cet ouvrage qui devient rapidement un best-seller, la fondatrice de la première clinique américaine de troubles de la sexualité affirme ainsi que le désir est l’initiateur qui permet d’avoir une excitation aboutissant à l’orgasme. « Elle a été la première à démontrer comment des facteurs psychogènes peuvent venir perturber, voire inhiber la réponse sexuelle », ajoute Aurore Malet-Karas.

      Voilà donc pourquoi il est important que chacun trouve son « kink », pour reprendre un terme là encore emprunté au BDSM, la « bizarrerie » ou « excentricité » qui pourrait emballer son cerveau donc son corps. Puisque le « dirty talk » peut activer ou réveiller le désir et épicer la vie sexuelle parfois répétitive ou banale, pourquoi ne pas l’essayer ? Les plus pudiques commenceront en douceur en évoquant leurs sensations. Et si ces mots torrides ne sont pas suivis de délicieux effets, il sera toujours temps de dédramatiser et d’en rire. Avant de repartir en quête de toute autre fantaisie affriolante.

    • Le sex (appeal & co) étant son autre discipline préférée,
      je viens de constater que le maestro s’est aussi exprimé, sur le sujet, ci-dessus…

        • VO qui va très loin chez le JG,
          puisqu’il commence sa leçon (de 12h07) par « blah blah blah » au lieu de « blablabla » !

          • 1. Le Français n’est pas ma langue maternelle.
            2. A force de jongler entre les langues, il peut m’arriver de m’emmêler les pinceaux.
            Désolé.

  18. Josip Gavrilovic 17 septembre 2024 At 13h39
    Référendum sur l’immigration, suite.
    Qui dit référendum dit question, unique, posée au peuple, qui repondra par oui ou par non.
    Quelle question poseriez-vous, et comment la formuleriez-vous?

    Comme vous le savez sans doute, la Constitution ne permet l’organisation d’un referendum que dans certains domaines – sauf à modifier la Constitution, évidemment- ce qui ne va pas de soi.
    Un referendum fort limité dans ses objectifs a été jugé récemment irrecevable par le conseil constitutionnel:

     » Les Républicains avaient recueilli le nombre de signatures de parlementaires nécessaires pour lancer un référendum d’initiative partagée sur l’immigration. Leur proposition de loi référendaire visant à conditionner certaines prestations sociales aux étrangers en situation régulière a été jugée non conforme à la Constitution par le Conseil Constitutionnel.

    Par Simon Barbarit
    Publié le 11/04/2024 à 17:05

    RIP le RIP. Encore raté, le Conseil constitutionnel vient de rejeter la proposition de loi référendaire sur l’immigration portée par Les Républicains. Au lendemain de la large censure du projet de la loi immigration, la droite pensait avoir trouvé la parade en enclenchant un référendum d’initiative partagé (RIP) sur certaines mesures retoquées par les sages de la rue Montpensier, car considérées comme des cavaliers législatifs. Le texte avait pour but de soumettre à référendum certaines dispositions comme la conditionnalité des prestations sociales non contributives, la transformation de l’aide médicale d’État (AME) en aide médicale d’urgence (AMU), la fin des réductions tarifaires sur les titres de transport pour les étrangers sans papiers, la prise en compte des centres d’hébergement provisoire dans le quota de logements sociaux par commune et l’impossibilité, pour un étranger débouté du droit d’asile, de se maintenir dans un hébergement d’urgence.

    Les Républicains avaient franchi la première étape de la procédure (…) Le texte avait ensuite été transmis au Conseil constitutionnel qui avait un mois pour vérifier que la proposition de loi s’inscrivait bien dans les limites de l’article 11 de la Constitution, mais aussi que les mesures portées ne sont pas anticonstitutionnelles.

    L’article 11 de la Constitution restreint en effet le champ d’application d’une consultation des citoyens à « tout projet de loi portant sur l’organisation des pouvoirs publics, sur des réformes relatives à la politique économique, sociale ou environnementale de la nation et aux services publics qui y concourent, ou tendant à autoriser la ratification d’un traité qui, sans être contraire à la Constitution, aurait des incidences sur le fonctionnement des institutions ». S’il n’est pas possible d’organiser un référendum sur la politique migratoire, LR entendait contourner cette difficulté en s’appuyant sur des dispositions qui concernent davantage la protection sociale et médicale ou encore au logement.

    Dans son communiqué, le Conseil n’a pas suivi cette approche et juge qu’en « subordonnant le bénéfice de prestations sociales, dont certaines sont au demeurant susceptibles de présenter un caractère contributif, pour l’étranger en situation régulière non ressortissant de l’Union européenne, à une condition de résidence en France d’une durée d’au moins cinq ans ou d’affiliation au titre d’une activité professionnelle d’une durée d’au moins trente mois, les dispositions de l’article 1er portent une atteinte disproportionnée à ces exigences. Elles sont donc contraires à la Constitution ».

    Par conséquent, le processus s’arrête là. (…) . Aucun texte n’a encore réussi à franchir cette marche depuis l’installation du RIP en 2015.

    Pour Bruno Retailleau, le Conseil constitutionnel « outrepasse son rôle »
    etc
    site Public Sénat
    https://www.publicsenat.fr/actualites/politique/rip-sur-limmigration-le-conseil-constitutionnel-rejette-la-demande-des-lr

    Dans ces conditions, imaginer une question suffisamment pertinente pour englober toute la politique migratoire, là ou des questions ciblées (du type « approuvez-vous les articles suivants : une personne en situation irrégulière ne pourra plus etc ») ne passent pas la rampe, est un exercice un peu masochiste.
    Je laisse à d’autres le soin, s’ils le souhaitent, de s’y confronter et de lancer les premières idées.

    • Vous expliquez fort bien les difficultés que rencontrerait l’organisation d’un éventuel référendum sur l’immigration.
      Les responsables politiques qui souhaitent un tel référendum ne parlent jamais de ces difficultés. Ils parlent de ce référendum uniquement par populisme, clientélisme et opportunisme.
      Le sujet est pourtant sérieux et grave, je maintiens mon expression d’ « abcès purulent » qu’il faut crever. Il mériterait, comme je l’ai déjà dit plus haut, un débat bien informé, prenant en compte tous les aspects du problème, qui traiterait le peuple de France en adultes responsables.
      Nous en sommes loin. Décidément, l’organisation et le bon fonctionnement de la société sont des sujets trop sérieux pour être laissés aux clowns qui prétendent nous gouverner.

  19. J’ajoute que le conseil constitutionnel a évidemment seul la compétence pour décider que la politique migratoire ne fait pas partie de la « politique sociale de la nation » et donc est exclue du champ référendaire…

  20. L’extrait ci- dessus comporte quelques ambiguïtés mais je n’ai pas le loisir de les résoudre ( il me semble que les mesures que voulait faire passer le LR concernaient les étrangers en situation irrégulière, alors que la réponse du conseil constitutionnel semble viser des étrangers en sit. régulière ? )

  21. Josip, ici la difficulté est plutôt dans le rôle des « sages » comme on dit bêtement, qui se superposent aux politiques pour dire ce qui est permis ou interdit.
    Je ne m’oppose pas à l’existence du conseil constitutionnel mais celui ci devrait avoir l’honnêteté d’accepter que certaines questions sont en dehors de sa compétence et de cesser de décider sans appel de ce qui fait ou ne fait pas partie d’un domaine, en l’absence de disposition explicite, comme décider que la politique migratoire n’est pas un aspect de la politique sociale ( pourtant, sociale= qui concerne la société) et donc non justiciable d’un référendum…

    • Y’a plus de roses – Kenya, 1er producteur mondial :100 millions/an arrivent de la Nini flower Farm.
      Et avec les bignones voilées, c’est pas pareil non plus.

  22. Bipers dans tes couilles éparpillées façon puzzle (suite)

    Voilà se qui arrive quand on utilise des technologies qu’on ne maîtrise pas…

  23. Bruno Le Maire, 3 juin 2024 :
    « J’ai sauvé l’économie française. »
    (Directeur de Cabinet de Bruno Le Maire : Jérôme Fournel)

    Michel Barnier, 17 septembre 2024 :
    « La situation budgétaire du pays que je découvre est très grave ».
    (Directeur de Cabinet de Michel Barnier: Jérôme Fournel)
    Ces deux-là ont décidé de rivaliser avec Charpini et Brancato pour nous faire rire sur les arides questions économiques.

    Le Maire et Barnier répètent inlassablement, depuis qu’ils font de la politique, que la Droite c’est la rigueur budgétaire et l’impeccable gestion des comptes, et que les budgets de l’Etat proposés par la Gauche sont irresponsables…
    Quand le peuple (eux disent « la populace ») de notre pays se réveillera, on verra très vite ces deux têtes-là au bout d’une pique.

    • Je ne sais si le « peuple » se réveillera un jour ;
      en tout cas, plutôt étonnée d’entendre Juan Branco invité à s’exprimer à… l’EDHEC ;
      ce qui pourrait laisser supposer que certains futurs bien plus que supposés… CSp+, commence(raie)nt à se poser certaines questions… ?

      • Dans l’état catastrophique de ce pays, où la démocratie n’a jamais été autant piétinée, de même que la… Constitution (cf le « budget » ?!)

        • Oui ; leur ressenti (!) : la réalité n’est plus tout à fait la même ; « foutus à peu près à l’identique » : courroies de transmission bientôt inutiles ou obsolètes (cf les traders remplacés par des algorithmes ultra performants…)

    • Ils sont mal dans leur peau (suite) –

      Les hôp’ psy’ remplis jusqu’à ras bord, et le one (!) man*show ayant ses limites,
      les futurs inutiles peuvent tenter l’utile vers la production,
      par exemple de… salades propres à la dégustation ;
      mais là, non seulement c’est du boulot, mais la soumission aux règlements drastiques est de mise, sans compter que trouver le lopin de terrer adéquat est loin d’être évident…

      *et/ou woman (t’as d’beaux seins, tu sais !)

  24. La Tondelier (à la fête de l’Hum’our) : « R. Dumont… que de souvenirs… 1969,,, l’homme dans la lune… ».
    Rien d’nouveau sous l’soleil ; seul « Dilatator » a fait encore mieux.

    • Pauv’ (façon de parler) DSK ; bientôt même plus la force de toucher les tétons de la tigresse (et non cougar) qui l’accompagne !

  25. Marine Tondelier: 1969 , que de souvenirs…
    Née en 1986, ce sont les souvenirs des autres. Mais il est peut-être admis de parler de souvenirs au sens large, pour des faits anciens, antérieurs à votre naissance, mais qui ont marqué l’époque (Verdun, Petain, que de souvenirs … la Berezina , 1812, que de souvenirs…).
    A ce compte- là, elle aurait pu dire: 69, Gainsbourg, que de souvenirs – et qui se souvient que les Charlots à leurs debuts, en firent une parodie bon enfant.
    Citer Gainsbourg, passe encore malgré ses
    casseroles me- too, mais les Charlots, on est en
    plein délit de boomitude ( boomerisme?).

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